Rodo Total War - pour l'Empereur !
- Bartimeus
- Floodeur invétéré
- Messages : 3903
- Enregistré le : jeu. mars 08, 2007 7:15 pm
- Localisation : Eich bin ein Toulonais !
Re: Rodo Total War - pour l'Empereur !
Le capitaine Bartimeus conseil au vice-amiral de fondre sur les russkof !
Olives et Paix
- stratcom
- Mûr pour Franconaute
- Messages : 16918
- Enregistré le : lun. déc. 13, 2004 2:28 am
- Localisation : Chez moi
Re: Rodo Total War - pour l'Empereur !
Quelque chose me dit que la maquette du destroyer stellaire doit pas avancer des masses. 

- mad
- Godard de la Tartiflette
- Messages : 12011
- Enregistré le : mer. août 18, 2004 3:50 pm
- Localisation : Nantes
Re: Rodo Total War - pour l'Empereur !
stratcom a écrit :Quelque chose me dit que la maquette du destroyer stellaire doit pas avancer des masses.

petite pause technique, je suis en rade de leds (et c'est vrai qu'au bout de 2 mois, j'ai besoin d'une pause ... de prendre un peu de recul ... :film bobo-aheucien:

Sinon pour rappel, comme c'est passé à la page précédente :
mad a écrit : Rodo 1er a décidé, en plus de distribuer des breloques à ses meilleurs soldats, de laisser un peu d'initiative à ses officiers![]()
Pour ce tour, ce sera en naval, au large de l'Espagne, pour les deux escadres françaises.
- Bob Terrius, en tant que vice-amiral dans la flotte de Vielleneuve, a deux choix qui s'offre à lui :
* continuer plein-nord pour rejoindre l'escadre venue de Nantes, puis remonter avec en point de mire la Manche
* prendre l'initiative de se dérouter sur la flotte russe revenant des Antilles pour les arraisoner, les détruire, les liquider, bref, faire le ménage (sachant qu'on compte une 10aine de vaisseaux en face, et ce n'est pas que du navire marchand, loin de là ...)
- L'Amiral Truguet, car il a passé trop de temps a terre, tombe malade, c'est Marie-Eugéne Bucher qui prend momentanément le commandement de cette flottille de 5 vaisseaux. 2 options :
* continuer plein sud pour retrouver Villeuve ou qu'il soit, au large de Lisbonne ou sur la route des Antilles.
* faire également le nettoyage en se jetant sur les navires espagnols restants
Choisissez bien, car votre choix conditionnera, bien entendu, la suite
Le prochain tour, c'est en Italie et en Pologne que les choix devront être faits, avis aux officiers sur place
Et pour conclure, un petit résumé vidéo de la victoire française de Trafalgar (à dire à haute voix, c'est trés choquant

-
- Le Marin
- Messages : 2087
- Enregistré le : jeu. juin 02, 2005 7:57 pm
Re: Rodo Total War - pour l'Empereur !
Un choix difficile.
Mais après une longue réflexion (à peu prés 2 minutes). Je vais écouter le conseils de Bartimeus et effectivement "sus aux Russkof".
Ca entrainera l'équipage d'une part et celui lui retirera quelque bénéfice.
Tout cela ne pouvant que bénéficier à l'empereur sur le théâtre Polonais.
Mais après une longue réflexion (à peu prés 2 minutes). Je vais écouter le conseils de Bartimeus et effectivement "sus aux Russkof".
Ca entrainera l'équipage d'une part et celui lui retirera quelque bénéfice.
Tout cela ne pouvant que bénéficier à l'empereur sur le théâtre Polonais.
- jagermeister
- Grand Inquisiteur
- Messages : 23913
- Enregistré le : ven. janv. 28, 2005 9:54 pm
- Localisation : Cosne sur Loire
Re: Rodo Total War - pour l'Empereur !
Eviter la flotte russe je crois que ce serait plus grave qu'une faiblesse, je crois que ce serait une faute morale. 

Internet ayant été popularisé par l'apparition du World Wide Web, les deux sont parfois confondus par le public non averti. Le World Wide Web n'est pourtant que l'une des applications d'Internet.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Internet
Le site ultime pour les managers virils et huilés.
Le site préféré des vieux loups de mer.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Internet
Le site ultime pour les managers virils et huilés.
Le site préféré des vieux loups de mer.
Re: Rodo Total War - pour l'Empereur !
C'est gâchis tout de même ces soldats coincés à Naples. Puisque nous sommes aux portes de Gibraltar, n'y a t-il aucune possibilité pour une escadre de forcer le blocus et récupérer ces pauvres hères ? 

-
- Terreur du Forum
- Messages : 523
- Enregistré le : lun. janv. 30, 2012 10:59 am
Re: Rodo Total War - pour l'Empereur !
Le capitaine Bucher prend la décision de foncer plein sud pour rejoindre le gros de la flotte.
Pas d'audace pour le coup, mais un peu de prudence au cas ou la perfide albion aurait la mauvaise idée d'envoyer la Navy la bas, on sera content d'être nombreux.
Pas d'audace pour le coup, mais un peu de prudence au cas ou la perfide albion aurait la mauvaise idée d'envoyer la Navy la bas, on sera content d'être nombreux.
- mad
- Godard de la Tartiflette
- Messages : 12011
- Enregistré le : mer. août 18, 2004 3:50 pm
- Localisation : Nantes
Re: Rodo Total War - pour l'Empereur !
Ordres validés
Bob Terrius, Bartimeus et Whatman vont attaquer le convoi russe. Warsaw bucher les rejoindra par la suite au large du Portugal.
Je vais envoyer les navires de commerces depuis la Croatie, la plupart va se sacrifier en se mettant en travers de la flotte napolitaine, car du moment où un seul des convois arrive à Brindisi, on pourra rembarquer les hommes restant. En espérant surtout que la flotte napolitaine, en bataillant avec les navires en travers de sa route, n'aura alors plus assez de points de mouvement pour foncer sur le reste du convoi (qui sera quasiment désarmé, donc à merci)

Bob Terrius, Bartimeus et Whatman vont attaquer le convoi russe. Warsaw bucher les rejoindra par la suite au large du Portugal.
Malheureusement non, quand la premiére attaque est survenue sur les arriéres de la colonne française, la flotte avait déjà passé Gibraltar (temps de retour : 2 tours 1/2 minimum - avant l'attaque de la flotte espagnole - alorsque l'armée de Reygnier, s'il devait reculer - ce qui est arrivé - ne disposait plus que d'un seul tour avant l'éventuelle mise à mort)Locke a écrit :C'est gâchis tout de même ces soldats coincés à Naples. Puisque nous sommes aux portes de Gibraltar, n'y a t-il aucune possibilité pour une escadre de forcer le blocus et récupérer ces pauvres hères ?
Je vais envoyer les navires de commerces depuis la Croatie, la plupart va se sacrifier en se mettant en travers de la flotte napolitaine, car du moment où un seul des convois arrive à Brindisi, on pourra rembarquer les hommes restant. En espérant surtout que la flotte napolitaine, en bataillant avec les navires en travers de sa route, n'aura alors plus assez de points de mouvement pour foncer sur le reste du convoi (qui sera quasiment désarmé, donc à merci)

-
- Terreur du Forum
- Messages : 523
- Enregistré le : lun. janv. 30, 2012 10:59 am
Re: Rodo Total War - pour l'Empereur !
Et la flotte napolitaine représente quoi en terme de navires ?
- mad
- Godard de la Tartiflette
- Messages : 12011
- Enregistré le : mer. août 18, 2004 3:50 pm
- Localisation : Nantes
Re: Rodo Total War - pour l'Empereur !
15 navires - par contre je n'en connais pas trop la contenance, je sais juste que 6 d'entre eux sont des frégates avec entre 32 et 60 canons. Les autres, aucune idée, nos informateurs le long des côtes n'ont pas été des plus brillantswarsaw bucher a écrit :Et la flotte napolitaine représente quoi en terme de navires ?

- griffon
- Empereur Intergalactique
- Messages : 42611
- Enregistré le : mer. août 18, 2004 5:26 pm
- Localisation : Brest
Re: Rodo Total War - pour l'Empereur !
j'avais loupé la reprise de cet AAR et je ne le regrette pas
pourvoir lire les dernières entrées d'une seule traite
c'est un bonheur .......... hollywoodien !
pourvoir lire les dernières entrées d'une seule traite
c'est un bonheur .......... hollywoodien !

SOL INVICTVS
Au printemps, je vais quelquefois m'asseoir à la lisière d'un champ fleuri.
Lorsqu'une belle jeune fille m'apporte une coupe de vin , je ne pense guère à mon salut.
Si j'avais cette préoccupation, je vaudrais moins qu'un chien
Lorsqu'une belle jeune fille m'apporte une coupe de vin , je ne pense guère à mon salut.
Si j'avais cette préoccupation, je vaudrais moins qu'un chien
- jagermeister
- Grand Inquisiteur
- Messages : 23913
- Enregistré le : ven. janv. 28, 2005 9:54 pm
- Localisation : Cosne sur Loire
Re: Rodo Total War - pour l'Empereur !
Voilà un film qui convient parfaitement à l'épisode naval de cet aar.

Internet ayant été popularisé par l'apparition du World Wide Web, les deux sont parfois confondus par le public non averti. Le World Wide Web n'est pourtant que l'une des applications d'Internet.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Internet
Le site ultime pour les managers virils et huilés.
Le site préféré des vieux loups de mer.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Internet
Le site ultime pour les managers virils et huilés.
Le site préféré des vieux loups de mer.
- mad
- Godard de la Tartiflette
- Messages : 12011
- Enregistré le : mer. août 18, 2004 3:50 pm
- Localisation : Nantes
Re: Rodo Total War - pour l'Empereur !
Janvier 1808
L’année débute par un sauvetage miracle : nos navires ont finalement réussi à embarquer ce qu’il restait de l’armée du général Reynier, auparavant prisonnière au sud de l’Italie. Tout ce qui peut flotter a été réquisitionné en mer Egée et tandis que certains navires distrayaient l’attention de l’escadre napolitaine, le reste des bateaux, habituellement chargés de produits venus d’Afrique et d’Orient, rembarquaient les soldats français sur la côte calabraise.

Tandis que la flotte ennemie anéantissait un à un les navires ralentissant son chemin, les forces terrestres étaient ramenées en catastrophe en Croatie. Or déjà, prenant le vent à quelques miles, on distinguait la flotte italienne ! L’armée aura à peine finie de retrouver son souffle sur les plages que les derniers navires français sont détruits à proximité. La flotte commerciale de Mer Egée a été entièrement détruite dans cette opération de sauvetage, mais au moins l’Empire n’aura pas connu la vexation suprême de voir un de ses généraux tomber entre les mains de paysans italiens…
Quant à Reynier, il tarde à rendre des comptes à l’Empereur : il a perdu la quasi-totalité de ses canons, de ses chevaux, de ses troupes … en se réchauffant autour de quelques tisons, on fait les comptes : il ne reste plus que 1000 hommes dans cette aventure … l’invasion de Naples par le sud est un échec magistral. Au moins dans la garde d’honneur, Gaspard Sentenza se console : il a pu conserver son cheval, son honneur et, chose rare, sa vie. Son unité est, elle, quasiment réduite à néant. Le lieutenant est mis de force sur son cheval et expédié à Paris, où il devra remettre sur pied son escadron. On le renverra ensuite en Espagne, où rien ne bouge : Le colonel d’Aspar végète toujours dans les faubourgs de Barcelone avec toute l’Armée d’Espagne, retranchée derrière les fleuves face aux brigandages des rebelles espagnols échauffés par les prêtres du royaume. On ne cesse de renvoyer des renforts dans ce secteur, depuis les casernes de Gironde, les camps du Rhône, les arsenaux de Toulon …
En Bretagne, le général Lasalle rafle tout ce qu’il peut trouver dans les écoles militaires. 1.200 cuirassiers l’accompagnent, direction Bordeaux, puis St Jean de Luz, et enfin l’enfer de la péninsule.

Dans les plaines enneigées de Pologne, ou de Russie, on ne sait plus trop désormais tant l’avance des cosaques est rapide, l’armée de Rodo compte ses morts. Aucune balle n’a fauché quiconque depuis longtemps, mais le froid fait bien plus vite son œuvre que les Russes, les Italiens et les Espagnols réunis. 3.000 hommes tombent en une semaine, prés d’un quart des forces de l’Empereur. Hubert de Jagermeister s’aperçoit lors d’une matinée encore plus glaciale que les autres qu’il a perdu un orteil, et tandis que ses camarades, le capitaine Otto Grandpieds et le colonel Bravlyon l’accompagnent jusque sous la tente des médecins il continue de fanfaronner : « Hé, quoi ? Il m’en reste encore neuf ! »
Ce n’est apparemment pas l’avis du chirurgien-major Superchaussette qui lui en prélève trois autres, la gangrène menaçant. « Mais comment vais-je monter à cheval avec ce moignon ? » se désole le général de brigade. Otto Amable Grandpieds maugrée, que lui parle-t-il de cheval, ce bougre ? Lui-même en a perdu trois en quelques jours, deux de froid, tandis que le troisiéme a mystérieusement disparu, certainement mangé (pense t’il) par quelques soldats d’infanterie, un Urial, un Druss ou un Locke. Qu’il y a-t-il de pire pour un cavalier que de devoir se battre sans monture ? Il va en être encore de sa bourse pour se racheter un hongre.
Rodo donne à nouveau l’ordre de retraiter, on ne peut décidemment rien contre l’Hiver. L’armée reprend le chemin de l’Allemagne. Il manque deux hommes, deux généraux de brigade récemment promus : Bébert Pontcarral et Jmlo, qui vont commander respectivement l’infanterie et l’artillerie de l’Armée d’Italie (actuellement à Milan) sous les ordres du général Davout.
De son côté l’armée de Murat, au nord de Varsovie, garde la rive occidentale de la Vistule, renforçant ainsi les troupes du Prince Chazam positionnées aux alentours de la capitale du Grand Duché. Le 24 janvier 1808, un corps russe un peu plus avancé que les autres tente de forcer le passage pour s’emparer de la capitale polonaise.

Le gué le plus au nord est facilement bouclé par l’artillerie française. Au sud, un seul pont enjambant la Vistule et que les armées Russes doivent obligatoirement traverser.

On envoie quelques détachements à proximité du pont, commandés par le général de brigade Gladiatt, mais les ordres de Murat sont clairs : les 10.000 soldats français ne sont pas là pour perdre des hommes inutilement. Face aux 7.000 Russes, on verra quel est le potentiel des 6.000 Polonais et on les appuiera, mais sans engagement majeur sauf si les Polonais sont surclassés.
Les premiers cosaques et uhlans russes qui ont traversé la Vistule sont rapidement pris à partie par les lanciers polonais du Prince Chazam.

Les pertes sont importantes des deux côtés, mais les Polonais s’accrochent à la rive et emêchent ainsi les Russes de pouvoir percer. L’artillerie française s’avance sur le plateau afin d’aligner les régiments massés sur le côté oriental du pont. Les Russes sont en partie repoussés, quand une charge de cosaque surprend l’Etat Major polonais. Le porte étendard du Prince Chazam s’effondre, puis son aide de camp. Clameur côté polonais, le vent semble tourner. Dans la précipitation, personne ne prend garde au Prince Chazam qui gît, blême, à quelques métres de sa monture. Le général Gladiatt fait donner son infanterie pour balayer définitivement les Russes de la rive occidentale.

Au nord, on envoie la cavalerie du général Maximus, appuyé par une compagnie du 12éme de ligne du capitaine Riri, afin de traverser la Vistule et prendre les Russes par revers. Tandis qu’on écrase les positions russes au boulet, les Polonais, qui veulent venger la mort du Prince Chazam, commencent eux aussi à traverser la Vistule au sud. Engagé par chaque côté, le corps russe se délite avant de s’enfuir.
Le tsar Alexandre prend acte de sa défaite et de l’impossibilité matérielle de s’emparer de Varsovie. Les Russes envoient un émissaire auprès de Rodo, afin de négocier un cesser le feu avantageux pour les deux parties. Le 4 février 1808, le tsar Alexandre rencontre l’empereur Rodo 1er, les deux s’échangeant fortes embrassades et flatteries comme deux bons amis. La France accepte la paix avec la Russie, contre 10.000 piéces d’or, des accords commerciaux et une alliance militaire qui devrait empêcher toute velléité côté autrichien.

Côté polonais, on s’inquiète. Rodo aurait-il lâché Varsovie ? Les Russes sont encore en guerre avec le Duché, les deux tiers du territoire sont occupés, et les échos de la bataille de la Vistule fon maugréer les bourgeois de Varsovie. Ainsi donc les Français n’ont que mollement épaulé les armées polonaises ? Et de Prince Chazam, dont la disparition ne semble pas incommoder grandement les Français ? Murat quitte Varsovie, tandis que la ville est également fuit par les divers ressortissants français. Le Duché est laissé à son sort, on préfére sacrifier le peu qu’il en reste pour avoir enfin la paix à l’est.
Désormais seule se poursuit la guerre avec l’Espagne, l’Italie et surtout l’Angleterre. Le Duc de Wellington à débarqué à Hanovre et fait le siége de la ville, on envoie en catastrophe des renforts sur place, mais la partie semble mal engagée. Les Coldstream Guards de James Basileon Coelio et les Scot Greys de Peregrine Aheuc auraient été vus sur place, dit-on.
La flotte de l’Atlantique fait également sa jonction, sans avoir pu s’en prendre aux navires russes, du fait du traité de paix intervenu entre temps. Une escale à Brest, peut être, puis la Manche et l’embouchure de la Tamise. On embauche à tour de bras, c’est désormais le général Mortier qui rassemble les troupes et commence à monter sur Boulogne s/ Mer. Dans la capitale, on s’arrache les exemplaire du Moniteur : Ney est aux porte des Flandres, Murat, Rodo et Masséna quittent la Pologne et la Silésie pour prendre la route plein ouest en direction du Pas de Calais…
Partout le mot est repris : sus à l’angloy !
L’année débute par un sauvetage miracle : nos navires ont finalement réussi à embarquer ce qu’il restait de l’armée du général Reynier, auparavant prisonnière au sud de l’Italie. Tout ce qui peut flotter a été réquisitionné en mer Egée et tandis que certains navires distrayaient l’attention de l’escadre napolitaine, le reste des bateaux, habituellement chargés de produits venus d’Afrique et d’Orient, rembarquaient les soldats français sur la côte calabraise.

Tandis que la flotte ennemie anéantissait un à un les navires ralentissant son chemin, les forces terrestres étaient ramenées en catastrophe en Croatie. Or déjà, prenant le vent à quelques miles, on distinguait la flotte italienne ! L’armée aura à peine finie de retrouver son souffle sur les plages que les derniers navires français sont détruits à proximité. La flotte commerciale de Mer Egée a été entièrement détruite dans cette opération de sauvetage, mais au moins l’Empire n’aura pas connu la vexation suprême de voir un de ses généraux tomber entre les mains de paysans italiens…
Quant à Reynier, il tarde à rendre des comptes à l’Empereur : il a perdu la quasi-totalité de ses canons, de ses chevaux, de ses troupes … en se réchauffant autour de quelques tisons, on fait les comptes : il ne reste plus que 1000 hommes dans cette aventure … l’invasion de Naples par le sud est un échec magistral. Au moins dans la garde d’honneur, Gaspard Sentenza se console : il a pu conserver son cheval, son honneur et, chose rare, sa vie. Son unité est, elle, quasiment réduite à néant. Le lieutenant est mis de force sur son cheval et expédié à Paris, où il devra remettre sur pied son escadron. On le renverra ensuite en Espagne, où rien ne bouge : Le colonel d’Aspar végète toujours dans les faubourgs de Barcelone avec toute l’Armée d’Espagne, retranchée derrière les fleuves face aux brigandages des rebelles espagnols échauffés par les prêtres du royaume. On ne cesse de renvoyer des renforts dans ce secteur, depuis les casernes de Gironde, les camps du Rhône, les arsenaux de Toulon …
En Bretagne, le général Lasalle rafle tout ce qu’il peut trouver dans les écoles militaires. 1.200 cuirassiers l’accompagnent, direction Bordeaux, puis St Jean de Luz, et enfin l’enfer de la péninsule.

Dans les plaines enneigées de Pologne, ou de Russie, on ne sait plus trop désormais tant l’avance des cosaques est rapide, l’armée de Rodo compte ses morts. Aucune balle n’a fauché quiconque depuis longtemps, mais le froid fait bien plus vite son œuvre que les Russes, les Italiens et les Espagnols réunis. 3.000 hommes tombent en une semaine, prés d’un quart des forces de l’Empereur. Hubert de Jagermeister s’aperçoit lors d’une matinée encore plus glaciale que les autres qu’il a perdu un orteil, et tandis que ses camarades, le capitaine Otto Grandpieds et le colonel Bravlyon l’accompagnent jusque sous la tente des médecins il continue de fanfaronner : « Hé, quoi ? Il m’en reste encore neuf ! »
Ce n’est apparemment pas l’avis du chirurgien-major Superchaussette qui lui en prélève trois autres, la gangrène menaçant. « Mais comment vais-je monter à cheval avec ce moignon ? » se désole le général de brigade. Otto Amable Grandpieds maugrée, que lui parle-t-il de cheval, ce bougre ? Lui-même en a perdu trois en quelques jours, deux de froid, tandis que le troisiéme a mystérieusement disparu, certainement mangé (pense t’il) par quelques soldats d’infanterie, un Urial, un Druss ou un Locke. Qu’il y a-t-il de pire pour un cavalier que de devoir se battre sans monture ? Il va en être encore de sa bourse pour se racheter un hongre.
Rodo donne à nouveau l’ordre de retraiter, on ne peut décidemment rien contre l’Hiver. L’armée reprend le chemin de l’Allemagne. Il manque deux hommes, deux généraux de brigade récemment promus : Bébert Pontcarral et Jmlo, qui vont commander respectivement l’infanterie et l’artillerie de l’Armée d’Italie (actuellement à Milan) sous les ordres du général Davout.
De son côté l’armée de Murat, au nord de Varsovie, garde la rive occidentale de la Vistule, renforçant ainsi les troupes du Prince Chazam positionnées aux alentours de la capitale du Grand Duché. Le 24 janvier 1808, un corps russe un peu plus avancé que les autres tente de forcer le passage pour s’emparer de la capitale polonaise.

Le gué le plus au nord est facilement bouclé par l’artillerie française. Au sud, un seul pont enjambant la Vistule et que les armées Russes doivent obligatoirement traverser.

On envoie quelques détachements à proximité du pont, commandés par le général de brigade Gladiatt, mais les ordres de Murat sont clairs : les 10.000 soldats français ne sont pas là pour perdre des hommes inutilement. Face aux 7.000 Russes, on verra quel est le potentiel des 6.000 Polonais et on les appuiera, mais sans engagement majeur sauf si les Polonais sont surclassés.
Les premiers cosaques et uhlans russes qui ont traversé la Vistule sont rapidement pris à partie par les lanciers polonais du Prince Chazam.

Les pertes sont importantes des deux côtés, mais les Polonais s’accrochent à la rive et emêchent ainsi les Russes de pouvoir percer. L’artillerie française s’avance sur le plateau afin d’aligner les régiments massés sur le côté oriental du pont. Les Russes sont en partie repoussés, quand une charge de cosaque surprend l’Etat Major polonais. Le porte étendard du Prince Chazam s’effondre, puis son aide de camp. Clameur côté polonais, le vent semble tourner. Dans la précipitation, personne ne prend garde au Prince Chazam qui gît, blême, à quelques métres de sa monture. Le général Gladiatt fait donner son infanterie pour balayer définitivement les Russes de la rive occidentale.

Au nord, on envoie la cavalerie du général Maximus, appuyé par une compagnie du 12éme de ligne du capitaine Riri, afin de traverser la Vistule et prendre les Russes par revers. Tandis qu’on écrase les positions russes au boulet, les Polonais, qui veulent venger la mort du Prince Chazam, commencent eux aussi à traverser la Vistule au sud. Engagé par chaque côté, le corps russe se délite avant de s’enfuir.
Le tsar Alexandre prend acte de sa défaite et de l’impossibilité matérielle de s’emparer de Varsovie. Les Russes envoient un émissaire auprès de Rodo, afin de négocier un cesser le feu avantageux pour les deux parties. Le 4 février 1808, le tsar Alexandre rencontre l’empereur Rodo 1er, les deux s’échangeant fortes embrassades et flatteries comme deux bons amis. La France accepte la paix avec la Russie, contre 10.000 piéces d’or, des accords commerciaux et une alliance militaire qui devrait empêcher toute velléité côté autrichien.

Côté polonais, on s’inquiète. Rodo aurait-il lâché Varsovie ? Les Russes sont encore en guerre avec le Duché, les deux tiers du territoire sont occupés, et les échos de la bataille de la Vistule fon maugréer les bourgeois de Varsovie. Ainsi donc les Français n’ont que mollement épaulé les armées polonaises ? Et de Prince Chazam, dont la disparition ne semble pas incommoder grandement les Français ? Murat quitte Varsovie, tandis que la ville est également fuit par les divers ressortissants français. Le Duché est laissé à son sort, on préfére sacrifier le peu qu’il en reste pour avoir enfin la paix à l’est.
Désormais seule se poursuit la guerre avec l’Espagne, l’Italie et surtout l’Angleterre. Le Duc de Wellington à débarqué à Hanovre et fait le siége de la ville, on envoie en catastrophe des renforts sur place, mais la partie semble mal engagée. Les Coldstream Guards de James Basileon Coelio et les Scot Greys de Peregrine Aheuc auraient été vus sur place, dit-on.
La flotte de l’Atlantique fait également sa jonction, sans avoir pu s’en prendre aux navires russes, du fait du traité de paix intervenu entre temps. Une escale à Brest, peut être, puis la Manche et l’embouchure de la Tamise. On embauche à tour de bras, c’est désormais le général Mortier qui rassemble les troupes et commence à monter sur Boulogne s/ Mer. Dans la capitale, on s’arrache les exemplaire du Moniteur : Ney est aux porte des Flandres, Murat, Rodo et Masséna quittent la Pologne et la Silésie pour prendre la route plein ouest en direction du Pas de Calais…
Partout le mot est repris : sus à l’angloy !
- Bartimeus
- Floodeur invétéré
- Messages : 3903
- Enregistré le : jeu. mars 08, 2007 7:15 pm
- Localisation : Eich bin ein Toulonais !
Re: Rodo Total War - pour l'Empereur !
Dommage pour la flotte Russe. Gagner un peu d'expérience n'aurait pas fait de mal avant d'aller affronter la Navy angloise
Olives et Paix
-
- Foudre de Guerre
- Messages : 1800
- Enregistré le : jeu. mars 24, 2011 5:24 pm
- Meilleur jeu 2008 : Europa universalis III
- Meilleur jeu 2009 : FM 2010... oui oui en 2009
- Meilleur jeu 2010 : WW2 time of Warth
- Meilleur jeu 2011 : ETW
- Localisation : assez logiquement derriere mon ordi...
Re: Rodo Total War - pour l'Empereur !
Alors alors?
L'empereur Rodo s'est fait enlevé par un destroyer interstellaire?
L'angloy a-t-il été bouté?
Et l'espagnol, il est temps de lui faire payer son insolence!
L'empereur Rodo s'est fait enlevé par un destroyer interstellaire?
L'angloy a-t-il été bouté?
Et l'espagnol, il est temps de lui faire payer son insolence!