Le Quartier Général

Sur la plaine de Pharsale vont s'affronter les deux hommes les plus puissants de leur temps.
Caïus Thrawnus César et Griffonus Pompeus Magnus.



En face Griffon aligne 40000 hommes contre 22000 pour nous.
Mais ses légionnaires sont pour la plupart des recrues grecques et espagnoles peu entrainés et peu motivés.
Notre centre de vétérans devraient les enfoncer rapidement.


Qui du Thrawnisme ou du Griffonisme remportera le combat?

J'ai lancé une malédiction contre César et les traîtres à la république auprès des Dieux Infernaux!
Griffonus apportera la victoire!

:fait ses valises direction la Parthie:

Tu soutiens Pompée?

Si césar gagne jamais on ne triera pas ses déchets et le monde diplomatique ne paraitra jamais!

Ben à ce moment là c'est césar qui est en position de faiblesse.
Il est en grèce coupé de rome et en infériorité numérique.

Mais avec de bien meilleures troupes!

Et il a historiquement gagné ce qui m'incite à favoriser Pompée pour le plaisir de changer l'histoire.

De toute façon Pompée était un gros patricien bouffi de prétention.
Appelé le grand car il avait vaincu quelques pirates pouilleux et les troupes du pont....
Il n'avait vraiment aucun sens stratégique le pauvre.

Un César ne va pas sans son Marc-Antoine, et vu que la place est libre je me propose dévotement pour le poste

La cause des populares est mienne, allons mettre à bas des siècles de domination inique de ces sénateurs optimates qui n'ont rien d'autres à nous opposer que ce Pompeus vieillissant!

Tiens, c'est vrai ça! C'est un populares César!
Je comprends mieux pourquoi Pompée m'a toujours plus plu...

Des pirates pouilleux, les pirates de Silicie ?
Un roitelet, Mithridate du Pont ?

D'accord, ce n'était ni Hannibal, non plus Antiochos III, mais faut pas pousser le bouchon trop loin...

Pas de "Warning" pour cet AAR ?

Enfoncer une ligne de grecs, peu motivés de surcroît...
Je ne sais pas si j'en mettrai pas un quand même de warning.


- Tu as voulu être César tu finiras Pompée.
- Non enfoncé, c'est Thrawn qui l'a dit !

Emp_Palpatine a écrit :J'ai la plupart du temps un faible pour les causes sans espoir et les camps qui ont perdu...

Ah ouaiiis?
viewtopic.php?f=77&t=9511

necroproject a écrit :Des pirates pouilleux, les pirates de Silicie ?
Un roitelet, Mithridate du Pont ?

D'accord, ce n'était ni Hannibal, non plus Antiochos III, mais faut pas pousser le bouchon trop loin...

Bon je t'accorde Mithridate mais durant la guerre civile Pompée a été en dessous de tout.
Il a abandonné rome et l'italie alors que Cesar marchait sur lui avec deux légions, il l'a laissé nettoyer l'espagne sans réagir et il n'a pas pu l'écraser alors qu'il était coincé en grève.

GA_Thrawn a écrit : il n'a pas pu l'écraser alors qu'il était coincé en grève.

Salauds de fonctionnaires de la RATP!

En Grèce evidemment.

Bon... Mettons les choses au point
Pompée n'était pas un patricien : c'est César, le patricien.
Pompée était un grand organisateur, un administrateur de premier ordre, mais pas un grand général.
Il a eu des succès à l'époque de Sylla, mais contre des généraux médiocres.
En Espagne, il affronte Sertorius et se prend plusieurs raclées avant que l'assassinat de Sertorius lui assure la victoire.
Il bat les restes de la révolte de Spartacus, mais c'est Crassus qui a fait le travail.
La victoire sur les pirates est avant tout due à un effort d'organisation et de oordination des moyens, exercice où il excelle. Cette opération est d'ailleurs remarquable.
Il termine la guerre contre Mithridate, mais Lucullus (excellent général romain trés méconnu, à mon avis) avait déjà fait l'essentiel avec des moyens dérisoires.
Puis de 61 à 49 plus rien. Les vétérans vieillissent et Pompée se retrouve en slip quand Jules arrive avec des troupes en pleine forme, aguerries par dix ans de campagnes initerrompues et une cavalerie gauloise et germanique. D'où sa décision d'abandonner Rome et l'Italie pour recruter en Orient où il a des royaumes entiers comme clients.
Pharsale est donc l'affrontement d'une armée "de métier" petite, mais trés aguerrie, et d'une armée "de levée", nombreuse et peu entrainée. La cavalerie, en particulier, est constituée en grande partie de jeunes romains de bonne famille qui ne font pas le poids face aux farouches gaulois (dont ces salopards d'Arvernes, encore eux ) et aux féroces germains.
Avec le génie tactique de César, de surcroit, Pompée n'avait pas une chance, à mon avis.

Nous sommes tout à fait d'accord Otto.
Même si tu l'exprimes bien mieux que moi.

Début du tour:

L'aile gauche et le centre avancent lentement mais surement tout en gardant la cohésion de la ligne.


Mon aile droite est au prise avec l'ennemi.
En rouge une de ses unités de tirailleur est passé en statut Fragmented dernier statut avant la déroute.

En noir ses unités de cavalerie, pris à partie par mes tirailleurs sont en statut Desorganized



Sur la plaine de Pharsale brûlée par le soleil les deux lignes de légionnaires seront bientôt aux prises pour decider du sort du monde antique!

Notre centre continue d'avancer.



Les premières escarmouches éclatent à gauche. Quelques un de nos tirailleurs s'exposent un peu trop.



Le choc entre les légions aura lieu d'ici deux tours. J'estime en mettre deux de plus pour enfoncer ses lignes.
Les ailes doivent tenir jusque là.

A gauche nos tirailleurs reculent face à l'ennemi.
Nos deux cohortes de reserves (en noir) sont presque en position.



Griffon fait des trucs bizarres avec ses légionnaires entourés en rouge...
Que mijote t'il?

Plus qu'un tour avant le choc au centre qui décidera du sort de la bataille.
Mes légionnaires sont inférieurs en nombre mais supérieur en qualité d'un cran voire deux. Je dois briser sa ligne rapidement avant qu'il ne me noit sous le nombre.



A gauche nos espagnols sont aux prises avec les tirailleurs illyriens ennemis.
Les deux camps subissent de lourdes pertes.
Marcus Cerberus Antoine doit tenir!



A droite enfin on arrive toujours à endiguer l'ennemi même si la cavalerie de griffon est un peu inquiétante. Espérons qu'il sera attiré par mon infanterie et continuera de me tourner autour le temps que j'enfonce son centre!
Je n'ai malheureusement rien à lui opposer.

Qu'ils s'approchent encore un peu plus près, ils vont bientôt savoir qu'un vétéran des Gaules n'a pas d'équivalent sur un champ de bataille! L'aile gauche fera bien mieux que tenir! Donnez moi 5 tours, et je renvois tous ces porteurs de toges prétextes à Rome!

J'aimerais quand même avoir la garantie de pas voir sa cavalerie arriver dans mon dos

Cerbère a écrit :...
J'aimerais quand même avoir la garantie de pas voir sa cavalerie arriver dans mon dos

Rassure toi, si elle arrive dans ton dos, tu ne risques pas de la voir

Ca va mieux?

Griffon tente de me contourner avec ses cavaliers mais qu'importe...
Nos légionnaires chargent...
L'impact est...mitigé...
Seules quelques une de ses unités passent en statut Distrupted. Nous lui infligeons cependant plus de 2000 pertes.
Sa cavalerie ne pourra pas faire grand chose pour les deux tours suivants donc nous gardons encore toute nos chances.

Voici venu l'instant décisif de la bataille.
Qui enfoncera la ligne de l'autre?


Les légionnaires d'élite de César ont combattu contre les gaulois, les féroces germains et les terribles bretons, ça n'est quelques recrues grecques qui vont les effrayer.
Le général Calvinus est tué en menant la charge mais sa mort galvanise les césariens!
En quelques minutes la panique gagne le centre pompéien. Les hommes jettent leurs armes et s'enfuient.
Le centre ennemi est enfoncé!



Pompée compte 8000 hommes hors de combat contre 4000 pour moi.

Sur ma droite la situation est plus difficile. Les légions d'élite ennemies composé de vrais romains y sont rassemblé.
Les hommes de César s'y battent à un contre trois. Il faut tenir en attendant l'arrivée des hommes libéré au centre.



La cavalerie de Palpatus Labienus, jadis ami de Cesar et désormais traitre à Rome se trouve tout au sud du champ de bataille à la poursuite de quelques tirailleurs. Ils reviendront sans doute trop tard pour changer le cours de la bataille...

Le niveau de déroute de Griffon est de 25 sur 53 et je suis à 11 sur 36. (2 point pour une unité en déroute, 1 pour une fragmented. )

Le centre de Pompée s'est totalement effondré. Seule quelques cohortes combattent encore mais devraient craquer au prochain tour. (en noir)
Seule ses troupes d'élite sur la droite tiennent encore le choc mais pour combien de temps?

A noter le comportement héroique des troupes situé à l'extrême droite de ma ligne qui bien que débordées et attaquées à 3 contre 1 sont toujours au statut optimal!
Mon flanc gauche est en plus mauvais état mais rien d'inquiétant.
A gauche enfin la cavalerie de Palpatus Labenius s'est enfin détourné de la chasse aux tirailleurs mais il est trop tard. Elle ne changera plus le cours de la bataille...
Griffon est à 43 sur 53 en niveau de pertes. Vu l'état de ses unités il devrait passer à au moins 45 lors de son tour.
La victoire est à portée de glaive!

C'est bien engagé...
L'Histoire est en marche, les lauriers attendent le vainqueur à Rome.
Il te faut transformer l'essai.

Griffon réagit bien.

Mon flanc gauche s'effondre malgré les exhortations de Marc Antoine.

Mon flanc droit est aussi en mauvais état.
Mais c'est au centre que la bataille finit par se décider.
Pompée et ses cavaliers se jettent dans la mêlée pour tenter de rallier les hommes.
Nos légionnaires les chargent dans le dos.
Pompée jeté à bas de son cheval échappe de justesse à la mort.
Mais la vue du général tombé sème la panique parmi la troupe.
En quelques instant la ligne ennemie s'effondre définitivement.
La gauche pompéienne coincé entre la rivière et nos hommes est massacré.
Cesar ordonne qu'on épargne les légionnaires d'origine italienne et qu'on massacre tous les autres.
Seule la cavalerie de Palpatus Labienus réussit à quitter le champ de bataille presque intacte.
Victoire!!

EPILOGUE

Après la bataille Pompée Griffon, amer et desepéré, s'enfuit en Egypte pour tenter d'y lever une nouvelle armée.
Il y fut assassiné par un de ses anciens centurions aux ordre de Ptolémée.




Palpatus Labienus, l'ancien lieutenant de César, survécu lui aussi à la retraite.
Il se replia en Espagne où il mourrut, lors de la dernière bataille de la guerre civile, la bataille de Munda.
Sa tête tranchée fut présentée à César.



César rentra à Rome triomphalement. Mais dans l'ombre, déja s'agitaient les couteaux des conspirateurs...

C'est bizarre on n'entend plus certains partisans pompéiens de début de post.

Ne t'inquiète pas, ô Tyran, les ombres des Enfers mes compagnes se réjouissent déjà de la réception que te prépare Pluton!

tu as terminé à 3 points de la déroute

je pense qu'il est possible de gagner avec l'armée de Pompée !

(mais en jouant mieux )

bon je file tailler Aheukos en pieces dans une autre partie

ca va me défouler !

Cette victoire ne peut être autre chose que le témoignage de la faveur divine qui m'échoit échoit à César.

Que les Brutus se pressent, je veux mon Actium et ma Cléopatre

Cerbère a écrit :Cette victoire ne peut être autre chose que le témoignage de la faveur divine qui m'échoit échoit à César.

Que les Brutus se pressent, je veux mon Actium et ma Cléopatre

Qu'il est doué ce César : il connait même l'avenir