Le Quartier Général

L'idée est peu ou proue la même que mon éphémère et trop avant-gardiste AAR sur la guerre de 1870, à ceci près que:

- L'idée est de ne jouer qu'un seul camp, en l'occurence les Alliés (on est gentils ) pour pas se prendre la tête à gérer deux camps et parce qu'il y a déjà les AARs de strat et jerry côté Axe. Du coup je jouerai contre moi-même en me laissant un peu de temps pour oublier le positionnement de mes unités
- Il n'y a pas de limite au nombre d'inscrits ce coup-ci, les lecteurs pourront voter librement pour des propositions stratégiques (à la majorité relative et au bout d'un certain quota de voix ou de nombre de jours selon les circonstances) que je retransmettrais en jeu.
- J'épargnerai le volet Recherche/Diplo sauf situations particulières pour se focaliser sur le jouer-guerre-salsifi
- SCWII est un jeu bien plus abstrait dans ses mécaniques que TOAW et devrait donc être beaucoup plus smooth à adapter sur ce format particulier
- Idem pour l'échelle, le grand-stratégique nous épargnera des menus détails de microgestion

Ci-joint un petit sondage pour que vous puissiez exprimer votre avis sur cette proposition

Chic ! On va se retrouver avec deux cadavres exquis qui se suivent !
Petite question, on peut prendre des personnages historiques ?

Vox populi, vox dei

1er Septembre 1939

En réponse au soi-disant "diktat de Versailles", Hitler commet le pas de trop en déclarant la guerre à la pacifique Pologne.



Les canaux diplomatiques s'affolent, les puissances alliées françaises et anglaises se portent au secours de leur allié oriental en déclarant la guerre à l'Allemagne.

Chamberlain déclare : "Nous allons affronter de mauvaises choses : la force brute, la mauvaise foi, l’injustice, l’oppression, la persécution, et contre toutes ces choses, je suis persuadé que la justice prévaudra".
Reynaud, quand à selui, se contente d'un sobre : "Nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts".

Le soldat polonais se tient fusil en joue, prêt à se défendre jusqu'au fin fond des Carpathes en attendant le secours salvateur de l'Ouest.



8 Septembre 1939

C'est la déconvenue totale dans les états-majors.





L'armée polonaise a été pulvérisée comme une vulgaire coquille de noix. Bien que la supériorité numérique et matérielle de la Wehrmacht soit évidente, nous ne nous attendions pas à voir pour autant débarquer des éléments avancés du Wodrig Korps traverser la Narew et s'approcher des faubourgs de Varsovie en moins d'une semaine. Pire, des chars ont été signalés traversant Lodz et fonçant droit sur la capitale à tombeaux ouverts !



Les armées de Poméranie, de Lodz et de Mazovie ont été écrasées par la puissance combinée des chars et de l'aviation. La cavalerie, malgré quelques épisodes de panache magistral, a également été détruite.



Ne subsiste désormais que :
- L'armée de Poznan, assiégée dans la ville et tenant héroïquement tête à l'envahisseur
- L'armée des Carpathes, lointaine et fixée par plusieurs corps germano-slovaques
- Les restes de l'armée de Cracovie, comprenant notamment la 10ème brigade blindée, condamnée à être encerclée
- Le groupe opérationnel de la Narew, dépassé par les évènements et incapable de repousser la tête de pont allemande sur le fleuve
- L'armée de Varsovie et ses éléments blindés, seul ensemble cohérent, qui se prépare à l'assaut final

Il n'y a plus d'espoir. La progression allemande a provoqué l'effondrement du moral polonais et l'état-major n'envisage plus l'option du réduit des Carpathes. La Pologne va subir son ultime showdown puis disparaître...

A l'Ouest, les gouvernements sont dépassés par les évènements.



L'armée française est encore en pleine mobilisation. Au GQG, Gamelin assure à Daladier qu'il n'est pas en mesure de pouvoir faire davantage qu'une simple "reconnaissance armée" à la frontière. D'autres comme Giraud hurlent quant à l'idée de laisser passer une occasion pareille et pétitionnent pour se porter dans la Sarre. Le général Prételat qui commande le Groupe d'Armées 2 estime être en mesure de pouvoir au moins occuper le bassin minier de Sarrebrück avec la IIIe Armée de Condé et la IVe de Réquin, mais il lui faudrait la priorité ultérieure sur les renforts. Il n'exclue pas également qu'une contre-offensive allemand puisse avoir lieu. Il faudrait alors évacuer la zone et se contenter d'une simple victoire de propagande qui pourrait néanmoins donner un coup de fouet au moral national français.

De l'autre côté de la Manche, la fulgurance de l'offensive allemande a mis Chamberlain dos au mur. Le cabinet de guerre fraîchement monté multiplie les plans hypothétiques pour le conflit à venir. Parmi les propositions, le lord de l'amirauté Churchill en vient à évoquer l'alliance anglo-portugaise qui, a bientôt 700 ans, est la plus ancienne du monde encore en vigueur. Il estime que l'entrée en guerre du Portugal aux côtés des Alliés faciliterait le contrôle de la façade Atlantique grâce à l'accès à ses ports et dégagerait davantage de moyens pour la Royal Fleet en mer du Nord pour faire face à la Kriegsmarine.

Salazar, anglophile convaincu, pourrait être convaincu par quelques concessions coloniales et économiques et verrait d'un bon oeil que son Estado Novo soit tacitement légitimé. En revanche, il est certain que le jeune régime nationaliste espagnol percevrait un tel geste comme une provocation et une dénonciation du Pacte Ibérique signée un an plus tôt. Ce serait à terme jeter Franco dans les bras d'Hitler, d'autant plus que des rapports du SIS indiquent que l'Allemagne a récemment commencé l'acheminement d'aide matérielle et financière vers l'Espagne en transitant par l'Italie. Il est donc également prévu de déployer un corps expéditionnaire pour assurer l'intégrité territoriale du Portugal. Churchill assure cependant que l'Espagne encore exsangue ne serait pas en mesure de menacer la frontière portugaise ou française immédiatement et que cela ne menacerait en rien les plans de guerre initiaux de l'Entente.



Enfin, le dernier choix porte sur l'amélioration des défenses de Malte. La petite île est une base-clé dans le trafic maritime anglais entre Gibraltar et Alexandrie. Bien que Mussolini ait pour l'instant fait le choix de la neutralité, il est quasiment acquis qu'il entrera en guerre aux côtés de son maître d'ici peu. Malte deviendrait alors une verrue entre la botte et la Libye qu'il serait alors judicieux de faire disparaître. L'amirauté propose d'y consacrer quelques crédits de guerre afin d'en faire une forteresse inexpugnable qui assurera la suprématie de la marine franco-britannique en Méditerranée centrale.

Azerty a écrit :Chic ! On va se retrouver avec deux cadavres exquis qui se suivent !
Petite question, on peut prendre des personnages historiques ?

Non, mais il y aura bien entendu des caméos

Ah, détail technique : Il y a trois proposition et trois votes, une pour chaque, je compte bien entendu sur vous pour ne pas jagouler les résultats en claquant deux votes sur les deux options d'une même proposition

A voté !

A voté également
Sus à Sarrebruck ! Et donnons à ce M. Salazar tout ce qu'il demande, il le vaut bien

Je soupçonne Sir Aheuc d'être un agent de l'étranger ...

Il faut renforcer Malte , prendre les mines ( 9 MMP ! ) et laisser les Portugais tranquille (l'armée espagnole est de bonne qualité en 40)

J'ai voté pour l'offensive. Je voulais ajouter l'option Portugal mais c'est trop tard.

Churchill est un poivrot, il ne faut pas l'écouter.

Sarrebrück, la Pologne je m'en cogne.

J'ajoute un addendum d'un event qui ne se produit qu'en fin de tour allié : il est possible pour la Grande-Bretagne de faire pression sur Metaxas en Grèce pour rompre ses relations économiques avec l'Allemagne. Un accord commercial largement avantageux à l'égard des grecs (15 MMP sur 10 tours, soit quand même entre 5 et 10% de la prod par tour de l'anglais à ce degré de mobilisation industrielle) devrait l'éloigner définitivement de l'Axe (glissement de la Grèce de 20-30% vers les Alliés, ce qui neutralise de fait une potentielle entrée dans l'Axe sauf utilisation massive de chits diplomatiques par l'allemand).

Je rajoute l'event dans la liste du sondage et fait reboot les autres propositions en indiquant le nombre de voix pour que les éventuels retardataires puisse voter tout de même. Merci aux primovotants de ne pas revoter pour les trois autres propositions du coup

Verdict demain aprèm !

Si on signe avec les Grecs, auront il une meilleur armée puisqu'ils ont plus de MMP ?

Nope, ce finira directement dans les caisses de brainstorming sur la Grande Idée

Sarrebruck, c'est bien. Luxembourg, c'est mieux.

C'est surtout neutre...

L'adversaire s'en moque.

A voté, 1,4,6,8.

Azerty a écrit :C'est surtout neutre...

• Un peu d'audace, que diable !

Je suis pour faire le minimum offensif (militairement comme diplomatiquement), et le maximum défensif. Il nous faudra du temps pour mobiliser, et les grands enjeux diplomatiques ne sont pas encore là. Wait & fortify

Un peu d'audace, que diable !

L'Histoire aussi...

ce forum se démocratise un peu plus chaque fois que je passe. Maintenant on peut voter en cours d'AAR

ce forum se démocratise un peu plus chaque fois que je passe. Maintenant on peut voter en cours d'AAR

C'est plutôt une bonne nouvelle non ?

Azerty a écrit :

ce forum se démocratise un peu plus chaque fois que je passe. Maintenant on peut voter en cours d'AAR

C'est plutôt une bonne nouvelle non ?

Oui, on peut faire les conneries à plusieurs

Oui, on peut faire les conneries à plusieurs

Et surtout, les auteurs-joueurs ont des boucs émissaires tout frais à leurs dispositions...

Je clos le vote

Les décisions retenues sont donc d'occuper Sarrebrück, de faire entrer le Portugal en guerre, de renforcer Malte et de signer un accord commercial avec la Grèce.

La suite de l'AAR d'ici peu

Espérons que la démocratie ne soit pas retrouvée Jagoulesquiser...

Gamelin tergiverse longtemps mais cède face à la pression d'une partie de l'état-major et de l'opinion publique. Le GA 2 de Prételat se met en branle pour occuper les bassins miniers de la Sarre. Durant les quelques jours de l'offensive, les français rencontrent une résistance quasi-inexistante, si ce n'est quelques patrouilles de reconnaissance et des champs de mines. L'occupation des villes frontalières allemandes se fait de l'ordre et le calme, interrompus de fusillades intempestives.



Sarrebrücken, protégée par une modeste extension de la ligne Siegfried, est à portée. Le commandant de la 1. Armee von Witzleben est surpris de l'initiative française et craint une rupture de front si l'avancée se poursuit. Il retranche ses unités derrière les ouvrages plus imposants du programme de 1938 et laisse la ville ouverte. La IIIe Armée parade dans une ville désertée avant de se retrancher dans les faubourgs nord, face au Westwall.



La nouvelle télégraphiée à Varsovie donne un coup de fouet au moral polonais, persuadé de voir enfin la grande offensive française se concrétiser. L'état-major proclame la constitution d'une zone-forteresse autour de Varsovie et rassemble toutes les unités disponibles pour la bataille finale. L'armée de Cracovie parvient à se désengager pour couvrir le flanc sud de la capitale en tenant Radom tandis que le groupe opérationnel de la Narew tente de faire face aux éléments avancés de la Wehrmacht. L'armée de Poznan tient le coup et parvient même à saillir ses assiégeants à quelques reprises.



Parallèlement, trois destroyers de la marine polonaise arrivent à proximité des côtés des Lowlands. Ces navires de fabrication récente ont été évacués juste avant la déclaration de guerre dans le cadre de l'opération Pékin, coordonnée avec le soutien du High Command anglais. Ils seront plus utile à servir la Navy qu'à croupir au fond de la Baltique.



22 Septembre 1939

Consternation : L'Union soviétique est rentrée dans le bal en enfonçant la frontière orientale polonaise !



L'annonce parvient dans les chancelleries alors que la bataille pour Varsovie est bien entamée. Les conséquences sur le moral des troupes polonaises est catastrophique. La Wehrmacht profite de la confusion pour flanquer Varsovie au sud en pulvérisant les quelques éléments blindés subsistants. Un feu inouï déroule sur le fort avancé de Modlin mais la garnison retranchée tient miraculeusement bon. Un fin cordon sur la Vistule sépare désormais la capitale du siège.



Le GO de la Narew glisse sur sa gauche pour consolider la voie sacrée entre Varsovie et Siedlce tandis que la garnison de Modlin est renforcée par des éléments improvisés, mais l'issue ne fait guère de doute. Pendant ce temps, les russes foncent sur Brest-Litovsk sans rencontrer la moindre opposition.



A Sarrebrück, von Wietzleben mène une contre-attaque surprise pour reprendre la ville. Ce sont les premiers combats majeurs à l'Ouest. L'assaut est un échec mais laisse sur le carreau plusieurs milliers d'hommes. La propagande française tourne à plein régime pour commenter cette victoire défensive mais dans les travées du GQG, personne n'est dupe : l'armée française n'est pas en mesure de poursuivre son offensive plus loin.



Après une entrevue avec Chamberlain, Salazar accepte d'honorer la vieille alliance anglo-portugaise. Le régime franquiste émet aussitôt une vive réprobation. Il affirme que ce geste diplomatique est une ingérence directe dans les affaires de la péninsule ibérique et constitue une menace directe pour l'Espagne. Cette annonce est suivie peu de temps après par la signature d'un accord commercial avec l'Italie mussolinienne, qui s'engage également à fournir une aide matérielle pour la reconstruction de l'Espagne, et une allocution d'Hitler affirmant la solidarité du peuple allemand dans sa lutte contre l'Angleterre.



Le Portuguese Expeditionary Corps constitué provisoirement de deux divisions débarque en bon ordre à Lisbonne et se prépare à occuper les ports de Porto et Lagos. A sa tête, un proche de Churchill, le général Sir Alan Brooke.



L'accord commercial avec la Grèce est signé et rapproche le pays du Royaume-Uni. On apprend cependant dans les jours suivants que Ribbentrop, en tournée diplomatique en Suisse, a sauté dans un avion direction Athènes.

1er Octobre 1939

En Pologne, c'est terminé. Le GO Narew a été repoussé au-delà de la Vistule, isolant la garnison de Varsovie. Soumise à un feu d'enfer, elle finit par capituler.



Hitler jubile tandis que la Pologne a peine renaissance est à nouveau dévorée par les soubresauts de l'Histoire. La Wehrmacht fait jonction avec l'Armée Rouge à Lublin et Brest. Fritz et Ivan triquent à leur santé tandis que le cadavre encore chaud est dépecé : L'ouest à l'Allemagne, l'est à la Russie, le long du Bug et de la Vistule.



A l'Ouest, on apprend la nouvelle de la capitulation polonaise avec fatalisme. Français et allemands se toisent en chiens de faïence tandis que les britanniques continuent d'organiser tous azimuts le blocus maritime de l'Allemagne. Deux dilemmes se posent au War Room :

- Churchill craint plus que tout la doctrine sous-marine allemande et estime qu'un maximum de moyens ASM doivent être consacrés pour contrecarrer les plans de la Kriegsmarine. Il propose le démantèlement de l'HMS Anson en cours de construction et la récupération de ses matériaux au profit de la constitution de nouveaux destroyers. Ce changement programme aurait cependant un surcoût important (20 MMP sur 5 tours, soit ~10% de la production actuelle anglaise)

- Dans l'Atlantique-Sud, le cuirassé de poche Admiral Graf Spee sème la panique sur les lignes de convoi anglaises. Bien que les effets de la maraude ne se font pas immédiatement ressentir, l'amirauté pense que cela pourrait constituer une sérieuse épine dans le pied d'ici peu et suggère l'envoi d'une flotte spécifiquement dédiée à sa traque et son élimination. Il faudrait cependant consacrer un effort logistique très important dans l'immédiat (50 MMP sur 5 tours).



En France, le cabinet de Daladier doit également faire des choix :

- Maintenant que la Pologne a capitulé, le Reich va rapatrier ses forces du front est. Il est très probable qu'une offensive majeure ait lieue pour reprendre Sarrebrück. Le GQG est divisée sur la posture à adopter. Prételat pense être en mesure de tenir la ville avec l'aide de la Chasse et de la RAF, mais rien ne semble acquis sur le terrain. Se replier derrière la ligne Maginot serait une posture somme toute raisonnable vu le caractère maigrelet des gains de l'offensive. Il faudrait cependant faire une croix sur l'exploitation du bassin minier (-6 MMP par tour)

- Les RG sont inquiets de l'activité remuante des militants du PC, téléguidés depuis Moscou. Cette activité pourrait avoir des conséquences néfastes sur l'économie de guerre avec des grèves et des sabotages. Un rapport remis en conseil des ministres suggère l'interdiction du parti et la mise aux arrêts de ses cadres pour limiter les effets de la dissension (+1000 points de moral national). Cependant, l'URSS risque de condamner vigoureusement une telle action (l'URSS s'éloigne des alliés de quelques %)

L'URSS, justement, a des vues sur la Finlande. Dans l'objectif de sécuriser Léningrad, elle lorgne sur l'isthme de Carélie ainsi que la péninsule de Hanko, qui serait une base navale stratégique sur la Baltique. La STAVKA estime être en mesure d'écraser rapidement les défenses finlandaises sur la ligne Mannerheim et n'attend que le feu vert de Staline pour organiser un false-flag qui servirait de casus belli pour déclencher le conflit.

Si la Finlande n'est pas attaquée, elle restera dans son coin ?

Personnellement j'ai mis attaque de la Finlande car pour moi, l'Urss ne fait pas encore (et ne fera jamais tout à fait vraiment) parti des alliés.
La défense de Sarrebruck, risqué car en dehors de la ligne Maginot, devrait néanmoins aider à maintenir le moral français (car on porte la guerre chez l'ennemie). (hum et surtout que ca devrait gêner la future offensive des Ardennes).

Par contre, pourra tu faire tourner les GA ? Histoire de ne pas perdre la France en 1939...

Super intéressant comme concept !
J'ai voté
Bonne chance

Bel AAR démocratique

j'ai voté, Vive la France et ses alliés

petite question : il y a un mod ou est ce sur le jeu en vanilla ? (je ne me souviens pas d'avoir eu un event sur le Portugal

J'ai opté pour tenir Sarrebruck, en optant pour la doctrine Mac-Mahon "J'y suis j'y reste"
J'ai choisi de remettre les cocos à leur vrai place, c'est à dire au bagne
Pour la guerre navale, le commerce maritime risque de devenir vital pour la GB à moyen-terme, donc à mon avis il faut y aller à fond dans la préparation de la lutte ASM (Destroyers) et mettre le paquet pour éliminer le Graf Spree.

hismagil a écrit :Bel AAR démocratique

j'ai voté, Vive la France et ses alliés

petite question : il y a un mod ou est ce sur le jeu en vanilla ? (je ne me souviens pas d'avoir eu un event sur le Portugal

Je joue sur le mod Fall Weiss II qui rajoute des une plâtrée d'events, corrige les ODB et rajoute la possibilité de décliner la plupart des unités à l'échelle division/corps/armée

Azerty a écrit :Par contre, pourra tu faire tourner les GA ? Histoire de ne pas perdre la France en 1939...

Rien n'est moins sûr tant que la France mobilise

Azerty a écrit :Si la Finlande n'est pas attaquée, elle restera dans son coin ?

Elle n'aura pas de casus belli contre l'URSS ultérieurement... Mais rien n'empêche les diplomates allemands de séduire Mannerheim derrière

C'est dommage qu'il n'y aie pas un event qui propose de rendre à l'Italie la Savoie + Nice + La Corse + La Tunisie + Le Tchad en échange de son entrée en guerre aux cotés des Alliés, ça aurait de la gueule

Ça a le mérite d'être rigolo en tous cas, Aheuc.

J'aurai bien mis Cuba pour ses cigares mais il est pas dispo.

Azerty a écrit :Par contre, pourra tu faire tourner les GA ?

les Grands Amiraux ? Les Groupes d'Armées ? Les Groupuscules Anarchistes ?

Deuxième option...

Je confirme donc les décisions suivantes:

- L'armée française se maintient en Sarre
- Le PC est interdit
- L'Anson est démantelé
- La chasse au Graf Spee commence
- L'URSS déclare la guerre à la Finlande

Il y a encore deux décisions de fin de tour que j'ai zappé de vérifier

Toujours dans le cadre de la lutte sous-marine, Churchill propose d'occuper de force les ports de Cork Harbour et de la péninsule de Béara, rendus à l'état libre d'Irlande l'année passée afin de sceller la fin de la guerre commerciale anglo-irlandaise. Cette action pourrait offrir davantage de refuges pour la Navy ainsi que sécuriser le corridor de la mer d'Irlande. En revanche, bien qu'étant incapable de répondre militairement, l'Irlande pourrait émettre une condamnation diplomatique avec un écho important à l'international et notamment aux Etats-Unis. Il y a également un risque que l'opinion publique exprime une certaine germanophilie après un tel acte.

En Pologne, le gouvernement de Ignacy Moscicki, qui s'est réfugié en Roumanie, a été interné par les autorités sous pression allemande. Moscicki a conséquemment signé sa démission au profit de Wladyslaw Raczkiewicz, réfugié en France, qui nomme aussitôt le général Sikorski comme premier ministre. Le tandem se prépare à gérer l'afflux de réfugiés polonais désireux de combattre à l'Ouest. La constitution d'un corps d'armée polonais est envisagée mais il faut lui donner un point de chute. Le gouvernement provisoire, installé à Angers, pourrait se retirer à Londres pour peaufiner la constitution de ce corps ou bien rester sur place pour l'engager dans la bataille à venir.

Les votes sont clos.

Le gouvernement polonais en exil se déplacera à Londres et les ports irlandais ne seront pas occupés.

La suite bientôt

Ce corps aurait t'il représenté un avantage réel dans la bataille de Frrrrance ?

On ne peut pas rendre l'Ulster à l'Irlande en échange de son entrée en guerre?

Antonius a écrit :On ne peut pas rendre l'Ulster à l'Irlande en échange de son entrée en guerre?

C'est jagoulesque.

Mais imparable.

Vous allez arrêter de vouloir vendre des trucs contre une entrée en guerre ?



Qgéen négociant la cession de la Lozère et Melun contre une entrée en guerre du Lesotho, vue d'artiste

J'arrive trop tard ! le concept est excellent

Je ne peux m’empêcher de voir du défaitisme dans le choix de ne pas occuper les ports Irlandais !

J'arrive trop tard ! le concept est excellent

Je ne peux m’empêcher de voir du défaitisme dans le choix de ne pas occuper les ports Irlandais !

Il n'y a pas d'avantage majeur à le faire, et chaque tour de retard dans l'entrée en guerre des USA, ce sont des milliers de km2 cédé à l'URSS...

Azerty a écrit :

J'arrive trop tard ! le concept est excellent

Je ne peux m’empêcher de voir du défaitisme dans le choix de ne pas occuper les ports Irlandais !

Il n'y a pas d'avantage majeur à le faire, et chaque tour de retard dans l'entrée en guerre des USA, ce sont des milliers de km2 cédé à l'URSS...

Cela donne du moral aux britanniques quand on occupe les ports irlandais, et peut être plus tard dans la guerre pour permettre une mise a l eau des troupes pour le débarquement plus important qu avec les seuls ports anglais

hismagil a écrit :

Azerty a écrit :

J'arrive trop tard ! le concept est excellent

Je ne peux m’empêcher de voir du défaitisme dans le choix de ne pas occuper les ports Irlandais !

Il n'y a pas d'avantage majeur à le faire, et chaque tour de retard dans l'entrée en guerre des USA, ce sont des milliers de km2 cédé à l'URSS...

Cela donne du moral aux britanniques quand on occupe les ports irlandais, et peut être plus tard dans la guerre pour permettre une mise a l eau des troupes pour le débarquement plus important qu avec les seuls ports anglais

Et l'entrée en guerre des USA dépend bien plus de l'attaque Jap et de la déclaration de guerre allemande que de leur opinion interne

Ah.... De toute façon il est trop tard...

8 Novembre 1939

La guerre prend une curieuse tournure.



Tout au long du mois d'octobre, les vaisseaux britanniques ont dégueulé les vagues successives de soldats du corps expéditionnaire sur les ports de la Normandie dans le calme et la tranquillité la plus complète. En Sarre, le GA 2 a établi des défenses suffisamment solides pour être inexpugnable, mais l'accroissement du dispositif ennemi se fait de plus en plus concret chaque jour passant. Le manège dans les gares et les aérodromes proches de la frontière témoigne du rapatriement des troupes stationnées en Pologne. Pas un tir ne se fait pourtant entendre d'un côté comme de l'autre. Dans les tabloïds anglais, on commence à parler de phoney war, dans les quotidiens français, de drôle de guerre. L'ennui se fait poindre en première ligne, où l'on s'occupe comme l'on peut de ses mains...



Au GQG, les généraux commencent à tirer des conclusions sur le campagne de Pologne. La rapidité et le soudaineté de l'assaut de la Wehrmacht a laissé pantois plus d'un gradé franco-anglais. Des visions divergentes sur la conduite à adopter apparaissent : Gamelin et Gort du BEF restent fermement convaincus du bien-fondé du plan Dyle, ne concédant éventuellement que sur l'hypothèse d'une non-assistance aux hollandais pour se concentrer sur la défense de la Belgique.



Prételat, reprenant les conclusions d'un kriegspiel mené en 1938 dans lequel les forces allemandes traversèrent le massif ardenais en soixante heures pour attaquer la ligne Maginot au niveau de Montmédy dans la foulée, souhaiterait que le BEF soit placé à la charnière du dispositif ardennais. Ceci afin de parer au plus vite à une éventuelle percée en alignant des troupes professionnelles et bien équipées, en lieu et place de troupes territoriales françaises. Il affirme que les conclusions de cet exercice, jugées excessives à l'époque par Gamelin, sont rendues caduques par le tour de force réalisé par l'Allemagne à l'est.



Enfin, le général Gaston Billotte du GA 1, commandant le front des Ardennes à la Manche, estime que la campagne de Pologne fut d'une rapidité évidente en raison d'un terrain propice à l'exploitation par les chars et le manque d'armes lourdes au sein de l'armée polonaise, mais surtout par une utilisation tactique absolument nouvelle et innovante de l'arme blindée. Comparant la plaine belge à la plaine polonaise, il souhaiterait un remaniement total du front afin de prémunir toute offensive massive en Belgique. La clé de ce dispositif serait de dégager les armées présentes sur la Ligne Maginot afin de renforcer le front de manière homogène, en insérant les troupes anglaises au bout du dispositif, près de Calais et Dunkerque. Il faudrait pour cela assigner les corps d'infanterie de réserve sur la ligne, en faisant confiance à la puissance de ses fortifications.



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A l'est, la guerre finno-soviétique a commencée. Les troupes de l'Armée Rouge font face à une résistance bien plus opiniâtre que ce que les prévisions laissaient à penser. Leur pire ennemi est le froid infernal de la Carélie, qui congèle les hommes impréparés vivants. Les finnois, emmitouflés et bien équipés, font des ravages parmi les rangs bolchéviques.



Au Politburo, on se soucie d'autres considérations. Le ministère des affaire étrangères du Reich a adressé au gouvernement soviétique des termes de révision du pacte Molotov-Ribbentrop. A la clé, un retrait des soviétiques de la frontière San-Vistule à la frontière San-Bug, ce qui exposerait considérablement la forteresse de Brest-Litovsk aux nazis en cas de conflit. En revanche, ce retrait s'accompagnerait d'un transfert de la Lituanie dans la sphère d'influence de l'URSS, ce qui autoriserait ultérieurement son annexion dans le cadre de l'occupation des pays baltes. Refuser serait cohérent pour consolider la position russe en Pologne, mais céder la Lituanie à l'Allemagne pourrait aboutir à la constitution d'un dangereux tremplin vers Leningrad. Accepter harmoniserait la frontière et raboterait le gigantesque saillant naturel formé en Pologne.

Tu as laissé un trou dans la ligne Maginot ? Ce n'est pas exactement la chose à ne pas faire ?

A quelle point les fortifications apportent-t-elles des bonus?

Les fortifs rapportent un bonus max de 6 (je n'ai pas vu de somme plus élevée dans le jeu, la ligne Siegfried et les villes forteresses sont à 3 par exemple), techniquement si la ligne Maginot est remplie exclusivement de corps d'infanterie bien retranchées, aucune unité allemande ne peut passer.

Azerty a écrit :Tu as laissé un trou dans la ligne Maginot ? Ce n'est pas exactement la chose à ne pas faire ?

.

Dans la limite où je suis en hotseat contre moi-même, il se peut qu'il y ait des tours "à la volée" avec des règles de roleplay pur... d'ailleurs dans mes tours précédents je me suis rendu compte que j'aurais pu foutre le boxon sur la ligne allemande mais j'ai juste fait une mauvaise interprétation des règles de déplacement.

Peut-on proposer Prételat et Billote? Le BEF dans les Ardennes et les réservistes ventripotents derrière la ligne Maginot, ce qui était supposé être son rôle ?

si on choisit le plan Prételat (BEF dans les Ardennes), y a t'il quand-même execution du plan Dyle-Breda avec un déploiement des forces frnaçaises en Belgique ? D'autre part, que valent les troupes belges dans le jeu (Vont-ils avoir tendance à se débander dès les premiers coups de feu comme en vrai ? )

Le plan Prételat est excellent

A l'Est il faut accepter le plan revisité (et se fortifier sur la ligne Staline , pas sur l'avant )

aheuc a écrit :si on choisit le plan Prételat (BEF dans les Ardennes), y a t'il quand-même execution du plan Dyle-Breda avec un déploiement des forces frnaçaises en Belgique ? D'autre part, que valent les troupes belges dans le jeu (Vont-ils avoir tendance à se débander dès les premiers coups de feu comme en vrai ? )

Il faudra aider les belges quoi qu'il arrive Et leur unique armée peut faire gagner de précieux tours aux alliés si elle n'est pas gérée correctement par l'allemand.

Plan Prételat pour moi ! Et surtout pas de variante Breda ! (la seule réserve, la 7° armée de Giraud, doit rester, justmeent, en réserve).
Et la 7° compagnie en réserve de dernier recours !

Chef Chaudard a écrit :Et la 7° compagnie en réserve de dernier recours !

Si je me souviens bien du début du film , elle était plutôt bien équipée pour l'époque la 7ème compagnie ?

C'était de la biffe mécanisée je crois ?

Non c'est une compagnie de transmission. Ils roulent en camions et sont équipés avec des fusils courts qui ressemblent à des MAS 36

Quelque chose me dit, qu'on aurait du écouter Corap...

Petit tour rapide avant qu'on attaquer le gros du spectacle...

20 Janvier 1940

Au terme d'une campagne de lobbying intense auprès du GQG, le haut commandementi finit par accepter la révision du plan Dyle. Le plan Prételat se heurte au refus anglais de stationner loin des ports et à l'intransigeance de Gamelin qui souhaite la fin de l'aventure sarroise. C'est donc le plan Billotte qui est adopté. Au cours des mois de novembre et décembre, les armées françaises évacuent Sarrebrück et les alentours, non sans avoir dynamité tout le matériel houiller à portée de main. Le potentiel industriel de la Sarre est neutralisé pour un petit moment.

Le redéploiement stratégique se termine au début de la nouvelle année. Les Alliés alignent désormais neuf armées et cinq corps de réserve sur la frontière belge, soit plus d'un million d'hommes. Sur la ligne Maginot, il ne reste plus que sept corps d'infanterie et deux divisions en réserve, soit deux cents mille hommes, mais ils sont solidement retranchés et indéboulonnables.



Profitant du calme complet sur le front ouest, le commandement allié s'enquiert de la situation en Finlande, où le conflit s'est enlisé dans une guerre d'attrition. Le froid polaire de la Carélie a jusque ici profité aux forces finlandaises qui fixent l'armée rouge sur la ligne Mannerheim. Il y a de fortes chances que le redoux du printemps finissent par voir la coquille finlandaise craquer sous les nombres largement supérieurs des russes. L'opinion publique alliée est largement favorable à la cause finlandaise et le haut commandement songe à mettre en place une force expéditionnaire destinée à donner un coup de main au régime de Mannerheim. Une telle action nécessiterait des moyens logistiques importants mais permettrait, en cas de succès opérationnel face aux bolchéviques, de neutraliser l'influence allemande en Finlande.

Locke a écrit :Au cours des mois de novembre et décembre, les armées françaises évacuent Sarrebrück et les alentours, non sans avoir dynamité tout le matériel houiller à portée de main.

• Trahison ! Nous n'avons pas voté pour cela.

Après relecture je me rends compte que le résume de la proposition Billotte évoquait l'évacuation de la Sarre de manière pas si évidente que ça, effectivement

Mais tout le monde savait qu'en 40, Gamelin était un con, secret militaire, toussa...

Il faut bombarder Bakou !

Il faut tenter un coup contre les alliés de l'Allemagne

oui pour un corps expéditionnaire vers la Finlande (ou ailleurs )

On s'en cogne des Finlandais.

Embarqueent pour la Finlande! Comme si l'Allemagne était un adversaire à la hauteur! Que neni, nous pouvons largement défier l'URSS en sus

Vive le Roy, Vive La France

On reste sur le territoire national !
Les bouffeurs de rennes se débrouilleront avec les buveurs de vodka ...

Il faut aider le régime ami de Mannerheim ! Luttons contre les totalitarismes quel qu’ils soient.

Avec une bande de jagoulistes pareils, on n'est pas sortis de l'auberge.
C'est quoi le prochain plan? Bombarder Bakou?

Emp_Palpatine a écrit :Avec une bande de jagoulistes pareils, on n'est pas sortis de l'auberge.
C'est quoi le prochain plan? Bombarder Bakou?

Déjà proposé.

Analysons froidement ( c'est de mise... ) les choses, en aidant les Finlandais, nous faisons trois choses :
On fait résister la Finlande et rendons sa résistance encore plus glorieuse !
C'est de l'expérience supplémentaire pour l'Armée Rouge...( et Staline sait si elle en a besoin... )
Cela fait de l'action supplémentaire, toujours intéréssant...

25 Avril 1940 :
Le régime nazi passe à l'offensive à l'Ouest, prenant de court le haut-commandement allié. Une triple opération d'invasion en Belgique, au Danemark et en Norvège menée avec une coordination désarçonnante enregistre des succès incontestables. Le Danemark capitule en seulement deux heures tandis que la Norvège est presque simultanément envahie. Le traître Vidkun Quisling organise un coup d'état et tente de se faire reconnaître chef du gouvernement par le roi Haakon VII avec l'appui d'Hitler. Son échec lamentable et son incompétence pousseront les allemands à mettre en place un Reichskomissar dans lequel il tiendra une place d'opérette.



Les norvégiens tiennent le temps d'un baroud d'honneur permettant de couler le croiseur lourd Blücher, touché de plein fouet par les canons Krupp de la forteresse d'Oscarbourg. Le navire repose désormais dans le fjord d'Oslo.



En Belgique, la percée est immédiate. La garnison du fort d'Eben-Emael, point-clé sur la route de Bruxelles, est pulvérisée par les éléments avancés allemands. Les parachutistes allemands se jettent sur les environs de Wavre pour prendre à revers le corps d'infanterie belge frontalier. Il est également anéanti dans les combats. En Hollande, la Frise est occupée sans résistance avant que l'armée hollandaise ne se réorganise autour de Rotterdam. Après des affrontements sanglants, elle est obligée d'évacuer la ville en direction du sud non sans avoir infligé des pertes notables aux allemands. On mobilise tout azimuts pour le siège à venir de la Haye et Amsterdam.



Les premiers contacts avec l'armée française ont également lieu dans le secteur Sedan-Montmédy. Le GQG est perturbé par l'avancée fulgurante des blindés allemands et la supériorité aérienne massive de la Luftwaffe. Des centaines d'avions sont abattus, avec un ratio largement en défaveur des alliés. De plus, les panzers fascistes ont profité des faiblesses défensives dans le secteur de Marville pour prendre pied sur le sol national, en infligeant au passage d'effroyables pertes à la 3e Armée qui se replie sur Etain.



Le choc de l'invasion passé, il est désormais temps de réagir. Les disposition du plan Dyle vont entrer en action : Tendre la main à Bruxelles est une nécessité absolue pour le moral national. La configuration des forces opérationnelles en Hollande laisse penser aux plus audacieux du GQG qu'il est encore possible de porter secours à l'armée orange en repoussant les parachutistes allemands isolés qui ont échoué à prendre Rotterdam d'un coup. On pense au débarquement d'une division anglaise à La Haye pour temporiser l'arrivée du Polish Corps, tout juste créé et opérationnel d'ici les prochaines semaines.

En Norvège, il est possible pour les Alliés de frapper un grand coup en tentant de reprendre le port stratégique de Narvik, qui envoie de précieuses cargaisons de fer en direction de l'Allemagne. Le corps expéditionnaire franco-anglais, qui est arrivé malheureusement trop tard pour empêcher la défaite des finlandais pendant la Guerre d'Hiver, est cantonné en Écosse depuis maintenant plusieurs mois et est disponible pour tenter ce coup de force.

Enfin, il est possible que la Kriegsmarine tente de disputer à la Navy le contrôle de la Mer du Nord dans le cadre d'une hypothétique invasion de l'Angleterre, menace que le MI6 juge sérieuse malgré son caractère improbable. Le lord de l'Amirauté a ordonné la constitution de deux grands battlegroups dans la baie de Scapa Flow et dans la Dogger Bank afin de protéger la Homeland et estime qu'il est désormais nécessaire de la déployer, d'autant plus que l'activité des U-Boots est principalement concentrée dans l'Atlantique.

C'est quoi cette invasion foireuse ?

Locke essaye de se mettre bien avec le puissant lobbie belge du forum

Les Pays-Bas sont foutus, tous les efforts doivent aller au front Franco-Belge.
Quant à la Navy, je n'ai rien contre un tour dans la Manche.

Les choses sérieuses commencent!

Pas de cher à canon aux Pays-Bas, par contre en Norvège cela emmerdera la force d'invasion, qui doit avoir envie de filer à nouveau vers le sud. Et que l'on déploie la Royal Navy, montrer à qui appartiennent les eaux!

stratcom a écrit :C'est quoi cette invasion foireuse ?

Cet homme a raison, je me suis planté

Fort de cette auto-critique, je vais reprendre le tour dernier

Pourquoi donc? Cela change des habitudes

rooom a écrit :Locke essaye de se mettre bien avec le puissant lobbie belge du forum

Qui semble peser de tout son poids pour que les Hollandais soient anéantis...

Moi je dis, protection du territoire sacré de la patrie avant tout, et point d'aventure lointaine....
Le corps expéditionnaire doit revenir en métropole.

Dans un monde parallèle où Locke n'a pas trop joué son tour par dessus la jambe, la situation pue un peu plus du bec



L'option Hollande est recalée tout simplement parce que celle-ci a capitulé Combats ardents dans Bruxelles tandis que les paras ont pris le centre industriel de Mons sans coup férir. Les panzers allemands, dévalant à travers les Ardennes, ont pulvérisé la IIIe Armée et outflankent la ligne Maginot. C'est la panique sur toutes les lignes.

Conséquemment, certains esprits prudents au GQG estiment que déclencher le plan Dyle serait dangereux en raison du risque de rupture de front au niveau des Ardennes. Ils préconisent de rester sur les fortifications de campagne érigées ces derniers mois sur la frontière et d'anticiper un repli sur la Somme si la situation venait à se dégrader. En revanche, condamner les belges priverait les Alliés d'une armée qui pourrait dégager des forces pour boucher la plaie béante créée dans le secteur de Briey.

L'expédition de la Royal Navy et de Narvik sont approuvées

Mieux vaut rester prudemment sur les fortifications de campagne de la frontière. Il faut faire comme Wellington pendant la campagne de 1815 et ne pas compter sur ces troupes belges à la valeur combative douteuse. Après tout cela lui a bien réussi au final

Le front est plus court en Belgique qu'a la frontière autant y aller.

Pour les Belges il y en a plus

Pour les Belges il yen a plus

Ce sont des tireurs au cul ...

jmlo a écrit :Le front est plus court en Belgique qu'a la frontière autant y aller.

Je suis d'accord avec JM.

Mais la stratégie générale étant de faire n'importe quoi, les autres préfèrent envoyer des troupes à Narvik, en Finlande, à Bakou et en Patagonie plutôt que d'intervenir à 50 kilomètres en raccourcissant la ligne. C'est plus Gamelin, c'est l'équipe de campagne de Benoit Hamon.

Gamelin est le meilleur généralissime de tous les temps, le disciple de Joffre : on lance la manœuvre Dyle, mais sans la variante Breda (et pour cause) ...

Emp_Palpatine a écrit :...C'est plus Gamelin, c'est l'équipe de campagne de Benoit Hamon.

Avancer en Belgique mais seulement du bon coté de la rivière d'Ypres qui va devenir la nouvelle capitale Belge. Les Pays-Bas ayant capitulé, l'opération Breda est annulé. Se démunir de troupes d'élites pour aller aider les finlandais et prendre Narvik sont des entreprises qui montrent la supériorité de l'armée française, la 1ére du monde!

Les AARs coopératifs finissent mal en général

viewtopic.php?f=77&t=14100

17 mai 1940 :

La petite armée belge, submergée par la Wehrmacht, tombe sous les coups en défendant Bruxelles. Le roi Léopold est contraint à la capitulation, non sans confier son amertume vis-à-vis de l'abandon franco-britannique.



La défense de la capitale aura tout de même fait gagner de précieux jours aux forces alliées, mais la situation reste très critique...



Ayant traversé le massif des Ardennes, les Panzerdivision nazies sont arrivées au contact de la ligne de défense française à Sedan, où la IVe Armée a été anéantie dans la fournaise des combats et la IIe Armée sérieusement entamée dans le secteur de Maubeuge. Il semblerait que les forces allemandes préparent un coup de faux en direction de la mer. Une autre pointe blindée a percée à Montmédy en pulvérisant la IIIe Armée et menace de faire la rupture du front entre les unités du plan Dyle et celles de la ligne Maginot.

Pendant ce temps-là, dans la Dogger Bank, la Navy déploie son armada pour envoyer un signal ferme à la Kriegsmarine : la bastille Albion est très bien protégée.



A Narvik, le corps expéditionnaire a débarqué avec succès en Norvège et entame le combat avec la garnison allemande. L'issue sera très certainement favorable.



Ces évènements sont cependant bien annexes à côté du drame qui se joue dans le nord de la France. Le front a été percé en deux points et les réserves ont été engagées. Le moral des troupes est au plus bas à cause du contournement en cours de la ligne Maginot et l'opinion publique réclame une contre-offensive qui est strictement impossible en l'état. Reynaud, qui a pris la suite de la présidence du conseil après le départ de Daladier en mars, convoque Gamelin pour une réunion d'urgence. Malgré les fissures dans la ligne de front, Gamelin pense pouvoir la rétablir en faisant glisser les unités de première ligne et assigner les réserves anglaises à la défense de Calais et Dunkerque, théâtre devenu secondaire. La défense à l'est reposerait sur la forteresse de Verdun et le maintien des unités Maginot, malgré le risque évident d'encerclement. Une telle opération aboutira à la mobilisation de toutes les forces opérationnelles disponibles, le moindre échec aboutira à une catastrophe stratégique.

Les plus pragmatiques, autour de Weygand qui regarde d'un oeil observateur lointain depuis son poste au Levant, opteraient pour une solution beaucoup plus radicale qui consisterait à évacuer le Pas-de-Calais devant le risque de coup de faux blindé et se rétablir sur la Somme, tandis que le saillant de Verdun sera crevé au profit d'une défense sur la Marne. Enfin, le choix le plus extrême serait d'évacuer la ligne Maginot désormais inutile pour sauvegarder ses unités de l'encerclement au profit d'une ligne de défense Nancy-Epinal-Belfort reposant sur le relief des Vosges. Un tel plan aurait cependant des conséquences désastreuses sur le moral national de la nation qui revivrait la grande panique de l'été 14.

Le gouvernement est cependant dos au mur, il lui faut faire un choix. Conserver Gamelin à la tête du GQG ou mettre le plus réaliste Weygand à sa tête.

Je vote pour envoyer les troupes de la Ligne Maginot au Mandchoukouo.
*stratégie du votant lambda du Q*

On ne change pas de bourrin au milieu du gué !

On garde Gamelin ! Que cette culotte de peau de Weygand reste au Liban !

Dommage, j'aurai opté pour le plan Gonzoo : Débarquer au nord de Berlin

En plein hiver de préférence.

Comment le corps expéditionnaire à t'il débarqué si il ne contrôle pas la moindre zone côtière ?...

Par event, tout simplement L'écrasante majorité des opérations mineures sont gérées par scripts et events dans la (très) longue liste customisable en début de partie.

Ah... Il y a un event débarquement au Nord de Berlin ?...

jmlo a écrit :Dommage, j'aurai opté pour le plan Gonzoo : Débarquer au nord de Berlin

J'ai enfin une opération à mon nom !

Oui je sais, ça devient un peu golgoth pour gérer les screens pré/post events, j'imagine pas le bordel pour Barbarossa

La suite ?