La mutation romaine
L'empire n'en finissait pas de se reformer. Il fut divisé en 12 districts administratifs , les diocèses (qui n'ont à la base aucun lien avec la religion chrétienne, qui par ailleurs s'étend lentement au sein de l'empire). Ces 12 diocèses furent divisés en 101 provinces.
La societé fut transformée, les bourgeois devenant des sujets (subjectii), et les paysans furent liès à la glebe (colonat).
Les prix furent imposés, pour lutter contre la vie chère (une idée de programme politique

Les usurpations et les luttes intestines continuaient à emmailler la vie politique. Les successeurs des Cesars Galere et Constance Chlore, avides de pouvoirs, entrèrent en rivalité.
En 312, Maxence fut battu et tué au Pont de Milvius sous les murs de Rome, par Constantin.
Celui-ci dut poursuivre les campagnes afin de réunifier l'empire, jusqu'en 324. En 330, il transféra sa capitale à Byzance, qui fut rebaptisé Constantinople.
Un nouveau ciment jouait aussi, le Christianisme: en 313, l'edit de Milan en fit la religion d'Etat.
Menacé sur ses frontières nord par les Pictes qui n'avaient jamais acceptés de se soumettre à son autorité, Rome voulu jouer des rivalités entre Celtes.
Les Brigantes profitaient encore de la clémence romaine, et s'enrichissaient par leur commerce avec les cités romaines.
Avec de tels moyens ,et peu désireux de briser leurs accords avec leurs maitres romains, les Brigantes résolurent de porter la guerre au nord, contre les Pictes.
La province de Dalriada , baignée par la mer d'Irlande, est leur cible. Pas moins de 3 armées investissent l'ensemble de collines qui forment cette province. Pourtant, le découpage anarchique des cotes et des nombreuses péninsules locales favorise la défense des Pictes.
Ayant perdu rapidement l'habitude de combattre, les guerriers Brigantes, surpassant en nombre leurs adversaires, firent pâle figure ( 3 dès à 1;2;2 !). Manquant de navires pour isoler les Brochs pictes ( forts circulaires en pierres seches), manquant de machines de siege, et avec une logistique défaillante, l'armée brigante s'évertua durant des années à prendre possession des lieux.
Les commentaires des dirigeants brigantes cherchait tout autant à excuser le manque de résultat de leurs guerriers, qu'à provoquer un sursaut salutaire: "nos fiers guerriers sont affaiblis par la Pax Romana" déclarait Dantonitrix.
Se posant en chantre de l'indépendance, les Welsh firent connaitre leur opinion. Le grand barde Vonckalasoupe déclamait "Les laquais de Rome ne sont que des laquais " (pourtant çà fait deux fois laquais).
Face aux effectifs de leurs adversaire, les Pictes ne purent engranger aucun succès. Leur mode de vie extrêmement rustique et leur économie essentiellement pastorale leur permit cependant d'appliquer la stratégie qui leur avait jusqu'ici réussi face à l'adversité.
En quelques années, les clans Pictes évacuèrent une à une leurs possessions, depuis la péninsule d'Argyll jusqu'à l'ile de Mull, en passant par la vallée du Loch Etive. Ils se replièrent alors dans la province de Skye.
Au final, les Brigantes s'approprièrent cette province rocailleuse du Dal Riada.
La contre-attaque Picte
Contenus dans des territoires pauvres, les Pictes, qui jusque là évitaient de déclencher des guerres hasardeuses, profitèrent des faiblesses internes de Rome.
Leur puissance semblait limité par la pauvreté de leurs possession. Aussi l'aristocratie Picte entreprit-t-elle de se livrer au pillage des biens de Rome.
Partant de ses domaines du Mar (établissements près de Elgin, de Huntly, de Peterhead...), les guerriers Pictes s'en prirent à la toute nouvelle conquête de Rome, l'Alban.
Années après années, à chaque printemps, les vallons des Grampians subirent le saccage des bandes pictes. A plusieurs reprises, elles s'en prirent même aux détachements de comitatenses que les romains conservaient sur place. C'était une guerre d'escarmouches et d'usure, où chaque camp laissait des morts au hasard des rencontres.
Apres plusieurs années de ravage, pourtant, les Pictes subirent une lourde défaite en tentant de s'en prendre directement au fort de Pitlochry, au débouché de la passe de Killiecrankie, sur le Glen Garry. Leurs bandes armée furent prises entre l'enclume des limitaneii défendant la bourgade, et les comitatenses qui avaient survécus à 10 ans de raids et de pillages. ( destruction 1 légion pour 2 guerriers pictes).
Ce fut la dernière victoire romaine...

to be continued, tour 4 pas fini !