Re: Autriche, une hégémonie indiscutable
Posté : ven. nov. 09, 2012 8:34 pm
1856-1861 (1) : Trahison !
L’Empire est calme en 1856 et 1857, et nul ne voit ce qui troublerait cette paix. Et pourtant… [J’ai perdu mes screens de la période
]
Le début de l’année 1858 voit Vienne et Paris s’agiter. La réconciliation franco-britannique pour la guerre de Tahiti a été cimentée sur les ruines de Sébastopol. Sir Robert Peel, Premier Ministre, est farouchement tenté par une officialisation de cette alliance de fait, mais les Tories y voient une trahison de toutes les guerres passées, la dernière ne s’étant terminée que dix ans auparavant. L’East End gronde et le gouvernement recule, de peur que le souffle révolutionnaire n’arrive du continent.
Tout cela fait que Paris, ayant essuyé un camouflet, se cherche de nouveaux alliés et à faire oublier l’affaire. C’est vite trouvé: Cavour, qui avait été repoussé par Buonaparte quelques années auparavant, reçoit soudainement un plein support et est poussé à la guerre. Le Corse promet de neutraliser la Kaiserliche Marine et de débarquer en Illyrie ainsi que de d’envoyer quinze divisions percer en Lombardie. Il se voit déjà dans les trace de son grand-oncle, mais la France n’est plus ce qu’elle était et l’Autriche non plus. L’Autriche détruira l’arc de triomphe !

Le Bretagne, navire-amiral français, que devrons affronter nos trois-ponts du début du siècle…
Un ultimatum est délivré par le 1er août par l’ambassadeur de Piémont à Ferdinand, en visite à Milan pour la session du Lombardeirat. Il refuse, et entend alors des coups de feu, ainsi que des coups de canons, plus éloignés. La panique gagne la cour, mais Ferdinand reste calme, il tente de raisonner la foule depuis le balcon. Une balle l’atteint, et ce sont les deux Chambres ainsi que les la cour qui se replient sur Venise, où il meurt le 3. Les séparatistes s'emparent de la ville ainsi que de Brescia et sont repoussés à Bergame, alors que les Piémontais marchent déjà sur nous, sans déclaration e guerre préalable.

La fin du « Petit Père des Peuples » comme on l’a appelé (
)
La confusion est totale. Politiquement d’abord, la succession est claire mais le président du conseil des ministres ne sait que faire. Parce que François-Joseph est un homme capable mais il n’a pas la diplomatie de son oncle. Et puis, la réactionnaire Sophie de Bavière n’a-t-elle pas voulu faire de lui sa marionnette ? Les ultras prendront-ils le pouvoir avec lui ?
Militairement ensuite, puisque pour éviter de donner des arguments aux irrédentistes, la troupe a été évacuée du royaume lombardo-vénitien. Toute l’armée impériale converge vers Milan mais la ville est déjà tombée, et les positions défensives de la plaine du Pô avec elle. De plus, l’armée possède 22 divisions d’active et seulement 8 de territoriale, qui ne sont disponibles d’après deux mois. En face, les sardes ont 13 divisions et en entrainent de nouvelles et les français en ont 32 (je ne parle que des divisions d’active, je n’ai pas accès au pool de mobilisation), auxquelles il faut ajouter une flotte puissante et moderne.
Le mouvement fédéraliste, au pouvoir depuis dix ans est traditionnellement hostile à l’armée. L’Etat-major reste en effet très germanique (ou germanisé) et les minorités sont peu présentes dans l’armée en général. De plus, une bonne partie des soldats ont servi à mater les révoltes en Galicie Italie et Hongrie dix ans auparavant. Széchenyi, très attaché à Ferdinand, sort de sa réserve (sa participation au gouvernement nationaliste hongrois l’a fort décrédité mais il reste très écouté par les modérés) et demande une levée en masse de tous ceux qui ont bénéficié du Ferdinandisme (qu’on considère maintenant, avec beaucoup de pathos, comme une version réfléchie et améliorée du Josèphisme). Au final, ce sont les Polonais qui répondent les plus nombreux, grâce à la polonisation de l’administration ouest-galicienne trois mois avant.

Tous les peuples autrichiens vont repousser l’envahisseur ! Nach Paris! Után Párizs! Do Paříže! Do Paryża! La Paris! Do Paríža! Za Parizu! V Parizu!
Et c'est alors qu'arrivent ce que la postérité appelera les « miracles de septembre ». La Belgique et l'Autriche signent un accord, et en échange de machines technologiques pointues l'Empire reçoit des canons flambants neufs [échange de technologies massif, je reçois 4 technologies militaires]. Le second miracle est l'oeuvre des sardes. Le Risorgimento comme ils voulaient l'appeler n'était pour le bidasse qu'un moyen d'exercer sa vengeance pour la chute de Turin en 1849. Alors que les traitres à l'Empire ne voulaient pas moins d'autonomie qu'ils en bénéficiaient auparavant, Cavour voulait l'annexion pure et simple et mettre la région sous contrôle militaire. Les traitres déclarent la république libre italienne à Milan, les Sardes en font les siège, et tuent près de 30000 révoltés, sans compter les dégats collatéraux, au prix de 14000 des leurs. Cela leur prend 3 semaines, et ils doivent ensuite réduire Brescia, insurgée elle aussi. Cette guerre civile italienne durera trois mois, le temps pour l'Empire d'amener le gros de son armée.

Les séparatistes y réfléchiront à deux fois...
En moins d'un mois, 7 division sardes sont décimées, 5 autres sont enfermées dans Brescia et 4 se sont repliées de leur côté de la frontière accompagnées de trois françaises. La France, qui ne s'attendait pas à un enchainement ausi rapide d'évènements n'est pas encore présente en force quand l'armée impériale arrive, ce qui s'avèrera compter cher à leur camp. La marine française sera renvoyée dans ses ports après s'être fait rouster par les Autrichiens. Ils ont perdu 2 vaisseaux modernes et trois divisions pleines en transport pour 5 trois-ponts autrichiens (y a pas qu'à britannia que j'ai de la chance). La marine autrichienne ne pourrait plus leur résister mais Buonaparte prend peur et se replie. L'Illyrie est sauvée.

Rouster, parfaitement!
Les Français arrivent avec près de 15 divisions, mais c'est trop tard pour sauver Brescia et leur arrivée est contre-balancée par les 14 divisions de volontaires. La poussée autrichienne continue, mais avec difficulté, l'approvisionnement étant constammé attqué par de petites unités de patriotes [énorme attrition]. Le 23 juin 1859, pourtant, le traité de San Marino est signé. Les Français ont été repoussés de leur côté de la frontière avec deux divisions sardes, les montagnes n'ont pas été conquises mais toute la plaine est sous contrôle autrichien. Le traité est dur pour la fierté française. Le Piémont passe sous l'orbite autrichienne, avec Louis-Victor de habsbourg pour monarque. La France doit renoncer à Nice, à la Savoie et à Aoste. En échange, et parce que l'Autriche n'a pas la volonté (ni les troupes à proximité), les principautés-unies de Wallachie-Moldavie (qui sont reconnues comme principautés-unies et pas sous le nom de Roumanie, au grand dam d'Alexandre Cuza) sont reconnues par l'Autriche. Maigre compensation, lors des deux dernières guerres qu'elle a menées seule contre une grande puissance, la France a perdu.
Une fois de plus pour soigner sa dignité, la France part en guerre, mais cette fois elle choisit un adversaire à sa hauteur: l'Annam.

Le va-t-en-guerre de l'Elysée est reparti...
(La situation intérieure et internationale pour le prochain, cet update m'a pris un temps bête)
L’Empire est calme en 1856 et 1857, et nul ne voit ce qui troublerait cette paix. Et pourtant… [J’ai perdu mes screens de la période

Le début de l’année 1858 voit Vienne et Paris s’agiter. La réconciliation franco-britannique pour la guerre de Tahiti a été cimentée sur les ruines de Sébastopol. Sir Robert Peel, Premier Ministre, est farouchement tenté par une officialisation de cette alliance de fait, mais les Tories y voient une trahison de toutes les guerres passées, la dernière ne s’étant terminée que dix ans auparavant. L’East End gronde et le gouvernement recule, de peur que le souffle révolutionnaire n’arrive du continent.
Tout cela fait que Paris, ayant essuyé un camouflet, se cherche de nouveaux alliés et à faire oublier l’affaire. C’est vite trouvé: Cavour, qui avait été repoussé par Buonaparte quelques années auparavant, reçoit soudainement un plein support et est poussé à la guerre. Le Corse promet de neutraliser la Kaiserliche Marine et de débarquer en Illyrie ainsi que de d’envoyer quinze divisions percer en Lombardie. Il se voit déjà dans les trace de son grand-oncle, mais la France n’est plus ce qu’elle était et l’Autriche non plus. L’Autriche détruira l’arc de triomphe !

Le Bretagne, navire-amiral français, que devrons affronter nos trois-ponts du début du siècle…

La fin du « Petit Père des Peuples » comme on l’a appelé (

Militairement ensuite, puisque pour éviter de donner des arguments aux irrédentistes, la troupe a été évacuée du royaume lombardo-vénitien. Toute l’armée impériale converge vers Milan mais la ville est déjà tombée, et les positions défensives de la plaine du Pô avec elle. De plus, l’armée possède 22 divisions d’active et seulement 8 de territoriale, qui ne sont disponibles d’après deux mois. En face, les sardes ont 13 divisions et en entrainent de nouvelles et les français en ont 32 (je ne parle que des divisions d’active, je n’ai pas accès au pool de mobilisation), auxquelles il faut ajouter une flotte puissante et moderne.
Le mouvement fédéraliste, au pouvoir depuis dix ans est traditionnellement hostile à l’armée. L’Etat-major reste en effet très germanique (ou germanisé) et les minorités sont peu présentes dans l’armée en général. De plus, une bonne partie des soldats ont servi à mater les révoltes en Galicie Italie et Hongrie dix ans auparavant. Széchenyi, très attaché à Ferdinand, sort de sa réserve (sa participation au gouvernement nationaliste hongrois l’a fort décrédité mais il reste très écouté par les modérés) et demande une levée en masse de tous ceux qui ont bénéficié du Ferdinandisme (qu’on considère maintenant, avec beaucoup de pathos, comme une version réfléchie et améliorée du Josèphisme). Au final, ce sont les Polonais qui répondent les plus nombreux, grâce à la polonisation de l’administration ouest-galicienne trois mois avant.

Tous les peuples autrichiens vont repousser l’envahisseur ! Nach Paris! Után Párizs! Do Paříže! Do Paryża! La Paris! Do Paríža! Za Parizu! V Parizu!

Les séparatistes y réfléchiront à deux fois...

Rouster, parfaitement!
Une fois de plus pour soigner sa dignité, la France part en guerre, mais cette fois elle choisit un adversaire à sa hauteur: l'Annam.

Le va-t-en-guerre de l'Elysée est reparti...
(La situation intérieure et internationale pour le prochain, cet update m'a pris un temps bête)