WAW Partie n°4, côté Western Allies, Rooom&Bébert interdits

[Boudi]

Hiver 1944

L'hiver et les effectifs allemands en Europe d l'ouest n'ont pas permis à l'ennemi de contre-attaquer aux Pays-Bas comme nous le pensions. Mais il a concentré une masse de chars impressionnante en Allemagne occidentale, vidant de leur substance les lignes du front russe. Il faut échapper à cette armada sous peine d'extermination. Aussi tout le corps-expéditionnaire bascule en France occidentale, à 2 provinces de l'ennemi. Les chars de Patton transitent eux par l'Alsace Lorraine, afin d'y démolir les 3 points de ressources. Depuis le débarquement, ce sont 6 points de ressources qui viennent d'être supprimés à l'Allemagne, donc 6 points de production.

Alors se placer en France occidentale ne nous permet pas d'échapper aux Panzers, dont la portée est de 2 provinces, mais si nous devons être attaqués, ce ne sera que par ceux-ci, l'infanterie et les canons teutons ne pourront participer au combat. Avec le soutien de notre propre artillerie, notre parapluie de chasse, nos rails qui donnent un bonus en défense, nous sommes prêts au combat. Si Berlin tente l'engagement, il devrait être sanglant de part et d'autre.



Nouveau coup de poker au Moyen-Orient, où l'AfrikaKorps, rassemblé en Perse du nord, menaçait le Caucase. Une reconnaissance par cargo montre que l'Irak n'est défendue que par une artillerie. Avec le soutien des cuirassés, un débarquement sur les arrières de l'AfrikaKorps semble donc jouable. Celui-ci serait alors coupé de ses lignes, non ravitaillé. C'est jouable. Le coup de poker est un succès :



Maintenant, si l'Allemagne veut sauver son corps expéditionnaire, il va falloir qu'elle déclare la guerre à la Turquie et réussisse à y débarquer en un tour. Ce qui n'est pas exclu. Dans ce cas notre armée basée en Irak subirait les foudres d'une sévère contre-attaque de l'AfrikaKorps, ravitaillé depuis la Turquie. Mais l'opération était à tenter pour sauver le Caucase.

Du fait de notre contre-attaque au Moyen-orient qui consomme des troupes et des cargos et de la gêne indéniable que provoque l'aviation japonaise, notre avancée en Asie est un peu plus lente que prévu. Nous occupons les Philippines, ce qui nous donne un nouveau port, un peu plus proche du Japon. Mais la route va être encore longue jusqu'à Tokyo.

[jmlo]

Bébert a fait une erreur grossière en Irak c'est rassurant !

[Boudi]

Sauf s'il débarque en Turquie comme je le crains. Mais il fallait tenter le coup. De toutes manières une contre-attaque en Irak l'éloignera du Caucase.

[efelle]

Le moral remonte !

[GA_Thrawn]

Et vichy existe toujours? Ca va être un beau bordel cette libération de la France.

[Boudi]

Et vichy existe toujours? Ca va être un beau bordel cette libération de la France.

Oui Vichy existe toujours, c'est la zone occupée qui a été libérée. Mais à tous moment Vichy peut rejoindre l'Axe...ou rester neutre.

[buzz l'éclair]

En 44, la situation est bien baroque en Europe : les Anglo-américains aux portes de l'Allemagne pendant que les Germains campent devant Moscou. Je sais que ce n'est qu'une apparence trompeuse mais la carte vaut le coup d'oeil.
J'ai comme dans l'idée que l'URSS va revenir en force !

[GA_Thrawn]

Du coup les alliés rejoindront les russes à Varsovie et il n'y aura pas de démocraties populaires!

[Bibiking]

Aux portes de Berlin ? J'aurais plutôt dit que c'était des Panzers qui étaient aux portes de Berlin. Mais j'ai peut-être la berlue !

[buzz l'éclair]

Du coup les alliés rejoindront les russes à Varsovie et il n'y aura pas de démocraties populaires!

J'y avais pensé mais pas osé l'écrire .

A ce stade-là, autant imaginer un vraie uchronie où les Anglo-américains déboulonnent Joe de Moscou et poussent l'URSS au musée des souvenirs.

Mais j'arrête là car je m'éloigne franchement du topic et de l'AAR.

[Pepsi]

Allez boudi. Y'a 6 mois tu disais que c'était foutu, et vous voilà aux portes de Berlin.
Pour moi, c'est déjà plié : l'Allemand va se faire écraser par toi et le russe et le japon est déjà à l'agonie.

Dans votre partie en '44, l'allemand était encore à Grozny et le japon possédait encore une flotte numériquement supérieure aux alliés.
Objectivement, vous êtes mieux barrés.

[Boudi]

Printemps 1944

L'URSS n'en finit pas avec les déconvenues. D'une part nous sommes confrontés à l'impossibilité d'assurer le land lease depuis 2 saisons. La Perse est fermée, et le port de Mourmansk est sous la surveillance des Stukas, impossible de passer. Mais ce n'est pas le plus embêtant, en 1944 l'URSS est censée produire assez de supply si elle n'a pas à financer d'offensives majeures. Non la mauvaise nouvelle c'est l'attaque japonaise en extrême-orient et la passivité de la Stavka qui lance enfermer à Vladivostok l'armée de Sibérie, y compris des chars. Visiblement, les bombardiers de la Luftwaffe sont à nouveau en opérations à l'est, visant les ressources du pays. Enfin, les Russes continuent de perdre des chars lors des contre-attaques allemandes. Malgré le désengagement relatif de la Wehrmacht du front russe, l'armée rouge ne parvient pas à s'extraire du Grand Moscou, encore moins à mener une offensive d'ampleur.

Au Moyen-Orient les forces de l'Axe se renforcent en Syrie, et un avion lourd sera bientôt capable de ravitailler par parachutage l'Afrikakorps prisonnier en Perse septentrionale. Le DAK ne serait toujours pas en mesure de se libérer, mais il défendrait alors ravitaillé, donc sans pénalité. Deux options s'offrent alors à nous : renforcer l'Irak, Laisser la Luftwaffe alimenter le DAK, afin d'obtenir la supériorité numérique à terme au Moyen-Orient. Ou attaquer tout de suite la Perse, en légère infériorité numérique, mais face à un DAK non ravitaillé et emprisonné : toutes ses unités endommagées seraient alors irrémédiablement perdues, puisque non raccordées à une usine de l'Axe. C'est cette seconde option que nous choisissons.

Le Moyen-orient avant l'attaque alliée :


L'attaque alliée :


Alors certes les pertes sont théoriquement supérieures côté allié. Nous avons attaqué en infériorité numérique, les chars allemands sont meilleurs et le terrain était favorable à la défense. Mais il faut bien retenir que toutes les unités allemandes endommagées sont en fait détruites.

Le Moyen-Orient après l'attaque alliée et les mouvements de renforts :


En Europe nous décidons d'en finir avec le régime des Tartuffes qui alimentent l'effort de guerre allemand :


Cela met l'Italie à portée de bombardiers :


Et nous permet de prendre l'Axe à revers, via l'Afrique du Nord :


La consommation en supply a été énorme pour toutes ces opérations. Du coup c'est le régime sec pour les opérations en Asie, où l'US Navy reste en stand by. Tout au plus renforçons-nous notre chasse aux Philippines, tandis que l'US Army entre dans Canton, nous offrant un port de plus en mer de Chine.

[Samara]

Bien joué, ton piège en Irak va te permettre de reprendre l'offensive sur le front, l'allemand peut y perdre gros et être forcé de défendre les Balkans .

[Boudi]

Eté 1944

Comme il fallait s'y attendre, et afin de désenclaver le DAK, l'Allemagne attaque la Turquie sans déclaration préalable. Si l'assaut via les Balkans est un douloureux échec,



Il n'en va pas de même en Turquie orientale où les Ottomans ne peuvent rien contre les Fallshirmjägers. L'Allemagne obtient là l'essentiel, un accès au DeutschAfrikaKorps pour lui fournir du ravitaillement.



Approvisionné, celui-ci peut alors non pas se lancer sur l'Irak, mais sur le Caucase, infligeant un nouveau camouflet à l'URSS qui perd avec la province 5 centres de ressources. Les usines russes vont finir par être au régime sec.



Néanmoins les Russes trouveront enfin la force de mener plusieurs attaques. Une première contre les Japonais qui ne parviendra pas à libérer l'armée de Sibérie décidément bien enfermée, mais une seconde en Ukraine où la Whermacht tient bon mais encaisse des pertes enfin supérieures à celles de l'URSS.

De leurs côté les Western Allies (WA) se fixent un objectif pour cet été : la chute de l'Italie et le contrôle de la Méditerranée. Les deux objectifs seront amplement remplis.

D'abord la Regia Marina qui fait bouchon en Méditerranée centrale est proprement coulée en un seul combat décisif : les WA passent à la vitesse supérieure.



Sicile, Tobrouk et l'Italie méridionale sont occupés, cette dernière par un lâcher de parachutistes soutenus par quelques destroyers. Il n'en faut pas plus pour que l'Italie capitule : toutes les unités italiennes sont retirées de la carte, parmi celles-ci les cargos en Méditerranée, des bombardiers en piqué, une artillerie nombreuse.



L'Union Jack flotte à nouveau sur le canal de Suez, tandis que les Turcs libèrent la Grèce, sous l'oeil mauvais des Grecs, qui ont l'impression de tomber de de Charybde en Scylla.





En résumé, le bassin méditerranéen re-bascule sous contrôle allié. Nous tentons de pérenniser le contrôle du Bosphore avec des renforts acheminés du Moyen-Orient via Suez, mais la situation est fragile là-bas.

Le corps expéditionnaire en Europe basé au sud de la Loire n'est pas oublié, il reçoit autant de troupes fraiches que les cargos le permettent, il n'est pas à l'abri d'une contre-attaque de la Panzerwaffe, concentrée dans la plaine du Po et sur la rive droite du Rhin.

Quand ils le peuvent nos chasseurs obligent les BF109 à quelques dogfights, qui tournent systématiquement à notre avantage. Nous avons la supériorité numérique, nos appareils sont meilleurs, nos pilotes sont meilleurs.



Situation générale en Europe, fin d'été 1944 :



Germany first prive une nouvelle fois l'Asie du ravitaillement qui permettrait d'avancer. Le fait que nos cargos soient encore à 4 (Eté 1944 !) en capacité de débarquement et non à 5 joue aussi. Nous nous contentons de couler définitivement un CV japonais tout juste réparé, mais une nouvelle fois la DCA japonaise fait des merveilles.





Les effectifs en présence, fin d'été 1944 :



Et enfin, enfin ! Nos cargos passent au niveau 5 en débarquement. Un cargo peut désormais débarquer une unité. Cela facilitera les choses contre le Japon.

[Boudi]

Automne 1944

Après la Regia Marina, c'est à la marine impériale de subir les effets d'une bataille décisive.



La route vers la Corée est ouverte, et surtout celle de Vladivostok, en sacrifiant quelques cargos aux avions japonais nous parvenons à ravitailler l'armée russe encerclée.



Bien incapables de prendre l'offensive en Europe, puisque nous occupons l'essentiel de l'armée allemande en attendant les Russes, nous nous contentons de sécuriser les positions. Seule l'aviation stratégique fait des dégâts. L'Allemagne devrait tourner au mieux à 17 points de production l'hiver prochain.



Situation géostratégique en Europe :



Fronts Allemagne/France/Italie et Balkans.