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Re: Jean Lopez rédac en chef de Guerres & Histoire. Magazine

Posté : jeu. sept. 15, 2011 11:02 am
par Maximus
le para c'est certes le saut en parachute mais c'est aussi vite devenu le largage en hélico...

Re: Jean Lopez rédac en chef de Guerres & Histoire. Magazine

Posté : jeu. sept. 15, 2011 11:05 am
par Greyhunter
Il n'y a pas eu aussi un largage de paras allemands pour tenir un ou plusieurs ponts en attendant l'arrivée des Panzers, pendant la campagne de Grèce?

Re: Jean Lopez rédac en chef de Guerres & Histoire. Magazine

Posté : jeu. sept. 15, 2011 11:09 am
par Boudi
Maximus a écrit :le para c'est certes le saut en parachute mais c'est aussi vite devenu le largage en hélico...
Oui mais pas besoin de paras pour ça, tu peux faire une dépose en hélico de n'importe quelle unité d'infanterie un tant soit peu entrainée, style RIMA, même avec un hélico qui ne se pose pas mais reste en vol stationnaire à 2m du sol.

Re: Jean Lopez rédac en chef de Guerres & Histoire. Magazine

Posté : jeu. sept. 15, 2011 11:13 am
par DarthMath
En Indochine puis en Algérie, (et dans une moindre mesure au Vietnam, même si c'est de toute façon assez différent ) vous oubliez que ce sont les paras, métropolitains, coloniaux ou légionnaires, qui ont tenu à bout de bras l'effort de guerre français pendant presque 15 ans ... :notice:

Re: Jean Lopez rédac en chef de Guerres & Histoire. Magazine

Posté : jeu. sept. 15, 2011 11:18 am
par Boudi
Ils ont joué un grand rôle, mais en tant qu'unité d'infanterie d'élite au sol. Moi je m'axe sur la spécificité de l'arme parachutiste, et donc sur sa raison d'être : le saut. Sans saut, pas besoin de paras, juste de biffe très entrainée.

Re: Jean Lopez rédac en chef de Guerres & Histoire. Magazine

Posté : jeu. sept. 15, 2011 11:27 am
par DarthMath
Boudi a écrit :Ils ont joué un grand rôle, mais en tant qu'unité d'infanterie d'élite au sol. Moi je m'axe sur la spécificité de l'arme parachutiste, et donc sur sa raison d'être : le saut. Sans saut, pas besoin de paras, juste de biffe très entrainée.
En Indochine, le nombre d'opérations aéroportées est probablement le plus élevé de toute l'histoire de l'arme parachutiste, toutes nations confondues ...

Re: Jean Lopez rédac en chef de Guerres & Histoire. Magazine

Posté : jeu. sept. 15, 2011 11:31 am
par Emp_Palpatine
Le simple fait que ça existe encore démontre que les autorités militaires estiment que ces formations restent utiles.
La doctrine d'emploi a sans doute changé, bien sûr, et on est loin des grandes formations divisionnaires. Comme pour le reste d'ailleurs, les armées modernes sont "brigadées".

Re: Jean Lopez rédac en chef de Guerres & Histoire. Magazine

Posté : jeu. sept. 15, 2011 11:33 am
par Boudi
Comme indiqué je connais très peu les opération aéroportées en Indochine, sauf la plus connue, celle ayant consisté à dropper des renforts sur Dien Bien Phu, avec le résultat que l'on sait, et qui plaide donc plutôt l'échec des opérations aéroportées.

Pour les autres opérations je ne connais pas, mais je suis preneur d'un bon bouquin sur la guerre d'Indochine. :ok:

Re: Jean Lopez rédac en chef de Guerres & Histoire. Magazine

Posté : jeu. sept. 15, 2011 11:34 am
par Boudi
Emp_Palpatine a écrit :Le simple fait que ça existe encore démontre que les autorités militaires estiment que ces formations restent utiles.
La doctrine d'emploi a sans doute changé, bien sûr, et on est loin des grandes formations divisionnaires. Comme pour le reste d'ailleurs, les armées modernes sont "brigadées".
Et tu as des exemples de drop d'une brigade para depuis 20 ans ? (possible hein, je sais pas). Sinon, sans saut, je persiste à penser qu'il n'y a plus de différence entre un RPIMA et un RIMA. :confus:

Re: Jean Lopez rédac en chef de Guerres & Histoire. Magazine

Posté : jeu. sept. 15, 2011 11:41 am
par DarthMath
Boudi a écrit :Comme indiqué je connais très peu les opération aéroportées en Indochine, sauf la plus connue, celle ayant consisté à dropper des renforts sur Dien Bien Phu, avec le résultat que l'on sait, et qui plaide donc plutôt l'échec des opérations aéroportées.

Pour les autres opérations je ne connais pas, mais je suis preneur d'un bon bouquin sur la guerre d'Indochine. :ok:
Je ne vais pas toutes les citer, il y en a beaucoup ... ;)
Ensuite, la plupart des opérations tactiques et opérationnelles ont été des succès. Sur le plan stratégique, ça a rarement été payant, cependant. Force de réaction par excellence, ce qui veut dire par définition que l'initiative appartient à l'ennemi ( et donc qu'on a déjà perdu sur le plan stratégique ;)), les paras ont surtout joué le rôle de pompiers ...

Pour les bouquins, les ouvrages de Bernard Fall sur l'Indo. sont très intéressants, à tous points de vue ... concernant l'arme parachustiste spécifiquement, je n'ai rien qui me vient ...

Re: Jean Lopez rédac en chef de Guerres & Histoire. Magazine

Posté : jeu. sept. 15, 2011 11:50 am
par Boudi
DarthMath a écrit : Ensuite, la plupart des opérations tactiques et opérationnelles ont été des succès.
Attentions, seul ici les opérations après saut sont intéressantes pour défendre l'arme spécifiquement para. Donc où, quand, combien ? Quel échelon ? Commando, compagnie, bataillon, régiment ? Résultats obtenus, pertes comptabilisées ?

Le saut de paras n'a de justification que derrière les lignes ennemies ou, mais c'est à relativiser, dans un poche amie. Un coup de main bien mené peut apporter une belle victoire tactique c'est certain, mais faut-il encore que les paras puissent ensuite rejoindre ou soient rejoints rapidement, sous peine d'arriver à court de munitions, de ravito et du nécessaire médical. L'attrition devient extrême en combat isolé après 48h. C'est là le nœud du problème.

Re: Jean Lopez rédac en chef de Guerres & Histoire. Magazine

Posté : jeu. sept. 15, 2011 11:51 am
par Maximus
Boudi a écrit :
Maximus a écrit :le para c'est certes le saut en parachute mais c'est aussi vite devenu le largage en hélico...
Oui mais pas besoin de paras pour ça, tu peux faire une dépose en hélico de n'importe quelle unité d'infanterie un tant soit peu entrainée, style RIMA, même avec un hélico qui ne se pose pas mais reste en vol stationnaire à 2m du sol.
c'est plus le principe d'emploi que la methode d'envoi: au lieu d'avoir des unités contigües qui se soutiennent mutuellement en suivant vaguement un front, tu envoies une unités autonome loin des lignes d'approvisionnement pour effectuer une mission précise ou pour lui laisser beaucoup de latitude...

en fait la suite logique des paras, ce sont les forces spéciales, envoyeés par petits groupes, pour des actions très ponctuelles (ou d'inflitration durable) mais la c'est encore autre chose

Re: Jean Lopez rédac en chef de Guerres & Histoire. Magazine

Posté : jeu. sept. 15, 2011 11:52 am
par Boudi
Oui donc pas besoin de paras, juste d'unités entrainées. :confus:

Re: Jean Lopez rédac en chef de Guerres & Histoire. Magazine

Posté : jeu. sept. 15, 2011 12:02 pm
par DarthMath
Boudi a écrit :
DarthMath a écrit : Ensuite, la plupart des opérations tactiques et opérationnelles ont été des succès.
Attentions, seul ici les opérations après saut sont intéressantes pour défendre l'arme spécifiquement para. Donc où, quand, combien ? Quel échelon ? Commando, compagnie, bataillon, régiment ? Résultats obtenus, pertes comptabilisées ?

Le saut de paras n'a de justification que derrière les lignes ennemies ou, mais c'est à relativiser, dans un poche amie. Un coup de main bien mené peut apporter une belle victoire tactique c'est certain, mais faut-il encore que les paras puissent ensuite rejoindre ou soient rejoints rapidement, sous peine d'arriver à court de munitions, de ravito et du nécessaire médical. L'attrition devient extrême en combat isolé après 48h. C'est là le nœud du problème.
C'est un vaste sujet ... note tout d'abord qu'on est loin d'une doctrine d'emploi de force d'assaut ( il y a eu des opérations offensives, mais très peu et dans des cadres très spécifiques ), car la leçon de la WWII avait été retenue. On se situe donc dans un emploi quasi-exclusivement défensif ( d'où mon "pompiers" ), soit en tant que bouchon sur l'axe de progresion ennemi, soit pour débloquer une unité ennemie exposée, soit pour relever une unité ou protéger un lieu spécifique.

Les paras ont pratiquement cessé d'être une force d'attaque après la 2ème GM, et l'avion comme l'hélico plus tard ont surtout été des moyens de projeter rapidement des forces sur des zones éloignées.
Enfin, concernant les effectifs, la plupart des parachutages en Indochine ont concerné des forces d'au moins un bataillon ( et le plupart du temps, de 2 ou 3 ), et ce en dehors des opérations de type "commando", qui étaient de la taille d'une compagnie ou moins.

Re: Jean Lopez rédac en chef de Guerres & Histoire. Magazine

Posté : jeu. sept. 15, 2011 12:13 pm
par Boudi
On trouve ici le témoignage de 34 sauts de guerre dont 30 homologués en Indochine pour une unité para :

http://unpara.pagesperso-orange.fr/html/para.htm
A cette époque, il n’y avait pas d’hélicoptère. Les opérations étaient aéroportées à partir de Junker 52 et de Dakota...
Des Tantes JU. :shock: :lolmdr: Oui à cette époque, il y avait pas mal de matériel récupéré, notamment des anciens avions à croix noire.