Les Egyptiens ne dorment pas et profitent de l'absence d'une armée de soutien séleucide pour s'en prendre à la maigre garnison d'Antioche. L'ennemi est presque deux fois supérieur en nombre. Aucun général n'est là pour défendre la capitale de l'empire! Selon le schéma établi lors des défenses précédents de cités, les phalanges les plus puissantes sont placées derrière les portes, tandis que diverses troupes de qualité inférieure se placent sur les remparts pour repousser des attaques annexes. Antioche est la première cité à disposer de solides murailles de pierre, d'où tirent des archers bien protégés. La majorité des Egyptiens prend le chemin le plus rapide vers la victoire, les portes de la ville:
Nos hoplites se battent comme des lions, écrasant l'ennemi pris d'une grande panique après les premiers revers. Les fuyards sont piétinés, le général égyptien perd sa vie à la tête de ses chariots de guerre, un magma infâme de chair et de sang couvre l'entrée d'Antioche ...
La situation est moins brillante sur les remparts, attaqués à l'aide de grandes tours de siège.
La retraite générale vers la place du marché est ordonnée pour ne pas offrir de flanc exposé aux Nubiens installé sur les murs. Une phalange de piquiers du Nil y est écrasée, le reste de nos ennemis restant tétanisés de peur et privés de commandement sur les murs. Le soir venu, ils s'enfuient à tout-va, c'est une victoire héroïque!
C'est surtout à la phalange du capitaine Alcée que nous devons cette victoire!
Des sacrifices en l'honneur des Dieux ont lieu dans tout l'empire!
Revenons aux évènements d'Ionie, où Gyras de Sardès marche sur Pergame. En cours de route, il balaye des miliciens grecs chargés de le ralentir; les archers crétois font peu de cas de cette marmaille sans expérience.
Pergame est assiégée, mais la reddition risque de se faire attendre, la cité contient assez de provisions pour tenir 2 ans, et le général grec compte bien tenir jusqu'au bout. Il est cependant improbable que des renforts grecs mettent Gyras en difficulté, Pergame étant seule sur le continent asiatique à l'exception de Rhôdes, et la Grèce est durement prise à partie par la Macédoine et les Romains.
Réjouissances? Sûrement, si Antioche n'avait pas été assiégée à nouveau par les suppôts de Ptolémée ... Cette fois-ci une armée de soutien pourra intervenir, mais celà suffira-t-il pour faire le poids?