Le Royaume des derniers romains.

KMS Bismark
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Re: Le Royaume des derniers romains.

Message par KMS Bismark »

buzz l'éclair a écrit :Des barbares juristes, ça a existé ça ? :lolmdr:
Si oui, Ok, je veux bien être recruté parmi les barbares.
Si non, eh bien..., c'est pareil ! :mrgreen:
Mince! Que faire? :pigepas:
Bon tant pis t'es pris mais juste parce que je n'avais pas le choix. :o:
"Si c'est britannique, nous nous planquons,
si c'est américain, tout le monde se planque
et si c'est la Luftwaffe, personne ne se planque."
Plaisanterie allemande après la bataille de Normandie.

"Nous t'attendons peste rouge
Pour nous délivrer de la peste noire."
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Greyhunter
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Re: Le Royaume des derniers romains.

Message par Greyhunter »

KMS Bismark a écrit : Là j'ai pas suivi... tu veux commander qui? :pigepas:
Legio comitatenses. :siffle:
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Re: Le Royaume des derniers romains.

Message par KMS Bismark »

Voilà la liste des engagés:
Romain
Bartimeus (Titus Publilius Bartimus) : Equites Batavi Seniores
Stratcom (Caius Manlius Stratuis) : Romano Limitanei
Gladitt (Publius Sempronius Gladiattax) : cavalerie buccelaire
Jagermeister (Opiter Julius Jagus) : Equites promoti
Palpatine (Lucius Servilius Palpatinus) : Legion Palatinae
Bolger (Appius Scribonius Bolgus) : Legio Comitaes
Thrawn (Sertor Rabirius Thrawnus) : Sagitarii Graves
Greyhunter (Faustus Helvetius Greyhuntax): Legio Comitatenses

Barbare
Sval (Leo Sval) : Equites Medium Auxilia
Antonius (Chilbert Antonius) : Mercenary Infantry
Warsaw Bucher (Wund Buldin) : Auxilia
Locke (Agor Locke) : Mercenary infantry
Phoenix (Mano Phoenix) : Auxilia Cohors.
Reborn (Cartacos Reborn) : Auxilia
Maximus (Haballa Maximus) : Britanniae Talifali Cavalry Archer
Buzz L’eclair (Frideberg Buzz) : Auxilia

Le jeu est donc Medieval II TW avec pour mod invasio barbarorum 2: Britanniae II.
La map comprend la Gaulle jusqu'à la Loire et Orléans, l'Allemagne jusqu'à l'est de la frontière avec le Danemark, le Nord du Danemark, mais surtout (et c'est l’élément central du mod) les îles britanniques qu'il faut conquérir. On peut jouer les Romains (Rome Occidentale ou Concile britannique qui n'a de romain que le nom et une unité de légionnaires bretons) et les barbares (Francs, Saxons, Pictes, Celtes...)
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Re: Le Royaume des derniers romains.

Message par KMS Bismark »

L’empire romain de 449 n’a plus rien à voir avec la splendeur de Rome des Ier et IIe siècle. Désormais, séparé en deux, l’empire romain subit la vague d’invasions de Barbares qui ravagent et détruisent tout sur leur passage. L’empereur Valentinien III règne désormais depuis Ravenne et non plus Rome, pillée en 410. S’il parvint encore à exercer le pouvoir, il doit beaucoup à son bras armé Aetius, magister militium qui dirige les légions en Gaulle pour le moment. Sur place, il s’apprête à repousser les Huns et Attila, la plus grande menace qui plane sur Rome. Mais la puissance d’Aetius lui permet de diriger plus ou moins la Gaulle, son fief et d’y assurer sa descendance. Patrice de Rome, puissant général Romain, Aetius est l’un des derniers atouts de Rome et a déjà accompli de grandes choses avec l’empereur :
-il repousse les envahisseurs venant du Rhin et du Danube de 428 à 431 ;
-il cantonne les Wisigoths dans le Sud de la Gaule grâce à plusieurs campagnes (426, 429 et 436) ;
-il force les Burgondes à s'installer comme peuple fédéré en Sapaudia (vers 440),
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Mais derrière cela, il faut y voir la réalité. La puissance d’Aetius lui donne de plus en plus d’importance et de pouvoir. La Gaulle semble se détacher de Rome de manière irrésistible mais pour le moment, l’empire est encore maîtres de cette dernière, ou du moins, de ce qu’il en reste. L’empire Romain d’Occident entre dans sa phase ultime, celle de son agonie…
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En 449, l’empire romain est très affaibli. Les guerres, les famines et les épidémies ont ruiné l’économie et causé une chute importante au niveau de la population. Ainsi, la plupart des grandes villes en Gaulle romaine sont-elles en déficit démographique et avec une population sur les nerfs. Même la capitale, Noviodunum, n’est pas épargnée. Les communications avec le reste de l’empire sont difficiles et doivent soit passer par les peuples fédérés bourguignons, soit par Aurelianum qui maintient un faible corridor romain. Les finances de la gaulle du Nord ont plutôt l’air confortable, mais les chiffres sont trompeurs : l’armée romaine est très affaiblie et il faut intégralement la reconstruire. De plus, les villes ruinées doivent être réaménagées pour calmer le peuple et régénérer l’économie de l’empire. Au niveau diplomatique, Rome est en guerre avec la Thuringe. Heureusement, ceux-ci sont loin des frontières et la Gaulle peut se targuer d’être protégée par les Francs fédérés de Mérovée.
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Mais les mauvaises nouvelles s’accumulent vites ! Dès le mois de février, des troubles importants éclatent dans ce qui reste de la Lyonnaise Seconde. Les cités de Rotomagus et Carocotinum s’embrasent et des heurts ont lieu dans la ville. La répression organisée par l’armée ne suffit pas à calmer les habitants et des massacres exacerbent les tensions. Par ailleurs, la vile d’Aurelianum est frappée par une nouvelle épidémie meurtrière. Il n’en faudra pas plus pour mettre à mal l’économie gallo-romaine alors même qu’Aetius tente de reconstruire une armée rassemblée près Agedincum. Après cela, on assiste à la fuite des troupes romaines des villes de Rotomagus et Caocotinum qui se sont soulevés et ont choisi un nouvel empereur à leur tête et un énième usurpateur !
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Mais l’inquiétude vient aussi des Francs de Mérovée qui tentent d’exploiter la faiblesse de Rome pour pénétrer un peu plus dans la Gaulle romaine. Ainsi, certains habitants de Nemetocenna déclarent avoir vu plusieurs soldats francs s’installer durant quelques semaines devant la ville. A la limite du territoire fédéré, de plus en plus de Francs apparaissent et traversent, venant s’installer sur un territoire relevant de la souveraineté romaine mais qui de facto, relève de plus en plus de l’autorité de Mérovée. Cela est encore plus inquiétant en comparant la puissance des Francs et celle des Romains…
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Furieux de ces différents affronts, Valentinien III rédige un édit qui n’en est pas vraiment un. En fait, l’empereur menace les usurpateurs et tentent de calmer les appétits des ennemis de l’empire mais aussi des peuples fédérés qui peuvent parfois se montrer très (trop ?) gourmand. Il reste dans les mémoires comme l’édit de Valentinien de mai 449. En voici un extrait :
« [L'Empereur César] Placidius Valentinianus proclame :
Ayant conscience du rôle dévastateur des usurpateurs au sein de l’empire, je déclare officielle que la lutte contre les félons sera la priorité de Rome. J’annonce donc que les rebelles ou ceux qui se disent « Empereur » seront systématiques exécutés, de même que leurs fidèles. Si il arrive qu’une ou plusieurs villes se déclarent spontanément fidèles à un autre que l’empereur dirigeant, elles pourront être rasées intégralement. […] Ainsi donc, la mort planera au-dessus des renégats par la volonté de l’empereur romain. Je mets aussi en garde un souverain étranger qui voudrait prendre la place impériale ou un roi fédéré : l’empire romain est gouverné par un empereur qui est le seul légitime. Je tiens donc à rappeler que toute personne soutenant un empereur mutin doit savoir que la mort l’attendra. […]Le présent édit à valeur de loi : l’empereur ne peut se laisser déstabiliser par des conspirations. »


Pendant ce temps en Gaulle, Aetius a pu reconstruire un embryon de forces romaines qu’il mène vers Camaracum, une ville aux mains de Romains séparatistes que le général se fera un honneur de châtier. Chassés de Rotomagus, les soldats romains reçoivent l’ordre de reprendre la ville et de la raser conformément à l’édit précédent. En réalité, Aetius veut faire un test pour voir la capacité des troupes romaines dans un assaut d’une place fortifiée. L’illustre général romain est lui-même devant Camaracum et la situation catastrophique des finances l’oblige à prendre d’assaut une des deux villes. Aetius faisant face à une ville rebelle romaine, ayant une grande armée pour la défendre, choisis d’attendre un siège conventionnel. En revanche, l’assaut est donné à Rotomagus durant l’été après 2 ou 3 mois de siège.
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15 juin 449 : Bataille de Rotomagus
L’armée qui se lance à l’assaut de la ville sur la Seine est très hétéroclite. La majorité des soldats provient des troupes auxiliaires ou barbares. Il n’y a que quelques légionnaires romains ainsi que des limitanei romani. Le commandant est le comes Magnus Decimus. Celui-ci est encore inexpérimenté. Il commence par ordonner une attaque d’archers. Celle-ci vient échouer piteusement et les malheureux soldats doivent se replier sans avoir pu dépasser les grands remparts de Rotomagus mais en ayant subi 40% de pertes !
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Les Romains lancent alors un assaut sanglant à l’aide d’échelles et d’une tour de siège. A gauche, un petit groupe s’empare d’un bélier pour prendre à revers les défenseurs. Alors que les premiers auxiliaires grimpent sur les remparts, le bélier défonce la porte Nord ce qui permet aux auxiliaires présents de charger. En face, les Romains de Rotomus Ier (usurpateur), alignent aussi une majorité d’auxiliaires et de sagittarii.
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Les combats sont acharnés, surtout au niveau des remparts où les auxiliaires peinent grandement. Il faut l’intervention des légionnaires pour rétablir la situation. Ceux-ci, avec leur puissante armure et leur grand bouclier, sont bien plus aptes à combattre sur l’étroitesse des remparts, bien qu’ils aient aussi plus de risques de chute. Bientôt, les Romains marchent littéralement sur « un sol de cadavres et de sangs. »
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Ce n’est que lorsque les Auxiliaires parviennent à prendre la porte Nord que les choses s’accélèrent. Ceux-ci tentent alors de s’occuper des cavaliers et gardes du corps de Rotomus Ier. Les combats sur les remparts monopolisent une grande partie des troupes et ce ne sont donc que quelques auxiliares accompagnés des limitaneis romains qui attaquent les gardes de l’usurpateur. Malheureusement pour eux, cette cavalerie les massacre littéralement.
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Ils ne sont sauvés que par l’arrivée opportune des barbares d’Agor Locke, spécialiste de la lutte contre les soldats montés, ainsi que les légionnaires avançant en rangs serrés -boucliers contre boucliers- qui repoussent les gardes alors qu’ils s’apprêtaient à poursuivre les auxiliaires en déroute. (Les barbares étaient restés en réserve en attendant le moment opportun pour attaquer et les légionnaires venaient de nettoyer une partie des murs et avaient été chargés de prêter main forte aux soldats en difficultés.) Le chef Agor locke aura même le mérite suprême de désarçonner puis de tuer le faux empereur ! Il ne reste dès lors plus qu’à nettoyer les remparts, ce qui fut fait après le retour des légionnaires.
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Au centre, Agor Locke entouré de deux de ses gardes, vient de terrasser Rotomus Ier.

Particulièrement distingué : Agor Locke – Infanterie mercenaire
A participé à la bataille : Caius Manlius Stratuis – Romano Limitanei
Après la bataille, c’est l’heure du bilan. Les pertes sont lourdes, c’est une évidence. On dit que certains habitants de Lutèce purent retrouvés des corps ou du sang pendant quelques jours après la bataille. Ce qui est sûr, c’est que 900 soldats sont tombés de chaque côté. Decimus Magnus se voit d’ailleurs retiré le commandement alors que celui-ci est confié au chef Locke. Ce dernier appliquera à la lettre les consignes de l’empereur et Rotomagus sera quasiment rasée.
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si c'est américain, tout le monde se planque
et si c'est la Luftwaffe, personne ne se planque."
Plaisanterie allemande après la bataille de Normandie.

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Re: Le Royaume des derniers romains.

Message par KMS Bismark »

Devant Camaracum, Aetius continue le siège alors que l’hiver arrive. Craignant de devoir lever le blocus de la ville, le grand général romain vit avec plaisir la sortie des rebelles qui lui permit de livrer bataille.
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22 novembre 449 : Bataille de Camaracum
La lutte sera inégale et Aetius met dès le début toutes les chances de victoire dans sa poche : il fait former un arc de cercle à ses troupes pour leur permettre de bloquer toutes les issues possibles. Au centre, ses troupes possèdent l’appui d’une hauteur légèrement surélevée. Il y place ses meilleures troupes : les légionnaires appuyés par les Auxilia. Sur les flancs, les mercenaires barbares et les auxiliaires germains, moins aptes à tenir le choc, mais plus combattifs !
Cette tactique s’avérera payante dès le début. En effet, à peine sortis de la ville, les rebelles subissent une pluie voire même « un déluge » de flèches enflammées et de javelots. Les troupes ainsi désorganisés viennent se fracasser sur la muraille de bouclier du centre romain. Seuls quelques soldats attaquent les flancs comme le dira Aetius : « Trop peu, trop faible, trop mou ». Les barbares germains se font toutefois taillés en pièce et peu s’en faut que le flanc droit ne s’écroule. Heureusement, les mercenaires barbares tiennent le coup et les auxilaires cohors peuvent intervenir pour rétablir la situation.
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Encerclés, les félons jouent leur dernière carte : un assaut de cavalerie. Celui-ci sera brisé au centre par la cavalerie alliée et sur l’aile gauche par les auxiliaires appuyés par un retour des equites romains. Ceux-ci se désengagent ensuite et prennent à revers les rebelles après avoir contourné la ligne de front. Le général ennemi qui tentait de s’interposer est tué. A ce moment-là, c’est la débandade et les adversaires de Rome sont tous tués. Aetius peut entrer triomphalement dans Camaracum.
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L’année 450 se passe ensuite sans trop de problèmes et sans changement majeur. Du moins, cela est valable pour la Gaulle ! Rome est de nouveau menacée par les Barbares et quels barbares ! Cette fois, c’est la horde d’Attila qui menace la Gaulle pour une sombre affaire de mariage et de dot avec Honoria. Pendant ce temps, l’armée qui avait pris Rotomagus s’avance jusqu’à Carocotinum durant le printemps 451.
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Puis en 451, la terrible nouvelle tombe : an avril, Attila est entré dans l’empire romain. Il a alors commencé son œuvre de dévastation. Divodurum (Metz) est pillée très rapidement. Paris et Orlénas tiennent bon, le temps qu’Aetius rassemble son armée éparpillée à Camaracum et devant Carocotinum. Le 20 juin, Attila et Aetius se font faces, devant les champs Catalauniques à l’ouest de Tricassium (Troyes). Les Romains d’Aetius peuvent compter sur les Wisigoths de Théodoric Ier et les Francs de Mérovée.
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Aetius s’avança devant la ligne de bataille pour encourager les troupes :
« Soldats ! Devant vous se trouve le fléau de Dieu : Attila le Hun ! Soldats ! Devant vous se trouve celui qui veut mettre en péril l’empire romain ! Mais aujourd’hui, le fléau se brisera sur vos boucliers ! Aujourd’hui, vous allez acquérir la gloire éternelle de la victoire sur Attila. Aujourd’hui, le Hun va connaître et redouter la puissance romaine ! Soldats ! Rome est avec vous ! »
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Re: Le Royaume des derniers romains.

Message par KMS Bismark »

Les cavaliers hunniques se retrouvèrent dans les champs cataulniques face aux Romains qui ne s’étaient pas encore mis en formation ! L’armée d’Attila fondit sur les troupes romaines en très peu de temps. Aetius organisa un rapide retrait sur une colline proche mais les archers n’eurent pas le temps de s’échapper. Une partie des Sagitarii furent massacrés et Sertor Rabirius Thrawnus fut tenu responsable de ce massacre. Mais au moins a-t-il permis de retarder les cavaliers huns qui doivent désormais affronter une muraille de boucliers des légionnaires romains ou auxiliaires.
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Voyant la puissante défense des légions romaines, Attila fit tourner son armée vers le flanc droit romain tenu par les Francs et les mercenaires barbares. Les cavaliers assombrirent en un instant le ciel et la volée mortelle ravagea les rangs des alliés de Rome. Croyant alors avoir désorganisé ce flanc, Attila lança à l’assaut ses alliés Ostrogoths et l’infanterie hunnique qui chargèrent, surs de leur victoire prochaine.
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Il est vrai que la puissante charge aurait très bien pu faire vaciller les Francs affaiblis par les archers montés, mais c’était sans compte sur la détermination des Romani Limitanei. Ceux-ci se montrèrent sous un grand jour et parvinrent, grâce à de puissantes volées de javelots, à faire hésiter les forces d’Attila. L’infanterie vit sa charge brisée car les premiers rangs s’effondrèrent mortellement blessés. Pendant ce temps, les forces fédérés se remirent de l’attaque des archers et montrèrent une défense impénétrable. Hésitants, l’effet de choc et la charge brisés, les Huns s’en retournèrent piteusement sur leur ligne de départ.
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Si sur le flanc droit, la mêlée n’avait pas eu lieu, sur le flanc gauche, les premiers accrochages tournèrent à l’avantage de Rome. La cavalerie Wisigoth s’élança avec les cavaliers romains dans une puissante charge destructrice qui emporta le centre hunnique. Des renforts tentèrent alors de repousser les Romains, mais les vaillants cavaliers et le roi Théodoric Ier se montrèrent bien plus forts.
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Devinant le sort de son centre et l’encerclement qui se profilait, Attila tenta une attaque frontale du flanc droit romain. Cette fois, les Limitanei ne purent rééditer l’exploit de repousser cette attaque, mais les soldats fédérés et les auxiliaires tinrent bon. Une grande partie de la cavalerie hunnique s’embrocha sur les lances des soldats et dû se replier dans un désordre indescriptible. Les Ostrogoths tentèrent bien de continuer le combat, mais l’appui décisif des archers et des limitanei ne leur permit pas de percer.
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C’est alors que les cavaliers de Théodoric Ier déboulèrent du centre et prirent à revers les Huns toujours au combat. Les légionnaires se joignirent à l’assaut et l’encerclement fut total lorsque les Francs parvinrent à prendre de flanc la cavalerie d’Attila sur la droite romaine. C’est alors l’hallali dans le camp des Barbares et Attila, le fléau de Dieu, manque de peu une capture qui aurait été décisive. C’est alors que la nuit tombe et Aetius stoppe son attaque. La mort de Théodoric est alors connue. Le général romain, qui se méfie de ses alliés peu fiables, renvoie les Wisigoths en Aquitaine. Attila peut alors rentrer tranquillement chez lui, mais il n’osera plus jamais attaquer la Gaulle.
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En remerciement des services rendus, Mérovée est reconnu roi de la Gaule Belgique. Aetius lui, est au sommet de sa gloire. Cette bataille, c’est l’apothéose : on dit qu’il pourrait bien intégrer la famille impériale, mais on dit aussi qu’il pourrait se révolter ou détrôner l’empereur… On s’interroge aussi sur la bataille : pourquoi a-t-il laissé Attila s’échapper ? Nul ne le sait et cela inquiète beaucoup Rome.

Très distingué : Stratcom (Caius Manlius Stratuis) : Romano Limitanei

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Décevant : Thrawn (Sertor Rabirius Thrawnus) : Sagitarii Graves
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Re: Le Royaume des derniers romains.

Message par Greyhunter »

Bravo! Une grande menace contre l'Empire est écartée! :clap:
Bolger (Appius Scribonius Bolgus) : Legio Comitaes
Greyhunter (Faustus Helvetius Greyhuntax): Legio Comitatenses
Il y a une différence entre les deux? :pigepas:
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Re: Le Royaume des derniers romains.

Message par KMS Bismark »

Greyhunter a écrit :Bravo! Une grande menace contre l'Empire est écartée! :clap:
Bolger (Appius Scribonius Bolgus) : Legio Comitaes
Greyhunter (Faustus Helvetius Greyhuntax): Legio Comitatenses
Il y a une différence entre les deux? :pigepas:
J'aime la diversité. :o:
Non en fait c'est une faute de frappe. A rectifier.
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Re: Le Royaume des derniers romains.

Message par KMS Bismark »

L’année 452 fut une très mauvaise année pour l’empire romain. Tout d’abords, il y eu le désagréable retour du fléau de Dieu qui vint ravager le Nord de l’Italie et provoqua moult destructions et pillages, affaiblissant ainsi d’avantage la puissance de Rome. Heureusement, les Empereurs d’Occident et d’Orient réunis parvinrent à repousser l’envahisseur. Maintenant, bien plus grave qu’un retour des Huns, il y a la désunion, l’amour brisé des Fédérés envers Rome. Beaucoup menacent de retourner leurs vestes, en particulier les Francs…
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L’armée romaine de Gaulle passa toute l’année à poursuivre des troupes de soldats francs venant s’installer hors de la Gaulle Belgique. Fou furieux, Valentinien III ordonne à Aetius de repousser « ces vandales ingrats ». Le grand général romain et son armée vont donc traverser plus d’une fois le nord de l’empire pour ordonner aux Francs de faire demi-tour. De là découlent sans doutes les premiers ennuis avec Mérovée et son peuple. La séparation consommée, il ne restait plus qu’à prendre garde et à montrer la puissance romaine. C’est pour cela qu’Aetius resta dans le Nord de la Gaulle, pour impressionner les Francs.
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Pendant ce temps, en lyonnaise seconde, l’armée sous le commandement du chef Agor Locke, rentré après la bataille des champs Catalauniques, termine le siège de Carocotinum. Les assiégés, qui ont maintenant Rotomus II, fils de Rotomus Ier, comme nouveau dirigeant, choisissent de tenter une sortie. La bataille sera courte, très courte…
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15 Août 452 : Bataille de Carocotinum
A une époque de forte chaleur, les Ennemis de Rome choisirent d’attaquer tard dans la soirée, lorsque le soleil couchant fournirait suffisamment de lumière pour pouvoir attaquer mais permettrait aussi de ne pas suffoquer sous les armures des soldats. Rapidement, les rebelles subirent une « pluie de feu » venant des archers de l’empire. Se confondant parfaitement avec le soleil couchant, les flèches enflammées furent quasiment invisibles mais extrêmement mortelles pour les rebelles.
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« A Caracotinum, le feu de Vulcan écrasa les partisans de Rotomus le Jeune (Rotomus II). »

Quelques combats s’engagèrent ensuite, mais ils ne durèrent pas. Les forces romaines étaient très largement supérieures. Lorsque Rotomus II s’effondra, pourfendu par le glaive d’un légionnaire, ce fut la fin des combats.
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Entrant dans Caracotinum, les Romains s’apprêtaient à piller et massacrer la population comme l’avait souhaité Valentinien III. Cependant, Agor Locke interrompit ses soldats et s’exclama :
« Soldats ! Que l’on stoppe les massacres ! Pourquoi pillez-vous une ville romaine ? Parce que celle-ci a soutenu la mauvaise personne ? Ou parce qu’elle a été forcée de soutenir la mauvaise personne ? Vous savez, il n’y a jamais de guerre où une cause est juste et l’autre mauvaise : les habitants ne pouvaient certainement pas se rebeller contre le félon qui les força à le rejoindre. Aujourd’hui, Rotomus n’est plus : il n’y a plus de risque de rébellion. Pardonnons, car c’est le meilleur moyen de s’assurer la fidélité d’un pays. »
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Suivant les conseils de leur chef, les soldats ne pillèrent pas Carcotinum. En échange, deux belles jeunes filles purent passer la nuit avec le chef Locke. Désormais reconnu par tous comme un grand commandant, Locke s’était forgé une grande réputation chez ses soldats. Officieusement, il avait pris le commandement effectif de son armée qui était prête à le suivre partout où il irait. Mais alors que le soleil se couchait, Agor Locke réfléchit à son avenir. Sa force acquise sur le terrain devrait lui permettre de pouvoir -sous peu- revendiquer une partie de la lyonnaise seconde reconquise grâce à lui. Mais il pouvait aussi viser plus haut, viser la romanité et les hautes fonctions de l’empire. Devait-il rester de tradition barbare, ou commencer une « romanisation » partielle ?

A participé à la bataille : Caius Manlius Stratuis – Romano Limitanei
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Re: Le Royaume des derniers romains.

Message par KMS Bismark »

Après la bataille de Carocotinum, Aetius décida de poursuivre la reconquête de la Gaulle en allant assiéger Medurantium, clé de voute de la Meuse. Cependant, il venait de faire fis à la fois des ordres de Valentinien III et de la prudence qu’exigeait les incursions répétées des Francs. Aussitôt la ville assiégée en janvier 453, les fédérés de Mérovée se mirent à traverser en masse la Gaulle Belgique. Bientôt, de larges pans de territoires passèrent sous contrôle Franc et Valentinien, fou de rage, ordonna immédiatement de repousser « par les armes » les traitres barbares.
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Si il est vrai qu’à cette époque, une réaction ferme aurait encore put empêcher la guerre, les Francs craignant encore les légions romaines, la seule armée romaine d’Aetius se trouvait à assiéger Medurantium. Ce fut donc d’abords des pillards et bandits romains, recrutés pour l’occasion, qui harcelèrent les Francs durant le printemps. Mais cette lutte constante dégénéra rapidement. Lorsque le 6 mai, des bandits à la solde de Rome se réfugièrent dans Nemetocena, les Francs réclamèrent vengeance. Les guerriers germains demandèrent qu’on leur livre les coupables, mais les autorités romaines résistèrent. Les Francs assiégèrent alors la ville qu’ils entreprirent de raser.
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Apprenant la nouvelle à la fin du mois de mai, le général romain se mit en marche pour délivrer la ville assiégée. C’est alors qu’il apprit que des Francs auraient été repéré de l’autre côté de la Meuse en train de traverser. Pour la première fois, l’illustre général se trouvait anxieux. La force barbare était assez puissante pour lui tenir la dragée haute : il fallait réagir immédiatement. Faisant pivoter son armée, Aetius se retrouva bientôt en face des Francs, encore séparés en deux armées. Ayant appris de source sur le point de rendez-vous des Francs, il entreprit une attaque nocturne afin de surprendre les guerriers ennemis.
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31 Mai – 1er Juin 453 : Bataille de la Meuse

La nuit noire était tombée et les Romains avançaient sans un bruit vers leurs positions situés à quelques mètres du point de rendez-vous franc. Aetius avait compté sur cette marche nocturne pour déstabiliser les Barbares, mais cela ne les empêcha pas de se réunir plus haut que prévu, ou tout du moins, de converger les uns vers les autres. Le combat s’annonçait des plus serrés.
Aetius réunit sa cavalerie pour la première frappe :
« Au loin, sur le flanc droit de l’armée située à droite, se trouve la puissante infanterie lourde franque ainsi que quelques lanceurs de haches. Ils sont exposés à une prompte attaque, mais restez vigilants et surtout, ne vous dévoilez pas trop vite. »
Suivant les instructions du général, les cavaliers avancèrent dans la nuit noire puis au dernier moment se mirent à charger, faisant un véritable carnage dans les rangs de l’élite adverse.
Revenant au galop, la cavalerie fut accueillie en triomphe par le reste de l’armée : une grande menace s’était volatilisée en quelques instants. C’était la deuxième fois que la cavalerie avait montré un caractère décisif, peu de temps après les champs catalauniques.
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Enragés par cet affront, les farouches guerriers germains tentèrent de percer la muraille de boucliers par une violente charge frontale, d’abords sur le flanc droite, mais bientôt celle-ci se généralisa. Mais les auxiliaires et légionnaires tinrent bon d’autant plus que l’artillerie faisait pleuvoir la mort sur les soldats francs. Un soldat dira même « qu’une odeur de cramoisi se répandit sur le champs de bataille. Ce n’était pas l’odeur de la mort, non, mais l’odeur des buchers humains ! »
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Peu à peu, la bataille gagna en intensité et les affrontements se généralisèrent. Partout, les deux armées s’affrontaient dans une lutte à mort dont l’issu restait fortement incertaine. Les tentatives de débordement sur la droite romaine s’étaient soldés par un échec pour les deux camps et c’est ainsi que le centre de gravité de la bataille se déplaça bientôt vers le centre romain. C’est là qu’un commandant franc tomba, transpercé par la lance de Wund Buldin qui tentait de réorganiser ses soldats.
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Les réserves fondirent rapidement et bientôt, toute l’armée romaine était engagée au corps-à-corps, sauf bien entendu les unités de jets. Mais alors que la cavalerie romaine s’était inutilement embourbée sur le flanc droit, les rares cavaliers francs vinrent fracasser le centre romain. Bientôt, celui-ci montra des signes de faiblesses, puis il se mit à craquer et à prendre l’eau de toute part. Les archers se retrouvèrent bientôt en face de la cavalerie lourde des Barbares tandis que l’infanterie venait réduire les poches de résistance sur les arrières.
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La plupart des Romains eurent alors une remarquable réaction : ils ne cédèrent pas et engagèrent des combats retardateurs pour retenir les troupes à pieds. Wund Buldin se battait avec 44 hommes, tandis qu’à sa gauche, le comes Faustus Helvetius Greyhuntax tenait bon avec ses légionnaires. A l’arrière, Aetius assistant à la déroute de son centre vit la défaite arrivée. Prenant son glaive, il le brandit tout haut puis vida ses poumons en un seul cri : « Chargez !!! »
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"Si c'est britannique, nous nous planquons,
si c'est américain, tout le monde se planque
et si c'est la Luftwaffe, personne ne se planque."
Plaisanterie allemande après la bataille de Normandie.

"Nous t'attendons peste rouge
Pour nous délivrer de la peste noire."
Poète polonais.
KMS Bismark
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Enregistré le : mer. sept. 14, 2011 4:01 pm

Re: Le Royaume des derniers romains.

Message par KMS Bismark »

Petit aparté pour parler des nouvelles unités débloquées. Si vous voulez changé de soldats, vous pouvez (évitez les changements radical de Romain à Barbare :o: ).

Barbare:
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Brigands (Mixte):
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Autre chose, les questions en gras s'adressent directement à une personne qui peu ou non répondre, au quel cas je déciderais aléatoirement du choix. ;)
Et si jamais vous voulez décrire un peu plus votre personnage (ambitions, origines, caractère ou autre) n'hésitez pas.
Voilà tout est dit. :ok:
"Si c'est britannique, nous nous planquons,
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