Le temps des conquêtes est loin d'être fini! Thélonius Elviscère est envoyé avec un fort contingent prendre le camp des Marcomans, bien qu'entre celui-ci et nos propres camps se trouvent des territoires appartenants aux Francs et aux Lombards:
Des mercenaires dorés se joignent à nouveau à nous en échange d'or, des cavaliers archers sarmates les suivent. Ces hommes m'ont l'air d'être d'excellents soldats!
Gundahar se contentera de mater une petite rébellion en bord de mer. Des esclaves et des brigands tentent de s'approprier une partie de l'ambre qui fait la richesse de Poméranie. Intolérable.
La bataille est courte mais sauvage, Gundahar découvre qu'il n'est pas plus dur d'étrangler un humain en armure qu'un sanglier. Ces pillards amateurs n'avaient aucune chance!
Un louche acolyte rejoint le peuple saxon par le serment du sang: Otto Wernicke, dit: Grands-Pieds.
Il fut l'un des rares Burgondes à s'allier à nous avant même la bataille décisive qui marque la fin de leur règne sur les terres fertiles de l'Est. Il excellait dans l'espionnage et nous avait déjà fourni bon nombre de précieuses informations, mais en tant que guerrier il n'y avait pas encore grand-chose à dire de lui. Il devra faire ses preuves au combat!
Entretemps notre bon Thélonius s'est retrouvé pris de court par les Alamans, qui ont atteint le camp Marcoman avant lui et y fêtent en ce moment leur victoire à grands renforts de bière. Ce pingre avait choisi de ne pas acheter de vin à ses hommes pour arrondir ses fins de mois, réduisant considérablement la motivation de ses hommes et en conséquence la vitesse de marche. Pour se laver de cet affront, il se dirige vers les terres lombardes, où il se voit forcé de se subordonner au commandement de Gundahar sur ordre de Gelder. La garnison lombarde n'étant pas composées de paysans et de lavettes, l'étrangleur à l'esprit vif et positif décide de mener un siège pour affamer les occupants de la bourgade. Les champs alentours avaient de quoi nourrir ses hommes pour de longs mois.

Un guerrier n'est fort que durant le combat. Tacite le Romain écrivait que les Germaniques étaient fort et grands, mais inaptes au travail physique prolongé. Pour une fois, ces minables ont presque eu raison. L'action et la brutalité du combat nous plaisent et nous ravivent, tandis que nous laissons les travaux quotidiens aux esclaves. Pourtant, nous serions tout 'a fait en état de faire ce travail, si notre butin de guerre ne nous en dispensait pas!
Et ce fameux Etelgis d'Urial, vainqueur des Frisons, était l'exemple même du guerrier. Il n'y avait pas un moment où il ne s'entrainait avec sa monture et son épée, frappant boucliers et les hommes qui avaient été assez fous pour relever l'un des défis qu'il lançait habituellement aux soldats.
Gelder savait qu'il avait besoin de sang pour faire montre de ses qualités. C'est à lui qu'il confia le commandement de l'expédition qui devait soumettre les Britons.