Le Quartier Général

C'est au fond de la forêt que nous vivions, chasseurs et guerriers, pêcheurs et paysans. Nos voisins sont cruels et sans pitié, c'est par eux que nous sommes devenus endurcis et maîtres sans pareil dans le maniement des armes. La lutte pour la survie est terminée, Gelder le brave a uni par le sang nos nombreuses tribus. Nous, les Saxons, sommes désormais forts! Et notre puissance ne doit pas se limiter à nos villages natifs, aux marais puants dont nous sommes issus, à la sombre forêt de nos ancêtres. Non! Un nouvel âge est arrivé, celui où la bravoure aura raison de la décadence!

Que les braves nous suivent, morts aux lâches!
Fréovin le robuste, qui vient des côtes de la région de Rebornode, mènera notre première attaque sur des campements ennemis de taille. Notre cible: les Chattes!
Pas le temps de se reposer, sitôt un bélier construit par nos artisans pour enfoncer les murs en bois protégeant leur camp, nos hommes s'habillent de leurs armures de cuir pour affronter le terrible Chnonodemar, qui se nomme roi des Chattes. Nos keels frappent leurs boucliers de leurs lances pour se donner du courage, l'assaut est imminent!
Les chasseurs qui ont suivi l'appel harcèlent les Chattes aussi bien qu'ils le peuvent - et croyez-moi, s'il y a une chose que ces hommes savent faire, c'est bien envoyer une flèche percer une poitrine plusieurs douzaines de pieds plus loin.
Le portail cède rapidement, la horde ennemie se jette sur nous!
Mais les premiers rangs s'empalent sans exception sur les lances de nos keels, que nous avons entendu qualifier de brigands par les étrangers que nous avons pu voir. Qu'importe s'ils ont raison ou non, le butin sera assez grand pour tout le monde!

Cent ennemis, deux cents ennemis, nous n'en avons que faire! Bientôt leurs têtes orneront les abords de nos camps de marche!
Aucune pitié pour les faibles, telle est notre devise, mort aux lâches! Chnonodemar sent qu'il doit faire preuve de détermination s'il veut nous vaincre, lorsqu'il voit apparaitre Fréovin, pourchassant de minables paysans qui voulaient l'arracher de sa monture, il charge!

Peu avant le choc, Fréovin en pleine poursuite:
Chnonodemar intervient:
Ce colosse n'est pourtant pas de taille à nous affronter! D'un coup sauvage de son épée, Fréovin lui sépare sa tête du reste de son corps. Les piquiers encore rassemblés au centre du village se ruent fous de rage sur nos keels lorsqu'ils comprennent avec frayeur ce qui se passe:
Ce ne sont pas ces culs-terreux qui nous feront peur. Quelques coups de lance plus tard, leurs corps gisent inanimés sur ce qui fût le centre de leur pouvoir. Le campement est à nous!
Le butin est grand et les femmes nombreuses, une nuit d'excès s'annonce!

Fréovin envoie des messagers chargés de présents et d'esclaves informer son père de cette victoire. Des crieurs vont dans tous les villages alentours et demandent: "qui veut se joindre au glorieux Fréovin de Rebornode, brave d'entre les braves, juge des mortels et seigneur de guerre?"

un homme s'avance, fendant la foule et cri :

"moi je viendrais ! et mort a ceux qui tenteront de ce mettre en travers de notre chemin !" Bonne chance a toi Von Aasen !

Tu as donc reçu ton nouvel ordi?

Pauvres chattes.

Urial a écrit :un homme s'avance, fendant la foule et cri :

"moi je viendrais ! et mort a ceux qui tenteront de ce mettre en travers de notre chemin !"

----------------

Bonne chance a toi Von Aasen !

Bienvenue parmis nous, frère!
Tu feras partie des premiers à affronter le fer de l'ennemi au prochain combat

GA_Thrawn a écrit :Tu as donc reçu ton nouvel ordi?

Les druides brittons m'ont apporté l'artefact éternel qui excite la jalousie des barbares jusqu'aux contrées les plus éloignés de la terre, en effet

heureusement qu'il ne pleuvait pas pour les chattes !

Il ne fallut pas longtemps pour que nos faits d'armes traversent l'épaisse forêt qui nous entoure. Isenbard des Burgondes nous apporte paix et prospérité en offrant de l'or et la perspective d'un commerce juteux avec ses hommes.

Gelder, sage qu' il était, lui demanda où se trouvaient ses contrées, et il fut conclut qu'une dizaine de nos hommes irait visiter cet endroit. Ainsi, Gelder apprit que les Burgondes ne possédaient qu'un campement de grande taille, situés sur les bords de la Mer de l'Est.

Sitôt Isenbard parti, Fréovin reçut l'ordre de marcher vers les terres des Burgondes, avec ces mots raisonnables: "Les Burgondes vivent dans des contrées riches mais sont des pleutres. Amène le feu dans leurs villages et impose notre loi. Gloire et richesses nous y attendent."

Fréovin n'hésita pas un instant et se mit en marche. Il prenait soin de tuer tous ceux que ses hommes rencontraient pour garder leur approche secrète. Hélas, des éclaireurs plus rusés que les renards finirent par repérer notre troupe. Il s'assura la confiance de valeureux guerriers en chemin en leur offrant or et nourriture. Désormais, il se sentait assez fort pour écraser toute armée qui viendrait lui chercher querelle!
Les longues luttes intestines et la sagesse qui vient avec l'âge avaient fait prévoir à Gelder un plan de secours au cas où Fréovin se ferait tailler en pièces. Il attira les armuriers les plus renommés de toute la Germanie pour forger des armes d'une qualité jamais connue.

Encore avant que le seigneur Fréovin ait pu atteindre le bourg burgonde, un diplomate franc arriva en terre saxonne. Lui aussi promettait monts et merveilles, mais négociait âprement lorsqu'il s'agissait de gains concrets. Finalement eux aussi obtinrent le droit de commercer avec nos marchands, à condition que des éclaireurs puissent explorer leurs contrées et qu'un présent conséquent soit versé. Les négociations s'achevèrent dans la bonne humeur et force bière rinca les gosiers des braves. Sigimer, l'émissaire franc, était un homme agréable et vertueux.

Des chasseurs frisons sont venus voir Gelder pour obtenir de l'aide. Les "Romains", des guerriers à l'empire gigantesque mais à la valeur douteuse, assiégaient leur bourg dans les Bas Pays. Ils n'étaient pourtant pas prêt à accepter de se soumettre à notre chef en échange de sa protection. Ils durent mourir.
À peu près au même moment, Fréovin de Rebornode se chargea de batailler contre les Burgondes. Le duc Odovacar était présent pour défendre ses possessions. Peu de guerriers l'accompagnaient, ce qui ne l'empêcha pas de se battre valeureusement.
Mais Fréovin n'était pas né de la dernière pluie non plus. Ses piquiers transpercèrent les yeux du cheval du duc et l'achevèrent à terre à coups de hache. Pas un burgonde mâle et adulte ne réchappa du massacre qui s'ensuivit.
La fête célébrée en l'honneur de la victoire fut ponctuée par les souvenirs du comportement blamable des mercenaires germaniques recrutés au Rhin il y a plusieurs saisons de celà. Les Romains les avaient jadis employés dans leurs armées, et ils avaient bonne mine. Leurs vêtements étaient doux et raffinés. Ce combat montra que telle décadence se paye cher. Odovacar les défia avec ses cavaliers, et ils furent si lâches qu'il n'en resta pas plus d'un sur dix à la fin du combat. Fréovin fit jeter les survivants aux loups affamés que les Burgondes retenaient captifs. Tel est le prix de la défaite.

Ca massacre joliment en germanie je vois...

Oui, tout cela se fait dans la grande finesse et la joie de vivre (et de violer les femmes des ennemis égorgés au combat dont les fils sont réduits en esclavage)

Bref, une bien belle époque comme on ne voudrait pas en voir trop souvent!

Le sang est le prix de la victoire!

Rejoignez Gelder des Saxons!

Je te rejoint, je te rejoint
Ca m'éviteras de me faire massacrer.

von Aasen a écrit : Mais Fréovin n'était pas né de la dernière pluie non plus. Ses piquiers transpercèrent les yeux du cheval du duc et l'achevèrent à terre à coups de hache. Pas un burgonde mâle et adulte ne réchappa du massacre qui s'ensuivit.

et les femmes, et les enfants ? pourquoi tant de clémence....


Pff, il ramollit le Fréovin....

Elvis a écrit :

von Aasen a écrit : Mais Fréovin n'était pas né de la dernière pluie non plus. Ses piquiers transpercèrent les yeux du cheval du duc et l'achevèrent à terre à coups de hache. Pas un burgonde mâle et adulte ne réchappa du massacre qui s'ensuivit.

et les femmes, et les enfants ? pourquoi tant de clémence....


Pff, il ramollit le Fréovin....

Bah ça serait bête de tuer les femmes non?
Quand aux enfants on peut peut être les enroler dans l'armée!

c'est Hollywood ! Bravo !

et ce titre , quelle accroche !

von Aasen a écrit :Le sang est le prix de la victoire!

Rejoignez Gelder des Saxons!

il doit sentir le bouc comme c'est pas permis !

les éclaireurs Romains pourront repérer ses troupes à 50 km de distance !

griffon a écrit :c'est Hollywood ! Bravo !

et ce titre , quelle accroche !

+1. ça c'est de l'action !

Elvis a écrit :et les femmes, et les enfants ? pourquoi tant de clémence....


Pff, il ramollit le Fréovin....

Les femmes engendreront de bons guerriers grâce à la semence de nos braves lanciers
Les enfants quand à eux seront éduqués pour devenir de rudes hommes dignes des Saxons!

griffon a écrit :il doit sentir le bouc comme c'est pas permis !

les éclaireurs Romains pourront repérer ses troupes à 50 km de distance !

Et quoi, nous ne préoccupons pas des odeurs parfumées avec lesquelles s'affublent les Romains et qui les font se nommer "civilisés". La senteur des cerfs et sangliers nous accompagne partout où nous allons, car elle est plus digne des guerriers que celles de l'encens et de la myrte

jmlo a écrit :

griffon a écrit :c'est Hollywood ! Bravo !

et ce titre , quelle accroche !

+1. ça c'est de l'action !

Soyez les bienvenus dans nos rangs, car la guerre demande un lourd tribut, et des bras armés ne sont jamais de refus

Ravenne , palais impérial un soir d'automne :

dans la salle du conseil impérial le magister militum Griffonast

demande audience à l'empereur !

"Donnes moi l'armée du Rhin et je te promets la tete de ce bouc puant dans un sac d'ici peu !"

Nous saluons notre nouveau chef de guerre, un membre de notre noble famille arrivé à maturité: Etelgis d'Urial.
Il commandera un nouveau détachement qui ira soumettre les Frisons. Leurs hommes ont eu fort à faire pour repousser les Romains, ils ne pourront s'opposer à notre puissance.

Aurais-je oublié de vous parler de notre glorieuse flotte? Les Saxons sont un peuple qui comprend la mer, et sait l'apprivoiser assez pour naviguer sûrement les côtes. Des pirates rebelles de l'Empire Romain sont repoussés avec succès par Bertgarda Thrawnatox, qui a jadis mené une flotte brittonne. Ses mérites viennent s'ajouter à ceux de nos marins pour aborder les bâteaux intrus.
Notre réputation n'est plus à faire en Germanie. Adelhaide des Lombards vient nous proposer un marché lucratif que Gelder accepte sans réserve, car honneur y est fait aux Saxons.
Etelgis d'Urial, lorsqu'il se présenta aux portes du camp frison, hurla:
"Chiens sans vertu! Vous allez regretter d'avoir sali le nom de vos ancêtres en rejettant avec dégoût l'offre de protection du grand et sage Gelder! Par le fer de nos armes, cet affront sera vengé, et qu'on me nomme lâche si la tête d'Adalwolf le puant ne trône pas sur mon épée d'ici une saison!"
Et Edelgis tint parole. Adalwolf des Frisons n'avait que le courage du désespoir à opposer aux valeureux hommes qui accompagnaient le chef saxon. La furie des keels fut sans pareille!
Et Edelgis, que ses gênes de jouvenceau portait vers les plaisirs de la chair, s'affubla d'une esclave romaine qu'avaient capturé les Frisons. Il fut moins clément avec les Frisons, qui virent brûlés tous ceux qui avaient osés s'opposer à nous.

Quel général sympathique ce urial....
Malchanceux, Ignorant, Païen... Et bientot alcoolique et radin?

Il y en a pour tous les goûts chez les Saxons et Gundioc, l'assassin issu de Balder, trou puant du fond du Slesvig, se fait un plaisir de tuer ses ennemis ... dans l'ombre. Rejetant l'honneur, il accomplit toutefois son devoir en nous débarassons de serpents en nos bourgades les plus importantes. Des serpents comme Othelhildis le tueur
Les filles de Gelder sont en âge d'être mariées et la chasse aux hommes est ouverte. Thélonius Elviscère retourne chaque denier huit fois avant de le dépenser, mais il a fière allure et sait manier l'épée. Notre fille Thusnelda lui sera donnée comme femme.
On est jamais trop sur, mieux vaut aussi marier la jeune Bébélina, histoire d'assurer la descendance:
On lui trouve un fiancé fertile, Gundahar l'étrangleur de sangliers, aussi connu sous le sobriquet de "Bébert".
Sacré famille ...
Pour assurer la prospérité de toute cette descendance, des mines de sels sont creusées autour des anciens campements burgondes. Là où réside Gelder, des combattants de plus en plus riches et renommés viennent frapper à sa hutte. Il accueille avec joie et bière ceux qui sacrifieront leurs forces pour défendre son nom.
Nos esp... euh nos émissaires sont en route en terre franque, quelle ne fût pas leur surprise en y découvrant des Burgondes en quête de pillages! La horde burgonde est très puissante, ce qui n'empêche pas ses guerriers d'être terrifiés en entendant le nom de notre peuple. Nos émissaires concluent un pacte qui stipule la fin des hostilités. Qu'ils aillent embêter Francs et Romains!
Nous apprenons de survivants qu'une reconaissance de cavaliers dans les sombres terres du Nord s'est faite mettre en pièce par des barbares sans foi ni loi. La loi saxonne est dure mais juste: les cavaliers défaits sont éxécutés.
Les hacheurs qui ont rejoint nos rangs sont plus zélés, eux. Ils écrasent quelques centaines de maraudeurs qui semaient la terreur en Frise.

Ca va, je ne m en tire pas trop mal...

Dans ce genre de production, la distribution des roles est parfois peu flatteuse, mais ici je n ai pas trop à me plaindre....
Il y a juste ce maquillage sur les yeux, genre Jeanne Mas à sa grande époque qui me chagrine un peu, mais bon que ne faut il pas faire pour plaire à son public...

Petites questions :

Le scenario se joue à quelle epoque de l Histoire ?

Tu pourrais nous indiquer sur une carte ou se situe le royaume saxon et qui sont ses voisins...
Avec toutes ces peuplades, on se perd un peu...

Le scénario commence à peu près en 360 après Jésus-Christ.

Voici une carte du monde connu:



En ocre brun, les Saxons (Danemark, Nord de l'Allemagne, Prusse, Nord des Pays-Bas en gros). En bleu, les Francs. En rose, les Lombards. En rouge, les Romains (à peine visibles sur cette carte). En gris clair, les bourgades qui ne sont pas associées à une grande faction (dans le jeu, ils sont considérés comme rebelles). En gris foncé, tout ce que je ne connais pas

Je ferai une carte plus grande à l'occasion

von Aasen a écrit : On lui trouve un fiancé fertile, Gundahar l'étrangleur de sangliers, aussi connu sous le sobriquet de "Bébert".

Sacré famille ...

Tu l'as dit...Tiens, bien que j'étrangle des sangliers (à mains nues, je suppose) j'ai tout de même l'esprit vif!

Tu es un de mes chefs de guerre les plus prometteurs, fils!

En plus je suis positiviste!

Cela veut dire quoi dans le contexte de l'époque? Kelsen n'est même pas né et sa théorie générale du droit (dont je conseille la lecture dans la traduction d'Eisenmann de 1962) n'est pas écrite!

Dans le contexte de l'époque? Rien! Dans le contexte d'une traduction mal faite? Un bonus quelconque qui te donne +1 en influence ou +1 en gestion

Idem pour le trait 'bon piégeur'...
A mon avis la traduction reste très littérale car, selon moi, il s agit d un bonus pour réussir des embuscades...

ah ! je tue, pille et choppe des esclave romaine ! j'ai une belle vie quand meme

met la paté a rome !

Rome t'attend avec impatience !

je pense que votre bande de joyeux sauvages

sera le clou d'un spectacle au grand cirque !

Le senateur griffonus est l'ennemi des Saxons !!

a mort ! a mort !! on te retrouvera dans ta villa empalé sur ta porte ! tandis que toutes les femmes de ta maisons nous servirons d'esclave

griffon a écrit :Rome t'attend avec impatience !

je pense que votre bande de joyeux sauvages

sera le clou d'un spectacle au grand cirque !

Quelle radinerie... Un seul clou pour tout ce monde

Elvis a écrit :Idem pour le trait 'bon piégeur'...
A mon avis la traduction reste très littérale car, selon moi, il s agit d un bonus pour réussir des embuscades...

Ou pour étrangler de manière très positive des sangliers (à mains nues, au risque de me répéter)

Le temps des conquêtes est loin d'être fini! Thélonius Elviscère est envoyé avec un fort contingent prendre le camp des Marcomans, bien qu'entre celui-ci et nos propres camps se trouvent des territoires appartenants aux Francs et aux Lombards:
Des mercenaires dorés se joignent à nouveau à nous en échange d'or, des cavaliers archers sarmates les suivent. Ces hommes m'ont l'air d'être d'excellents soldats!

Gundahar se contentera de mater une petite rébellion en bord de mer. Des esclaves et des brigands tentent de s'approprier une partie de l'ambre qui fait la richesse de Poméranie. Intolérable.
La bataille est courte mais sauvage, Gundahar découvre qu'il n'est pas plus dur d'étrangler un humain en armure qu'un sanglier. Ces pillards amateurs n'avaient aucune chance!
Un louche acolyte rejoint le peuple saxon par le serment du sang: Otto Wernicke, dit: Grands-Pieds.
Il fut l'un des rares Burgondes à s'allier à nous avant même la bataille décisive qui marque la fin de leur règne sur les terres fertiles de l'Est. Il excellait dans l'espionnage et nous avait déjà fourni bon nombre de précieuses informations, mais en tant que guerrier il n'y avait pas encore grand-chose à dire de lui. Il devra faire ses preuves au combat!

Entretemps notre bon Thélonius s'est retrouvé pris de court par les Alamans, qui ont atteint le camp Marcoman avant lui et y fêtent en ce moment leur victoire à grands renforts de bière. Ce pingre avait choisi de ne pas acheter de vin à ses hommes pour arrondir ses fins de mois, réduisant considérablement la motivation de ses hommes et en conséquence la vitesse de marche. Pour se laver de cet affront, il se dirige vers les terres lombardes, où il se voit forcé de se subordonner au commandement de Gundahar sur ordre de Gelder. La garnison lombarde n'étant pas composées de paysans et de lavettes, l'étrangleur à l'esprit vif et positif décide de mener un siège pour affamer les occupants de la bourgade. Les champs alentours avaient de quoi nourrir ses hommes pour de longs mois.
Un guerrier n'est fort que durant le combat. Tacite le Romain écrivait que les Germaniques étaient fort et grands, mais inaptes au travail physique prolongé. Pour une fois, ces minables ont presque eu raison. L'action et la brutalité du combat nous plaisent et nous ravivent, tandis que nous laissons les travaux quotidiens aux esclaves. Pourtant, nous serions tout 'a fait en état de faire ce travail, si notre butin de guerre ne nous en dispensait pas!

Et ce fameux Etelgis d'Urial, vainqueur des Frisons, était l'exemple même du guerrier. Il n'y avait pas un moment où il ne s'entrainait avec sa monture et son épée, frappant boucliers et les hommes qui avaient été assez fous pour relever l'un des défis qu'il lançait habituellement aux soldats.
Gelder savait qu'il avait besoin de sang pour faire montre de ses qualités. C'est à lui qu'il confia le commandement de l'expédition qui devait soumettre les Britons.

Bertgarda Thrawnatox fut l'artisan d'un voyage sans complications. L'expédition arriva intacte en terre britonne, qui au grand étonnement d'Etelgis était pavée de symboles romains. Ces porcs avaient-ils donc soumis toute l'île? Probablement non, puisque des indigènes lui proposèrent bien rapidement leurs services.
Etelgis fut contraint de refuser, car il n'avait pas l'argent nécessaire pour acheter la loyauté de ces braves. À peine avait-il campé une semaine au bord de la mer que ses éclaireurs lui signalèrent d'innombrables troupes romaines. Publius Griffonast Augustulus, un frère du colérique Sixtus Griffonast (connu pour ses excès dans tout Rome), avait envoyé un émissaire aux Saxons. Etelgis n'hésita pas un instant et enfonça sa lame jusqu'a la garde dans le ventre du malheureux. "Tous aux armes!"
Et il ne s'ecoula pas beaucoup de temps avant que tous ses guerriers soient rassemblés. Les Romains avaient observé la scène avec effroi du haut d'une colline avoisinante, et se préparaient pour la bataille.
Ils étaient nombreux, bien équipés et disciplinés. Leur vue en imposait. Leur chef n'était pas un grand stratège, il avait décidé de faire jouer la masse. Ses légionnaires fonçaient droit devant! Les Saxons n'étaient pas des pleutres et ils se portèrent à leur rencontre, rugissant comme jamais encore!
Les keels tombaient comme le blé devant la faux, la situation devenait critique, et cet imbécile d'Etelgis restait toujours en arrière. Les archers saxons ne pouvaient vraiment intervenir car ils étaient poursuivis par des Romains, et étaient ainsi obligés de se déplacer sans cesse. Toute l'armée menaçait d'être engloutie par la marée impériale.

Ce ne fut qu'après de longues minutes qu'Etelgis d'Urial s'élança à la tête de ses cavaliers. Sa cible? Les arrières du flanc droit romain, là où l'ennemi était le moins nombreux. La pression conjointe des keels et de la charge endiablée du seigneur de guerre saxon terrifia les comitatenses, qui furent prompts à s'enfuir, et encore plus prompts à être frappés de l'épée meurtrière des cavaliers d'Urial.
Le flanc droit se referma sur le flanc gauche, où nos hacheurs tenaient toujours et encore la ligne avec une bravoure extraordinaire, contre un ennemi trois fois supérieur en nombre. Etelgis se chargeait des archers romains et des fuyards, il coupa de nombreuses têtes et couronna son cheval d'un collier arraché à l'ennemi.

Contre la force des keels et des hacheurs, les Romains préférèrent s'enfuir. Malheur à eux! Un saxon sait courir lorsqu'il s'agit de massacrer un adversaire lâche! Nombreux furent ceux qui y laissèrent leur pitoyable vie.

Etelgis avait vaincu! Gloire à lui, gloire aux Saxons!

haha ! plus nombreux, sur leur territoire.... et pourtant les romains ont connus le prix du sang !!!

Gloire a moi ! gloire a mes guerriers gloire aux saxons!!

Aie !


Si les romains s'en mêlent.

En zieutant le programme TV sur le net, je suis tombé sur ça :

http://www.programme-television.org/His ... ption.html

Samedi 21/02 Arte 20h45

Les Germains (épisode 3/4) :

Pax Romana
Personnage fictif de ce troisième épisode, le jeune Germain Grifo se réfugie du côté romain du limes : il est fait prisonnier et vendu comme gladiateur.

il gagne sa liberté grace à sa valeur

s'engage dans l'armée ou sa bravoure et son talent

lui font gravir les marches de la hierarchie

jusqu'au grade de magister militum

pour la Pars Occidentalis !

impressionné l'Empereur lui confie l'Armée du Rhin (comitatense et pseudo comitatense inclus !)

avec pour objectif de nettoyer le foutoir germanique local !

cette nouvelle eut pour conséquence désagréable

l'effondrement du cours des esclaves au marché de Rome

les arrivages s'annoncant massifs !

Excellent!

von Aasen a écrit :

Je me dit que cet avatar est encore plus moche que celui d'Urial. Si les romains gagent la partie tu devra le garder Von Aa !

mais jmlo n'a aucun gout !

Elvis a écrit :En zieutant le programme TV sur le net, je suis tombé sur ça :

http://www.programme-television.org/His ... ption.html

Samedi 21/02 Arte 20h45

Les Germains (épisode 3/4) :

Pax Romana
Personnage fictif de ce troisième épisode, le jeune Germain Grifo se réfugie du côté romain du limes : il est fait prisonnier et vendu comme gladiateur.

Joli, s'il repasse sur ARTE+7, je penserai à en intégrer des parties dans mon AAR

griffon a écrit :il gagne sa liberté grace à sa valeur

s'engage dans l'armée ou sa bravoure et son talent

lui font gravir les marches de la hierarchie

jusqu'au grade de magister militum

pour la Pars Occidentalis !

impressionné l'Empereur lui confie l'Armée du Rhin (comitatense et pseudo comitatense inclus !)

avec pour objectif de nettoyer le foutoir germanique local !

cette nouvelle eut pour conséquence désagréable

l'effondrement du cours des esclaves au marché de Rome

les arrivages s'annoncant massifs !

Après la défaite de Publius Griffonast Augustulus en Brittanie, la réputation de la famille est ternie Nos espions à Rome nous ont signalé que Sixtus Griffonast a été envoyé en Italie du Nord par l'empereur pour contenir les Alamans, la route de Rome est plus importante que les îles brittonnes et les meilleurs hommes y sont nécessaires pour sauver l'empire

jmlo a écrit :Je me dit que cet avatar est encore plus moche que celui d'Urial. Si les romains gagent la partie tu devra le garder Von Aa !

Il est pas censé être beau mais faire peur Martok doit penser la même chose chaque matin devant son miroir Sinon pari tenu pour l'avatar, la victoire sur les Romains ou bien je garde mon avatar durant 6 mois

jagermeister a écrit :Aie !


Si les romains s'en mêlent.

Bah, les romains c'est un peu un mélange de crevette (pour la carapace) et de sangliers (pour la technique d'étranglement à main nu). Rien qui ne puisse faire peur à un germain de bonne souche!

Ha non on va pas passer 6 mois à supporter ce moche truc en guise d'avatar...
Tu sais ce qu'il te reste à faire Von! Gagner!

Moi, je l'aime bien cette avatar.

Voici une carte qui résume la progression des Saxons

Maintenant que le chemin est libre vers les cités de la riche Brittanie, qui faut-il attaquer en premier?
Eburacum dont nous connaisons la faiblesse (les rares prisonniers que nous avons faits ont avoué faire partie de sa garnison), ou Londinium, où se trouve peut-être Publius Griffonast avec de nouvelles légions? Etelgis d'Urial y réfléchit longtemps, ses gros bras ne l'aidaient pas pour réfléchir et c'était bien là sa faiblesse ... il avait néanmoins le bon goût de se laisser conseiller par les indigènes qui lui soufflèrent: "Londinium d'abord! C'est là que les Romains pourraient débarquer des renforts." Et ainsi fut fait.

Pendant ce temps les Lombards tentaient de sauver ce qui pouvait l'être de l'intérieur de leur bourgade assiégée, et négociaient pour la paix. Fréovin de Rebornode ne voulait la leur offrir qu'en échange de gigantesques compensations en pièces d'argent. Les Lombards n'étaient pas aussi riches et la guerre continua, de plus en plus meurtrière pour eux car la famine s'installait.

Revenons en Brittanie. L'empereur Valentinien y avait dépêché des renforts, et Publius Griffonast n'hésita pas à saisir sa chance de laver l'affront de la dernière bataille. Son frère Sixtus était très énervé, il lui avait écrit:

"prends ces hommes et chasse de l'empire

ces boucs puants! Ne reviens pas me voir

avant d'avoir crucifié le dernier

de ces malandrins!"
Les Romains étaient peu nombreux. La réputation des Saxons en terrifiait plus d'un.
La garnison d'archers de Londinium fut tuée encore avant l'arrivée de l'armée de secours.
Cette dernière tenta une vaine attaque sous les cris stridents d'un Griffonast Augustule époumonné:
Pas un n'en réchappa.
Etelgis dans sa grande finesse envoya la tête de feu-Publius Griffonast Augustule dans un grand vase de miel à son frère Sixtus par l'intermédiaire d'un émissaire romain.

Vert de rage dès qu'il compris ce qui était arrivé, il s'écria:

"je ne donnerai pas de repos à mon

cheval ni n'esbaudirai ma femme, ni

mangerai pain sur table avant que les

couilles de ce ragondin suinteux ne

trônent au-dessus des portes de ma

demeure! Qu'on m'amène sans tarder

mes armes et que l'on rassemble

ce que l'empereur m'a promis!"

Avec tout cette rage, il en oublia complètement de lire les autres nouvelles, particulièrement celle qui racontait de la forêt de corps empalés que des éclaireurs avaient vus autour de Londinium. En effet, Etelgis n'avait pas lésiné sur les moyens de pacification, et avait massacré trois habitants sur quatre pour faire montre de son autorité. Les richesses pillées furent les bienvenues chez Gelder, le chef des Saxons, qui s'empressa de recruter de nouveaux guerriers avec elles.

Les temps étaient grave pour l'Empire Romain et les décisions se devaient d'être draconiennes. Sixtus Griffonast parvint à convaincre l'empereur de la gravité de la menace saxonne. Il fit en sorte que la paix fut conclue avec Alamans et Celtes pour porter tous les efforts sur les serviteurs de Gelder.
La présence romaine était désormais faible en Brittanie. Etelgis d'Urial en profita pour conquérir la dernière bourgade loyale à Rome, Eburacum. Ce fut une formalité, malgré la bravoure du commandant de la garnison, Placus l'honnête. Qui pourrait s'opposer à ces hommes?

hehe meme a l'antiquité un Urial bat un griffon !

bien joué Von ! les romains vont avoir du mal a revenir en Britanicus !

Tu fais très bien Griffon.

naaaaaaaaaaaan c'est la deuxieme fois aujourd'hui qu'on me le dit....

faut que j'aille voir un psy...

Pourtant le vieil adage : Vaincre dans l'arrogance et perdre dans la mauvaise foi m'a toujours bien servi...

esperons que je ne recoive pas de visite de ma voisine le soir de gpo... sinon ma femme va me derouiller !!!

Urial a écrit :naaaaaaaaaaaan c'est la deuxieme fois aujourd'hui qu'on me le dit....

faut que j'aille voir un psy...

Pourtant le vieil adage : Vaincre dans l'arrogance et perdre dans la mauvaise foi m'a toujours bien servi...

esperons que je ne recoive pas de visite de ma voisine le soir de gpo... sinon ma femme va me derouiller !!!

Ha non je parlais de Von Aasen.
Rassure toi Urial, toi tu n'as pas encore (tout à fait) basculé dans le griffonisme.

Ouf je me sens mieux !

von Aasen a écrit :...
"je ne donnerai pas de repos à mon

cheval ni n'esbaudirai ma femme, ni

mangerai pain sur table avant que les

couilles de ce ragondin suinteux ne

trônent au-dessus des portes de ma

demeure! ...

Gelder espérait une fin des combats définitive en Brittanie. Les riches villes que ses loyaux enfants avaient conquis remplissaient les caisses du trésor de guerre, assez vides après tant de campagnes et le recrutement de tant de guerriers. Ses notions de géographie étaient certes meilleures que celles d'Etelgis la brute, mais pas vraiment au fait pour autant. Sa connaissance des réalités politiques en vigueur dans ce fier pays laissait également à désirer.

D'une part, certains Britons décidèrent de rejoindre l'armée du rebelle romain Orgétorix Castus, qui rêvait de fonder sa propre dynastie en ces terres.
D'autre part, les Celtes habitaient le Nord de l'île et la légendaire île d'Eire avoisinante. Connus par-delà le monde, ces guerriers avaient de quoi imposer le respect. On raconte qu'ils perpétuent l'antique tradition des hommes berserkers, et qu'à l'occasion de batailles contre les Romains ils ont employé des chariots de guerre aux effets dévastateurs. Leurs chefs sont rusés et leurs hommes nombreux. Ce ne sont pas des gens à qui il faut chercher querelle.
Une fois ces informations rapportées par ceux qui désiraient se faire bien voir chez Etelgis, les tractations purent commencer. Les Britto-Romains rejetaient l'idée d'un arrangement avec les puissants Saxons, leur chef était décidé à nous chasser de ce qu'il considérait comme ses terres légitimes. Etelgis leur jura animosité éternelle.
Les Celtes étaient plus coopératifs. Ils avaient entendu parler des faits d'armes de notre chef de guerre et s'accordèrent à commercer avec nous. La paix fût fêtée tel qu'il est d'usage chez les gens du Nord.

Cette bonne nouvelle ne put atteindre Gelder, qui rejoignit ses ancêtres ...
Fréovin de Rebornode pris sa succession, comme Gelder l'avait stipulé aux membres de sa famille. L'autorité de Gelder était telle que même mort, personne ne mis en question sa décision. Tous jurèrent loyauté à Fréovin.

Rando et Vithicab des Lombards avaient espéré que sa mort pourrait leur sauver la vie en déclenchant des émeutes ou des vélléités d'indépendance chez les chefs de guerre saxons les plus célèbres. Mais il n'en fut pas ainsi. Quand ses réserves de nourriture furent épuisées, Rando décida de livrer bataille à Gundahar l'étrangleur de sangliers. Il ne pouvait que perdre ce combat.
Les Saxons étaient bien trop nombreux et trop braves. Beaucoup de têtes ornèrent les tentes de nos guerriers à la fin de ce jour sanglant.
Les habitants furent, à quelques rares exceptions près, sauvagement massacrés. Le pillage fut très lucratif, ces Lombards étaient des gens raffinés, bijoux, armes, peaux: tout était du plus grand agrément pour les yeux!
Des mauvaises nouvelles arrivaient en contrepartie de Brittanie. Les Celtes, ces traîtres, n'attendaient que le bon moment pour nous attaquer lâchement. La mort de Gelder et le siège qu'Orgétorix Castus des Britto-Romains avait établit autour de Londinium les avait vraisemblablement décidés. Pas question de rester les bras croisés! Les Celtes méritaient une correction, mais Etelgis était plus près des Britto-Romains et les forca à la bataille en premier.
Avant d'attaquer, Etelgis prit soin de se payer les services des meilleurs cavaliers de Brittanie. Ils se nommaient chevaliers du Graal. Certains avaient aussi rejoint nos ennemis.
Sous le soleil rouge du crépuscule, les Brittons connurent l'habileté des chasseurs saxons. Les tentatives d'Orgétorix de passer le mur de flèches enflammées se soldait irrémédiablement par un échec sanglant. Il n'avait pas assez d'archers pour répliquer de manière appropriée.
Les chevaliers du Graal à sa solde se lancèrent à l'assaut des keels qui faisaient partie de la garnison de Londinium, isolés de l'armée d'Etelgis car venant de l'Est. Ils payèrent cher l'arrogance de s'attaquer à un groupe de piquiers 8 fois plus nombreux.
Le moral chancelait au vu de ces deux défaites locales. Orgétorix joua un de ses derniers atouts: il engagea ses troupes impériales.
Elles furent dûment reçues.
La cavalerie lourde ennemie n'était plus de taille à emporter la décision.
Frappé dans le ventre à plusieurs reprises, Orgétorix Castus s'écroula au milieu de mercenaires avides de récupérer sa cotte de maille majestueusement forgée par un artisan ibère. La victoire était notre!
Un ennemi de moins!
Il fallait maintenant se presser de livrer bataille aux Celtes assiégant Eboracum ...

Les chevaliers du Graal.

Sinon, pas mal du tout l'idée du gif animé pour montrer la bataille.

oui c'est joli ! surtout que c'est encore une victoire !!

bien joué !

Urial a écrit :oui c'est joli ! surtout que c'est encore une victoire !!

bien joué !

surveilles tes balloches La Brute car j'arrive te les couper !

j'en ai besoin pour décorer mon portail tu le sait !

Avec tes conneries y'aura plus de légende d'arthur maintenant

Des nouvelles de nos voisins Alamans nous parvinrent. Les vainqueurs des Marcomans avaient sous-estimé la volonté de ce peuple à régner librement sur leurs terres. Ils avaient tellement maltraités ceux qu'ils avaient soumis qu'ils firent face à une rébellion gigantesque. Partout les Marcomans prenaient les armes rassemblées en secret et coupèrent le jaret de ceux qui se voulaient seigneurs. La mort du roi alaman marqua la fin de son peuple.
Etelgis d'Urial marchait en direction d'Eboracum a la tête de ses vétérans. C'était un homme brutal et robuste, qui ne craignait rien ni personne. Si quelqu'un l'avait défié, il lui aurait fendu le crâne sur-le-champ. Si quelqu'un s'était opposé à son armée, il l'aurait anéanti en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Fier, il refusait toute protection autre que celle de son bras et de sa lame. Insouciant, il dormait avec n'importe quelle esclave, tant que ses formes lui convenaient. Il ne se doutait pas un instant qu'il puisse être trahi par quelqu'un qui aurait eu connaissance de sa force et son endurance monumentale. Ce fut pourtant le cas.
Dryantilla était une courtisane romaine qui avait réussi à charmer le chef de guerre saxon. Elle était un peu folle mais pas plus qu'Etelgis. Pas étonnant donc que son poignard lui transperca la poitrine et l'émascula durant son lourd sommeil.
Son colis sanglant dans les bagages, elle se mit en chemin vers le port le plus proche pour percevoir la récompense que lui avait promis Sixtus Griffonast. Des sentinelles qui cherchaient à l'amadouer découvrirent pourtant son chargement pour le moins singulier. J'oserais ajouter que l'objet en question était plutôt massif ... bref ... l'espionne et assassine fut châtiée comme il convient aux gens de son espèce, à savoir décapitée et brûlée.

Sixtus eut bien sur vent de l'histoire. Il était content que son grand ennemi fut mort et déshonoré, mais ne souhaitait pas renoncer à l'ornement de son portail en Campanie. Il s'exclama:

"Voilà ce qui arrive à ceux qui ne se soumettent

pas à l'autorité de l'empereur! Il m'importe pourtant

d'aller réclamer en personne la marque de virilité

de cet être détestable! Même s'il me faudra

reconquérir toute la Britannie, j'en prendrai possession!

Mes esclaves doivent comprendre que toute

résistance est inutile, et mon portail le leur rappellera

chaque jour!"

Il continua donc d'organiser l'armée que lui avait confié l'empereur en Gaule Cisalpine en vue de ses projets.

Constantin Mac Erp (il avait choisi ce prénom parce qu'il pensait faire meilleure impression sur les Romains ...) n'avait bien sur rien de plus pressant à faire que balayer l'armée sans chef qui lui barrait le passage d'Eboracum.
La bataille fut longue ...
et menée avec tous les moyens possibles ...
Combattant jusqu'au soir, les Saxons ne cédèrent chaque pouce de terrain qu'après la mort de nombreux Celtes. Sans seigneur, ils étaient pourtant condamnés. Le peuple des Saxons venait de subir sa plus grande défaite.
Eboracum était tombée aux mains des traitres! Londinium était menacée! Il fallait absolument réagir

Un homme se leva en Frise et hurla: "je mènerai mon armée en Brittanie pour punir l'affront que les Celtes ont infligé à nos frères, que notre glorieux amiral Bertgarda Thrawnatox m'y amène avec ses navires, car je lui fais confiance. Il me faudra aussi de l'or pour rallier les guerriers qui voudront faire jaillir le sang celte. Ainsi, la défaite de nos ennemis sera inévitable!"

Lorsque Fréovin lui fit parvenir de l'or et des hacheurs de sa garde personnelle, l'expédition commença. Otto n'etait pas un grand connaisseur des armes, mais il savait parler aux hommes. En peu de mots, il redonna confiance aux rescapés du siège d'Eboracum, et leur rendit la flamme ardente qui animait leurs coeurs jadis. Ensemble, ils marchèrent à la rencontre des Celtes.
À l'Est, Gundahar l'étrangleur de sangliers se chargeait de mater des bande de pillards en maraude dans les forêts burgondes. C'était un homme doué.
Il ne pouvait avancer plus au Sud, car les Lombards y retraitaient depuis notre victoire. Ils étaient tellement désespérés qu'ils voulaient s'installer en territoire romain. L'empereur était peu enchanté ... et à la rage de Sixtus Griffonast, il dépêcha à la frontière alpine de nombreux détachements pour éviter le pire.
En Brittanie, les Celtes n'avaient pu percevoir de renforts. Peu d'hommes de guerre restaient pour défendre les campements du Nord, comme nous le rapportent nos espions.
La bataille décisive pouvait commencer, la plus grande armée jamais commandée par un Saxon s'apprêtait à laver l'affront enduré au même endroit une année plus tôt.
Les Saxons avaient de bonnes chances de vaincre l'ennemi.
Que dis-je, de très bonnes chances!
Aucun celte ne put retenir longtemps la poussée de nos hommes, animés par la soif de vengeance et de gloire. Tous ceux qui s'étaient opposé à Wernicke furent massacrés.

arf je suis mort ! et encore par la faute de Griff !

bon j'ai meme pas un fils pour reprendre le flambeau ? quelle misere...

Eh non pas de famille, ta femme Herlinda (41 ans à ta mort [ça fait bizarre de dire ça ]) ne semble pas avoir reçu assez d'attention de ta part

bouarf doit bien avoir un batard quelques parts

pour continuer la lutte contre Griffonast !

Il n'est pas dans les habitudes saxonnes de recourir à des méthodes obscures, de poignarder nos adversaire lorsqu'ils nous tournent le dos, de nous terrer dans l'ombre. Mais force est de constater que ces méthodes sont efficaces, et des informations sur nos ennemis sont vitales pour utiliser nos rares armées de manière optimale. En guerre contre l'Empire Romain, nous devons faire preuve de prudence! Brutaux et impulsifs sur le champ de bataille, nos seigneurs de guerre se doivent de rester calmes et informés lorsqu'ils prennent les décisions qui décident de l'avenir de notre peuple.

Les Romains en face de la Frise sont nombreux, mais composés de Limitanei, faiblards et inaptes à mener des opérations d'envergure en nos terres. Point d'urgence ici donc, surtout que diverses rébellions secouent la Gaule romaine. On raconte que le magister militum Sixtus Griffonast fait couler beaucoup de sang pour rétablir l'ordre parmi les auxiliaires germaniques.
Gundahar l'étrangleur de sangliers, par ailleurs adoubé héritier de Fréovin de Rebornode, marche enfin vers le camp des Marcomans, bien décidé à les soumettre à la loi saxonne.
Saignés par d'ínnombrables guerres, les Marcomans ne peuvent aligner des guerriers trop richement équipés. Leur contingent consiste essentiellement en paysans armés de leurs outils agricoles. Gundahar, le chef de guerre le plus apte du peuple saxon, n'aura pas de mal à les défaire.
Après avoir pillé et massacré comme nos coutumes le réclament, les Marcomans sont intégrés au peuple saxon. Ces valeureux guerriers ont bravé de nombreux dangers, ils sont dignes de notre protection et traités avec faveur tant qu'ils se comportent loyalement.

Les Lombards sont occupés plus au Sud, aux prises avec les Romains ...
De graves crues ravagent les récoltes en Frise. Fréovin envoie des chariots remplis de céréales pour aider les paysans à survivre à la nouvelle saison.
En Brittanie, Otto Wernicke défie les derniers Celtes de l'île ...
Le combat fait rage, les Saxons n'aiment pas se battre contre des cavaliers! Et surtout pas contre ceux que les nobles celtes, présents en nombre pour cette bataille décisive, leurs opposent! Leurs montures sont endurantes et solides, leurs cottes de maille forgées avec grand savoir, et leurs épées ô combien tranchantes! Beaucoup des notres perdirent leurs vies à cause d'elles.
Ce n'est pas le courage qui manquait des deux côtés, et nombre de coups furent distribués lors de cet affrontement mémorable. Chacun voulait surpasser les actes d'héroisme de l'autre, la ténacité des Celtes en impressiona plus d'un. Wernicke avait été bien conseillé d'attaquer rapidement avec les renforts qu'il avait reçus du continent, cette bataille aurait été en bien funeste mémoire si l'on avait laissé au Roi celte Drest plus de temps pour se reprendre et lever une nouvelle armée!
Le nombre fit la différence, les Celtes étaient vaincus!
Nos espions rapportaient beaucoup d'informations de la frontière romaine. Les assauts lombards avaient échoué, mais l'autorité de l'empereur s'effondra quand même, la ville de Carnuntum tombée entre les mains de dissidents. Pour compliquer le tout, les Goths s'en mêlaient aussi et réclamaient la protection de l'empereur et le droit de coloniser ses terres, en échange du service de leurs armes!
Otto Wernicke voulait en finir rapidement avec les Celtes. Avec l'aide de l'amiral Bertgarda Thrawnatox, toujours prêt à naviguer les mers et à chasser des pirates, il débarque en Eire, également nommée Hibernie. Les troupes celtes y étaient rares, nous disaient des déserteurs en quête de récompenses.

Il en fut tout autrement! À peine avancés dans les collines, Otto se retrouva confronté à une gigantesque armée.
Inutile de fuir! Les cavaliers eurent tôt fait de rattraper les Saxons. Ils se plièrent à leur destin et se mirent en ordre pour batailler.
La légende rapporte que Wernicke combattit trois jours et trois nuits entières, et fut poignardé lâchement par l'un de ses proches au lever du quatrième jour. Les Celtes n'épargnèrent rien ni personne, tous les Saxons furent tués dans d'atroces souffrances.

Tous les Saxons crient vengeance pour cette abominable affront!

Bon Otto fut un héros, mais comme dit le proverbe "Un chien vivant vaut mieux qu'un lion mort"

et comment se porte notre valeureux Thélonius Elviscère ?

Il commence à vieillir dans l'ancien camp lombard



Bon c'est un petit vieux gâteux mais aussi mon meilleur gestionnaire (une rareté parmis toutes ces brutes avec rien dans le crâne). Par contre faudrait faire gaffe aux potions que te refile ta maman sorcière, y a mieux que le mercure pour les maux d'estomacs chroniques quand même ...

Otto Granpieds a écrit :Bon Otto fut un héros, mais comme dit le proverbe "Un chien vivant vaut mieux qu'un lion mort"

Héros malgré lui, il abhorrait la chose militaire mais s'est acquitté de son devoir glorieusement! Il ne cherchait qu'a finir la campagne contre les Celtes pour enfin s'installer à Londinium et donner libre cours à ses pulsions de dessinateur

Au plus grand regret de tous, le glorieux amiral Bertgarda Thrawnatox nous quitte pour l'au-delà Il restera dans nos mémoires comme un homme de grande conduite, fidèle à la mer et cruel envers ceux qui en usaient pour la piraterie.
Son neveu, Adaluuih Thrawnatox, prend le commandement des vétérans qui servent sur nos navires. Ce jeune bon à rien s'intéresse plus pour les questions de droit que pour la navigation, mais peut-être le sang de son oncle lui confèrera-t-il un apprentissage plus rapide des qualités requises pour un exercice sans failles du poste d'amiral.
Goths et Burgondes se désintéressent des Alpes, ils préfèrent le climat plus doux que leur offre les approches de la Gaule. Les Francs font les frais de ces ambitions expansionistes ...
Le premier combat naval d'Adaluuih le jeune se passe bien, ses équipages ont sûrement plus de mérite à cette victoire que lui, mais tant qu'il se plie à leur avis et ne joue pas à l'imbécile, nous serons satisfaits.
Profitant du départ des hordes goth et burgonde, Gundahar l'étrangleur de sangliers poursuit sa progression vers le Sud. Il y rencontre les Quades, de braves guerriers si l'on en juge d'après les récits que nous rapporte un émissaire romain.

« À côté des Hermundures, vivent les Naristes et, à leur suite, les Marcomans et les Quades. La gloire et la puissance des Marcomans font leur supériorité, tout comme leur territoire qu'ils ont acquis par leur bravoure en expulsant autrefois les Boiens. Les Naristes et les Quades les valent bien. Ils forment en quelque sorte le front de la Germanie de bout en bout sur toute la rive du Danube. »

Cet imbécile veut nous faire peur. Nous voyons bien qu'il ment, des éclaireurs ont vu des écrits qui ressemblent fort aux barbouillis latins que l'émissaire transporte avec lui.
Si les Romains ont vaincu les Quades un jour, nous ne pouvons que les soumettre sans problème aucun! La performance pitoyable des légionnaires en Brittanie était toujours en la mémoire de chaque guerrier saxon. "Lâche comme un Romain" était une insulte courante.
Dire qu'ils pensaient vraiment s'en sortir! Gundahar en a vu d'autres!
Entretemps, un nouveau venu dans la grande famille de Gelder, Gundioc d'Ijmlorbie, une région du Haut-Nord, préparait son coup en Frise.
Il avait observé que la frontière romaine était mal gardée, et se sentait assez fort pour mettre à sac la Colonia Agripina, délaistée de sa garnison permanente.
Seul hic: les Goths maraudaient dans la région. Il n'était pas à exclure qu'ils en veuillent eux aussi à cette riche ville, et leur force suffit à rendre prudent le plus téméraire des chefs de guerre. Il fallut donc s'obstiner à attendre la suite des évènements ... peut-être Sixtus Griffonast se résoudra-t-il à se battre contre les Goths avec l'armée d'invasion brittone qu'il prépare?

Parlons-en d'ailleurs, de la Brittanie! Des renforts venus des forêts saxonnes ont permis à Fréovin d'envisager un second débarquement en Hibernie.
Les Celtes vinrent bien sur à la rencontre des nouveaux venus. La mêlée fut longue et sanglante, un coup de hache dans la poitrine du chef de guerre Taran décida la bataille. Les fiers Celtes couraient alors à qui mieux mieux!
Après cette tonitruante défaite, leur dernier campement sombra dans le chaos. Leur capitulation n'était qu'une question de temps ...

j'adore le nom de jmlo !

Urial a écrit :j'adore le nom de jmlo !

ça n'as pas l'air d'être une flèche (au moins ce n'est pas un catho , c'est déjà ça )

Etelgis mort !

j'aurais préféré voiir les chiens de guerre lui bouffer les couilles avant mais bah !

jmlo a écrit :

Urial a écrit :j'adore le nom de jmlo !

ça n'as pas l'air d'être une flèche (au moins ce n'est pas un catho , c'est déjà ça )

T'en vois beaucoup des flèches toi dans mon clan? C'est de famille c'est tout

Thélonius le Mesquin

1813 hommes à Campus Lombardi ! J espere que ce n'est pas moi qui paye leur solde !

Quelle solde?

Leur paye est le droit de se battre comme de véritables guerriers, d'apprécier la bière des esclaves et la compagnie de leurs femmes

von Aasen a écrit :Quelle solde?

Leur paye est le droit de se battre comme de véritables guerriers, d'apprécier la bière des esclaves et la compagnie de leurs femmes

Uniquement LEURS femmes ?
Ce sont des Saints tes guerriers!

oui ! mais en meme temps dans les lois saxonne, une femme appartient a tous les guerriers !

Un jeune homme, Aelric de Jagmastrie, vient d'atteindre la majorité et le droit de commander qui va avec (un peu efféminé quand même le bougre). Avec quelques hommes il se faufile vers Carnuntum, toujours entre les mains de séparatistes boudant la protection de l'Empire Romain. L'expédition punitive arrangée par l'empereur lui-même a échoué lamentablement, il est temps pour les Saxons de mettre un peu d'ordre dans la région!
Plus au Sud les Huns s'apprêtent à ravager le Nord de l'Italie, ils ont amené assez de monde pour détruire toutes les armées romaines ... espérons qu'il en restera un peu pour les Saxons! Kandak le Hun n'a pas l'air d'être quelqu'un avec qui l'on peut parler de partages de territoires autour d'un tonneau de bière et d'une cuisse de cerf
Carnuntum tombe rapidement, le pillage donne de bons résultats. Nous voilà dans notre première cité vraiment romanisée, eh bien vous me direz, ils construisent solidement ces Romains Dur d'incendier toutes ces maisons en pierre, il faut y aller au marteau et au pic! Mais plus étrange encore est le comportement d'Aelric de Jagmastrie, qui s'empresse de construire ... une académie Le savoir des Anciens ne lui suffit-il donc plus? Aux Romains ce savoir n'aura rien apporté en tous cas ...

Trêve de bavardages, l'Hibernie est tombée. La Brittanie est donc maintenant sûre, une solide armée y campe pour effrayer d'éventuels rebelles. Les revenus provenant de ces îles sont gigantesques, ses tissus et son fer se vendent très bien!
Les Sarmates, qui campent plus à l'Est, nous assurent leur amitié. C'est toujours ça de pris. Les Goths eux ont enfin fini de marauder dans nos terres, Gundioc d'Ijmlorbie peut se lancer à l'assaut de la Colonia Agrippina!
Les Romains y ont concentré de nombreuses troupes ...
les hommes des deux camps sont tellement remontés qu'ils se chargent mutuellement à l'instant même où leurs regards se croisent!
Leur courage fait honneur aux Romains mais leurs qualités laissent à désirer. Le fer de leurs armes à dû rouiller tellement ils se montrent gauches dans leur maniement; contre de braves Saxons, l'écume à la bouche et les haches brandies vers le soleil, ils perdent vite leur enthousiasme intial! Les pillards des mers et la cavalerie de Gundioc achèvent de faire tomber leur moral en des profondeurs abyssales!
Pas de pitié pour les lâches!
Le monde connu dans sa totalité nous craint désormais

Joli !

les romains ont peur, les huns sont moins nombreux ! les saxons sont les plus fort !

nécroposté car sur une période à la mode sur le forum

un AAR qui a du souffle

à comparer avec celui de GA !

Au début j'ai cru que tu disais. "comparé à GA"

non t'as du souffle toi aussi

parfois trop


mais moins qu' Urial le saxon !

ca c'est sur !