
... avant d'attaquer le niveau divinité. L'idée perfide de se mettre sur une petite carte (plus grande que celle pour duels), seul avec une civilisation axée sur un grand empire contre Venise, limitée à une ville, m'avait encouragé à retenter la chose.

Ce que je n'avais pas prévu, c'est qu'après avoir joué une centaine de tours avec un rire sardonique, j'ai vu Venise puppetiser les cités-états (possible avec leur unité spéciale "marchand de Venise"). 5 villes de mon côté, 4 du leur ...

L'air de rien la partie ne tournait pas pour autant au vinaigre. Je ne sais pas ce qu'ils faisaient, mais j'avais même l'occasion de finir quelques merveilles. Mon espion à Venise accomplissait un travail de brute dès son activation, lavant mon retard technologique en l'espace d'une cinquantaine de tours. L'IA a quand même fini par réagir en me déclarant la guerre. En trois tours, voilà 12 unités assiégeant ma ville frontalière

Mes Zoulous ont pu retourner la situation au tout dernier moment, le manque de trébuchets vénitiens m'a sauvé (les arbalétriers étaient déjà assez violents). Une grande bataille s'est développé autour d'une ancienne cité-état puppetisée par Venise, mais je n'ai pu prendre l'ascendant à cause du terrain difficile, perdant une quinzaine d'unités dans le lot.

Venise même étant assez nue militairement, je décide de lancer ma prochaine offensive par là-bas. Via la congrès mondial, j'organise au possible des croche-pieds au vénitien (je suis l'hôte et dispose donc de plus de voix que lui). Niveau artillerie on en est à l'époque napoléonienne, des pièces puissantes en bronze avec deux cases de portée, mais un tir direct qui empêche de passer une case de colline ou de montagne. Inconvénient majeur: les Vénitiens ont construit la grande muraille, mouvement restreint à une case par tour en territoire vénitien ... pas de grandes manoeuvres et de grandes difficultés à remplacer les unités blessées par des unités fraîches.
Ma supériorité numérique s'effrite lentement, il faudra 300 ans au vénitien pour me forcer à une retraite tactique. Il ne me reste plus que cinq unités en arc de cercle, et ma tactique est de plus en plus défensive (gatlings, fusiliers retranchés ...). La bonne infrastructure que j'avais en début de guerre me sauve. Personne n'a eu le temps de construire des bâtiments depuis le début de la guerre (mis à part une usine ci et là pour accélérer l'effort de guerre), la recherche est donc de plus en plus lente et se base sur des institutions de recherche obsolètes. J'arriverai quand même à force de persistance à découvrir les technologies d'artillerie type 1ère GM, et là le Vénitien a suffoqué ...
Mes premières lignes tiennent de mieux en mieux, soutenues par le feu dévastateur de mes obusiers lourds en acier, tir en cloche (donc ignorant le terrain) avec trois cases de portée. Le front se rapproche de Venise, jusqu'à l'envelopper et l'égorger. Après un demi-millénaire de combats sans pause aucune, une crise financière, une crise de bonheur et autres joyeusetés, Venise tombe. Partie gagnée!



