GA_Thrawn a écrit :Merci pour tes explications slav.
Je suis latin pas slave... mais bon ... (c'est sval...)
Bon plus sérieusement maintenant
GA_Thrawn a écrit :Et puisqu'on en est aux choses qui m'énerve il y a aussi le bouton de synchronisation des marches.
J'ai beau l'activer je me retrouve fréquemment avec mon QG qui avance plus vite que ses corps dans une région et qui du coup se retrouve seul pour affronter l'armée ennemi et donc se fait détruire...
Et ca j'ai jamais compris...
Il y a plein de réponses/ explications possibles:
- D'abord tu comprendras que l'infanterie ne puisse pas suivre de la cavalerie, et comme la vitesse d'un corps est celui de son unité la moins mobile, tu peux avoir de grosses disparités qui font qu'il est impossible de coordonner efficacement l'ensemble. Les chariots par exemple ralentissent considérablement un corps, idem pour l'artillerie de siège (qui ne sert pas en rase campagne d'ailleurs...), même des généraux parfois...
Donc si tu as des corps avec et d'autres sans, c'est sur que ça ne suivra pas.
- Ensuite il y a le terrain: on suit pas une unité en plaine en passant par des montagnes...Mais là encore, c'est assez logique...
- Mettons que tout va bien de ce côté-ci, j'ai l'impression que tu confonds les marches coordonnées et les mouvements au son du canon. Si tu veux que des corps adjacents se soutiennent mutuellement pour éviter de se faire battre en détail, il faut activer la seconde option, pas la première. Donc imaginons, que tu veuilles faire bouger 3 corps côte à côte en territoire ennemi, mets les 3 en mouvement au son du canon (et n'oublie pas de mettre le plus puissant au milieu pour qu'il puisse aller indifféremment sur les deux ailes (alors qu'un corps sur l'aile n'ira pas sur l'autre). De l'importance de bien calculer tes compositions de corps, tes mouvements, etc..
Et de mémoire (ça fait un an que je n'y ai pas joué), il y a un test pour savoir si ça fonctionne ou pas (il y a donc toujours une part d'aléatoire) qui dépend de la qualité de tes leaders commandants. En clair un bon général (mettons Lee) passera quasiment tout le temps avec succés les tests --> Autant le mettre en tête d'une armée.
Une burne (mettons.. euh pas de nom, c'est pas politiquement correct) lui foirera 3 fois sur 4, et on arrive aux résultats dont tu te plains.
Ca te donne l'importance des leaders dans ce jeu. Par exemple, très vite, le Sud en Virginie ne peut pas suivre la course aux armements du nord qui empile consciencieusement les divisions comme Madoff empilait les millions.
Donc pour tenir le front, le seul moyen est d'avoir des corps adjacents qui se soutiennent mutuellement (avec l'option marche au son du canon, et en mouvement coordonnés si ils doivent bouger ensemble). Ainsi tu couvres 4 régions avec des corps peuplés en moyenne de 3 divisions (donc 12 divisions soit la moitié du nombre total possible quand même). Je dis en moyenne car tu peux mettre 2 divisions sur les ailes et 4 sur ceux du milieu. Ainsi, une attaque sur les ailes fera face à 6 divisions, et au milieu à 10 divisions. Tu peux tenir un bon moment comme ça. Mais pour cela, il te faut être sur d'avoir de bons leaders pour ne pas foirer les tests...
Et c'est aussi ce qui fait que pour le nord au départ, c'est quasi impossible de coordonner les mouvements et de se soutenir (les leaders sont soit trés nuls, soit complétement mauvais, ou encore pas bons du tout pour les moins médiocres...).
Enfin, je te déconseille de mettre tes armées en premiére ligne (dans un monde idéal évidemment) parce que si détruite, tu perds le QG qui coûte trés cher et est très long à reformer (sans compter que les corps précedemment rattachés à elle perdent tous leurs bonu. Je te conseille plutôt de rattacher autant de corps que nécessaire à une armée donnée.
Perso, je ne mets que les divs à recompléter dans les QGs d'armées, ou des régiments en réserve que j'intégre dans les unités de première ligne pour reconstituer les pertes (et je renvoie les unités les plus amoindries derrière pour se reconstituer).
Ce jeu est vraiment excellent parce que ce dont vous vous plaignez permet en fait une grande profondeur...

Les gardiens de la paix, au lieu de nous la garder, ils feraient mieux de nous la foutre.
Coluche