Une histoiAAre de BritaniAAR

gladiatt
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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

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260 - 335 L' HYBERNIA MORCELE

La mutation romaine
L'empire n'en finissait pas de se reformer. Il fut divisé en 12 districts administratifs , les diocèses (qui n'ont à la base aucun lien avec la religion chrétienne, qui par ailleurs s'étend lentement au sein de l'empire). Ces 12 diocèses furent divisés en 101 provinces.
La societé fut transformée, les bourgeois devenant des sujets (subjectii), et les paysans furent liès à la glebe (colonat).
Les prix furent imposés, pour lutter contre la vie chère (une idée de programme politique :goutte: ). Les soulèvements populaires furent réprimés sans scrupules.

Les usurpations et les luttes intestines continuaient à emmailler la vie politique. Les successeurs des Cesars Galere et Constance Chlore, avides de pouvoirs, entrèrent en rivalité.
En 312, Maxence fut battu et tué au Pont de Milvius sous les murs de Rome, par Constantin.
Celui-ci dut poursuivre les campagnes afin de réunifier l'empire, jusqu'en 324. En 330, il transféra sa capitale à Byzance, qui fut rebaptisé Constantinople.
Un nouveau ciment jouait aussi, le Christianisme: en 313, l'edit de Milan en fit la religion d'Etat.

Menacé sur ses frontières nord par les Pictes qui n'avaient jamais acceptés de se soumettre à son autorité, Rome voulu jouer des rivalités entre Celtes.
Les Brigantes profitaient encore de la clémence romaine, et s'enrichissaient par leur commerce avec les cités romaines.
Avec de tels moyens ,et peu désireux de briser leurs accords avec leurs maitres romains, les Brigantes résolurent de porter la guerre au nord, contre les Pictes.
La province de Dalriada , baignée par la mer d'Irlande, est leur cible. Pas moins de 3 armées investissent l'ensemble de collines qui forment cette province. Pourtant, le découpage anarchique des cotes et des nombreuses péninsules locales favorise la défense des Pictes.
Ayant perdu rapidement l'habitude de combattre, les guerriers Brigantes, surpassant en nombre leurs adversaires, firent pâle figure ( 3 dès à 1;2;2 !). Manquant de navires pour isoler les Brochs pictes ( forts circulaires en pierres seches), manquant de machines de siege, et avec une logistique défaillante, l'armée brigante s'évertua durant des années à prendre possession des lieux.

Les commentaires des dirigeants brigantes cherchait tout autant à excuser le manque de résultat de leurs guerriers, qu'à provoquer un sursaut salutaire: "nos fiers guerriers sont affaiblis par la Pax Romana" déclarait Dantonitrix.
Se posant en chantre de l'indépendance, les Welsh firent connaitre leur opinion. Le grand barde Vonckalasoupe déclamait "Les laquais de Rome ne sont que des laquais " (pourtant çà fait deux fois laquais).

Face aux effectifs de leurs adversaire, les Pictes ne purent engranger aucun succès. Leur mode de vie extrêmement rustique et leur économie essentiellement pastorale leur permit cependant d'appliquer la stratégie qui leur avait jusqu'ici réussi face à l'adversité.
En quelques années, les clans Pictes évacuèrent une à une leurs possessions, depuis la péninsule d'Argyll jusqu'à l'ile de Mull, en passant par la vallée du Loch Etive. Ils se replièrent alors dans la province de Skye.
Au final, les Brigantes s'approprièrent cette province rocailleuse du Dal Riada.

La contre-attaque Picte
Contenus dans des territoires pauvres, les Pictes, qui jusque là évitaient de déclencher des guerres hasardeuses, profitèrent des faiblesses internes de Rome.
Leur puissance semblait limité par la pauvreté de leurs possession. Aussi l'aristocratie Picte entreprit-t-elle de se livrer au pillage des biens de Rome.
Partant de ses domaines du Mar (établissements près de Elgin, de Huntly, de Peterhead...), les guerriers Pictes s'en prirent à la toute nouvelle conquête de Rome, l'Alban.
Années après années, à chaque printemps, les vallons des Grampians subirent le saccage des bandes pictes. A plusieurs reprises, elles s'en prirent même aux détachements de comitatenses que les romains conservaient sur place. C'était une guerre d'escarmouches et d'usure, où chaque camp laissait des morts au hasard des rencontres.
Apres plusieurs années de ravage, pourtant, les Pictes subirent une lourde défaite en tentant de s'en prendre directement au fort de Pitlochry, au débouché de la passe de Killiecrankie, sur le Glen Garry. Leurs bandes armée furent prises entre l'enclume des limitaneii défendant la bourgade, et les comitatenses qui avaient survécus à 10 ans de raids et de pillages. ( destruction 1 légion pour 2 guerriers pictes).
Ce fut la dernière victoire romaine...

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to be continued, tour 4 pas fini !
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La souffrance des pictes ne faisait que commencer :traitre: :mrgreen:

Et le barde Vonckalasoupe a un sens de la formule incroyable, je suis épaté :shock:
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Message par gladiatt »

Vonck a écrit :La souffrance des pictes ne faisait que commencer :traitre: :mrgreen:

Et le barde Vonckalasoupe a un sens de la formule incroyable, je suis épaté :shock:
je n'ai fait que rapporter ton propre commentaire à ce moment là de la partie :o: :notice:


LES CALEDONIENS S'ETENDENT

De la même manière que les Pictes avaient optés pour l'expansion militaire, les Calédoniens, se sentant à l'étroit, quittèrent bientôt les iles et les terres du Caithness.
Leur cible ne fut autre que les terres des Pictes, qui s'affaiblissaient en combattant les romains au sud.
La province du Moray s'offrait a eux. Pourtant les premières tentatives pour s'en emparer furent initialement dépourvues de succès.
De petites incursions rapides étaient vite contrées par les Pictes qui défendaient leur territoire. Aucun adversaire n'était réellement enclin à livrer une grande bataille (premier round: aucun résultat de part et d'autres)
Peut-être incités par les replis successifs opérés par les Pictes par le passé, les Calédoniens s’entêtèrent dans leur entreprise.
De la même manière que contre les Brigantes, les Brochs des Pictes leur permirent de s'enfermer avec bétail, récoltes, familles, dès qu'une bande calédonienne les menaçaient. N'ayant pu obtenir de succès significatifs, ceux-ci refluaient alors, jusqu'au printemps suivant (deuxieme round sans résultat)

Apres plusieurs années, les Calédoniens profitèrent de l'arrivée au pouvoir d'un chef plus résolu que les précédents.
Vonckalistair parvint à fédérer plusieurs clans sous sa houlette, et obtint une grande audiance, lors d'une entrevue entre tous les chefs des tribus. Il parvint a faire adopter son plan.
Vonckalistair vint ainsi défier les Pictes à la tete d'une troupe bien armée. Face à l'esquive traditionnelle de ses adversaire, il traversa le Cromarty Forth, et s'empara de force d'un broch Picte à l'extrémité de la péninsule désormais connu sous le nom de "Black Isle". Il incitait ainsi les Pictes à lui livrer bataille. Confrontés à des troupes qui ne refluaient pas pour hiverner à l'abri, et persuadés de pouvoir affamer les envahisseurs, les Pictes rassemblèrent leur armée, et vinrent assieger Vonckalistair, isolé dans sa péninsule.
Mais d'assiégeants, les Pictes devinrent assiégés, car les alentours ne suffirent pas à ravitailler leurs guerriers.
Vonckalistair fit alors parvenir un message à ses alliés. Un autre chef de clan, Vonckmackintyre, mena une autre armée dans le dos des pictes, isolants ceux-ci sur la presqu’ile. Coincés entre deux bras de mer, les guerriers bleus furent massacrés. Une poignée d'entre eux parvint à fuir à la nage, bravant les forts courants du Moray Firth pour joindre l'autre rive.
La province de Moray venait d'etre conquise par les Calédoniens.

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Message par gladiatt »

L’intermède Irlandais (toujours tour 4)

Après des années d'observation, les Irlandais furent persuadés que les riches bourgades romaines étaient privés de défense, les légions étant mobilisés dans d'interminables conflits entre usurpateurs, ou contre les barbares venant des forets de Germanie.
Une série de raid extrêmement brutaux et rapides remontèrent la Severn, et se jettèrent sur l'Avalon. Un large butin fut fait, des colons romains furent emmenés captifs.
Les limitanéii, dépassés en nombre, surclassés en mobilité, et peu désireuses de combattre, ne purent rien. L’appauvrissement brutal de la région favorisa la disparition des défenses du cru.

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Les Scots, de nouveaux venus dans le nord
D'autres pillards, en provenance d'Irlande, franchirent l'étroit bras de mer qui les séparaient de la Britannia.
Encouragés par la réputation peu reluisante des Brigantes, les Scots cherchèrent à faire du butin sur leur dos. Mal leur en prit.
Une expédition s'aventura dans l'embouchure de la Clyde, mais y subit un gros coup de vent. Drossés à la cote, les Scots y perdirent nombre de barques. Incapable de ré-embarquer à temps, ils subirent de plein fouet la contre-attaque locale des Brigantes, qui en firent un grand massacre.
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Message par gladiatt »

260 - 335 : LE SUD RAVAGE (fin du tour 4)

Des colons belliqueux

Attirés par les richesses de l'empire romain, des bandes hétéroclites de Jutes, de Frisons et de Francs obtinrent de l'empire un Foedus leur permettant de s'installer à proximité de Dubris (Douvres) et de Durovernum (Canterburry). Charge à eux de défendre cette contrée.
Pourtant, la faiblesse de Rome, ainsi que la richesse qu'ils côtoyaient, incitèrent ces germains à s'emparer par la force de ce qui leur semblait sans défense.
Rayonnant depuis la vallée du Great Stour, ils imposèrent leur loi, les milices des Limitanéii se montrant incapables de s'opposer à eux.
En quelques années, une zone autonome finit par leur obéir.

Voisins des Jutes et des Frisons, les Saxons entreprirent à leur tour de mettre en coupe réglée les riches domaines agricoles situés entre la Thamesa au sud et la Colne au nord, une région qui s’appellera bientôt l'Essex.
De la même manière que les Irish avaient surpris les défenses à l'Ouest, les Saxons se jouèrent des faibles garnisons de l'Est de la Britannia.
Plusieurs années de suite, ils pillèrent avec profit les côtes et les terres, entrainant l’effondrement de l'administration romaine qui se révéla incapable de faire face. Pourtant, contrairement aux Jutes, qui commençaient à coloniser le sud de l'ile, les Saxons ne cherchaient pas à étendre leur autorité sur place, se contentant d'un fructueux butin.

Enfin, ce furent 3 raids successifs qui firent connaitre au monde encore une peuplade germanique: les Angles.
Qu'ils soient obtus, cela tout le monde le sait, mais ne dit t'on pas que l'Angle est droit ? ( :oops: ).

Comme Jutes et Saxons avaient menés de lourdes déprédations au sud de la Colne, ces germains optèrent pour un terrain de chasse juste au nord (futur Norfolk).
Lancés à travers la mer de Frise sur de longues barques légères, ils abordèrent la Britannia qui s'offraient à eux.
Perché au sommet de son nid de pie, l'un d'eux resta célèbre, de par son cri. Car tous entendirent ce que clama cet Angle: TERRE ! ( :o: )
Il n'y eut pas plus d'opposition face à eux que contre les Saxons (bon, j'ai eu des lancers vraiment moisis pour mes forts :goutte: ).
Dunwich et Ventanodunum (futur Norwich) versèrent un tribu pour etre épargnées, mais d'autres bourgades ne purent échapper au pillage. L'ordre romain s'effondrait, et les barbares prospéraient à ses dépends.

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Message par gladiatt »

335 - 410 ROME VACILLE

Bien qu'ayant initialement été incapable de s'opposer à l'installation plus ou moins durable de repères de pirates Jutes sur les cotes du Kent, Rome n'avait pas encore abdiqué toute souveraineté sur l'ile de Bretagne.
Profitant d'une période de relatif calme sur le continent, Rome eut le loisir de tranferer des troupes en Britannia depuis le continent.
2 Légions de comitatenses convergèrent, l'une depuis Noviodunum, l'autre du continent, pour se porter contre les Jutes du Kent.
Mais le déclenchement des opérations prit du retard. Le légat romain Sibonius, de confession chrétienne, se refusait à porter le fer contre les Jutes, sous pretexte qu'étant Ariens, ils étaient chrétiens. Il fallu toute l'autorité de Constantin II (337-361) pour destituer le légat, et le remplacer par un général plus docile et plus désireux de combattre.

Malgré tout, il fallu constituer des reserves et rassembler les troupes. Tout ces délais avaient permis aux Jutes de prendre leurs dispositions. Lorsque les légions entamèrent leur mouvement offensif au printemps 343, elles ne firent pas face à des troupes éparpillées mais à une armée en ordre de bataille.
Refluant en ordre devant les 2000 hommes des comitatenses, les 2000 Jutes cédaient du terrain sans se laisser engager en bataille rangée. Vint le moment ou les Jutes se retrouvèrent acculés.
Une première bataille tourna court, sans resultats décisif, et avec peu de pertes de part et d'autres. Mais les légions ne collèrent pas au train de l'armée Jute comme elles l'auraient dû. L'armée Jute se replia jusqu'à la Thamesa. Etablissant un pont de barques sur le fleuve, ils migrèrent vers le nord.
Il aurait fallu poursuivre l'armée barbare toujours plus au nord, pour finir à la contraindre au combat.
Las, la menace sur le Rhin fut decrétée prioritaire, les troupes furent transférées sur le continent. ( pour être clair, le combat n'a fait aucune pertes de part et d'autres, et le systeme de jeu ne m'a pas permit de poursuivre l'ennemi, donc je brode comme je peux :oops: )

Tres clairement, l'offensive romaine avait échouée, manquant par là d'éradiquer la présence Jute en Bretagne.

Les Angles furent à leur tour la cible des contre-attaques romaines. Une légion qui gardait l'Ouest face aux Welsh fut envoyé dans le Norfolk. Bien décidés à ne pas se faire refouler comme les Jutes, les Angles décidèrent de livrer bataille.
A proximité de Venta (Ventanodunum), les deux armées se firent face. Appuyé sur leur flanc gauche par une rivière, et sur leur droite par un marais, les Angles n'avaient pas à craindre de se faire tourner. Ils affrontèrent les légionnaires dans un duel brutal et sanglant. La bataille fut si rude qu'au soir l'on n'aurait pu deviner qui en était le vainqueur. ( élimination réciproque).
Les rares survivants Angles rembarquèrent en catastrophe, cherchant un asile sur d'autres terres. Si la province fut libéré de leur présence, la victoire romaine si chèrement acquise ne fut qu’éphémère, les pertes ne pouvant etre comblées par une armée impériale exsangue.

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Message par gladiatt »

Les Welsh , de leur coté, ne furent pas en reste.
A l'évidence, Rome n'avait plus la puissance nécessaire à inquiéter ses voisins moins civilisés.
Profitant de la déliquescence de l'administration civiles, les Welsh vinrent s'implanter en Avalon, que les pirates irlandais avaient dévasté une décennie plus tôt. Quant aux plaines du Gwynedd, elles revinrent dans le giron gallois quasi naturellement, aucune troupe romaine n'ayant même cherché à y conserver un semblant d'autorité.


LE NORD EN GUERRE

Rome, totalement dépassé par la recrudescence d’attaques et de raids sur ses frontieres, cherchait encore à jouer ses cartes comme elle le pouvait, jouant les peuples les uns contre les autres.
Après avoir joué les Brigantes contre les Pictes, l'empire s'inquiétait de la montée en puissance de ceux-ci. Aussi tenta t'il de rétablir une série d’impôts sur leurs sujets.

Suite aux campagnes menées contre les Pictes, et plus récemment inquiétés par le raid des Scots, les Brigantes conclurent à l’intérêt de centraliser le pouvoir en quelques mains, au profit d'une noblesse guerrière.
Pourtant issu de la classe aristocratique qui avait accepté l'autorité romaine comme suzeraine, Dantoniclide milita pour un renforcement de la caste militaire, arguant de la nouvelle intransigeance impériale. Criant à l'injustice, et dénonçant les menaces entourant le peuple Brigante, il parvint à ressusciter le vieux rite de la royauté par acclamation.
Mais, tout occupé à faire taire ses detracteurs, le Rex Briganticus, comme Dantoniclide se faisait désormais appeler, ne mena aucune conquête (apparition d'un chef Brigante, qui fut inutile étant donné l'inactivité de ce peuple au tour 5)

En revanche, nombre d'historiens s'interrogent encore quant à la responsabilité de Dantoniclide dans le soulèvement Picte. Si Rome jouait double jeu dans la région, le Rex Briganticus ne fut en reste. Ses déclarations tonitruantes laissent subodorer qu'il aida peut-etre à armer ses ennemis d'hier contre ses maitres dont il voulait s'affranchir.

En 367, à nouveau menacé sur le Limes rhénan , Rome n'hésita pas à dégarnir encore un peu plus la Britannia.
Amoindris, mais point brisés, Pictes et Attacotii mirent à mal le mur d'Hadrien. Entre 368 et 373, les troupes venues du Mar et de Skye parvinrent à concerter leurs efforts afin de se réapproprier la région de l'Alban. Abandonnés à leurs sort et incapables de se défendre, les miliciens locaux furent balayés, ou contraints de se soumettre aux nouveaux maitres des lieux.

Fort de leur expansion passée, les Calédoniens se firent, pour leur part, oublier.


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Message par gladiatt »

ROME CONTRE ROME

En 383, l'Empire subit une crise de plus, qui allait avoir des conséquences terriblement néfastes pour la Britannia romaine.
Le général Maximien, qui commandait aux troupes de Bretagne, se vit proclamé empereur par ses légions. Il contestait ainsi l'autorité du jeune Gallien. Maximien fit traverser la manche à ses légions, passant en Gaule. Dans son sillage, Conan Meriadec, maitre de milice, fut installé avec des troupes bretonnes, une cour, ainsi que des colons, en Armorique,dont il fut fait Dux par Maximien.
Le 25 aout 383, à proximité de Lyon, les troupes de Maximien furent vainqueur de celles de Gallien, ce dernier tué, et l'empire de nouveau en proie au chaos.

La conséquence pour le Diocèse de Britannia fut la disparition irremédiable d'un importante quantité de troupe susceptibles de la défendre.
Encore très attachée au modèle politique impérial, la population locale se reposait sur l'habitude d'etre défendue par les armées de métier d'un Etat central qui se désintéressait d'elle chaque année un peu plus.


Pirates en Mer d'Irlande
Forts de leur impunité et de leurs succès antérieurs, les Irish relancèrent deux vastes raids dans la dernière décennie du IVe siècle, et ciblèrent méticuleusement leurs proies, s'en prenant à des terres qui avaient été épargnées jusqu'à présent, et où ils espéraient ne pas rencontrer les dernières comitatenses romaines.

Le premier raid eut pour cible la province septentrionale de Cumbria, mais fut contré dans un premier temps. Les pillards sillonnèrent les cotes à la recherche d'une proie facile et juteuse, mais ne purent en trouver. Après quelques semaines, ils durent changer d'objectif.... (1er round: aucun résultat de part et d'autres ).
Tablant sur une défense faible, les Irlandais remontèrent la rivière Eden pour penetrer plus avant dans les terres, et parvenir jusqu'à la cité de Luguvalium (Carlisle). La troupe irlandaise fit peu de cas des milices rassemblées à la hate pour les arreter. Vaincues à plates couture, ces dernières ne purent empecher l'incendie de la cité (2e round, encore un jet moisi de mon fort).

Confortés par leur succès, les Irlandais revinrent pas plus tard que l'année suivante.
Cette fois, ils optèrent pour la remontée de la Severn, un large estuaire que leurs marins commençaient à connaitre par coeur.
Délaissant les établissements gallois, les Irish progressèrent jusqu'en Hwycce, mirent à sac les lieux de la même manière que la Cumbria, et après un été de ravages, repartirent enrichi d'un large butin.

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Message par gladiatt »

DÉPRÉDATIONS AU SUD

Les Jutes tenus en respect

Pour les germains venant d'au dela des mers, l'ile de Bretagne apparaissait désormais comme un gigantesque gâteau livré au dépeçage.
Un nouveau raid vint s'échouer sur les plages du Sussex. Mais les pillards germains n'eurent pas autant de chance que d'habitude. Gladio, évêque de la ville de Noviomagus (Chichester), avait prudemment fait dresser une rudimentaire palissade autour de sa ville, et mis à l'abri ce qu'il pouvait. Il fit distribuer des armes aux habitants, guerriers de fortune qui allaient devoir se confronter à des germains agueris. Lorsque les Jutes se présentèrent devant la ville, ils ne purent s'en emparer par la simple menace. Restait la force.
Mais un assaut tourna au désavantage des assaillants, qui subirent un échec cinglant (1er round, le fort romain détruit une unité Jute). Leur troupe se replia, cherchant une cible plus aisée, qu'ils ne trouvèrent pas. Quant aux milices romaines, peu désireuses d'affronter l'ennemi, elles laissèrent celui-ci ravager les environs (2e round: aucun résultat de part et d'autres) . Or les Jutes s'éternisaient sur place. Il fallu se rendre à l'évidence qu'ils ne partiraient pas d'eux-mêmes.
Gladio exhorta alors ses concitoyens, et prit lui même la tête des milices pour se porter contre les Jutes.
Bien contemps de pouvoir enfin batailler en rase campagne, ceux-ci cherchèrent la rencontre.
Une brève mais sanglante bataille eut lieu entre les deux armées. Les assauts désordonnés des miliciens parvinrent malgré tout à ébranler les effectifs jutes, à tel point que ce fut un résidu d'armée qui s'enfuit de la province. L'évèque Gladio fut retrouvé au nombre des victimes. ( élimination conjointe du fort et de la 2eme armée jute)

(to be continued avec une carte à venir...)
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Message par Vonck »

Je suis le seul à avoir perdu des unités contre les forts :pascontent: . Sans ça les Justes auraient été les Maîtres de Toute la Bretagne.
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Message par gladiatt »

Vonck a écrit :Je suis le seul à avoir perdu des unités contre les forts :pascontent: . Sans ça les Justes auraient été les Maîtres de Toute la Bretagne.
:mrgreen: c'est cela, oui :lolmdr:

LES DEVASTATIONS SAXONNES

Toujours plus entreprenants, les Saxons profitèrent de l'anarchie pour mener une série d'expédition de pillage jusque là sans précédents.
En Suffolk , 3000 guerriers mirent à feu et à sang les riches domaines et villae, dévastèrent les villages, et brulèrent des dizaines de fortins. Forts de leurs effectifs, ils osaient s'attaquer même aux cités défendues par des milices qui se montrèrent combatives par moment. En dépit de pertes substantielles, ils anéantirent toute défense en Suffolk (1 perte réciproque).
Pénétrant plus avant, une autre armée (3 troupes) parvint jusqu'au cœur de la Britannia, en South Mercia.
Il n'y avait plus aucune défense coordonnée, et aucune chance de voir les envahisseurs arrêtés. Les établissements romains brulaient sous les coups des pillards. Nul n'osait se dresser sur leur route. La misère régnait, et aucune autorité centrale ne subsistait.

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ON ARRONDIT LES ANGLES

Vague après vague, les germains investissaient leur territoires.
A l'instar des autres envahisseurs, les Angles s’évertuaient à agresser des proies rentables, jusque là épargnées par leur concurrents.
A l'image des Saxons, ils rayonnaient toujours plus profondément dans les terres. Les dernières années du IVe siecles durent marquées par leur assaut sur la Mercie du Nord, où ils subirent initialement un revers: les tenants de l'autorité de Rome parvinrent, avec l’énergie du désespoir, à infliger une défaite à une de leur bande isolée (1er round, le fort local détruit 1 Angle )
Ce fut un succès sans lendemain pour les autochtones.
Quelques semaines plus tard, les troupes Angles mirent en déroute les milices locales et livrèrent la ville de Leicester au feu apres l'avoir pillée.
Au même moment, d'autres Angles, profitant de l'absence d'autorité dans la région, s'installèrent durablement en Suffolk.
Centrés autour de quelques colonies éparses, ils s'imposèrent aux populations locales désarmées leur autorité par leur simple présence intimidante.

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Message par gladiatt »

410 - 485 UNE ILE LIVRÉE A L'ANARCHIE Tour 6

Le coup de grâce portée à la Britannia romaine, le fut par les vestiges même du pouvoir impérial.
Enterrinant les faits, décidé à concentrer ses faibles moyens à la préservation des lambeaux de l'empire , Stilicon, Militia Magister de l'empereur Honorius, retirait ses troupes de Bretagne. Honorius fit savoir aux habitants de l'ile que désormais ils devraient pourvoir à leur défense par eux même. Rome évacuait ses dernières forces.
Dans les faits, bien peu de contemporains notèrent une différence, la situation étant depuis longtemps anarchique

Intégrés depuis trop longtemps à la societé romaine, les élites du sud de l'ile ne surent pas s'adapter à la situation.
La distinction entre société civile et institution militaire avait coupé les grands propriétaires des fonctions guerrières.
Arc-boutés à des prérogatives honorifiques, les patriciens rivalisaient pour d'illusoires honneurs, mais ils furent incapable de faire preuve de cohésion. La recrudescence de l'insécurité, qu'aucune force armée ne contrait, entraina la disparition quasi totale des échanges, déja forts amoindris par la menace exercée par les envahisseurs.
Dans les faits, toute forme d'autorité disparut, laissant le pays livré au premier conquérant qui se montrerait.

Au contraire, le nord de l'ile bénéficia d'un certain nombre de circonstances. Tout d'abord, moins profondément romanisée, l'aristocratie retrouva vite des reflexes liant la richesse foncière avec la capacité de recruter des hommes pour la guerre.
Par ailleurs, le cantonnement relative septentrional de bon nombre d'unités avait crée une véritable tradition du recrutement au sein de la population. Les infrastructures permettant d'équiper et de ravitailler des troupes furent peu ou prou conservées.
Enfin, avec la proximité des Pictes, des Brigantes, des Welsh, et des pillards Irish, la nécessité de rester uni favorisa émergence d'une aristocratie guerrière qui retrouva vite une partie de ses traditions celtiques, tout en se réclamant héritière de Rome, dans un phénomène syncrétique particulier à la Bretagne.
Ce fut ce que l'on appela la société romano-britonne

Concrètement, au début du tour 6, tous les forts romains sont retirés de la carte. Les armées romaines sont remplacées par des armées romano-britonnes au taux de 1 pour 1, mais à concurrence de 8 armées. Ces armées n'ont plus les caractéristiques "supérieures" des légions pour le combat ou le mouvement, elles sont au même niveau que les autres.

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gladiatt
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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Message par gladiatt »

LA VAINE EPOPEE D'UTHER

Au sud de l'île, surnage un ilot répondant à l'autorité d'officiers romanos-britons. Une forme de principauté est régenté par des Princeps se réclamant de Rome tout en affichant leur culture celte. A proximité de Douvres, cette principauté bénéficia dans un temps des échanges commerciaux avec Quentovic (Boulogne). Mais l'extansion de la domination franque en Gaule et les raids incessants des Saxons le long du littoral de la Mer du Nord fit vite péricliter ce commerce. La prospérité chutant, il fut difficile de maintenir une force armée capable de dissuader les envahisseurs germains.
Plus au nord, la cité de Londinium, jalouse de son indépendance, préférait composer avec les germains, leur payant tribu, plutot que d’accepter la domination nominale de princes romanos-britons.
En desespoir de cause, le prince Caed Paulinus se résigna a effectuer un gigantesque mouvement migratoire vers le nord, pour rejoindre des terres moins isolées et se réclamant encore de Rome face aux barbares. L'entreprise semblait impossible.

Uther, officier d'une minuscule unité de mercenaires Sarmate, persuada Paulinus de mener une campagne brutale contre les Jutes qui leur barrait le passage vers le nord. Paulinus ne fit pas confiance à ce plan. Mais il parvint néanmoins à obtenir d'Uther que celui-ci couvre sa fuite, lui confiant une partie de l'armée.
Uther entra en campagne aussitôt. Il se dirigea au nord vers la Thamesa, tout en faisant le plus de remue-ménage possible, pour attirer l'attention sur lui. L'armée Jute se mobilisa aussitôt pour faire face à la menace. Elle convergea au sud, en direction de Londinium, craignant que Uther ne parvienne à convaincre les habitants de la ville de le laisser passer sur le seul pont de bois sur le fleuve. Ils dépêchèrent même des émissaires pour menacer la ville de représailles au cas où elle céderait aux avances de Uther.

Prenant les Jutes de vitesse, Uther franchit la Tamise très en aval, sur quelques barques mobilisées à la va vite. Puis il marcha résolument à l'Est. Parvenant enfin à Londinium, les Jutes lui emboitèrent le pas.
Caed Paulinus, pendant ce temps, progressa sur la rive sud du fleuve, à distance , afin d'éviter de se faire repérer. Il commandait une colonne lente et vulnérable, où se mélaient soldats, colons, bourgeois déracinés, femmes et enfants. Profitant de la diversion de Uther, il remonta la Tamise vers l'Ouest, à la recherche d'un passage suffisamment éloigné de Londinium pour passer inaperçu.
Il marcha alors droit au nord, ses éclaireurs lui garantissant son flanc droit.

Uther finit par rebrousser chemin: s'il poursuivait vers l'Est plus avant, il se retrouverait coincé entre Jutes et Angles, le long de la côte, sans échappatoire. Avec fougue, il marcha donc à nouveau à l'Ouest, espérant retrouver Paulinus et écraser les Jutes entre leurs deux armées. Mais il fut dépassé par sa suffisance. Les jutes finirent par prendre conscience de l'existance de l'armée de Paulinus. Il progressèrent parallèlement à Uther pour le gagner de vitesse, et se rabatirent sur sa route avant qu'il ne rejoigne Paulinus. Contraint à la bataille, Uther lança son armée résolument, mais fut écrasé par ses adversaires Jutes.
(1er round: aucune perte Jute, une perte chez mes romanos-britons)
Caed Paulinus avait de son coté obtenu un premier succès: sa colonne de réfugiés civils pouvait progresser droit au nord sans trop de risques, protégée par quelques vétérans. Il voulut alors marcher au secours d'Uther avec le reste de son armée.
Las, il était trop tard. Paulinus finit par apprendre par un éclaireur Jute capturé que Uther avait été écrasé et que leur armée marchait à sa rencontre. Il fit demi-tour, s'enfuyant vers le nord.

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gladiatt
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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Message par gladiatt »

Mince, ça à pas l'air d'emballer les foules :euh:
j’arrête ?
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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Message par gladiatt »

Les Welsh, profitant de l'absence d'autorité autochtone, vinrent imposer la leur sur les provinces de Hwycce et de Marsh

GUERRE DANS LE NORD

Toujours inquiets des menées de leurs voisins, les Brigantes concentrèrent leurs moyens dans l'espoir de resister à d'hypothétiques envahisseurs. Déjà l'autorité des Rex Briganticus avait pâlie, s'étant diluée entre les potentats locaux qui se partageaient le pouvoir. Le centre de gravité de celui-ci s'était presque naturellement déplacé vers les plaines du Sthrathclyde, plus prospère que les collines du Galloway ou du Dalriada.

Profitant de l'aubaine, les Pictes ne perdirent pas de temps lors de la disparition des légions. Ils investirent les plaines du Dunedin, prenant par la force le contrôle des rares villages et s'imposant de nouveaux après des siècles d'absence sur les rives de la Forth.

En revanche, les Calédoniens n'avaient pas abandonnés l'idée de s'imposer à l'ensemble de la région. Leurs bandes s'infiltrèrent le long des vallons de la province de Skye. Espérant rééditer les exploits de leurs aïeux, ils ne purent pourtant en chasser les clans Pictes. (1er round: aucun résultat de part et d'autres ).
Plusieurs années d'escarmouches tournèrent à l'avantage des Pictes, contraignant les Calédoniens à se replier en Moray (2e round, 1 perte calédonienne, rien pour les Pictes)

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