Le Quartier Général

Voici un AAR de ma partie en cours contre dirtyharry, sur WITE V1.01.1.
La partie étant déjà largement entamée, l'AAR démarre au début de l'année 1942.
L'AAR étant en large différé, cet AAR est bien sûr visible par mon adversaire...
Ma mémoire étant parfois défaillante, j'espère pouvoir relater correctement les péripéties d'une partie épique, qui ne manque pas de rebondissements ...

Prologue

Le colonel Chodarenko se dirige vers le Kremlin d'un pas mal assuré. Il se demande pourquoi il a été convoqué en pleine bataille de Moscou à la Stavka. Il se morfond depuis plusieurs semaines dans une caserne de Sverdlovsk où il dirige la mise en place d'une usine d'armement. N'ayant pas fait montre d'une grande compétence militaire aux débuts de la campagne, il a été renvoyé prudemment à l'arrière. Seul son zèle remarqué dans les années 37-38 pendant lesquelles son avancement est allé de pair avec ses dénonciations des ennemis du peuple l'a sauvé du peloton.



Après avoir patienté de longues heures, il est introduit auprès du général Antonov.
"-Camarade Chodarenko, la Stavka t'a confié la délicate mission de mettre en place le service de retour d'expérience de l'Armée rouge... Il s'agit de relater les divers événements de la campagne, et d'en tirer les enseignements, pour parfaire l'entrainement et les opérations futures."
"-Je sers l'Union Soviétique !" réplique Chodarenko d'une voix qui se veut assurée.
"-Rends-toi au 2ème étage, où ton bureau t'attend. Tu y trouveras les journaux de marches et les archives de toutes nos unités. La Stavka attend de toi un zèle sans limite ! Exécution !".
Chodarenko salue avec raideur, et se précipite vers le bureau qui va l'abriter pendant de longues années de labeur acharné.

Aussitôt, il commence ce qui sera connu plus tard comme l'Histoire officielle de la Grande Guerre Patriotique...
Dans la panique de la traitresse attaque des forces fascistes, la plupart des archives ont été détruites. Chodarenko décide donc de démarrer son retour d'expérience avec l'année 1942. Son sens politique aiguisé lui souffle que cela permettra d'éviter de mettre en évidence les erreurs commises au plus haut niveau du commandement.
Semaine du 1er au 8 janvier 1942.
Les 6 premiers mois de la campagne contre l'Axe ont été désastreux pour l'union soviétique. Les pertes sont colossales. 378053 morts, 745959 prisonniers, et 960576 blessés (pour la plupart définitifs) dans les effectifs de l'Armée rouge, montrent la violence de l'attaque fasciste. 13600 blindés et 8700 avions ont également été détruits.
Mais les unités de l'Armée rouge ont réussi à éviter les encerclements par les forces mobiles ennemies.
La situation générale est la suivante :






Dans le secteur du front de Leningrad, l'armée rouge est retranchée le long de la frontière, et fait face aux réactionnaires finlandais.Depuis la perte de Leningrad, ceux-ci se sont également positionnés le long du Volkhov, où les troupes soviétiques sont puissamment retranchées.
Les fascistes ont réussi à franchir le Volkhov, et le front du Volkhov, lui aussi bien retranché, fait face aux allemands.
Le front nord-ouest verrouille l'accès à Vishny Volochek et Torzhok. Apparemment, l'ennemi n'y a amené qu'un faible rideau de troupes de second ordre.
Devant Moscou, le front de Kalinine s'est également retranché. Les citoyens de la capitale ont été mobilisés en masse pour édifier de puissantes fortifications, qui feront échec aux assauts de l'ennemi.
Plus au sud, le front de l'Ouest monte la garde devant Tula, où se trouvaient avant guerre, de grandes usines d'armement qui ont été évacuées en Oural.
Le front de Brainsk ne mérite plus son nom, car la cité a été perdue. Il s'articule autour du môle d'Orel.

Le front du sud ouest suit en gros la frontière ukrainienne, après la perte du grand bassin industriel de Stalino.
Quant aux front sud et du Caucase, ils gardent la ville stratégique de rostov sur le Don, et s'aligne derrière le Mius.

La porte de la Crimée est fermement verrouillée par l'Armée côtière et la 51eme Armée.

Après les ultimes coups de rein de la Wehrmacht devant Moscou, les ennemis ont été repoussés à une centaine de km de la capitale. Mais les troupes soviétiques sont exsangues, et il est difficile de contre-attaquer encore. Dans les forêts à l'est de Moscou, des dizaines de brigades de tanks sont à l'entrainement.

Semaine du 8 janvier 1942

Le GRU a fourni une estimation des effectifs ennemis. Les forces de l'Axe sont évaluées à 4900000 hommes, 47000 canons, 3900 blindés et 4300 avions. L'Armée rouge aligne de son côté 6300000 hommes, 70000 canons, 11000 blindés et 8000 avions.
Mais ces chiffres ne doivent pas faire illusion. POur le moment, la supériorité tactique de l'ennemi lui permet d'avoir l'avantage, même à 1 contre 2.
Les conditions climatiques sont dures : le blizzard souffle et les températures sont polaires sur tout le front. Malgré cela, la Wehrmacht est toujours agressive.



Dans le secteur du front du Volkhov, la division SS Totenkopf pulvérise 3 divisions de la 41° Armée qui laissent 3000 hommes sur le terrain.
Plus au sud, la 4° Armée de choc entre dans le dispositif du Front Nord Ouest, dangereusement étiré. La 3° Armée de choc est en cours d'instruction dans la région de Yaroslav.


Entre Torzhok et Rjev, 2 corps Panzer ont été identifiés (les 57° et 39°). Ils s'en prennent aux 1° Armée de choc, et aux 22° et 33° armées qui tentaient de reprendre le verrou essentiel de Rjev. Celles-ci sont sévèrement corrigées.
Le calme règne dans le secteur du Front Ouest.
Devant Voronej, l'ennemi pressé par l'Armée rouge, et à court de logistique, semble se replier devant le front de Voronej.


Au sud du front, l'ennemi lance plusieurs attaques devant Rostov. Mais les troupes rouges tiennent solidement devant la porte du Caucase, et sur le Mius.


Pour le moment, tout est tranquille à Rostov, la perle du Don...




Les pertes ennemies sont élevées, mais celles de l'Armée rouge sont encore nettement supérieures. Cependant, la Stavka estime que dans des combats d'attrition, le temps joue pour l'Union Soviétique.
Du côté de l'économie de guerre, la crise de l'automne a été surmontée. Les usines transférées dans l'Oural produise par semaine 180 T34 et 80 T60.
La production aérienne est moins satisfaisante, avec 75 chasseurs Yak1 et 62 Sturmoviks construits par semaine. IL est difficile de combler les pertes des combats aériens.

Semaine du 15 janvier 1942

Encore des combats meurtriers dans les tornades de neige, par une température glaciale...


L'ennemi n'était pas préparé à ces conditions, mais il résiste sur place, et même parfois contre-attaque violemment, toujours dans le secteur du front du Volkhov. Le 56° PzK, dirigé par l'aristocrate réactionnaire von Manstein, inflige des pertes sévères à la 41° Armée. Mais globalement, les positions tiennent. Le commandant du front du Volkhov, la saboteur et paniquard général Yakovlev, a été renvoyé: il est remplacé par le maréchal Vorochilov, qui a toute la confiance de notre vojd.
PLus au sud, la puissante 4° Armée de choc vient épauler les troupes du front du Nord Ouest devant Vischny Volochek.


Devant Lukovnikovo, la 1° Armée de Choc a percé le front ! L'objectif avoué d ela Stavka est de se rabattre vers le sud, pour conquérir l'importante cité de Rjev.
Le front de l'Ouest est stationné entre Viazma et Briansk. Le calme règne sur ce secteur, sauf à spas Demiansk où 3 divisions de fusiliers de la 29° Armée sont contraintes à la retraite.
Devant Orel, l'ennemi attaque la 50° Armée et la contraint à la retraite... Les positions sont assez faibles sur ce secteur. il va falloir les renforcer.


Devant Voronej, l'ennemi tente d'attaquer, mais il manque de mordant. Ses divisions souffrent de problèmes de ravitaillement, à cause des nombreuses attaques de partisans dans la région...





Mais la situation la plus critique est à l'extrème sud. Les XIV° PzKorps a isolé 6 divisions du fusiliers, une division blindée et 2 brigades blindées dans une poche centrée autour de Taganrog ! Heureusement, le port est toujours entre nos mains, et la Stavka a décidé de ravitailler les unités enfermées.

A Stalingrad, la 42° Armée est en cours de formation, de même que la 47° Armée à Sukhumi.
Stalingrad, ville symbole de la réussite éclatante du socialisme, est fortifiée avec frénésie. La Stavka sent que l'ennemi va essayer de s'y précipiter lors de sa campagne d'été.



La magnifique cité de Stalingrad, fierté de l'Union soviétique et vitrine exemplaire du socialisme réel...

je ne comprends pas pourquoi tu te fais dominer pendant le blizzard alors que tu n'as pas l'avoir d'avoir subi de pertes très lourdes pendant les premiers tours.

Nous jouons avec l'option "alternate CV" qui modifie un peu les CV. Pendant le blizzard du premier hiver, les combats sont plus équilibrés, et ça ajoute du sel.
Et j'ai l'impression qu'en V1.08, la logistique défaillante ne pardonne pas (du moins pour le soviet). En tout cas, même avec un bon ration initial, c'est vraiment très dur de bousculer le teuton.
De plus, pour ces premiers tours, je manque de "matériel". Je n'avais pas fait suffisamment de saves. Ca va se corriger d'ici un à deux mois.
Je suis déçu par mon offensive d'hiver, à part dégager Moscou (les Pz en étaient à 16km), je n'ai pas obtenu de résultat probant. La bonne solution est d'utiliser une stratégie indirecte (mais tu verras ça dans la suite de l'AAR ). Les rebondissements spectaculaires ne sont pas finis, mon adversaire est coriace...

Semaine du 22 janvier 1942

Les statisticiens du GRU ont communiqué les pertes de la semaine : 46500 ennemis hors de combat (contre 70000 soviétiques), 140 blindés allemand au tapis (370 soviétiques), et 91 avions à crois noire abattus par nos faucons de Staline (contre 108 avions soviétiques abattus). C'est la première fois que le rapport des pertes aériennes nous est aussi favorable. Il faut y voir le résultat de l'effort de formation de nos valeureux pilotes.
La météo est toujours aussi épouvantable, et l'état des troupes s'en ressent. Mais il en est de même chez l'ennemi.


Au Nord, les assauts ennemis se brisent devant la résistance des 55° et 8° Armées. Les positions sont solides, le front se fige...


Au nord de Rjev, la 1° Armée de choc se prépare à l'offensive contre la ville.
Devant Moscou (front de Kalinine) et devant le front de l'Ouest, la situation est calme... Autour de Yaroslav, la 3° Armée de choc est à l'instruction, et une vingtaine de brigades blindées sont en formation dans la région de Vladimir.


Devant Voronej, au moins une armée blindée ennemie est identifiée par les services de renseignement. Les XXIX, XXXXVI et XXXXVII corps blindés ennemis tenten d'attaquer en direction du nord, mais l'armée rouge tient bon. Ces attaques on affaibli l'ennemi, qui peine à se ravitailler. Les voies de chemin de fer sont en effet régulièrement sabotées par les partisans.


Au sud du front, devant Rostov, l'ennemi a massé au moins 2 armées panzer. Il semble clair que son prochain objectif est la prise de Rostov, pour s'ouvrir les portes de la steppe du don et du Kouban. La tête de pont de Taganrog est ravitaillée par mer, et tient bon devant les assauts du XXX corps allemand. La 46° Armée, des réserves de la Stavka, se poisitionne sur la rive est du Don pour commencer à la fortifier.
En Crimée, l'ennemi ne semble pas vouloir s'aventurer au delà des isthmes, gardée par l'Armée côtière.
La Stavka se donne trois objectifs :
Prendre Rjev, ce qui obligerai l'ennemi a retraiter devant Moscou, et soulagerait la pression devant la capitale.
Contre-attaque au sud d'Orel, pour menacer le saillant Allemand devant Voronej. Il faut profiter de la faiblesse des unités fascistes dans le secteur.
Tenir Rostov à tout prix, et continuer à ravitailler la poche de Taganrog, qui immobilise plusieurs divisions ennemies.

Dans les forêts de Yaroslavl, se forge l'armée de la victoire finale !

Semaine du 29 janvier 1942
Les pertes de la semaine sont comparables à celles de la semaine passée. 44000 hommes, 800 canons et 124 blindés perdus par l'ennemi, contre 62000 hommes, 986 canons et 581 blindés pour l'armée rouge.


Le front du Volkhov pratique une défense agressive, et repousse la 225° ID ennemie. Les forces mécanisées ennemies sont aventurées dans un coin qu'il serait intéressant d'encercler.

Au nord de Rjev, la 1° Armée de choc a éventré le front allemand. Mais son manque de mobilité l'empêche d'exploiter ce succès.


Devant Moscou (front de Kalinine) les troupes ennemies sont lentement repoussées par l'Armée rouge. La Wehrmacht est maintenant à plus de 100km de la capitale. Le danger immédiat semble écarté.

A l'ourest d'Orel, le front de Briansk repousse frontalement les division ennemies. Celles-ci se retranchent sur une ligne Koursk-Briansk.

Devant Voronej, l'ennemi est dangeureusement avanturé, avec des flancs exposés. La Stavka planifie une opération en pince pour isoler les divisions mécanisées ennemies.

Devant Rostov, les fronts du Caucase et du Sud tiennent toujours bon. Les troupes de la poche de Taganrog ont une attitude agressive, et repoussent les divisions roulaoines qui leur sont opposées.
Pendant ce temps, les brigades blindées, futurs noyaux des corps de tank, s'entrainent.

Ler archives de la Stavka ayant subi un bombardement incendiaires, une partie en a été perdue, et le réci de la grande guerre patriotique connaitre une interruption de quelques semaines. Le colonel Chaudrenko fait son auto-critique la plus vile devant ce manquement à la glorification de l'Armée rouge des ouvriers et paysans.

AAR très sympas ! A force de lire les AAR WITE je vais devenir un monstre sur la géographie de ces régions !

Un petite remarque, les sreens son peut-être trop "zoomé" pour moi et empêche d'avoir une bonne vue d'ensemble

Merci pour tes encouragements
Tu as raison sur tous les points. Je commence moi aussi à devenir un pro de la géographie d'Ukraine/Russie Occidentale...
Je devrais normalement sérieusement améliorer la qualité de l'AAR. Pour ces premiers tours, je ne pensais pas rédiger d'AAR et je n'avais pas fait trop de saves.
Après un petit "trou" pendant lequel les données vont manquer, les choses devraient grandement s'améliorer ...

Semaine du 26 Mars 1942
La section des archives de la Stavka a subi un terrible bombardement incendiaire qui a obligé à une interruption des parutions. D'aucuns disent que certains archivistes saboteurs ont mis le feu aux précieux documents suite à l'explosion d'un alambic artisanal. Quoi qu'il en soit, ces ennemis du peuple se sont vu coller 10 ans sans droit de correspondance dans les colonies de vacances du camarade Beria.

Les pertes de la semaine s'élèvent à 20000 hommes, 3856 canons, 51 blindés et 30 avions pour l'ennemi. L'armée rouge a quant à elle, perdu 55000 hommes, 979 canons, 120 blindés et 242 avions.

Les météorologistes de la Stavka annoncent le dégel pour les prochains jours. Il s'agit avant tout de s'assurer de bonnes positions avant que la raspoutitza n'empêche toute opération d'envergure.

Face au front du Volkhov, l'ennemi tente désespérément de repousser nos troupes, mails les 8° et 60° armées attaquées par des forces supérieures, et galvanisées par le camarade Vorochilov, résistent magnifiquement.


Devant Vishny Volocheck, il ne faut pas moins de 5 divisions panzer (des XXX° et XXXI° Pz korps) pour faire reculer les divisions de la 4° Armée de choc. Le front forme un saillant devant torzok, que l'ennemi va sûrement être tenté d'attaquer lors de la campagne d'été. Ce saillant est défendu par les 4° Armée de choc, 54°, 39°, 31° et 22° armées.
A l'ouest de Moscou, la 40° armée (front de Kalinine), se met en valeur en infligeant une défaite au 3° régiment de chasseurs de la Luftwaffe du poussah Goering.
A l’ouest d'Orel, le front de Briansk repousse frontalement les division ennemies. Celles-ci se retranchent sur une ligne Koursk-Briansk.
De Briansk à Orel, la situation est calme.
Entre Orel et Voronej, l'ennemi tente d'enfoncer les positions du Front de Briansk, mais celui-ci résiste énergiquement.
La ligne de front suit ensuite la rivière Oskal, puis le Donets, jusqu'à Vorochilovgrad.


Plus au sud, les fronts du sud et de Crimée s'alignent le long du donets et du Don, en passant par la ville de Rostov. L'ennemi tente en vain de prendre la ville d'assaut. La 56° Armée résiste aux terribles coups de boutoir du XXXVIII° corps panzer de Mackensen. Au sud de Rostov, ainsi que dans la région de Stalingrad, les réserves érigent de puissantes fortifications, car la Stavka anticipe que les chacals fascistes tenteront d'attaquer vers la Volga et le Caucase pendant la campagne d'été.



Les ouvriers et kolkhoziens de cette cité vitrine du socialisme, travaillent avec un enthousiasme révolutionnaire à l'érection des fortifications.
Encerclées depuis plusieurs semaines, trois divisions des 9° et 12° Armées fixent 14 divisions ennemies autour de la poche de Taganrog, ravitaillée par la flotte rouge de la mer noire.
La production de matériel de guerre, après un creux dû aux évacuations est repartie. Les premières fournitures du prêt bail commence à arriver, mais les chars occidentaux sont pmédiocres, comparés à notre T34...

Bartimeus a écrit :AAR très sympas ! A force de lire les AAR WITE je vais devenir un monstre sur la géographie de ces régions !

Un petite remarque, les sreens son peut-être trop "zoomé" pour moi et empêche d'avoir une bonne vue d'ensemble

Ta remarque est bonne, ce n'est pas facile avec un tel théâtre d'opérations d'avoir une vue d'ensemble. Régulièrement, la Stavka présentera des cartes de situation à grande échelle, mais surtout, ne pas les divulguer ! L'ennemi écoute et les espions foisonnent ...

Semaine du 2 Avril 1942
Les météorologues de la Stavka l'avaient anticipé. Le dégel est arrivé, et l'URSS, de la Carélie à la mer Noire, se transforme en un océan de boue.
Se mouvoir dans de telles conditions relève de l'exploit, et les opérations sont complètement figées. Cette pause opérationnelle permet de tirer un bilan de la campagne d'hiver...

La carte de situation générale du front permet de tirer un bilan de la campagne hivernale.




Au Nord, les nationalistes bourgeois finlandais ont été repoussés en Carélie. Ils sont hors de combat pour le moment et ne manifestent plus de velléités offensives. Le front de Leningrad peut se permettre de passer à une stricte défensive dans ce secteur.
Le long du Volkhov, et à l'est du lac Ilmen, de furieux combats d'attrition ont eu lieu, mais les lignes n'ont pratiquement pas bougé. On se croitrait revenu au temps de la guerre impérialiste de 1914-17. Mais les troupes du front du Volkhov se sont fortement aguerries, et elles sont considérées comme solides par la Stavka.

Entre Vishnuy Volochek et Kalinine, les fronts du Nord Ouest et de Kalinine ont bien progressé, mais les lignes forment un saillant devant Thorzok, que l'ennemi va être tenté de réduire. Il n'est pas sûr que l’armée rouge ait les capacités de se fortifier suffisamment dans ce secteur, où l’on a identifié le LVI panzerkorps commandé par l'aristocrate prussien von Manstein.
Devant Moscou, les fronts de Kalinine et de l'Ouest n'ont pu que repousser frontalement l'ennemi à une centaine de kilomètres de la capitale soviétique. En particulier, le point clé de Rjev est toujours aux mains de l'ennemi. La capitale est toujours menacée, et la Stavka est contrainte d'y masser ses meilleures troupes.
Le Front de Briansk est resté inactif. Il avait face à lui des troupes excellemment retranchées. Les assauts frontaux n'ont rien donné, à part quelques modifications de détail.
Plus au sud, le front de Voronej a écarté la menace fasciste sur cet important centre de production aéronautique.
Mais dans le Donbass, les bandits allemands, massant l'essentiel de leurs forces blindées, ont pu passer à l'offensive. Ils ont atteint le Donets, ainsi que l'embouchure du Don. Par contre, ils n'ont pas progressé en Crimée, où l'armée Côtière fait peser une menace sur leurs arrières.
L'état-major est dans l'expectative....
La Stavka attend une offensive d'été de grand style de la part de l'ennemi, mais il est difficile de deviner ses intentions. Nos avions de reconnaissance sont trop peu nombreux pour pouvoir percer efficacement le dispositif ennemi. La Stavka a identifié trois possibilité :
1 - Une tentative de pincement du saillant de Thorzok. Cette région n'est pas stratégique, et, en manœuvrant habilement, il devrait être possible de s'en extraire en cas de manœuvre ennemie visant à l'encercler.

2 - Une attaque frontale devant Moscou. Les fortifications devant la capitale doivent être poussées avec énergie. Une puissante réserve blindée est en train de se constituer à l'est de la capitale, mais elle ne sera peut-être pas prête à temps.
3 - Une attaque dans le sud : c'est la solution qui offre le plus de possibilités à l'ennemi, qui peut, soit border la Volga à Stalingrad, soit tenter l'invasion du Caucase pour mettre hors services les installations pétrolières de Maikop, Groznyi et Bakou. Dans la première hypothèse, deux armées de réserves sont stationnées à l'Est du Don devant Stalingrad et se fortifient activement. Dans le deuxième cas, le front transcaucasien en cours de formation, prépare des lignes de résistance successives au sud du bas Don.
A Taganrog, les divisions encerclées résistent avec héroïsme face aux chacals fascistes, aidés de leurs alliés fantoches roumains. La Stavka a ordonné aux troupes de résister jusqu'à la dernière extrémité, pour retenir un maximum de divisions ennemies.



La production aéronautique est satisfaisante. Les appareils m odernes comme le Yak7 commencent à entrer en service. Les terribles avions d'attaque au sol Sturmovik sortent en masse des usines de Voronej. La production de blindés est satisfaisantes, mais nous sommes à flux tendu pour l'artillerie en général.



Les réserves en hommes et véhicules ne donnent pas lieu à inquiétude. La situation critique de l'automne 41 semble jugulée, et l'armée rouge, sous la sage direction du camarade Staline, le meilleur ami des soldats et des ouvriers, se forge pour la victoire finale !

C'est où, Taganrog?
Et j'adore toujours autant tes AAR!

ah Tagazog dans la région du Don !

sinon toujours la qualité Chaudard !

Je n’avais pas vu la poche de Taganrog,en effet, c'est très dur a distinguer sur la carte....

Merci !

Mais la qualité de l'AAR est directement liée à la qualité de la partie, et là, sans vouloir déflorer la suite, vous allez être gâtés !
Il va y avoir de l'action pendant la campagne de l'été 42 ! Ca va chauffer dans les steppes !

Semaine du 9 Avril 1942


Le terrain est épouvantable. Les deux armées se font face dans un océan de boue.
Les opérations se réduisent à quelques patrouilles. Les pertes s'en ressente : elles sont plutôt faibles. Les services du GRU estiment les pertes ennemies à seulement 8600 hommes, 330 canons, et 41 blindés. Quant au pertes soviétiques, elles n'ont jamais été aussi faibles avec 41761 hommes, 740 canons et 13 blindés. Les opérations aériennes sont également au ralenti avec 15 avions allemands abattus, contre 57 soviétiques.
L'armée rouge en profite pour se renforcer, les effectifs augmentent de 1,39%, le nombre de canons de 1,19%. L'augmentation est plus faible concernant les blindés (0,67%) et les avions (0,81%).
Le front est resté parfaitement statique depuis la semaine dernière. La Stavka en profite pour réorganiser les unités les plus éprouvées. 32 divisions sont en cours de réorganisation aux arrières du front, en attendant de remonter en ligne. Elles y remplaceront les unités usées. Cette noria permet de garder une force défensive conséquente, et dissuade l'ennemi de tenter quoi que ce soit.


La météo ne décourage pas nos valeureux partisans qui ont mené 14 attaques contre les voies de communications de l'envahisseur, perturbant ainsi son ravitaillement.

Côté réserves, six corps blindés relevant de la Stavka sont à l'instruction. il faudra encore plusieurs semaines avant de les engager. On ne transforme pas des conducteurs de tracteurs en tankistes en quelque jours...

La 53° Armée, commandée par le général Tchouikov, est en cours de formation dans la région de Voronej. Deux divisions de cavalerie et deux divisions de fusiliers sont arrivées en renfort.


La Stavka profite également de cette pause opérationnelle pour moderniser les unités.

Dans les VVS, les régiments échangent leurs vieux appareils d'avant guerre contre des modèles rutilants juste sortis des usines...
La nouvelle armée rouge est en cours de constitution !

Dans les forêts de Biélorussie et de Russie centrale, les héroïques partisans harcèlent l'ennemi...

Semaine du 16 Avril 1942
Le temps se réchauffe, le printemps est de retour, et avec lui, la terrible saison des routes liquides...

Par ces circonstances, peu d'opérations à signaler, et les pertes sont à l'avenant. Seulement 10000 ennemis mis hors de combat, avec 250 canons, 20 blindés et 12 avions détruits. Côté soviétique, le bilan est moins flatteur avec 45000 pertes humaines, 740 canons, 13 blindés et 57 avions détruits.
Dans le saillant de Torzhok, les troupes se fortifient avec frénésie, en attendant l'attaque ennemie qui devrait arriver dès les beaux jours.


A l'Est de Koursk, la 57° Armée tente de profiter de la situation logistique défaillante de l'ennemi pour lancer une offensive limitée. Le régiment d'élite "Gross Deutschland" est repoussé et laisse 200hommes, 5 canons et un char dans l'affaire.
Plus au sud, la 23° Armée connait moins de réussite dans une attaque locale contre la 167. ID. Le résultat est tout aussi infructueux pour la 49° armée, face à la 298. ID.


Devant Rostov, les VVS lancent une attaque au sol contre la faible 9° brigade de cavalerie roumaine, avec l'intention de l'attaquer pour ré-ouvrir la poche de Taganrog. Mais ce raid ne donne rien, les pertes sont minimes chez les roumains.

Même les partisans manquent de ressort, seulement 4 attaques de voies ferrées à signaler cette semaine. Pourtant, 30 missions de ravitaillement de partisans ont été accomplies. Les effectifs de partisans sont estimés avec toute l'incertitude d'usage, à 33000 hommes. Régulièrement, des groupes d'agents du NKVD sont parachutés derrière les lignes ennemies pour les encadrer.
10 corps de tanks ont été formés, mais leur expérience est encore très faible, et ils doivent encore s'instruire pour avoir une chance d'affronter avec succès les Pzdiv ennemies.


Cette semaine, l'Etoile Rouge, le journal des forces armées, a mis à l'honneur le 158° régiment de chasse, équipé de Yak1, et titulaire de 72 victoires homologuées. Le célèbre correspondant de guerre Vassili Grossman a publié un article émouvant sur les jeunes faucons de Staline de ce régiment d'élite.

Vassili Grossman, correspondant de guerre pour Krasnaïa Zvezda, en mission auprès du front du Sud Ouest.

Oui, la dernière carte, vue d'ensemble du front, est vraiment agréable.
Bravo, c'est du boulot tout ça!

Semaine du 23 Avril 1942
Les semaines se suivent et se ressemblent. La raspoutitza règne de la Carélie à la Mer Noire.
Les opérations sont réduites à leur strict minimum : activité de patrouilles, reconnaissance,
sabotage du dispositif ennemi.
La Stavka a envoyé à chaque front une note exigeant la capture de prisonniers ennemis.
Devant les difficultés de notre aviation de reconnaissance à percer le dispositif adverse,
l’obtention de langues doit être une priorité. Cet ordre a été bien reçu, mais l'armée rouge
n'a capturé aucun prisonnier !
Par contre, les partisans se réveillent. 14 action de sabotage sont à mettre à leur compte,
principalement dans la région de Dnepropetrovsk/Zaporoje. Ceci devrait entraver
sérieusement le ravitaillement du groupe d'armée sud ennemi, le plus menaçant à
court terme. deux autres attaques d'envergure ont eu lieu au sud est immédiat de Leningrad.


Le saillant de Torzhok est progressivement garni par des unités de la réserve
de la Stavka (1° et 4° armées de choc, 33° et 39° armées). Elles viennent
épauler les 11°, 31° et 54° armées du front du Nord Ouest, ainsi que la 22° armée
du front de Kalinine. Les frontoviki sont transformés en terrassiers,
mais le terrain gluant ne leur facilite pas la tâche.
Dans la région de Koursk, les VVS ont mené plusieurs raids de bombardement
contre l'ennemi, sans grand succès.


Le long du Donets, la 26° armée a lancé deux attaques locales contre
le 7° corps roumain et le corps expéditionnaire italien, sans succès.
A Voronej, la 53° armée est maintenant opérationnelle, de même
que la 59° armée le long du Don, au nord de Stalingrad.


Au sud du bas Don, le front du Transcaucase se place en deuxième ligne,
avec pour mission d'élaborer une ligne fortifiée de protection du Caucase.
Mais le terrain est plat comme la main, et la tâche est difficile.

Dans leur travaux, les frontoviki du front transcaucasien utilisent les bêtes de somme locales...

Semaine du 30 Avril 1942

La raspoutitza continue à paralyser toute activité. L'ennemi a selon les renseignements du GRU, eu à déplorer
la perte de 9000 hommes, 284 canons, et 11 blindés, essentiellement lors d'accrochages locaux.
De notre part, nous avons souffert de 48000 pertes, 710 pièces d'artillerie et 32 blindés. Mais ces pertes légères
(pour l'armée rouge), sont facilement compensées par une industrie de guerre qui tourne maintenant à plein régime.
Les ouvriers stakhanovistes se donnent corps et âme à la cause du parti et de la patrie soviétique...


Les ouvriers stakhanovistes sont enthousiastes à l'idée de pulvériser les normes.
Très peu d'activités à signaler.


Profitant de la situation logistique délicate de l'ennemi, la 49° armée se lance à l'assaut de
la 298. ID ennemie, près de Stary Oskil, mais en pure perte.


Le long du Donets, la 26° Armée se lance une fois de plus à l'attaque de la 7° DI roumaine,
ainsi que de la 9° DI italienne "Pasubio". Mais là encore, les résultats sont nuls.


Dans le secteur de Rostov, les VVS harcèlent les troupes roumaines qui font obstacle entre
le front de Crimée et les divisions de la poche de Taganrog, afin de monter une offensive
dans cette direction.


Anticipant une offensive ennemie vers la grande cité industrielle de Stalingrad, la Stavka a
positionné les 59° et 42° armées, ainsi que plusieurs divisions et brigades indépendantes le
long du Don. Elles sont chargées d'y construire de puissantes fortifications pour infliger un
coup d'arrêt décisif à l'ennemi en cas d'offensive contre la ville de Staline.
9 attaques de partisans ont été recensées par le NVKD, dans les régions de Leningrad,
de Novgorod, Velikie Luki et Zaporoje, principalement.
Le temps se met au beau, et bientôt les chemins devraient s'assécher. Il est vraisemblable
que l'ennemi, certes affaibli durant l'hiver, va lancer une offensive de grand style, en espérant
abattre la patrie des travailleurs. Mais les réserves sont en place, et le moral des frontoviki
est au plus haut, grâce au zèle de leurs commissaires politiques...


Le camarade Staline tient bon la barre !

Semaine du 7 Mai 1942

Le temps s'est mis au beau, et, comme le craignait la Stavka, la Wehrmacht se lance dans une offensive
tous azimuts. Aucun secteur du front n'est épargné, et les stratèges soviétiques ont du mal à
discerner le schwerpunkt de l'ennemi.


Le long du lac Ladoga, la 55° Armée est attaquée par une division allemande et deux divisions
finlandaises, mais elle résiste. La Stavka exige une contre-attaque, et la 12° région fortifiée
ennemie est pulvérisée. Mais le manque de mobilité de nos forces empêche de pousser l'avantage.
Devant Bugodosh, 3 corps allemands font retraiter les 8° et 60° armées.


Comme on pouvait s'y attendre, le saillant de Torkhok est attaqué au nord et au sud par les
XXXXI° et XXXIX° panzer korps. Les 1° et 4° armées de choc, la 33° armée, ainsi que la 22° armée
du front de Kalinine sont obligées de retraiter. La face Ouest du saillant n'est pas attaquée,
mais il est clair qu'il faut songer à l'évacuer dans l'ordre si possible.
Dans le secteur du front de Kalinine, les 29° et 40° armées cèdent du terrain, mais une
violente contre attaque de la 29° armée rejette le 3° régiment de chasseurs de la Luftwaffe en arrière.
Le front de l'Ouest résiste vaillamment aux agressions de l'ennemi.
Sur le balcon du Donets, le front du sud ouest se rue à l'assaut des divisions fantoches hongroises,
italiennes et roumaines pour tenter un enveloppement des troupes ennemies massées le long du Don.
Les 6° et 26° armées enfoncent les positions ennemies, mais ne peuvent pousser leur avantage.


Le long du Don, les 12° et 60° armées attaquent avec bravoure les toupes mécanisées
de l'ennemi, mais cette attaque ne donne rien pour le moment. La plus grave nouvelle est
la chute de Rostov sur le Don. Attaquée par 5 divisions blindées d'élite, la 56° armée n'a pu tenir la ville.


Autour de Taganrog, les héroïques soldat rouges, encouragés par leurs commissaires, se ruent à l'assaut des troupes germano-roumaines.

A Taganrog, les 3 divisions encerclées se battent à un contre dix, au milieu des ruines de la ville.
Mais le port est toujours utilisable pour leur ravitaillement. Les furieux assauts fascistes échouent
devant la détermination des soldats encerclés.


Les journaux américains rendent hommage aux exploits de l'armée rouge, mais ils feraient mieux d'annoncer le second front

Les attaques ennemies ne donnent rien en Crimée.
La Stavka est en train de constituer de solides réserves. La 62° armée est en formation à
Tambov. Treize corps de tanks sont à l'instruction.
L'ennemi a pour le moment deux objectifs, le saillant de Torzhok, et le sud du front.
Mais nous ne sommes plus en 41, et l'armée rouge rend coup pour coup, souvent avec succès.
L'amrée rouge rend coup pour coup. Les allemands sont obligés de protéger leur flancs à l'aide
des troupes de leur misérables alliés, et cela causera leur perte !!!

Génial l'AAR, comme d'hab quoi ^^ !

Pour les chameaux, c'est véridique ?

Il semblerait http://en.wikipedia.org/wiki/Kuznechik_%28camel%29

Juste pour dire que je lis aussi cet AAR

normal que tu les lises tous vu que tu en écrit aussi !

Un AAR WITE faut savoir le boulot qu'il y a derrière ,

d'abord le jeu lui même qui est exigeant en terme de temps dépensé

puis la mise en page , le style qui donne l'intérêt

c'est énorme !

Comme WITP !

Semaine du 14 Mai 1942
De violentes pluies se sont à nouveau abattues, et le tchernoziom est redevenu quasiment liquide.
La sanction est immédiate, les opérations stagnent de nouveau, ce qui n'est pas pour déplaire à la Stavka.
Ceci devrait apporter, sinon un coup d'arrêt, mais au moins une pause salutaire dans l'offensive allemande.
Les pertes sont néammoins élevées au vu de la faible activité : 16000 hommes, 350 canons,
71 blindés et 43 avions manquants chez l'ennemi, contre 48000 hommes, 754 canons, 35 blindés
et 124 aéronefs pour l'armée rouge.
Les positions n'ont pour ainsi dire pas évolué.
Tentant de profiter des difficultés logistiques ennemies, la 21° armée (front de Voronej),
tente une attaque locale contre le XXIV panzer korps, en pure perte.
Seulement 6 attauqes de partisans sont à signaler. Ce n'est pas comme cela que l'on va entraver
les mouvements des fascistes. Une remotivation de l'état major des partisans est à l'ordre du jour.


15 corps de tanks ont déjà été formés, mais ils manquent dramatiquement d'expérience.
Les kolkhoziens conducteurs de tracteurs et autre moissonneuses batteuses ne deviennent pas des bons tanksites du jour au lendemain.


Quelques généraux arrivent à se mettre en valeur. Le général Sobennikov,
commandant la 8° Armée, est promu lieutenant général.
Par contre, la Stavka sait châtier les incompétents. Le général Sokolovski,
commandant le front de Crimée, est puni de son inaction. Mais le camarade Staline
est devenu plus coulant. Il ne sera pas fusillé, ni même envoyé au Goulag. Il est remplacé par un chef en qui le
vojd a toute confiance : son vieux camarade de la guerre civile Semion Boudienny.
La reconnaissance aérienne est quasiment inexistante. La Stavka n'arrive pas à identifier où se
trouvent les forces blindées ennemies, et donc, où se produira le coup de massue prévisible de la Wehrmacht.


Dans les usines de l'Oural, la production aéronautique bat son plein (en particulier pour les avions d'assaut Sturmovik.


Pour les blindés, c'est aussi satisfaisant.


L'armée rouge de la victoire se forge dans les monts de l'Oural ! Des chars KV1 sont à l'assemblage dans l'usine géante de Tcheliabinsk, surnommée "Tankograd".

Semaine du 21 Mai 1942


La météo de ce printemps 42 est capricieuse. Le temps est de nouveau au sec, et l'ennemi
en profite pour relancer son offensive, contre les positions soviétiques. Les pertes ennemies
s'élèvent à 27000 hommes, contre 75000 soldats soviétiques.


Sur les rives du lac Ladoga, l'attaque germano finlandaise échoue face à une défense
rageuse de la 55° armée, qui contre attaque, et extermine la 285° division de sécurité.
Face au front du Volkhov, les attaques du XXVII corps ennemi échouent devant les 8°, 60° et 41° armées.
Devant le front nord ouest, la 48° armée tente de repousser le XXXVIII corps allemand, en vain.


Dans le saillant de Torzhok, les troupes soviétiques sont copieusement bombardées par la Luftwaffe.
11 avions ennemis sont abattus contre 12 soviétiques. L'évacuation du saillant se poursuit sans panique.
A l’extrême ouest du saillant, 3 divisions de la 31° armée sont laissées en bouchon,
et en mission de sacrifice. C'est une armée Panzer au complet qui se déchaine contre nos positions.
Devant Rjev, la 38° armée met en échec la 8° division de chasseurs. A l'ouest de Borodino,
les attaques soviétiques ne donnent rien de notable.


Au nord de Koursk, face au front de Briansk, les attaques fascistes se heurtent à la défense
féroce des 37° et 57° armées. Le camarade Reiter, qui commande la 57° armée, a été
promu colonel général pour ses exploits.


Le tout nouveau colonel général Maks Andreievitch Reiter


Sur le balcon du Donets, la 26° armée inflige un sérieux revers aux matamores mussoliniens,
de même qu'aux fantoches roumains. L'objectif est de faire peser une menace permanente
sur le flanc nord du groupe d'armées sud ennemi, afin de l'empêcher de s'enfoncer dans la steppe du Don.
A l’extrême sud, l'ennemi, à court de ravitaillement, ne tente pas de passer le Don en force.
Dans la poche de Taganrog, trois divisions de la 12° armées continuent à résister héroïquement face au XI° corps ennemi.
En Crimée, rien à signaler. Les divisons roumaines opposées à l'armée côtière font de la figuration.
La Stavka anticipe une réduction du saillant de Torzhok par l'ennemi, mais le principal danger
semble se localiser au sud, où les reconnaissances aériennes ont détecté au moins une armée panzer.
L'ennemi semble vouloir attaquer, soit vers Stalingrad, soit ver le Caucase. Dans le premier cas,
le front du sud ouest attaquant comme la foudre le long du Donets, coupera les arrières des
envahisseurs, les contraignant à la retraite, dans le deuxième cas, les fronts de Crimée et du
Transcaucase ont reçu pour ordre de bâtir des fortifications imprenables au sud du Don.
L'armée rouge est prête ! Il ne manque pas une bouteille de vodka....



Les nombreux prisonniers italiens et roumains, raflés sur le balcon du Donetsk, sont ravis d'échapper à l'enfer des combats...
Un séjour enchanteur en Sibérie les attend

Semaine du 28 Mai 1942

Une fois de plus, la raspoutitza règne sans partage... ce qiu n'est pas pour déplaire à la Stavka,
car cela ralentit la progression allemande, et restreint sérieusement ses capacités.
Les pertes sont néanmoins non négligeables, avec 16000 hommes, 386 canons, 57 blindés, 52 avions
perdus pour l'ennemi, contre 50000 hommes, 885 canons, 89 blindés et 90 avions manquants pour l'Armée Rouge.


La raspoutitza tue dans l'oeuf l'offensive du front de Leningrad le long du lac Ladoga.
La 55° armée se révèle incapable de progresser vers Novaya Ladoga, qui n'est pourtant pas défendue.


Plus au Sud, le saillant de Torzhok si vide comme une baudruche. Trois divisions de la 31° armée,
disposées en bouchon, sont maintenant encerclées. Il n'y a plus guère d'espoir de les secourir.
Face aux fronts de Kalinine et de l'Ouest, la situation reste inchangée.


Au nord de Koursk, le front de Briansk, commandé par le talentuexu général Vatutin, reprend des
forces avant de se lancer à l'assaut de la grande cité.
Autour de Voronej, la 53° armée du général Chouikov est à l'instruction.


Le front du Sud Ouest attaque une fois de plus la 9° division italienne, mais en pure perte.
Néanmoins, il continue à faire peser une sérieuse menace sur le flanc nord du GA Sud ennemi.
Dans la poche de Taganrog, la résistance continue. L'héroïsme des divisions encerclées leur a permis
d'obtenir la distinction de "Garde".

L'armée rouge se réorganise. 18 corps de tanks ont été créés (dont un corps de tanks de la Garde,
affecté à la valeureuse 26° armée, de même que 15 corps de cavalerie.
La Stavka appréhende le retour du temps sec. En anticipation d'une offensive vers Stalingrad, les
42° et 59° armées ont pris position le long du Don, et se fortifient avec frénésie.
Le bureau du personnel étudie avec soin les états de service des généraux commandants d'armée.
Mais les statistiques sont imparables. Pour le moment, seul les généraux Kostenko, (26° armée),
Bagryamian (37° armée), et Reiter (57° armée) affichent un ratio victoires/défaites favorable.
Il faudra penser à eux pour de futures promotions.
Le meilleur commandant de front est le général Vatutin (front de Briansk), suivi par .... le maréchal Vorochilov (front du Volkhov)!
En ce qui concerne les VVS, le seul commandant à afficher un ratio positif est le général Shakht, de la 2° armée de l'air (front de Briansk).




Le tableau d'honneur des généraux soviétiques.

La Stavka a décidé, pour fouetter l'émulation socialiste entre les généraux, de rétablir les ordres de Koutouzov,
de Souvarov, et d'Alexandre Nevski... L'appel aux grands ancêtres et au patriotisme va galvaniser les ardeurs !


Voilà de gands soldats russes !



Cette brochette de médailles attend toujours ses titulaires...

Aaaaarrrrghhhh !!!
Je viens d'envoye rle post avec des images ridiculement petites !!!
Je ferai mieux le prochain coup !

Il y a une fonction afin éditer les posts, tu sais.

Semaine du 4 juin 1942

Semaine humide et boueuse de nouveau. Les opérations sont au point mort.
Le général Ernst Genrikovitch Shakht, a été promu lieutenant général pour ses bons résultats à la tête de
la 2° armée de l'air. Ce général est d'origine suédoise, voilà une fois de plus un magnifique exemple de
l'internationalisme de l'armée rouge des ouvriers et paysans !
Cette semaine, un focus sur les VVS.
Les VVS comportent en tout 472 groupes (en général des régiments), pour un total de 9195 aéronefs disponibles.
La chasse comporte 205 régiments (4000 appareils disponibles), l'attaque au sol 110 régiments (2000 appareils),
le bombardement 123 régiments pour 2300 appareils, le transport 23 régiments (438 appareils),
et la reconnaissance 11 régiments (200 appareils).
La reconnaissance est clairement le point faible des VVS. Il est très difficile de se fair eune idée
du dispositif ennemi dans la profondeur. Le nombre de missions menées est faible et les pertes
sont élevées, car une bonne partie des avions sont des U2 aux performances d'un autre âge.
Les terribles pertes de la première année de guerre ont au moins eu le mérite d'accélérer le
remplacement des modèles obsolètes par des appareils plus modernes. Par exemple, la chasse
est intégralement équipée de Yak1, Mig 3, LaGG3, avec quelques Huricanes IIB envoyés
dans le cadre du prêt bail par les britanniques.
Les avions d'attaque au sol sont des IL2 Sturmoviks, et aussi des U2, spécialisés dans le
bombardement de nuit. Les régiments de bombardement sont majoritairement équipés de
Pe2, avec là aussi quelques avions "Boston" américains.
Les transports sont assurés par des U2. Ces petits avions obsolètes sont très efficace
dans le largage de nuit, pour le ravitaillement des partisans.
Les VVS ont déjà payé un lourd tribut, avec plus de 12000 avions perdus depuis le
début de la grande guerre patriotique.


Le meilleur régiment de chasse est le 158° IAP, avec 73 victoires à son actif. Il vole sur Yak1, et appartient à la 8° armée aérienne, en appui du fornt du Sud Ouest.


En attaque au sol, le 2° GShAP revendique 241 pertes au sol, et 2 avions ennemis.
Il vole sur IL2, et appartient à la 6° armée aérienne (front du Nord Ouest).

Quant aux bombardiers, c'est le 52° BAP (8° armée aérienne, front du Sud Ouest) qui s'en tire le mieux. il vole sur Pe2.
Plus de 3000 appareils sont en réserve, à l'instruction.
Le chasseur le plus répandu est le Lavochine LaGG3. La Stavka a soigneusement étudié
ses performances en comparaison de celles des appareils ennemis.
Selon nos services de renseignement, l'appareil ennemi le plus moderne en fonction dans la
Luftwaffe du poussah Goering, serait le Messer BF109-F4. Les services du GRU ont réussi à
se procurer les caractéristiques techniques de cet avion, pour le comparer avec notre LaGG3.

Il est clairement plus performant dans la plupart des domaines, sauf peut-être la robustesse et la fiabilité.
Il est indispensable de mettre au point de nouveaux modèles pour contrecarrer ceux de l'ennemi.
Leurs pilotes sont en effet généralement plus expérimentés, il nous faut donc un matériel nettement supérieur.


En matière de bombardement (tactique et level), nos appareils Il2 et Pe2 tiennent bien la comparaison.

Le front de Voronej a été créé ... à Voronej. Son commandement est attribué au général Kurdyumov.
Les 62°, 53°, 38° armées combinées, ainsi que la 3° armée de choc lui sont affectées. Il compte
450000 hommes, 5600 pièces d'artillerie, et 475 véhicules blindés. Il est prévu dans les plans de
la Stavka, qu'il s'insère entre les fronts de Briansk (Vatutin) et du Sud-Ouest (Kirponos),
dont les secteurs opérationnels avaient pris une ampleur trop importante. Son futur secteur s'etendra
de Koursk au coude du Donets.
Concernant les opérations, les 3 divisions de la 31° armée encerclées à l'Ouest de Torkhok tiennent encore.
Elles retiennent 7 divisions ennemies, et permettent de reconstituer une ligne fortifiée devant Torkhok.
Devant Luganskoe (front du Sud Ouest), une attaque locale de la 6° armée contre la 113. ID ennemie a échoué.
Tout est calme sur le reste du front.
L'activité des partisans est faible, avec seulement 4 attaques contre les voies ferrées.

A l'arrière, les Komsomols devancent l'appel et se ruent vers les bureaux d'engagement de l'armée rouge. Leur zèle socialiste est la garantie de la victoire finale !

Semaine du 11 juin 1942

Avec le retour du temps sec, la Wehrmacht relance son offensive...
Les pertes s'en ressentent : si les fascistes perdent 27000 hommes, 560 canons, 67 blindés et 75 avions,
110000 soldats rouges sont manquants, de même que 1900 canons, 92 blindés et 272 avions.
Les attaques ennemies se déroulent dans pratiquement tous les secteurs avec des intensités variables.


Au Nord, la 55° armée démolit une fois de plus la 285° division de sécurité ennemie, mais se casse
les dents devant les 10° et 15° divisions finlandaises.
Dans le secteur du front du Volkhov, les attaques allemandes contre les 27° et 60° armées provoquent
une retraite d'une quinzaine de kilomètres, mais l'attaque est contenue.
Dans le secteur de Vishny Volochek, le puissa nt LVI° panzerkorps, de l'arrogant Manstein,
s'attaque à la 11° armée. La 3. division motorisée ennemie enfonce un coin dans nos défenses.



Comme on pouvait s'y attendre, le saillant de Torzhok est liquidé. Les attaques de 2 corps d'infanterie et de
4 corps blindés ennemis ont eu raison de la résistance des 31° armées et de la 1° armée de choc.
Le front du nord ouest se replie sur une ligne passant à 60km à l'ouest de Kalinine.
Dans cette ville, la 39° armée est en cours de constitution, elle sera engagée au plus vite.


Dans le secteur du front de Kalinine, l'ennemi tente des attaques locales, qui échouent devant
la solide résistances des 32° et 40° armées. Deux corps ennemis s'en prennent à la 29° armée
sur la route de Borodino, celle-ci est forcée de retraiter sur 15 km.
Quelques attaques ennemies sont à signaler entre Viazma et Briansk, mais elles ne sont pas décisives.


entre Briansk et Orel, le front de Briansk est aventurée "en coin". La Stavka autorise le général
Vatutin à se replier sur une ligne plus facilement défendable. L'objectif est d'aligner le front sur une
ligne Briansk, rivière Oka, Kastornoe. Au sud de cette localité commencera le secteur du nouveau front de Voronej.


Le nouveau front de Voronej doit s'aligner le long de la rivière Oskol, y bâtir de puissantes
fortifications défensives, pour, une fois l'ennemi usé, sur ruer vers Kharkov, en coopération avec le front sud Ouest.


Le général Kirponos ayant été blâmé par la Stavka pour son inefficacité, il reprend
l'offensive avec énergie. Les 19°, 6°, et 26° armées se ruent à l'assaut des divisions
hongroises et roumaines qui flanc-gardent le groupement ennemi du sud, et lui infligent
de sérieux revers, l'empêchant ainsi de développer son offensive vers le Don moyen.


Sur le front sud, la 12° armée attaque avec succès le LIV corps ennemi dans la boucle du
Don, de même que la 61° armée du front de Crimée, commandée par le fidèle et énergique camarade Boudienny.


Anticipant une attaque germano roumaine dans le Caucase, la Stavka a décidé la formation de la
63° armée à Krasnodar. Au sud et à l'est du Don, les fortifications sont en cours d'élaboration.
Mais la rive est est difficile à défendre, étant dominée par les hauteurs de la rive ouest.

La Stavka est perplexe. L'axe d'effort principal ennemi n'est pas encore clair. Il y a de nombreuses
attaques locales, mais il est difficile de cerner les intentions ennemies pour la campagne d'été.
Après la liquidation du saillant de Torzhok, il ui sera possible d'attaquer Moscou par le Nord.
Plus au sud, entre Rostov et Vorochilovgrad, il est en train de se constituer une base offensive
pour atteindre, soit Stalingrad, soit le Caucase, soit les deux objectifs. Ceci oblige la Stavka à
positionner les réserves un peu partout, au risque de se trouver faible partout.


Antiipant un ultime coup de reins ennemi, la propagande soviétique en appelle aux grands ancêtres.
Le film "Alexandre Nevski" de SM Eisentstein, ressort sur les écrans et connait un grand succès.


Le service de renseignement du front de Crimée a trouvé cette carte de planification ennemie sur le cadavre d'un officier allemand.
Elle indique une offensive vers le Kouban, mais il s'agit peut être d'une manœuvre d'intoxication !

Chef Chaudard a écrit : Cette semaine, un focus sur les VVS.

J'avoue avoir beaucoup de mal à comprendre comment sont utilisées les forces aériennes dans ce jeu, ça m'a l'air assez abstrait.

Semaine du 25 juin 1942

Une nouvelle fâcheuse : le lieutenant général Muzychenko, commandant de la 6° armée
a trouvé la mort dans un accident. Il est aussitôt remplacé par le major général Melnik.
Par contre, le colonel général Kostenko, à la tête de la 26° armée, voit sa combativité
récompensée. Il obtient le grade de général d'armée.
La 16° armée aérienne a été créée. Elle est affectée au soutien du front de Voronej.
Les pertes de la semaine précédente sont toujours lourdes : 80000 hommes, 1500 canons,
190 blindés et 265 avions soviétiques perdus, contre seulement 33000 hommes, 517 canons, 79 blindés et 63 avions pour l'ennemi.


Au nord, et ça devient une habitude, la 55° armée du général Merestskov attaque la 285°
division de sécurité, qui se replie. La contre-attaque fasciste ne donne rien. Les 60° et 41°
armées du front du Volkhov, sont de nouveau assaillies, et doivent céder un peu de terrain.


A l'ouest de Torzhok, les XXXX° et XXXXI° panzerkorps se ruent à l'assaut de la 1° armée de
Choc, qui le tient bien (le choc).


Devant Rjev, le XXXIX panzerkorps ennemi attaque furieusement la 32° armée, qui tient tout
d'abord, mais est ensuite obligée de lâcher du terrain, en infligeant plus de 700 morts à l'ennemi, ainsi qu'en détruisant une dizaine de blindés.


A Kirov, le VII° corps ennemi unflige un revers aux 24° et 3° armées, qui retraitent en laissant
plus de 3500 frontoviki sur le carreau.


Le front de Briansk poursuit son repli méthodique sur la ligne Briansk/rivière Oka/rivière Sosna,
où il rejoint le front de Voronej. La 37° armée est sévèrement étrillée par une attaque des
XXXVII° et XXIV° panzerkorps ennemis, et pers près de 4000 hommes. Mais l'énergie du
général Bagramyan permet de garder les troupes en main.


Comme planifié, le front de Voronej s'aligne le long de l'Oskol entre Kastornoe et Kupiansk.
Il y a commencé à se fortifier. UNe attaque locale du XXIV° panzerkorps échoue lamentablement
devant les défenses de la 62° armée.


Le front du Sud Ouest prend ensuite le relais jusqu'à Vorochilovgrad, en suivant le Donets.
Une fois de plus, le long du Donets, les lamentables alliés des fascistes se font étriller par la
valeureuse 26° armée. Cette activité incessante est l'assurance du front sud, stationné dans la steppe du Donets.


Dans la boucle du Donets, le front Sud est assailli par plusieurs panzerkorps ennemis. La Stavka
a identifié la présence de la 1° armée Panzer ennemie, ce qui est un signe qu'une offensive de
grand style se prépare dans la région. Mais si l'ennemi tente de percer vers l'est (vers le Don),
ses flancs seront dangereusement menacés par les fronts du Sud Ouest et de Crimée, avec le
front du Transcaucase en deuxième rideau (il semble d'ailleurs que le FHO ennemi ne l'ait pas
encore repéré). Par contre, plusieurs parachutages de ravitaillement laissent à penser que
l'effort ennemi devrais se concentrer dans cette zone.


La double ligne défensive Kouban Caucase.

Sur les isthmes barrant le passage vers la Crimée, les ridicules fantoches roumains se cassent
encore une fois les dents sur les solides défenses de l'Armée côtière.
Côté réserves stratégiques, la 63° armée est en formation à Krasnodar, 2 armées (42° et 59°)
sont stationnées dans la région de Stalingrad, ainsiu qu'une dizaine de divisions de fusiliers
directement rattachées à la Stavka. L'armée rouge a de quoi voir venir si les fascistes
commettaient la folie d'attaquer vers le Don paisible !


Alors que les écoles modèles soviétiques vont bientôt fermer leurs portes pour l'été, l'amour
des jeunes soviétiques pour le camarade Staline fait plaisir à voir !

J'avoue avoir beaucoup de mal à comprendre comment sont utilisées les forces aériennes dans ce jeu, ça m'a l'air assez abstrait.

Ca fait partie selon moi des points faibles du jeu (il faut bien qu'il y en ait).
Le soutien aérien lors des attaques terrestres est largement automatisé. Il y a néanmoins la possibilité de paramétrer la doctrine d'engagement des unités aériennes.
On peut aussi effectuer des missions spécifiques (attaques au sol, parachutage, bombardement etc....), mais sans effet marquant.
Rien à voir avec WITW par exemple.
Mais bon, l'ostfront, ce sont surtout des combats terrestres, et avec l'étendue du territoire à gérer, une gestion à la WITW rendrait amha le jeu ingérable.

Semaine du 2 juillet 1942

L'ennemi attaque en divers points du front, mais pour l'instant, aucun schwerpunkt n'est identifié par la Stavka.
L'état-major soviétique a "perdu" les armées panzer allemandes.


Au nord, les réactionnaires finlandais obligent à la retraite la 30° armée, qui laisse 2000 hommes sur le carreau
contre 1000 finlandais. Le L° corps ennemi, de concert avec le XXVI° corps, attaquent et font retraiter dans
la panique la 41° armée. La 2° armée de choc, qui se retrouvait de ce fait "en flèche", est également contrainte à un repli en bon ordre.


Dans le secteur du front Nord Ouest, le célèbre LVI° panzerkorps de l'aristocrate von Manstein, attaque avec
fureur les 48° et 11° armées. S'il se casse les dents contre la 48° armée, il contraint à la retraite la
11° armée. 1A l'ouest de torzhok, de féroces combats mettent aux prises le XXXI° panzerkorps, du
général Rheinhardt et la 54° armée du général Tolbukhin, qui fait mieux que résister, puisqu'elle inflige
un revers à la 36° division motorisée allemande.
Sur le front de Kalinine, les combats sont également indécis au nord et au sud de la position clé de
Rzhev. Pour l'instant, les positions soviétiques sont solides et inentamés, malgré plusieurs assauts des panzerkorps ennemis.
Pas d'activité dans le secteur du front Ouest.


Le front de Briansk est en cours de redéploiement le long de l'Oka. L'ennemi attaque les 4° et 37°
armées, mais ne provoque pas de panique. Le camarade Vatutin a les choses en main.
Le front de Voronej s'est retranché le long de l'Oskol. Les défenses étant solide,
l'ennemi s'en tient à une attitude défensive, et ne tente aucune attaque d'envergure.


Le front de Stalingrad (nouvelle dénomination pourle front du Sud Ouest), entame un repli
non prévu par la Stavka, derrière la rivière Aidar. Ce faisant, le général Kirponos laisse à
découvert le flanc sud de la 3° armée de choc. Pourtant, ce front ne faisait favce qu'à
de misérables divisions roumaines et italiennes. Il semblerait que le général Kirponos ait
cédé à la panique suite à l'attaque de la division SS Wiking en direction de Belovodsk.
En d'autres temps, cela lui aurait value le poteau, mais en cette période critique, le camarade
Staline a décidé de ne pas envoyer de signaux négatifs à l'armée. Mais il ne perd rien pour attendre.


Au sud du front, l'ennemi pousse vers le Donets (au sud de Sverdlovsk). Le long du Don, à l'Est de
Rostov, la 46° armée du front de Crimée inflige une cuisante défaite à la 36° division roulaine, qui cède à la panique.


Concernant la production de guerre, les usines de blindés tournent à plein régime. Les stocks de chars légers T60 et
T70 sont élevés, et permettent de remplacer le matériel perdu sans difficulté. La production de T34 est élevée,
mais le niveau des pertes fait qu'elle est à flux tendu. Pour la production aéronautique, l'état est satisfaisant.
Les stocks de Sturmovik permettent d'équiper plusieurs nouveaux régiments d'attaque au sol, et les premiers
chasseurs modernes La5 commencent à entrer en production.


Les artistes réalistes socialistes, ont su rendre comme personne la puissance de l’industrie lourde soviétique, où se forge la victoire finale...

Semaine du 9 juillet 1942

Il semble que cette semaine, l'ennemi tente un gros coup. Les pertes sont à l'avenant : 87000 frontoviki
portés manquants (contre 30000 landsers), 1489 pièces d'artillerie perdues (contre 552), 228 blindés au
tapis (contre 152), et 388 avions descendus (contre 172). Les attaques sont généralisés contre tous les
secteurs du front, avec quelques attaques plus prononcées en divers secteurs.


Le long du lac Ladoga, la 55° armée (général Golikov) pulvérise de nouveau la 285° division de sécurité
ennemie, mais plus au sud, la 30° armée se casse les dents sur 2 divisions finlandaises bien retranchées.
Une attaque ennemie échoue devant la 27° armée, mais elle réussit face aux 8° et 60° armées, contraintes à la retraite.


entre Vishnyi Volochek et Rzhev, l'ennemi attaque tous azimuts, avec des fortunes diverses. La 1° armée
de choc résiste, alors que les 54°, 22°, et 34° armées sont éprouvées et doivent reculer. L'axe d'attaque
de l'ennemi se situe quelque part entre Kalinine et les faubourgs nord de Moscou qui ne sont plus à l'abri maintenant.
entre Rzhev et Viazma, deux attaques ennemies font reculer les 40° et 29° armées. Il semble que l'Ouest
de Moscou doive à nouveau être renforcé.
La situation est relativement calme pour le front de l'Ouest.


Le front de Briansk est lui aussi sévèrement attaqué, ce qui ne fait que renforcer l'importance d'un retrait
sur une ligne défensive s'appuyant sur la ville d'Orel, qui peut être un solide môle où accrocher les troupes.
Le front de Voronej, appuyé sur de bons retranchements, n'est pas inquiété.


La situation est critique également pour le front de Stalingrad. La 3° armée de choc, qui était en l'air,
doit reculer devant le nœud ferroviaire de Valuyki. Kirponos, sévèrement tancé par la Stavka pour
son attitude paniquarde, se lance à l'offensive avec les 3° armée de choc, 5° et 49° armées qui
étrillent les divisions hongroises qui leur sont opposées. Cependant, le XIV. Panzerkorps ennemi a
pu traverser le Donets, et repousse devant lui la 26° armée.


Dans la boucle du Donets, l'offensive allemande fait rage. Timochenko, constatant la difficulté à
défendre sur ce terrain idéal pour les blindés, décide prudemment de reculer son dispositif derrière
le Donets, où la résistance pourra s'appuyer sur le fleuve. Deux Panzerkorps opèrent dans cette
zone (appartenant vraisemblablement à la I. Panzerarmee).


L'ennemli semble vouloir attaquer en direction de Stalingrad, important centre de production d'armements.
Deux armées de réserve (42° et 59°) ont été positionnées le long du Don avec pour mission d'empêcher
la traversée du fleuve par l'ennemi.
Le sud de Rostov est gardé par les fronts du Transcaucase et de Crimée. Les troupes qui sont opposées
ne sont que de misérables divisions roumaines. Il ne semble donc pas que l'ennemi ait pour intention
d'attaquer le Kouban. Cependant, un rideau de fortifications est en cours de construction sur la Yeya.
L'offensive d'été ennemie est enfin démarrée. Mais, contrairement à l'été 41, l'armée rouge ne donne
pas de signe de dissolution. Les envahisseurs n'arrivent pas à ré-éditer les encerclements géants de l'an passé.
S'ils réalisent quelques succès, les divisions rouges luttent pied à pied, et chaque kilomètre perdu est payé au
prix fort par les vautours fascistes...


La steppe du Don est un terrain idéal pour les blindés...

Une question tactique.

Je vois que tu n'hésites pas à doubler les lignes, sur le front, avec des piles de 3 unités. Ce qui veut dire qu'une pile russe de 3 unités en première ligne qui à l'issue d'un combat doit retraiter et ne trouve pas d'hex libre immédiatement derrière elle se prend de l'attrition supplémentaire pour retraiter plus loin ? (15.9.1 du manuel)

Marrant, j'ai eu l'impression que tu tenais mieux durant le printemps 42 que durant l'hiver. Je constate aussi que beaucoup de ses attaques sont repoussées. Il fait plus dans le hasty attack ou dans le deliberate ?

Doubler les lignes avec des piles max n'est pas forcément génial, car ça augmente la probabilité de partir en déroute. Pär contre, une fois la pile évacuée, l'ennemi se retrouve de nouveau devant une défense intacte. Et le matériel humain est abondant en Union soviétique
Je pense que ma résistance est dûe à une augmentation du moral et de l'expérience des mes frontoviki...
Mais patience, ça va se dégrader bientôt ...

Donc même au prix de pertes supérieures, j'imagine que tu as du estimer ta tactique.

Et pour le hasty/deliberate ? Il fait dans quoi majoritairement ? Et toi d'ailleurs ?

Il fait de moins en moins d'attaques brusquées : il faut dire que l'armée rouge s'endurcit et ne se fait pas plier en deux temps trois mouvements comme en 41.
De mon côté, à cette période (en 42), je ne tente que des attaques délibérées. Déjà qu'elles ne réussissent pas facilement, alors les brusquées, j'ose même pas imaginer, à part contre des roumains morts de faim...
Je ferai un petit focus sur les combats lors du prochain post pour préciser les choses...

Semaine du 16 juillet 1942



La Wehrmacht tente le grand coup ! Mais l'armée rouge adopte aussi une attitude agressive.
54 combats majeurs sont recensés pendant cette semaine. L'Axe a attaqué 29 fois, et l'armée rouge 25.
Les 29 attaques ennemies se sont soldées par 23 retraites soviétiques et une déroute, et
5 échecs devant la défense héroïque des frontoviki.
Les 25 attaques soviétiques ont donné lieu à 10 échecs, liés au manque de mordant des troupes
engagées, mais également à 13 victoires et deux déroutes des pitoyables fantoches roumains.
Le taux de succès des allemands est de 79% contre 52% pour l'armée rouge. Ce différentiel de
taux, selon la Stavka, est essentiellement dû au manque d'expérience et de formation des soldats.
Selon la direction politique de l'armée, il serait surtout dû à un manque de formation idéologique.
Les commissaires politiques ont été missionnés pour une reprise en main de l'armée.
Contrairement à 1941, la Wehrmacht tente rarement des attaques brusquées (3 cette semaine).
C'est aussi le signe que les fascistes se sentent moins sûrs d'eux, et qu'ils commencent à nous craindre.

La revue des différents secteurs se présente ainsi :


Au nord, la 30° armée inflige un revers aux réactionnaires finlandais, qui laissent 700 hommes sur le
carreau, mais le XXVI. coprs ennemi fait reculer la solide 27° armée du général Berzarine.
Le front du Volkhov se replie sur des fortifications préparées à l'avvance en lâchant un minimum de terrain.


Au nord ouest, l'ennemi s'est emparé de Vishnyi Volochek, et menace Kalinin, malgré une belle réaction de la 33° armée.
Entre Rzhev et Viazma, l'ennemi pousse, mais sans grande conviction. Moscou est encore
(relativement) loin, et les fortifications édifiées pendant le terrible automne 41, sont
toujours là pour protéger les environs de la capitale. Un calme précaire règne sur le front de l'Ouest.


La général Vatutin fait retraiter son front de Briansk, conformément à la planification, sur la
seconde ligne, articulée autour d'Orel. Mais il est sévèrement attaqué par deux PzKorps au sud d'Orel.
Rien à signaler pour le front de Voronej, sinon le pitoyable échec d'une attaque du XXIV. Pzkorps face à la 62° armée.


La situation est confuse dans le secteur du front de Stalingrad. Kirponos attaque à tout và
mais l'ennemi (XIV. Pzkorps) effectue une percée face à la 26° armée dans le secteur de
Voloshino. Kirponos envisage déjà une retraite vers le Don, mais les représentants de la Stavka le
persuadent gentiment, à coup de menaces, de tenir sur place.


La poussée ennemie dans le bassin du Donets se confirme ! Après une copieuse attaque
aérienne, le III. Pzkorps enfonce les lignes de la 18° armée qui reflue en désordre derrière
le Donets. A cours de ravitaillement, les ennemis sont contraints à des largages d'essence
par avion, mais nos forces aériennes sont incapables de s'y opposer. Plus au sud, Timoshenko,
en vrai bolchevik, attaque sans se ménager les misérables fantoches roumains qui lui font face.
Le verrou caucasien est solidement tenu. A l'ouest de rostov, le front de Crimée attaque pour
essayer de libérer la poche de Taganrog qui tient toujours !
Pour la Stavka, les intentions de l'ennemi deviennent plus claires. Il va tenter d'attaquer Moscou
par le nord en essayant de s'emparer du verrou de Kalinine, et, au sud, il vise les ressources
industrielles de Stalingrad. Mais le camarade Staline ne panique pas, les ressources de l'ennemi,
selon le GRU, sont insuffisantes pour mener deux offensives simultanées à des point aussi éloignés.
L’armée rouge tiendra, en attendant la contre-offensive victorieuse.


Nos braves politrouks paient de leur personne, et sont toujours devant lors des assauts...

Tu n'hésites pas à mener des contre-attaques à travers le Don, y compris sur des positions allemandes légèrement fortifiées, je vois que l'Armée rouge a maintenant du mordant.

Étonnant qu'il soit contraint de ravitailler par parachutages des unités qui n'ont pas percé ton front, mais qui sont juste en ligne. Il doit avoir des soucis de chemin de fer.

Les partisans soviétiques sont spécialement efficaces, grâce aux escouades d'héroïques agents du NKVD, chargés de leur fournir l'encadrement idéologique indispensable
Je pense en fait, au vu de la densité de troupes en ligne, qu'il y a assez peu de garnisons (en général attribuées aux alliés de forte valeur comme les italiens ou les roumains).
Ceci explique selon moi que les voies de chemin de fer sautent comme des champignons dans une poêle bien beurrée.
Mon adversaire se plaint régulièrement de ses difficultés logistiques, liées à l'activité partisane.
Mais cette activité a un coup en termes d'avions de transport nocturne... Les petits U2 sont à la peine chaque semaine...

Semaine du 23 juillet 1942


Une fraicheur bienvenue, après la journée torride, envahit le fameux bureau d'angle du Kremlin,
décoré des portraits de Marx, Lenine et Engels. Dans un nuage de fumée "Herzegovina flor"
dispensé par le maitre des lieux, le maréchal Chapochnikov commence son exposé de situation
de fin d'après-midi, devant l'ensemble de la Stavka. Le camarade Chaudarenko, de la section
historique de l'état-major, prend fébrilement les minutes de la réunion.








Chapochnikov :
Voici tout d'abord, avant de passer aux détails, un carte de situation générale du front, à grande échelle.
Elle permet de se faire une idée globale de la situation. Les services de renseignements du GRU,
les langues capturées, ainsi que les renseignements issus des bataillons de partisans, ont permis
d'identifier les principaux axes d'effort de l'ennemi. Il nous semble probable que les fascistes vont
tenter une importante attaque vers Kalinine, afin d'attaquer Moscou par le nord, sachant que l'essentiel
des fortifications du district militaire de Moscou est orienté face à l'Ouest. Nous ne devons pas écarter la
possibilité d'attaques secondaires du front de Kalinine, menaçant directement le DM de Moscou.
Nous avons identifié également une poussée de l'ennemi, tentant d'envelopper le saillant entre Viazma et Orel.
De ce point de vue, la retraite du front de Briansk effectuée par le camarade Vatutin nous semble pleinement justifiée.
Plus au sud, l'ennemi semble vouloir border le Don, avant peut-être d'effectuer une offensive vers Stalingrad,
où sont concentrées d'importantes usines de blindés.
Il ne nous semble pas que l'ennemi veuille envahir les steppes caucasiennes du Kouban et des Kalmouks.
Les troupes disposées autour de Rostov sont des roumains aux qualités discutables.
Il faudrait peut-être profiter de cette opportunité pour lancer une offensive vers Taganrog, où 3
divisions tiennent encore le port, même si celui-ci souffre sévèrement des bombardements.

Staline :
Il est vital de juguler toute tentative de percée vers Kalinine. Comme en 41, le gouvernement restera
à Moscou pour diriger la défense... Et quant à Vatutin, il est responsable sur sa tête de la tenue
de ses lignes... Orel doit être défendue à outrance.
Concernant la poussée vers la boucle du Don, je peux vous annoncer que des armées de la réserve générale
se tiennent prêtes sur la rive orientale. Nous avons de quoi parer aux attaques dans ce secteur. Maintenant,
Boris Nikolaïevitch, veuillez passer aux détails des fronts.

Chapochnikov:
Nous allons procéder comme d'habitude du nord au sud.


Dans le secteurs de fronts de Leningrad et du Volkhov, l'ennemi a contre-attaqué la 30° armée qui a dû lâcher
le terrain, perdant plus de 2600 hommes. Le reste du front du Volkhov a pu se replier sans difficulté sur
ses fortifications. Le terrain difficile, ainsi que le manque d'objectifs dans la région, nous laissent espérer un peu de tranquillité dans cette zone.


Le long du front du Nord Ouest, la 48° armée a efficacement refoulé la 88. ID ennemie. Mais la situation gênante
est au sud. Partant de Vishnyi Volochek, le LVI. Pzkorps de von Manstein a bousculé la 4° armée de choc. A l'ouest
de Kalinine, la situation est confuse. Les 33° et 31° armée, de la Stavka, ont pu contrer les X. et II. corps
ennemis, mais la 22° armée, au sud immédiat de Kalinine, a reculé devant les assauts du LVII. Pzkorps ennemi.


Le long du front de Kalinine du camarade Eremenko, les XXXIX. et LVII. Pzkorps ennemis ont pu conquérir
une tête de pont au delà de la Volga, à l'Ouest de Rzhev. La 39° armée de la Stavke, est en ligne à
cet endroit pour renforcer les armées du camarade Eremenko.
Ces deux offensives (celle de Kalinie et celle-ci) semblent dessiner une pince dont le but est Volokolamsk,
qui constituerait une base d'attaque idéale pour le Nord de Moscou.

Staline :
Nous devons impérativement protéger Moscou ! La ville n'a pas fléchi en 41, elle doit tenir encore en 42 !
Cependant, j'autorise le camarade Eremenko à retraiter sur des positions aménagées s'il l'estime nécessaire.

Le maréchal Chapochnikov exprime un grand soupir (intérieur) de soulagement. Il craignait que le vojd
oblige Eremenko à résister sur place, quitte à risquer un encerclement.

Chapochnikov:



Le sud du front Ouest fait l'objet d'une offensive ennemie, soit dirigée vers Kaluga, soit vers le sud-ouest,
pour tenter un encerclement du saillant Viazma-Orel. Mais le camarade Vatutin a su se replier intelligemment,
et il attaque agressivement le sud de l'offensive ennemie, pour l'empêcher de pénétrer dans son dispositif.
Le secteur du front de Voronej est calme.


Le front de Stalingrad, violemment pris à partie sur toute son étendue, est contraint à faire repli
vers le cours du Don. Nous avons identifié la I. Pzarmee qui attaque les 26° et 6° armées. L'Etat-major
demande à la Stavka d'autoriser Kirponos à un repli derrière la rivière Kalitva, où il pourra organiser sa défense.

Staline approuve d'un hochement de tête.


Chez Timochenko, l'ennemi a enfoncé la 18° armée, et pousse vers l'est. Là encore, l'Etat-major demande à
la Stavka l'autorisation pour le front Sud de se rétablir derrière la Kalitva.
Le vojd, qui pardonne beaucoup à Timochenko, autorise encore.
Le long du Don, à l'est de Rostov, le front du Transcaucase maintient la pression contre le flanc sud de
l'offensive ennemie. A l'ouest de Rostov, deux divisions ennemies ont pu traverser le Don, et ne sont plus qu'à 50km de
Taganrog, où 3 divisions retiennent d'importantes forces ennemies. Nous espérons parvenir à les délivrer.
En Crimée, l'ennemi na pas encore essayer de forcer la défense des isthmes.

Staline:
Camarades ! La situation est claire ! en aucun cas, nous ne livrerons Moscou à la soldatesque germanique.
Et Stalingrad restera inviolée ! La Stavka autorise pour le moment quelques replis tactiques, mais il viendra
un moment où nous ne nous permettrons plus un pas en arrière !

Sans le savoir, le gratte-papier Chaudarenko venait d'assister à la genèse du fameux ordre n° 227...

Semaine du 30 juillet 1942


L'ennemi continue son offensive d'été en infligeant de lourdes pertes à l'armée rouge. 87000 hommes sont portés manquants,
1500 canons et 328 blindés ont été perdus, de même que 332 avions. L'ennemi a perdu 25000 hommes,
483 pièces d'artillerie, 109 blindés et 172 avions.
Au nord, la seule action notable est l'attaque réussie de la 55° armée qui refoule la 285° division de sécurité et
le 1er régiment d chasseurs de la Luftwaffe.


Sur le front du nord ouest, les XXXI et LVI. panzerkorps refoulent les 1° armée de choc et 33° armées entre Vishnyi Volochek et Kalinine.


Entre Kalinine et Rzhev, l'ennemi arrive à progresser d'une vingtaine de kilomètres vers Moscou, mais son avancée
est limitée par la résistance opiniâtre des 22°, 58° et 32° armées. La 32° armée tente même une attaque à l'est de
Rzhev contre la 122. ID ennemie, mais cette attaque échoue.


Le front de Briansk a atteint sa position de défense. Il est aussitôt attaqué par les XXIV., XXXVI. et XXXVII. Pzkorps.
Mais le verrou d'Orel tient bon. La 4° armée résiste dans la cité à l'attaque de 4 Pzdiv. et une division motorisée
soutenues par plusieurs bataillons de canons d'assaut . Il semble étonnant que l'ennemi lance ses troupes motorisées en combat urbain.
Au sud d'Orel, la 57° armée attaque les flancs de l'offensive ennemie et refoule les 339. et 79. ID.


La situation devient de plus en plus difficile pourle front de Stalingrad, écartelé entre deux poussées. L’ennemi attaque
d'abord vers le nord, en refoulant les 19° et 489° armée, et vers l'est, où la 22. Pzdiv. a pu franchir la Kalitva,
qui était censée être la ligne de résistance de Kirponos. Le front de Stalingrad est donc contraint à la retraite
vers le cours supérieur du Don (région de Boguchar), et vers le Chir.
Pour organiser la défense, la Stavka fait monter en ligne le long du Chir les 42° et 59° armées, tenues en
réserve au nord de Stalingrad. Ce sont elles qui vont prendre la relève du front de Stalingrad dans cette zone.


Plus au sud, les unités de Timochenko s'accroche péniblement au cours de la Kalitva, avec peu de chances de tenir cette position.
Sur le cours du bas Donets, et du Don, les fronts du sud et de Crimée gardent une attitude agressive,
pour faire peser une menace sur le flanc sud de l'axe d'attaque ennemi. au confluent Donets-Don, la 44°
armée parvient à constituer une tête de pont. A l'ouest de Rostov, la 56° armée pulvérise le II° corps roumain,
et se prépare à aller tendre la main aux héros qui résistent encore et toujours dans la poche de Taganrog.
La Stavka est en train de constituer de puissantes réserves. Les 1° et 2° armées de tanks sont en cours de formation à
Ivanovo et Engels, alors que la 63° armée est pratiquement opérationnelle à Krasnodar, de même que la 64° armée à Stalingrad.



Malgré la situation difficile, les fidèles cosaques du Don gardent un moral d'acier !

Semaine du 6 Aout 1942

Encore un semaine de durs combats pour les forces rouges. Le bilan est sans appel : 83000 hommes manquants,
1471 canons perdus, ainsi que 251 blindés et 272 avions. Les pertes ennemies sont estimées à 24000 hommes,
506 canons, 68 blindés et 152 avions.
Au nord du front, pas d'activité particulière. Les fortifications soviétiques dissuadent l'ennemi de tenter quoi que
ce soit.
Dans le secteur nord ouest, le LVI. Pzkorps (encore lui), force au repli les 11° et 4° armées de choc. La situation
est inchangée par ailleurs.


Chez Eremenko (front de Kalinine), les fascistes tentent en vain d'attaquer les 22° et 32° atrmées qui tiennent bon. Le front
de Kalinine se permet même de contre attaquer le LVII. Pzkorps en forçant les 12. PzD et 20. MotD au repli. PLus au sud,
la 40° armée de Malinovski, repousse la 383. ID ennemie.
La situation est stable sur le front Ouest de Joukov.


Chez Vatutin (front de Briansk) l'ennemi a pris pied dans Orel, qui contituait le principal môle de résistance. Il tente de
pousser vers Tula en lançant à l'offensive les XXIV. et XXXXVIII. Pzkorps. Vatutin décide alors de passer à l'offensive
sur les ailes, pour fragiliser l'axe d'attaque ennemi. Les 50° et 57° armées se lancent à l'attaque à l'ouest et à l'est
de l'axe d'attaque ennemi, avec succès.
La situation est stable dans le secteur du front de Voronej.


Le front de Stalingrad est repoussé vers le cours du Don moyen (région de Boguchar). Kirponos, fouaillé par les
représentants de la Stavka lance la 19° armée à l'attaque le long de l'Aidar. Il fait battre en retraite 2 divisions hongroises.
Le long de la Kalitva, la 26° armée fait reculer deux divisions de mussoliniens. Mais les panzers de la I. Pzarmee
traversent la Kalitva qui était pourtant la ligne de défense attribuée par la Stavka au front de Stalingrad. Kirponos
décide de retraiter vers le Chir, où se trouvent déjà retranchées les armées de réserve de la Stavka.


Le retrait de Kirponos découvre le flanc nord du front de Timochenko (front du Sud), et par effet de domino,
celui-ci est entrainé dans la retraite par son voisin. Les untiés du front sud retraitent derrière la Tsymla, tandis que le
front du Transcaucase se retranche derrière le Don paisible.
Autour de Rostov, le front de Crimée continue à harceler les pitoyables roumains. A l'est de rostov, trois divisions
roumaines attaquées par la 46° armée, retraitent en panique. Et le long de la baie de Taganrog, la 56° armée
repousse la 1° division blindée roumaine. Le port de Taganrog n'est plus qu'à 50km des avant gardes soviétiques !
Elles sont commandés par le fin du fin des tankistes soviétiques, à savoir les camarades Rybalko, Rotmistrov et Bogdanov.
La Stavka pense que l'offensive ennemie est en train de s'essouffler. Les attaques de partisans ont visiblement
mis à mal la logistique ennemie : en témoignent les nombreux largages de ravitaillement pour la I. Pzarmee à l'Ouest du Chir.
De puissantes réserves sont en cours de formation. Les 1°, 2° et 3° armées de tanks sont en formation autour d'Ivanovo, Engels et Tambov.



Pour les landsers affamés, ce ne sont plus que de lointains souvenirs...

Il est possible que la partie soit doucement en train de tourner, mais c'est trop tôt pour le dire.

Je me souviens plus exactement de la date où l'on peut commencer à former des corps d 'infanterie.
ce serait un bon moyen pour booster tes contre-attaques.

Je peux en former depuis Juin 42...
Il y en a déjà 21 présents, mais le manque d'AP m'empêche d'en faire plus. Il faut les construire petit à petit.
Et à leur création, ils n'ont pas une expérience terrible, ce qui les rend moins percutants.
Il faut patienter, la roue va tourner ...

Chef Chaudard a écrit :Je peux en former depuis Juin 42...
Il y en a déjà 21 présents, mais le manque d'AP m'empêche d'en faire plus. Il faut les construire petit à petit.
Et à leur création, ils n'ont pas une expérience terrible, ce qui les rend moins percutants.
Il faut patienter, la roue va tourner ...

Pas tant que ça.

Dans mon ARR de ma partie contre STEF78, j'avais fait ce tableau:

Depuis le début de mois de juin (on est le 04 ) j'ai le droit de constituer de nouveaux joujoux: les Corps d'infanterie.

J'ai donc commencer par faire un test avec des unités qui s'entraînent à l'arrière du front.



Ce qui est très intéressant c'est que l'unité est opérationnelle très rapidement.
J'en ai constitué qq unes sur les parties du front où j'ai des possibilités d'attaque.

Maintenant, la gestion des points d'administration va devoir être très rigoureuse, étant donné que les dépenses possibles ne manquent pas:
Corps d'inf 10 pts, Corps de tank 20 pts, création ou transfert d'unités de soutien 1pt, création de QG 25pts sans oublier que les transferts de QG des unités de corps sont très chers environ 15pts.
Et on ne m'octroie que 50 pts par tour

L'expérience de mes corps dépend de l'expérience de ses constituants...
C'est pour ça que j'ai essayé de privilégier les corps d'infanterie de la garde, en regoupant autant que faire se peut, des unités de la garde (sachant que j'en ai environ 70 en aout 42).
Ton schéma est très intéressant, je vais vérifier exactement ce que ça a donné pour ma part. Il y a peut être quelques différences, car nous jouons en V1.08.2.
Par contre, le manque d'AP est vraiment problématique. Outre le fait que je ne peux pas former trop de corps, je suis limité en unités de soutien à y attacher.
A ce sujet, j'essaye par principe d'attacher 3 unités de soutien à chaque corps, en essayant de respecter ce schéma :
- un bataillon de sapeurs, un bataillon de tanks et une autre unité (fusiliers antichars ou bataillon de Katioucha) pour les corps d'infanterie
- un régiment de tanks ou de tanks lourds, un bataillon de sapeurs, et une autre unité (bataillon AA, tanks lance-flamme, etc...) pour les corps de tanks.
- un bataillon de tanks, un régiment motocycliste, un bataillon de sapeurs pour les corps de cavalerie...
Je ne suis pas sûr que c'est l'optimum, j'essaierai de m'adapter dans le futur, en fonction des disponibilités en AP...

Semaine du 13 Aout 1942

La Wehrmacht continue sa pression, avec des pertes élevées. 76000 frontoviki hors de combat,
de même que 1440 pièces d'artillerie, 251 blindés et 272 aéronefs. Côté ennemi, la Stavka estime
les pertes à 25000 hommes, 480 pièces d'artillerie, 100 blindés et 280 avions.
Les services économiques de la Stavka s'inquiètent de ces pertes élevées. L'ordre de bataille
soviétique fait apparaitre une baisse non négligeable des effectifs depuis 15 jours de 2,16%.
Par contre l'équipement s'améliore, car la dotation en canons, blindés et avions augmente
pendant ces deux dernières semaines de respectivement 1,4%, 1,58% et 1,77%.


Les principaux Schwerpünkte ennemis sont maintenant identifiés :
- le front du nord ouest entre Vishnyi Volochek et Kalinine,
- Le front de Briansk vers Orel,
- Le Front de Stalingrad au sud de Boguchar
- Le front sud dans la steppe du Don.
L'offensive contre le front du Nord Ouest semble être une diversion, car on ne voit pas l'avantage que les
fascistes espèrent retirer d'une attaque puissante dans ce secteur, à moins de percer la ligne des lacs et
de se constituer un balcon au nord de Moscou. Mais cet objectif semble hors d'atteinte.
Le risque principal se situe au sud, soit vers Orel, soit dans la steppe du Don. Dans le premier cas, l'ennemi
pourrait viser Tula et ses importantes usines d'armement, tout en menaçant Moscou par le sud. Dans le
deuxième cas, il menacerait le grand centre industriel de Stalingrad, pourrait par là même couper la liaison
directe entre les régions pétrolifères du Caucase (Maïkop, Groznyi, Bakou) et les usines de Russie centrale
et de l'Oural. Pour la Stavka, c'est le principal danger, et il faut y parer de toute urgence.


L'offensive contre le front nord ouest est concentrée dans le secteur Vishnyi Volochek Kalinine avec le
LVI. Panzerkorps en fer de lance. Mais le terrain est peu propice à la manœuvre des formations blindées,
qui éprouvent des difficultés logistiques. Le nœud ferroviaire de Peno a été saboté par les partisans, et
l'OKH a dû avoir recours à des largages de ravitaillement par avion. Malheureusement, les VVS se sont
montrées en dessous de tout, et un seul avion ravitailleur a été abattu.


Dans les secteurs du front de l'Ouest et du front de Briansk, l'ennemi semble lancer une attaque en pince.
Les VII. corps ennemi s'est lancé à l'assaut des 13° et 3° armées (front Ouest), qui ont lâché du terrain à
une centaine de km à l'Ouest de Kaluga. Au nord d'Orel, les XXIV. et XXXXVII. Panzerkorps ont provoqué
un repli tactique de la 37° armée (général Bagramyan). L'eenmi est là aussi à une centaine de km de Tula.
Cette double attaque fait peser à terme une menace d'encerclement sur le front de Briansk.


Le front de Stalingrad s'est établi au sud du Don. Il pratique une défense agressive, pour peser sur le flanc
nord de l'offensive ennemie. Ce flanc est gardé par de faibles unités italiennes et hongroises.


Dans la steppe du Don, les 16° et 52° armées ont été refoulées et la I. Pzarmee a constitué une tête de
pont sur la rive est de la rivière Tsymla. La nouvelle ligne de défense de Timochenko est donc maintenant le
Don lui-même. Là aussi, l'ennemi semble connaitre des difficultés logistiques, en ayant recours au ravitaillement
aérien. 5 précieux transports Ju52 ont été abattus par les VVS.


Plus en aval, le front Transcaucasien s'établit puissamment le long du fleuve, en donnant la main au front de
Crimée, toujours solidement aligné jusqu'à l'embouchure du fleuve. Les XI. et XXX. corps ennemis ont refoulé
la 46° armée derrière le fleuve. A l'embouchure, la 56° armée est solidement établie dans une tête de pont,
afin de tendre la main aux héros qui tiennent encore dans Taganrog, ravagé par l'aviation ennemie.


Les installations pétrolières de Bakou tournent à plein régime !

Hormis le fait que je n'arrive pas à identifier toutes les armées ou corps sur la carte, et que je connais mal la géographie de détail de l'URSS, cet AAR s'améliore

Hélas, il n'y a pas de marqueur permettant de distinguer les armées.
On peut, à la rigueur, en sélectionnant une unité de QG, montrer ses subordonnés, mais pas plus.
La seule distinction facile à voir concerne les fronts (et les groupes d'armée allemands), qui ont un code couleur :
Orange pour le front de Leningrad, bleu foncé pour le front du Volkhov, etc, etc ...
Quant à la géographie de l'URSS, on progresse très vite. Je suis devenu assez fort de ce côté.
Mais je préférerais me concentrer sur la géographie de l'Allemagne orientale...

Ah , l'Herzegovina flor !

le genre de détail qui met le lecteur dans l'ambiance !

Merci !!
Je crois que je vais exploiter cette image dans un futur post (avec peut-être une comparaison avec les havanes du gros Churchill...)

Semaine du 20 Aout 1942
Les combats sont toujours aussi meurtriers en cette semaine de forte chaleur. Le bilan est de 27000 pertes humaines,
554 pièces d'artillerie, 106 blindés et 214 avions pour l'axe, contre 81000 manquants, 1573 pièces d'artillerie,
293 blindés et 272 avions soviétiques perdus.
Au nord, dans le "hachoir à viande" de Novaya Ladoga, la 55° Armée inflige un sérieux revers à la 285. division
de sécurité et au régiment de chasseurs de la Luftwaffe. Une attaque du I. coprs ennemi contre la 55° armée échoue. Le reste du secteur reste relativement calme.


A l'est de Torzhok, les XXXI. et LVI. panzerkorps ennemis repoussent les 33° et 54° Armées du front nord ouest. Le front nord ouest
est poussé à retraiter vers les Medveditsa. Une hernie est formée devant Kalinine, qui est désormais menacée.


A l'est de Rjev, les XXXIX et LVII. Pzkorps attaquent violemment les 39° et 32° armées, qui lâchent du
terrain en direction de Volokolamsk. Ainsi se confirme l'hypothèse de la Stavka, selon laquelle l'ennemi allait se
constituer une base d'attaque de Moscou par le nord, à partir de cette localité. Une poussée ennemie
est également repérée à l'est de Viazma.


Le sud du front Ouest, ainsi que le front de Briansk, sont en ébullition. L'ouest du saillant est pris à partie par
l'infanterie des VII. IX. et LIII. corps ennemis. Au nord d'Orel, le XXXVII. Pzkorps attaque plein nord en direction
de Tula. Vatutin est obligé de reculer vers l'Oka, pour garder une ligne défensive cohérente.
Comme depuis quelques semaines, le front de Voronej reste calme.


Le front de Stalingrad continue sa retraite vers le cours du Don, qui n'est plus qu'à 45km des lignes.
Mais la retraite est agressive, et la 13° division hongroise en fait les frais. Dans la steppe du Don,
l'ennemi atteint la ligne de défense du Chir.


Plus au sud, Timochenko tient toujours un balcon sur la Tsymla, mais il est de plus en plus menacé.
La tête de pont ennemie au delà du cours sud de cette rivière s'est élargie, et les blindés ennemis
ont lancé leur exploitation vers le Don lui-même, où ont pris position des divisions de 64° et 59° armées, tirées des réserves de la Stavka.


Mais le coup de théâtre intervient dans la stappe des Kalmouks. La I. Panzerarmee, aidée de
puissantes forces d'infanterie, a pulvérisé les défenses du front transcaucasien, et a traversé le Don !
Une première contre-attaque des 12° et 47° armées a pu repousser la 16. Pzdiv, dangereusement
aventurée, mais Kozlov, qui commande ce front, a fait retraiter l'ensemble de ses troupes derrière la
Sal, seul cours d'eau de quelque importance dans cette région semi-désertique. Il faut impérativement empêcher
la progression des fascistes dans la steppe caucasienne, car, derrière ces terres arides, se trouvent les gisement
pétrolifères de Groznyi et de Bakou... La Stavka espère que cette offensive en fin d'été s'engluera bientôt lors de la mauvaise saison.
Le front de Crimée, établi plus à l'Ouest, risque bientôt d'être débordé, et va certainement devoir reculer si la
situation critique n'est pas rétablie. C'en serait alors fini pour les défenseurs de la poche de Taganrog,
et le Kouban, avec ses riches terres agricoles, serait menacé.


Les Kalmouks sont de fiers guerriers, admirablement équipés pour le combat anti-chars.

Chef Chaudard a écrit :[

Les Kalmouks sont de fiers guerriers, admirablement équipés pour le combat anti-chars.

La lance, comme arme anti-chars, tout d'un coup j'ai un doute

Semaine du 27 Aout 1942

C'est la panique dans les bureaux ordinairement feutrés de la Stavka. La Wehrmacht se déchaine sur
l'ensemble du front. Les pertes soviétiques sont très élevées, même selon les standards de l'armée
rouge : 83000 hommes, 1491 canons, 268 blindés et 272 avions. Les renseignements estiment les
pertes ennemies à 25000 hommes, 554 canons, 102 blindés et 214 avions.
Au nord, rien ne bouge, à part une n-ième attaque de la 55° armée (infructueuse) dans la région
de Novaya Ladoga, qui mérite bien son nom de "Verdun du grand Nord" comme l'ont surnommé les
journaux capitalistes de Londres et Washington.


Sur le front Nord Ouest, le LVI. Pzkorps a pulvérisé les défenses de la 31° armée, et a atteint la Volga.
Le général Sokolovski a sagement choisi de se replier derrière le fleuve pour barrer la route aux envahisseurs.


A l'Est de Rjev, le XXXIX Pzkorps a enfoncé la 34° armée. Ses pointes blindées sont maintenant à
peine à 100km des faubourgs de Moscou. Le camarade Eremenko applique avec zèle l'ordre
"Plus un pas en arrière". Les commissaires l'ont lu devant les troupes, et Eremenko a mis en
place des détachements de barrage du NKVD. En cette heure terrible, nous ne pouvons tolérer les paniquards.


La situation la plus dangereuse est au nord-est d'Orel. Les XXIV. et XXXXVII. Pzkorps ennemis
foncent à tombeau ouvert vers Tula, après avoir crevé les défenses de la 43° armée. Vatutin
décrète un repli vers Tula, qui sera défendue avec la dernière énergie. Là encore, le NKVD fera
rendre raison aux lâches et aux fauteurs de panique. Vatutin engage en catastrophe la 57° armée
et la 3° armée de tanks du camarade Rybalko au sud d'Orel, pour tenter de cisailler la base de la poussée ennemie, mais en vain.
Peu d'activité dans le secteur du front de Stalingrad. Les armées de Kirponos se retranchent en avant du Don.
La Stavka n'anticipe pas d'attaque dans ce secteur car les troupes qui sont opposées à Kirponos
sont composées d'italiens et de hongrois, au moral flanchissant.


Mais le plus grave concerne le secteur sud. La I. Pzarmee, identifiée par la Stavka, a traversé le Don,
et pulvérisé les armées du front du Transcaucase. Les meilleurs généraux des troupes blindées
ennemis sont présents (Kempf, von Mackensen, et von Wietersheim). Leurs chars se ruent
dans la steppe des Kalmouks où le terrain est idéal pour eux. La Stavka espère constituer
une ligne d'arrêt plus au sud, et compte sur un épuisement logistique. Le front transcaucasien
a pris position le long de la rivière Yegorlyk, mais celle-ci, surtout en été, ne peut constituer
un obstacle sérieux. Il es tmaintenant clair que l'ennemi va tenter de s'emparer des installations
pétrolifères de Maïkop et Groznyi.
La Stavka envisage sérieusement l'engagement des 1° et 2° armées de tanks, toujours à l'instruction.


Pas un pas en arrière !!!
Ни шагу назад!

je crois que le dernier screen n'est pas le bon , c'est un doublon de l'avant dernier ?

Correction effectuée !!!

c'aurait été dommage vu le coup donné par ceux d'en face ....

tu ne pourras pas les arrêter mais s'ils s'étendent de trop sans sécuriser la Volga et Stalingrad

ils seront à ta pogne pour un contre !

Ces combats!

Cette offensive n'arrive t'elle pas trop tard dans la saison ? Quand arrive la boue ?

Est ce que la Ière Panzer Armee n'aurait pas été plus utile dans l'offensive sur Moscou ? N'y a t'il pas une trop grande dispersion des forces allemandes en fait ? Ou bien est il assez fort pour ce permettre ce luxe selon toi ?

La boue arrive mi octobre je pense. D'après moi, son offensive au sud se fait juste dans le but de distraire des moyens au russe de l'offensive au centre, et éventuellement encercler ce qui est au sud de Rostov ( les plaines la bas s'y prêtent bien ), tout en privant de ravitaillement les troupes dans la poche à l'ouest de Rostov, dégageant ainsi les troupes qui assiègent cette poche. De là à savoir si l'allemand parviendra à quelque chose avant la boue ... dur à dire, car autant il gagne du terrain, autant il ne fait que repousser sans parvenir à encercler, donc le russe peut continuer à créer des unités nouvelles et du support au lieu de créer des divisions de conscrits à jeter dans la brèche comme en 1941.
Par ailleurs les panzers s'éloignent de leur ligne de ravitaillement ... ce qui ne peut être compensé que par un mouvement vers la signe au sud de Rostov. S'il garde ensuite ce front à la fin de l'été, ca voudra dire une ligne plus longue à tenir en 1943 ...

Ce qui peut sauver l'armée rouge, c'est que l'offensive d'été est bien tardive : fin Aout pour le grand coup.
Je pense que dirtyharry a eu de gros soucis logistiques et qu'il n'a pas pu attaquer avant, ses panzers n'étant pas assez ravitaillés.
De ce point de vue, je peux remercier les partisans.
Après, la stratégie à mener est celle de Koutouzov : l'entrainer dans la steppe (sans se faire encercler), en tablant sur une rupture du ravitaillement à l'arrivée de la raspoutitza (vers le 10 octobre).
A ce moment, ses flancs caucasiens devraient être sérieusement étirés, et il y aura moyen de le menacer...

Semaine du 3 Septembre 1942

La Wehrmacht continue sa grande offensive d'été, et les pertes sont hallucinantes. L'armée rouge
déplore la perte de 107000 hommes (!), 1573 pièces d'artillerie, 329 blindés et 298 avions, contre
seulement 21000 hommes, 423 canons, 109 blindés et 238 avions pour l'ennemi. Le rapport de
perte humaines dépasse les 5/1, celui des canons, 4:1, seules les VVS s'en tirent honorablement.
Pratiquement aucun secteur n'est épargné, l'allemand attaque du nord au sud, comme en 1941.
Mais, contrairement à l'année passée, l'armée rouge recule pied à pied, sans se laisser prendre
dans les encerclements géants de 1941.
Au nord du front, c'est encore une nouvelle attaque de la 55° armée qui se brise sur les défenses
de Novaya Ladoga. On ne signale que quelques reconnaissances ennemies le long des lignes du front du Volkhov.



L'ennemi tente d'encercler Kalinine, défendu par la 4° armée de choc au nord, et la 54° armée au sud.
Mais pour le moment, il a échoué devant notre défense tenace. Les attaques ne sont plus menées
par le LVI. Pzkorps, mais par le XXXX. Pzkorps et l'infanterie du II. Korps. Apparemment, cette
unité d'élite qui avait beauoup donné, a été mise au repos, peut-être en prévision d'une nouvelle et brutale attaque.


La situation se complique à l'ouest de Moscou. Le XXXIX. Pzkorps a percuté de plein fouet les
défenses des 34°, 39° et 40° armées qui se replient en désordre vers Moscou. Ceci entraine
un décrochage de la ligne du front de Kalinine, et au sud du secteur, la 29° armée, en flèche,
est dangereusement exposée. Les avant-gardes ennemies ne sont plus qu'à 80km des faubourgs
ouest de la capitale, Eremenko, appliquant fermement l'ordre "pas un pas en arrière", n'hésite
pas à placer des détachements de barrage du NKVD pour enrayer toute panique.



La situation du front de Briansk est également critique. Les XXIX. XXXVII. et XXXVI. pzkorps
ont pulvérisé les 4° et 43° armées, qui retraitent en direction de Tula. Avec énergie, Vatutin ordonne
des offensives à la base de l'attaque, avec succès pour les 37° et 57° armées, mais le manque de
mobilité des divisions empêche l'exploitation, et les pointes ennemies ne sont pour le moment pas menacées.


Une vue à plus grande échelle permet de percer les intentions de l'OKH. Les deux offensives ennemies
visent à créer une attaque en pince, dont Moscou est le centre.
Le front de Voronej effectue un repli planifié d'une quinzaine de kilomètres. Il abandonne la ligne de
l'Oskol, pour des positions fortifiées à l'avance.
Le front de Stlaingrad n'a pas été inquiété. Il poursuit ses travaux de retranchements au sud du
Don. Sont aile gauche s'appuie sur la rivière Chir, où il donne la main au front du Sud.
Timochenko a ordonné un repli du front Sud derrière le Don. Mais, curieusement, l'ennemi ne
semble pas vouloir profiter de cette retraite. Les italo-hongrois restent prudents.


Au sud du Don, l'attaque ennemie dans la steppe des Kalmouks se développe, mais les fronts de
Crimée et du Transcaucase restent au contact. Néammoins, la percée allemande a obligée les 46°, 56° et 61°
armées du front de Crimée à abandonner leurs excellentes positions au sud du fleuve, pour ne pas risquer
d'être tournées par une attaque en pince dans la steppe du Kouban. Le front transcaucasien, quant à lui,
tient une ligne entre la rivière Sal et le lac Manych, jusqu'à Salsk. L'ennemi a plusieurs possibilités.
Soit il tente un mouvement tournant vers Krasnodar, pour prendre au piège le front de Crimée et isoler
du même coup la Crimée, soit il fonce plein sud vers Groznyi et des raffineries de pétrole. Mais la Stavka
a déjà pris ses dispositions. Pas une goutte de combustible ne doit tomber aux mains des fascistes.
En Crimée, l'armée côtière du camarade Chibisov tente une attaque de diversion contre les fantoches
roumains, en vain. Et à Taganrog, après plusieurs mois de siège, les 45°, 48°, et 51° divisions de
fusiliers de la garde ont été exterminées jusqu'au dernier homme.


Le compositeur Chostachovitch en train de composer sa célèbre symphonie "Taganrog".

Semaine du 10 Septembre 1942

L'offensive allemande continue à se développer avec deux points forts identifiés clairement : le nord et le sud de Moscou, et la steppe des Kalmouks.


Le camarade Sokolovsky (front nord ouest) a sagement décidé de retirer la 54° armée de Kalinine, qui était
déjà aux trois quarts encerclées, prise à partie par les II. corps et XXXI. Pzkorps ennemis.


A l'ouest de Moscou, l'énergie du camarade Eremenko a permis de stabiliser la situation. Le XXXIX. Pzkorps ennemi
a pris Volokolamsk, mais le LVII. Pzkorps ennemi se casse les dents, face à une défense à outrance des 39° et
40° armées. Mais les avant-gardes ennemies (7. Pzdiv et 20. IdMot. ne sont plus qu'à 45km de la Moskova,
dernier obstacle naturel avant Moscou !


Le front Ouest est en flèche, et Joukov, afin d'éviter un encerclement, décide de reculer ses lignes vers l'Oka,
en s'appuyant sur la place forte de Kaluga. Le front Ouest donne la main à son voisin du front de Briansk à l'ouest de
Tula, où s'est retranchée la 50° armée du général Vassilievski. Ne pouvant avancer vers le nord, l'ennemi attaque
le front de Briansk plein est, et vient donner contre les 43° et 37° armées qui prennent de plein fouet l'attaque
des XXIV., XXXXVI. et XXXXVII. Pzkorps.


Mais il semble que l'ennemi ait fait une erreur en détournant son axe d’attaque. En insistant de part et d'autre
de Tula, il aurait pu faire tomber la ville et envisager de rejoindre assez rapidement l'autre mâchoire de son
attaque en encerclant les fronts Ouest et une partie du front de Kalinine, voir Moscou. Les défenses solides de Vatutin l'en ont dissuadé.
Les fornts de Voronej et de Stalingrad sont relativement calmes.


Le front sud de Timochenko n'est pour le moemnt pas inquiété, et la Stavka en profite pour insérer
dans le dispositif la toute nouvelle 2° armée de tanks, sous le commandement du camarade Bogdanov.
Le camarade Staline, envisage une offensive hivernale en direction de Rostov, qui piégerait tout le
groupement ennemi aventuré dans le Caucase. Mais pour le moment, il faut tenir !


Dans la steppe des Kalmouks, le groupement blindé ennemi continue son attaque, mais au lieu de filer
plein sud, il se détourne vers l'Ouest, tentant de piéger le front de Crimée. Mais le camarade Boudienny,
qui commande ce front a eu une géniale prémonition en se dégageant du cours du Don, et en réorientant
le dispositif des 51° et 61° armées face à l'est. La manoeuvre de l'ennemi va échouer. Il risque encore de
s'avancer dans les profondeurs caucasiennes, mais il n'y trouvera pas de ravitaillement. Ses lignes vont se
trouver dangereusement étirées, et il sera alors temps de frapper ses flancs.


Pendant que l'URSS est au bord du grouffre, sur le soi-disant second front italien, les soldats britanniques font du tourisme !

Chef Chaudard a écrit :[b

Le front sud de Timochenko n'est pour le moment pas inquiété, et la Stavka en profite pour insérer
dans le dispositif la toute nouvelle 2° armée de tanks, sous le commandement du camarade Bogdanov.

pourvu qu'il ne se prenne pas les pieds dans son menton

Sinon, il semble que les choses commencent à changer peu à peu..........

Celui-là c'est Semion Illytch, pas Igor (ou Grichka)
J'espère surtout que le teuton se trouve à court de pétrole en pleine steppe, en plein hiver, et là, contre attaque foudroyante qui le fera décamper ...

Semaine du 17 Septembre 1942

Les machoires du piège ennemi autour de Moscou continuent à se refermer sur les fronts de Kalinine, de l'Ouest et de Briansk.
Le rapport de pertes a rarement été aussi défavorable à l'Union soviétique. L'ennemi a perdu
selon nos estimations, 20000 hommes, 473 canons, 103 blindés et 180 avions, contre 114000 hommes,
2288 canons, 121 blindés et 334 avions. La ration des pertes humaines est de 5,89:1 ! C'est une
véritable saignée pour l'armée rouge qui aura du mal à s'en remettre.
Le rapport hebdomadaire se concentre sur les points chauds du front, à savoir l'axe Rjev Moscou,
Orel Tula, et la situation dans le Caucase.
Après la chute de Kalinine, le camarade Sokolovski a aligné son dispositif derrière la Lama, avec le
renfort du nouveau 7° corps de tanks, tiré des réserves de la Stavka.


La principale offensive ennemie se situe sur un axe Rjev-Moscou nord-ouest. C'est toute une armée
blindée qui est engagée dans cette poussée, les combats ont été menés par les LVII., XXXIX, et
XXXXI. Pzkorps. Les troupes mécanisées de l'enemi ont défoncé le dispositif du camarade Eremenko,
qui reposait sur les 34°, 39° (réserve Stavka), et 32° armées combinées. Les pointes ennemies ont
atteint la Moskova, et la ville de Manikhino, qui ne se trouve qu'à 20 km de la banlieue occidentale
de notre capitale ! L'heure n'est plus aux savantes combinaisons tactiques, mais à la résistance à
outrance, pied à pied. Dans cette situation extrême, le seul point positif est l'usage massif par l'ennemi
des ravitaillements aériens, ce qui tendrait à prouver que ses panzers sont à la limite de leurs capacités
logistiques. Et les VVS retrouvent un minimum d'efficacité, car 20 précieux avions de transport Ju52 ont
été descendus par les faucons de Staline lors de ces opérations. Constatant la poisition en pointe de
son aile sud, Eremenko, en accord avec la Stavka et le camarade Joukov, a obtenu le repli de sa 29°
armée derrière Borodino, théâtre de la grande victoire des armées russes lors de la première guerre patriotique,
et de la 20° armée (front Ouest). Le front occidental se regroupe et Joukov peut plus facilement concentrer ses forces.


A l'ouest de Tula, les fascistes malmènent les 24°, 3° et 10° armées combinées (front Ouest). Le camarade Joukov,
comme décidé la semaine dernière, replie ses troupes derrière l'Oka, en les regroupant autour de Kaluga. du côté
du camarade Vatutin (front de Briansk), Le dispositif est articulé autour du môle de Tula, derrière la rivière Ula qui
peut être un bon obstacle naturel. La difficulté va être de trouver le temps de fortifier l'interfule entre Kaluga et
Tula, il y a un risque que les fascistes tentent de s'y infiltrer, dissociant ainsi la liaison entre Joukov et Vatutin.
Mais les troupes disponibles dans ce secteur ne sont que des divisions d'infanterie, et l'eneemi semble manquer
de mobilité pour tenter cette attaque. au contraire, il semble que ses attaques soient orientées plein Est, vers
le cours du Don.Vatutin a obtenu de la Stavka la mise à sa disposition de la 3° armée de tanks, nouvellement
formée, dans la région d'Efremov, avec l'idée de sectionner la base du saillant ennemi.


A l'extrême sud, les divisions fascistes se répandent dans la steppe comme un nuage de criquets. Une première
offensive plein Est repousse le front Transcaucasien sur une ligne s'appuyant au nord sur la Sal, et sur le lac Manych au Sud. Sur l'aile gauche du front transcaucasien, les divisions mobiles ennemies ont pulvérisé nos lignes de défense, qui n'étaient pas achevées, et se répandent dans la steppe. Cette attaque
prend la forme d'une pénétration en pointe, limitée à l'Est par le Yegorlik, qui, en cette saison, n'est qu'in mince
filet d'eau, et à l'Ouest par la Sosika, qui ne vaut guère mieux. Sagement, le camarade boudienny a choisi de
décrocher de la ligne du Don, qui était intenable, avec un risque important d'être tourné, pour se replier derrière
la Sosika, pour son aile droite, et la Yeya, pour son aile gauche. Dans les circonstances, la Stavka ne voit pas
d'autre solution que le repli de ces deux fronts dans les profondeurs caucasiennes, avec l'espoir que les pluie
d'automne, qui devraient arriver bientôt, mettent un coup d'arrêt à l'offensive fasciste.


Un commissaire politique félicite un "faucon de Staline" du 113° régiment de chasse, qui a descendu deux Junkers-52.

Le rapport de pertes a rarement été aussi défavorable à l'Union soviétique. L'ennemi a perdu
selon nos estimations, 20000 hommes, 473 canons, 103 blindés et 180 avions, contre 114 hommes,
2288 canons, 121 blindés et 334 avions.

Soit l'armée Rouge devient de plus en plus forte, soit la propagande Russe a décidé de supprimer le 0....

114000 hommes en fait ....
Mais c'est bien connu, la médecine soviétique fait des miracles, et arrive à guérir 99,9% des blessés ...
Le scribouillard responsable du communiqué de la Stavka a été envoyé faire des additions dans la Kolyma, et son remplaçant a corrigé de suite...

Semaine du 24 Septembre 1942

La catastrophe continue pour l'armée rouge, en cette semaine de fin septembre. Les pertes sont dantesques,
mais l'ennemi paie lui aussi un lourd tribut. 180000 frontoviki sont portés manquants, de même que 3796 pièces
d'artillerie, 369 blindés et 524 avions ! Côté ennemi, les pertes sont estimées à 35000 hommes, 950 canons,
205 blindés et 462 avions. C'est néanmoins la première fois que le ratio de pertes aériennes est aussi favorable
aux VVS. La Luftwaffe du gros Goering commence à payer cher...
Comme depuis quelques semaines, l'essentiel des opérations se concentre sur la région de Moscou,
où la pince allemande commence à tenter de se refermer, et le Caucase, où les blindés ennemis se répandent dans les steppes.


Au nord de Moscou, les LVI., LVII. et XXXXI. Pzkorps percutent de plein fouet les 22° armées combinée et 1° armée de
Tanks du camarade Rotmistrov. Ils forcent celles-ci à refluer plus ou moins en désordre vers Povarovo.
Immédiatement au sud, le XXXIX. Pzkorps, parti de Volokholamsk, attaque en force et arrive en vue du
noeud ferroviaire de Manikhino, à 30 km à peine de Moscou. La Stavks décide d'engager immédiatement
les réserves disponibles, à savoir les 39° et 58° armées combinées, afin de faire bouchon sur la route de Moscou.
Sur le versant sud de la "Zangenangriff" germanique, le camarade Joukov décide de faire retraiter le front
Ouest sur une ligne Mozhaisk, Medyn, Kaluga, en essayant de s'abriter derrière l'Oka pour son aile sud, qui
donne la main au front de Briansk à l'Est de Dugna. Les 10° et 50° armées combinées de Vatutin, attaquées
par les XXXIII et LIII corps ennemis, refluent dans l'interfluve Oka-Ula, mais tiennent toujours solidement
Tula. Cependant, la ville subit un début d'enveloppement à l'Est, suite à une attaque du XXXVII. Pzkorps.
Ce corps blindé a atteint le Don en repoussant devant lui la 37° armée du camarade Bagramyan.
La Stavka a décidé de déployer la 3° armée de tanks (Rybalko); à la base de du saillant ennemi, avec
l'idée de le sectionner lors d'une future offensive, pas encore planifiée, hélas...


Dans le Caucase, la situation s'aggrave encore...Entre la Sal et le lac Manych, l'ennemi progresse en
repoussant devant lui les faibles divisions de la 47° armée, qui se retrouve en pleine steppe des Kalmouks,
sans possibilité de retranchement, et une logistique défaillante. Les 63° et 44° armées, menacées d'être
débordées, retraitent de plus de 60km vers le sud est, en s'alignant entre le lac Manych pour l'aile nord,
jusqu'au S. Yegorlik pour l'aile sud. Les XXXXIII., XIV. et III. Pzkorps enemis caracolent plein sud, et sont
en vue d'Alexandrovskaïa à 15km du fleuve Kouban. Les puits de pétrole de Maökop ne sont
qu'à 120 km des pointes ennemies. La seule opposition réside en les débris des 51° et 61° armées du front
de Crimée, qui sont complètement désorganisées par une retraite qui parfois peut tourner à la panique.
Il faudra toute l'énergie du camarade Boudienny pour remettre de l'ordre dans cette pagaille. Le flanc
ouest du front de Crimée tient toujours la rivière Yeya, et ne semble pour le moment pas trop menacé,
il n'a à faire qu'à de médiocres divisions roumaines, qui se demandent ce qu'elles font là. Etant donné
la faiblesse des défenses dans le Caucase, la seule possibilité est de reproduire la tactique de Koutouzov,
lors de la première guerre patriotique. Il faut échanger du temps contre de l'espace, en laissant s'enfoncer
l'ennemi loin de ses sources de ravitaillement. Les pluies automnales, qui devraient ralentir les opérations,
sont attendues avec impatience.


En désespoir de cause, Boudienny a fait appel à un chamane Kalmouk pour tenter de provoquer des pluies anticipées.

AAR très intéressant

Pourrais-tu nous communiquer l'état des forces ?

Les hex à l'ouest immédiats de Moscou semblent bien fortifiés non ? Si tel est le cas il y avancera bien moins facilement. Néanmoins ces pertes soviétiques sont surprenantes à l'été 42 et fort inquiétantes.

schascha a écrit :AAR très intéressant

Pourrais-tu nous communiquer l'état des forces ?

Pour faire rapide, voici l'OOB soviétique à cette époque :
Hommes 7634694
Canons 103784
AFV 10374
Avions 9235
et celui de l'Axe :
Hommes 5508996
Canons 51437
AFV 4369
Avions 3535

La supériorité soviétique n'est pas monstrueuse... Attention au chiffre des AFV. Nous sommes en V1.08.2, et le calcul prend en compte, non seulement les tanks, mais aussi tous les véhicules blindés légers (half-tracks, auto-mitrailleuses...). Bientôt, dans un prochain post, un bilan de la campagne d'été avec moultes statistiques et courbes....

Boudi a écrit :Les hex à l'ouest immédiats de Moscou semblent bien fortifiés non ? Si tel est le cas il y avancera bien moins facilement. Néanmoins ces pertes soviétiques sont surprenantes à l'été 42 et fort inquiétantes.

Heureusement, les fortifications édifiées lors de l'automne '41 sont toujours là, de même que les régions fortifiées du district de Moscou.
Les pertes sont en effet inquiétantes, mais si on regarde le détail, on ne voit que peu de prisonniers, et surtout, des blessés, qui reviendront en partie (grâce à la compétence bien connue des "blouses blanches" ).
Heureusement pour moi, Johnny a lancé son offensive estivale un peu trop tard. Le gros coup est parti fin Aout. Il devait vouloir faire le plein de ravitaillement avant de se lancer, et finalement, les partisans l'auront pas mal handicapé (ce quia un coût pour l'URSS en termes d'avions de transport U2). J'ai bon espoir que la situation se stabilise lors de la raspoutitza qui arrivera bientôt. Et en hiver, j'envisage une offensive, soit sur les flancs directes de son offensive caucasienne, soit une attaque plus ambitieuse vers Rostov, qui soit le coincerait tout son HG A dans le Caucase dans le meilleur des cas, soit l'obligerait à reculer pour protéger ses lignes de communication. En attendant, il me faut serrer les dents, et ne pas trop paniquer, pour contre-attaquer au bon moment, et surtout pas trop tôt !

Semaine du 1er Octobre 1942

La situation, déjà critique la semaine passée, est en voie d'être désespérée. Les pertes de l'armée
rouge sont abyssales : 247307 hommes portés manquants, 5300 canons perdus, 511 blindés et 832(!)
avions détruits... La consolation est que l'ennemi souffre lui aussi, de manière toute relative, avec
50000 hommes perdus, 1351 canons, 292 blindés et 631 avions au tapis. La toute-puissante industrie
lourde soviétique, fortifiée pendant les plans quinquennaux, peut à la rigueur combler ces pertes de
matériel, mais l'Allemagne qui a préféré le beurre aux canons, aura certainement du mal à les combler.
Les opérations continuent toujours à se concentrer au nord et au sud de Moscou, ainsi que dans le Caucase.


Au nord-ouest de Moscou, le LVI. Pzkorps de von Manstein a atteint le noeud ferroviaire de Manikhino,
à 20 km des faubourgs ouest de la capitale, après une attaque puissante qui a pulvérisé les 24° corps
de fusiliers, ainsi que la 37° diviosn de la garde et la 285° division. immédiatement au nord, le XXXI. Pzkorps,
après avoir progressé de 40km, est bloqué par la farouche défense des 34° et 39° armées combinées.
Mails il a réussi à prendre le carrefour ferroviaire de Ponomarovo. L' autre Pzkorps impliqué dans l'opération
(le LVII.) est bloqué par la 22° armée. Les blindés ennemis ont atteint la Moskova sur une largeur de 30km
et menacent directement la capitale. Mais le gouvernement a décidé de rester, et de ne pas évacuer
les usines d'armement, qui vont produire à cadence accélérée le matériel pour les armées d'Eremenko.
Plus au sud, Joukov a replié le front Ouest sur une ligne Mozhaisk-Kaluga-cours de l'Oka. Comme il s'y
attendait, l'envahisseur fait le forcing entre l'Oka et l'Ula, où est placée la 10° armée qui plie, mais ne
rompt pas. Le XXIV. Pzkjorps de l'aristocrate Geyr von Schwepenburg, tente un assaut de Tula, où
est retranchée la 50° armée du camarade Vassilievski; mais il est sèchement repoussé, avec 1300
pertes humaines, contre 400. Neanmoins, cette attaque a provoqué un saillant dans lequel se
tient la 10° armée, qui semble menacée. Mais les ordres de Joukov sont formels : pas un pas
en arrière ! La 3° armée de tanks en position à Volovo, à 60km au sud de Tula, attend son
heure pour porter l'estocade aux fascistes.


Le développement des attaques ennemies dans le Caucase impose une carte à grande
échelle pour saisir le développement des opérations.


Entre l'Aksaï et le lac Manych, timochenko, pour éviter de se retrouver en l'aire, a fait
reculer les 12° et 52° armées d'une dizaine de kilomètres. elles ne semblent pas directement
menacées par les italiens qui poursuivent mollement. Plus au sud, entre la Sal et le lac Manych,
la 47° armée tient un immense front de 100km, face aux roumains. Cette faible densité de troupes
devrait suffire, face à un ennemi aux qualités maoeuvrières quasi nulles : une attaque du V. corps
roumain contre la 47° armée se solde par un échec ennemi, avec un ratio de pertes de 1:4 !
La situation est par contre très difficile plus au sud, où les allemands attaquent avec énergie.
La 44° armée, après une retraite dans des conditions épouvantables, ne peut tendre qu'un faible
rideau de troupes mal ravitaillées sur plus de 120km de steppe plate comme la main. Mais l'ennemi
manque de troupes mécanisées dans ce secteur et il ne peut pousser son avantage. La point de
l'offensive ennemie est constituée par la I. Pzarmee, qui explose la faible 63° armée, obligée de
refluer au delà de Vorochilovgrad, qui est prise par l'ennemi sans coup férir. Devant ces développements
catastrophiques, Boudienny a décidé de replier le front de Crimée derrière le Kouban, jusqu'à la mer
d'Azov. Krasnodar, avec ses ressources industrielles et agricoles, devrait réussir à ravitailler correctement
le front. Les divisions ennemies n'ont pas encore franchi la sosyka, et se trouvent encore à bonne
distance des positions de Boudienny, qui ainsi peut se retrancher et voir venir. Il semble maintenant
clair que l'ennemi vis plutôt les industries pétrolières de Groznyi, plutôt que celles de Maikop.
Par chance, cette offensive intervient assez tardivement dans la saison. Les météorologiste de
l'état-major prévoient pour les jours qui viennent des pluies diluviennes qui vont doucher le moral des hooligans fascistes.
Le camarade Staline a demandé aux occidentaux de fournir plus d'aide prêt-bail, car cette semaine,
seulement 800 véhicules et 3000 tonnes de fournitures diverses sont parvenues en Union soviétique.


Voilà en quoi consiste l'aide des alliés capitalistes...

Je suis scotché, vivement la suite! Moscou tiendra-t-elle?

La suite dans les prochains posts !!!! Il va encore y avoir du carnage !!!

Semaine du 8 Octobre 1942

La Wehrmacht continue son offensive à outrance, mais la saison déjà bien avancée devrait sous peu
à l'Armée rouge de retrouver un certain répit. Les pertes de la semaine retrouvent un niveau acceptable,
et presque normal, si l'on peut dire. L'Union soviétique déplore la perte de 64562 hommes, 1538 pièces,
141 blindés et 240 avions, contre 20000 hommes, 391 canons, 100 blindés et 115 avions pour l'Axe.
Comme depuis presque un mois, les opérations se concentrent devant Moscou, vers Kaluga et dans le Caucase.



Devant Moscou, l'ennemi continue ses efforts, mais le plus dur semble passé, et la défense se raidit
considérablement. L'offensive est toujours menée par les LVI. LVII. et XXXXI. Pzkorps. Les panzers
germaniques bordent la Moskova du 45 km, mais dans la boucle de Khimki, 3 divisions des 39°, 31° et
58° armées, puissamment retranchées tiennent bon face à la ruée des soi-disants Ubermenschen.
Mais il faut bien avoir en tête que Moscou n'est plus qu'à 20km des pointes ennemies. La Stavka a
rameuté toutes les réserves disponibles dans le secteurs, à savoir les 39°, 58° armées combinées
et la 1° armée de tanks, plus diverses unités indépendantes. il semble maintenant que la marée
feldgrau soit étale : elle devrait refluer grâce à l'action des réserves de la Stavka, bien
protégées par les fortifications érigées par le district militaire de Moscou. Plus au sud,
devant Mozhaisk, le XXXIX Pzkorps tente lui aussi de forcer le passage, mais il est bloqué par
l'excellente 40° armée du camarade Malinovski.


Joukov a bien installé le front Ouest, avec Kaluga comme môle principal de résistance. L'ennemi
n'essaie d'ailleurs pas d'attaquer directement la cité, trop bien fortifiée. Plus aus sud, une attaque
en règle des XXIV. Pzkorps et LIII. corps ennemis, a réussi à expulser la 50° armée de Tula, dont
les principales industries d'armement avaient heureusement été évacuées en 1941. Mais la pointe
blindée de la division motorisée pompeusement baptisée Grossdeutschland fait peser le risque d'un encerclement de la 50° armée au nord de Tula.


Beaucoup plus au sud, le front transcaucasien de Kozlov vit un véritable calvaire....Au sud du lac Manych, les
fascistes ont attaqué la 44° armée, très étirée, et la repoussent au fin fond de la Kalmoukie, en élargissant
ainsi la pénétration caucasienne des germano-roumains. Mais le principal coup de tonnerre vient de Vorochilovgrad.
Les panzers ennemis se ruent dans une attaque à outrance contre les faibles 51° et 63° armées, déjà très
éprouvées par les combats des semaines précédentes, qu'ils dispersent par petit bout façon puzzle.
Il n'y a plus de défense cohérente au sud-est de Vorochilovgrad, et un audacieux raid ennemi a atteint
Georgievsk, et la rivière Malka, à moins de 200km de Groznyi ! L'ouest de la percée suit approximativement
le cours du Kouban, et les premiers contreforts du Caucase sont atteints ! La malheureuse 63° armée est
coupée en deux. La Stavka, consciente de l’ampleur de la catastrophe, a décidé de lever 3 nouvelles
divisions d'infanterie à Bakou. Elles seront dès que possible envoyées en bouchon devant Groznyi,
si l'ennemi n'y est pas déjà. Dans le Kouban, les troupes d'infanterie allemandes, accompagnées de
leurs laquais roumains, progressent lentement vers les lignes du front de Crimée.


Timochenko, pour tenter de soulager Kozlov, aux prises avec des problèmes logistiques insurmontables,
décide de passer à l'attaque face aux misérables italiens qui lui font face. Les 52° et 12° armées du
front sud, infligent de sérieux revers aux Ier corps d'infanterie et de cavalerie roumain, ainsi qu'au corps
expéditionnaire italien, dont le moral flanche à mesure que les alliés occidentaux progressent dans la
mère patrie. Mais le manque de véhicules empêche le fornt Sud d'exploiter ses succès en étranglant la
pénétration ennemie dans le Caucase. Cependant, la Stavka espère que l'OKH se verra obligé de retirer
des divisions solides du principal axe de progression pour les placer sur le flanc, en appui de ses alliés si peu fiables.


Les fascistes à Cherkessk, en vue du Caucase !

C'est palpitant. En chiffre très dégrossi, le moral moyen de tes unités est à combien ? Je trouve la note de Gary salée pour les unités soviétiques, qui en défense, fin 42, sans encerclement, subissent encore des pertes de 3 à 10 fois celles de la Wehrmacht.

Grossièrement, le moral est en moyenne à 45.
Quelques unités de la Garde dépassent les 50, mais elles son très minoritaires... hélas !
Les pertes monstrueuses traduisent aussi la défense à outrance des unités rouges. Mais, contrairement à l'allemand, le potentiel démographique permet de boucher les trous, et mon OOB progresse assez régulièrement...

Je sens que le caucase va être un piège pour l'allemand, il se retrouve a étirer énormément ses lignes et donc défendre avec beaucoup d'italiens, roumains, ou allemand mais dispersé...

Bon courage

On a essayé les Chamans, mais ça n'a pas donné les résultats escomptés.

Comment fais-tu pour avoir des unités aussi puissantes?

Il évite de les perdre. :salehyène:

Je n'ai pas eu trop d'encerclements, donc les divisions qui ont tenu le choc ont progressé. Et attention, on joue en option "alternate CV", donc les CV affichés osnt assez différentes de valeurs claqqiques. C'est pareil pour le teuton....

Le camarade Chaudarenko, surmené, a été envoyé passer deux semaines dans une datcha du Kazakhstan.
Le retour de l'AAR est prévu pour la mi-mai !

Semaine du 15 Octobre 1942
De la Carélie au Caucase, des pluies diluviennes se sont abattues, transformant les terres labourées
par les obus en océans de boue visqueuse. Cette météo apocalyptique amène une pause dans les
opérations offensives de la Wehrmacht, bienvenue après un été tragique pour les forces soviétiques.
Les peertes soviétiques osnt descendues à un niveau presque faible, avec 31500 portés manquants,
contre 10000 allemands. La VVS parvient presque à faire jeu égal avec les experten de la Luftwaffe avec 98 avions à l'étoile rouge au tapis, contre 75 appareils à la croix noire.


La situation est maintenant complètement figée avec des ennemis incapables de se mouvoir. Deux régions
sont particulièrement critiques pour la Stavka. Devant Moscou, l'ennemi a atteint le canal de la Volga et la 36° IdMot
ennemie campe à à peine 20km des banlieues moscovites.
Dans les steppes caucasiennes, l'ennemi s'est profondément enfoncé vers la Tchétchénie, il est maintenant évident qu'il vise
l’important centre de Groznyi pour y passer ses quartiers d'hiver, et assurer son ravitaillement en carburant.
La carte ci-dessous montre cependant la faiblesse du flanc est de l'offensive ennemie. La Stavka planifie déjçà une offensive
contre ce dispositif plus ou moins bien gardé par de misérables divisions roumaines et italiennes. Une offensive foudroyante
vers ces troupes ferait courir un risque mortel aux divisions mécanisées allemandes aventurées en profondeur, et obligerait
au moins les fascistes à renoncer à toute opération offensive, y compris contre Moscou. C'est maintenant la direction qu'a prise le chef suprême.




Pendant ce temps, les frontoviki pestent dans leurs tranchées inondées.... et les soldats italiens attendent avec fatalisme la catastrophe qui va s'abattre sur eux...

Ah oui c'est clair que la ligne est bien étirée

Et elle a une forme assez panzerporniste, de surcroit

Semaine du 22 Octobre 1942
Calme plat sur tout le front. La raspoutitza gluante en est la cause. Les pertes atteignent un niveau très faible
pour le front de l'est : 5300 hommes, 42 blindés et 61 avions pour les allemands, et 32000 hommes, 34 blindés
et 61 avions également pour l'armée rouge. C'est pratiquement la première fois depuis le début du conflit que
le rapport de pertes aériennes est aussi favorable aux soviétiques.
Les positions des deux armées n'ont évidemment pas bougé d'un pouce. chacun tente comme il peut de se
protéger de la pluie, et passe plus de temps à écoper l'eau qui ruisselle dans les tranchées qu'à tirer sur l'ennemi.
Les commissaires politiques en profitent pour remonter le moral des frontoviki, par exemple en répétant jusqu'à
plus soif l'héroïque exemple de la jeune komsomol Zoïa Kosmodemianskaia.


La Stavka a décidé de la création d'un nouveau feront, le front Sud Ouest, confié au général Konev. Celui-ci regroupe
sous sa férule les 42°, 59° et 64° armées combinées, tirées des réserves de la Stavka, et il est appuyé par la 17° armée
de l'air. il regroupe donc 326404 homes, 4234 pièces d'artillerie, et 471 blindés. Il est appuyé par 364 aéronefs.


Il est pour le moment cantonné en deuxième ligne, derrière le dispositif du front Sud de Timoschenko, à l'est du Don.
La Stavka a décidé de l'introduire prochainement afin de densifier son dispositif en vue de l'offensive d'hiver.


Le lieutenant général I.S Konev, commandant du front du Sud Ouest.


Les sculpteurs réalistes socialistes ont magnifié la jeune héroïne Kosmodemianskaïa.

Semaine du 29 Octobre 1942
La situation est toujours aussi bloquée sur le front. Aucune opération d'envergure à signaler. Les pertes sont essentiellement dues
à des combats de patrouille, des reconnaissance, et aussi des accidents. Elles se montent quand même à 45000 hommes côté
soviétique, ainsi que 26 blindés, contre 7500 hommes et 24 blindés chez l'ennemi. L'activité aérienne est un peu plus conséquente,
et on déplore 83 avions rouges au tapis, contre 16 allemands.
L'ennemi a utilisé des largages de ravitaillement par avion dans le Caucase, signe qu'il compte reprendre l'offensive dès que la météo le permettra.


Les positions n'ont apparemment pas changé, mais dans le secteur Don, le front du Sud Ouest prend progressivement
possession de son secteur. Il permet ainsi de libérer deux armées du front Sud (maréchal Timochenko).
Les solides 9° et 18° armées combinées sont ainsi embarquées par chemin de fer, direction le nord de la steppe des
Kalmouks (entre l'Aksaï et la Sal. C'est en effet dans cette région que se trouve la couture entre les troupes roumaines
et italiennes. La Stavka a mis au point l'opération Uranus, dont l'objectif opérationnel est d'obliger l'ennemi à relâcher
la pression sur Moscou et sur le Caucase.


Pour cela, la Stavka envisage de crever le front italo-roumain à l'aide d'une attaque massive, confiée aux 18°, 9° et 52°
armées combinées. Une fois la déchirure obtenue, la 2° armée de tanks sera introduite, et aura pour mission d'exploiter
dans la profondeur, en direction de Rostov. Cette attaque fera peser une menace mortelle sur le groupement ennemi du
Caucase, qui n'aura le choix qu’entre la retraite et l'anéantissement. Par effet indirect, cette attaque obligera l'ennemi
à puiser dans ses réserves mobiles, et donc à relâcher la pression sur Moscou. L'opération Uranus a été longuement
planifiée par le maréchal Chapochnikov, accompagné de son bras droit Antonov, avec la participation active du général
Joukov. Elle s'accompagnera d'attaques secondaires du front sud-ouest contre les italiens dans la région du Chir.
L'opération Uranus est planifiée pour la première quinzaine de novembre, dès que les premiers gels auront raffermi les sols.


La 2° armée de tanks a été confiée au général Bogdanov, un de nos plus brillants tankistes.


Elle compte 57000 hommes, 665 canons et 866 blindés. Elle sera soutenue dans son exploitation par les corps et le brigades blindés subordonnés aux 9° et 18° armées.

Un blindé T34 de la 2° armée de tanks offert par une souscription des kolkhoziens du Kazakhstan, en attente de passer à l'attaque.

Красная Армия всех сильней!

Спасибо товарищ !
/autostisfaction on/Et je peux affirmer que la suite des opérations vaut le détour !/autosatisfaction off/

Chef Chaudard a écrit :Спасибо товарищ !
/autostisfaction on/Et je peux affirmer que la suite des opérations vaut le détour !/autosatisfaction off/

ah ouais ?
On veut la suite

Semaine du 5 Novembre 1942
Le terrain est toujours impraticable, mais les premiers signes de refroidissement se font déjà sentir. Prochainement,
les opérations devraient reprendre à grande échelle. Le spertes osnt insignifiantes : 7400 allemands éliminés
(contre 45000 soviétiques), 24 panzers hors de combat et 16 avions fascistes abattus (contre 28 blindés et 128 avions soviétiques).
Même les partisans sont à bout de souffle, avec seulement 9 attaques contre les voies de chemin de fer au pouvoir de l'ennemi.
La Stavka dispose dans sa réserve générale de 4 armées de tanks (les 1°, 2°, 3° et 4°), commandées respectivement par les camarades
Rotmistrov, Bogdanov, Rybalko, et Cherniakovski. Les tableaux suivants donnent un aperçu de leur composition :



La 1° armée de tanks est stationnée au nord de Moscou, le long du canal de la Volga, avec pour mission de sectionner
une éventuelle pointe blindée ennemie.


La 3° armée de tanks est stationnée entre Orel et Tula, avec comme mission de perturber l'offensive ennemie en cours.

La 2° armée de tanks est positionnée au sud, entre le Don et l'Aksaï. Un role important lui est dévolu : une fois la percée
du front italien acquise, exploiter dans la profondeur en direction de Rostov sur le Don.

La 4° armée de tanks, quant à elle, est en réserve au nord de Stalingrad, et viendra renforcer la 2° armée de tanks lors de son exploitation.
A l'heure actuelle, seules les 1° et 2° armées de tanks sont suffisamment expérimentées pour être considérées comme pleinement opérationnelles.

Dans les secteur prévu pour la future opération Uranus, les politrouks organisent de nombreux meetings, avec l'aide des
komsomols et des communistes des unités. Le général Konev et le maréchal Timoshenko ont reçu la visite des émissaires
spéciaux de la Stavka, et répondront de leur tête de l'exécution de l'opération qui doit sauver l'Union Soviétique.

Les alliés capitalistes ont prévenu le Kremlin que ce qu'ils appellent pompeusement le second front devrait s'ouvrir d'ici quelques jours en Afrique du Nord.


Les soldats soviétiques se préparent à de touchantes scènes de retrouvailles avec les populations bientôt libérées.

Semaine du 12 Novembre 1942
Les premiers gels sont arrivés, et la Wehrmacht lance un dernier coup de collier pour arriver à une décision favorable.
Poursuivant sur la lancée de son offensive estivale, les axes d'attaques ennemis se situent toujours vers Moscou, Tula et
le Caucase. Les pertes des deux camps remontent en flèche par rapport aux précédentes semaines. Les renseignements
soviétiques estiment les pertes ennemies à 30000 hommes, 73 blindés et 222 avions, contre 130000 hommes, 133 blindés et 323 avions perdus pour l'armée rouge.


Au nord-ouest de Moscou, l'ennemi lance l'offensive de la dernière chance pour atteindre la capitale. Les LVI. et LVII. Pzkorps
enfoncent un coin entre les 58° et 32° armée, et touchent maintenant aux quartier ouest, défendus par les 29° et 39° armées,
installées dans les fortifications du district militaire de Moscou. Au sud de cet axe d'attaque principale, le XXVIII. corps
ennemi se casse les dents contre la 40° armée, mais le camarade Malinovski juge prudent de faire reculer ses troupes
vers des positions fortifiées afin d'éviter de se retrouver en flèche.



Secondairement, l'ennemi pousse ses attaques autour de Tula (avec semble-t-il, l'objectif d'envelopper le front Ouest).
Au nord de Tula, le IX. corps allemand attaque la 43° armée, en direction de l'Oka. A l'est de Tula, le XXIV. Pzkorps est
tenu en échec par la 50° armée. Il arrive néanmoins à progresser d'une dizaine de km vers l'est, mais d'un point de vue
opératif, c'est un échec, car cette progression est en éventail par rapport à l'offensive projetée, et l'attaque allemande s'en trouve affaiblie.


Pendant que la situation au centre du front est critique, le chef suprême au nerfs d'acier lance l'opération Uranus, et son corollaire, l'opération Mars.


Pour l'opération Mars, le front de Stalingrad passe à l'attaque à Chertkovo. La 26° armée enfonce les positions de la 13° division hongroise
qui recule de 15km. Plus à l'est, le frond du Sud-Ouest, récemment introduit, démolit les 5° et 2° divisions italiennes, ainsi que la
3° brigade de chemises noires. Les 42° et 6° armées font ainsi irruption de leur positions alignés sur le Chir, en plein dans le
dispositif mussolinien, semant la panique. L'opération Mars a pour but de fixer les réserves italiennes, et de les
empêcher de venir au secours des troupes faisant face à l'offensive principale (opération Uranus).



Dans le secteur de l'opération Uranus, le front Sud de Timochenko passe à l'offensive. La 18° armée pulvérise la
3° division de montagne italienne qui perd pied. La 9° armée démolit littéralement la 1° division blindée roumaine
qui se débande, de même que la 9° division de cavalerie. Le front est crevé à la jointure entre les roumains et les
italiens. Des centaines de prisonniers hagards tombent entre les mains des toupes de Timochenko. Le choc opératif
étant enfin arrivé, Timochenko décide de passer à la phase d'exploitation, en introduisant dans la brèche la 2° armée
de tanks du camarade Bogdanov. Les T34 se ruent dans la steppe enneigée et abattent plus de 70km entre la Sal et le Don,
qui est atteint dans son cours Sud. Rostov n'est plus qu'à 120 km des chenilles des T34 de Bogdanov. Encore
quelques jours de cette progression et 60 divisions germano-roumaines (dont une vingtaine d'unités mécanisées) se
retrouveront prises au piège dans les steppes caucasiennes... Derrière le frint, la nouvelle 4° armée de tanks attend à son tour d'être engagée.


Inconscients du danger qui les menace au nord, les fascistes renouvellent leurs efforts dans le Caucase. Dans la steppe des Kalmouks,
dans des conditions apocalyptiques, les fascistes repoussent lentement vers l'est les 44° et 47° armées, dont les dispositifs très étirés, sont particulièrement fragiles. Rendu responsable de la déplorable prestation du front du Transcaucase, le général Kozlov est renvoyé dans la réserve, et est remplacé par le général Artemev.


A l'extrème sud de leur pénétration, les panzers fascistes se lancent à l'offensive en direction de Groznyi.
La 63° armée est attaquée sans répit par l'ennemi, et subit un véritable calvaire, puisqu'elle est obligée de retraiter
sur presque 100km jusqu'au fleuve Terek. 6 divisions des réserves de la Stavka sont placées en urgence aux environs de Groznyi, qui n'est plus qu'à 80km des chenilles ennemies. De plus, trois nouvelles divisions sont levées à Bakou. L'objectif de la Stavka est de perturber la progression ennemie autant que
possible, en misant sur la menace que l'opération Uranus fait peser sur les lignes de communication du groupement ennemi du Caucase.


Dans le Kouban, le front de Crimée contient vaille que vaille les attaques ennemies. Il arrive même à contre-attaquer: les 61° et 56°
armées pulvérisent la 13° DI roumaine, et parvient à occuper une tête de pont au nord du fleuve Kouban. C'est encore une
menace de plus sur les flanc de l'offensive ennemie du Caucase.


Nos lance-roquette Katioucha ont écrasé les positions des réactionnaires roumains et des fascistes mussoliniens...

Ca va faire très mal tout ça !

Ton adversaire est agressif , bien dans l'esprit du commandement allemand de l'époque

ca rend le spectacle passionnant !

Espérons que cette splendide percée puissent être remise en œuvre en d'autre point du front, pour libérer la Mère-Patrie de tout ennemi!

A ce point de la partie, c'est la guerre des nerfs. Soviets comme teutons sont à l'attaque, et la question est : qui va craquer le premier ?
Et c'est vrai que dirtyharry joue parfaitement le jeu, et c'est ce qui rend la partie vraiment agréable à jouer, et, j'espère, à suivre...
De mon côté, j'essaie de la jouer "à la soviétique", en essayant (modestement) de mettre en œuvre l'art opératif de l'armée rouge de l'époque.
J'ai quand même l'impression que l'allemand joue un peu son va-tout en ce moment.

Semaine du 19 Novembre 1942

Le temps est toujours au froid. Les rafales de neige s'abattent de la Finlande au Caucase. Les opérations,
après le déclenchement des opérations Mars et Uranus connaissent une légère pause. Les pertes soviétiques ont
nettement diminué : 270000 hommes, 71 blindés et 112 avions, contre 20000 hommes, 52 blindés et 115 avions.
Cette quasi parité indique que l'armée rouge semble pour le moment prendre le dessus sur l'adversaire.


A la Stavka, on pousse un immense soupir de soulagement... Les buts opératifs de l'opération UYranus ont été atteints !
L'ennemi a renoncé à son attaque sur Moscou, et se replie nettement, abandonnant parfois jusqu'à 80km de territoire !
L'effet indirect de l'attaque dans la boucle du Don a donc parfaitement réussi. Seule, la 205. ID ennemie a été laissée en
mission de sacrifice, pour tenter de ralentir la progression des divisions soviétiques.



Dans le secteur de Tula, c'est la même chose. Les fascistes de replient tant bien que mal et Tula est libérée
sans coup férir par la 50° armée de Vassilievski, qui gagne à l'occasion, un ordre de Souvorov 1° classe.
Presque tous les gains territoriaux des fascistes, obtenus lors de leur offensive d'été, ont été réduits à néant.


Le speaker vedette de Radio Moscou Levitan a annoncé :
"A l'issue d'une offensive sans précédent, l'ennemi recule sur l'ensemble du front ! Tula été libérée par l'armée du
général Vassilievski. 120 salves d'artillerie seront été tirées dans le ciel de Moscou pour commémorer l'événement.
Gloire aux héros tombés pour la défense de la patrie ! Mort aux envahisseurs allemands !"

Tant devant Moscou que devant Tula, il s'agit maintenant d'organiser la poursuite et de raccompagner les ennemis l'épée dans les reins.
Dans le secteur du front de Voronej, les positions sont inchangées.


Entre Don et Donets, les italiens, pris à partie par le front Sud Ouest (opération MArs), retraitent en désordre vers le Donets,
mais le manque de mobilité des divisions de Konev empêche de transformer la défaite italienne en déroute.


Dans le secteur de l'opération Uranus, la 2° armée de tank percute de plein fouet le corps de montagne roumain,
qui recule en désordre vers Rostov. La 4° armée de tanks est introduite au sud de la pointe de Bogdanov, et s'en
prend au V° corps roumain, qui reflue lui aussi, mais la progression est plus difficile.


Au sud du lac Manych, les allemands reculent également d'une cinquantaine de kilomètres face
aux 44° et 47° armées. Mais celles-ci sont épuisées et ne peuvent poursuivre l'ennemi en retraite.
Plus au sud, contre toute attente, alors que les troupes au nord retraitent, le III. Pzkorps ennemi
bouscule la faible 63° armée qui recule vers l'est. Les allemands tenteraient-ils d'atteindre la Caspienne
alors que leurs lignes de ravitaillement sont menacées ? Ce serait pure folie de leur part. Au l’extrême sud de
la pénétration ennemie, les troupes allemandes ne tent plus de progresser vers Groznyi, alors que la route vers la capitale
Tchétchène est quasiment vide de troupes. La Stavka, pour parer à une mauvaise surprise, a rassemblé 6 divisions des
réserves de la Stavka devant la cité pétrolière.


Dans l'ouest du Caucase, l'ennemi attaque, mais sans conviction, et surtout, sans cohérence. On signale
quelques attaques locales allemandes au sud de Vorochilovgrad, devant Kurgannay, et contre la tête de pont
soviétique au nord du Kouban, mais, de Vorochilovgrad à la mer d'Azov, les germano-roumains choisissent de retraiter vers le nord.
Il semble que l'OKH ait pris la mesure de la menace que l'opération Uranus fait peser sur son groupement du Caucase.
Il s'agit pour l'allemand d'évacuer si possible en bon ordre ses troupes dangereusement aventurées. L'armée rouge
doit maintenant se lancer à la poursuite de l'ennemi en retraite, et tenter de lui couper ses voies de communication
en occupant Rostov. Cette "grande solution" permettrait de piéger la grande majorité des troupes mobiles ennemies,
et ouvrirait la voie à une libération rapide de la patrie soviétique. Dans le cas où l'ennemi arriverait à évacuer le
Caucase, l'objectif opératif de l'opération Uranus serait quand même atteint, car alors, les fascistes seraient
obligés de renoncer à tous leurs gains de la campagne d'été.


Youri Levitan, au micro de Radio Moscou, annonçant la libération de Tula.

Joli coup

Bravo.

Semaine du 26 Novembre 1942
Toujours un temps neigeux, ce qui facilite les opérations offensives de l'armée rouge. Les combats sont intenses,
mais le niveau des pertes soviétiques reste raisonnable : 47000 manquants, 264 blindés et 235 avions perdus,
contre 15000 pertes axistes, 53 blindés et 98 avions.


L'armée rouge continue sa progression vers l'Est. Face au fornt du Nord-Ouest, la Wehrmacht recule également,
et Kalinine ne semble pas être défendue. Seule la 30. ID ennemie est détectée, en position de bouchon.



A l'Ouest de Moscou, le front de Kalinine passe à l'offensive et progresse de plus de 50km vers Rzhev, qui va être le
prochain objectif opératif des soldats du camarade Eremenko. Cependant, les reconnaissances insuffisantes empêchent la Stavka
d'évaluer la densité du dispositif défensif ennemi dans la région. Plus au Sud, le front Ouest se casse les dents sur des défenses allemandes solides.


Après avoir libéré Tula, le front de Briansk continue sur sa lancée. Les allemands ont retraité sur près de 80km et le
paysage semble vide de troupes. Vatutin harcèle ses commandants d'armée pour qu'ils retrouvent le contact au plus
vite avec l'ennemi, et surtout, qu'ils ne lui laissent pas le temps de se rétablir sur de bonnes positions.


Devant le Don, Konev avec son front sud Ouest a comme objectif d'atteindre le donets, en écrasant les faibles divisions
italiennes qui lui sont opposées. Mais ses troupes souffrent d'un sérieux manque de mobilité et elles peinent à bousculer
les matamores mussoliniens. L'entrée en lice de la première division d'artillerie devrait lui permettre de mieux préparer ses offensives.


L'opération Uranus continue de se développer. Les 2° et 4° armées de tanks se répandent dans la steppe des Kalmouks et
pulvérisent les 7 divisions roumaines qui leur faisaient face. Les 125. et 113. ID allemandes, stationnées au nord du lac
Manych, se retrouvent avec les tanks soviétiques dans leur dos. Un général prussien tenterai un encerclement tactique,
mais les directives de la Stavka sont claires : la priorité n'est pas aux encerclement tactiques, mais à l'objectif opératif
de Rostov sur le Don. Bogdanov et Cherniakovski vont donc laisser ces deux divisions à leur triste sort pour continuer
à foncer vers l'embouchure du Don. Le général Khorun commandant la 9° armée a été promu au grade de général d'armée
pour la brillante conduite de son unité lors de l'opération Uranus.


Dans le sud du Caucase, contre toute attente, les blindés fascistes continuent leur offensive désespérée. Ils
foncent désormais vers Ordjonikidze et Groznyi, qui est défendue par un groupement hétéroclite de divisions
des réserves de la Stavka. Pas moins de cinq divisions blindées ont été identifiées dans le secteur. Selon la
Stavka, Groznyi doit être défendue, mais bientôt les développements d'Uranus obligeront les arrogants tankistes
allemands à se retirer. Le commandement allemand adopte l'attitude d'un joueur de poker qui tente le tout pour le tout, ce qui est déconcertant.


A l'Ouest du Caucase, l'ennemi, après une première retraite, semble bien décidé à défendre ses positions dans la
steppe du Kouban. Le front de Crimée a besoin d'un pause logistique avant de reprendre son offensive contre les germano-roumains du secteur.


Les tankistes rouges ont raflé une multitude de prisonniers roumains hagards, qui prennent la direction de la Sibérie avec une joie non dissimulée.

Chef Chaudard a écrit :
Dans le sud du Caucase, contre toute attente, les blindés fascistes continuent leur offensive désespérée. Ils
foncent désormais vers Ordjonikidze et Groznyi, qui est défendue par un groupement hétéroclite de divisions
des réserves de la Stavka.

Il est en train de faire une connerie ??

L'armée rouge continue sa progression vers l'Est. Face au fornt du Nord-Ouest, la Wehrmacht recule également,
et Kalinine ne semble pas être défendue. Seule la 30. ID ennemie est détectée, en position de bouchon.

On sent bien que tu n'est pas habitués a progresser a l'Ouest......

C'est vrai que je ne comprends pas cette attaque vers Groznyi, qui risque de ne rien donner, alors que les lignes de communication et de ravitaillement sont menacées 300km plus au nord.
Je pense qu'il va devoir se replier fissa sous risque de perdre tout un tas de beaux panzers rutilants...

Lunarc a écrit :

L'armée rouge continue sa progression vers l'Est. Face au fornt du Nord-Ouest, la Wehrmacht recule également,
et Kalinine ne semble pas être défendue. Seule la 30. ID ennemie est détectée, en position de bouchon.

On sent bien que tu n'est pas habitués a progresser a l'Ouest......

C'est bien vrai ! Ca sent le manque d'habitude dans la rédaction des communiqués

Bravo Chef !!!

Ca devient Chaudard bouillant pour le teuton

Bravo! Combien de tours pour être à Rostov si il ne jette pas des troupes devant tes blindés? Est-ce que les sept divisions roumaines retraitées sont à même de te ralentir ou est-ce qu'elles exploseront au contact sans même que tu doives lancer un combat?

La suite !!!

Le suspense est à son comble. La porte va t'elle se refermer sur le pénitencier géant du Caucase

Greyhunter a écrit :Bravo! Combien de tours pour être à Rostov si il ne jette pas des troupes devant tes blindés? Est-ce que les sept divisions roumaines retraitées sont à même de te ralentir ou est-ce qu'elles exploseront au contact sans même que tu doives lancer un combat?

Normalement, les divisions roumaines osnt débandées, elles n'offriront donc aucune résistance à mes valeureux tankistes.
Si tout va bien, on peut être à Rostov dans deux ou trois tours ...

Semaine du 3 Décembre 1942

Le froid s'accentue, et la météo tourne au blizzard. Malgré cela, la Wehrmacht fait preuve d'une capacité de
résilience tout à fait étonnante. Les combats sont toujours aussi acharnés, et le niveau des pertes ennemies
est assez élevé : 24000 pertes humaines, 102 blindés et 97 avions contre 53000 hommes, 485 blindés et 328 avions pour l'armée rouge.


Dans le secteur du front nord-ouest, la 33° armée repousse la 235. ID allemande, et conquiert une tête de pont au
delà de la Tvertsa. Kalinine n'est plus qu'à 15 km de la 260° division de fusiliers (31° armée).


A l'ouest de Moscou, le front de Kalinine essuie une contre-attaque rageuse de l'ennemi (XXXX. et XXXXI. Pzkorps),
et les armées d'Eremenko sont rejetés 15km en arrière. Visiblement, les fascistes ont reculé vers des positions fortifiés
et ont pu non asséner un coup en retour. Le front de Kalinine va devoir souffler un peu avant de passer de nouveau à l'offensive.


Entre Tula et Orel, la situation est stable après la progression de 80km de la semaine dernière. Au sud du secteur,
les 57°, 58° armées et la 3° armée de tanks ne sont plus qu'à une trentaine de kilomètres d'Orel, qui va être un
des prochains objectifs du front de Briansk.


Derrière l'Aidar, le front du Don de Kirponos engage 2 divisions hongroises, qui doivent retraiter suite à une attaque de
la 5° armée. Konev lance tout son front sud-ouest à l'attaque des italiens qui lui font face, avec succès la plupart du
temps. Les chars de tête de la 64° armée ne sont plus qu'à 15 km du Donets.


La (mauvaise) surprise vient de l'opération Uranus, qui est sévèrement contrée par les fascistes. Deux panzerkorps
qui n'avaient pas été détectés (les XXXIX. et LVII.) percutent les éléments avancés des 2° et 4° armées de tanks,
qui doivent retraiter de plus de 30km en laissant 220 blindés sur le carreau ! Le but de la "grande solution" (encercler
les armées ennemies du Caucase) s'éloigne. Mais l'objectif opératif (éloigner la menace de Moscou, et obliger l'ennemi
à se retirer du Caucase) semble toujours tenable. La première partie de l'objectif est déjà remplie, et il semble
vraisemblable que l'ennemi ne pourra tenir longtemps en ayant ses lignes de ravitaillement aussi étirées.


Dans le sud Caucase, les III. et XIV. Pzkorps ennemis continuent leur chevauchée stérile vers Ordjonikidze et Groznyi.
Ils sont en vue de la cité pétrolière, mal défendue par quelques divisions de la réserve générale, et de celle du front
Transcaucasien. L'espoir du général Artemev est que la menace qui pèse sur les arrières ennemis loin vers le Nord,
l'oblige à retraiter, car avec ses faibles moyens, il aura du mal à défendre la capitale Tchétchène.


Pour soulager son voisin Artemev, Boudienny lance son front de Crimée à l'attaque des roumains qui lui font face dans la
steppe du Kouban. Après avoir fait irruption de sa tête de pont de Slavvanskaia, la 46° armée prend à partie les 2° et 6°
corps roumains qui reculent dans une steppe plate comme la main. Ce recul roumain a pour but de mettre "en l'air" les
solides divisions allemandes qui font face au front de Crimée entre Krasnodar et Armavir. Pour éviter d'être tournés,
les fascistes vont forcément devoir reculer vers le bord, ce qui fragilisera encore plus l'offensive ennemie vers Groznyi.
Pendant ce temps, dans la région d'Engels, la puissante 5° armée de choc est en cours de constitution.


Une photo aérienne d'Orel, saisie sur un éclaireur fasciste fait prisonnier.

Semaine du 10 Décembre 1942

Le blizzard continue de souffler, mais ne ralentit pas les opérations des deux armées, qui prennent un
tour de plus en plus acharné. L'ennemi sent qu'il risque de perdre tout le bénéfice de sa campagne d'été
et pratique une défensive très agressive, mais l'armée rouge relève le défi...
L'axe a perdu cette semain 25000 hommes, 90 blindés et 150 avions. Les pertes soviétiques se montent quant
à elles à 67000 hommes, 495 blindés, et 328 avions. Les premiers engagement des nouvelles armées de tanks se soldent par des pertes élevées. Les tankistes soviétiques ne sont pour le moment pas au niveau de leur homologues panzerpornistes.


Le front du Nord Ouest relance son activité.Devant Vichnyi Volochek, la 11° armée attaque la 8° division de cavalerie SS
qui doit retraiter. La ville n'est plus qu'à 15km des premières lignes. Plus au sud, à l'est de Kalinine, le X. corps ennemi
s'en prend à la tête de pont tenue par la 235° diviosn de fusiliers. Celle-ci retraite, mais une contre attaque de la 33° armée
renvoie les landsers sur leurs positions de départ.


100 km à l'Est de Moscou, les combats prennent un tour acharné, voire impitoyable. Dans l'axe de Rjev, le LVI. Pzkorps
inflige un revers à la 34° armée qui retraite. Mais 40km plus au sud, les 29° et 40° armées percutent les 36. IDMot et 83. ID
qui reculent devant la furia soviétique. La situation est encore confuse, et les attaques et ctre-attaque se succèdent dans les bourrasques de neige.


Entre Tula et Orel, le front de Briansk se lance vers l'Ouest à son tour. Les 37° et 50° armées commandées par les
talentueux généraux Vassilevski et Bagramyan encaissent le choc d'une première attaque allemande avant de risposter,
mais sans effet. Au sud d'Orel, la 58° armée ne peut déloger le LIII. corps ennemi de ses solides positions.


Sur le front du Don, Kirponos, sévèrement tancé par la direction suprême pour son inaction, se décide enfin à enclencher
la marche avant. Il lance les 5° et 19° armée à l'assaut des positions des VII. et VIII. corps hongrois qui plient sous le
choc en cédant du terrain. Un coin est en train de se former dans les position hongroises, menaçant les troupes allemandes avancées dans le bassin du Donets.


Sur le front Sud Ouest, Konev attaque avec sa fougue coutumière. A partir de la tête de pont conquise à l'ouest de la
Kalitva, Konev lance les 6° et 42° armées contre le IV. corps hongrois qui se débande. Konev en profite aussitôt pour
introduire dans la brèche la 1° armée de tanks du camarade Rotmistrov, et celle-ci progresse de 50km dans le dispositif
ennemi. Jusqu'au Don (qui représente la limite du secteur de Konev, les tentatives de cotre-attaque ennemies échouent.
La puissante 5° armée de choc, une fois formée, est affectée au front sud Ouest.

Dans la steppe des Kalmouks, l'offensive du front de Stalingrad (Timochenko) soutenu par les 2° et 4° amrées de tanks
semble faire long feu devant la défense improvisée de la Wehrmacht qui a rameuté au moins deux corps de panzers.
Si la 9° armée détruit pratiquement la 9° division de cavalerie roumaine, et défait la 20° PzDiv, plus au sud, le LVII. Pzkorps
rejette pratiquement la 4° armée de tanks sur ses positions de départ. L'objectif de Rostov s'éloigne d'heure en heure,
avec l'impossibilité d'une exploitation en profondeur. L'atteinte de cet objectif stratégique risque d'être dévolue aux
armées combinées, au prix d'un lent grignotage qui alors laisserait le temps aux fascistes aventurés dans le Caucase de se replier.


Devant Groznyi, l'ennemi semble être à court de ravitaillement, et ses blindés doivent être approvisionnés par des
largages aériens. La première attaque allemande contre les troupes hétéroclites qui défendent Groznyi se solde
d'ailleurs par un échec. En fixant les blindés ennemis aussi loin dans le sud, ces divisions font peser malgré tout
un énorme risque pour la Wehrmacht.


Afin de compenser l'échec partiel de l'opération Uranus, la Stavka ordonne à boudienny de passer à l'offensive
vers le nord dans la steppe du Kouban. Objectif : Rostov ! Le vieux compagnon de la guerre civile du Chef Suprème
ne se le fait pas dire deux fois et il lance ses armées à l'assaut des réactionnaires roumains qui lui font face.
Galvanisée par les directives de Boudienny, la 46° armée se lance à l'assaut, défait 3 divisions roumaines et
menace de coincer ocntre la côte de la mer d'Azov un groupe de trois divisions roumaines. A sa droite, la 56° armée
expulse de leurs positions une division roumaine et une division allemande. Quant aux 61° et 51° armées, elles
démolissent 4 divisions roumaines qui refluent dans la panique.
Le noeud soviétique se resserre autour du cou des bandits germano-roumains !


Gardez les yeux ouverts, de nos jours, même les murs ont des oreilles. Les bavardages et les commérages marchent main dans la main avec la trahison...

C'est palpitant! Il est vrai que ton adversaire devait se douter que ton attaquer hivernale viserait à tronçonner la basse de son offensive au Sud et que tu viserais Rostov... Tu as une idée des pertes de ses Pzkorps dans leur contre-attaque?

Dans quel état sont tes armées blindées et qu'est-ce que tu as comme projet pour elles et le front de Stalingrad? Si les armées de tanks sont encore en assez bon état, est-ce que tu pourrais les transférer par rail vers une autre partie du front, par exemple plus au sud?

Mon offensive était certes téléphonée ....
concernant ses pertes, elles ne sont pas négligeables, nez centaine par semaine. L'URSS se prend en myenne 3 à 400 chars out par tour, mais la capacité de production n'est pas la même.
Là où l'architecte dilettante Speer produit une vingtaine de tanks par semaine, les stakhanovistes de choc des usines du plan quinquennal sortent 90 T70, 200 T34 et 40 KV1 !!!
On voit là l'indubitable supériorité de l'économie socialiste planifiée sur l'anarchie capitaliste
Quant à transférer les armées de tank au sud, ça me semble très compliqué. L'offensive germano-roumaine a ruiné mon réseau ferré, et il faut faire de savants détours par les républiques caucasiennes pour amener les blindés à bon port.

Je pense surtout qu'il a dû réparer les ports au sud de Rostov, ça devrait lui permettre de se ravitailler au cas où, non?

Belle offensive ceci dit

Ma géographie des plaines russes étant un peu limitée, on pourrait avoir un petit zoom arrière du front sud? Histoire de voir le couloir qui alimente les hordes fachistes qui en veulent aux braves kolkhoziens?

Atollman a écrit :Ma géographie des plaines russes étant un peu limitée, on pourrait avoir un petit zoom arrière du front sud? Histoire de voir le couloir qui alimente les hordes fachistes qui en veulent aux braves kolkhoziens?

Je prévois ça dans le prochain chapitre de l'AAR ....

Bébert a écrit :Je pense surtout qu'il a dû réparer les ports au sud de Rostov, ça devrait lui permettre de se ravitailler au cas où, non?

Belle offensive ceci dit

C'est bien pour ça que le front de Crimée tente de remonter vers Rostov en occupant la côte de la mer d'Azov...
Mais c'est plus facile à dire qu'à faire, je le constate amèrement....

Semaine du 17 Décembre 1942

Les tempêtes de neige sont toujours aussi glaciales, mais le front bouillonne ! Les pertes ennemies sont
conséquentes, mais les pertes soviétiques remontent de manière inquiétante ! L'amrée rouge déplore la
perte de 73000 hommes, 486 (!) blindés, 253 avions, contre 28000 hommes, 114 blindés et 78 avions pour les agresseurs fascistes.
A la suite des derniers combats auxquels ele a pris part, la 26° armée (front du Don, général Kostenko)
obtient la distinction de "Garde", et est renommée en 1° armée de la Garde.


Dans le secteur du front Nord Ouest, les combats s'enlisent dans des successions d'attaques et de contre-attaques.
A l'Est de Vichnyi volochek, la 11° armée se casse les dents contre le XXXVIII. corps ennemi, et ne parvient pas
à progresser. Il en est de même pour la 1° armée de choc, 50 km plus au sud. A l'Est de Kalinine, les 33° et 54°
armées délogent les 30. it 235. ID ennemies de leurs positions.


Devant Moscou, la situation se calme un peu. Après la poursuite des divisions allemandes en retraite et le coup
en retour reçu, le front de Kalinine ne tente aucune aciotn offensive. Cependant, le XXXI. Pzkorps inflige un revers
à la 40° armée du camarade Moskalenko. La situation est également figée devant Orel.


Sur le front du Don, Kirponos continue à matraquer les hongrois. Les 19° et 5° armées s'en prennent aux VII. et VIII. corps
hongrois, qui sont repoussés de 20km au sud et perdent une dizaine de tanks dans l'affaire. Kirponos reçoit
comme mission de progresser vers le sud (vers le cours du Donets), en continuant à malmener les hongrois.


Le front Sud Ouest de Konev continue son offensive. La 42° armée du camarade Batov, ainsi que la 1° armée de
tanks s'en prennent au III. corps hongrois qui cède du terrain. Mais l'ennemi a amené dans le secteur deux
divisions panzer (la 3° et la 18°), signe qu'il craint de céder du terrain sur cet axe. En effet, le Donets n'est
qu'à 30km des chenilles de Rotmistrov, et la grande ville de Vorochilovgrad à seulement 60km. Plus au sud,
Konev entreprend les II. corps et le corps expéditionnair eitalien qui là encore, cèdent du terrain. Le fleuve
Donets n'est là aussi plus qu'à 15km de nos élements de pointe.

La carte suivante permet de se faire une vision d'ensemble de la situation dans le Caucase. Le terrain d'opérations
est en effet immense, et il implique trois fronts (le front de Stalingrad de Timochenko, le front du Transcaucase de
Kuznetsov, et le front de Crimée de Boudienny.


Au sud du Don, les 2° et 4° armées de tanks repartent à l'assaut et repoussent les diviosn roumaines qui leur font
face, les panzer ayant apparemment mises au repos à l'arrière pour recompléter leur matériel certainement très
éprouvé. Les tankistes de Bogdanov progressent de 30km au milieu des tempêtes de neige, et bordent maintenant
la rivière Manych, à 70 km de Rostov. La 4° armée de tanks conquiert une tête de pont au sud de la Manych, et
le front de Stalingrad se lance lui aussi à l'attaque au nord du lac éponyme. Au sud du lac Manych, l'ennemi
repousse la 47° armée dont la situation logistique est critique.

A l'extrème sud du Caucase, Gronznyi est tombée après trois attaques à outrance des III. et XIV. Pzkorps.
Mais les installations pétrolières avaient été consciencieusement sabotées par les soldats du NKVD. Pas un verre
de pétrole ne tombera entre les mains des goinfres fascistes !

A l'ouest du Caucase, dans la plaine du Kouban, le front de Crimée enclenche la marche avant : direction, plein nord,
vers l'embouchure du Don ! Le long de la côte, la 46° armée défonce deux divisions roumaines qui retraitent dans
la steppe en pleine débandade. Il en est de même au nord de Krasnodar où la 56° armée provoque un début de panique
chez la 35° et la 8° divisions roumaines. Le général Kurasov introduit alors la 56° brigade blindée qui s'enfonce de 50km
dans le dispositif ennemi, et menace la 246. ID allemande d'encerclement. Plus à l'Est, le long du Kouban, la 61° armée
pulvérise les 5° et 6° divisions roumaines qui cèdent à la panique.


Les fascistes ont trouvé les installations pétrolières en flammes...

Il va se faire détruire!

Apparement les divisions hongroises prennent cher.
Leur taux de remplacement permettrait t'il qu'elles se reconstituent rapidement, ou bien vont elles manquer durant des mois sur le front ? (ou même rester mais en ayant des effectifs d'un bataillon ?)

La saignée des auxiliaires de l'axe va t'il contraindre l'ennemi a disperser ses troupes allemandes ?

D'une manière générale, les alliés de l'axe ont un moral bas (surtout les roumains) et se reconstituent lentement. Leurs unités éliminées ne reviennent pas, et les italiens rentrent chez eux courant 43.Empilés avec des unités de la Whermacht, ça tient mieux.

Les pointes allemandes à Grozny ne doivent avoir beaucoup de ravitaillement.

Je ne connais pas le jeu, mais ton front sud me semble le mieux parti pour fermer la poche. Il est le plus loin, mais il n'a pas de résistance en face.

Davai!!

Effectivement, les teutons doivent être un peu à sec.

C'est le souci principal que j'avais eu lorsque j'avais tenté de déborder Stalingrad par le sud-est dans ma partie contre Wstein. Même en plein été , je me retrouvais avec des unités mobiles qui avaient 15 ou 20 points de mouvement en début de tour...

Autrement dit, il est possible que les deux corps blindés les plus au sud aient du mal à obtenir à la fois du pétrole, des munitions, du ravitaillement (supply) et des remplacements, mais ça peut dépendre également de la version du jeux, des derniers patchs (que je ne connais pas) et de l'efficacité de l'aérodrome qui est derrière.

Il est quand même à noter que mon adversaire use et buse du ravitaillement aérien, que j'ai beaucoup de mal à contrarier. Le sud Caucase est ps très garni en aviation, et celle-ci n'ayant pas été très employée jusqu'ici, elle manque d'expérience.... Les Ju52 ont la belle vie !

Semaine du 24 Décembre 1942

Pendant que chez l'ennemi, on se prépare à la fête obscurantiste de Noël, les frontoviki, qui ont laissé tomber les
oripeaux de l'opium du peuple grâce à l'éducation marxiste léniniste, s'activent. Les pertes sont conséquentes et
comparables à celles de la semaine passée : 27000 axistes au tapis, 105 blindés et 57 avions descendus, contre
75000 frontoviki manquants, 627(!) blindés détruits, et 253 avions soviétiques descendus. La réorganisation de l’armée
rouge est en marche, avec une 5° armée de tanks en formation à Ivanovo. Les corps de fusiliers sont maintenant
présents en grand nombre : 40 corps de fusiliers ont été créés. Côté troupes mécanisées, on recense 24 corps de
tanks et 4 corps mécanisés, la plus puissante formation disponible dans l'armée rouge.



TOE d'un corps mécanisé '42.

Le front de Leningrad, en sommeil depuis plusieurs semaines, connait un regain d'activité. La 55° armée s'en
prend à la 2° DI finlandaise, stationnée au sud de Novaya Ladoga, sans pouvoir la déloger de ses positions puissamment fortifiées.


Le front de Kalinine, après une pause opérationnelle de deux semaines, se relance à l'attaque sur tout son front.
Les assauts des armées d'Eremenko sont souvent couronnés de succès, comme pour les 22°, 40°, 32°, 20° armées,
qui toutes font reculer les divisions allemandes d'une quinzaine de km.

La situation du front de Briansk est toujours inchangée. La 57° armée et la 3° armée de tanks campent toujours à 30 km d'Orel.


A l'articulation des fronts de Voronej et du Don, la 3° armée de choc bouscule la 4° division d'infanterie de la Luftwaffe
qui cède 30 km. Les aviateurs du gros Goering font de piètres fantassins. Immédiatement à l'Est, les allemands,
conscients du danger, envoient le XXIV. Pzkorps seconder les faibles alliés hongrois qui menaçaient de lâcher. La
1° DB hongroise, aidée de la 10. IDMot, refoulent la 19° armée sur 15 km. Mais à leur droite, 4 divisions hongroises
ne peuvent entamer les positions de la 5° armée.



sur le front du Sud Ouest, les fascistes ont rameuté en urgence les XXXXVII. Pzkorps et encore le XXIV. Pzkorps, pour
faire face à la menace de la 1° armée de tanks. Le verdict est sans appel : les 6°, 42° armées et la 1° armée de tanks
sont refoulées sèchement derrière la Kalitva, en perdant entre 20 et 40 km. L'offensive est à reprendre de 0. Mais les
panzers ne peuvent être partout, et Konev connaît plus de succès au sud, où la nouvellement formée 5° armée de
choc entre en scène en bousculant la 371. ID. La 59° armée, quaznt à elle, bouscule le corps expéditionnaire italien.


Dans le secteur du front de Stalingrad, la situation est incertaine. La 2° armée de tanks s'en prend au II. corps de la
Luftwaffe, mal secondé par le corps italien des Alpini. Les tanks de Bogdanov sont maintenant à 30 km du confluent
Don-Donets. Mais Bogdanov, pris à partie par les LVII. et XXXIX. Pzkorps, recule en désordre entre la Sal et le Don.
La progression vers Rostov est décidément très laborieuse. L'ennemi, conscient du danger, a rameuté de nombreuses
PzDiv. dans la région. Ne pouvant atteindre rapidement Rostov, la Stavka décide de changer d'axe offensif, en lançant
la 12° armée, accompagnée de la 4° armée de tanks vers le sud ouest, à partir de l'Ouest du lac Manych. C'est en effet
le chemin le plus court pour aller à la rencontre du front de Crimée qui progresse sur un axe N/N-E. Ces troupes démolissent
deux corps roumains et progressent sur un axe SO d'une trentaine de km, le long du Yegorlik.


Dans le secteur de Groznyi, l'ennemi ne tente rien, mais les nombrux largages de ravitaillement laissent à penser qu'il
commence à souffrir de difficultés logistiques. Le front de Crimée, quant à lui, poursuit son avance vers le nord. La
côte de la mer d'Azov est maintenant nettoyée jusqu'à Akhtarsk. Quelques divisions allemandes isolées jouent le rôle
de brise-lame, car les roumains, par contre, se volatilisent dans la steppe dès qu'ils sont pris à partie par l'armée
rouge. Boudienny envoie la 61° armée, à droite de son dispositif, attaquer le long du Yegorlik, à la rencontre des troupes de Timochenko.
L'opération Uranus n'étant qu'un demi succès, la Stavka a décidé de lancer l'opération "petite Saturne", impliquant les fronts
de Crimée et de Stalingrad, pour enfermer dans le Caucase, les troupes germano roumaine les plus avancées.


Pendant que l'armée rouge saigne sur le front de l'Est, sur le soi-disant "second front", les alliés capitalistes débarquent comme des touristes !

La Wermaxht semble du moins dans la partie sud du front avoir atteint son point de consomption strategique. Si ses elements avances ne se retirent pas promptement, il est clair que tu vas pouvoir ajouter un "Stalingrad" a ton palmares.

En tout cas super AAR !!!!
Davaii !!!

Wstein

Merci !
Par contre, l'amrée rouge souffre d'un manque de mobilité certain, ce qui empêche de boucler le Caucase, sans compter la résistance rugueuse des unités de la Wehrmacht, qui tiennent le fornt à elles toutes seules...

Semaine du 31 Décembre 1942

En cette fin d'année 1942, les opérations sont toujours très actives, avec des fortunes diverses pour les armes de l'Union Soviétique.
Les pertes ennemies augmentent : 35000 hommes, 133 blindés et 181 avions contre 99000 hommes, 1013 blindés et 343 avions côté soviétique...
L'arme blindée soviétique est véritablement saignée à blanc par la défense antichar des fascistes. Mais l'ennemi le paie cher. Selon les estimations
du GRU, le nombre de blindés en service dans la Wehrmacht a baissé de 4% en une semaine, et le nombre d'avions a baissé de 6%
(contre une baisse de 2,45% et 0,27% côté soviétique) ! Visiblement, l'industrie allemande, organisée selon un schéma capitaliste,
ne parvient pas à suivre...
A l'extrême nord, la 55° armée, attaquée par le I. corps ennemi, réplique violemment et expulse une division finlandaise de la petite
ville de Volkhov, à l'est immédiat du fleuve éponyme. Dans le secteur du front Nord-Ouest, la 31° armée a renforcé sa tête de
pont au-delà de la Volga, en repoussant la 235. ID allemande, et elle touche maintenant aux faubourgs est de la cité.
Sur le secteur du front de Kalinine, l'ennemi contre-attaque violemment sur toute l'étendue du front, et rejette nos divisions de
15 km en arrière. Eremenko, qui sait ses troupes à bout, ne tente pas de contrer cette offensive. Dans le secteur Tula-Orel
(front de Briansk), les tentatives de progression soviétiques se heurtent à un mur allemand. La seule bonne nouvelle est la
progression de 20km de la 23° armée (camarade Rokossovski) le long de la voie ferrée Voronej-Koursk.

Dansle secteur du front du Don, l'ennemi germano hongrois réagit, et renvoie les 19° et 5° armées sur
leur position de départ. Plus à l'Est, la 1° armée de la Garde coinquiert une tête de pont à l'Ouest de la Kalitva.

Au nord du secteur de Konev (front Sud Ouest), l'ennemi continue sa contre-attaque. Les XXXXVII. Pzkkorps
refoule la 5° armée de choc au delà de la Kalitva. Par contre, Konev connait plus de succès au sud, le confluent Kalitva Donets est atteint par la 64° Armée.



La situation dans l'immense zone caucasienne est contrastée, les fascistes obtenant quelques succès sur les flancs Est,
et les soviétiques sur la parti occidentale. Au nord Est, les XXXIX et LVII. Pzkorps rejettent les 9° et 18° armées sur leurs
bases. Au sud du lac Manych, le XXXIV. coprs allemand refoule les 12° et 4° armées de tanks vers la rive occidentale du lac.
Plus au sud, l'ennemi pousse vers l'est et la mer Caspienne, mais il est peu probable qu'il puisse l'atteindre. Devant
Groznyi, un nouvel assaut ennemi est contenu.
Dans le Kouban, l'offensive du front de Crimée continue à se développer, mais, à cause du manque de troupes mobiles,
la progression est assez lente. La 46° armée défait deux divisions roumlaines et continue son nettoyage de la côte.
Au nord de Krasnodar, les 56° et 61° armée s'en prennent avec succès au XXX. et XI. corps ennemi qui refluent,
y compris, et c'est un fait nouveau, les divisions allemandes. enfin, à leur droite, la 51° armée attaque le IV. corps
allemand, et progresse en direction de Vorochilovsk.
Cette offensive Caucasienne met en relief les lacunes de l'armée rouge : les armées de tanks sont encore loin d'avoir
acquis l'habileté des Pzkorps allemands. Le manque d'unités mécanisées enmpêche également (on le voit sur le front
de Crimée), une exploitation en profondeur. Une profonde réforme de l'arme blindée soviétique s'impose.
Les nouveaux matériels en préparation dans les bureaux d'étude de l'industrie d'armement soviétique devraient
parvenir à combler ces lacunes, mais par avant l'été 1943.


Le camarade Staline a été désigné "homme de l'année 1942" par le magazine capitaliste américain "Time".

Chef Chaudard a écrit :Semaine du 31 Décembre 1942

La situation dans l'immense zone caucasienne est contrastée, les fascistes obtenant quelques succès sur les flancs Est,
et les soviétiques sur la parti occidentale. Au nord Est, les XXXIX et LVII. Pzkorps rejettent les 9° et 18° armées sur leurs
bases. Au sud du lac Manych, le XXXIV. coprs allemand refoule les 12° et 4° armées de tanks vers la rive occidentale du lac.

Ah la vache, il est parvenu a récupérer la situation
Y'a t'il possibilité de déborder (par le nord ou le sud) ces corps allemands, pour tenter de maintenir le "momentum" et continuer à le déséquilibrer ?

Combien produit tu de blindés par semaine?

Lunarc a écrit :Combien produit tu de blindés par semaine?

Voilà mes statistiques de production de blindés


En gros, je produis 260 T34 (M42 et M43) , 90 chars légers T70 et 40 KV1, plus le matériel britanno-américain qui vient du prêt-bail.
Mais seuls les T34 sont de taille à affronter les Pz IV. pour le moment.
Normalement, je suis capable de compenser les pertes...

gladiatt a écrit :

Chef Chaudard a écrit :Semaine du 31 Décembre 1942

La situation dans l'immense zone caucasienne est contrastée, les fascistes obtenant quelques succès sur les flancs Est,
et les soviétiques sur la parti occidentale. Au nord Est, les XXXIX et LVII. Pzkorps rejettent les 9° et 18° armées sur leurs
bases. Au sud du lac Manych, le XXXIV. coprs allemand refoule les 12° et 4° armées de tanks vers la rive occidentale du lac.

Ah la vache, il est parvenu a récupérer la situation
Y'a t'il possibilité de déborder (par le nord ou le sud) ces corps allemands, pour tenter de maintenir le "momentum" et continuer à le déséquilibrer ?

Pas facile ! Au nord, c'est le secteur de Konev, et il a fort à faire face à l'offensive des allemands. Et au sud, la 47° armée est très étirée, et son état logistique est alarmant : dans la steppe, c'est pas facile de faire passer le ravitaillement, d'autant plus qu'il n'y a pas beaucoup de lignes ferroviaires utilisables.
Le succès des opérations caucasiennes est très mitigé. J'ai réussi à lui faire relâcher la pression sur Moscou, c'était fondamental. Ce but indirect est atteint. Par contre, je suis quasi certain qu'il va réussir à sauver une bonne partie de son groupe d'armées du Caucase (au moins les divisions mobiles). De ce point de vue, c'est un échec pour moi : donc bilan en demi-teinte.
Je ne vais pas réussir à provoquer un effondrement de la Wehrmacht en 42. Je pense qu'il faudra laisser passer le printemps, en profitant de la raspoutitza pour renforcer ma puissance de percussion (avec l'entrée en lice des divisions d'artillerie). A partir de l'été 43, je pense être plus en mesure de lui faire mal... Par contre, ça ne va pas être facile d'être à Berlin en 44

Semaine du 7 Janvier 1943

Pour démarrer la nouvelle année 1943, l'armée rouge passe à l'offensive sur tout le front... les pertes sont élevées mais la
Wehrmacht souffre, et le potentiel humain des envahisseurs est plus faible que celui de l'Union Soviétique : 99000 pertes
humaines pour l’armée rouge, 522, blindés et 366 avions, contre 32000 hommes, 123 blindés et 366 avions ennemis. De
nouveaux secteurs se trouvent pris dans une activité importante. Au nord, la situation change peu malgré quelques
attaques soviétiques locales. Devant Moscou, la fameuse 40° armée du camarade Moskalenko est attaquée par
2 divisions panzer et une division d'infanterie, mais elle résiste comme un roc.


Entre voronej et Koursk, le front de Briansk attaque avec succès le long de la voie ferrée Voronej-Koursk. Les 21°, 58° et
23° armées se mettent en valeur.


Dans le secteur du front du Don, l'armée rouge connait des succès retentissants. A l'Est de l'Oskol, la 3° armée de
choc éventre le front de la 20° division hongroise, ce qui permet l'introduction de la 3° armée de tanks, qui se
ruent dans la brèche. Les tankistes de Rybalko gangnent de 50 à 60 km vers l'est et le sud, et repoussent à nouveau
la 20° division hongroise, très affaiblie. A leur droite, la 19° armée attaque les fascistes afin de la fixer.
Plus à droite, l'ennemi tente un contre-enveloppement, en pure perte, les 19° et 5° armées tiennent bon.
Il ne connait un certain succès que face à la 1° armée de la Garde.


Le front Sud Ouest de Konev est lui aussi très actif. Au nord de son front, Konev est puissamment attaqué
par les XXXXVI. et XXIV. Pzkorps, et est obligé de lâcher le terrain si durement conquis les semaines précédentes.
La Stavka a ramené la 1° armée de tanks à l’extrême sud du secteur de Konev, avec la mission, puisque le
chemin le plus court vers Rostov semble bloqué, de traverser le Don de de pousser vers Rostov par le nord.



Cette carte à grande échelle montre les opérations sur le théâtre du Caucase. A l'Est du lac Manych, la 52° armée
du camarade Moskalenko démolit 3 divisions roumaines qui se débandent, ainsi qu'une division de campagne de la
Luftwaffe. La 4° armée de tanks est introduite dans la brèche le long de la voie ferrée entre Salsk et Rostov.
Les blindés de Cherniakovski progressent de 50 km vers l'Ouest. Au sud du lac Manych, la 47° armée qui s'est
reposée, passe enfin à l'attaque et percute une division roumlaine qui perd pied. Mais sa voisine du sud, la 44° armée,
est prise à partie par le LII. corps allemand et ne peut progresser. A l'extrème sud-est, le XXXXIX corps de montage
allemand s'en prend aux divisions isolées dela 63° armée, qui sont refoulées en direction de la Caspienne. Mais il
semble impossible que les fascistes puissent atteindre la côte. D'autant plus que devant Groznyi, l'ennemi, ayant
compris que sa position était plutôt aventureuse, ne buge pas devant les faibles divisions de réserve qui lui font face.
Celles-ci reculent d'une quinzaine de kilomètres, afon de tenter de l'attirer encore plus en avant.

Sur le bord Ouest de ce gigantesque théâtre d'opérations, le front de Crimée poursuit son effort. Le long de la mer d'Azov, la 46° armée
continue à repousser le 6° corps Roumain. Le port d'Akhtarsk est tombé entre nos mains. Sa voisine, la 56° armée, remonte aussi
plein nord en pulvérisant plusieurs divisions roumaines. Les unités allemandes, chargées d'épauler ces alliés à la valeur douteuses,
jouent le rôle de bris-lames, mais se retrouvent souvent en pointe, et en danger d'être isolées. en coopération avec la 56° armée, la
61° armée pousse vers Tokhoresk. il est en de même pour la 51° armée, qui s'approche à 15 km de Vorochilovsk.

Sur le théâtre secondaire de Crimée, l'armée côtière, longtemps inactive, passe ausi à l'attaque et malmène deux divisions roumaines.
Il s'agit d'attirer dans cette zone des renforts ennemis, qui vont provoquer une affaiblissement sur les fronts principaux.


Le chef suprême a envoyé cette carte de vœux aux dirigeant alliés occidentaux, dont les troupes fêtent la nouvelle année
sous le soleil de Tunisie, pendant que nos frontoviki saignent l'ennemi commun.

On peut dire que ton adversaire est têtu , je ne vois pas ce que lui rapporterai son offensive en crimé à part un énorme saillant indéfendable .

Chef Chaudard a écrit :Semaine du 7 Janvier 1943

Davaï!!!


Juste pour info, quel logiciel tu utilises? car je trouve tes screen super joli.

Continue à nous régaler!

Lionel a écrit :On peut dire que ton adversaire est têtu , je ne vois pas ce que lui rapporterai son offensive en crimé à part un énorme saillant indéfendable .

Tu veux dire Caucase?

En Crimée, c'est Chef qui passe à l'assaut.

oui désolé, dans le caucase ...

Juste pour info, quel logiciel tu utilises? car je trouve tes screen super joli.

J'utilise paint.net, téléchargeable gratos ...

Maintenant j'ai fini par trouver ma "charte graphique" : les positions initiales en traits plein, les modifications en pointillés, avec une couleur qui dépend du front.
Et pour les allemands, le noir du mal absolu

Semaine du 14 Janvier 1943

L'essentiel des opérations se concentre dans le secteur sud, de la boucle du Don au Caucase. Les pertes sont lourdes,
ce qui témoigne de la violence des combats. La Stavka estime les pertes ennemies à 58000 hommes, 241 blindés et 154
avions, contre 168000 hommes, 884 blindés et 645 avions pour les forces soviétiques. L'industrie soviétique, transférée en Oural, est à même de compenser ces lourdes pertes.


Les chiffres de production de blindés sont satisfaisants, avec 200 T34, 90 T70 produits par semaine. Cependant, cette
production se fait "à flux tendu" comme disent les capitalistes, car aucun T70 ou T34 n'est en stock. Par contre, les merveilleux
matériels envoyés par Churchill moisissent dans les entrepôts (1200 "chars" Valentine III, par exemple). La situation de notre
artillerie, par contre, n'est pas sans problème. Les stocks de pièces de gros calibre 122mm et plus, sont assez faibles, et ne
permettent pas de former de nouveaux régiments de soutien. La Stavka a décidé de la création future de toue une panoplie de
divisions d'artillerie, mais les stocks sont pour le moment trop faibles pour les équiper. La production aéronautique se porte bien.
Les stocks d'avions de chasse permettent d'équiper une vingtaine de régiments, et pour l'attaque au sol, plus
de 1500 Sturmoviks sont immédiatement disponibles. concernant les réserves humaines, 1600000 recrues sont d'ores et déjà immédiatement mobilisables.

Le maréchal B.M. Chapochnikov, rendu responsable par le camarade Staline du manque d'allant des offensives contre
Rostov, a été rétrogradé au commandement du front Ouest, jugé pour le moement secondaire. Il est remplacé à la
tête de la Stavka par le général d'armée Joukov.
En ce qui concerne les opérations proprement dites, elles se concentrent sur le sud du front, mis à part quelques
attaques locales face aux fronts du Nord Ouest et de Kalinine.


A l'extrême ouest du secteur tenu par le front du Don, la 3° armée de tanks perce vers l'Ouest, en direction de Kharkov,
qui est à environ 150km à l'Ouest des chenilles de Rybalko. A sa droite, la 5° armée de Potapov engage les VIII° corps
hongrois, avec la mission de fixer les réserves ennemies. Plus à l'Est, dans le secteur tenue par Konev (front du Sud Ouest),
les opérations prennent un caractère d'attrition. Attaques soviétiques et contre-attaques des Pzkorps ennemis se succèdent,
et Konev n'est toujours pas arrivé à border le Donets.


Dans l'immense théâtre d'opérations caucasien, la situation n'évolue guère. Au sud du Don, après une brèche créée par le 9° armée,
la 2° armée de tanks tente une exploitation vers rostov, mais ne parvient pas à progresser de plus de 40 km.
Au nord du lac Manych, la 4° armée de tanks progresse de 60 km vers le sud ouest. Au sud du Lac Manych, la 44° armée, recomplétée,
passe à l'attaque vers le sud ouest, afin d'aller à la rencontre de la 51° armée, du front de Crimée. A l'Ouest du Caucase, Boudienny
fouette ses généraux. La 46° armée se lance à l'assaut des roumains, qui lâchent prise, et refluent en arrière. A sa droite, la 61° armée, au prises avec des germano-roumains a plus de diffcultés, mais progresse néanmoins. Le lasso commence à se resserrer autour du cou des envahisseurs. Signe de leur nervosité,
ils parachutent en masse du ravitaillement pour leurs divisions blindés, signe que ces unités doivent recompléter leur stock
d'essence, pour vraisemblablement retraiter.


Avec le dernier convoi britannique de Mourmansk, est arrivé le cadeau de nouvelle année de Churchill... c'est toujours mieux que du pudding !

Chef Chaudard a écrit :Semaine du 14 Janvier 1943

ils parachutent en masse du ravitaillement pour leurs divisions blindés, signe que ces unités doivent recompléter leur stock
d'essence, pour vraisemblablement retraiter.

S'il reflue, il faudra lui coller aux basques, et lui dépecer sans gentillesse les trainards et les unités les plus lentes

Comme pendant la guerre patriotique de 1812 !!!

Semaine du 21 Janvier 1943

Le blizzard continue de souffler avec rage, mais n'entrave pas les opérations sur le front germano-soviétique.
Les pertes sont en diminution par rapport à la semaine passée. La Stavka évalue les pertes ennemies à 27000
hommes, 137 blindés et 97 avions, contre 76000 hommes, 760 blindés et 261 avions. Les pertes en véhicules
blindés commencent à devenir préoccupantes, avec un myenne hebdomadaire de près de 700 véhicules détruits
par semaine lors du dernier mois. L'essentiel des opérations se situe à l'Est de Kharkov, et dans le Caucase.


A 150 km à l'Est de Kharkov, le front de Voronej passe à l'offensive. La 3° armée de choc percute la 3° ID de la
Luftwaffe et la 62. ID. La Stavka ordonne alors l'introduvction de la 3° armée de tanks de Rybalko qui exploite
sur une trentaine de km. Plus à l'est, le long de l'Aidar, les 5° et 19° armées s'en prennent au VII° corps hongrois
qui reflue sur plus de 30 km, en laissant plus de 1000 hommes sur le terrain.



Mais la grande affaire se déroule encore et toujours dans le Caucase. Au sud du Don, la 1° armée de tanks se heure au
LVII. Pzkorps et est incapable de progresser vers l'Ouest. Sa voisine du sud, la 2° armée de tanks, est plus heureuse.
Elle défonce le dispositif italo-roumain, et progresse d'une cinquantaine de km vers l'Ouest. La 16° armée en fait de même,
bien que sa progression soit plus limitée. Au sud du lac Manych, la 4° armée de tanks déclenche la panique chez les
roumains. Il apparait maintenant que les tankistes soviétiques manquent d'entrainement et d'expérience. S'il est
possible de vaincre sans trop de problème les fantoches roumains ou les italiens, dès que les armées de tanks
soviétiques se heurtent à des unités allemandes, la progression est stoppée net. Néanmoins l'armée
rouge borde maintenant la rivière Manych.
Le front Transcaucasien se remplume petit à petit, et la 47° armée se retrouve capable de mener des actions
offensives dans la steppe. Sa voisine du sud, la 44° armée, est pour le moment incapable de quoi que ce soit,
et il en est de même pour la nouvelle 26° armée, constituée en hâte, et qui flanc-garde la pénétration ennemie.
La seule activité notable concerne l'ouest caucasien, où les 46°, 61° et 51° armées continuent leur progression
vers le nord-est, mais de manière désespérément lente. L'eennemi retraite mais de manière ordonnée et planifiée.


La steppe du Kouban, lors d'un des rares jours de ciel clair...

Chef Chaudard a écrit :[
La steppe du Kouban, lors d'un des rares jours de ciel clair...

c'est quand même plat comme le dos de la main

C'est bien pour ça que les roumains se carapatent à la vitesse grand V... Ils n'ont nulle part où se retrancher...

J'avoue ne pas trop comprendre pourquoi il s'obstine aussi loin, parce que c'est effectivement bien dangereux...

Le ravitaillement pour l'axe doit être bien problématique. Tu as tout de même une chance de provoquer un désastre.

Semaine du 28 Janvier 1943
Le blizzard faiblit un peu, mais les opérations ne profitent pas de ce répit météorologique. Les pertes ennemies n'ont pu être identifiées, mais il semble que les effectifs ennemis aient accusé une perte de 0,13%, alors que l’effectif en blindés aurait progressé de 2,57%, selon les statisticiens de la Stavka. Quant aux pertes soviétiques, elles sont presque légères avec 35000 hommes, 67 blindés et 261 avions au tapis. Après les rudes combats des dernières semaines, les adversaires ont besoin d'une pause opérationnelle. Les opérations, comme d'habitude depuis plusieurs semaines, se concentrent dans le Caucase. La consigne du Commandant Suprême est claire : "Il faut couper l'appendice Caucasien".



Au nord du Don, la 9° armée s'en prend avec succès au corps des Alpini italiens qui refluent en désordre. Les pertes de Fediuninski lors de cette attaque sont ridicules, 23 pertes seulement. Au sud du Don, l'ennemi a rameuté en urgence les LVII. et XXXIX. Pzkorps, afin de boucher les trous. La 16° armé se heurte à ces troupes aguerries et son attaque est clouée sur place. Un peu plus au sud, la 4° armée de tanks de Tcherniakovski fait détaler les roumains de la 7° DI et de la 4° DI de montagne. Au sud du lac Manych, la 47° Armée arrive à prendre l'ascendant sur la 5° division de Jager.
Le succès est plus flagrant à l'Ouest de l'appendice, où la 46° armée enfonce les positions du VI. corps roumain. Sa voisine la 56° armée, connait également le succès, en faisant reculer d'une quinzaine de km les 13° DI et 35° DI roumaines. La 56° armée s'en prend également plus à l'est au XXX. corps allemand (à large dominante roumaine) et au XI. corps allemand, qui retraitent également vers le nord. Mais l'exploitation est toujours aussi laborieuse.
La 51° armée progresse vers Vorochilovsk, et n'est plus qu'à 100km des avant gardes du front Transcaucasien, ce qui fermerait la nasse.
Au sud de l'appendice, les fascistes ont recours à de grand largages de ravitaillement, vraisemblablement afin de refaire le plein des réservoirs des panzers immobilisés en pleine steppe. Cela sent la retriate, et il faut empêcher ces unités mécanisées de remonter vers le nord.
Le reste du front est (presque) calme. On ne recense que quelques attaques locales du front de Leningrad, où la 27° armée enfonce les fortifications germaniques, et les positions du I. corps allemand. Devant Moscou, même si la capitale semble hors de danger, la pression ennemie est toujours là, et le néfaste LVI. Pzkorps de Manstein lance des attaques locales qui font mal.
Les partisans relancent leur activité, avec pas moins de 14 attaques contre les voies de chemin de fer. Ils sont encadrés par l'élite des forces soviétiques, à savoir les troupes du NKVD...


Grâce à nos valeureux tchékistes, le serpent fasciste sera bientôt étouffé !

Je viens de réaliser en regardant mieux ta carte, qu'il n'a aucune voie ferrée directe vers le Kouban !

Il faudrait vraiment ( oh comme c'est simple à dire) que tu trouve quelques réserves, à lancer sur la partie la plus étroite de son appendice....
Bon sang, c'est rageant d'avoir une proie si tentante sous les yeux et de ne pas pouvoir l'achever.....

Le hic, c'est que toute l'armée rouge est engagée (cf au sud du Caucase où j'envoie la 26° armée en cours de constitution se faire écharper en gardant la route de la Caspienne.
Et le meilleur endroit où le bousculer est le Kouban, mais il est très mal desservi par le chemin de fer (car johnny avec son offensive en profondeur, a coupé toutes les lignes)...
Le gros problème, c'est le manque de mobilité de mes troupes (et aussi leur manque de CV). POur bousculer l'ennemi, je suis obligé de lancer des "deliberate attacks" qui me bouffent tous mes points de mouvement, et m'empêchent de progresser dans les trouées que j'arrive à faire.

Est-ce que tu parviens à cartonner les avions qui ravitaillent ses unités de pointe ???

Pas tant que ça, le front du Transcaucase est le moins bien ravitaillé, et il a peu d'avions de chasse expérimentés à sa disposition. Et je n'ai pas assez d'AP à claquer pour transférer des groupes aériens. A chaque tout, j'abats un ou deux Ju52, mais ça ne suffit pas vraiment à l'entraver. Ils sont en général solidement escortés, et je me fais étriller par les "experten" teutons.

Tu sais cela coûte rien de transférer une escadrille d'un aéroport à un autre:

Détails : Pour transférer des unités aériennes entre des bases en mode transfert aérien (F10), le joueur
sьlectionne dڇabord une base aьrienne, ce qui affiche une liste des unitьs aьriennes rattachées à la base
dans la barre latérale (5.2.3). Sélectionner ensuite les unités aériennes devant être transférées en cliquantgauche
sur la gauche de la case rectangulaire qui contient le nom de lڇunitьaьrienne dьsirьeڄCeci affiche
une petite icône de la base aьrienne au quelle lڇunitьest rattachée en vérification de la bonne sélection de
lڇunitьaьrienneڄLڇunitьaьrienne peut эtre dьsьlectionnьe en cliquant-gauche sur lڇicône en question de
cette case, ce qui retire dڇailleurs cette icone. Finalement, cliquer-droit sur la base aérienne pour transférer
les unités aériennes sélectionnées. La base aérienne cible doit être à portée des unités aériennes et le
transfert ne peut dépasser le maximum de neuf unités aériennes rattachées par base.
Note de jeu : une mission de transfert aérien ne peut être effectuée que comme première
ɉɅɏɏɅɋɊ ɀ’ɑɊɁ ɑɊité et aucun transfert ne peut être effectué en mission nocturne.

Note: le copier coller a changé quelques caractères mais je pense que cela reste lisible

Négligence coupable de ma part !

Sinon tu as également la possibilité de passer par la nationale pool, cela prend un tour de plus mais les escadrilles chopent, au passage, un p'tit boost sur leur moral.
Et tout ça c'est gratos!!!

C'est en général comme ça que je procède, mais je trouve ça très lent, alors qu'il faut poursuivre l'ennemi...

Semaine du 4 Février 1943

Cette semaine de début février signe la réorganisation du haut commandement soviétique. Le général d'armée Joukov prend
place à la tête de la Stavka, en remplacement du maréchal Chapochnikov. Celui-ci n'avait pas démérité, mais, face à un
ennemi sournois et sans pitié, il faut des hommes de fer, et le maréchal Chapoochnikov, avec ses manières policées d'ancien
colonel du Tsar, était trop tendre, aux dires du Commandant Suprême. il remplace Joukov à la tête du front occidental.

Voici maintenant l'organigramme du haut commandement soviétique :


Stavka : GA Joukov, Front de Leningrad : GL Popov, Front du Volkhov : Mar Vorochilov, Front Nord-Ouest : GL Sokolovski, Front de
Kalinin: GL Eremenko, Front Ouest : Mar Chapochnokov, Front de Briansk : GL Vatoutine, Front de Voronej: GL Kourdyoumov,
Front Central : GP Kirponos, Front Sud Ouest: GL Koniev, front Sud: Mar Timochenko, Front Nord-Caucase: Mar Boudienny,
Front du Transcaucase: GP Kousnetzov.
Pendant ces réorganisations à haut niveau, les opérations continuent dans les rafales de neige. Les pertes ennemies sont
estimées à 24000 hommes, 102 blindés et 57 avions, contre 36000 hommes, 67 blindés et 106 avions de notre côté.
Rarement le rapport de pertes nous aura été aussi favorable.
La grande nouvelle est que l'ennemi quitte le Caucase. La 63° armée a perdu le contact avec les troupes blindées fascistes
aventurées, et la 63° armée a libéré Groznyi sans coup férir. La poursuite de l'ennemi aux abois commence !



Au nord-est de l'appendice caucasien, la 9° armée enfonce les positions du LVII. Pzkorps et du 1er corps roumain, qui refluent en
laissant 1200 hommes sur la carreau. Cette attaque réussie permet à Rotmistrov de lancer ses T34 dans la steppe pour passer
à l'exploitation. La 1° armée de tank perce sur 35 km en bousculant le corps des Alpini italien. Plus au sud, il faut trois
attaques de la 18° armée, relayée par la 2° armée de tanks, pour faire plier le 5° corps roumain, qui recule de 20 km.
Le long de la rive du Manych, la 4° armée de tanks progresse vers le sud ouest.
Au sud du lac Manych, une offensive générale des 44° et 47° armée permet de refouler toute la ligne ennemie d'une quinzaine de km.
A l'extrême sud de l'appendice, la 63° armée ayant perdu le contact avec l'ennemi en retraite, elle progresse sans autre
difficulté que des problèmes de logistique, et libère Groznyi sans tirer un coup de feu. Les blindés ennemis se sont volatilisés.
Sur le flanc ouest de l'appendice, le fidèle compagnon du Commandant Suprême, le maréchal Boudienny, lance le front du nord-Caucase
à l’assaut. Le long de la mer d'Azov, la 46° armée enfonce le 6° corps roumain, qui lâche prise. A sa droite, la 56° armée,
après deux attaques préparatoires sui bousculent le XXX. corps allemand, lance en exploitation le 5° corps de cavalerie de
la Garde, qui perce sur plus de 50km plein nord.
Vorochilovsk est libérée par la 61° armée, qui malmène également le IV. corps allemand, contraint de lâcher 40 km de terrain.
L'appendice caucasien ne mesure plus que 100 km de large, dans sa partie la plus étroite.
Sur le reste du front, peu d'activité à signaler, excepté à l'Est de Kharkov, où de violents combats mettent aux prises la
3° armée de tanks et la 3° armée de choc, avec le XXIV. Pzkorps, sans résultat notable pour l'ennemi.


Les troupes de montagne de la 63° armée progressent difficilement vers Groznyi...

Semaine du 11 Février 1943

Il est maintenant clair que l'ennemi cherche à se retirer du Caucase avant que son groupement sud ne soit anéanti par les offensives de l'armée rouge.
Ses pertes augmentent, elles atteignent pour cette semaine 30000 hommes, 145 blindés et 102 avions, contre 65000 hommes, 917 blindés et
257 avions côté soviétique. Mais, et ceci est révélateur de l'état de faiblesse des VVS, alors que les allemands, dans le sud Caucase,
recourent massivement au ravitaillement aérien, seuls trois avions de transport ont été abattus. POur le moment, les VVS sont incapables de
contrer efficacement l'ennemi. L'essentiel des opérations se concentre dans le sud du front, dans le Caucase, évidemment, mais aussi en
Ukraine orientale, le long du cours du Don.



De furieux combats se mènent pour la possession de l'important noeud ferroviaire de Valuiki, à l'Est de Kharkov. Ils mettent aux prises les 3° armées
de choc et la 3°armée de tanks, avec le XXIV. Pzkorps. Il en est de même dans le secteur du front central, dans les régions de Starobelsk, et Belovodsk.

Le long du Donets et de la Kalitva, Koniev maintient la pression avec plusieurs attaques réussies des 42° armée et 5° armée de choc,
qui progressent en direction de Vorochilovgrad.


Au nord est du secteur caucasien, la 9° armée et la 1° armée de tanks parviennent enfin à percer ! Un corps blindé de la 9° armée
parvient à border le Don, et se trouve à 30 km de Rostov ! Ma difficulté va être d'abord de pouvoir se maintenir. Il ne fait en effet aucun
doute que l'ennemi va tenter à tout prix de ramener des réserves blindées dans ce secteur. Ensuite, il va falloir franhcir le fleuve de vive force.
Au Sud du lac Manych, les 47° etr 44° armées du front transcaucasien progressent péniblement. Au sud, dans la région de Groznyi, les
26° et 63° armées se lancent à la poursuite de l'ennemi, mais elles sont peu mobiles et leur progression est désespérément lente.
Le manque d'avions, et l'impéritie du commandement aérien du front transcaucasien n'ont pas réussi à empêcher l'ennemi de ravitailler ses unités par air.
Sur le bord Ouest, Boudienny continue ses poussées, dans le secteur des la 46° armée, et des 51° et 61° armées. L'étau semble (enfin) se refermer.
La modernisation de l'armée rouge se met en place, et maintenant, la plupart des unités de chars sont équipées de T34M42, plus
apte à affronter les derniers-nés de l'industrie allemande.


En avant ! La victoire est proche !

As-tu réussi à repérer s'il se ravitaille de jour ou de nuit ???

non, je ne vois pas trop comment on peut le savoir. Tu as une méthode ?

Première chose tu repères si sur les rapports tes avions interviennent ou pas.

Ensuite tu places quelques escadrilles en mode nuit et tu repères leur niveau de fatigue.

Si la fatigue a augmenté cela veut dire qu'ils ont travaillé et donc qu'il y a de grandes chances qu'il se ravitaille de nuit.

Edit: un autre indice est que sur le rapport de bataille tu as les modèles des avions qui sont intervenus.

Bonne idée ! Je n'y avais pas pensé, je vais :
1 - entrainer quelques escadrilles en vol de nuit
2 - jeter un oeil au statistiques...

Là !!!
Faut y aller

Une question me turlupine:

Ses unités de pointe sont à combien de MP du terminus ferroviaire ???

Ils sont à une quarantaine d'hex, a priori, et cela doit faire plus de 100MP avec le blizzard. Avec les aéroports peuvent-ils avoir le statut "beach head" plutôt qu'isolé?

C'est peut-être aussi la raison pour laquelle il recule très peu, il n'a plus assez de pétrole...ou bien il pouvait se ravitailler en puisant dans les réserves de pétrole de Grozny? J'avoue que son attitude me laisse un peu dubitatif. En même temps, pendant que tu te concentre sur ce secteur, tu es assez réservé sur les autres, stratégiquement, c'est peut-être une bonne opération.

Même à court de pétrole il avait le temps de reculer depuis que ça frite dans ce saillant; c'est un choix qu'il a fait.
C'est peut-être parce que finalement ça l'arrange.
Si le saillant se résorbe, les russes vont se concentrer et gagner en mobilité et ce serait plus dur pour lui de tenir: les unités russes du sud du saillant sont de fait isolées du reste du front. Quand le front sera à Rostov, ce ne sera plus le cas.

Mais bon, c'est temporaire, il ne pourra pas tenir longtemps; il semble qu'il n'y ait plus rien face à la 51ème armée russe...

Là !!!
Faut y aller

Je suis tout à fait d'accord !
Mais le hic, car il y en a un, c'est la 44° armée... Une des plus faibles de l'armée rouge, membre du front du Transcaucase, qui est le parent pauvre...
Et côté 51° armée, c'est à peine mieux. ces armées n'ont pratiquement pas d'unité mobiles, et il est quasiment impossible d'y transférer une armée de tanks, par nature gourmande en fournitures.
C'est le point faible dans mon dispositif, et Johnny en joue, le bougre !

Alors alors vous en êtes où ???
Bravo pour ton AAR je me régale à le lire...

Je suis pas mal pris en ce moment, mais je pense poster un nouveau tour aujourd'hui ...patience !

Semaine du 18 Février 1943

Comme toujours, à part quelques attaques locales dans le nord et devant Orel, l'essentiel des opérations
se déroule le long du Donets, et dans le Caucase.
Les pertes de la semaine sont estimées pour l'ennemi, à 30000 hommes, 100 blindés, et 89 Avions, contre
70000 frontoviki, 789 blindés et 264 avions rouges manquants.


Le long du Donets, le front sud-ouest de Konev est à la manoeuvre.La 5° armée de choc repousse la 35. ID ennemie,
en attaquant vers Vorochilovgrad. Plus au sud, sa voisine la 64° Armée bouscule les italiens et contraint la 3° brigade de chemises noires et la 2° DI italiennes à la retraite.


Vers l'estuaire du Don, la 4° armée de tanks, après une attaque prémiminaire de la 9° armée, se rue à l'assaut des roumano-italiens
qui font bouchon sur la route de Rostov. Ces misérables fantoches se volatilise devant l'attaque de blindés soviétiques, et
la 3° division de montagne italienne, ainsi que la 1° division de montagne roulaine, se débandent. Rostov n'est plus qu'à 30 km !
Au sud du lac Manych, la 47° armée progresse également. Côté ouest, le front du nord Caucase continue son travail de
démolition des divisions roumaines, qui craquent les unes après les autres. Insensiblement le front nord Caucase se rapproche de Rostov par le sud.

Au sud du Caucase, les troupes mobiles de l'ennemi se sont volatilisées. Le manque d'appareil de reconnaissance nous empêche
de savoir où elles se trouvent, mais il est vraisemblable qu'elles remontent à plein gaz vers le nord afin d'échapper au nœud qui est en
train de se refermer sur la gorge des envahisseurs.


Après une longue inaction, les troupes gardant les isthmes de Crimée ont lancé une offensive de diversion, avec pour mission
d'attirer un maximum de renforts ennemis. L'armée côtière du camarade Chibisov progresse de 30 km vers le nord. L'ennemi va
être contraint d'amener des renforts qui lui feront défaut dans le Caucase.


Pendant ce temps, dans les territoires occupés, la pus féroce des répressions se déchaine, menée par le sinistre gauleiter von Apfelstrudel...

Chef Chaudard a écrit :[

Au sud du Caucase, les troupes mobiles de l'ennemi se sont volatilisées. Le manque d'appareil de reconnaissance nous empêche
de savoir où elles se trouvent, mais il est vraisemblable qu'elles remontent à plein gaz vers le nord afin d'échapper au nœud qui est en
train de se refermer sur la gorge des envahisseurs.

Naaaaan, faut pas qu'elles se libèrent
Ton adversaire s'est enferré dans cet appendice depuis des semaines, il faudrait pas qu'en plus il s'en sorte.

Chef Chaudard a écrit :Semaine du 18 Février 1943


la 3° division de montagne italienne, ainsi que la 1° division de montagne roulaine, se débandent. Rostov n'est plus qu'à 30 km !

Davaï!!! 30 km!!!!

Semaine du 25 Février 1943

Les opérations sont toujours très actives au sud du front, avec 32000 pertes humaines, 105 blindés et 152 avions fascistes
détruits, contre 72000 hommes, 820 blindés et 226 avions perdus pour les forces du progrès humain.


Au nord du Caucase, les fascistes ont réussi à rameuter leur forces mobiles pour protéger le verrou de Rostov. Le front Sud, assisté
par la 1° armée de tanks, n'a pas progressé d'un mètre vers Rostov, et reste planté derrière la rivière Manych, à 50 km de la porte
du Caucase. Plus au sud, les 16°, 52° et 2° armées de tanks progressent mais dans un direction divergente (plein sud.). La Stavka
espère que cette offensive obligera l'ennemi à disperser ses réserves mobiles, facilitant par là notre offensive vers Rostov.
Dans la steppe des Kalmouks, les 44° et 47° armées maintiennent la pression sur l'ennemi, qui reflue cependant en bon ordre
en défendant le terrain mètre par mètre.
A l'extrème sud, les 63° et 26° armées progressent lentement, au milieu des bourrasques de neige, dans un terrain qui a été
littéralement ravagé par l'ennemi, où toute infrastructure logistique a disparu.
Sur le flanc ouest, le front du Nord Caucase continue à se lancer à l'assaut, sous la direction de l'énergique, et meilleur ami
du chef suprême S. Budienny. La hernie du Caucase, dans sa partie la plus étroite, ne fait plus que 80 km.
Les 46° et 46° armées, pour exciter l'émulation socialiste de leurs soldats et officiers, ont été élevées au rang de 3° et 4° armées de la Garde.
Le long de la côte, la 3° garde progresse encore d'une quinzaine de km vers le nord. Il en est de même pour sa voisine, la 4° garde.
A sa droite, la 61 armée progresse légèrement, face aux troupes fantoches venues de toute l'Europe occupée. Elle bouscule ainsi
un régiment croate, et le corps francs danois.


Au nord du Caucase, Tolbukhin (front du Centre) et Konev (front Sud Ouest), passent également à l'offensive afin de saturer
les défenses ennemies, respectivement vers le sud et l'est, accentuant la pression sur les troupes ennemies occupant le bassin du Donets.


L'armée rouge continue sa modernisation, et maintenant, le T34 m42 est la colonne vertébrale des unités de tankistes...


Le maréchal S. Budienny, un authentique héros socialiste, commandant le front du Nord Caucase.

bonsoir chef,

est-ce que tu peux me dire comment sont crées les armées de la Garde. Dans ma partie contre Bébert je viens d'en avoir une (février 43) mais je ne connais pas les conditions pour en obtenir.

j'ai de manière intuitive regrouper dans une armée uniquement des divisions de Garde mais cela ne semble pas fonctionner ainsi..

Merci d'avance
Wstein
et surtout bon courage dans ta lutte contre les hordes fascistes !

wstein a écrit :bonsoir chef,

est-ce que tu peux me dire comment sont crées les armées de la Garde. Dans ma partie contre Bébert je viens d'en avoir une (février 43) mais je ne connais pas les conditions pour en obtenir.

j'ai de manière intuitive regrouper dans une armée uniquement des divisions de Garde mais cela ne semble pas fonctionner ainsi..

Merci d'avance
Wstein
et surtout bon courage dans ta lutte contre les hordes fascistes !

Cela se fait au nombre de victoires (autour de 75).

merci schascha pour l'information !


Wstein

Bien vu Schascha ! (manuel §9.2)

Il va sans dire que ce AAR est une petite merveille ^^ Il me donne presque envie de tester le jeu (presque vu le monstre^^).

Je m'étonne du choix des hordes fascistes au vu de la problématique logistique. Il a choisit des engagements un peu partout sur le front a l'été 1942. Cela a dû se concrétiser par un gouffre abyssal en terme de logistique et de ravitaillement...Sans compter que cela fait le jeu de nos chers soviets qui peuvent donner à merveille dans la guerre d'usure. Guerre que tu maîtrises super bien d'ailleurs, avec de magnifiques tentatives de contre-attaque, très proche du style du vrai Staline qui voulait tjrs envoyer de la chair à canon pour combler les trous !

La défense russe fût d'ailleurs globalement solide malgré quelques peurs suite à la belle tentative d'enveloppement près de Moscou qui a échoué de peu (aurait-il manqué de troupes, par exemple celles parties cueillir des fleurs dans le Caucase ?). D'un autre côté son assaut dans le Caucase me semble avoir un seul but rationnel: couper les ressources en brut de la mère patrie:
d'ailleurs as-tu senti une différence après la prise de Grozny ? Cela a-t-il un impact ingame ?
Encore aurait-il fallut une attaque plus poussée vers Maikop ou la grande Bakou, réservoir de pétrole pour avoir, d'un point de vue historique, avoir un réel impact, (aurait-il manqué de troupes ? par exemple toutes celles déployées pour un assaut sur Moscou ?). Sa grande cavalcade ressemble plus à un pis-aller du fait d'avoir piétiné sur ce front jusqu'à la fin de l'été. Déjà en difficulté d'un point de vu ravitaillement, il pouvait pas espérer mieux en creusant un grand trou dans le Caucase et laissant l’échafaudage aux roumains !

Je reste convaincu que les allemands ne peuvent pas se permettre un effort sur deux fronts en même temps dès 1942. On voit bien que malgré les pertes énormes du chef chaudard, la bête fasciste vacille et perd proportionnellement plus que les stakanovistes à terme. Il aurait fallut détruire des troupes soviétiques pour espérer quelque chose, ou cogner fort à un endroit pour réellement couper les lignes. Je pense que sa doit souffler forts dans les oreilles du haut commandement de la panzerporn ^^

J'ai hâte de voir si tu vas réussir l'encerclement dans le Caucase !!! Cela serait une magnifique nouvelle pour tous les patriotes qui ont tant souffert en 41' puis en 42'.

A noter que d'un certain côté, s'il n'a pas connu l'immense percée historique dans le Caucase avec une armée rouge à deux doigts de s'effondrer, il a pour le moment éviter un Stalingrad, ce qui en soit, lui permet de meilleurs chances pour 1943. Après, y'a l'affaire Grozny... !!!!!!


Désolé pour le pavé ! J'aime bien discuter et débattre (mon avis n'engage que mon humble subjectivité!)
Pour faire plus court: un énorme merci à Chef Chaudard pour le temps investi à nous divertir. Et pour la suite: DAVAAAIIIIII !!! Direction Berlin et mort à la bête fasciste !!!!

Merci Myst pour tous ces compliments ....
effectivement, je crois que mon adversaire a voulu courir 2 lièvres à la fois : Moscou et le pétrole du Caucase, et c'est là l'erreur.
Autre erreur selon moi : la non conquête de la Crimée, qui laisse une épine dans le flanc de la Wehrmacht sur les arrières profonds, et mobilise des troupes, pour le moment roumaines, mais qui risquent de manquer plus à l'Est.
Une menace sur son attaque caucasienne a permis de dégager Moscou, par effet indirect, et c'était le but initial de la manœuvre. En discutant avec mon adversaire, il s'est rendu compte qu'il manquait de percussion pour prendre Moscou, et qu'il envoyait ses panzer à l'abattoir.
En ce qui concerne la perte de Groznyi, je n'ai pas eu un énorme effet : les grosses ressources pétrolières sont à Bakou, qui selon moi, est inatteignable.
Dans l'histoire réelle, les allemands sont arrivés à Maikop (autre centre pétrolifère), pour voir les installations pétrolières en flammes et irréparables. Par contre, les gisements de Bakou (et aussi de Sibérie), ont toujours pu produire à plein.
En ce qui concerne la doctrine, j'essaie de jouer "historique", et de pratiquer l'art opératif à la soviétique : percée par une attaque massive de l'infanterie, avec un soutien d'artillerie conséquent, puis exploitation par les blindés. Mais ce n'est pas si facile que cela à maitriser, surtout en 43. L'armée soviétique manque encore de moyens motorisés : les Willys et autres Studebakers du prêt-bail arrivent encore en quantité limitée.
Sans déflorer la suite des événements (car cet AAR est en différé de plusieurs mois,ce qui permet à mon adversaire de le consulter), je me suis rendu que l'Armée rouge de 43 est loin d'avoir le punch de celle de 44. Les attaques à outrance (typique du style Staline/Joukov) ne donnent pas toujours les résultats espérés en 43, car l'ennemi est particulièrement tenace et habile dans la défensive, avec des PzDiv astucieusement placées sur les points chauds. D'ici quelques mois, les nouvelles unités de l'armée rouge 2.0 auront été créées, et là, la Wehrmacht va vraiment commencer à souffrir.
Quant à l'arrivée à Berlin, la Stavka ne ait pour le moment aucun pronostic, surtout que les alliés capitalistes, au lieu d'ouvrir le second front, cueillent des pâquerettes en Tunisie.

En tout cas merci encore pour ce post, qui m'encourage à continuer cet AAR, il va encore y avoir beaucoup d'action et de surprises !

D'autant plus pour notre pauvre teuton huilé, que la non-attaque de la Crimée risque de se retourner contre lui en 43' !!!

Ton art opératif défensif et contre-offensif ressemble bien aux soviets (tout du moins de ce que j'en comprend), tu le pratiques avec une certaine efficacité.

Pour l'année 43', comme je le disais en fin de post, l'allemand, s'il a réussit à faire sortir des troupes de son expédition "allons boire un café à Grozny", reste potentiellement meurtrier. Le principal atout de la Whermacht reste ses PzDiv qui en position défensive peuvent effectuer des contre-attaques particulièrement meurtrières. Et paradoxalement, je ne pense pas que ses pertes en blindés soient trop fortes en 42'. C'est le nerf de la guerre et il me semble judicieux d'avoir une réponse à cela. Même si j'ai cru comprendre que la statistique ne distingue pas les blindés des camions...

Pour contrer cette formidable force du nain moustachu, j'espère que le maréchal Chef Chaudard va démultiplié les fronts en 43' afin de limiter cet effet.

Pour résumer, je dirais que l'allemand à tout intérêt à concentrer ses efforts là ou le russe doit les disperser, tout au moins porter son effort sur différents points du front car il en a les moyens.
En 1944, Bagration repose en grande partie sur cela. Chaque offensive appelle un déplacement des réserves de PzDiv. Une fois la PanzDiv fixée, le russe attaque là ou elle n'est pas. Pour finalement porter le cœur de son assaut à l'endroit même ou quelques temps avant la masse blindée allemande était présente. Cette stratégie très consommatrice en homme et en matériel est réaliste pour l'URSS, et je dirais même plus efficace car elle a joué sur la force allemande !
Vient me contre-attaquer, je menace telle ville. Et dès que tu es venu défendre, paf, je relance un assaut plus au nord ou au sud!!! Au final, l'allemand dépense ce qu'il a de plus précieux, ses blindés ET son précieux pétrole ^^


Et pour mes compliments, ils sont amplement mérités vu l'énorme temps que tu as du investir pour comprendre et jouer à ce jeu. Et cerise sur le gâteau, tu en sacrifies encore plus pour nous faire partager cela !!! Juste génial !

DAVAIIII !!! Berlin est la prochaine étape (à une ou deux villes près)

Pour les OOB, le ratio "humain" est resté stable tout au long de l'année passée avec 1,4 frontovik pour un landser.
Par contre, ce ratio est passé de 1,73 à 2,44 pour les blindés, et surtout de 1,84 à 2,45 pour les canons et de 2,16 à 3,41 pour les avions...
Si l'évolution se confirme, la supériorité soviétique va devenir très nette dans les mois suivants.... Un Bagration (ou équivalent ...) est tout à fait planifiable pour l'été 44.
Je pars en vacances, l'AAR va donc connaitre une petite interruption liée au séjour du chef Chaudarenko dans une Datcha de Crimée (toujours libre d'occupants )....

Semaine du 4 Mars 1943
Le temps s'adoucit sur l'URSS, mais reste encore à la neige. L'armée rouge continue ses efforts pour expulser les envahisseurs fascistes du Caucase. Les opérations sont toujours très actives et se traduisent par 25000 fascistes au tapis, 101 blindés et 87 avions détruits, contre 67000 frontoviki manquants, 422 blindés et 267 avions perdus, côté soviétique.


Dans l'extrème nord, la 55° armée se rue à l'assaut des positions finlandaises, avec succès. Les hommes de Golikov atteigent la ville de Volkhov, sur la rivière du même nom, en refoulant 3 divisions finlandaises qui perdent 1500 hommes dans l'afaire, contre 700 combattants soviétiques.
Devant Thorzok, la 33° armée, secondée par le 1er corps mécanisé, inflige un revers au II. coprs allemand, qui laisse 1300 hommes sur le carreau, contre 800 soviétiques. Quand l'armée rouge passe à l'offensive, le ratio de pertes commence à devenir favorable, et c'est le signe d'une meilleure expérience de la part de nos généraux.
Mais une fois encore, l'essentiel des grandes opérations se concentre entre Kharkov (limite nord) et le Caucase (limite sud), face aux fronts Centre, Sud Ouest, Sud, Transcaucasien et Nord Caucasien.


Grande nouvelle ! Face à la pression des fronts Centre et Sud Ouest (Généraux Tolbukhin et Koniev), l'ennemi bat en retraite ! Il semblait en effet que les attaques des dernières semaines avaient sérieusement ébranlé la capacité de combat des fantoches hongrois et italiens qui forment la majorité des troupes qui nous sont opposées dans cette zone. L'ennemi abandonne le noeud ferroviaire de Valuyki, et se replie derrière le Donets. Il entame donc un repli de 60 à 100 km. L'armée rouge libère toute la région comprise entre la Kalitva et le Donets. Le bassin industriel du même nom sera bientôt en vue, avec la possibilité pour l'armée rouge de libérer l'importante cité industrielle de Vorochilovgrad.


Entre Tatsinskaïa et Rostov, le front sud maintient la pression contre les fantoches mussoliniens. La 9° armée pulvérise 3 divisions italiennes, et la Stavks décide d'introduire la 1° armée de tanks de Rotmistrov pour passer à l'exploitation le long de la rive nord du Don. 30 km plus au sud, Rotmistrov malmène le corps de Almpini qui cède du terrain, mais la logistique défaillante empêche les tankistes de la 1° armée de tanks d'exploiter leur avantage. Mais Rostov n'est plus qu'à 45 km de nos chenilles en longeant la rive nord du Don !
Entre la rive sud du Don et le lac Manych, le front sud passe à l'attaque, avec les 12°, 59° et 2° armée de tanks. Les tankistes de Bogdanov enfoncent les lignes germano-rouymaines et progressent de 30km vers le sud-est, à la rencontre des hommes de Boudienny.


Au sud du lac Manych, les 47° et 44° armées se sont refait une santé, et pressent les divisions allemandes qui gardent le flanc est de la hernie caucasienne, qui se rétrécit maintenant comme peau de chagrin. Mais à l'extrème sur de cette hernie, les divisions fascistes se sont évanouies dans la steppe, et le front transcaucasien n'arrive pas à les poursuivre de manière efficace. La Stavka envoie plusieurs envoyés spéciaux auprès du général Kusnetzov, pour le remotiver politiquement. Sa tête est déjà sur le billot, a avertiu le camarade Staline.
Les choses vont heureusement mieux pour le front du nord Caucase. Les 3° et 4° armées de la Garde, repoussent les débris des divisions roumaines qui la plupart du temps cèdent à la panique. La 61° armée se lance à la rencontre du front Sud de Timocenko. Elle n'en n'est d'ailleurs plus qu'à 60 km, avant de refermer le piège.
Afin de retenir le plus possible les renforts ennemis, l'armée côtière du général Chibisov se lance à l'attaque de germano-roumains qui barrent les isthmes de Crimée.


L'aviation soviétique achève sa modernisation, et les avions d'attaque au sol IL2 M3 sont la cheville ouvrière des régiments d'assaut des VVS.

Chef Chaudard a écrit :Semaine du 4 Mars 1943

ca reprend!!

Davaï Camarade!!! Il ne manque que quelques kilomètres!!

mondieumondieumondieumondieu, plus que 60 km

Et on voit à l'oeuvre les authentiques héros socialistres : Boudienny est le plus actif...

Semaine du 11 Mars 1943

Le temps est toujours neigeux, mais les opération sont toujours actives sur l'ensemble du front. Il s'agit d'opérer des gains de terrain avant la saison de la boue, qui va paralyser toute velléité manoeuvrière. Les pertes ennemies ont augmenté par rapport à la semaine passée avec 28000 hommes manquants, 208 blindés et 140 avions détruits. Côté soviétique, les pertes diminuent avec 53000 hommes manquants, 585 blindés et 319 avions perdus.
La ville de Volkhov au nord, fait l'objet de féroces combats dans les bourrasques de neige. Après en avoir expulsé une division finlandaise et une allemande, la 30° armée s'y est installée, mais une dernière contre-attaque fasciste en a chassé les 332° et 367° DF.


Au sud de Vichnyi Volocheck, le front nord ouest attaque et enfonce les positions ennemies sur 15 km. Les 33° armées et la 1° armée de choc s'illustrent.


Devant Moscou, les front de Kalinine arrive à menacer 5 divisions ennemies dont une panzer d'un possible encerclement.


Le front du Centre (et dans une moindre mesure le front sud ouest), se ruent à l'assaut des positions abandonnées par l'ennemi devant le Donets, qui est franchi à deux endroits. Par la même occasions, deux divisions hongroises se retrouvent encerclées, et il ne semble pas que les allemands aient envie d'aller au secours de leurs soi-disants alliés horthystes. Le front du centre est maintenant dans les faubourgs de l'important centre industriel de Vorochilovgrad.


Sur la rive nord du Don, la 4° armée de tanks bouscule le coprs expéditionnaire italien, et arrive à 15 km des faubourgs de Rostov. L'étau commence à se resserrer sur la gorge des chacals fascistes ! Plus au sud, la 2° armée de tanks enfonce à nouveau les roumains au nord du lac Manytch, pendant que la 61° armée progresse de 15 km à sa rencontre. Il y a maintenant 2 goulets d'étranglement dans le Caucase. Entre les mâchoires du piège tendu par l'armée rouge, c'est maintenant la panique pour les unités de soutient, ainsi que les bases de la Luftwaffe qui tentent par tous les moyens de s'échapper au delà de Rostov.
Mais dans le sud, le front du Transcaucase est toujours aussi lent, et il n'arrive pas à coller aux basques des ennemis qui s'enfuient dans la plus grande confusion.

Au nord de la Crimée, l'armée côtière continue son harcèlement des troupes arrières roumaines et allemandes. Le port de Genichesk, sur la mer d'Azov, est libéré, et l'armée côtière menace le noeud ferroviaire de Novoalekseevka.


Le lieutenant-général Tolbukhin, commandant le front du Centre, poursuit l'ennemi l'épée dans le reins.

4 HEXAGONES !!!!!

Semaine du 18 Mars 1943

En 1943, le printemps tarde à venir, et l'armée rouge tente de profiter des conditions encore hivernales. Les pertes ennemies augmentent, à 40000 hommes, 208 blindés et 113 avions perdus, contre 63000 hommes, 741 blindés et 393 avions côté soviétique.

Dans le grand nord, toujours des combats acharnées pour la possession de Volkhov, qui, après avoir été reprise par les fascistes germano-finlandais, est à nouveau en notre possession, après une attaque combinée des 55° et 30° armées. Il est à noter que les réactionnaires finlandais perdent dans l'affaire 38 blindés.

Le saillant allemand devant Moscou a été réduit par l'ennemi, qui a jugé plus prudent de retraiter sur une quinzaine de kilomètres, plutôt que de voir risquer un encerclement. Le front de Kalinine maintient la pression, avec des attaques locales des 32° et 39° armées.
Le gros des opérations actives se concentre dans les bassins du Donets, et comme toujours, le Caucase.
Le Donets est attribué aux fronts Centre (Tolbukhin) et sud Ouest (Koniev).
Le front central s'appuyait sur le cours de l'aidar, jusqu'au confluent avec le Donets, puis il suit le fleuve jusqu'au confluent avec la Kalitva, où il donne la main au front sud ouest de Koniev.


Le long de l'Aidar, la 5° armée, a percé les défenses ennemies, et Tolbukhine a alors décidé d'introduire la 3° armée de tanks de Rybalko pour l'exploitation en profondeur. Les tankistes ont progressé de 45 km en bousculant sur leur passage le XXIX. coprs allemand et le VIII. corps hongrois.
Au sud de Vorochilovgrad, le 14° corps blindé, après avoir traversé le Donets, progresse de plus de 30 km dans la profondeur du dispositif ennemi. Les deux divisions hongroises encerclées n'ont opposé aucune résistance et se sont rendu pratiquement sans combattre, en laissant plus de 25000 prisonniers, et un abondant matériel.


Au nord ouest de Rostov, une puissante attaque des 17. et 23. PzD a rejeté les unités de la p1° armée de tanks de l'autre côté du Don. La ville de Rostov s'est maintenant éloignée pour l'armée rouge. Par ailleurs, de puissantes unités motorisées germano-italiennes ont été rameutées en hâte pour protéger la rive nord du Don. Nos pointes avancées sont maintenant refoulées à 50 km de l'objectif.
Entre Rostov et le lac Manych, l'ennemi a fait donner toutes les troupes blindées disponibles, afin de contrer l'offensive de la 2° armée de tanks. Le front Sud n'a donc pas pu progresser en direction du sud est comme la semaine passée. Seule la 1° armée de tanks a pus gagner une quinzaine de km.
Heureusement, le front de Boudienny enregistre de nombreux succès, face à des roumains qui subissent une démoralisation certaine. La 3° armée de la garde remonte vers le nord, en suivant le côte, et refoulant devant elle de pitoyables squelettes de divisions roumaines. Sa voisine de droite, la 4° armée de la Garde, réussit la plus belle opération de la semaine : le 5° corps de cavalerie de la Garde progresse de 45 km, et ne se trouve plus qu'à une quarantaine de kilomètres des avant-gardes de la 1° armée de tanks. Dans la steppe caucasienne, c'est le chaos : nos reconnaissance aériennes détectent une foule d'units des services arrières tentant désespérément de se frayer un chemin vers le nord ouest. Les partisans les harcèlent continûment, et les pertes sont lourdes parmis les palefreniers, comptables, ou autres rampants de la Luftwaffe.


Les soldats du 5° corps de cavalerie de la Garde ont eu les honneurs du communiqué pour leur brillante attaque dans le Caucase.

Ho oui !!! allez !!!! davaï !!!

Semaine du 25 Mars 1943

Toujours un temps neigeux, ce qui permet d'enchainer les opérations. Les pertes de la semaine sont les suivantes : 56000 hommes, 208 blindés et 213 avions pour les fascistes, contre 66318 hommes, 1020 blindés et 402 avions.
Les pertes humaines ennemies lui font mal, quant à nos pertes en blindés, elles peuvent être comblées relativement facilement. La capacité de production en T34 (M42 et 43) est de 263 unités hebdomadaires !
Pour son brillant comportement à la tête de la 4° armée de la Garde, le camarade Kurasov est nommé colonel-général...
Comme toujours, l'essentiel des opérations actives se déroule dans la partie sud du front.


Le front du Centre maintien la pression dans le nord du bassin du Donets. Les 49° et 6° armées progressent en direction de Vorochilovgrad, qui est maintenant bordée sur 30 km.
Plus au sud, la 6° armée, accompagnée de la 5° armée de choc, passe à son tour le Donets, en bousculant le II. corps italien et 2 divisions du XXXXVI. Pzkorps qui laissent plus de 1500 hommes dans l'affaire. La 59° armée traverse elle aussi le fleuve.


La situation dans le secteur caucasien se dégrade. L'ennemi, au prix de pertes importantes, a rameuté toutes les troupes blindées disponibles, et a sèchement refoulé la 4° armée de tanks derrière le Don. Plus au sud, la 2° armée de tanks est renvoyée elle aussi sur ses positions initiales. Tout les gains des deux dernières semaines est perdu.
Chez Boudienny, les 3° et 4° armées de la Garde progressent quelque peu, mais la 61° armée est elle aussi refoulée. Le goulot d'étranglement qui n'était que de 45 km, s'est élargi à plus de 75 km et les frontoviki impuissants voient déferler un flot d'unité ennemies en retraite sans pouvoir les coincer comme des rats. Le point positif est que ces succès locaux coutent cher à l'ennemi, qui laisse dans la steppe près de 80 carcasses de panzers fumantes...


Un char T6 "Tigre" fasciste, détruit par nos Sturmoviks près de Novocherkassk.

Chef Chaudard a écrit :Semaine du 25 Mars 1943
Tout les gains des deux dernières semaines est perdu.

]

Rhaaaaa, c'est pô juste !!!! tu méritais de fermer cette poche !

Chef Chaudard a écrit :
Un char T6 "Tigre" fasciste, détruit par nos Sturmoviks près de Novocherkassk.

Ca ressemble plus à un Panzer IV :panzerporn:.

EDIT : oui c'est bien ça, regarde le train de roulement :panzerpornagain:.

C'est ça la propagande, nous faire passer un vulgaire pzkfw IV G/48 pour un gros Tigre

Bon, avec tout ça, la raspoutitsa va arriver et tu n'es pas encore en Ukraine...

Les photographes de l'Etoile Rouge se sont laissé abuser par la forme de la tourelle....
Mais bon, c'est pas grave, ça dope le moral des soviétiques !!!
Par contre, c'est vrai que le temps se réchauffe, et que les fascistes arrivent à mener leur retraite de main de maitre....

Bientôt la raspoutitza va figer les opérations, et donc à venir, un bilan général de la campagne d'hiver 42-43 ....
A suivre !!!!

Semaine du 1er Avril 1943

En ce début Avril, la température se réchauffe subitement, et la neige fond massivement, transformant les rotes en fondrières. La mobilités des unités s'en trouve gravement compromise, et les opérations connaissent une pause, dont la Stavka se serait bien passée. Le redoux va permettre aux fascistes de retraiter sur des lignes préparées à l'avance, et il va priver l'armée rouge d'une victoire écrasante...
Les pertes de la semaine sont les suivantes : 23000 hommes, 128 blindés et 113 avions pour l'Axe, et 47000 hommes, 355 blindés et 311 avions pour l'armée rouge.
Les opérations sont limitées à quelques attaques locales, que la boue empêche de se développer.

Pendant ce temps-là, au Kremlin....
Après un travail de compilation acharné, le bureaucrate Chodarenko a transmis un rapport rédigé collectivement par le Grand-Etat Major, sur le bilan de la campagne hivernale, demandé par le vojd lui-même.

Rapport du Grand Etat-Major au GKO concernant le bilan de la campagne d'hiver 1942-1943 (12 Novembre 1942-1er Avril 1943). Secret absolu.

1 - Bilan des opérations militaires


Carte de la situation militaire entre Novembre 1942 et Avril 1943.

Dès la première quinzaine de Novembre, le front de Stalingrad s'est lancé à l'assaut des troupes mussoliniennes dans la boucle du Don, forçant celles-ci à une retraite désordonnée dans un terrain peu favorable à la défense (1). Les roumano-italiens ont ainsi abandonné la ligne de la Kalitva, qu'ils avaient atteinte pendant l'été, pour tenter de se regrouper derrière le cours du Donets (opération Mars).
Concommitamment, le front Sud de Timochenko a lancé l'opération Uranus. Celle-ci consistait à une attaque de 3 armées combinées avec une armée de tanks en exploitation, au sud de la boucle du Don, en direction de Rostov. Cette offensive menaçait d'emprisonner tout le groupement ennemi du Caucase, estimé par le GRU à 60 divisions, dont une vingtaine de divisions blindées ou motorisées (2).
Cette offensive a ainsi obligé l'ennemi à retirer ses unités mobiles de la région de Moscou, permettant aux fronts de Kalinine et de l'Ouest de reprendre l'initiative sur l'axe de Moscou, et obligeant ainsi l'ennemi à reculer d'une centaine de kilomètres de la capitale (5).
Dans la foulée, les fronts Ouest et de Briansk sont à leur tour passés à l'offensive, obligeant l'ennmi à évacuer toute la région de Tula (6). Le front du Nord-Ouest a également progresssé, arrivant en vue de Kalinine (7).
Ces deux offensives simultanées ont permis de considérablement réduire le risque d'une attaque en tenaille contre MLoscou, qui serait partie, au nord, de la région de Kalinine, et aus sud, de la région de Tula.
A partir du mois de janvier, les opérations dans la région de Rostov ont pris le visage d'une bataille d'attrition. Pris au dépourvu, l'ennemi a rapidement réagi en rameutant de nombreuses unités mécanisées pour protéger la route de Rostov. il a partiellement réussi, nos unités blindées ne pouvant pour le moment rivaliséer avec les PzDiv fascistes.
Constatant le manque de progression du front sud vers Rostov, la Stavka a alors ordonné à Boudienny de passer lui aussi à l'offensive, face aux germano-roumains cantonnés dans l steppe du Kouban(3). Le front du Nord Caucase s'est brillamment acquitté de sa mission, en repoussant les germano-roumains sur plus de 200 km vers le Nord. Au début de l'hiver, l'ennemi menaçait Krasnodar, et il s'est retouvé en 3 mois à défendre les approches sud de Rostov. En réompense de leur belle conduite, deux armées de Boudienny ont reçu le titre de "Garde".
Se sentant gravement menacé, l'envahisseur fasciste a entamé une retraite stratégique dans le Caucase (4). Le spointes allemandes sont ainsi passées de Groznyi au nord de Vorochilovsk. Cependant, la conduite du front du Transcaucase semble blâmable, à cause de la molesse avec laquelle la poursuite des fascistes en retraite a été menée.
En conclusion, les offensives Mars et Uranus ont néammoins atteint leurs buts opératifs, à savoir, dégager les environs de Moscou par effet indirect, et provoquer le retraite des fascistes aventurés dans le Caucase.
Les fronts de Leningrad, du Volkhov et de Voronej ont été volontairement maintenaus dans une activité réduite, bien que le front de Leningrad ait tenté plusieurs coups de main au sud du lac Ladoga, mais en pure perte.

2 - Bilan des pertes et effectifs

Voici les statistiques de pertes soviétiques et ennemies de la période, les pertes ennemies étant estimées par les renseignement du GRU.
Tout d'abord les pertes humaines. Les pertes ennemies sont estimées pour la période à 606000 hommes, 2454 blindés, et 2384 avions. Nos pertes sont de 1511808 hommes, 11805 blindés, et 6169 avions. Les total des pertes humaines inclut les tués, blessés et prisonniers.
Le GRU a établi une estimation des effectifs ennemis pour la période :


Les effectifs ennemis se sont accrus de 2,69% pendant la période, alors que nos effectifs se sont accrus de 4,42%, malgré des pertes plus de deux fois supérieures.


En ce qui concerne les blindés, nos effectifs se sont accrus de 16,1%, contre 13,7% pour les fascistes.


Et pour les avions, il faut souligner le remarquable accroissement des VVS, avec une augmentation de 57% du nombre d'avions en service, contre 11,7% pour les fascistes.

3-Perspectives pour la campagne d'été 1943

La Stavka n'anticipe pas de mouvement d'ampleur de l'ennemi du lac Ladoga à la boucle du Don. Par contre, il est vraisemblable que l'ennemi va poursuivre sa retraite du Caucase, pour tenter de se retrancher derrière le Don. Il sagira alors pour l'Armée Rouge de la talonner pour l'empêcher de s'établir trop fermement.
Pour la campagne d'été, la Stavka envisage de trasférer des armées du front du Nord-Caucase (3° et 4° armées de la Garde) vers la Crimée, afin de menacer les arrières profonds de l'ennemi dans cette région. En effet, il semble que les isthmes de Crimée soient défendues par des divisions roumaines, ou bien de la Luftwaffe de médiocre valeur. Une menace sur les isthmes obligera l'ennemi à retirer des unités mécanisées du front principal, facilitant ainsi la traversée du Don.
Le fornt de Voronej, longtemps inactif, devrait commencer à passer à l'action avec comme objectifs, la reconquête d'Orel et de Koursk.
Devant Moscou, la mission des fronts de l'Ouest et de Kalinine sera de désserrer l'étau devant la capitale.
Quant aux fronts de Leningrad, du volkhov et du Nord-Ouest, la Stavka envisage de leur faire lancer quelques attaques locales pour dégager Kalinine, et pousser sur Leningrad. C'est en effet au nord que l'ennemi a le moins de possibilités de retraite.
Concernant le second front, qui tarde à venir, les alliés occidentaux ont nommé le général Elvis au commandement de toutes les forces occidentales en Afrique du Nord, avec comme mission de débarquer en Italie à partir du printemps 1943. Ce général est inconnu des services de renseignement de l'Armée Rouge. Cette petite opération devrait, si elle réussit, mettre l'Italie en difficultés, en l'obligeant à retirer une partie de ses troupes d'URSS.
Le grand Etat-Major soumet donc ce rapport à la Stavka du commandement suprême, ainsi qu'au GKO, pour amendement, approbation et mise en oeuvre.

Signé : Général d'Armée G.K. Joukov.


Le général Elvis, commandant les toupes occidentales en Afrique du Nord, ne dit rien qui vaille aux stratèges de la Stavka...

Semaine du 8 Avril 1943

Pertes :
Axe : 8000 hommes, 14 blindés, 21 avions
URSS : 35000 hommes, 88 blindés, 201 avions
Avec l'arrivée de la raspoutitza, les opérations sont au point mort. Il faut dire aussi que l'armée rouge, après les difficiles combats de l'hiver, a besoin de soufler...
Les positions restent donc pratiquement inchangées.


La seule attaque tentée est le fait de la 5° armée de choc, qui progresse de 15 km à l'Ouest du Donets, face au II. corps italien. Il faut dire que Kravchenko y a mis les moyens avec une supériorité de 10:1 en effectifs, 20:1 en artillerie (avec le soutien de la 2° division d'artillerie), et 200 blindés contre .... 0 !


Dans le Caucase, l'ennemi s'est replié derrière les rivières Yeya et Sosyka. Il est talonné mollement par le front du TransCaucase. La Stavka a acté que l'encerclement du groupement ennemi du Caucase ne pourra pas se faire, et se contente de coller aux basques des germano-roumains qui regagnent l'Ukraine, la queue entre les jambes. Le front Nord Caucasien a étentdu son secteur vers l'Est, avec l'entrée en lice de la 51° armée. En arrière du front du Transcaucase, se forme la 26° armée, qui est pour le moment affectée aux réserves de la Stavka.


La Stavka commence à mettre en place les divisions d'artillerie, qui vont pouvoir, grâce à leur grande puissance de feu, rompre les défenses ennemies. Deux divisions d'artillerie de rupture, deux divisions de Katioucha, une division d'artillerie, et un brigade d'artillerie sont déjà crées.


Un tir de barrage, effectué par la 1° division de mortiers de la Garde.

Semaine du 22 Avril 1943
Pertes :
Axe : 15000 hommes, 30 blindés, 25 avions
URSS : 70000 hommes, 137 blindés, 270 avions

Les opérations sont au point mort. La raspoutitza a figé le front dans un océan de boue liquide...

La campagne d'hiver a mis en évidence quelques généraux prometteurs :

L'armée rouge de la victoire est en train de se former. 57 corsp d'infanterie sont maintenant à l'ordre de bataille, de même que 25 corps blindés, 5 corps mécanisés, et 16 corps de cavalerie. Cinq armées ont gagné le titre de "Garde". Cependant, 15 armées seulement on un moral supérieur au moral national, de même que 6 armées aériennes. La Stavka a ordonné aux commissaires politiques de sérieusement s'impliquer dans l'éducation patriotique des troupes, qui semble laisser à désirer.



Les généraux soviétiques commandant les armées s'améliorent. Voici la liste des généraux à plus de 50 victoires. sur ces 12 généraux, 8 ont un "solde positif" seulement. La Stavka a bon espoir de vois ces statistiques s'améliorer. Parmi les commandants de front, seul Tolbukhin a un solde positif, mais il a été nommé relativement récemment, et n'a donc pas essuyé l'avalanche de défaites du début de la Grande Guerre Patriotique.


En ce qui concerne les VVS, l'armée aérienne la plus performante est la 5° armée de l'air, subordonnée au front du Nord Caucase.



Du point de vue du matériel aérien, l'avion d'attaque au sol Il2-M3 est maintenant l'avions standard pour le soutien au sol. Les premiers chasseurs Yak-9D font leur apparition (même si le chasseur le plus produit est l'excellent La-5), de même que la version 1943 du bombardier Pe-2.


Côté matériel terrestre, le blindé standard est toujours de T34/42. De nouveaux canons d'assaut SU-76, SU-122 et SU-152 commencent à être affecté aux unités de première ligne, même si la production n'est pour le moment pas encore à la hauteur. Ces nouveaux canons d'assaut ont été conçus pour s'opposer aux nouveaux blindés allemands, dont les premiers exemplaires ont été rencontrés sur le front, comme le char T6 "Tigre".


Le canon d'assaut SU-152 et son équipage....

Chef Chaudard a écrit :

Le général Elvis, commandant les toupes occidentales en Afrique du Nord, ne dit rien qui vaille aux stratèges de la Stavka...

Le General Elvis prevoit une grande tournee en Europe et les dates de son arrivee sont deja fixees :

'General Elvis - European Tour'
Rome : 1944
Berlin : 1945
Moscou : 1946

Le major général Chodarenko, gratte papier à la Stavka, agrée au moins la première date de la tournée européenne du général Elvis.
Par ailleurs, la Stavka envisage une tournée des choeurs de l'armée rouge, accompagnés d'une puissante escorte de 4 ou 5 armées combinées et une armée de tanks, dans l'archipel japonais, vers la fin 1945 ...

Semaine du 29 Avril 1943
Pertes :
Axe : 5000 hommes, 5 blindés, 2 avions
URSS : 36000 hommes, 49 blindés, 223 avions
La raspoutitza continue à empêcher toute opération active. Les seuls mouvements concernent l'extrême sud du front. Dans la steppe du Kouban, l'ennemi poursuit son replis vers Rostov et le cours du Don. Il est poursuivi mollement par lefront du Nord-Cauacase, qui progresse avec difficulté. Le front Transcaucasien est lui mis au repos, afn de refaire sa situation logistique.

Néanmoins, les voies ferrées caucasiennes, dévastées par les soudards roumano-fascistes, commencent à être remises en état, et la logistique des armées du Caucase devrait s'améliorer.


Dans la région de Stalingrad, où les usines d'armements tournent à plein régime, de nouvelles réserves se constituent, avec la 40° armée, et la 16° armée aérienne.


Le nouveau bombardier Il-4 M1943 commence à équiper les VVS. 350 exemplaires ont été produits depuis le début de l'année.

Semaine du 6 Mai1943
Pertes :
Axe : 6000 hommes, 10 blindés, 5 avions
URSS : 38000 hommes, 61 blindés, 222 avions
Toujours peu de chose à signaler. C'est le calme plat. L'armée rouge a lancé deux attaques locales, qui toutes ont lamentablement échoué.


A Mozhaisk, la 5° armée de la Garde assistée de la 32° Armée, se sont cassé les dents face à la 251. ID ennemie, malgré un soutien aérien conséquent de 150 chasseurs et 112 bombardiers. Les pertes sont néanmoins en notre faveur, car l'ennemi a perdu 454 hommes, contre 388 dans notre camp.


Dans le secteur du front Sud Ouest, à Likhovskoy, la 5° armée de choc et la 64° armée, assistées par 297 chasseurs et bombardiers de la 17° armée, n'ont pu entamer les défenses du II. corps italien (division Sforzesca, brigades de chemises noires 23 MArs et 3 Juin). Malgré un rapport de forces aériennes de 2:1, les VVS ont eu 23 avions abattus. C'est donc un échec total, qui devrait pousser les subordonnés de Konev à plus de circonspection.

De plus en plus de régiments de chasse sont maintenant équipés du La-5F, version modernisée du Lavochkine La-5

Semaine du 13 Mai1943

Pertes :
Axe : 7300 hommes, 13 blindés, 44 avions
URSS : 34000 hommes, 91 blindés, 284 avions

Le temps s'est mis au beau, et la Stavka en profite pour relancer les opérations, qui se concentrent dans le sud. autour de Voronej, la Stavka a positionné les 40° et 26° armées combinées, de la réserve générale, ainsi que la 16° armée de l'air. Ces unités formeront l'embryon du futur front de la Steppe. Le colonel général Golikov est pressenti pour en assurer le commandement.


Fronts Centre et Sud-Ouest


L'objectif de Tolbukhine et Koniev est double. Il s'agit d'abord de reconquérir le riche bassin industriel du Donets, avec ses ressources minières indispensables à l'ffort de guerre fasciste, et également de faire peser la menace d'un encerclement des troupes ennemies qui bordent le Don. Une poussée globale dans ce secteur obligera l'ennemi à se retrancher au mieux derrière le Mius.
En partant du Nord, à l'Ouest de l'Aidar, Tolbukhin envoie la 3° armée de tanks à l'assaut. Les tankistes de Krivoshein bousculent la 22. PzD, la 13. ID de la Luftwaffe, ainsi que la 20° DI hongroise, qui laissent 17 carcasses de blindés sur le terrain.
Plus au sud, le fougueux Koniev lance les 5° armées de choc, 64° armée et 56° armée à l'attaque sur un front de 45 km. La 64° armée pulvérise la 295. ID, deux divisions italiennes et une brigade de chemises noires qui refluent en désordre.
Fronts Nord-Caucase, Transcaucase et Sud.


Dans le Kouban, le front Transcaucasien a été mis au repos. Il faut dire que les armées de Kuznetsov ont été mises à rude épreuve lors de la poursuite hivernale, et de plus, elles n'ont pas fait montre d'une valeur militaire étincelante. C'est donc le front du Nord Caucase, dirigé par l’inoxydable camarade Boudienny, qui se lance à l'assaut des germano-roumains qui se replient en hâte vers Rostov. Le front Nord Caucase progresse ainsi d'une bonne trentaine de kilomètres vers le Nord, bordé à sa droite par les armées de Timochenko, qui progressent elles aussi. La zone contrôlée par l'ennemie se réduit maintenant à une tête de pont d'une soixantaine de km de profondeur, au sud de l'estuaire du Don.
Par ailleurs, anticipant une directive de la Stavka qui demande d'augmenter la pression sur les isthmes de Crimée, Boudienny a détaché la 51° armée, qui se dirige vers la Crimée en passant par le détroit de Kertch. Elle devrait rapidement rejoindre l'armée côtière du camarade Chibisov, qui a été promu au grade de général d'armée. L'armée côtière pour le moment contient sans trop de difficulté les tentatives ennemies pour réduire le débouché des isthmes.
La Stavka compte bien maintenir la pression jusqu'à l'été au moins, si la météo le permet...

Semaine du 20 Mai1943

Pertes :
Axe : 8700 hommes, 52 blindés, 50 avions
URSS : 43000 hommes, 375 blindés, 398 avions

Comme le craignaient les météorologistes de la Stavka, de violentes bourrasques de pluie se sont abattues sur tout le territoire, transformant les routes à peine sèches en fondrières. Les opérations connaissent par conséquent un net coup d'arrêt.


Le front de la Steppe, commandé par le colonel général Golikov, se met en place entre le front de Briansk (au nord) et le front de Voronej (au sud).


Entre Torzhok et Kalinine, l'ennemi a amorcé un mouvement de retraite sur une trentaine de kilomètres vers l'Ouest. Les 33° et 31° armées en profitent pour exterminer les garnisons qui avaient été laissées en bouchon. La ville de Kalinine est donc libérée par la 31° armée, qui sera honorée par la distinction de "Kalininskaïa". Au nord de Thorzok, un secteur fortifié fasciste a été anéanti par la 33° armée, et le front du Nord Ouest, auquel est subordonné tactiquement la 5° armée de tanks, lance celle-ci en avant, afin de tenter un investissement de la cité, défendue par une ID et un secteur fortifié. Mais les difficultés du terrain ne permettent pas à l'&armée rouge de compléter l'encerclement de Thorzok. Les 22° corps de tanks et 1er corps mécanisé sont d'ailleurs à la limite de leurs possibilités, avec un stock de carburant dangereusement bas.

Les partisans restent cependant actifs, avec 9 attaques de voies ferrées, dont deux sabotages particulièrement importants dans la région de Nikopol, principale source de manganèse pour l'industrie fasciste.

Suite aux attaques de partisans, les usines sidérurgiques de Nikopol sont à l'arrêt !

Semaine du 27 Mai1943
Pertes :
Axe : 21700 hommes, 102 blindés, 74 avions
URSS : 45000 hommes, 689 blindés, 328 avions
Le temps sec est de retour, et il est de nouveau possible de manœuvrer.

Front du Nord Ouest:


La 5° armée de tanks, trop aventurée, est sévèrement étrillée par une attaque conjointe des 1., 2. et 5. PzD, aidées par la 58.ID. Les 20° et 7° corps de tanks partent en déroute, en laissant 127 carcasses de blindés sur le terrain, contre seulement 10 panzers allemands.

Front de la Steppe :


Le front de la Steppe, nouvellement crée, s'est vu affecter les 23° et 58° armées. Golikov tient à se faire une réputation, et il lance aussitôt à l'attaque la 26° armée, qui fait reculer la 112. ID et anéantit le 64° secteur fortifié allemand. Le front de la Steppe progresse en direction de Koursk.

Fronts Centre et Sud-Ouest :


La 3° armée de tanks reçoit aussi une correction de la part des 3. PzD et PzGrD LAH, assistées par 5 ID allemandes et hongroises. Les 2° corps mécanisé, 27° brigade de tanks, et la 4° brigade mécanisée refluent en désordre en laissant 107 blindés détruits, contre 16 à l'ennemi.
La punition est identique pour la 2° armée de tanks, aventurée en pointe à Sverdlosk (E), dans le bassin du Donets.
Pour la Stavka, il est maintenant clair que les grandes unités blindées soviétiques ne sont pas de taille face à des PzD allemandes, en supériorité numérique. Il est impératif qu'elles aient un soutien d'infanterie.
Mais ces mauvaises nouvelles ne découragent pas Konev, qui réagit avec énergie, en envoyant la 5° armée de choc attaquer les positions du 2° corps italien. Les mussoliniens sont pris de panique, et perdent plus de 4000 soldats dans l’attaque malgré un soutien aérien conséquent.
Konev introduit alors la 1° armée de tanks qui poursuit l'ennemi en déroute sur plus de 60 km, et enfonce un coin dans les arrières profonds des italiens.

Fronts sud :


Le long de la baie de Taganrog, l'ennemi a concentré l'élite de la Panzerwaffe face au front du nord Caucase. Une offensive généralisée des fascistes annule une part des gains terrotiriaux obtenus par Boudienny.
La Stavka décide de dégager le front Nord Caucase de cette région, en le remplaçant par le front transcaucasien. Les armées de Boudienny sont mises sur rail pour être expédiées en Crimées, ou la 51° armée a déjà pris position à l'Ouest des isthmes, l'isthme Est étant dévolu à l'armée côtière.
Le front trancaucasien le remplace, avec l'entrée des 44°, 63° et 47° armées.
En Crimée, après avoir repoussé les attaques des V° et XI° corps roumains, l'armée côtière contre attaque à Novoalekseevska, et inflige une punition aux III° et XI° corps roumains. Mais Chibisov juge imprudent d'exploiter ce succès local, tant que le reste du front Nord Caucase n'est pas arrivé.
Côté réserves de la Stavka, la 2° division d'artillerie de rupture est en cours de formation. Ce sont maintenant 5 divisions d'artillerie, et 2 divisions de mortiers de la garde qui sont à la disposition de l'état major pour soutenir les futures offensives.



Gloire aux canonniers de l'Armée Rouge !

Semaine du 3 Juin 1943
Pertes :
Axe : 28000 hommes, 128 blindés, 121 avions
URSS : 56000 hommes, 724 blindés, 682 avions
Dans la région de Yaroslavl, 4 divisions et 2 brigades d'infanterie sont en formation, afin de pouvoir constituer deux corps de fusiliers.
L'ennemi a lancé quelques attaques locales, mais les services de renseignement du GRU ne détectent aucun préparatif d'une offensive générale, de niveau opérationnel/stratégique. Il semblerait que la Wehrmacht n'ai plus les moyens de se lancer à l'attaque, comme en 1941 ou 1942. L'ennemi laisse donc l'initiative à l'armée rouge, qui va se lancer dans la libération du territoire national.

Front Nord Ouest:


La première offensive visant à envelopper Torzhok ayant échoué, la Stavka retente une percée au nord de la ville. Les 4°, puis 1° armées de choc ébranlent les défenses allemandes, contraignant au repli la 132. ID. Puis Sokolovski décide d'introduire la 5° armée de tanks de Katoukov dans la brèche créée. Après avoir traversé la Tveristsa, les tankistes soviétiques pulvérisent une brigade de cavalerie SS, qui recul sur plus de 40 km. La percée est créée. L'objectif opérationnel est la voie ferrée qui va de Velikie Luki à Bologoe, et qui ravitaille une bonne partie du groupement Nord de l'ennemi.

Moscou:


L'ennemi est toujours à 75 km de la capitale, même s'il n'a guère manifesté d'intentions offensives vers Moscou. La Stavka juge que le moment est venu de définitivement dégager la menace que les fascistes font courir sur Moscou. Eremenko lance le front de Kalinine à l'attaque sur une largeur de 80 km entre Volokolamsk et Mozhaisk. L'attaque est un succès, et les 34° 32° armées, ainsi que la 50° armée de la Garde progressent d'une vingtaine de km, même si la 5° armée de la Garde est bloquée devant Borodino. L'objectif opératif d'Eremenko est Rzhev.
Dans les forêts de la région de Briansk, les partisans se déchainent avec pas moins de 6 sabotages de lignes ferroviaires autour du noeud de Briansk.

Fronts Centre et Sud Ouest:


Depuis la rive occidentale de l'Aidar, Tolbukhine lance la 3° armée de tanks de Kivoshein. Celle-ci réussit à défaire la division d'élite "Leibstandarte" ainsi que la 20° DI hongroise. L'objectif opérationnel est de percer en direction de Gorlovka, obligeant l'ennemi en position le long du Donets à se replier sur le bassin industriel.
En parallèle, le front Sud Ouest de Konev a pour mission d'attaquer frontalement les troupes germano-italiennes qui lui font face, pour se rapprocher de Stalino. La Stavka espère reconquérir le bassin industriel de Stalino/Makveevka, Gorlovka d'ici la fin de l'été.

Fronts Sud et Transcaucase:


L'ennemi a engagé les III. et XXXXVIII. Pzkorps dans la défense du périmètre de Rostov. Ceux-ci commencent par mettre à mal les 3° armée de la Garde et 44° armée, mais la 44° armée se reprend et contre-attaque, en défaisant 2 ID allemandes. L'objectif de l'axe sud et d'obliger l'ennemi à abandonner Rostov, et à le forcer à retraiter au moins jusqu'au Mius.

Crimée:


La 51° armée est maintenant en position à l'Ouest. L'amrée côtière se concentre sur l'Est, et inflige une sévère défaite aux XI° corps roumains, et au III. corps de la Luftwaffe, composé de rampants. Ces unités doivent abandonner 15 km de terrain. Pendant ce temps, la 4° armée de la Garde passe le détroit de Kertch pour monter en ligne. C'est bientôt la quasi intégralité du front Nord Caucase qui se retrouvera en Crimée.



Les soldats des divisions de campagne de la Luftwaffe ont le même gabarit que leur chef, le poussah Goering, mais ils ne font pas le poids face à nos frontoviki...

Semaine du 10 Juin 1943
Pertes :
Axe : 17000 hommes, 97 blindés, 101 avions
URSS : 50000 hommes, 492 blindés, 384 avions
La météo capricieuse de ce mois de juin joue un sale tour : le temps s'est remis à la pluie, et les inondations bloquent les opérations. Néanmoins, les unités d'assaut soviétiques se mettent en place pour passer à l'action dès que la météo le permettra.


Le chef de la 37° armée, le major général Bagramyan, est promu au grade de lieutenant général. Son "palmarès" est plutôt correct, avec un total de 59 victoires pour 79 défaites. La 37° armée est stationnée derrière la rivière Oka, au nord d'Orel. La Stavka destine cette armée, ainsi que sa voisine du sud, la 2° armée de la Garde (colonel général Reiter), à la prise de l'importante cité d'Orel, qui est un objectif à court terme.



Un stock conséquent de blindés est disponible, avec environ 300 T34 de divers modèles, ainsi que 200 canons d'assaut, moyens et lourds. Il y a en stock de quoi compenser une semaine de combats de forte intensité; sachant que la production hebdomadaire de blindés moyens et de canons d'assaut moyens et lourds dépasse les 300 unités. La section économique de la Stavka exclut de ce total les médiocres blindés britanniques fournis par le prêt-bail.


Le nouveau lieutenant-général Bagramyan, prépare l'offensive contre Orel avec le général Vassilievski, son voisin du Nord, commandant la 50° armée.

Semaine du 17 Juin 1943
Pertes :
Axe : 9000 hommes, 48 blindés, 12 avions
URSS : 38000 hommes, 312 blindés, 112 avions
Le temps est de nouveau au beau et la Wehrmacht a adopté une attitude plutôt frileuse. elle se contente de répliquer à nos attaques les plus dangereuses. Consciente de la déficience de son renseignement militaire, la Stavka a décidé de la création de 4 régiments de reconnaissance, équipé de la version 'R' du SB2, qui intègrent aussitôt la réserve nationale afin de parfaire leur entrainement.

Front Nord Ouest:
Sur le front Nord Ouest, la 5° armée de tanks est sèchement corrigée par le II. SS Pzkorps. Les éphèbes au torse huilé infligent un sérieux revers aux tankistes de Katoukov, qui laissent 128 blindés dans l'affaire (contre 36 blindés allemands).

Front de Kalinine:


Devant Moscou, Eremenko tente de pousser son avantage. La 39° armée repousse victorieusement la 161. ID allemande, et progresse en direction de Rzhev. Par contre, sa voisine de gauche, la 5° armée de la Garde bute sur les fortifications érigées par les 206. et 102. ID, et n'avance pas vers Viazma.

Front de Briansk:


Au nord immédiat d'Orel, le 9° corps de fusiliers de la Garde, de la 37° armée est repoussé par 5 ID ennemies.
Vatoutine a décidé de repositionner la 37° armée 15 km plus au nord, et de confier la tâche de libérer la ville à la 2° armée de la Garde. Mais les défenses ennemies sont extrèmement solides, et la seule solution pour s'emparer d'Orel serait un encerclement au moins partiel, un assaut direct étant inenvisageable.

Front de la Steppe:


L'objectif opératif de Golikov est la libération de Koursk, à 100 km des premières lignes. Il lance donc à l'assaut la 40° armée, qui défait la 112. ID ennemie, et progresse d'une vingtaine de km vers l'Ouest.
Plus au sud, la 23° armée avance elle aussi le long de la voies ferrée Koursk-Voronej.

Fronts du Centre et du Sud Ouest :

La situation ne connait aucune évolution, toutes les tentatives d'attaque de l'armée rouge se cassant les dents sur de l'infanterie bien retranchée, et efficacement soutenue par des PzDiv placées en réserve.

Fronts Sud et Transcaucasien:
La situation là non plus n'évolue pas, Timochenko attend que les diversions de Crimée dégagent les unités ennemies les plus puissantes de son front.

Front du Nord Caucase (Crimée):


La Crimée devient de nouveau un secteur très actif. L'objectif de la Stavka est de faire peser une menace sur les arrières de l'ennemi, et ainsi d'attirer les réserves blindées de la Wehrmacht. La 51° armée ne tente rien cette semaine. Par contre, l'armée côtière se met en évidence en martyrisant quelques divisions roumaines et de rampants de la Luftwaffe, qui refluent en désordre.
Sur les arrières proches, la 4° armée de la Garde se prépare à entrer en lice. Le transfert de l'intégralité du front Nord Caucase en Crimée est en couprs, la 61° armée étant prête à être transportée, et la 3° armée de la Garde (encore en ligne le long de la baie de Taganrog), devant se dégager bientôt.


Là où se trouve un fusilier anti-char, aucun tank fasciste ne passe (enfin, presque aucun) !

Pas encore de gros effondrement ennemi, et de sérieuses répliques de sa part, mais on sent bien que la balance a définitivement penché en ta faveur

La Wehrmacht a une grande capacité de résilience....
Et de plus, je n'ai pour le moment pas l'intention (ni les moyens) de réaliser de grands encerclements façon Barbarossa. L'armée rouge manque de camions !
Par contre, il est toujours possible de cogner fort, si possible à des endroits assez distants pour empêcher l'ennemi de faire roquer ses PzDiv de réserve, et l'obliger à faire retraite, sous peine de destruction.
Finalement, je n'ai pas fait dans l'originalité par rapport à la vraie Stavka

Semaine du 24 Juin 1943
Pertes :
Axe : 23000 hommes, 81 blindés, 291 avions
URSS : 62000 hommes, 511 blindés, 396 avions

Le temps est au beau fixe, et l'armée rouge attend la ruée des panzers, qui pour le moment ne vient pas. Il est impossible de distinguer un schwerpunkt ennemi. Les fascistes semblent avoir adopté une attitude défensive, ce qui laisse entendre qu'ils ont renoncé à une victoire sur l'URSS. Mais maintenant, il faut les chasser du territoire national, et les stratèges de la Stavka, contrairement à ce que proclame la Pravda, savent que la tâche sera rude.

Front de Kalinine :

L'unité la plus puissante de la Wehrmacht, le II. SS Panzer Korps est stationné au nord de Kalinine, et il lance un coup de griffe contre la 33° armée, qui tient le choc.

Devant Mozhaisk, la 5° armée de la Garde perce sur une profondeur de 30 km, en envoyant le 15° corps blindé en exploitation. L'objectif est de d'obliger l'ennemi à lâcher la pression sur Moscou.

Fronts de l'Ouest et de Briansk :
Situation inchangée.

Front de la Steppe:


Au nord est de Koursk, la 40° armée se fait étriller par le XXXXIII. Korps, et laisse 3300 hommes, ainsi que 60 blindés sur le carreau. Sa voisine de gauche, la 23° armée est plus heureuse, et parvient à faire rtraiter la 216. ID. L'objectif du front de la Steppe est de s'aligner sur une ligne Orel-Koursk.

Front de Voronej:


Peu d'activité, à part à l'extrème sud, où la 3° armée de choc progresse en direction de Kharkov, autre objectif majeur de la campagne d'été.

Fronts Centre et Sud Ouest :


L'objectif de ces fronts ezst la reconquête du bassin industriel du Donets, avec la libération de la région industirelle de Stalino-Gorlovka. Mais pour le moment, les opérations sont aux points mort, nos troupes ont du mal à résister aux quelques attaques locales de l'ennemi.

Sud :


Au sud du front, la 9° armée et la 4° armée de tanks tentent de progresser en direction de Rostov, mais difficilement.
Au sud du Don, le prémiètre tenu par l'ennemi se rétrécit. L'armée rouge se trouve à 30 km de l'embouchure du Don, et donc de Rostov. L'ennemi devrait être chassé du Caucase d'ici une à deux semaines.

Crimée:
Le transfert du front Nord Caucase en Crimée est bien avancée. Les 51° armée et 4° armée de la Garde sont en ligne. La 61° armée attend son transfert, et seule la 3° garde est encore en ligne au sud de Rostov. La 4° armée de la garde et l'armée côtière malmènent les divisions roumaines qui barrent l'isthme de Perekop, et les services du GRU constatent une arrivée de renforts allemands, ce qui devrait dégarnir le front principal.


En Europe occidentale, le général Elvis nous a assuré préparer un débarquement en sicile pour le début Juillet, qu'il baptise pompeusement "second front". Pour le moment, les troupes occidentales sont surtout occupées à se prélasser au soleil de Tunisie.

Semaine du 1er Juillet 1943
Pertes :
Axe : 27500 hommes, 156 blindés, 251 avions
URSS : 51000 hommes, 782 blindés, 325 avions

Curieusement, la Wehrmacht ne lance pas d'offensive d'été. L'armée rouge adopte ausis une position attentiste.
Peu d'activité à signaler sur le nord du front, du lac Ladoga à l'ouest de Moscou.

Fronts de Kalinine et de l'Ouest :

L'attaque de la 5° armée de la Garde ocntre Mozhaisk a été sévèrement mattée par le LVI Pzkorps. La 5° armée de la garde est rejetée sur ses positions initiales. Mais 30 km plus au sud, la 13° armée reposse la 98. ID à Malojaroslavets, et introduit le 6° corps blindé dans la brèche, direction Viazma.

Fronts de Briansk et de la Steppe

au nord d'Orel, le front de Briansk lance la 37° armée du talentueux général Bagramyan à l'attaque, au nord d'Orel. Après avoir culbuté la 304. ID, les hommes de Bagramyan conquièrent une tête de pont sur la rive occidentale de l'Oka. Immédiatement au sud, la 2° armée de la Garde est moins chanceuse et se casse les dents sur les solides défenses de la 327. ID.

Front de Voronej:
A l'est de Koursk, la 62° armée démolit un secteur fortifié, ce qui laisse le champ libre à la 23° armée (front de la Steppe), pour progresser de 15 km le long de l'importante voie ferrée Voronej-Koursk.

Fronts Centre et Sud Ouest:

L'objectif opératif des fronts Centre et Sud Ouest est la logne Donets-Torests pour le prmier, et la zone industrielle Stalino Golovka pour le deuxième. La 3° armée de tanks (réserve STAVKA), se place pour préparer un future exploitation, mais elle fait face aux puissantes 3°PzDiv et LSAH SS PzGrDiv. Sans une accumulation de moyens supplémentaires, il n'est pas possible aux hommes de Tolbukhin d'espérer percer.

Fronts Sud et Transcaucasien:

La 3° armée de la Garde (Front nord Caucase), a enfin l'atteint l'embouchure du Don, à l'Ouest immédiat de Rostov, avec presque 5 mois de retard sur le planning initial de la Stavka ! Elle déloge aussitôt le régiment Croate des marécages où il se territ, mais, faut de moyens de pontonnement, elle ne peut traverser l'estuaire du fleuve, qui est sous la menace, à son embouchure, de la 218. ID. Cette armée est la dernière du front Nord Caucase encore en ligne. Derrière elle, la 61° Armée attend d'être embarquée pour la Crimée.

Crimée:

En Crimée, l'armée côtière et la 4° armée de la garde malmènent sérieusement les germano-roumains. L'objectif de diversion commence à proter ses fruits, car le front nord-caucase a identifié déjà neuf ID allemandes et une PzDiv arrivées dans le secteur pour compenser la faiblesse insigne des fantoches roumains.

Selon nos sources diplomatiques, l'ouverture du second front contre l'Italie n'est qu'une question de jours : un débarquement en Sicile est planifié pour le 10 juillet.

L'armée rouge se prépare d'arrache-pied à la libération de l'Ukraine !

Soldat, l'Ukraine t'attend !

Elle déloge aussitôt le régiment Croate des marécages où il se territ

N'est-ce pas plutôt "où il se terre"?
L'AAR est toujours aussi bien!
En avant vers l'Ukraine!

Où il se terre, effectivement, mais peut être aussi "où il se tarit"

Semaine du 8 Juillet 1943
Pertes :
Axe : 15500 hommes, 82 blindés, 114 avions
URSS : 35000 hommes, 170 blindés, 196 avions

Pas d'activité au nord du front, c'est le calme plat.

Fronts du Nord Ouest et de Kalinine :
Eremenko tente de se dégager en attaquant entre Vichnyi Volochek et Kalinine, en pure perte. L'ennemi y a stationné la II. Pzkorps SS (avec entre autres les divisions Totenkopf et das Reich), qui s'avère être une noix trop dure à casser pour la 5° armée de tanks.

Front de l'Ouest:
Les offensives de la semaine passée ont fait long feu, et tous les gains territoriaux obtenus par la 20° armée et la 13° armée entre Mozhaisk et Malojaroslavets, sont anéantis.

Fronts de Briansk, de la Steppe et de Voronej:


La tête de pont de la 37° armée au nord d'Orel résiste aux coups de l'ennemi, et se maintient, mais pour le moment, Bagramyan est icapable de déboucher pour tenter un enveloppement d'Orel.
Sous la pression du front de la Steppe, l'ennemi se replie de 30 à 45km vers l'Ouest vers une ligne fortifiée qui court approximativement à 30 km de Koursk.

Fronts Centre et Sud Ouest:


La 3° armée de tanks progresse d'un vingtaine de kilomètres vers l'Ouest, en se défaisant de la 1° brigade de cavalerie hongroise, et de la 299. ID, mais au prix de 30 véhiculezs blindés perdus.
Dans le secteur de Koniev, les opérations sont au point mort, alors que le front sud Ouest n'est qu'à 20 km de l'importante ville industrielle de Vorochilovgrad.

Fronts Sud et Transcaucasien:


Au Sud du Don, l'ennemi maintient une puissante force de 11 divisions d'infanterie, appuyées par 2 PzDiv au moins en réserve. Les attaques lancées par les fronts de Timochenko et Kuznetsov échouent lamentablement, avec un rapport de pertes extrêmement défavorable de 1:7.

Crimée:


en Crimée, le front Nord Caucase continue son travail de diversion, mais une offensive de la 4° armée échoue face à 2 divisions roumaines et une division de campagne de la Luftwaffe.
il semblerait, selon les chefs de front, que les échecs des offensives soviétiques aient été dûs à une intense activité de sabotage de la part de l'ennemi. Une importante campagne de propagande est donc lancée pour pousser les masses à la vigilance....


Aidez l'Armée Rouge à attraper les espions et les saboteurs !

Chef Chaudard a écrit :Où il se terre, effectivement, mais peut être aussi "où il se tarit"

C'est du verbe "se tarir".
Là, c'est "se terrer".

Semaine du 15 Juillet 1943
Pertes :
Axe : 24000 hommes, 86 blindés, 75 avions
URSS : 51000 hommes, 489 blindés, 395 avions

Les alliés capitalistes ont enfin ouvert le second front en débarquant en Sicile... Ceci a pour effet principal de provoquer le retrait des troupes italiennes du front germano-soviétique. Seulement 75000 italiens sont recensés face à l'Armée Rouge.
Comme pour les semaines précédentes, il n'y a rien à signaler dans les secteurs des fronts de Leningrad et du Volkhov.

Fronts du Nord Ouest de Kalinine et de l'Ouest:

La situation reste inchangée, même si plusieurs combats locaux montrent que la Wehrmacht a encore des griffes acérées. Au sud de Vichnyi Volochek, la 5° armée de tanks est ainsi sèchement repoussée, et doit abandonner la tête de pont gagnée à l'Ouest de la rivière Tverina.

Direction Centre (fronts de Briansk, de la Steppe, et de Voronej) :



Au nord d'Orel, un assaut massif des VIII., IX. et XIII. corps allemands parvient à éliminer la tête de pont conquise par la 37° armée au nord d'Orel. Plus au sud, la 65° armée (front de la Steppe), parvient à prendre d'assaut une partie des fortifications ennemies qui défendent Koursk. Le front de Voronej reste passif.

Direction Sud Ouest (Fronts du Centre et du Sud Ouest):


Krivoshein lance la 3° armée de tanks plein Ouest. L'offensive se développe bien, la 3° Armée de tanks bousculant sur son passage l& 1° DB hongroise et la 1° brigade de montagne hongroise, mais le XXIV Pzkorps lance une attaque en retour sur le flanc sud de la 3° armée de tanks, forçant celle-ci à reculer.

Direction Sud:
Au sud du DOn, aucun changement, l'ennemi a commis 2 divisions blindées dans le secteur (14. et 16. PzD), qui arrivent pour le moment à juguler toute les attaques soviétiques.

En Crimée, la 4° armée de la Gatrde et l'Armée côtière recueillent de bons résultats. Les fantoches roumains prennent leurs jambes à leur cou, etr refluent en planique sur plus de 30 km, en abandonnant 4800 hommes. Ce sont maintenant 12 divisions allemandes (plus un état-major de corps d'armée au moins, qui sont repéres au nord de la Crimée.

En Italie, nos glorieux alliés anglo-américains se félicitent du succès de leur débarquement en sicile, face à 4 divisions allemandes et autant de divisions italiennes ! Par diplomatie, la Stavka envoie un message de félicitation au général Elvis...


Le général Elvis se glorifie lors d'une conférence de presse face aux journalistes occidentaux.

Semaine du 22 Juillet 1943
Pertes :
Axe : 24000 hommes, 98 blindés, 195 avions
URSS : 50000 hommes, 563 blindés, 356 avions

Depuis le débarquement de Sicile, les effectifs italiens sont en chute libre. Le matamore Mussolini rappelle ses troupes pour défendre (en pure perte) la mère patrie. Ils ne sont plus que 72000 italiens sur les tableaux de la Stavka.

Direction nord (fronts de Leningrad et du Volkhov) :
Rien à signaler.

Direction de Moscou (fronts de Kalinine et de l'Ouest):
Les unités des camarades Eremenko et Purkaev ont toutes les peines du monde à repousser le groupement ennemi de l'Ouest moscovite. Même la puissante 5° armée de la Garde, dirigée par le talentueux général Malinovski, se casse les dents

Direction Centre (fronts de Briansk, de la Steppe et de Voronej):

La 37° armée ayant été refoulée au nord d'Orel, le front de Briansk décide de passer .. par le sud ! Une attaque de la 21° armée refoule la faible 6° division de camlpagne de la Luftwaffe.
Au sud de Koursk, le front de la Steppe continue le grignotage du secteur fortifié qui défend Koursk, avec une attaque fructueuse de la 23° armée. Pendant ce temps, les services arrière travaillent d'arrache-pied à la remise en état de la très importante ligne Voronej-Koursk, sabotée sur toute sa longueur par les chacals fascistes.

Direction Sud Ouest(fronts Centre et du Sud Ouest):


A l'est de Kharkov, la 1° armée de tanks attaque sans résultat les 304. ID et la 25° DI hongroise. Il apparait que les tankistes ne sont pas aptes à percer les lignes ennemies, et il faudra attendre l'engagement des futures divisions d'artillerie pour obtenir des ruptures franches.
Fzce à Vorochilovgrad, le général Rokossovski monte une attaque avec le soutien du 13° corps blindé. Cette attaque repousse 3 divisions hongroises, mais, faute de moyens de pontonnement, le front Centre ne peut exploiter le succès pour obtenir une tête de pont sur la rive Ouest de l'Aidar.

Direction Sud (fronts Sud, du Nord Caucase et de Transcaucasie):


Bonne surprise, l'ennemi abandonne la totalité de la rive gauche du Don. Les fronts Sud et du Transcaucase collent à l'ennemi, et se préparent à franchir le fleuve de vive force.
La 4° armée de tanks est mise en réserve pour être affectée à un autre secteur du front.

En Crimée, les effectifs ennemis opposés au front du nord Caucase sont de plus en plus nombreux. En effet, les envahisseurs ne peuvent se permettre de laisser les unités de Boudienny déboucher de la péninsule, au risque pour elles de se retrouver coincées entre deux machoires soviétiques. La Stavka espère que le maintient de la pression sur les isthmes de Crimée obligera l'ennemi à retraiter jusqu'au Dniepr.


"Mieux vaut une mort honorable qu'une vie honteuse"... (Dimitri Donskoï)

Semaine du 29 Juillet 1943
Pertes :
Axe : 22000 hommes, 62 blindés, 78 avions
URSS : 38000 hommes, 393 blindés, 300 avions

Avec la tournure défavorable pour eux des opérations en Sicile, les italiens quittent l'URSS pour retourner vers leur mère patrie. PLus aucun soldat italien n'est face à l'Armée rouge.
La pression constante de l'armée rouge dans l'axe de Moscou commence à porter ses fruits ! Entre Kalinine et Kaluga, l'ennemi recule ! Il en est de même entre Orel et Koursk. C'est la preuve que les fascistes ont renoncé à vaincre l'URSS. Maintenant, il s'agit de libérer le territoire national. L'armée rouge, évidemment, poursuit l'ennemi l'épée dans les reins, sans lui laisser de répit.

Direction nord (fronts de Leningrad, du Volkhov, et du Nord Ouest):
Toujours rien à signaler, mais l'armée rouge accumule des réserves pour prochainement passer à l'offensive.

Direction de Moscou(fronts de Kalinine et de l'Ouest):


L'ennemi se retire sur une vingtaine de kilomètres sur des positions fortifiées. Le front de Kalinine essaie de l'empêcher de se rétablir. A l'est de Rjev, la 22° armée refoule la 336. ID et l'empêche de se rétablir.
Il en est de même pour le front de l'Ouest, où la 20° armée la 102. ID.

Direction Centre (Fronts de Briansk, de la Steppe et de Voronej):



Au sud d'Orel, la 21° armée repousse la 16° division de la Luftwaffe. La citée d'Orel est maintenant entourée sur la moitié de son périmètre, et sa libération est proche.
Au sud de Koursk, le front de la Steppe (Général Golikov), lance à l'attaques les 23° et 62° armées combinées, qui démolissent les fortifications hâtivement érigées par le XXXXIV. Korps allemand. Golikov décide alors de l'introduction de la 1° armée de tanks du camarade Rotmistrov. Les tankistes de Rotmistrov s'en prennent avec succès aux 9. ID et 12. division d ela Luftwaffe, et créent une brèche dans le front ennemi. L'esploitation se fait dans la direction de Bielgorod en risquant de prendre à revers les divisions ennemies alignées face au front de Voronej.

Direction Sud Ouest (fronts du Centre et du Sud Ouest):



L'offensive vers le Donets est à l'arrêt, et elle dégénère en combats d'attrition. Aucune progression de ce côté, et la Stavka s'impatiente. La Stavka a imposé à Koniev un raccourcissement de son dispositif pour lui donner plus de punch.

Direction Sud (Fronts du Sud, transcaucasien, et du nord Caucase):



La 3° armée de la Garde s'est maintenant dégagée de la rive sud du Don. Le front Transcaucasien prend donc entièrement à son compte le cours inférieur du fleuve, pendant que le front sud couvre le Don moyen. L'ennemi s'est maintenant complètement retranché derrière le Don, et pour le moment, les tentatives des 18° et 47° armées ne donnent rien.



En Crimée, la 4° armée de la Garde et l'Armée Côtière continuent à mettere la pression sur les fantoches roumains, qui souffrent le martyr, et sont contraint à demander l'aide des allemands. La Stavka prévoit la prochaine introduction de la 3° armée de la Garde, après un recomplètement de ses effectifs.

Dans la région de Briansk, les partisans font régner l'insécurité sur les arrières ennemis, avec pas moins de 4 attaques ferroviaires aux alentours immédiats de Briansk.



Gloire aux héros partisans, qui détruisent les arrières de fascistes !

tes screens sont des exemples de lisibilité, c'est nickel

faut continuer à le bousculer pour qu'il craque

gladiatt a écrit :tes screens sont des exemples de lisibilité, c'est nickel

Merci !!!

Mais il a le cuir épais, et, contrairement à la version historique, il ne se laisse pas enfermer dans des chaudrons...

Semaine du 5 Aout 1943
Pertes :
Axe : 30000 hommes, 72 blindés, 292 avions
URSS : 55000 hommes, 631 blindés, 426 avions
La Wehrmacht continue ici ou là à consentir à des replis tactiques pour se positionner dans des fortification, ou bien rectifier des saillants. C'est la cas face au front de Kalinine, mais surtout face au front du Centre, entre Valuyki et le Donets. Naturellement, l'Armée rouge adopte une attitude agressive et colle aux basques de l'ennemi.

Direction Nord (Fronts de Leningrad, du volkhov et du Nord Ouest) :


Les combats reprennent dans ce secteur longtemps considéré comme calme. Les 3 fronts de l'axe nord passent à une attitude actrive avec des fortunes divers. L'attaque de la 55° armée (front de Leningrad) dans les marais au sud de Volkhov échoue devant une défense tenace de la 320. ID et de la 15° DI finlandaise. Sa voisine du sud, l'excellente 27° armée commandée par le camarade Berzarine est plus heureuse : elle repousse la 11. ID allemande. Le général Meretskov, commandant le fornt du Volkhov, en profite aussitôt pour introduire dans la brèche le 3° corps de cavalerie de la Garde, à l'aise dans ce terrain tourmenté et marécageux. 60 km plus au sud, la 41° armée repousse égallement la 291. ID, mais le manque de forces mobiles empêche l'exploitation. ET encore 60 km plus au sud, la 2° armée de choc (front du Volkhov), démolit un secteur fortifié, et prend le dessus sur la 4° division SS de police. Le général Gorbatov décide alors de l'introduction du 24° corps blindé, soutenu par la 43° DF.

Direction de Moscou (fronts de Kalinine et de l'Ouest):


Au Sud Est de Rjev, la 5° armée de la Garde, dirigée par le talentueux général Rodion Malinovski, se met en évidence. Soutenue par les toutes nouvelles 1° et 3° divisions d'artillerie de rupture, elles mettent à mal 4 divisions d'infanterie ennemies, et les forcent à retraiter.
Le long de la voie ferrée stratégique Kaluga-Viazma, la 13° armée inflige un sérieux revers à la 106. ID qui doit reculer.

Direction Centre (fronts de Briansk, d ela Steppe et de Voronej):


Les fronts de Briansk, de la Steppe et de Voronej continuent de marteler les défenses allemandes du centre de la Russie. Plusieurs attaques réussies sont à noter, du nord au sud : la 21° armée (front de Briansk), la 26° armée (front de la Steppe), et surtout, la 1° armée de tanks de Rotmistrov, qui continue à faire des dégâts dans les défenses ennemies, en maintenant sa progression vers Bielgorod. Cette progression fait peser une menace sur les arrières ennemis qui sont "en flèche" face au reste du front de Voronej.

Direction Sud Ouest (fronts du Centre et de la Steppe):


A Valuiki, la 3° armée de choc fait reculer 2 ID ennemies.
Mais le principal succès est à l'actif du front du Centre. La 19° armée percute la 10. PzGrDiv et la 13° division de la Luftwaffe qui refluent en désordre. Tolbukhin en profite pour introuire la 3° armée de tanks de Krivoshein, soutenue par le 5° corps blindé, des réserves de la Stavka.

Direction Sud (fronts Sud, Transcaucasien et Nord Caucase):


La 9° armée réussit à conquérir un tête de pont au delà du Don, aux dépens du puissant XXXIX. Pzkorps. La 3° armée de la Garde attend son embarquement pour la Crimée.


En Crimée, l'armée côtière et la 4° armée de la Garde continuent leur travail de sape, alors que la 61° armée arrive du Kouban, et atten d'être engagée.

En Italie, les italiens se rendent aux alliés capitalistes après avoir vaillamment tenu 3 semaines !


Nos fusiliers antichars ont encore fait du bon travail !

Semaine du 12 Aout 1943
Pertes :
Axe : 32000 hommes, 62 blindés, 78 avions
URSS : 56000 hommes, 678 blindés, 415 avions
Le retrait allemand des derniers jours a permis à la Wehrmacht de se rétablir sur des positions fortifiées de qualité, que l'Armée Rouge va devoir enlever de vive force. Le spartisans tentent de perturber ce redéploiement, avec 14 attaques majeures menées durant la semaine, dont 3 autour de Poltava, noeud ferroviaire vital qui irrigue les arrières du groupement ennemi sud.

Direction Nord (fronts de Leningrad, du Volkhov et du Nord Ouest):



La direction Nord se réveille après une longue léthargie. Si le Fornt de Leningrad butte toujours sur la défence tenace des finlandais au sud du lac Ladoga, le front du Volkhov obtient un beau succès à Borovichi. La 2° armée de choc bouscule une brigade de valareie, et ordre est d'onné d'introduire le 24° corps blindé dans la brèche. De même à Nebolochi, la 41° armée fait reculer la 291. ID. L'objectif du front du Volkhov est de border le fleuve eponyme avant la fin de l'année, du lac Ladoga au lac Ilmen, afin de pouvoir libérer Leningrad avant le printemps '44.

Direction de Moscou (fronts de Kalinine et de l'Ouest):
Ce secteur reste statique pour le moement, après la progression générale des dernières semaines.

Direction Centre (fronts de Briansk de la Steppe, et de Voronej):
L'ennemi s'est retiré d'Orel, ne laissant dans la cité qu'une faible garnison.



Au nord d'Orel, la 37° armée, après une titanesque préparation d'artillerie réalisée par la 2° division d'artillerie de rupture, établit une solide tête de pont au delà d el'Oka, en direction de Briansk, et réussit à y faire passer 2 corps de fusiliers, ainsi qu'une division de fusiliers et une division de cavalerie lancée en exploitation.
A sa gauche, la 2° Armée de la Garde anéantit la garnison d'Orel et pénètre dans la cité, qui est libérée après deux ans d'occupation ennemie.
PLus au sud, les 26° et 58° armées du front de la Steppe attaquent dans la direction sud ouest, pendant que la 1° armée de tanks, subordonnée au front de Voronej, continue son exploitation O/NO. L'objectif de ces deux fronts est de pousser dans ces directions pour se rejoindre à l'Ouest de Koursk.

Direction Sud-Ouest (fronts du Centre et du Sud Ouest):



En direction de Kharkov, la 3° armée de choc enfonce les défenses du XXIV. Pzkorps, alors que la 2° armée de tanks de Bogdanov, se tient prête à être lancée en exploitation.
Le front du Centre progresse aussi en direction du donets, avec deux belles attaques des 19° et 49° armée. Là encore, la Stavka a positionné une armée de tanks (la 3°) pour une future exploitation.

Direction Sud (fronts Sud, Nord Caucase et Transcaucase):
Peu de choses à signaler le long du Don, où maintenant Rostov est sérieusement enserrée par le front du Transcaucase.


En Crimée, c'est maintenant l'ensemble du front Nord Caucase qui se positionne comme suit. A gauche, la faible 51° armée est cantonnée à un rôle passif. A sa droite, les armées Côtière et la 4° armée de la Garde attaquent tous azimuts les germano-roumains. En deuxième ligne, on trouve la 61° armée qui arrive du Caucase. Quad à la 3° armée de la Garde, elle est pour le moment stationnée en réserve à Kertch. Les effectifs ennemis en Crimée augmentent avec plus de 30 divisions identifiées.



Cette semaine, le speaker Levitan de Radio Moscou a annoncé la libération d'Orel. Douze salves d'artillerie tirées par 120 canons ont annoncé aux Moscovites cette grande victoire

Semaine du 19 Aout 1943
Pertes :
Axe : 37000 hommes, 188 blindés, 254 avions
URSS : 57000 hommes, 899 blindés, 443 avions
L'ennemi reste sur ses positions. Il tente même de contre-attaquer au sud est de Kharkov, mais sans conviction. Par contre, la Wehrmacht amorce un retrait dans le bassin industriel du Donbass. Après leurs attaques réussies des dernières semaines, les camarades Bogdanov (2° armée de tanks) et Vasilevsky (50° armée) sont promus au grade de lieutenant général.
Dans la région d'Ivanovo, la 46° armée est en cours de formation.

Direction Nord (fronts de Leningrad, du Volkhov et du nord ouest):
Peu d'activité au nord du front, où les lignes ne bougent pas.

Direction de Moscou (fronts de Kalinine et de l'Ouest):


La 22° armée attaque à l'est de Rjev, et repousse la 336.ID, mais butte sur les puissantes défenses érigées par la 5. PzD.
Plus au Sud, la 5° armée de la Garde repousse la 6. PzD. Quant au fornt de l'Oues, il lance la 24° armée à l'assaut des 106. et 110. ID, qui doivent abandonner le terrain.

Direction Centre (fronts de Briansk de la Steppe, et de Voronej):


L'attaque la plus importante est menée par les 65° armées et la 1° armée de tanks au sud est de Kharkov. Après avoir défait pas moins de 7 ID ennemies, les deux armées prennent au piège les 355. et 197. ID allemandes. La poche n'est certes pas fermée, mais l'ennemi sera obligé, soit de reculer dans des conditions défavorables, soit de venir au secours de ces unités, ce qui distendra les défenses dans la région de Kharkov, et faciliter l'avancée du front de la steppe vers la 2° ville d'Ukraine.

Direction Sud Ouest (fronts du Centre et du Sud Ouest):


La 3° armée de choc engrange un succès face à la 41. ID à l'Est de Kharkov.
Chez Tolbukhin (front Centre), les opération s'animent. Une attaque massive de la 19° armée qui engage une divisionde fusiliers, une division de cavalerie, avec le soutien d'un corps blindé et de 3 régiments d'artillerie à grande puissance fait plier la 19° DI hongroise. sur l'aile gauvche de la 19° armée, une attaque menée par un corps de fusiliers de la garde, assisté par deux DF de la garde, permet l'introduction de la 3° armée de tanks, qui bouscule les 20° et 23° DI hongroises. Une avance ses dessine vers le bassin industriel de Stalino Gorlovka.
Face à Koniev (front Sud Ouest) l'ennemi recule sur des positions fortifiées et commence une retraite qui devrait finir par livrer l'important bassin du Donbass à l'armée rouge.

Direction Sud (fronts du Sud, transcaucasien et du nords Caucase):


Une attaque de la 9° armée, avec l'aide de la 1° division d'artillerie de rupture fait plier la 5° division de chasseurs et la 1° divisoin de la Luftwaffe. Les hommes du camarade Fediuninski en profitent pour avance d'une vigntaine de km vers l'Ouest. Ailleurs, la situation est sans changement.


En Crimée, la 61° armée monte en ligne, et, de concert avec l'armée côtière et la 4° armée de la Garde, s'en prend violemment aux fantoches roumains qui décampent dès les premiers assauts. Pour éviter le désastre, les alllemands sont obligés de corseter ces alliés peu fiables avec un nombre croissant de divisions (dont une panzer), qui vont forcément manquer ailleurs.


L'ennemi sans pitié est prêt à employer les ruses les plus perfides, mais les frontoviki sont vigilants.

Semaine du 26 Aout 1943
Pertes :
Axe : pertes inconnues
URSS : 14000 hommes, 86 blindés, 120 avions
Saoulé de coups par les multiples attaques de l'armée rouge, l'ennemi amorce un vaste mouvement de retrait au centre du front, entre Kalinine et Koursk. L'ampleur du retrait varie d'une vingtaine de kilomètres à plus de 100 km. La carte de situation globale montre l'allure générale de cette retraite. La Stavka cravache les commandants de front pour qu'ils collent le p lus possible à l'ennemi et l'empêchent de se rétablir. La libération de la partie a commencé !


Direction Nord (fronts de Leningrad, du Volkhov et du nord ouest):
Peu d'activité au nord du front, où les lignes ne bougent pas.

Direction de Moscou (fronts de Kalinine et de l'Ouest):


Les fronts de Kalinine et de l'Ouest se lancent à la poursuite des fascistes en déroutes, mais, faute de moyens de transports en nombre suffisant, ils peinent à recoller aux divisions de la Wehrmacht.

Direction Centre (fronts de Briansk de la Steppe, et de Voronej):


Les fronts de Briansk et de la Steppe avancent sans aucune difficulté autre que logistisques. enytre Koursk et Orel, la Stavka a perdu le contact avec l'ennemi, qui s'est retiré hors de portée des avions de reconnaissance des VVS. La 4° armée de tanks, qui était au repos dans la plaine du Kouban, après un transport ferroviaire, est engagée en exploitation plein ouest en direction de Gomel.
Par contre, sur l'aile gauche du front de la Steppe les soviétiques se heurtent aux puissantes fortifications qui défendent Koursk. Il va falloir vraisermblablement les prendre d'assaut.

Direction Sud Ouest (fronts du Centre et du Sud Ouest):


Là encore, la progression est générale et s'effectue sans combat.

Direction Sud (fronts du Sud, transcaucasien et du nords Caucase):
Pas de modification de la situation, l'ennemi s'accroche au crous de l'estuaire du Don.


En Crimée, la 3° armée de la Garde s'insère sur la gauche du dipositif de Boudienny, à la droite immédiate de la 51° armée, qui n'est apte qu'à des missions défensives. Le travail de sape continue.


Les premiers canons d'assaut SU-85 commencent à arriver en dotation dans les unités de chasseurs de chars.

Chef Chaudard a écrit :La libération de la partie a commencé !

Petite faute.
Sinon, CCCCCCHHHHHHHHHAAAAAARRRRGGGGEEEEEEZZZZZZZZ!!!!!!!!!!!!

https://www.youtube.com/watch?v=VbxgYlcNxE8

Les rédacteurs de la Stavka se sont laissés emporter par l'enthousiasme ...
Mais ça ne va pas être facile de charger avec aussi peu de camions Studebaker et de Willys...
Les ploutocr... alliés occidentaux sont décidément bien radins...

Semaine du 2 Septembre 1943
Pertes :
Axe : 27000 hommes, 83 blindés, 124 avions
URSS : 38000 hommes, 580 blindés, 390 avions

L'armée rouge n'a pas encore retrouvé le contact avec l'ennemi sur une large portion de front qui court de Rjev à Orel. La Stavka pousse les commandants de front à avoir plus d'allant,mais le manque de motorisation affecte lourdement la mobilité des armées combinées. Un nouvel état pajors de construction ferroviaire (le 3° NKPS) vient d'etre créé. Avec la ruée vers l'Ouest qui s'annonce, sa présence sera la bienvenue pour remettre en état un réseau ferroviaire intégralement saboté par les fascistes en déroute.

Direction Nord (fronts de Leningrad, du Volkhov et du nord ouest):



En coordination avec l'Etat-major du mouvement des partisans, les fronts de Leningrad et du Volkhov se lancent à l'assaut des puissantes fortifications du HG Nord. Une dizaine d'attaques des partisans autour de Leningrad ayant perturbé la logistique fasciste, Popov décide, conjointement avec son voisin Meretskov, d'une opération conjointe des fronts de Leningrad et du Volkhov.
Au sud de la ville de Volkhov, les 30° et 55° armées, après un barrage apocalyptique déclenché par la 3° division de Katiouchas, démolissent les fortifications des 15° et 18° DI finlandaises, et les forcent à se replier. Aussitôt, le terrai abandonné par les réactionnaires finlandais est occupé par trois solides DF. A leur gauche, la solide 27° armée du général Berzarine, soutenue par 3700 pièces d'artillerie(!), pulvérise les défenses de la 46. ID qui recule., et les fusiliers de la 27° armée se ruent dans la brèche.
Pas d'activité particulière pour le front Nord Ouest.

Direction de Moscou (fronts de Kalinine et de l'Ouest):



Le long de la voie ferrée Volokolamsk Rjev, la 29° armée, soutenue par un puissant barrage de la 6° division d'artillerie de rupture, enfonce les positions des 707. et 161. ID, qui lâchent le terrain.
Les autres unités des fronts de Kalinine et de l'Ouest, progressent sans combat jusqu'à la ligne de retraite de l'ennemi.

Direction Centre (fronts de Briansk de la Steppe, et de Voronej):



Au nord de Briansk, la 50° armée défait la 384. ID, et parvient à progresser de 15 km. La ville de Briansk est maintenant bordée par les troupes du front éponyme.
A Navlya, la 21° armée échoue face aux défenses du XXXIII. Corps, mais c'est compréhensible après plus d'une centaine de km de progression depuis Orel.
Au Nord Est de Koursk, la 58° armée crée la brèche dans les lignes du XXXVI. Pzkorps, puis Vatoutine décide d'introduire la 4° armée de tanks, qui après avoir démoli la 10. PzGrDiv, progresse d'une quarantaine de kilomètres. La pince nord de l'encerclement de Koursk commence à se dessiner.



Au sud de Koursk, après une attaque préliminaire de la 53° armée, la 1° armée de tanks se rue à l'attaque, et parvient à exploiter dans la profondeur, en formant la deuxième machoire de l'encerclement de Koursk. Face à Kharkov, les 2° et 3° armées de tanks se tiennent prêtes.

Direction Sud Ouest (fronts du Centre et du Sud Ouest):



Les fronts du Centre et du Sud Ouest avancent suite au retrait allemand sans rencontrer de difficulté. A noter que le trafic ferroviaire entre Dniepropetroksk et Kharkov est quasiment paralysé suite à de multiples attaques de partisans.

Direction Sud (fronts du Sud, transcaucasien et du nords Caucase):

Le front sud progresse péniblement d'une quinzaine de kilomètres vers l'ouest. Pas de changement le long du Don, où l'ennemi est solidement retranché.
En Crimée, la 3° armée de la Garde se prépare à entrer en ligne. Nos positions sont maintenant consolidées au delà des isthmes. Quatorze divisions allemandes, ainsi qu'au moins un Etat-major sont fixés dans ce secteur, sans compter les pitoyables divisions roumaines.



Les forces terrestres sont efficacement soutenues par les VVS. Parmi les régiments aériens d'élite, on peut citer le 7° régiment d'assaut de la Garde (8° armée aérienne, front du Centre), ainsi que le 138° régiment de chasse de la Garde (1° armée de l'air, front Ouest).



La barrage de la 3° division de mortiers de la Garde (Katiouchas), a ouvert la voie au fornt de Leningrad.

Jolie progression!!!

Davai Camarade!

Il y a pas à dire, l'épine de la Crimée est une formidable opportunité que tu exploites à merveille. Malgré une année 42 ou l'allemand avait gardé pas mal de ses forces (notamment blindés) relativement intacts, force est de constater qu'il craque sous la pression.
Chacun de tes fronts pousse et le fait de voir une DB allemande en Crimée est un très bon signe. Il faut exploiter tes percées en profondeur au maximum pour le faire imploser. Le fait qu'il s'accroche à Koursk est un bon signe, qu'il y reste, la ville tombera comme un fruit mûr une fois encerclée !!

Il me semble noter de fortes pertes pour son aviation ? Commences-tu à sentir un avantage aérien ? Cela pourrait aider fortement dans la destruction des colonnes blindés.

En tout cas, une très belle (fin de) campagne. Il faut percer le plus possible avant la boue !!! Davaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaiiiiii

Ses pertes aériennes sont importantes, mais les miennes encore plus !!!
Et si je connaissais les statistiques de ses pilotes, je crois que je prendrais peur !!!

En tout cas, je suppose que ses capacités aériennes s'émoussent malgré tout, d'autant plus que le front à l'ouest doit le restreindre non ?

C'est gérable jusqu'à quel point l'aérien dans ce jeu ? (dsl pour le "hs")

C'est beaucoup moins détaillé que dans WITW...
en gros, on peut jouer sur la doctrine aérienne, qui définit le niveau d'engagement, on peut renvoyer des régiments aériens dans la réserve pour les recompléter/les entrainer, on peut changer les avions automatiquement ou manuellement, on peut entrainer les chasseurs comme chasseur bombardiers ou chasseurs purs, et on peut aussi entrainer les régiments pour des missions de nuit (par exemple, les régiments de transport sur U2, pour ravitailler les partisans, ou bien les U2 en mode bombardier de nuit).
C'est déjà pas mal, en fait...
Et il y a tout un mécanisme de concentration des appareils à partir de leurs bases, pour exécuter diverses missions dédiées (bombardement, reconnaissance, ravitaillement, etc ...), le support aux combats terrestres étant fait durant la phase de combat.
On n'est pas obligé de faire du micro-management, même si ça peut aider à grandement influer sur les résultats des attaques, surtout à partir du mpoment où les VVS relèvent la tête ...

Merci pour les renseignements Effectivement on peut quand même faire pas mal de choses.

Du coup serait-il judicieux de concentrer les efforts aériens sur certains secteurs pour détruire des colonnes de panzer ou casser la Luftwaffe sur un endroit particulier ?

En tout cas, l'allemand s'est bien accroché en 1943 jusqu'à maintenant, mais il cède ! Prochaine station, Berlin ! (enfin à une ou deux étapes près )

Semaine du 9 Septembre 1943
Pertes :
Axe : 29000 hommes, 216 blindés, 249 avions
URSS : 56000 hommes, 995 blindés, 473 avions

L'armée rouge poursuit son activité, principalement au nord. A noter qu'à Ivanovo, la 46° armée est maintenant constituée.

Direction Nord (fronts de Leningrad, du Volkhov et du nord ouest):


Dans le Nord la brutale poussée des fronts de Leningrad et du Volkhov a visiblement déstabilisé l'ennemi, qui tenait pourtant ce secteur depuis plusieurs mois, et avait eu tout le loisir de le fortifier... Les allemands amorcent un retrait en laissant un simple rideau de médiocres troupes de garnison. Le front du Volkhov en profite pour passer à une offensive généralisée. Les fasqcistes sont obligés d'abandonner des fortifications qu'ils avaient eu tout loisir de perfectionner pendant des mois, suite à des attaques coordonnées des 27°, 60°, 8° armées et de la 2° armée de choc.
Le front du Nord Ouest est peu actif, sauf à l'ouest de Kalinine où la 31° armée inflige un revers aux 123. et 32. ID ennemies.

Direction de Moscou (fronts de Kalinine et de l'Ouest):



Peu d'activité, sauf chez Eremenko (front de Kalinine). Si la 29° armée se casse les dents, au sud de Rjev, face au solide LVI. Pzkorps, dirigé par l'aristocrate prussien von Manstein, sa voisine de gauche la 32° armée est plus heuruse, et repousse les 383. et 83. ID allemandes.

Direction Centre (fronts de Briansk de la Steppe, et de Voronej):


Face au front de Briansk, devant Kirov, l'ennemi retraite sur une quinzaine de kilomètres pour se retrancher derrière la Bolva. Plus au sud, la Desna est atteinte aux faubourgs de Briansk.
La 2° armée de la Garde réussit une attaque locale, sans pouvoir exploiter. Autour de Koursk, l'étau se resserre sur les fascistes, avec des attaques réussies des 40° et 23° armées. L'investissement de Koursk par le front de la Steppe commence à se profiler.


Au Nord de Koursk, une contre-attaque allemande menée par le XXXXVII. Pzkorps ramène la 4° armée de tanks sur ses lignes de départ. De même, l'ennemi réussit un encerclement temporaire de la 1° armée de tanks, aventurée en flèche à Prokhorovka.
Après une longue inactivité, le front de Voronej se lance lui aussi droit vers l'ouest, avec, comme objectif immédiat : Kharkov. Au sud d'Oboyan, la 62° armée dégage la 1° armée de tanks qui avait été encerclée par les fascistes. Plus au sud, une attaque de la 38° armée éventre les défenses ennemies, et la Stavka lance la 3° armée de tanks en exploitation vers le sud ouest, dans la direction de Kharkov. Profitant de la panique qui règne dans les rangs fascistes, la 2° armée de tanks et la 3° armée de choc se lancent aussi plein ouest dans la direction de Kharkov.


Direction Sud Ouest (fronts du Centre et du Sud Ouest):
Entre Orel et le Donets, l'ennemi a retraité de plusieurs dizaines de kilomètres et le front Centre a perdu le contact. Quatre attaques de partisans s'en prennent au réseau ferré au sud de Kharkov. Le long du Don, le front Centre tente de conquérir une tête de pont, mais échoue. Le front sud Ouest, quant à lui, progresse d'une quinzaine de km vers Stalino.


Direction Sud (fronts du Sud, transcaucasien et du nords Caucase):
La situation est inchangée à l'embouchure du Don.
En Crimée, l'ennemi réplique à nos attaques et tente de repousser sans trop de succès la 4° armée de la Garde et l'Armée Côtière. A ttaques soviétiques et contre-attaques germano-roumaines se succèdent, sans gains territoriaux. La Stavka a maintenant identifié 3 corps roumains et deux corps allemands dans ce secteur.



Les blindés soviétiques se ruent à l'assaut dans la steppe aux environs de Koursk.

Myst a écrit :Merci pour les renseignements Effectivement on peut quand même faire pas mal de choses.

Du coup serait-il judicieux de concentrer les efforts aériens sur certains secteurs pour détruire des colonnes de panzer ou casser la Luftwaffe sur un endroit particulier ?

En tout cas, l'allemand s'est bien accroché en 1943 jusqu'à maintenant, mais il cède ! Prochaine station, Berlin ! (enfin à une ou deux étapes près )

Pour le moment, c'est encore un peu prématuré de compter sur l'appui des VVS. Mes régiments d'attaque au sol et de chasse ne font pas encore le poids, face aux "Experten" de la Luftwaffe.
Mais je pense peaufiner cet aspect d'ici quelques mois (vers fin '43 début '44), dès que les pertes liées aux combats aériens à l'Ouest obligeront l'ennemi à retirer de bonnes escadres du front de l'est, pour les remplacer par des incompétents notoires comme cet officier à monocle ...

Semaine du 16 Septembre 1943
Pertes :
Axe : 30000 hommes, 123 blindés, 152 avions
URSS : 46000 hommes, 375 blindés, 294 avions

Les germano-finlandais entament un retrait planifié au nord. Il semble en être de même entre Orel et Kharkov. La Stavka a décidé d'une réorganisatoin des grands axes stratégiques, sous la coupe d'un représentant spécial de la Stavka.

Direction Nord (fronts de Leningrad, du Volkhov et du nord ouest):


Les fronts de Leningrad et du Volkhov collent aux basques des germano finlandais pour les empêcher de se rétablir. Le front de Leningrad passe à l'attaque à l'Est du Volkhov, en repoussant la 18°DI finlandaise et la 320. ID.
Le front du Volkhov progresse de 15 km environ en anéantissant au passage les quelques bouchons retardateurs laissés par l'envahisseur. Le front du Nord-Ouest s'aligne sur son voisin de droite.

Direction de Moscou (fronts de Kalinine, de l'Ouest et de Briansk):
Peu d'activité , mis à part une contre-attaque meurtière du LVI Pzkorps qui malmène la 32° armée au sud de Rjev, mais sans pousser son avantage. Les partisans sont très actifs au sud de Viazma, avec pas moins de 3 attaques simultanées sur la ligne stratégique Viazma-Briansk. Le front de Biransk a maintenant bordé le cours de la Desna, qui devra être franchise de vive force avant de libérer Briansk.

Direction Centre (fronts de de la Steppe, de Voronej, et du Centre):


Le front de la Steppe tente de déborder Koursk par le Nord, mais il se heurte aux puissants XXIV, XXXXVI et XXXXVII. Pzkorps. Néanmoins, un balcon est en train de se former au nord de Koursk.
Au sud de Koursk, la 23° armée malmène les 95. et 32. ID, qui doivent lâcher du terrain. L'investissement de la cité se précise. L'ennemi n'aura bientôt plus le choix qu'entre l'encerclement ou l'abandon de Koursk.


Devant Kharkov, l'ennemi se retire derrière le Donets, en abandonnant le terrain. Mais Malinovski, qui dirige le front de Voronej, ne se lance pas à corps perdu vers la deuxième ville d'Ukraine, car il craint un coup en retour qui viendrait de Kupiansk.

Direction Sud (fronts du Sud-Ouest, Sud, , transcaucasien et du Nord Caucase):


Koniev avance dans le Donbass, vers la grande zone industrielle de Stalino. L'ennemi, retranché à Rostov, va bientôt devoir abandonner se spositions, sous peine de voir ses arrières menacés par le front Sud, qui n'est qu'à 45 km de la baie de Taganrog.
en Crimée, c'est toujours la même meurtière routine d'attaques et de contre-attaques, qui fixent désormais la quasi totalité de l'armée roumaine, et une bonne quinzaine d'unités allemandes.


L'ennemi n'échappera pas à la vengeance du peuple !

Semaine du 23 Septembre 1943
Pertes :
Axe : 18000 hommes, 104 blindés, 84 avions
URSS : 45000 hommes, 347 blindés, 296 avions

La retraite ennemie semble terminée. Les envahisseurs semblent décidés à défendre leurs lignes actuelles. A noter l'arrivée en Crimée de la division de panzergrenadiers SS Wiking. L'arrivée d'une division SS est un indicateur de l'importance que l'OKH accorde à une région, et ce transfert montre que l'ennemi semble préoccupé par les attaques incessantes de l'armée rouge au delà des isthmes de Crimée.

Direction Nord (fronts de Leningrad, du Volkhov et du nord ouest):


Le front de Leningrad semble définitvement sorti de sa léthargie. La 55° armée attaque les finlandais au sud du lac Ladoga, et contraint au recul la 10° DI finalndaise ainsi que la division blindée PS"D". Les hommes de shafranov se ruent en avant et atteignent la rive est du Volkhov.
Le front du Volkhov continue à maintenir la pression, avec deux offensives réussies des 8° et 41° armées, mais sans pouvoir exploiter.
Cependant, la Stavka est satisfaite des opérations dans le nord. Les lignes fortifiées laborieusement construites par l'ennemi pendant les périodes d'accalmie ont maintenant sauté, et nous avons bon espour de pouvoir border rapidement le Volkhov, et par la suite, lancer l'opération "Leningrad".

Direction de Moscou (fronts de Kalinine, de l'Ouest et de Briansk):

Le front de Kalinine continue à maintenir la pression, avec des attaques locales au nord de Rjev et au nord de Viazma.
Le front Ouest reste passif.

Le front de Briansk borde maintenant la desna entre Briansk et Navlya. Il est en pointe par rapport au front de la Steppe, et le "balcon" ainsi créé, fait peser une menace sur Koursk, que l'ennemi, s'il ne veut pas se faire encercler, sera obligé d'évacuer à terme, d'autant plus que la 4° armée de tanks est en embuscade.

Direction Centre (fronts de de la Steppe, de Voronej, et du Centre):


Au nord et au sud de Koursk, des attaques locales permettent de progresser et d'affaiblir l'ennemi. La Stavka envisage une double manoeuvre d'enveloppement de la ville, par le front de la Steppe au nord, et le front de Voronej au Sud.


Il en est de même au nord et au sud de Kharkov. Au nord de Kharkov, la 38° armée ouvre eun brèche dans les défenses allemandes, dans laquelle s'engouffre la 3° armée de tanks. Les hommes de Krivoshein progressent de plus de 60 km en bousculant deux divisions hongroises.
Au sud de Kharkov, c'est la 3° armée de choc qui ébranl les défenses allemandes, puis le représentant de la Stavka auprès de la direction stratégique Centre, décide de l'introduction de la 2° armée de tanks, qui parcourt 80 km d'une traite, en démolissa nt au passage les 31. et 45.ID. Le cours du Donets, dernier obstacle naturel avant Kharkov, est en vue.

Direction Sud (fronts du Sud-Ouest, Sud, , transcaucasien et du Nord Caucase):


Timochenko et Koniev maintiennent une pression sur le groupement ennemi du Donbass, pour fixer les réserves, et commencer à étrangler le groupement ennemi de Rostov. Les pointes de Timochenko ne se trouvent plus qu'à 30 km de l'embouchure du Don, et menacent les arrières ennemis.
En Crimée, la situation ne change pas. Cependant, 5 divisions panzer et 3 divisions de panzergrenadiers (dont la SS "Wiking") ont été repérées. Ces bonnes unités commencent à manquer sur le front principal. L'objectif de diversion du front du Nord Caucase est donc tenu.


Le GKO a décidé de faire appel aux grands ancêtres de la Russie : A. Nevski, D. Donskoï, K. Minin, etc ...

Semaine du 30Septembre 1943
Pertes :
Axe : 30000 hommes, 231 blindés, 110 avions
URSS : 63000 hommes, 832 blindés, 446 avions
Au nord de Kharkov, l'ennemi a réussi à isoler la 3° armée de tanks aventurée trop à l'ouest. Mais cette situation ne devrait pas durer. Face au front Central, l'ennemi a amorcé un mouvement de repli de grande ampleur.
Le colonel général Kuznetszov, coupable d'une inaction criminelle à la tête di front transcaucasien, est remplacé par le maréchal Chapochnikov, qui, bien que gravement malade, a ccepté cette lourde tâche.

Direction Nord (fronts de Leningrad, du Volkhov et du nord ouest):


Poursuivant sur son élan, la 55° armée tente de passer le Volkhov, mais elle se heurte aux solides fortifications érigées par le groupe d'Armées Nord.
Plus au sud, le front du Volkhov est plus heureux, et il poursuit son avancée vers le Volkhov et Novogrod, avezc des attaques réussies de la 8° armée, de la 2° armée de choc et de la 60° armée.
Le front du Nord Ouest reprend aussi un peu d'activité, avec un succès local de la 4° armée de choc.

Direction de Moscou (fronts de Kalinine, de l'Ouest et de Briansk):
Entre Rjev et Viazma, la 5° armée de la Garde fait reculer la 5. PzD, qui perd 23 véhicules blindés dans l'affaire. Partout ailleurs, c'est le calme plat.

Direction Centre (fronts de de la Steppe, de Voronej, et du Centre):
Pas d'activité dans le secteur du front de Briansk.


au nord et au sud de Koursk, la tentative d'enveloppement du front de la Steppe se poursuit, malgré de violentes contre-attaques ennemies. Après avoir initialement refoulées par les allemands, les 26° et 23° armées reprennent les positions perdues.
Au nord de Kharkov, une puissante attaque de la 2° armée de tanks, soutenue parle 4° corps blindé, permet de rompre l'encerclement de la 4° armée de tanks. Au sud de Kharkov, le front central progresse vers le Donets, initialement objectif du front Sud Ouest.


Direction Sud (fronts du Sud-Ouest, Sud, , transcaucasien et du Nord Caucase):
Pas d'évolution notoire dans la direction stratégique Sud.

En Crimée, une puissante attaque de la 4° armée de la Garde éjecte un groupement germano-roumain de ses positions fortifiées. Le front du Nord-Caucase est maintenant sorti des isthmes, et peut envisager un déploiement en plaine, ême si de puissantes réserves blindées ennemies sont détectées.


Les régiments de chasse des VVS commencent à toucher le tout nouveau chasseur Lavochkin La-5FN...

Chef Chaudard a écrit :Semaine du 30Septembre 1943


Direction Sud (fronts du Sud-Ouest, Sud, , transcaucasien et du Nord Caucase):
Pas d'évolution notoire dans la direction stratégique Sud.

En Crimée, une puissante attaque de la 4° armée de la Garde éjecte un groupement germano-roumain de ses positions fortifiées. Le front du Nord-Caucase est maintenant sorti des isthmes, et peut envisager un déploiement en plaine, ême si de puissantes réserves blindées ennemies sont détectées.

Il y a pas beaucoup de place pour se déployer. Va falloir faire le ménage.

Dans l'idéal, j'aurais transféré quelques unités de la Crimée vers d'autres parties du front.
Mais je ne me souviens plus si le transfert par rail est possible ou pas.

Et non, on ne peut peut pas utiliser le rail en Crimée, les têtes de lignes sont sur le continent, et le détroit de Kertch bloque tout.
Ceci dit, l'accumulation de moyens en Crimée me permet d'organiser des relèves. Et je dois avouer que j'avais prévu de pouvoir déboucher assez vite en terrain libre, et de ravager les arrières de dirtyharry. Mais la défense à outrance des germano-roumains m'a carrément bloqué...
Point positif, il est obligé de concentrer dans un secteurs secondaires plusieurs divisions panzer et panzer-grenadiers, qui vont fatalement manquer là où ça se joue, enfin, j'espère !

Semaine du 7 octobre 1943
Pertes :
Axe : 30000 hommes, 231 blindés, 110 avions
URSS : 63000 hommes, 832 blindés, 446 avions
Les attaques du front du Volkhov ont produit meur effet, et l'ennemi retraite de 30 à 60 km. Il en est de même au sud de Kharkov, où les envahisseurs reculent à l'abri du Donets. La 6° armée de tanks, attribuée au camarade Tcherniakovski, en en formation dans la région de Stalingrad. La Stavka a également procédé à un renommage des divers fronts.

Direction Nord (fronts de Leningrad, du Volkhov et 2° front Balte):


Le front du Volkhov se lance à la poursuite des fascistes en déroute, mais à cause du terrain particulièrement difficile, il éprouve des peines à retoruver le contact. La période d'autmone qui s'annonce devrait permettre de reprendre des forces avant la libération espérée de Leningrad. Le front Nord Ouest est renommé 2° front Balte.

Direction de Moscou (1er front baltique, de l'Ouest et de Briansk):

Le front de Kalinine est renommé 1er front Balte.
La 29° armée atteint les abords immédiats de Rjev, important noeud ferroviaire, et clé des positions fascistes face à Moscou. 40 km au sud, après une attaque initiale de la 32° armée, la 5° armée de la Garde perce sur une distance de 30 km.


Direction Centre (1er et 2° fronts ukrainiens, et de Biélorussie):


Le front de Briansk est dissous, et les armées de l'ex-front de Briansk passent provisoirement sous la direction directe de la Stavka, en attendant leeur prochaine réaffectation. Le front du Centre est renommé Front de Biélorussie, le front de la Steppe 1er front d'Ukraine, le front de Voronej 2° front d'Ukraine.
Les seules opérations d'envergure concernent l'ailke sud de la direction stratégique, où le front du Centre talonne les ennemis en retraite au sud de Kharkov. La 2° armée de tanks atteint les faubourgs sud de la cité ukrainienne, alors que le reste du front Centre suit talonne les ennemis en retraite.

Direction Sud (fronts du Sud-Ouest, Sud, , transcaucasien et du Nord Caucase):


Le front Sud-Ouest est renommé 3° front d'Ukraine, et le front Sud 4° front d'Ukraine.
Les 9° et 18° armées pressent l'ennemi, qui va sous peu être obligé d'évacuer Rostov sur le Don, sous peine de se retrouver encerclé.
La situation est stationnaire en Crimée.


Les premiers exemplaires du char lourd KV-85, commencent à remplacer les KV1, maintenant surclassés par les matériels allemands, comme le T6 "Tigre"...

Semaine du 14 Octobre 1943
Pertes :
Inconnues chez les fascistes
URSS : 40000 hommes, 77 blindés, 137 avions

Une pluie tenace s'abat sur l'URSS, paralysant toutes les opérations. Les mouvements sont de ce fait très limités.

Direction Nord (fronts de Leningrad, du Volkhov et 2° front Balte):


Le front de Leningrad borde maintenant le fleuve Volkhov sur 60 km. Le front du Volkhov qui avait bien progressé, consolide ses positions avant de sélancer en direction du lac Ilmen dès que l'état du terrain le permettra. A sa gauche, le 2° front balte se prépare lui aussi à s'élancer vers le sud du lac Ilmen.
Les planificateurs ont assigné comme premier objectif à la direction Nord, une ligne Volkhov-Lac Ilmen-Vlikie Luki. Dans un deuxième temps, il s'agira de libérer Leningrad, ce qui devrait, à terme, permettre une offensive pour mettre hors-jeu les réactionnaires nationalistes finlandais, et libérer nos concictoyens baltes.

Direction de Moscou (1er front baltique, de l'Ouest et ex-Briansk):


Aucun mouvement d'importance à signaler. Le 3° front balte se prépare à avancer vers Rjev, alors qu l'objectif du front Ouest est la ligne Viazma Kirov.
La Stavka a prévu pour l'hiver 1943-44, que le 3° front Balte s'aligne sur une ligne Velikie Luki-Demidov, que le front Ouest atteigne Demidov-Smolensk-Kishev. L'armée rouge bordera ainsi la frontière biélorusse, la ibération de la biélorussie étant un objectif de la campagne d'été.

Direction Centre (1er et 2° fronts ukrainiens, et de Biélorussie):

La situation est également calme sur le direction centrale. Les objectifs hivernaux sont:
- pour le 2° front ukrainien, aborder le cours de la Desna après avoir libéré Koursk
- pour le 1er front ukrainien, libérer Kharkov, puis avancer sur une ligne Sumy-Mirgorod.


- pour le front biélorusse, atteindre la ligne Poltava-Dniepropetrovsk

Direction Sud (3° front ukrainien, 4° front ukrainien, , transcaucasien et du Nord Caucase):


Les objectifs de la direction sud sont les plus ambitieux. Les 3° et 4° fronts d'Ukraine doivent d'abord libérer la zone industrielle Satlino-Gorlovka, puis foncer ver les Dniepr entre Dniepropetrovsk et Zaporoje. Ils seront flanc-gardés au sud par le front du Transcaucase. Le front Nord Caucase doit déboucher des isthmes de Crimée pour border le cours inférieur du Dniepr.


Nous buvons l'eau de notre Dniepr, bientôt, nous boirons l'eau du Prut, du Niemen et du Boug !

Semaine du 21 Octobre 1943
Pertes :
Axe : 7500 hommes, 45 blindés, 102 avions
URSS : 44000 hommes, 124 blindés, 233 avions

La météo pluvieuse paralyse les opérations militaires, par contre, les partisans commencent à ravager les infrastructures de transport de l'ennemi, en prévision de la campagne d'hiver.

Les attaques se concentrent principalement au nord et au sud du front, là où la Stavka envisage les axes d'effort principaux.
Ainsi, 12 attaques de partisans sont recensées au sud de Leningrad, et 4 au sud du Lac Ilmen.

Il en est de même au sud de l'Ukraine, où 7 attaques de lignes ferroviaires ont été recensées par le GRU.
C'est en tout 35 attaques qui sont à signaler dans les zones occupées par l'ennemi.
Profitant de l'accalmie relative, la Stavka renforce les unités présentes. L'armée rouge compte maintenant 8957487 hommes aptes, 147922 pièces d'artillerie, 17207 véhicules blindés, et 15491 aéronefs.
Les forces de l'ennemi sont estimées par le renseignement militaire à 5350000 hommes, 49000 canons, 7134 véhicules blindés et 3794 avions.
Ceci donne des rapports de 1,67:1 pour les effectifs, 3,01:1 pour l'artillerie, 2,41:1 pour les blindés et 4,08:1 pour les avions.
Les camarades Mikoyan et Voznessenski, responsables du commerce et des transports, ont donné les chiffres de production de matériel militaire, qui sont bons :

Concernant les forces terrestres, la production de chars est très actives, avec 200 7T34, 90 T70 et 18 chars lours (KV-85 et les premiers JS1). La production de canons d'assaut va également bon train, avec 126 SU-76, 39 SU85 et 21 SU152 hebdomadaires.

Pour le matériel volant, la production se concentre surtout sur les chasseurs La5FN, et surtout sur l'avion d'attaque au sol Il2-M3.

Concernant la main d'oeuvre et les capacités industrielle, elles sont pour le moment suffisantes.


Le char lourd JS-1 vient d'entrer en production.

Semaine du 28 Octobre 1943
Pertes :
Axe : 8000 hommes, 27 blindés, 48 avions
URSS : 44500 hommes, 188 blindés, 175 avions
Paralysées par la raspoutitza, les deux armée sont au point mort, aucun combat ne se déroule cette semaine.
Profitant de l'accalmie, la Stavka du commandement suprême procède à quelques promotions :


Les seuls à montrer des signes d'activités sont les valeureux partisans, qui continuent leurs destructions des arrières ennemis.

Une 6° armée de tanks est en formation dans la région de Stalingrad, notre principal centre industriel en matière d'armements légers et de tanks T34/42. A peine sortis de l'usine flambant neuve de tracteurs Dzerjinski, les T-34 sont directement affectés aux brigades blindées.
Cependant, l'armée rouge souffre encore d'un manque de véhicules motorisés, à cause en partie de difficultés logistiques

mais aussi à cause de la lenteur avec laquelle l'aide des alliés capitalistes arrive.


Direction Nord (fronts de Leningrad, du Volkhov et 2° front Balte):

Six attaques de partisans sont recensées, essentiellement à l'Ouest de Leningrad, et au sud du lac Ilmen, au noeud ferroviaire de Staraya Russia. En ce qui concerne les armées régulières, rien a signaler : les positions restent inchangées.

Direction de Moscou (1er front baltique, de l'Ouest et ex-Briansk):
Rien à signaler, mis à part quelques attaques de partisans à l'Ouest de Smolensk.

La situation est tout à fait calme pour les directions Centre et Sud.


La propagande soviétiques se doit de rendre hommage à nos alliés, malgré leurs réticences à nous fournir de l'aide.

C'est l'automne qui ralentie tes opérations ?

Un max !!!!
D'ailleurs, je trouve que l'influence de la raspoutitza est un poil exagérée.
IRL, il y a quand même eu des opérations même à la saison boueuse...

Semaine du 4 novembre 1943
Pertes :
Axe : 8200 hommes, 57 blindés, 7 avions
URSS : 44500 hommes, 17 blindés, 206 avions
La météo est toujours aussi humide, l'hiver tarde à venir, et l'état déplorable des routes empêche toute vélléité offensive de la part des deux armées.

Direction Nord (fronts de Leningrad, du Volkhov et 2° front Balte):


Au sud de Leningrad, les partisans, en préambule à l'offensive d'hiver, continuent de ravager soigneusement les arrières ennemies. 18 attaques ferroviaires ont été recensées par le GRU, principalement au sud de Leningrad. De même, la voie ferrée Velikie Luki-Kaline est rendué inutilisable.

Direction de Moscou (1er front baltique, de l'Ouest et ex-Briansk):
rien à signaler.

Direction Centre (1er et 2° fronts ukrainiens, et de Biélorussie):


La situation est figée par la raspoutitza. Pourtant, au sud de Kharkov, la 6° armée (front de Biélorussie), réussit à mettre à mal la 13° division de la Luftwaffe, composée de rampants, peu aptes au combat d'infanterie.

Direction Sud (3° front ukrainien, 4° front ukrainien, , transcaucasien et du Nord Caucase):
Au nord ela Crimée, le puissant XXXXVIII. Pzkorps s'en prend aux positions de l'Armée Côtière, en pure perte. L'ennemi laisse sur le terrain 1900 hommes et 7 blindés, alors qu l'armée rouge ne déplore la perte que de 290 soldats.


Camion fasciste englué dans la boue et abandonné par son équipage près de Kharkov.

C'est étonnant que Johnny laisse les partisans agir à leur guise derrière ses lignes.
Juste avec les garnisons "obligatoires" et 2-3 divisions de la Luftwaffe en kampfgruppe bien positionnées, il est possible de réagir quasiment à chaque tour contre les partisans.

J'ai l'impression qu'il y a pas mal de partisans (j'ai mis le paquet sur les bases VVS), et que de surcroit, il a mis les divisions de LW en ligne...
Ceci explique peut-être cela....

le teuton ne voit que très peu de partisans (ceux qui sont repérés à l'origine d'une attaque, et ceux qui sont repérés à proximité d'une unité de sécurité), les unités de sécurités hongroises, des divisions roumaines au sud, en particulier les divisions de cavalerie pour la chasse aux partisans, les divisions de sécurité allemandes splittées en régiment sont en général (presque) suffisantes pour tenir les garnisons à 100% ET chasser les partisans repérés. Les bataillons de travailleurs mis directement sous l'autorité de l'OKH ou des QG de groupe d'armée peuvent réparer les voies ferrées lors de la phase logistique (phase 1) ce qui réduit de beaucoup les effets des attaques de voies par les partisans, au moment de la phase 2 logistique de début de tours, les voies sont réparées.

Ben justement, ils sont suffisants. Ici nous voyons, via le russe, un paquet de bataillons de partisans actifs et donc qui aurait dû être rapidement attaqués afin de ne pas arriver à 35 attaques dans un tour!
L'allemand doit ne pas laisser de répit aux partisans sous peine de perdre du temps à la réparation des voies ferrées et de ne plus pouvoir être ravitaillés sur le front.

Semaine du 11 novembre 1943
Pertes :
Axe : 14000 hommes, 57 blindés, 7 avions
URSS : 45000 hommes, 179 blindés, 167 avions

Avec les premières neiges et les premiers gels, les opération actives peuvent enfin reprendre.

Direction Nord (fronts de Leningrad, du Volkhov et 2° front Balte):
Au sud du lac Ladoga, le front de Leningrad tente de traverser de vive force le Volkhov, mais il se heurte aux puissantes défenses érigées par le finlandais, et les deux tentatives des 30° et 55° armées échouent piteusement.

Plus au sud, le front du Volkhov est plus chanceux. Les excellentes 27° et 8° armées enfoncent les positions du I. korps allemand, et avancent de 30 km environ vers le fleuve. Leurs voisines de gauche (41° 2° choc et 60° armées) tentent aussi d'avancer mais sans succès.

Le 2° front balte, resté longtemps inactif, pass aussi à l'action au sud de son secteur. Après une première brèche obtenue par la 33° armée et la 4° armée de choc, Sokolovsky décide d'introduire la 5° armée de tanks qui progresse le long d ela voie ferrée Torkhok- Velikie-Luki.

Direction de Moscou (1er front baltique, de l'Ouest et ex-Briansk):
Peu d'activité sauf au nord de Viazma, où la 5° armée de la Garde obtient un succès local.

Direction Centre (1er et 2° fronts ukrainiens, et de Biélorussie):


Le 2° front ukrainien passe à l'attaque au nord et au sud de Koursk. Au nord la 26° armée progresse de 15 km. Au sud, La 23° armée crée la brèche, et Golikov lance la 1° armée de tanks de Rostmistrov. Une attaque en pince se dessine, et Kursk est menacée d'encerclement par le 2° front d'Ukraine.


il en est de même autour de Kharkov, où le 3° front d'Ukraine envoie la 3° armée de tanks à l'assaut au nord de la cité.

A une centaine de km au sud, le front biélorusse lance en avant la 2° armée de tanks de Bogdanov, après que la 6° armée ait obtenu la percée. Au cours d'un raid d'une audace remarquable, les tankistes de Bogdanov progressent de plus de 100 km en direction de Dniepropetrovsk, faiblement défendue par une division de la Luftwaffe. Un "balcon du Donets" commence à se dessiner, et les unités fascistes en position près de Rostov, commencent à voir leur situation se dégrader.

Direction Sud (3° front ukrainien, 4° front ukrainien, , transcaucasien et du Nord Caucase):

Les 3° et 4° fronts ukrainiens attaquent avec succès sur toute leur ligne pour fixer les réserves ennemies. En Crimée, c'est l'éternelle succession d'attaques et de contre-attaques, sans modification notable de la situation, autre que de fixer là encore, des unités ennemies qui seraient plus utiles ailleurs.


Le général Bogdanov, commandant la 2° armée de tanks.

Semaine du 18 novembre 1943
Pertes :
Axe : 14000 hommes, 57 blindés, 7 avions
URSS : 45000 hommes, 179 blindés, 167 avions
Suite aux dernières offensives soviétiques, l'ennemi commence un repli élastique (d'après sa sournoise propagande)... Il recule autour de Kharkov, de même que dans la région de Barvenkovo, après la foudroyante offensive de la 2° armée de tanks.

Direction Nord (fronts de Leningrad, du Volkhov et 2° front Balte):


Le front du Volkov commence à mériter sa dénomination, il borde le fleuve sur une bonne partie de son cours. La 8° armée enfonce la 321. ID allemande, qui ne peut se rétablir que 35 km plus loin, au bord du Volkhov, à proximité de l'important noeud ferroviaire de Chudovo.
Les lignes du 2° front Balte ne bougent pas, même si l'ennemi tente de contre-attaquer la 5° armée de tanks, qui résiste à la ruée de 2 divisions de SS fanatisées, soutenues par une PzDiv.

Direction de Moscou (1er front baltique, de l'Ouest et ex-Briansk):

Situation inchangée.

Direction Centre (1er et 2° fronts ukrainiens, et de Biélorussie):


Une puissante attaque de la 4° armée de tanks perce les lignes ennemies sur la rive sud de la Desna. Le groupement blindé ennemi situé plus à l'est (comprenant entre autres la division d'élite Gross Deutschland) se retrouve menacé sur ses arrières.
Au nord de Koursk, la 40° armée repousse la 79. ID. Quand au sud de Koursk, après que la 62° armée ait "ramolli" les défenses allemandes, elle voit se développer un raid dévastateur de la 1° armée de tanks du camarade Rostmistrov. Les divisions allemandes stationnées autour de Koursk, au nombre de 16, sont pratiquement isolées.
Plus au sud, le front de Biélorussie donne de la voix également.


A Lozovaya, la 6° armée repousse la 299. ID et deux divisions hongroises vers l'est. Mais le coup de tonnerre vient de la 2° armée de tanks. Face à une division d'infanterie, une misérable division de sécurité roumaine et une division de la Luftwaffe, les tankistes de Rotmistrov se ruent sur près de 100 km vers le sud-ouest, et s’approchent de Dnepropretrovsk. La 5° armée à son tour franchit d'une traite le Donets et commence un enveloppement de la zone industrielle de Stalino.
Les 49° armée et la 1° armée de la Garde, après une violente préparation d'artillerie, progressent également.

Direction Sud (3° front ukrainien, 4° front ukrainien, , transcaucasien et du Nord Caucase):
Le 3° front d'Ukraine entre à son tour dans la danse. Les 49° armées et la 1° armée de la Garde, la 42° armée et la 5° armée de choc progressent à leur tour vers le sud ouest.
Le 4° front d'Ukraine est volontairement inactif.
Le "balcon du Donets", vanté par la fielleuse propagande fasciste, est en train de s’écrouler comme un château de cartes. Les divisions ennemies massées à l'embouchure du Don, connaissent déjà des problèmes logistiques, et elles s'exposent à un encerclement fatal... La libération de la plus grande région industrielle soviétique a commencé !


Le 3° front d'Ukraine progresse vers Stalino.

L'allemand est très mal à Kursk s'il perd une partie de ses 16 divisions.

Il a un peu plus de temps (et d'espace) près de Stalino...s'il n'attend pas trop!

PFFFIOUUU, ca commence à le secouer là

Mais le perfide teuton a de la ressource !!!
Il est loin d'être fini !

Cette percée dans le Donets est salutaire ! Il faut préparer de bonnes positions pour l'année 1944 et l'assaut au printemps-été.
Sinon Berlin, on en verra pas la couleur. Ce bougre teutonique c'est bien défendu en 1943 et il a économisé ses troupes en 1942.

Attention à pas trop être gourmand pour pas prendre de lourdes contre-offensives qui viendraient ruiner ton avance.

Toujours un plaisir à lire cet AAR, et d'une clarté sans égale ^^ MERCI

Semaine du 25 novembre 1943
Pertes :
Axe : 13000 hommes, 135 blindés, 32 avions
URSS : 32000 hommes, 476 blindés, 180 avions
L'ennemi, menacé par les diverses percées de l'armée rouge, entame un repli important, vraisemblablement vers des lignes fortifiées. Il s'agit pour la Stavka de continuer sur la lancer et d'empêcher la Wehrmacht de se rétablir.

Direction Nord (fronts de Leningrad, du Volkhov et 2° front Balte):
Faible progression vers le Volkhov, les fascistes ayant réussi à se fortifier. Mais la ville importante de Vichnyi-Volochek est libérée par les troues du 2° front balte.

Direction de Moscou (1er front baltique, de l'Ouest et ex-Briansk):
Le 1° front balte et le front Ouest progressent modestement d'une trentaine de kilomètres ver l'ouest. Rjev n'est plus qu'à 15 km de nos premières lignes. Une fois cet important noeud ferroviaire conquis, les fascistes seront contraints d'enclencher la marche arrière, car ils auront à réseoudre de nombreux problèmes logisitques pour leu groupe d'armées Centre.

Direction Centre (1er et 2° fronts ukrainiens, et de Biélorussie):


Les nouvelles sont bonnes pour la direction stratégique du Centre. La 4° armée de tanks poursuit son offensive plein sud, menaçant ainsi les arrières du groupement ennemi de Koursk.
Dans la région de Koursk, le 2° front ukrainien (1° armée de tanks et 62° armée), au terme d'une manoeuvre audacieuse, a réussi l'encerclement de la cité, piégeant ainsi 12 divisions ennemies, qui sont encerclées, avec peu d'espoir de se dégager. Ils fourniront de la main d'oeuvre pour les camps du camarade Beria !
Afin d'empêcher les réserves ennemies d'accourir au secours des assiégés de Koursk, le 1° front ukrainien attaque sur toute la longueur de son front, fixant ainsi un maximum d'unités fascistes.

Direction Sud (front biélorusse, 3° front ukrainien, 4° front ukrainien, , transcaucasien et du Nord Caucase):


Le front biélorusse passe à l'offensive vers le sud, faisant peser une lourde menace sur les arrières du groupement ennemi du bassin du Donets. La 2° armée de tanks progresse en direction de Dniepropetrovsk. Sa voisine la 5° armée, aidée de 2 corps de tanks de la réserve du front, encercle une division d'infanterie ennemie, laissée à son triste sort.
Plus à l'est, la 1° armée de la Garde et la 49° armées commencent à déborder par le Nord le bassin de Satlino/Gorlovka.
Rostov est libérée par les troupes du front de Transcaucasie, tandis que les divisions ennemies retirées de la ville risquent l'encerclement.
En Crimée, c'est toujours la même alternance d'attaques et de contre-attaques, qui a cependant le mérite d'y fixer d'importantes unités ennemies qui serainet mieux employées ailleurs. Les services du GRU ont en effet identifié dans ce secteur pas moins de 8 divisions de panzers ou de panzergrenadiers.


Le général Rotmistrov, de la 1° armée de tanks, surnommé "le maitre d'école" par ses tankistes, est le principal artisan de l'encerclement de Koursk.

Chef Chaudard a écrit :
Direction Centre (1er et 2° fronts ukrainiens, et de Biélorussie):

Dans la région de Koursk, le 2° front ukrainien (1° armée de tanks et 62° armée), au terme d'une manœuvre audacieuse, a réussi l'encerclement de la cité, piégeant ainsi 12 divisions ennemies, qui sont encerclées, avec peu d'espoir de se dégager. Ils fourniront de la main d’œuvre pour les camps du camarade Beria !

La vache, belle manœuvre. Mais pourtant il t'a vu venir, il a pas évacué ?

Il avait réussi à contre-attaquer mes corps de tanks et réouvert la poche, mais pas assez pour que les unités de Koursk (des ID.) puissent se dégager....
La Wehrmacht manque de camions, et ils sont en train de bouffer le chevaux, ça n'arrange pas la mobilité

Semaine du 2 Décembre 1943
Pertes :
Axe : 50000 hommes, 294 blindés, 200 avions
URSS : 53000 hommes, 799 blindés, 256 avions
Constatant la situation désespérée du groupement de Koursk, l'ennemi rameute tout ce qu'il a comme troupes blindées, et réussit à rompre l'encerclement. Cependant, les fascistes affamés ont perdu toute mobilité, et ils ne réussissent pas à évacuer la ville. Dans la région de Stalingrad, la 6° armée de tanks est en formation. Au même endroit, se forme la 56° armée, commandée par le tout nouveau colonel général Vatoutine.

Direction Nord (fronts de Leningrad, du Volkhov et 2° front Balte):



Le long du fleuve Volkhov, les positions restent figées. Par contre, à l'est du lac Ilmen, le front du Volkhov lance deux attaques locales avec la 2° armée de choc qui progresse vers Novgorod. L'ennemi retraite également d'une quinzaine de km face au 2° front de la Baltique.

Direction de Moscou (1er front baltique, de l'Ouest et ex-Briansk):


Situation stationnaire, malgré quelques attaques locales qui ne donnent rien. La direction stratégique de Moscou s'aligne le long d'une verticale Rjev, Viazma, Briansk.

Direction Centre (1er et 2° fronts ukrainiens, et de Biélorussie):

Su le balcon de Koursk, l'ennemi a conjuré la menace qui pesait sur ses arrières profond, en rameutant 2 divisions blindées qui étrillent sévèrement la 4° armée de tanks.


Par contre, autour de Koursk, l'ennemi qui avait réussi à rouvrir la poche, est corrigé par la 40° armée au nord, et la 1° armée de tanks au sud. L'anneau est de nouveau clos. Au passage, la 40° armée s'en prend aux 112. et 223. ID allemandes, éprouvées après une semaine de siège. Elles se volatilisent dans la nature et disparaissent simplement du paysage.

Plus au sud, les 38° armées et la 3° armées de tanks se lancent dans une attaque en tenaille, piégeant au passage la 25° DI hongroise, et la 332. ID. Mais la bonne nouvelle vient de Kharkov, qui est libérée par la 3° armée de choc.

Direction Sud (front biélorusse, 3° front ukrainien, 4° front ukrainien, , transcaucasien et du Nord Caucase):


La situation évolue peu dans le bassin du Donets. Le front biélorusse est trop étendu pour tenter une action offensive, et il doit se regrouper. Les 3° et 4° fronts ukrainiens progressent modestement vers l'ouest, tandis que le front du Transcaucase dégage définitivement Rostov sur le Don.


En Crimée, le front du Nord Caucase est toujours actif, avec plusieurs attaques locales réussies, par les 3° armée de la Garde, l'armée côtière et la 61° armée.


Fantassins de la 38° armée, à l'attaque dans la région de Belgorod.

Semaine du 9 Décembre 1943
Pertes :
Axe : 38000 hommes, 264 blindés, 146 avions
URSS : 58000 hommes, 1066 blindés, 338 avions
Une fois de plus, l'ennemi réussit à rempre l'encerclement de Koursk. Partout ailleurs, il est condamné au repli.

Direction Nord (fronts de Leningrad, du Volkhov et 2° front Balte):


Les partisans se dechainent : pas moins de huit attaques réussies contre les voies ferrées au sud de Leningrad. La 27° armée réussit à expulser la 320.ID de ses positions sur les rives du Volkhov, mais ne parvient pas à s'assurer une tête de pont sur le rive gauche.
Plus au sud, les 41° armée, 2° armée de choc et 60° armée, refoulent l'ennemi vers le lac Ilmen.
Face au 2° front balte, l'ennemi retraite sur plus de 50 km, et les hommes de Sokolovski foncent vers l'Ouest aussi vite que possible, c'est à dire assez lentement, étant donné le terrain épouvantable qu'il faut traverser.
A l'ouest de Thorkok, la 6° Armée de la Garde crée une brèche dans laquelle s'engouffre la 5° armée de tanks, qui perce sur 50 km plein ouest.

Direction de Moscou (1er front baltique, de l'Ouest et ex-Briansk):

Situation stationnaire, malgré quelques attaques locales dees 32°, 34° armées et de la 5° armée de la Garde.

Direction Centre (1er et 2° fronts ukrainiens):


Sur les arrières du groupe ennemi de Koursk, la 4° armée de tanks perce de nouveau, afin de bloquer l'arrivée de renforts à destination des assiégés de Koursk.
L'ennemi ayant réussi à rempre l'encerclement de Koursk, Golikov décide de relance rla 1° armée de tanks pour refermer de nouveau la nasse. Mais 6 divisions sur les 12 divisions encerclées initialmenet, ont réussi à s'extraire de la nasse.
Kharkov est maintenant définitivement libérée, et le 1er front ukrainient lance plein ouest la 3° armée de tanks en exploitation de la brèche crée par la 38° armée et la 3° armée de choc. Les divisions allemandes (332. ID) et hongroises (25° DI) qui avaient été encerclées, avaient réussi à grand peine à se dégager, mais ce dernier coup de butoir de Malinovski les éparpille dans la steppe façon puzzle.


Direction Sud (front biélorusse, 3° front ukrainien, 4° front ukrainien, , transcaucasien et du Nord Caucase):



Le long de la rivière Volchya, la 2° armée de tanks (général Bogdanov), pulvérise les faibles positions de la 20°DI hongroise, et la poursuit, lépée dans les reins, jusqu'à la rive orentale du Dniepr. Les T34 de Bogdanov ne sont plus qu'à 15 km de Dnepropetrovsk.
PLus à l'est, le 13° corps blindé indépendant franchit lui aussi la Volchya. De même que la 1° armée de la Garde.
Dans le secteur du 3° front ukrainien, la 42° armée progresse au sud de Stalino, qui devrait pouvoir être libérée d'ici une à deux semaines.
Le 4° front d'ukraine pique plein ouest, et atteint la ligne du Mius. Le front transcaucasien, qui pour le moment, n'a guère brillé, est volontairement laissé en deuxième ligne.
En Crimée, la situation est inchangée.


La rive Est du Dniepr au sud de Dnepropetrovsk.

Semaine du 16 Décembre 1943
Pertes :
Axe : 76000 hommes, 305 blindés, 178 avions
URSS : 48000 hommes, 950 blindés, 280 avions
Exsangue après les terribles coups de boutoir assénés par l'armée rouge, l'envahisseur entame un large repli. La Stavka lance toutes ses unités à la poursuite ! La libération de la patrie est pour l'année 1944, c'est l'objectif que Staline a assigné aux commandants de front.

Direction Nord (fronts de Leningrad, du Volkhov et 2° front Balte):


Le groupe d'amrée Nord allemand, assailli de toutes parts, entame un large repli le long du Volkhov, jusqu'au sud du lac Ilmen.
Sur la rive sud du lac Ladoga, la 55° armée conquirt une tête de pont sur la rive gauche du Volkhov, et reprend Novaya Ladoga aux revanchards finlandais. Le front du volkhov n'est pas en reste, et il expulse les germano-finlandais de leur positions fortifiées, mais sans pouvoir traverser le fleuve.
Au sud du lac Ilmen, l'ennemi amorce un large mouvement de retraite sur une soixantaine de kilomètres. Le front du Volkhov se rue à la poursuite. La Wehrmacht est maintenant acculée à la rive Est du lac Ilmen.
Plus au sud, le 2° front balte attaque sur toute sa ligne, et repousse pratiquement partout les envahisseurs.

Direction de Moscou (1er front baltique, de l'Ouest et ex-Briansk):


Les 1ers front balte, front de l'Ouest et les réserves Stavka attaquent également sur toue leur ligne, pour maintenir une forte pression sur les allemands. Les faubourgs de Rjev sont atteints par la 29° armée. Il en est de même pour la banlieue de Viazma. Les 3 grandes cités de la direction stratégique (Rjev, Viazma, Briansk), sont, soit libérées, soit en voie de l'être.

Direction Centre (1er et 2° fronts ukrainiens):


L'ennemi, assommé par les contre-attaques rageuses du 2° front d'Ukraine dans la région de Koursk, jette l'éponge et abandonne les assiégés à leur triste sort. Golikov réagit vite, et aussitôt, les 6 divisoins encerclées sont anéanties. La Wehrmacht perd 47000 hommes sur les 52000 hommes identifiés par le GRU autour de Koursk. Pour profiter du désarroi ennemi, Golikov lance en exploitation la 1° armée de tanks de Rotmistrov, qui bouscule la 39. ID allemande.
Voilà qui va porter un rude coup au moral des fantassins ennemis, qui constatent enfin que leurs généraux se soucient d'eux comme d'une guigne.
Au Nord-Est de Kharkov, c'est à la 3° armée de tanks de se mettre en valeur, en réalisant une belle avancée de 50 km en démolissant les divisions du VIII° corps hongrois.


Direction Sud (front biélorusse, 3° front ukrainien, 4° front ukrainien, , transcaucasien et du Nord Caucase):


Dnepropetrovsk semblnt fortement défendue par plusieurs PzDivisions, la Stavka décide de lancer la 2° armée de tanks de Bogdanov au nord de la ville pour la contourner.
Son voisin, le 3° front d'Ukraine de Konev, libère Gorlovka et Makeevka. La libération du bassin industriel de Stalino n'est plus qu'une question de jours.
Quant à la ligne de défense du Lius, elle n'aura pas tenu plus d'une semaine et le 4° front d'Ukraine, flanqué par le front transcaucasien, traverse le fleuve sans coup férir.
En Crimée, c'est le statu quo.


Les prisonniers pris à Koursk prennent le chemin d'une captivité gaie et joyeuse vers les camps de Sibérie.

je n'ai qu'un mot !

BRAVO !

DAVAI !

Chapeau

(et merci pour l'AAR toujours aussi bon, toujours aussi clair).


(pourvu que je tienne un peu mieux le Donbass que ton adversaire dans mon duel avec Guernica )

Semaine du 23 Décembre 1943
Pertes :
Axe : 76000 hommes, 305 blindés, 178 avions
URSS : 48000 hommes, 950 blindés, 280 avions

L'ennemi continue sa retraite généralisée qui parfois dégénère en panique. Dans plusieurs secteurs, le sunités de l'Armée Rouge on perdu le contact avec les fascistes en débandade.

Direction Nord (fronts de Leningrad, du Volkhov et 2° front Balte):


Au sud du lac Ladoga, le front de Leningrad consolide sa tête de pont sur le rive gauche du Volkhov. C'est mainetenant la 3° armée qui réussit un passage de vive force.
Sa voisine la 27° armée repousse ausis les germano-finlandais, mai reste bloquée sur la rive est, faute de moyens de pontage adéquats. Les occidentaux ne nous ont pas encore livrés les transports amphibie DukW promis pourtant depuis longtemps.
Vers le lac Ilmen, les 2° armées de choc et la 60° armée arrivent à recoller aux fascistes en panique qui avaient reculé sur plus de 50 km.
Le 2° front balt réussit 2 attaques local, dans un secteur où l'ennemi a massé de puissantes réserves blindées SS.

Direction de Moscou (1er front baltique, de l'Ouest et ex-Briansk):


Le 1er front balte tente de progresser vers l'ouest mais laborieusement. La 22° armée réussit son assaut contre le XXXX. Pzkorps, mais les 34° et 29° armée se cassent les dents sur des positions fortifiées depuis plusieurs mois par les fascistes.
Dans le secteur du front Ouest, les 3° et 13° armées, après une attaque réussie, progressent légèrement vers l'ouest.

Direction Centre (1er et 2° fronts ukrainiens):


A l'ouest de Koursk, les opérations connaissent une certaine pause, le temps que les unités ayant participé à la conquête de la ville puissent rejoindre les premières lignes. Néammoins la 58° armée parvient à repousser la 2° brigade mpotorisée SS dans la région de Lokol. Ma 4° armée de tanks treste sur la brèche et progresse de 50 km dans la direction de Konotop.
Le 2° front d'Ukraine passe à son tour à l'offensive. Après que la 38° armée ait créé la brèche, la 1° armée de tanks s'elance en exploitation ver Sumy. Il en est de même à l'est de Kharkov, où la même manoeuvere est effectuée par la 3° armée de choc, accompagnée de la 3° armée de tanks. La Stavka a décidé de regouper ses principales réserves opératives dans cette région où le relief est particulièrement propice à la manoeuvre de grandes unités blindées.


Direction Sud (front biélorusse, 3° front ukrainien, 4° front ukrainien, , transcaucasien et du Nord Caucase):


Au nord de la rivière Orel, la 19° armée progresse en refoulant devant elle de faibles divisions d'infanterie, visiblement éprouvées.
Devant Dnepropetrovsk, la 2° armée de tanks atteint le confluent Volchyia-Dniepr. Deux options s'ouvrent devant la Stavka :
- soit poursuivre vers Dnepropetrovsk, en franchissant le Dniepr,
- soit pousser vers le sud, vers Zaporozhie, à la rencontre des unités du front Caucasien qui ferraillent depuis plusieurs semaines pour déboucher des isthmes de Crimée. C'est l'idée qu'émet le général Tolbukhin, à la tête du front Biélorusse. Cette "grande solution" permettrait de prendre dans la nasse tout le groupement ennemi du sud, mais elle entre en contradiction avec les objectifs opératifs définis pour la campagne d'hiver.
Plus à l'Est, la 1e armée de la Garde franchit la Volchyia de vive force et fait maintenant pser une menace sur les arrières du groupement ennemi du sud.
Les fascistes commencent à se rpelier dans le sud, et le 4° front d'Ukraine flanqué à sa gauche par le front du Transcaucase progresse sans combattre.
En Crimée, la situation est inchangée.
Pendant ce temps, les alliés capitalistes porgressent laborieusement en Italie, qu'ils persistent à appeler "second front", pmais qui n'est en réalité pour la Stavka. qu'une aimable diversion. Mais le général Elvis a assuré la direction suprçme que le "vrai" second front serait ouvert en France au printemps 1944. Il n'est que temps !


Cette photographie prise sur un prisonnier ennemi, montre que les fascistes continuent à célébrer la fête obscurantiste de Noel, mais avec de bien pauvres moyens !

Semaine du 30 Décembre 1943
Pertes :
Axe : 23000 hommes, 230 blindés, 160 avions
URSS : 47000 hommes, 824 blindés, 317 avions
L'ennemi continue à reculer, principalement au sud du lac Ilmen, et au nord de l'Ukraine. Pour l'Armée Rouge, un seul mot d'ordre : en avant, pour la patrie et pour Staline !

Direction Nord (fronts de Leningrad, du Volkhov et 2° front Balte):


Su la rive sud du lac Ladoga, le front de Leningrad progresse. La 55° armée élargie la petite tête de pont récemment conquise, et le front de Leningrad commence à s'organiser face aux finlandais.
Le Volkhov est maintenant entièrement bordé du lac Ladoga à Novgorod. La 41° armée parvient à border le sud du fleuve. Au sud du Lac Ilmen, la 60° armée borde la rive de la Pola.
Le 2° front de la Baltic progresse légèrement.

Direction de Moscou (1er front baltique, de l'Ouest et ex-Briansk):

Peu de choses à signaler, hormis une attaque rondement menée à l'Ouest de Briansk, qui refoule l'ennemi d'une trentaine de kilomètres.

Direction Centre (1er et 2° fronts ukrainiens):


Les deux premiers fronts ukrainiens (généraux Malinovski et Golikov) poussent plein ouest à travers la steppe ukrainienne balayée par les rafales de neige. Lors de la prochaine réunion de coordination de la Stavka, les commandant de front vont présenter l'objectif opératif de ces fronts, pour le printemps/été 44 : franchir le Dniepr et de libérer Kiev.


Direction Sud (front biélorusse, 3° front ukrainien, 4° front ukrainien, , transcaucasien et du Nord Caucase):


Les opérations du front de Biélorussie sont au point mort. Tolbukhin attend la prochaine réunion de la Stavka pour essayer de faire valoir son point de vue concernant une poussée sud-ouest, à la rencontre du front Nord Caucase débouchant de Crimée.
Le 3° front d'Ukraine libère enfin la grande cité industirelle de Stalino. Plus au sud, les 4° front d'Ukraine et le front transcaucasien progressent modestement.


En Crimée, le front du nord Caucase tente de déboucher vers le Nord, en direction de Zaporozhye...


Le glaive vengeur de l'armée rouge s'abattra sans pitié sur les perfides hitlériens...

Semaine du 6 Janvier 1944
Pertes :
Axe : 35000 hommes, 244 blindés, 184 avions
URSS : 58000 hommes, 963 blindés, 380 avions
Dans le célèbre bureau d'angle du Kremlin, se tient une conférence générale réunissant les mebres de la Stavka du Commandement Suprême, ainsi que les commandants de front. Le but de cette réunion est de présenter la planification des opérations pour les 6 premiers mois de 1944.
La réunion début par un tour d'horizon de la situation internationale.
Les alliés occidentaux sont pour le moement englués en Italie. Mais Rossevelt et Churchill ont pris l'engagement de débarquer en France d'ici le printemps 1944 (probablement en Mai). Ceci obligera certainement l'ennemi à retirer des unités du front Est, pour les redéployer en Europe. Il conviendra alors d'en profiter.
La situation sur les différents axes stratégique est ensuite évoquée, avec un point sur les opérations de la semaine, suivie d'une présentation des objectifs opératifs de chaque front, le chef suprême se réservant la gestion stratégique et politique.

Direction Nord (fronts de Leningrad, du Volkhov et 2° front Balte):


Deux armées du front de Leningrad ont maintenant passé le Volkhov (la 55° et la 30°). Elles vont pouvoir repousser les fantoches finlandais vers le sud. La 7° armée indépendante, après une longue inaction, se lance à l'assaut des lignes finlandaises en Carélie, mais sans succès.
Le front du Volkhov est très actif, et repousse les germano-finlandais sur trois endroits entre le lac Ladoga et le lac Ilmen, mais sans réussir à traverser le fleuve. Le front du Volkhov se déploie également sur une centaine de km (orientés est-ouest) a sud du lac Ilment. La Stavka demande à la direction nord de transférer les armées engagées au sud du lac Ilment (60°et 2° choc) sur la ligne du Volkhov.
Le 2° front balte progresse aussi vers l'ouest.
L'objectif pour l'été est de libérer Leningrad, puis les pays baltes. L'objectif est d'atteindre Riga, et de border la rivière Daugava. Tout au nord, le front de Leningrad, une fois la ville libérée, doit se lancer à l'assaut de la Finlande pour la neutraliser.

Direction de Moscou (2° front balte, front de l'Ouest, et ex-front de Briansk) :


Peu d'activité sur ce secteur. La direction de Moscou sera renommée direction biélorusse. Les armées de la réserve Stavka seront regoupées das un nouveau 2° front Biélorusse. L'objectif de la direction est d epousser droit bvers l'Ouest, libérer Smolensk et aborder le Dniepr et le marais du Pripet.

Direction Centre (1er et 2° fronts ukrainiens):


Les 1° et 3° armées de tanks après une percée obtenue par les 62° armées et la 3° armées de choc, passent à l'exploitation et progressent de 80 km vers Kiev.
L'objectif opératif de la direction centre est de traverser le Dniepr, en libérant Kiev, pour aller s'établir sur une ligne Korosten-Zhitomir.


Direction Sud (front biélorusse, 3° front ukrainien, 4° front ukrainien, , transcaucasien et du Nord Caucase):
Le front Biélorusse progresse en direction de Zaporozhyie. La solution proposée par l'impétueux général Tolbukhin d'encercler tout le groupement sud de l'ennemi a été retenue par la Stavka.


L'objectif à moyen terme est de rechercher la jonction avec le front du nord Caucase (en Crimée), aux environs de Zaporozhye, puis de foncer plein ouest vers la frontière roumaine.

Les opérations vont s'enchainer selon la planification prélimina ire suivante :
1 - Offensive de la direction Sud
2 - Offensive de la direction Nord
3 - Une fois les objectifs en cours d'atteinte, la crainte de voir son centre enveloppé obligera l'ennemi à se retirer face aux directions de Moscou et du Centre.


La libération de la Patrie est proche ! En avant vers l'Ouest !

Semaine du 13 Janvier 1944
Pertes :
Axe : 70000 hommes, 633 blindés, 341 avions
URSS : 118710 hommes, 2393 blindés, 718 avions
L'ennemi sembla avoir stoppé sa retraite, sauf à l'ouest de Poltava et à l'extrême sud du front. L'armée rouge se lance en avant, en priorité sur la direction Nord. Objectif : Leningrad !

Direction Nord (fronts de Leningrad, du Volkhov et 2° front Balte):


Au sud du lac Ladoga, la 55° armée avance vers le sud, en bousculant 3 divisions finlandaises (dont une division blindée). Le front de Leningrad est maintenant à une soixantaine de kilomètre de l'ancienne capitale.
Le front du Volkhov, après de multiples tentatives infructueuses, a enfin pu établir des têtes de pont solides, avec les 27° et 8° armées. il faut maintenant faire passer le plus d'unités possibles, avant que l'ennemi ne se ressaisisse.


Direction biélorusse (2° front balte, front de l'Ouest, et ex-front de Briansk) :


Au sud du secteur, les armées de la réserve stratégique de la Stavka débouchent de la région de Briansk, et passent à l'offensive plein ouest. Cette offensive brutale est menée par les 4°, 21° et 37° armées, ainsi que la 2° armée de la Garde. Ces armées bousvulent les troupes d'élites qui leur étaient opposées. Par exemple, la fameuse 78° division d'assaut allemande recule en laissant 900 hommes, 20 blindés et 30 canons sur le terrain.

Direction Centre (1er et 2° fronts ukrainiens):


Les 2° et 1° fronts d'Ukraine lancent une offensive en trident avec en pointe, les 4°, 1ere et 3° armées de tanks. Les objectifs lointains en sont Chernigov, Kiev, et Cherkassy, soit en gros, le cours dupérieur du Dniepr.


Direction Sud (front biélorusse, 3° front ukrainien, 4° front ukrainien, , transcaucasien et du Nord Caucase):

Rien de nouveau, les front Biélorusse, flanqué au sud par les 3°, 4° fornts d'Ukraine et le front transcaucasien se contente de coller à l'eenmi qui retraite sur une trentaine de kilomètres.
En Crimée, c'est toujours le même face à face stérile, qui rappelle les hécatombes de la prmeière guerre impérialiste.
Autour de Stalingrad, deux nouvelles armées sont en formation, la 56° armée combinée, commandée par l'excellent général Purkaev, et la 6° armée de tanks, attribuée au général Cherniakovski.
Pendant ce temps, en Italie, on nous signale que les troupes du général Elvis ont enfin pris Naples, 4 mois après avoir pris pied en Italie continentale... Le second front n'est pas pour demain !


Depuis quelques semaines, les premiers blindés JS2 sortent d'usine, et commencent à équiper les régiments de chars lours.

voici un tableau comparatif de ses caractéristiques, face à celle de son équivalent fasciste, le T6 "Tigre".