King GPO - Diplomatie et AAR

Danton
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Message par Danton »

Déclaration de la Sublime Porte


C’est avec tristesse que nous constatons que le roi d’Espagne s’est une fois de plus laissé emporter par la haine tenace qu’il semble nous porter, responsable des graves troubles mentaux dont il souffre depuis des années. Ce malheureux retarde de plusieurs siècles et se croit encore au temps des croisades, espérant gagner l’absolution pour sa bien noire âme si pathétique en marchant contre le musulman. Même le Pape, dit-on, en lisant l’appel solennel de Felipe se serait roulé par terre de rire en s’écriant : »Son état ne s’arrange décidément pas et il nuit à la cause catholique beaucoup plus qu’il ne l’aide. Peut-être serait-il judicieux de l’excommunier ? ». :P

Le Sultan rappèle donc que de nombreux chrétiens vivent pacifiquement au sein de notre empire, leur pays, qu’ils sont prêts à défendre les armes à la main s’il le faut contre les croisés fous ibériques, grands spécialistes des macabres inquisitions. Il ajoute qu’il fut le seul à protester contre l’injuste annexion de la Moldavie par les barbares hongrois (seule la sagesse de l’Empereur a permis aux wallaches d’éviter ce triste sort).

Mais, pour le Roi d’Espagne, peu importe tout cela : que l’Autriche attaque aussi Venise et s’étende dangereusement en Italie ou que le Moscovie attaque d’autres chrétiens, peu importe (le Sultan s’en soucie peu aussi, nous tenons à le préciser : il ne fait que souligner des points qui devraient plus concerner Madrid que ce qui se passe dans le harem du sultan) : une chose, une seule le guide : sa haine de l’Ottoman. La moindre action de celui-ci et le roi bouffon saute de son trône et, bavant, hurle à l’anachronique croisade, menaçant sans cesse le seul qui se préoccupe réellement du sort de « ses frères des balkans ». :evil:

Il est temps que Madrid prenne conscience d’une chose : l’extension limitée de l’empire en méditerranée orientale, aux dépens de Venise, n’a été décidée que pour une seule et unique raison : la haine déclarée que nous porte le Roi d’Espagne. Face à un tel chien enragé, le Sultan a appliqué le vieux proverbe latin ‘Si vis pacem, para bellum’. En clair, la sécurité de l’empire, menacé par le roi fou, exigeait que les îles vénitiennes passent sous contrôle ottoman : pas question de laisser ces bases avancées à un allié potentiel du dément. La responsabilité de la guerre veneto-turque est tout entière espagnole et nous ne l’avons menée que contraint et forcé.

La sublime Porte invite donc toutes les grandes nations chrétiennes, que nous saluons, à ne pas suivre la folle ambition guerrière du dément, à analyser au contraire plus en détail ce que peut bien cacher une telle haine... peut-être y verrez-vous une simple diversion : Madrid cherche à attirer les regards de tous vers l’orient pour dissimuler ce qu’elle réalise en occident. L’annexion de l’empire aztèque relève de cette fourberie : les sages monarques anglais, français, portugais et autrichiens ont certainement noté que l’afflux colossal d’or qui en résulte pour l’Espagne va faire de celle-ci à moyen terme la plus grande puissance d’Europe.

A ce moment, il sera trop tard pour réagir et le roi fou lancera contre vous, impuissants, ses chevaliers inquisiteurs. Il lui faut encore un peu de temps avant de pouvoir dominer le monde, ce dont il rêve secrètement... la diversion contre l’Ottoman est sa réponse pour gagner ce temps. Suivre le roi fou dans ses délires anti-ottomans, C’EST CREUSER VOTRE PROPRE TOMBE. Songez-y. Ou s’arrêtera donc le dément ?
Elvis
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Message par Elvis »

La construction d'un Empire où comment etre poignardé dans le dos :

A la nouvelle année 1513, le conseiller Elvis etait radieux. La fete au palais imperial de Vienne avait été grandiose, et en ce matin du 2 janvier, malgré un leger mal de crane dû à une trop forte consommation de vin alsacien, nous nous dirigions d'un pas léger vers notre ofice.
L'Autriche avait de bonnes relations avec l'ensemble de ses voisins, la Bavière avait depuis peu rejoint le sol national, et l'Autriche avait construit une forte alliance regroupant : La Hongrie, la Boheme, L'Alsace et la Lorraine.
Même le Sultan Ottoman se montrait condescendant et coopératif, bref tout allait bien dans le meilleur des monde.
Cependant, le 2 janvier, la terrible nouvelle arriva au palais : Le Prince du Palatinat avait insulté le Duc de Lorraine pour une sombre histoire de voisinage. L'incident n'eut point été grave si le duc de Lorraine n'avait été un homme colérique et sanguin. Aussi, sans préambule, il déclara la guerre au Palatinat et à ses alliés : la France, la Saxe et le Würtzburg...

L'Europe en 1513 :

Image

La Guerre de 1513-1515 :
Rapidement, les evenement se cristallise sur la frontiere du Rhin, les armées du Palatinat assiegent Strasbourg pendant qu'une forte armée francaise assiège la Franche Comté. N'etant pas préparé, notre seule armée de 30000 hommes se lance à la defense de la Franche Comté et après une terrible bataille contre les francais et leurs alliés saxons, ceux ci sont boutés hors de la province. La France déja affaibli par de longue guerres avec la Savoie et ayant peu d'intérets dans ce conflit accepte une paix blanche.
Cependant pendant ce temps le Palatinat a conquis et annexé l'Alsace. Nos alliés ne sont pas en reste car de son côté, la Boheme a conquis le Würzburg.
Nos efforts se concentrerent donc sur le Palatinat, et après quelques mois, celui ci est enteirement occupé.
le 22 Octobre 1515, la guerre se termine en faveur de l'Autriche et de ses alliés :
L'Alsace est autrichienne et le Palatinat son vassal
La Boheme gagne le Würtzburg

Le conseiller Elvis fut chaudement félicité par le souverain d'Autriche et fort de sa victoire, Bade accepta d'entrer dans l'alliance et de devenir notre vassal le 25 Fevrier 1517....

L'Europe Centrale était à nouveau en paix grâce à la clairvoyante diplomatie autrichienne....
La seule ombre au tableau était la santé chancelante du roi Lajos de Hongrie... Sans decendant direct, la Hongrie deviendrait autrichienne dès que le bon roi passerai à trepas....

Cependant dans les obscurs couloirs du palais d'istanbul, la nouvelle de la maladie du roi Lajos était parvenu aux oreilles du Sultan.
Celui ci avait été assez discret, et malgré l'affaire de Dalmatie, sembalit être un homme de paix et de conscience. Malheureusement ce n'était qu'un masque qui tomba le 6 Mars 1518, lorsque l'Empire Ottoman déclara la guerre à la Hongrie.

La Croisade de 1518 ou le deferlement de la Horde Sauvage.
Sans aucun signe précurseur, ni précédente déclaration, les armées ottomane se jettent sur la Hongrie avec plus de 100.000 hommes. Rapidement l'armée hongroise est balayée et anéantie. Les provinces tombent les unes après les autres, et les ottomans arrivent même sous les murs de Vienne...
Pour le bon roi Lajos ce fut un tel choc qu'il ne pu supporter et décéda le 11 Décembre 1518. Par ce fait toutes les provinces occupés par les mécréants tombaient sous la tutelle du fourbe Sultan, soit presque toute la Hongrie, dont les provinces nous revenaient de droit.
Heureusement, la population face a cette lache agression se mobilisa et un large soutien populaire permis de repousser la vague ottomane.
Cette agression provoqua également une vive réaction de l'ensemble des cours royales et catholiques européennes.
Car cette guerre n'avait été provoquée que par la soif sanguinaire de conquete et d'expansion du Sultan.
Ce qui avait été une guerre de conquete devenait alors une sainte Croisade quand l'Espagne, le Portugal et l'Angleterre déclaraient la guerre à l'Empire Ottoman.

Ce 20 juillet 1520, l'armée autrichienne attend sur ses positions un nouvel assaut ottoman, pendant que les navires croisés convergent vers les Balkans, chargés à leur bord de milliers de valeureux et courageux soldats espagnols, portugais et anglais....
Car ce qui devait etre dans l'esprit, si jamais ils en ont un, des turcs une rapide campagne contre le faible royaume de Hongrie est devenu un conflit majeur contre toutes les puissances catholiques coalisés.

Situation en Juillet 1520 :

Image


Assis en en conseil extraordinaire, et de concert, les rois coalisés feront parvenir sous peu un ultimatum au Sultan de l'Empire Ottoman pour lui proposer de regler ce conflit dans les plus brefs délais, pour le bien de tous, y compris celui des mécréants...
The King Rocks Da Place !!

"-À mon avis, dans la guerre, il y a une chose attractive : c'est le défilé de la victoire. L'emmerdant, c'est tout ce qui se passe avant. Il faudrait toucher sa prime d'engagement et défiler tout de suite. Avant que ça se gâte…"
(Michel Audiard, Un Taxi pour Tobrouk)
Elvis
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Message par Elvis »

MESSAGE DIPLOMATIQUE AU SULTAN :


Nous , Rois d'Espagne , d'Angleterre , du Portugal ,
Grand Duc d'Autriche

Pour régler le conflit dans les Balkans proposons au Sultan Ottoman un retour à la Paix sous les conditions suivantes :
*Moldavie libérée et vassalisée par le Sultan
*Maros,Pest,Banat et Magyar pour l'Autriche
*Croatie libérée et vassalisée par le Sultan
*Dalmatie rendue à terme à Venise ou à la Croatie ( à négocier....rendue à un chrétien en tout cas )

En gros , cela reviendrait à un retour à la situation d'avant la guerre hongroise pour l'Empire Ottoman , qui perdrait en sus la Dalmatie indue mais récupérerait la suzeraineté sur l'Etat moldave et verrait la neutralité du Sieberbugen et de la Croatie garantie.
Si le Sultan acceptait cette honnete proposition , les rois chrétiens s'engagent à le traiter à l'avenir en ami fidèle tant qu'il ne refranchira pas la frontière traditionelle qu'est le Kosovo.
Si le Sultan refusait ; la guerre continuerait et la défaite certaine de l'Empire Ottoman risquerait alors de lui coûter bien plus cher : en effet , l'Angleterre , le Portugal et l'Espagne se verraient en droit de demander un dédommagement pour leurs efforts de guerre....

Nous espérons un prompt accord du Sultan et un retour à la paix dans les Balkans....

Pour notre part, nous sommes disposés à accepter et respecter cette proposition car les territoires occupés par l'Ottoman devaient nous revenir de droit, mais pour montrer notre bonne volonté nous sommes prêts à les céder.
Par le quel en contrepartie de cet effort des coalisés l'empire ottoman renoncerait à toute pretention sur le maroc et le laisserait passer sous la protection des rois Iberiques , ses plus proches voisins geographiques

Si toutefois, le Sultan refusait cette proposition, celle ci deviendrait caduque, et nous reprendrons nos justes prétentions au retour à la suzeraineté de l'ensemble des anciennes provinces hongroises. De plus nous soutiendrons les revendications de guerre que ne manqueront pas de prétendre nos alliés coalisés sur les provinces ottomanes dans les Balkans, et ailleurs....

Nous attendons la réponse du Sultan.
The King Rocks Da Place !!

"-À mon avis, dans la guerre, il y a une chose attractive : c'est le défilé de la victoire. L'emmerdant, c'est tout ce qui se passe avant. Il faudrait toucher sa prime d'engagement et défiler tout de suite. Avant que ça se gâte…"
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Danton
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Message par Danton »

1513 – 1520. L’Empire Ottoman libère les Balkans de l’oppression hongroise


Selim II, le glorieux sultan vainqueur des cupides vénitiens remet l’armée à son niveau le plus haut et l’envoi aux frontières du nord ouest : les raids hongrois y sont en effet incessants et de nombreux villages chrétiens, orthodoxes ou musulmans sont ravagés par les sauvages, armés et payés, dit-on, par Madrid, qui ne souhaite qu’une chose pour les Balkans : le chaos, la guerre, les destructions et l’intolérance religieuse.

La guerre contre Venise et la conquête des îles de méditerranée orientale a renforcé la nécessité de conserver une flotte puissante, déjà fort sollicitée pour lutter contre les sanguinaires corsaires subventionnés par l’Espagne et qui attaquent tous les marchands, chrétiens ou musulmans. De nombreux pays catholiques, excédés mais trop faibles pour lutter seuls contre le dément, contactent secrètement le glorieux Sultan et le supplient de mettre fin aux subversives manoeuvres de Madrid.

Se tournant vers son conseiller le plus efficace, le grand Vizier Lord Danton, Selim le pacifique lui demanda un plan d’action. « La Hongrie, votre magnificience. Ces sauvages brutalisent les peuples balkaniques et l’Espagne, totalement incapable de nous vaincre seule, a fondé tous ses espoirs de chaos sur ce pays : pourquoi pensez-vous que le roi dément crie sans cesse haut et fort qu’il se battra pour la Hongrie ? Le diable y a établi sa base » « Fort bien, nous allons donc l’en y chasser, pour la paix et la justice dans le monde. Préparez donc tout cela avec votre efficacité habituelle ».

Aussitôt dit, aussitôt fait et, le 6 mars 1518, le glorieux Sultan prend la tête de ses janissaires : le déferlement peut commencer, les forces du mal reculent sans cesse devant nos pieux combattants, fort motivés par la justesse de leur cause et l’accueil délirant des populations opprimées qu’ils libèrent au fur et à mesure de leur avancée. Les plans du Grand Vizier, basés sur des assauts éclairs, fonctionnent comme prévu et les Janissaires atteignent déjà Buda, la puissante capitale, qui nécessite elle un siège. 80.000 soldats autrichiens et bohémiens se jettent alors au Pecs, où deux grandes batailles ont lieu : les Ottomans balayent les infidèles et découvrent curieusement sur leurs corps une quantité incroyable de pièces... espagnoles.

Le roi dément est bel et bien derrière cette nouvelle boucherie : le sang, il n’en a jamais assez. D’ailleurs, depuis qu’il est monté sur le trône, les orphelinats d’Espagne sont complètement vidés : nul ne sait ce qui est arrivé à ces enfants, mais de nombreuses rumeurs circulent... pour le dément, nulle différence entre le sang chrétien et le sang musulman. Il payera un jour pour ces nombreux crimes.

Les armées coalisées rassemblent leurs forces sous le commandement de l’Autrichien Von Frundsberg et tentent de libérer Buda : la défaite est sans appel. Le habsbourg prend lâchement la fuite, abandonnant le roi de Hongrie à son triste sort : le sabre de Selim II met fin à ses jours. Ainsi périssent les valets espagnols. Sa mort et la chute de sa capitale entraîne la désagrégation totale de la Hongrie, qui disparaît des cartes européennes : le Mal a été vaincu.

Sans consulter son grand Vizier, le Sultan Selim décide alors d’aller porter le fer en Autriche même, puisque celui-ci refuse de signer une paix honorable : l’opération, mal préparée, échoue. Mais les conséquences sont en réalité bien plus graves : les nations chrétiennes prennent peur, estimant à tort que l’empire ottoman cherche à vassaliser l’Autriche. Rien n’était plus éloigné des objectifs politiques du grand vizier, qui pensait alors, à tort il est vrai, que l’Empereur était un homme raisonnable, tout comme le Sultan et qu’une paix mutuellement bénéfique était possible. Au même moment, un bon tiers de l’armée devait quitter pour le front pour mater une colossale révolte de rebelles solidement retranchés dans les montagnes de Dalmatie.

L’offensive, dès lors, était mise en veilleuse et les chrétiens y virent à tort un reflux ottoman, mais l’Autriche et ses alliés se montrèrent totalement incapables de profiter de ce bref délai et, sitôt nos armées de retour après le succès difficile de leur mission en Dalmatie, nos Janissaires écrasèrent les armées autrichiennes et alliées au Pecs, brisant net les rêves de Vienne de renverser une situation totalement désespérée. Les autres nations chrétiennes ne s’y sont d’ailleurs pas trompé : seule leur intervention pouvait encore sauver une Autriche qui, bien que vaincue, refusait obstinément les plus généreuses conditions de paix jamais formulée depuis l’histoire de l’humanité.

Le Sultan était alors à ce moment en effet d’accord pour céder le Pecs, le Banat, le Maros et Magyar (une paix donc de PLUS 100 %, alors que l’Autriche était à MOINS 16 %), mais l’Empereur, excité par le roi fou de Madrid, avançait des conditions si grotesques que, à Constantinople, on s’interrogait de plus en plus sur sa santé mentale : il exigeait en effet, outre les 4 provinces citées ci-dessus, la Croatie et l’annexion futur du Siebenburger. GROTESQUE. Pourquoi pas la Macédoine, la Thrace et la Bulgarie en prime tant qu’il y était ? Madrid ne se gêna pas pour continuer encore plus loin le ridicule, exigeant en plus de tout cela la Dalmatie (on doit arriver à une paix de + 150%, toujours pour un score de – 16%).


Message au roi d’Angleterre : pourquoi cette déclaration de guerre ? Auriez-vous déjà oublié les commentaires intelligents que vous avez tenu avant la guerre ? Souhaitez-vous vraiment que les Habsbourgs de Madrid et de Vienne dominent le monde ? L’Autriche vassalise et annexe déjà à tour de bras, alors que la Bohème et la Hongrie lui sont en plus promis par événement. Imaginez un peu la catastrophe pour l’équilibre européen, une notion qui vous est chère. Heureusement, l’Empire Ottoman, lui, a pris ses responsabilités bien en main et est intervenu DANS VOTRE INTÉRÊT ET PLUS ENCORE CELUI DE LA FRANCE. Ouvrez donc les yeux et constatez l’effarante expansion, en moins de trois décennies, de l’Espagne et de l’Autriche.

La première est déjà 4 fois plus riche que vous... ne me dites pas que vous vous êtes vendu au diable contre quelques miettes en Amérique ou une aide financière ? Si tel est le cas, l’Angleterre n’est plus un état souverain, mais un vassal de fait de l’Espagne. Je ne peux croire que c’est ce qui s’est passé : le Roi d’Angleterre nous a toujours semblé être un homme intelligent et juste. La deuxième, l’Autriche, continue lentement mais sûrement la conquête/vassalisation totale de l’Italie et du St Empire. La Bohème sera bientôt sienne. Souhaitez-vous vraiment que la Hongrie tout entière s’y ajoute ? Voir une partie de l’empire ottoman, les ambitions grotesques de l’empereur et son bouffon espagnol semblant sans limite ?

Même message au Glorieux Roi de France, dont l’absence semble décidément servir à merveille les folles visées des Habsbourgs.


A l’Empereur : nous n’avons toujours reçu aucune proposition de paix de votre part, si on exclut la bonne blague complètement grotesque que vous avez tenu sous l’effet du vin espagnol et nous formulons dès lors la notre, qui n’a guère changé et que vous seriez avisé d’accepter avant qu’il ne soit trop tard. Nous offrons une généreuse paix blanche. A très court terme, le Banat, le Pecs, le Maroz et Magyar vous reviendront, comme preuve de notre infini générosité : ces provinces, de toute façon, ne nous intéressent pas (le Krain pourrait être offert en échange). Dans le cadre d’une paix durable et permanente, nos états reconnaîtront l’indépendance du Siebenburger, de la Moldavie et de la Wallachie : rendez grâce au Sulan, qui libère les peuples opprimés. La paix entre nos pays sera alors durable, contrairement à ce qui arriverait avec tout autre proposition et nos pays respectifs pourront se tourner vers d’autres objectifs.

Nous offrons généreusement la même paix blanche à l’Angleterre et à l’Espagne, malgré toutes ses fourberies. Nous sommes parfois trop bon, mais c’est pour cette raison que nos sujets nous adorent tant et que de très nombreux chrétiens prient tous les jours pour rejoindre le très pacifique empire.
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Message par Coelio »

Le Roi d'Espagne , en prenant connaissance de cette missive turque aurait ri de ce ramassis d'insulte et de ces grossières calomnies si la situation n'était pas aussi grave.
Nous savions le Sultan fourbe, mais nous l'estimions intelligent. Il ne conçoit pas que son Empire n'a aucune chance.

Fort bien. L'Espagne est prête à la guerre , et le Sultan rendra gorge.
Il ne faudra pas se plaindre après.
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Mea Culpa

Message par morrog67 »

L'affreuse nouvelle du 15 décembre 1518 n'est parvenue à la cour d'angleterre qu'à la fin janvier ....
mais, aucun de ceux présent à Londres ne sont près d'oublier ce jour funeste.
Le roi henry VIII, habituellement si mielleux, si policé, est entré dans la plus grande fureur qu'il est possible à un homme d'exprimer !
Le spectre des hordes du Grand Khan a hanté toute les conversations pendant des semaines.
Le Sultan venait d'annexer TOUTE la Hongrie.
Les Balkans violés par les infidèles
Le saint Empire menacé, vacillant sous les coups portés au royaume d'Autriche, qui venait là de se faire voler son juste héritage !
Les plus extrémistes parlaient même à haute, très haute voix d'une sainte croisade, qui ne devrait s'arrêter qu'à Jérusalem, après la mise à mort de tous les barbares !

Sans même consulter les autres rois chrétiens (persuadé qu'il était que leurs courroux et leurs actes seraient les même : il n'y a qu'une seule manière de se penser, de se vivre chrétien), Henry VIII a convoqué tous ses chefs de guerre.
L'envoie sans délais de toute la marine en méditerranée.
Le regroupement d'une armée en cornouaille
L'envoie de diplomate pour négocier les nécessaires droits de passage
Tout fut décidé sur l'heure !

La sainte colère du roi est bien évidemment née de l'évidence du grand péril de la naissance d'un empire Ottoman aussi loin implanté en europe (à quelques jours de navigation de l'Italie et de la Grand Rome!!!)
Mais, il se murmure que l'impression d'avoir été berné a profondément humiliè le roi :

"quelle perfidie !
Quelle Ignominie !
Quel Fourbe !
Quand je pense que j'ai pris sa défense à l'encontre de ma propre famille, de mon propre cousin !
Pourra t il me pardonner ?
A l'avenir, nous ferons plus grand cas des conseils de notre sage et noble, très noble Cousin.
Faite parvenir nos plus plates excuses au Saint Siège, et à son Défenseur sur Terre, mon Cousin d'Espagne.
S'il n'y a pas de mots assez grands, assez juste : INVENTEZ EN !
Et faites LUI bien comprendre, qu'à l'avenir sur les questions de religion, sur le futur de la Méditarranée,, sur le comportement de l'Empire Otoman, ses paroles seront paroles d'Evangile pour Nous Même.
"

Directives diplomatiques :

A l'Autriche :
Cette guerre, nous la ferons pour Vous !
Si une 'croisade' longue et pénible doit avoir lieu, les objectifs et les moyens de l'Angleterre seront à votre service jusqu'à la victoire que vous aurez choisi d'obtenir.
Et à l'avenir, nous appelleront de nos voeux l'apparition d'un pouvoir fort dans le Saint Empire Romain Germanique.
La logique voudrait que vous en soyez le leader afin de surveiller l'Ottoman, et de lui faire barrage.

A L'Espagne et au Portugal :
Toutes nos excuses pour ne pas avoir cru en votre clairvoyance.
Nous voici bien puni !
restons uni, aujourd'hui et demain, après la victoire, pour faire barrage aux ambitions monstrueuses que le Sultan a exhibé depuis le debut des événements de Hongrie.
Nous exprimons là, que notre priorité est dorrénavent la protection des chrétiens devant les apétit des empires orientaux ..
Nos querelles passées et futures ne sont rien pas rapport au monstre qui vient de naitre !
Tout comme l'Allemagne, l'Italie doit être fédérée sous un pouvoir fort.
Pour ce qui est du sud de la péninsule, ce rôle semble devoir être rempli par notre Cousin d'Espagne.
'Afrique du nord, bien que musulmane, NE DOIT PAS tomber entre de mauvaises mains...
Trouvons un terrain d'entente pour en assurer la 'protection'.

A la France, et à la Russie
Aujourd'hui, vous êtes en dehors du conflit, bien trop occupé pour intervenir directement.
Nous vous exhortons à la solidarité chrétienne.
Et à la vigilance devant un agrandissement ottoman en europe aussi monstrueux
Mais, nous faisons confiance à la sagacité de vos jugements...

A l'Empire Ottoman :
Sultan, nous n'arrivons toujours pas à croire que cette ...
cette ... abominable agression vienne de Vous.
Vos conseillers ont du vous tromper ?
Rassurez moi.
Vous avez peu de temps d'ailleurs pour me rassurer.
Quand les troupes anglaises se déplacent, cela coûte cher...
Si votre entêtement m'oblige à cet effort j'exigerais les intérêts et vous ferez rendre gorge
Plus le temps passe et plus nous vous ferons payer votre entêtement...
Et puisque vous nous traitez de valet, ou de vassal : plaise à Dieu que nous préférons être celui d'un Chrétien Très Saint
A bon entendeur !
Salut !
NON est un bon point de départ pour toute négociation
Elvis
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Message par Elvis »

Note au Sultan de la Sublime Porte (qui ne va pas le rester longtemps, sublime) :

Cher Sultan, nous vous conseillons vivement d'engager de nouveaux numismates, plus qualifiés.
En effet, quand vos soldats depouillent les cadavres sur les champs de bataille, ce qui n'est point à leur honneur, sachez reconnaitre une monnaie frappée du sceau de l'Autriche, d'une frappée du sceau d'Espagne.
Apprenez que l'armée Autrichienne n'est financée que par les caisses de Vienne.

Notre Ambassade est toujours ouverte aux pourparlers
Modifié en dernier par Elvis le lun. janv. 10, 2005 10:23 am, modifié 1 fois.
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Message par Danton »

Respirant désormais difficilement et sentant ses forces l’abandonner, Selim I, 9° Sultan du Glorieux Empire Ottoman, soupira tristement : »Ah, que n’ai-je donc 20 années de moins. Et dire qu’il y a seulement 11 mois, je tuais d’un maître coup ce bouffon couronné de Hongrie... mais cette blessure reçue devant Vienne, comme elle me fait souffrir ! » « Je... » « Oui, oui, je sais, vous désapprouviez ce raid et vous aviez raison... la sagesse vient avec l’age dit-on, mais moi... aaah, comme cela est douloureux. Cet échec... ternira t-il l’image que les générations futures auront de moi ? Parlez-moi franchement, Grand Vizier Danton » « Votre magnificience, seul un sot parlerait en mal de votre règne. Aucune famille royale du monde n’a accompli autant que celle des Osmans. Votre glorieux père, Bayezid II, a écrasé les Perses impies, leur arrachant 4 provinces, autant aux cupides vénitiens et le double aux Mamelouks apostats »

« Ce travail là, j’aurais aimé le terminer » « Il nous fallait prévenir la menace chrétienne. La Hongrie, l’état le plus puissant mais aussi le plus maléfique qui jouxtait nos provinces n’est plus : cette glorieuse victoire, nul ne pourra jamais la contester. Tous les efforts autrichiens et bohémiens pour sauver leur allié se sont révélés vain : partout, nos armées ont écrasé l’infidèle » « Sauf à Vienne...aaah, ville trois fois maudite. J’aurais du m’en détourner, comme vous me le conseilliez... mon fils... est-ce que je ne lui laisse pas une situation bien difficile ? » « Il est brillant, votre omnipotente, et amené à accomplir de grandes choses. Ce sera même peut-être le plus glorieux des Osmans »

« Mais nous avons une coalition sur le dos... je ne veux pas lui laisser cela en héritage. J’ai rédigé une très généreuse proposition de paix à remettre aux cours chrétiennes » « Mais... » « Non, non, ne m’interrompez pas, je vous prie. Oui, je sais, vous êtes persuadés de pouvoir vaincre facilement ces sauvages » « Ils crient beaucoup, tous ces emperruqués poudrés et maquillés comme des femmes, mais ils ne savent pas se battre. Ils n’y sont d’ailleurs pas prêt et je leur ai préparé en outre quelques surprises bien désagréables » « Je n’en doute pas. Je connais vos mérites et je sais que vous pourriez infliger aux infidèles une défaite qu’ils n’oublieront pas de si tôt... mais qu’y gagnerions-nous ? Souhaitons-nous dépecer l’Autriche comme certains nous en accusent ? Prendre la Sicile à l’Espagne ? » « Et pourquoi pas ? » « Allons, mon ami, la paix est une chose trop précieuse pour être dédaignée d’un simple revers de la main. Nous espérons que les chrétiens, dont certains n’ont vraiment à gagner dans cette guerre, que du contraire même, et tout particulièrement l’Empereur, penseront de même. Vous transmettrez nos propositions » « Et si les infidèles refusent ? » « Alors... guidez mon fils avec votre efficacité habituelle. Allah nous donnera la victoire et nous écraseront ces inconscients. Proclamez le Djihad s’il le faut ! Brûlez Madrid et Vienne s’il le faut ! Oui... Vienne... cette capitale trois fois maudite... pourquoi donc suis-je allé là bas ? ».

Bouillonnant d’une légitime fureur de contempler ainsi celui qui fut et est toujours le souverain le plus puissant, le plus dynamique et le plus craint du monde, Lord Danton se retira discrètement. Ces propositions de paix, il allait les transmettre aux rois chrétiens, puisque tel était la décision du Sultan, mais si ceux-ci refusaient... alors, oui, alors, le monde pourra trembler et nul ne sera à l’abris de nos redoutables Janissaires. Allah est le plus grand !


Nous, Selim I, Sultan du Glorieux Empire Ottoman, Grand Commandeur ces Croyants, prenons la peine, dans notre infini bonté, de clarifier les juste propositions de paix ottomane : l’Autriche, vaincue (désolé mais c’est ainsi, pas un hasard si vous m’avez tous sauté desssus : si le % de victoire en ma faveur n’est pas plus élevé, c’est uniquement parce que je n’ai jamais essayé de conquérir des provinces autrichiennes. Même le raid contre Vienne n’était que psychologique et destiné à faire céder l’Empereur... ce fut d’ailleurs une erreure mais bon, passons) cèdera le Krain, province hongroise de culture slave à l’Empire ottoman et reconnaitra, tout comme le Sultan, l’indépendance de la Wallachie, du Siebenburger et de la Moldavie, que l’Empire Ottoman sera tenu de libérer. La Croatie est et restera aux mains de l’Empire, c’est la deuxième province que nous réclamons (2 sur 11, ce n’est vraiment pas énorme, et elle est déjà à moi en fait !). Idem naturellement pour la Dalmatie, pour que tout soit bien clair.

Les états tampons susmentionnés seront de fait les vassaux de l’Empire Ottoman, mais il est probable qu’un jour ou l’autre cela changera : si la Pologne, par exemple, attaque un jour l’un d’eux, comme c’est fort probable, l’Autriche et l’Empire Ottoman discuteront ensemble et décideront ensemble de la conduite à adopter : abandonner ce vassal à l’agresseur (polonais ou autre) ou au contraire intervenir, soit pour le sauver soit pour le libérer (dans ce dernier cas, suivant la tournure des opérations et l’engagement respectif, la vassalisation pourrait très bien revenir à l’Autriche : cela est seçondaire. Si tous les états seraient pour le moment des vassals de l’Empire Ottoman, c’est uniquement parce que la situation actuelle l’a voulu ainsi).

L’Empire Ottoman, en échange du Krain, vassaliserait, aussitôt la paix signée, la Hongrie, qui renaitrait ainsi de ses cendres : Banat, Pest, Maros et Magyar. Il s’agirait d’un vassal ne bénéficiant d’aucune protection ottomane et amené donc très rapidement à être annexé, militairement ou politiquement, par l’Autriche, avec toute notre bénédiction.

20% de la hongrie serait ainsi ottomane, 20% ‘neutre’ (Siebenburger) et 60% autrichien. Il me semble difficile d’être plus généreux, surtout quand on se souvient que l’Empire Ottoman, pour gagner ces deux malheureuses provinces, a du mené une grande guerre contre une vaste coalition. L’Autriche, à l’inverse, recevra tout sur un plateau... mais pas aussi facilement que si je n’avais rien fait. Vous, je ne sais pas, mais moi je trouve que les événements donnant la Bohème et la Hongrie sur un plateau à l’Autriche sont...un peu exagérés. Je suis donc intervenu pour compliquer un peu la tâche de l’Autriche, le multi c’est quand même cela comme ce bon Morrog l’a rappelé plus haut.

La paix, notion qui vous est si chère, pourrait alors régner entre nos deux puissances, aucune n’ayant plus guère de revendication à faire valoir sur l’autre.



Ah oui, dernier détail : l’Empire Ottoman soutiendrait aussi l’annexion par l’Autriche de l’Istrie vénitienne.

Voilà, ainsi est corrigée, j’espère, l’erreure de débutant que j’ai commise en attaquant sans clarifier dès le début mes objectifs (ce qui a eu pour conséquence que certains ont imaginé les pires choses, me prenant à tort pour le nouvel Attila)
Danton
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Message par Danton »

Le traité de Syracuse


Selim I d’éteignait lentement et délirait de plus en plus, crachant régulièrement, haineusement, le nom trois fois maudit de la capitale autrichienne. Son fils, le jeune Soliman, considéré par tous comme un prodige, comprit alors qu’il allait succéder au Sultan bien plus tôt que prévu et prit immédiatement les choses en main pour faire respecter les dernières volontés de son glorieux père : inaugurant une technique que ce dernier avait toujours refusée d’appliquer, il entama des négociations secrètes avec les chrétiens. Puis convoqua le premier diplomate de l’empire, le Grand Vizier Lord Danton et lui intima de rejoindre... Syracuse.

Le commandant en chef des armées promit aussitôt de conquérir, et facilement même, l’île espagnole, mais le futur Sultan rectifia immédiatement le tir : c’est pour négocier et non pour guerroyer qu’il l’envoyait à Syracuse. Cruelle déception : le glorieux Lord Danton se réjouissait déjà à l’idée d’écraser la lâche coalition chrétienne et voilà que deux Sultans, l’agonisant et son successeur désigné, lui confiaient la même mission : obtenir la paix. Dur, dur la vie d’un grand vizier, on ne fait pas toujours ce que l’on veut. Mais, après tout, se consola Lord Danton, les négociations pouvaient bien échouer.

Dès qu’il arriva à Syracuse, il n’eut même plus aucun doute à ce sujet : les émissaires anglais étaient affables, pragmatiques et de bonne vomonté, mais les Ibériques étaient aggressifs et menaçant. Les premiers échanges de vues furent ainsi particulièrement acerbes, mais une fois que les Espagnols eurent reconnu que, à leur grande surprise, les Ottomans étaient des hommes comme eux et non des démons cornus comme ils le pensaient, et que les Turcs eurent constaté que les Ibériques n’étaient pas vampires aux yeux rouge assoiffés de sang, les négociations purent réellement commencer : l’Empereur y fut représenté par les autres chrétiens, ses émissaires s’étant semble t-il perdu en cour de route. L’Anglois eut le mérite incontestable de souligner que les propositions ottomanes et chrétiennes n’étaient finalement pas si éloignées : la guerre pouvait être évitée. Il sut aussi séparer ottomans et espagnols lorsque ceux-ci pensèrent à régler immédiatement leur différent par un bon duel au sabre.

D’abord le plus facile. Tous étaient d’accord sur ces points : vassalisation et indépendance reconnue par tous de la Wallachie, la Moldavie et le Siebenburger. Gloire soit rendue à l’Empire Ottoman qui a libéré ces états de la tyrannie hongroise. Le respect de leur intégrité territoriale est le meilleur gage de paix entre l’Autriche et l’Empire. Vassalisation de la ‘petite Hongrie’ (Maros, Pest, Magyar et Banat) : un état ressuscité dont le sort dépend tout entier de l’autriche : libre à elle de l’annexer diplomatiquement ou, plus probablement, militairement, ave la bénédiction de tous. C’est un riche cadeau pour Vienne. La Croatie, elle, est et restera ottomane.

Vient alors le plus difficile : qu’allait devenir la Dalmatie et le Krain ? Les diplomates se montrèrent vite butés sur ces points de friction et l’Anglais, après deux jours de vaines négociations dans tous les sens, annonça tristement qu’il devait repartir avec la marée : honnête et juste, il fit savoir qu’il donnait son accord de principe concernant la paix, négociée à 90%, mais que si la guerre avait bel et bien lieu, il respecterait ses engagements vis-à-vis de Madrid et Vienne. Ottomans et anglais se saluèrent cordialement : ils avaient appris à se respecter. Et les deux frères ennemis se retrouvèrent seuls pour régler le plus difficile.

Les négociations prirent encore 4 jours et 3 nuits mais, finalement, oui finalement, un accord fut trouvé et le traité de Syracuse fut signé en toute discrétion : la guerre était évitée ! L’Angleterre doit encore confirmer son accord et idem pour l’Empereur, qui n’a pas à se plaindre du pacte : les négociateurs espagnols se montrèrent certainement plus intransigeant qu’ancun autrichien n’aurait jamais pu l’être ! Car entre Vienne et Constantinople, il avait finalement toujours eu des relations diplomatiques, limitées mais bien réelles : avec les Ibériques, qui n’avaient que haine et mépris pour les Ottomans (et l’inverse) tout était à construire. Mais les choses ont bien changé et ces deux peuples se comprennent désormais bien mieux.

On raconte que les négociations furent facilitées par la haine commune que partagèrent les premiers diplomates des deux camps à l’égard de Venise et du Doge fou (qu’il brûle donc en enfer s’écrièrent-ils allègrement). La Dalmatie, finalement, est et restera ottomane tandis que le Krain, de culture slave pourtant, est et restera autrichien : les négociations à ce sujet furent vraiment difficile mais l’Espagnol pensait que jamais l’Empereur n’accepterait une paix qui l’obligerait à céder une province si près de sa capitale. L’Empire Ottoman a finalement cédé, mais il aura une contrepartie : Chypres, vénitien, lui est promis. Le Sultan peut librement s’en emparer, avec la bénédiction de tous. L’Istrie par contre et, plus encore, Venise n’ont rien à craindre de la Sublime Porte, qui accepta même de laisser la première aux autrichiens, si ceux-ci la désirent toujours.

Tel est l’accord conclu entre Madrid et Constantinople : le traité n’attend plus, pour être ratifié, que l’approbation de Londres et Vienne. La paix revient sur terre pour les hommes de bonne volonté, espagnols et ottomans se quittent la larme à l’oeil, des ambassades seront désormais établies entre ces deux grandes puissances. Gloire et longue vie à Soliman I qui, pas encore Sultan, inaugure pourtant déjà son règne d’une fort belle manière : la grande guerre n’aura pas lieu. On raconte que, sur son lit de mort et apprenant la nouvelle de la bouche même de son grand vizier, Selim I en aurait pleuré de joie : « Allons, c’est une bonne chose. Mon fils accomplira de grandes choses, mais, pour le moment, il lui fallait la paix, afin de pouvoir affermir son pouvoir. Je suis rassuré, mon oeuvre est accomplie, je peux rejoindre le Créateur l’âme en paix ».
Coelio
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Message par Coelio »

Chroniques Espagnoles : 1513-1520

Ces années furent pour l'Espagne des années riches en émotion :
*Années de deuil d'abord , avec la mort des Rois Catholiques qui ont tant fait pour notre pays. Heureusement Carlos , leur successeur , semble digne d'eux...
*Années de Gloire ensuite , puisque la politique de développement du christianisme outre-océan bat à plein pour l'Espagne : Apres les Azteques, les Mayas et les Zapoteques , le cruel Empire Inca ( ces gens dévorent des gens à pleins dents.... ) a été attaqué et a dû céder plusieurs provinces....
*Années de développement pacifique puisque plusieurs de nos colonies sont devenues de bonnes villes prospères et florissantes
*Années de crise internationale majeure , enfin , avec la terrible affaire hongroise de 1518 et ses conséquences : Nous ne reviendrons pas comment le Sultan , fourbement , a fait passer la majorité du vénérable royaume de Hongrie sous son aile , flouant l'Autriche de ce qui lui revenait de Droit et allant jusqu'à la menacer elle dans son propre territoire.
Les avertissements espagnols étaent enfin compris par les rois du monde entier : l'Espagne , fidèle à son honneur , fonçait soutenir son cousin Habsbourg , suivie par le Portugal et l'Angleterre , qui reconnaissaient là que le royaume de Carlos était dans le vrai depuis longtemps , sur le sujet de la politique internationale.
Le Sultan , orgueuilleux et criant au compt , refusa tout d'abord les justes propositions élaborées par les rois Habsbourg et la guerre sembla alors à tous inévitable....

Mais un soir Carlos eut un songe... il vit en rêve des milliers de cadavres dans les Balkans , des femmes veuves , des orphelins qui verraient leur vie ruinée par l'obstination des puissants.
Il se réveilla troublé : bien sur tout cela était inhérent à la guerre , et Dieu lui était témoin qu'il n'avait pas voulu cette guerre , donc Dieu lui pardonnerait.
Mais les cris des victimes chrétiennes résonnaient encore dans sa tête , et il résolut de tenter une négociation de la dernière chance avec le Sultan.

Accompagné de son fidèle ami d'Angleterre , Carlos fixa donc un rendez vous au Sultan Selim, qui vint avec son fils Soliman et son vizir Lord Danton.
Pendant que les monarques échangeaient des banalités diplomatiques de circonstances , l'Abbé Coelio , éminence grise de la politique espagnole depuis des décennies , fixait le Grand Vizir Ottoman. Ainsi c'était lui , lui le responsable de cette politique expansionniste de l'Empire. Il y vut une flamme dans ses yeux....qui ressemblait étrangement à celle que le bon abbé avait lui même dans son regard. A cet instant , entre les deux ennemis naturels et irréductibles s'installa, à défaut d'une amitié, un certain respect.

On se mit ensuite au travail , l'Espagne, fidèle à ses cousins Habsbourg, tentant de négocier au mieux de leurs intérets , le Sultan défendant âprement ses positions et l'Angleterre faisant entendre sa voix conciliante et désireuse d'équilibre.
La négociation dura des heures , le Grand Vizir Ottoman et l'Abbé Coelio restant finalement tête à tête pour parvenir à la rédaction du traité de Syracuse : la Croatie resterait ottomane , le Siebenburg et la Moldavie étant neutres.
Le reste de la Hongrie reviendrait à l'Autriche.
En annexe , les Européens s'engageraient à ne point s'opposer aux revendications ottomanes sur Chypre , et les Ottomans à ne point s'opposer aux revendications Iberiques sur le Maroc.

Ce traité semblait juste , et évitait la paix et la dévastation.

Néanmoins , Carlos avait bien prévenu le Sultan. Le dernier mot serait pour l'Autriche. Si l'Autriche refusait , l'Espagne respecterait ses engagements et la Croisade aurait lieu.

Qui pourra encore taxer notre peuple de belliciste ? Au contraire , l'Espagne a montré son amour de la paix en tentant d'éviter la croisade, qui aurait pu pourtant lui profiter.....
Danton
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Message par Danton »

Le Glorieux Sultan s’étonne de n’avoir toujours reçu aucune confirmation des chrétiens impliqués dans la crise hongroise, ce dialogue volé dans la cour de Selim I, au plus mal, en témoigne.

« Viverais-je assez longtemps pour savoir si ce pénible voyage en Sicile ne fut pas inutile ? » « Espérons le, votre grandeur, surtout que le trajet n’a en rien amélioré votre état. Si certains souverains veulent renégocier le traité, j’irai seul et j’en profiterai pour remettre la question du Krain sur le tapis : l’Autriche peut bien nous céder cette province hongroise, ne nous lui en cédons nous pas 4 après tout ? » « Aaah, mon ami, vous n’appréciez pas d’avoir été dupé par cet Abbé... couillo, c’est bien cela ? » « Coelio, Coelio, et je ne sais s’il m’a vraiment dupé : j’entends assez mal l’espagnol et notre interprète semblait si effrayé... » « Quoiqu’il en soit, le traité ne sera pas renégocié : les négociations furent si longues... Mon fils aura autre chose à faire, il souhaite, je crois, tourner désormais son vaste intellect vers l’Orient. Vous l’aiderez » « Naturellement, mais néanmoins, si jamais une occasion de... » « Non. Le traité ne nous plait qu’à moitié, une petite moitié en plus, mais il en est certainement ainsi pour les souverains chrétiens aussi : il sera appliqué tel quel. La paix est une chose si douce qu’elle mérite bien quelques sacrifices » « J’en ferais bien ma devise » « Lorsque l’Empereur aura signé le traité de Syracuse et digéré la Hongrie, mon fils l’invitera à une chasse au lion en Anatolie : rien ne réunit plus les hommes, dit-on, que manger à la même table...et tous deux auront à ce moment goûté à la même cuisine...la Hongrie »

Les souverains chrétiens refuseraient-ils à un vieil homme malade et agonisant cette ultime paix de l’âme ? Selim I vit toujours, mais le temps ne ralentira pas course pour lui... ne traînez donc pas.
Elvis
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Message par Elvis »

Chroniques Autrichiennes : Un espoir de Paix

Le Conseiller Elvis n'avait recu l'invitation du traité de Syracuse que très tard dans la nuit de Vendredi et malgré le conflit, il avait déja pris des engagements pour les 2 jours. En effet, il devait se rendre, discretement, chez la duchesse de Baviere, dont toutes les courtisanes de la cour jalousaient la beauté.
Von Elvis etait au service del'Etat mais n'en demeurait pas moins un homme...
Mais, les affaires de l'Etat avaient leur priorité, et le messager attendait la reponse de Von Elvis à transmettre aux membres de la coalition.
Il se tourna vers le Grand Amiral Von Plouf :
"Amiral, avez vous une nef disponible pour me convoyer jusqu'en Sicile"
"Conseiller, la flotte autrichienne est à votre service, mais pas les éléments : La marée est contre nous et les vents sont mauvais en cette saison, je ne pense pas que faire ce voyage soit prudent en cette saison.."

Soit, de toute façon, nous faisons toute confiance à nos alliés, et la duchesse n'aimait pas attendre...

2 jours plus tard, de retour à Vienne, Von Elvis se fit transmettre une copie de la proposition du traité de Syracuse et l'étudia conscensieument.
Le Sultan qui certes était aujourd'hui l'ennemi de la couronne d'Autriche de part son ignoble agression sur notre allié la Hongrie, restait un aussi un homme de dialogue et il demeurait un espoir pour la Paix.

L'Autriche réclamait le juste retour de l'ensemble des provinces hongroises qui lui revenaient de droit et de justice. Et s'il le fallait par la forces des armes.
Mais que vaudrait une paix forcée, et même victorieuse, si dans le coeur des deux belligerants demeurait de la rancoeur et une méfiance mutuelle.
Soit, l'Autriche était prête à une paix respectueuse et équitable.

S'attardant, sur les revendications ottomanes, Von Elvis ne put s'empechaient de grincer des dents et sa main saisissant violement le papier, il s'appretait à le déchirer et à le jeter dans le cheminée crépitante...
Reprenant son calme, et après une longue respiration, il reprit le document...
Combien de vie de jeunes autrichiens valaient la Croatie... Et il fallait faire des concessions... Soit...
Von Elvis rédigea donc son rapport à son suzerain recommandant d'accepter presque toutes les revendications...
Cependant, Von Elvis ne pouvait donner son plein aval car un point, et un seul, ne convenait pas aux interets vitaux de l'Autriche. Le Siebenburg.
L'Autriche est toute prête à accepter l'indépendance de cet état, mais en aucune manière à sa vassalisation à l'Empire Ottoman.
De même, nous pensons que le Sultan n'accepterait pas les conditions inverses.
Aussi, Von Elvis paraphrasa le traité de Syracuse sur le Siebenburg pour le soumettre au Sultan :
Siebenburg - etat independant, libre de toute alliance - dont chaque partie Autriche et Empire Ottoman s'engagent à garantir l'independance politique et l'intégrité territoriale pour une période de 50 ans, et ce même en cas de conflit provoqué par le Siebenburg.

Von Elvis roula le document et le marqua de son sceau. Il appela ensuite son secrétaire :
"Faites envoyer ce message au Sultan, et que le messager attende sa réponse..."
Puis, l'officier parti, il se rassit dans le fauteuil, se servit un verre d'eau de vie et ses pensées se perdirent alors dans le portrait de la Duchesse de Baviere qui trônait au dessus de son bureau... Quelle femme....
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"-À mon avis, dans la guerre, il y a une chose attractive : c'est le défilé de la victoire. L'emmerdant, c'est tout ce qui se passe avant. Il faudrait toucher sa prime d'engagement et défiler tout de suite. Avant que ça se gâte…"
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Message par Danton »

Enfin. Il l’avait là, entre les mains, signé en bonne et due forme : le traité de Syracuse. Selim I ne cachait pas sa satisfaction et, se tournant vers son grand vizir, quitta son air triste et maussade pour lui déclarer, espiègle : »Ce traité est une bonne chose mais, c’est curieux, l’on me rapporte que vous êtes régulièrement revenu à la charge concernant le Krain ». Lord Danton rougit. Ainsi, son vieil ami savait, naturellement. « Bah, je m’y attendais, ne prenez pas cet air faussement contrit avec moi » « Le conseiller de l’Empereur a répété que le Krain n’était pas négociable... pour le moment. Cette province rejoindra peut-être un jour le glorieux empire » »Par la négociation alors, j’espère » »Naturellement. Bon, nous ne conservons finalement qu’une seul et unique province hongroise, mais l’indépendance de la Moldavie, de la Wallachie et du Siebenburger est garantie. La Dalmatie, Chypres et Rhodes... » »Oui, oui nous savons tout cela. Nous sommes surpris par contre que vous n’avez pas pensé à demander ce que l’Empereur ferait de la ‘petite Hongrie’ » »Qu’il l’annexe ou non n’est pas notre affaire : le traité de Syracuse stipule clairement et uniquement que nous recréons et vassalisons ce pays, mais sans lui apporter la moindre protection : son sort dépend de l’Autriche et d’elle seule » »Bien. Nos positions en Europe semblent donc réglées pour le moment. Pour l’Orient... voyez cela avec mon fils, cette mission lui reviendra, je crois ».
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Message par Elvis »

La Paix !!! - Jullet 1520

Finalement, Von Elvis avait rencontré le Vizir Danton lors d'une entrevue secrète quelque part au milieu d'une foret hongroise, dans le no man's land qui séparait les 2 armées.
Certes cela était dangereux, et nous pouvions tomber dans un piège tendu par ces fourbes ottomans.
Mais si le risque était grand, son issue pouvait sortir l'Europe d'une guerre que personne ne voulait.
L'entrevue fut tendue mais courtoise. Force était de constater que les 2 camps avaient les même préoccupations : Trouver un accord mutuellement favorable et durable. Une mauvaise paix étant le meilleur fertilisant d'une prochaine guerre.
Soit, le Turc avait anéanti la Hongrie, cela était fait et plus personne n'y pouvait rien, il fallait aller de l'avant.
Les entretiens de Syracuse avait été une bonne base et il fallait maintenant régler les derniers points.
La soirée fut longue, et les 2 hommes s'agitaient autour d'une carte pour enterriner les dernier points de désaccord.
Au petit matin, Von Elvis et le Vizir sortirent de la tente, et à la surprise de leur escorte respective, qui avaient passé la nuit à se regarder dans les yeux, la main sur le pommeau de leur épée, les 2 ministres se serrèrent la main avant de remonter en selle pour retourner chacun de leur côté.
L'Autriche et l'Empire Ottoman se sont finalement mis d'accord sur les points suivants :
La Croatie rejoindrait l'Empire Ottoman. La Vallachie et la Moldavie seraient vassalisées avec la garantie de l'Autriche. Le Siebenburg resterait vassal de l'empire pendant une période de 20 ans maximum, pendant laquelle aucune troupe turc ne devait circuler ou séjourner.
L'Autriche acceptait également l'occupation temporaire de l'Istrie en cas de conflit contre Venise. L'Autriche reconnaissant également la zone d'influence ottomane sur Rhodes et Chypre.
De son côté, l'Autriche récupererait Magyar, Pest, Banat et Maros.

A son retour au palais de Vienne, et après son rapport, le roi félicita longuement Von Elvis pour avoir préserver la paix et les intérets autrichiens. Mais Von Elvis tombant de fatigue, demanda à se retirer dans ses appartements pour un repos bien mérité.
Notre héros dormait à poing fermé, lorsqu'il fut soudainement réveillé par un valet qui frappait à la porte...
"J'avais pourtant demandé à ne pas être déranger !!"
" Excellence, le carosse de la duchesse de Baviere vient d'entrer dans la cour du palais..."
"La duchesse ? ici ?..."
"Oui votre Excellence, et il ya autre chose également...."
"Eh bien parlez !"
"Il y a un parlementaire turc qui vient de vous apporter une cage avec...."
En regardant, par la fenetre, Von Elvis voyait le carosse de la duchesse s'arretait à côte d'une cage qui contenait un immense fauve, un lion d'Anatolie...

Von Elvis se fendant d'un large sourire
"Sacré Vizir..."


Carte des accords de Syracuse :

Image
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Message par univerzz »

Une ère de transition :

Le Roy François 1er du nom, héritier de la couronne de France, ne pouvait laisser à nouveau les rênes du royaume sans une main ferme pour le diriger .Conservant sa grande sagesse depuis son exil forcé, il nous confia la destinée du pays afin que celui-ci soit enfin reconnu pour ce qu'il est: une puissance majeure de la scène européenne .

Malheureusement, la situation, sans être critique, montrait un retard sur la marche qu'avait planifié notre seigneur " sage parmi les sages " pour ses loyaux sujets:les finances devaient supporter un emprunt ( fort heureusement vite remboursé ), la guerre était à nos portes et nos provinces du maine et du lyonnais voyaient les sièges des armées ennemis pendant que les forces françaises se regroupaient sous le commandement du chevalier Bayard .Alors qu'une armée se portait au secours du Lyonnais assiègé par une coalition de bretons et de savoyards, et que le chevalier Bayard était en passe de prendre la capitale savoyarde .La Saxe, étonnant chef de notre coalition, signa une paix blanche avec l'ennemi .Cruel destin ! Trahi par nos allliés, la colère des troupes du royaume monta d'un cran: il nous fallait des prises, tout au moins faire couler un peu de sang .Le chevalier, ne pouvant accepter 5 années d'inactivité avant d'unifier le royaume décida de porter son attention à l'ennemi séculaire: le perfide anglais .Celui-ci, comme à son habitude tapi dans son île puante, passait son temps en envoyant ses flottes débarquer quelques archers sur les pacifiques paysans algériens, préférant affaiblir la pacifique population de contrées arides plutôt que de combattre des hômmes d'armes .Bayard, respectueux du code de la chevalerie, débarqua dans le Kent afin de montrer au perfide ce qu'il côutait de rudoyer la veuve et l'orphelin .Le siège avançait bien et une première armée dépêchée par Henry VIII se vit passée par les armes ( avec au passage, la destruction de 55 canons anglais ); malheureusement, la seconde eut plus de chance et profita de son avantage du terrain et du fait que l'armée anglaise précédente avait laisser une surface collante de bière frelatée sur le champs de bataille, cette horrible mixture provocquant des glissades continues de la cavalerie française .Bayard, écoeuré par ces conditions digne du malin, préféra remonter vers Londres pour voir si un peu de civilisation n'était pas arrivé dans la capitale de ce royaume décadent .S'ensuivit, une suite de subtiles manoeuvres qui occupa l'ennemi et permit une armée de renfort de débarquer au sud-ouest de l'angleterre transportée par la glorieuse flotte française, victorieuse du blocus d'une flotte ennemie supérieure en nombre et dirigée par un amiral dont l'histoire oubliera le nom tant il fût, à l'image des ses concitoyens, insignifiant .Il est à noter que pendant ce temps, une armée française achevait de libérer Calais - ce qui est bien -et festoya avec la population durant 2 mois non-stop - ce qui est bien aussi, mais pas top quand même .C'est à ce moment que le sort se retourna contre le doux chevalier Bayard, malgré une cavalerie plus sophistiquée que celle de l'ennemi, il ne put rejoindre les forces de renfort nouvellement arrivée; en effet le crucial problème des communications l'empêcha de suivre la directive de votre humble serviteur et plutôt que de contourner l'ennemi, il préféra charger à 1 contre 7, provocquant de grandes pertes dans l'armée de l'ennemi revenue en hâte des provinces irlandaises .Il mourut glorieusement, retenant à lui seul et comme à son habitude un pont devant une horde ennemi, ne rejoignant une montagne de cadavres que par la perfidie de l'haleine chargée des anglais, trop pleutres pour combattre les idées claires, qui ennivra le doux chevalier au point de ralentir ses célèbres estocades au rythme des lâches .Devant ce méfait, votre humble serviteur, décida de renoncer à envoyer un autre groupe de renfort et après avoir bouter de normandie une armée d'angloys en goguette, il se décida, pour le bonheur de ses sujets à signer une paix blanche .Le premier acte nous faisait revenir au statu quo mais une certitude était acquise, bien des braves mouraient pour libérer la France mais que l'anglais en soit bien sûr, terrible sera la vengeance du peuple de France .

Habilement conduite, la guerre ne nous avait pas affaibli malgré quelques nobles et prêtres rebelles. Quelques fortifications furent établies tandis que l'armée se réorganisait et notre programme cartographique se poursuivait .Plus important que tout, le peuple de France était déterminé à faire valoir ses droits, et pour notre bon roy, à récupérer le dû de la couronne .En attendant, nos regards se tournaient vers d'autres horizons ... .

Hughes de Latte, conseiller exceptionnel de sa majesté
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