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S.P.Q.R.
Posté : sam. mai 16, 2015 4:01 pm
par von Aasen
S.P.Q.R.
Rome II: Total War / Grande campagne / Difficulté : très difficile
Une campagne romaine, rien de bien passionnant me direz-vous, et c’est en effet ce que l’on peut faire de plus classique sur ce Total War. Après mûre réflexion, j’ai pourtant choisi cette faction, qui est la plus adaptée à ce niveau de difficulté, que je n’ai jamais maîtrisé, sur aucun Total War. On se souviendra de claques monumentales en « très difficile » avec les Séleucides sur
Basileus Nikatôr ou sur
L’âme du guerrier. Du coup, j’aimerais quand même avoir une possibilité réelle de faire durer la chose, et au vu de mes talents limités, les Romains s’imposent.
Il y a plusieurs avantages à jouer romain : les unités de base sont assez bonnes, versatiles et ne demandent pas trop d’entretien. Les bâtiments permettent une expansion économique ainsi qu’une domination de zones à ordre public bas, ce qui devrait être la règle dans cette campagne. La situation de départ centrale est idéale, et l’Italie a un excellent potentiel comme région mère, tant en matière d’économie qu’en termes de possibilités stratégiques. Enfin, la variété extrême des unités militaires font de l’armée romaine un instrument militaire adaptable à toutes sortes de contraintes, et la formation d’unités auxiliaires spécifiques aux zones de recrutement est la panacée. En clair : les Romains seront en mesure de m’aider à surmonter les défis qui m’attendent.
Dernier mot d’introduction : les Iunii, oui, bien que peu connus, éviterons de me ruiner un empire par manque d’ordre public. C’est un choix par élimination, les autres familles étant soit intolérantes envers des cultures étrangères, soit condescendantes vis-à-vis de la plèbe. Les deux variantes font baisser l’ordre public, l’un des points les plus sensibles du jeu.
Chapitre I : le patronat de Decimus Junius Brutus
Les premiers mouvements d’ouverture se font contre les Étrusques, qui n’ont pas assez de mordant pour s’opposer à mon unique légion, composée d’hastati et de quelques vélites. Carthage me met très rapidement des bâtons dans les roues, je crains une attaque navale sur le sud de la péninsule italienne, protégée par quelques maigres garnisons seulement.
Heureusement, les Étrusques sont chassés assez rapidement d’Italie après une courte bataille à Ariminum. Ils sont maintenant retranchés en Corse, et la province d’Italie est mienne toute entière, améliorant considérablement mes moyens financiers.
Le prochain pas est moins aisé, il me faut une flotte pour aller soumettre les Étrusques en Corse. Une deuxième légion, à peine dotée d’unités, est formée en Italie pour assurer la défense sur place en cas de manœuvre carthaginoise. Ma première flotte est bien maigre, et des accords commerciaux avec les Venetii (Gaule Cisalpine), Massillia et Syracuse arrondissent généreusement mes fins de tour.
La flotte carthaginoise rôde, en quête de proie facile. Ma légion en transport vers la Corse serait une cible de choix. Je suis forcé de soudoyer quelques mercenaires pour éviter une bataille prématurée.
Je me concentre sur les technologies militaires pour diversifier mes légions, l’économie devra attendre, il s’agit de former rapidement un noyau solide autour de l’Italie, capable d’entretenir plusieurs légions. Les Étrusques sont des lâches, leurs armées refusent la confrontation en Corse, qui tombe entre mes mains comme un fruit mûr. Ils préfèrent tenter le tout pour le tout et profiter de ma campagne au loin pour piller mes villes côtières.
Combinant leurs maigres forces à celles des navigateurs carthaginois, héritiers séculaires des navigateurs phéniciens, ils détruisent ma flotte avec aisance.
Ceterum censeo Carthaginem esse delendam …
Notre patron y trouve la mort alors qu’il commandait tout ce que la République avait pu aligner sur mer.
Statistiques
Année : 258 avant Jésus-Christ
Nombre de légions : 2
Nombre de flottes : 0
Surplus fiscal : 2575 or / tour
Successeur : Marcus Aurelius Tubero
Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. mai 16, 2015 4:33 pm
par Elvis
Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. mai 16, 2015 4:38 pm
par Lunarc
von Aasen a écrit :S.P.Q.R.
Rome II: Total War / Grande champagne / Difficulté : très difficile

Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. mai 16, 2015 4:41 pm
par Hunt-folard
A mon avis ce titre d'aar à été faits pour ce justifier

Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. mai 16, 2015 4:48 pm
par Emp_Palpatine
Ils ont mis une I.A.?

Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. mai 16, 2015 4:48 pm
par von Aasen
Lunarc a écrit :von Aasen a écrit :S.P.Q.R.
Rome II: Total War / Grande champagne / Difficulté : très difficile

Joli

À vot' bon coeur!

Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. mai 16, 2015 4:50 pm
par von Aasen
Emp_Palpatine a écrit :Ils ont mis une I.A.?

L'I.A. de campagne est correcte, et la diplomatie est plus fine. Tes voisins ne t'attaquent plus à tout bout de champ comme à Shogun 2: Total War.
Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. mai 16, 2015 5:02 pm
par Emp_Palpatine
Je pensais à une I.A. tactique, mais j'oubliais qu'il n'y a pas non plus d'I.A. stratégique dans les Total War.

Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. mai 16, 2015 5:28 pm
par von Aasen
L'IA tactique est très inégale, mais je ne joue pas beaucoup de batailles "à la main" (moins de 10%), donc je ne suis pas forcément la meilleure référence en la matière.
Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. mai 16, 2015 5:34 pm
par warsaw bucher
Tiens j'en ai commencé une aussi de campagne romaine et ton début me fait me poser une question : Aurait-tu été inspiré par une chaine Youtube (de Joe Ars pour ne pas le citer ?)
Emp_Palpatine a écrit :Je pensais à une I.A. tactique, mais j'oubliais qu'il n'y a pas non plus d'I.A. stratégique dans les Total War.

Bien que l'IA ne soit pas toujours fortiche, il faut avouer une nette amélioration en bataille ainsi qu'en campagne.
Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. mai 16, 2015 10:13 pm
par von Aasen
warsaw bucher a écrit :Tiens j'en ai commencé une aussi de campagne romaine et ton début me fait me poser une question : Aurait-tu été inspiré par une chaine Youtube (de Joe Ars pour ne pas le citer ?)

Non je ne connais pas, il a fait les mêmes mouvements d'ouverture? Pour l'instant c'est du classique, écraser les Étrusques me parait être l'impératif de début de partie (culture similaire, puissance militaire faible = bon potentiel et peu de risques). Les grands choix stratégiques (Sicile/Afrique, Gaule Cisalpine, Dalmatie ou Grèce) viendront par après.

Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. mai 17, 2015 2:17 pm
par Elvis
Syracuse a vire Carthage de Sicilie, c'est bon pour toi ca...
Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. mai 17, 2015 3:43 pm
par von Aasen
Elvis a écrit :Syracuse a vire Carthage de Sicilie, c'est bon pour toi ca...
Ouaip, ça va occuper le Carthaginois!
Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. mai 17, 2015 4:04 pm
par warsaw bucher
von Aasen a écrit :warsaw bucher a écrit :Tiens j'en ai commencé une aussi de campagne romaine et ton début me fait me poser une question : Aurait-tu été inspiré par une chaine Youtube (de Joe Ars pour ne pas le citer ?)

Non je ne connais pas, il a fait les mêmes mouvements d'ouverture? Pour l'instant c'est du classique, écraser les Étrusques me parait être l'impératif de début de partie (culture similaire, puissance militaire faible = bon potentiel et peu de risques). Les grands choix stratégiques (Sicile/Afrique, Gaule Cisalpine, Dalmatie ou Grèce) viendront par après.

Ok

Je suis parfaitement d'accord avec toi pour l'entame, mais la suite nous donne souvent Carthage à combattre juste après (ou Syracuse si toujours vivante).
Re: S.P.Q.R.
Posté : mar. mai 19, 2015 4:55 pm
par Crazypantoufle
Depuis l'Empire Edition, l'IA a été améliorée tant sur le plan tactique que stratégique. Après ça reste une IA total war, hein, mais elle peut réserver de sacrés surprises. Et je la trouve même très cohérente en diplomatie (à part certaines factions totalement suicidaires et jusquauboutistes comme Rome ou les Séleucides).
Et puis les mods pullulent, donc il y a vraiment de quoi faire (IA plus agressive, économie ou approvisionnement des armées plus réalistes, factions majeures qui prennent plus facilement l'ascendant sur les autres factions, ect...)
Re: S.P.Q.R.
Posté : mar. mai 19, 2015 8:07 pm
par von Aasen
Jamais touché aux mods, tu en conseilles un particulier?
Re: S.P.Q.R.
Posté : mar. mai 19, 2015 9:02 pm
par warsaw bucher
Re: S.P.Q.R.
Posté : jeu. mai 21, 2015 8:52 am
par Crazypantoufle
Je te conseille également le mode qui permet d'étendre les options diplomatiques pour toutes les factions, quelle que soit la culture de ta faction.
Un voisin te harcèle mais ne possède que des villes que tu n'as pas envie de prendre?
Pas de problème: avec l'option piller sans envahir (normalement réservée aux barbares du nord), tu peux juste aller faire une razzia sur leurs villes, prendre de l'argent et repartir tranquille sans avoir à t'agrandir inutilement dans des régions qui ne t'intéressent pas. Ca te permet de faire des expéditions punitives.
T'en as marre que tes états clients se mettent dans la mouise touts seuls en faisant la guerre à tour de bras ou en déclarant la guerre à tes alliés? Créé des satrapies (normalement réservées aux factions orientales) à la place! Ils ne peuvent déclarer la guerre si tu ne leur demande pas de le faire, te suivent dans toutes tes guerres (et pas seulement si on te déclare la guerre) et surtout quand tu signe un traité de paix avec tes ennemis ils sont automatiquement inclus dedans. Du coup tu peux vraiment contrôler leur expansion et leur diplomatie.
J'ai également: le mode qui empêche les factions barbares d'utiliser des armes de siège (parce que bon, des barbares utilisant des onagres et des ballistes lourdes en sortant de leurs forêts...), le mode no civil war (personellement, quand les 3/4 de tes armées et toutes tes villes agricoles font secession d'un coup alors que t'es en pleine guerre majeure, c'est lourd, et puis devoir faire l'équilibre entre les partis politiques en dosant quels généraux tu vas faire gagner en notoriété, à la longue c'est chiant).
Après, je vois que t'as pris Rome donc tu veux pas trop de difficulté, donc pas la peine de prendre le mode rendant les autres factions plus actives. Avec ce mode tu aboutis à des factions vraiment grandes et puissantes rapidement, ce qui t'oblige à te développer rapidement si tu veux pas crouler sous les assauts en late game. En gros un mode à installer une fois que tu auras bien fait tes armes sur ce jeu.
Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. mai 23, 2015 7:41 am
par von Aasen
Ces aspects ne m'ont jamais vraiment déplu en fait, et en effet il me reste de la marge niveau difficulté. Tu as déjà fini une partie en légendaire (avec une victoire au bout, s'entend

)? Et il y a toujours moyen de faire pire: jouer en légendaire avec une faction pourrie, genre les Ardiaei
La suite dans l'heure qui suit

Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. mai 23, 2015 7:59 am
par von Aasen
Chapitre II : le patronat de Marcus Aurelius Tubero
La ville grecque de Syracuse a pris les devants et conquis Lilybée, arrondissant généreusement son territoire qui comprend désormais toute la Sicile. Les Carthaginois, pris de panique, cessent leurs opérations navales au large de l’Italie pour prêter main forte à leurs compagnons en danger. L’absence de flotte carthaginoise permet d’éliminer les derniers contingents étrusques.
Syracuse nous propose une alliance militaire, sans doute de peur du retour de bâton carthaginois. Qu’importe, le commerce est florissant et nous avons un ennemi commun. L’alliance est scellée sur les flancs de l’Etna avec un sacrifice de bœufs.
Le nouveau patron a une main heureuse, l’un de ses gladiateurs part justement faire sa tournée d’adieu, et comme c’est un champion hors pair, le prestige de son patron n’en sera que plus grand. De nombreux sénateurs se rallient à Marcus Aurelius Tubero suite à cette démonstration de puissance.
La famille des Iunii règne sans conteste sur la vie politique romaine, une situation idéale pour accélérer bon nombre d’affaires jusque là embourbées dans les interminables conflits qui secouent le sénat à chaque session …
Une fois les Étrusques hors d’état de nuire, la légion stationnée en Corse force le chemin vers la Sardaigne, restée sans défense notable.
Pour éviter une impasse, les chantiers navals de Brundisium tournent à plein régime pour reformer une flotte. En effet, les Carthaginois ont repris du poil de la bête et Syracuse bat sérieusement de l’aile. Il est temps d’intervenir.
À peine cette tâche commencée, des messagers grecs nous apportent la nouvelle d’une défaite sans précédent de Syracuse. La Sicile vient de tomber entre les mains des hordes puniques, quelques hoplites dispersés sont tout ce qui reste de l’armée jadis fière de Syracuse. Le sénat est fort heureusement coopératif, l’expansion rapide de l’influence romaine aide à convaincre les sceptiques. L’argent coule à flots, notre port de guerre a peine à suivre tant les commandes sont importantes.
Marcus Aurelius Tubero en personne équipe la Legio II, qui ne payait pas de mine. On raconte que les armures seules auraient coûté plusieurs centaines de milliers de sesterces. Un investissement de poids, Tubero compte voir du retour ! Syracuse est une prise de choix.
Le sac de Syracuse montre toute l’impuissance de Carthage, dont les armées sont occupées à réprimer une révolte en Afrique. L’ennemi éternel demande la paix, qui lui est refusée aussi sec. Les hoplites survivants de Syracuse se taillent un petit royaume en Afrique, au détriment des alliés libyens de Carthage.
L’empire commercial de Carthage menace d’exploser, son autorité croule de toutes parts. Tubero lance une offensive osée sur Lilybée, et risque de perdre Syracuse laissée sans protection. Lilybée tombe sans trop de casse, mais deux armées carthaginoises mettent la campagne sicilienne à feu et à sang. Une délégation romaine atteint une improbable paix garantissant la Sicile à Rome. Carthage a d’autres chats à fouetter, les tribus africaines et les Grecs en Libye ne leurs laissent pas d’air. C’est avec joie que nous sacrifions notre amitié avec les exilés de Syracuse pour consolider notre position sicilienne.

Ainsi, il n’est pas bien surprenant de constater que durant les mois suivants, Carthage mettra à genoux les exilés de Syracuse et égorgera les chefs de tribus africains rebelles. La Sicile s’est révélée un cadeau empoisonné, la population ne veut pas se soumettre à l’autorité romaine. Les esclaves grognent aussi, la situation est explosive. L’armée ne peut pas être partout, les fonctionnaires romains osent à peine sortir de leurs villas …
Carthage en profite pour remettre la sauce et nous déclarer la guerre. Autre nouvelle qui donnera à penser : une tribu celte vient de prendre le dessus en Gaule Cisalpine et en Rhétique. Il n’est pas dans l’intérêt du sénat de voir un puissant royaume se former sous ses fenêtres. Il n’y a pourtant pas grand-chose à faire à part espérer que les Celtes se raviseront bientôt et retourneront à leur sport favori, les querelles internes.

Tubero organise à toute vitesse une invasion de l’Afrique pour prendre Carthage à la gorge. Les Cornelii arriveront pourtant à saboter son épopée : peu avant l’embarquement des forces romaines, ils payeront un gredin de la pire espèce pour asséner un bon coup de hache à la jambe du patron Iunii. Très obligeant de leur part, merci. Tubero n’en meurt pas, le brigand est vite exécuté, mais c’est un tribun Cornelii qui prendra la tête de la légion partant en Afrique, et il parait que la famille de l'assassin a pu miraculeusement payer ses nombreuses dettes le lendemain.
Carthage est à un saut de chat de la Sicile. La Libye se tient hors du conflit, il semble qu’elle soit encore occupée à digérer les suites de l’attaque grecque. Sous ses auspices, rien n’exclut une attaque directe sur la capitale ennemie. Le siège de Carthage s’annonce long, la cité est trop fortifiée pour être prise d’assaut.
Cornelii ou pas, ce général à la tête des forces romaines a de la suite dans ses idées. Insinuant une retraite, il provoque une sortie des forces carthaginoises avides de prisonniers. Ces derniers seront enveloppés par des soldats postés en guet-apens. Sans l’appui de leurs murs, les Puniques ne sont guère en état de tenir tête aux légions de Rome. La situation s’inverse et la garnison carthaginoise ne revient que chancelante de cette entrevue peu courtoise. Les Romains ont soupé aussi, mais à forces égales, mieux vaut servir sous le signe du sénat et du peuple, surtout que la flotte n’a pas eu le temps d’intervenir et demeure intacte.

Le coup de grâce se fait immédiatement après, les nombreuses catapultes montées sur trirèmes ébrèchent les murs, et les marins se transforment en fantassins passables. Le nombre fait son effet, la soif de pillage attise le courage, les Carthaginois ne sont plus en état de défendre leur ville. Le général punique mourra au combat pour éviter la crucifixion qui l’attendrait chez les siens en cas de défaite.
Peu de défenseurs en réchappent, et les Carthaginois auront du mal à organiser une attaque du loin de leurs terres hispaniques, les seules qui leurs sont restées. Alors que le vin coule à flots à Rome, les Macédoniens se sentent d’humeur à troubler la fête. Nos légionnaires sont occupés à pacifier l’Afrique et la Sicile, l’héritier du grand Alexandre compte en profiter. Dans l’immédiat, seule la flotte peut se ruer à la défense de la péninsule italienne. Les portes du temple de Janus sont réouvertes aussitôt après avoir été fermées ...
Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. mai 23, 2015 9:38 am
par griffon
"L’alliance est scellée sur les flancs de l’Etna avec un sacrifice de bœufs."
j'adore ce genre de petits détails dans la narration !

Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. mai 23, 2015 9:59 am
par Elvis
Il nous faut encore plus de sacrifices pour attirer la faveur des dieux et permettre ainsi à Rome de s'étendre !
En tout cas, pour l'instant tu t en tires mieux que bien

Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. mai 23, 2015 11:10 am
par Lunarc
Dommage qu'il n'y ait pas de prise de vue de Carthage, la ville est magnifique!
Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. mai 23, 2015 1:39 pm
par von Aasen
griffon a écrit :"L’alliance est scellée sur les flancs de l’Etna avec un sacrifice de bœufs."
j'adore ce genre de petits détails dans la narration !

La prose est plutôt limitée sur cet AAR, mais j'essaye de ne pas faire trop fade quand même
Elvis a écrit :Il nous faut encore plus de sacrifices pour attirer la faveur des dieux et permettre ainsi à Rome de s'étendre !
En tout cas, pour l'instant tu t en tires mieux que bien

Oui ça roule pour le moment! La déclaration de guerre macédonienne m'a surpris, tant que ce sont mes seuls ennemis ça reste cependant largement jouable. La neutralité des états-clients carthaginois a bien aidé à boucler l'affaire ceci dit
Lunarc a écrit :Dommage qu'il n'y ait pas de prise de vue de Carthage, la ville est magnifique!
Je joue toutes les batailles en automatique tant que la balance penche en ma faveur, je ne joue à la main que quand le jeu me pronostique une défaite. Les batailles TW sont assez difficiles à rendre sur un AAR, donc j'espère que ça ne plombera pas trop le récit

Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. mai 30, 2015 8:22 am
par von Aasen
Les Carthaginois achètent la paix aux prix fort, la perte d’un million de sesterces et de leur ville mère est scellée. Les auspices nous sont favorables !
Le royaume de Macédoine masse ses troupes dans le port d’Apollonie, seule notre flotte enfin arrivée sur place semble les faire hésiter. Sans soutien naval, nous taillerons ces rats en pièces s’ils osent naviguer en haute mer. La flotte macédonienne doit être loin, peut-être Mer Égée ? Les informations à ce sujet sont minimes, les légions de Rome se rassemblent en Italie pour faire face à toute éventualité – et préparer une invasion de la Grèce.
Les préparatifs se tirent un peu en longueur, Tubero a beaucoup à faire au sénat, où l’influence des Iunii est en net recul. Les Iulii en particulier sont très actifs en ce qui concerne le colportage de médisances diverses et variées. Il faut dire que la famille est loin d'être exempte de tout reproche. La fille aînée de la maison est un problème de poids, que Tubero compte régler en l’envoyant chez les Vestales.
Au final, une expédition punitive finira par être organisée. Ce retard aura aussi quelques avantages, notamment pour nos espions qui ont eu le temps de reconnaitre le terrain.
Les Macédoniens plient sous le nombre et abandonnent Apollonie à l’issue d’une rude bataille.
Les États grecs observent de très près nos agissements, les Spartiates en particulier semblent s’inquiéter de notre campagne. Les relations avec Athènes et Sparte sont en chute libre, mais du moins ils restent militairement neutres.
Impossible pourtant d’asséner rapidement le coup de grâce aux Macédoniens en attaquant Pella. Deux armées bien équipées barrent le passage vers le cœur du royaume ennemi. La Legio I refuse le combat et retraite sagement pour se mettre à l’abri des murs d’Apollonie.
En attendant des renforts d’Italie (la Legio III est en cours de formation), tous les moyens sont bons pour affaiblir nos ennemis.
Quelques mois plus tard, l’arrivée de la Legio III, dirigée par un membre de la famille, permet de prendre d’assaut Pella.
Il reste une armée macédonienne en bon état pour nous mener la vie dure, mais les aristocrates du soleil de Vergina ne semblent pas entrevoir de possibilité de victoire. Des rumeurs de raids thraces sur les provinces au Nord confirment que nos ennemis sont pris à la gorge. Les termes exacts de la paix sont longuement négociés, notre envoyé finit par extorquer un million de sesterces supplémentaires à la Macédoine.
L’or gagné reste sur place, car l’ordre romain a besoin d’un peu de légitimité en cet endroit. Le commerce entre l’Italie et la Grèce promet d’ailleurs de juteux profits, donc autant investir un peu dans l’infrastructure locale. L’agora va être rénovée, une bibliothèque construite, des casernes érigées au bord de la ville, et le port sera élargi sous peu.
Il aurait fait du bien au peuple romain de souffler un peu, d’intégrer lentement cette masse de territoire à la république. Les barbares du Nord ne nous en laissent pas l’occasion. Profitant de l’absence de troupes en Italie, les voilà qui mènent une incursion à Ariminium. La ville est mise à sac, les survivants racontent d’horribles scènes de brutalité celte.
Las ! Marcus Aurelius Tubero, déjà grabataire, ne survit pas à l’annonce de cette grave nouvelle. Son neveu Faustus Lusius Lupus prend la tête de la famille, ayant déjà fait ses preuves durant son commandement de la Legio III. Le sénat vote les pleins pouvoirs pour ce général ambitieux, dont on saura immédiatement s’il aura la carrure pour servir la république – les Celtes seront bientôt aux portes de Rome.
Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. juin 06, 2015 8:52 am
par von Aasen
Chapitre III : le patronat de Faustus Lusius Lupus
L’une des premières mesures de Faustus Lusius (« le loup ») sera d’ordonner la levée d’une nouvelle légion, directement à Rome, pour renforcer la garnison existante. Ses propres troupes, la Legio III Invicta, sont encore en cours de débarquement à Brundisium.
Les Celtes, loin d’être rassasiés, n’attendrons pas son arrivée dans le Latium. Des hordes barbares en quête de pillage se ruent vers Rome. L’heure est grave, le sénat doit prendre des mesures d’urgence.
C’est l’appréhension extrême de ces temps qui explique le rappel de la Legio II Antiqua vers l’Italie. Il est hors de question de risquer la perte de villes italiennes, la Legio II est une troupe très solide qui sera d’un soutien incommensurable dans le combat contre les Celtes. L’Afrique reste vide de troupes, Carthage devra se défendre elle-même en cas de problèmes.
Seules les troupes en Macédoine restent à leur place. Le perfide synedrion guette la moindre occasion de venger la défaite passée, deux contingents sont en armes et prêts à exploiter toute faiblesse romaine.
Après avoir considéré les défenses de Rome, les Celtes se rabattent sur une cible plus facile : Velathri. La ville frontalière subit de front le choc des barbares frustrés – aucune troupe à portée ne pourrait les aider.
Un dur choc au moral des Romains, ces citoyens manqueront autant au peuple que leurs revenus fiscaux feront défaut au trésor, dont les revenus sont réduits à peau de chagrin. Le maigre excédent de 932 000 sesterces par saison rend impératif une contre-attaque. À ce rythme-là, les légions déjà armées ne pourront bientôt plus être payées, sans parler de la levée de nouvelles troupes, qui serait alors complètement impossible.
Une attaque surprise de la flotte romaine sur Ariminum restera sans résultat. Au vu des défenses bien fournies, il aurait fallu des légionnaires lourdement armés. Les matelots n’offrent qu’une force d’infanterie de piètre qualité, l’attaque aurait été suicidaire et est donc annulée en dernière minute.
Trois armées celtes resserrent le cercle autour de Rome. La Legio III est enfin sur pace, la garnison de Rome est forte, mais il va être difficile d’éviter des incursions en Magna Graecia, plus au Sud. La Legio II est attendue avec beaucoup d’impatience, les prières à Neptune se font nombreuses, qu’il nous apporte enfin ces soldats !
Il fallait s’y attendre, Carthage profite de la situation et nous déclare la guerre. Tant pis, l’Afrique devra se défendre elle-même. L’or africain manquerait beaucoup, la garnison de Carthage se prépare au pire.
Bien plus dramatique serait une poussé punique vers la Sicile, la perte de ses revenus en pleine guerre donnerait le coup de grâce aux efforts romains. Malgré ces sombres pressentiments, la proposition insolente des Liguriens est refusée : pas de paix sans retour des provinces italiennes dans le giron de la république !
La Legio II doit retourner la situation. À sa tête se trouve le tribun Decimus Ovidius Macer, le dernier rejeton la famille des Cornelii à se trouver en position importante. Ce n’est pas que la survie de la république qui se trouve entre ses mains, c’est aussi le nom de toute sa famille pour les générations à suivre. Les Cornelii n’ont plus rien à dire au sénat depuis plusieurs années …
Le voilà donc qui s’attaque à l’armée celte qui tente une incursion vers la Magna Graecia. Les dieux lui montrent leur faveur : les « guerriers en maraude » comme ils s’appellent ne sont que des adolescents sans grande expérience de combat. Les légionnaires n’en font qu’une bouchée.
Cette victoire acquise est cruciale, le nœud gordien est tranché ! La Legio III Invicta met immédiatement à profit la marge de manœuvre gagnée et lance un raid sur Velathri.
Une armée ligurienne commandée par un chef de guerre célèbre y fait rage. Le patron et tribun militaire Faustus Lupus a toutefois des vétérans rôdés sous son commandement. Une occasion en or s’offre à la légion, elle ne manque pas de la saisir !
La furieuse contre-attaque a évité un désastre romain. Les Carthaginois ne s’attendaient pas à autant, pensant avoir les mains libres en Afrique pour un bon moment. Des querelles entre les grandes familles les secouent, ils ne sont pas en état de faire de grands efforts militaires. Dans la foulée de la reconquête romaine, ils demandent misérablement la paix, qui leur coutera presque 1,5 millions de sesterces.
Les Liguriens eux sont moins pressés d’admettre leur défaite. Ils s’attaquent au maillon faible de notre dispositif, la Legio IV Herculia.
Après une partie de course-poursuite dans les forêts du Latium, la Legio IV est forcée de se montrer au combat face à un ennemi largement supérieur. Le tribun chargé de la troupe espère tirer parti du terrain.
La pluie de projectiles qui accueille la soldatesque celte laisse entrevoir une possibilité de victoire.
Mais si le massacre des troupes légères ennemies par la cavalerie romaine approche la légion d’une héroïque victoire, le flot d’épéistes celtes renverse rapidement la tendance. Les légionnaires sont complètement submergés par leurs ennemis.
La cavalerie celte enfonce le clou …
C’est un jour de deuil de plus dans les annales.
Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. juin 06, 2015 12:42 pm
par Atollman
L'IA semble plus coriace qu'à son lancement. Faudrait que je m'y remette...
Sus aux celtes!
Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. juin 06, 2015 1:48 pm
par warsaw bucher
Je trouve que tu n'a vraiment pas de chance. Je n'ai jamais eu une telle offensive sur Rome de la part de la moindre nation, même avec l'Italie vide de troupes !
Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. juin 06, 2015 2:03 pm
par Leaz
warsaw bucher a écrit :Je trouve que tu n'a vraiment pas de chance. Je n'ai jamais eu une telle offensive sur Rome de la part de la moindre nation, même avec l'Italie vide de troupes !
Même en très difficile ?
A ce niveau de difficulté, l'IA est quand même très belliqueuse !
Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. juin 06, 2015 2:55 pm
par von Aasen
Oui je trouve assez normal qu'elle me tombe dessus dès que je montre un signe de faiblesse. Sur le TW précédents elles te tombaient dessus quoi que tu fasses, maintenant c'est "seulement" si elles flairent une bonne affaire. Et comme je fais le grand écart avec mes troupes pour couvrir Afrique, Macédoine et Italie ...

Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. juin 06, 2015 3:42 pm
par Leaz
Et encore, normalement Carthage aurait dû retomber assez facilement. L'ia est quand même loin d'être dotée d'une vision stratégique cohérente, c'est assez dommage

Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. juin 06, 2015 7:31 pm
par von Aasen
Ça manque un peu en effet, dans le cas de Carthage celà peut se comprendre. Ils ont beaucoup de mal à maintenir un système croulant d'états-clients. La Maurétanie change de main en permanence, ils n'arrivent pas à pacifier le coin contre les tribus du désert.
Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juin 07, 2015 12:01 pm
par warsaw bucher
Leaz a écrit :warsaw bucher a écrit :Je trouve que tu n'a vraiment pas de chance. Je n'ai jamais eu une telle offensive sur Rome de la part de la moindre nation, même avec l'Italie vide de troupes !
Même en très difficile ?
A ce niveau de difficulté, l'IA est quand même très belliqueuse !
Oui. Je joue au minimum en difficile.
Oui, l'IA est belliqueuse à partir de ce niveau, mais je la trouve plus charogne que stratège (cf Carthage par exemple dans ce cas). Dans cette partie, j'ai l'impression que les Ligures sont vraiment forts, je n'ai jamais eu de cas comme celui-la (enfin si mais la grosse puissances à mes portes était déjà en guerre contre plusieurs factions, ça jouait surement).
PS : Dommage pour l'assaut avec la flotte, il y avait la un coup à jouer, les onagres flottant des romains sont dévastateurs.
Re: S.P.Q.R.
Posté : lun. juin 08, 2015 6:31 am
par von Aasen
warsaw bucher a écrit :PS : Dommage pour l'assaut avec la flotte, il y avait la un coup à jouer, les onagres flottant des romains sont dévastateurs.
J'ai un peu évité de faire du combat naval à la main jusque là sur ce jeu, donc j'ai du mal à voir ce genre de chances. Dommage!
Re: S.P.Q.R.
Posté : lun. juin 08, 2015 7:12 am
par warsaw bucher
C'est surtout un point faible de l'IA. Si le combat devient terrestre, elle n'est pas stupide, mais si tu te pointe devant le point de contrôle principal, qui est souvent au beau milieu du port et facilement accessible (pour les colonies), avec des bateaux à onagres/balistes, elle va rester la à se faire canarder (je simplifie un peu mais c'est quand même ça en fin de compte) et donc te laisser lui ravager une bonne partie de ses troupes.
Donc la, après avoir vider les munitions de tes onagres/balistes, le débarquement était faisable je pense.
Dans tout les cas, c'est un jeu alors on va pas en faire tout une montagne

Re: S.P.Q.R.
Posté : lun. juin 08, 2015 8:48 am
par von Aasen
Un peu gamey, mais a priori efficace

Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. juin 13, 2015 2:21 pm
par von Aasen
Les Liguriens ne pousseront pas jusqu’à Rome. La menace pressante des deux autres légions romaines les pousse à se regrouper autour d’Ariminum. La Legio IV est immédiatement reformée à Rome avec des recrues fraiches. Un accord commercial avec Carthage génère quelques taxes fort bienvenues.
Une nouvelle poussée ennemie vers le Sud est contrée avec la flambant neuve Legio IV, qui, pour renforcer ses rangs encore très espacés, prendra à sa solde quelques mercenaires étrusques.
Ovidius Macer contourne les forces ennemies et reprend Ariminum, la population est enfin libérée de la terreur celte.
Un temple à l’honneur de Vulcain est érigé pour commémorer cette victoire. La position envers les Celtes est maintenant inversée : les territoires sont sécurisés vers le Nord, trois légions romaines chassent deux armées celtes.
S’il n’y avait pas ces plébéiens pour gâter la fête … un général minable au nom de poulet perd la Corse, attaquée par quelques Celtes embarqués.
Qu’importe, la flotte devra libérer la localité tôt au tard. Il est maintenant temps de mettre la pression sur la Gaule Cisalpine. Les Liguriens ne doivent pas avoir l’occasion de se relever, collons-leur nos sandales cloutées à la tempe tant que nous en avons les moyens. La Legio III Invicta marche sur Gênes …
Et la Legio II Antiqua sur Patavium.
Les deux villes sont défendues décemment, des hordes celtes levées en toute hâte sont venues renforcer les garnisons locales. Les pertes romaines seront nettement plus grandes, mais l’issue restera la même. Les Liguriens subissent de plein fouet la nouvelle vigueur militaire romaine.
Pas le temps de souffler, c’est avec des armes encore ensanglantées que la Legio II prend d’assaut Medhlan, dernier bastion celte en Gaule Cisalpine.
Cependant, le prix de cette offensive ne plait guère au sénat. Une troupe ligurienne met à feu et à sang la Campanie.
La Legio IV est aux aguets, grâce à un dense réseau d’espions, elle suit de près les mouvements de de l’ennemi. Trop faible pour intervenir, elle doit observer comment les barbares mettent à sac Naples sous leurs yeux. Le sénat, outré par cette perte et de plus en plus impatient, envoie de son propre chef des mercenaires étrusques renforcer cette légion, avec l’ordre impératif d’attaquer immédiatement. Chose dite, chose faite.
L’attaque se fait sur trois axes, pour éviter tout débordement celte. Les Étrusques sont en position idéale pour exploiter les avantages de leur style de combat grec. Denses ruelles, ordres de bataille fixes … rien de mieux pour une phalange !
Les mercenaires sont bien sur envoyés se faire massacrer en premier, c’est leur travail après tout … les Celtes se défendent sauvagement, et c’est une véritable bénédiction d’observer leur cavalerie incapable de se déployer utilement à cause du champ de bataille limité.
Cladaeos et sa garde rapprochée ne se laissent nullement intimider par les Romains chargeant sa petite troupe, la seule à défendre l’axe nord de Naples.
Le combat fait rage toute l’après-midi, aucun parti ne voulant céder un pouce de terrain à l’autre. Lorsqu’enfin un axe de défense ligurien s’écroule, les deux autres sont condamnés. Les légionnaires prennent à revers ceux qui continuent à se battre.
Une victoire coûteuse, mais nécessaire …
Les vainqueurs reçoivent les honneurs qui leurs sont dus, une grande fête au pied du mont Vésuve voit le vin couler à flots. Les mercenaires obtiennent leur solde et sont renvoyés.
Une pause s’impose pour recompléter les rangs des légions victorieuses, et aussi pour pacifier la Gaule Cisalpine, qui a du mal à se soumettre à l’ordre romain. Les Souabes ne l’entendent pas de cette oreille et enlèvent un magistrat en visite en Norique. Renvoyé avec des mains et la langue coupées, nous interprétons le geste comme une déclaration de guerre.
Une délégation est envoyée à Marseille pour du moins sécuriser partiellement l’Ouest de la Gaule Cisalpine. Les Héllènes sont plus diplomatiques que leurs voisins barbares et consentent à perpétuer des relations amicales.
Notre flotte enfin arrivée en Corse balaye les Celtes qui s’y étaient retranchés …
… forçant la main aux Liguriens, désormais peureusement cachés derrière les Alpes avec ce qui leur reste de leur entourage. La pitié n’est pas une vertu romaine, un lourd tribut leur est imposé en guise de compensation pour leur infamie. Dans cet environnement hostile où ils désormais cantonnés, sans armée vigoureuse, les loups leur servant de voisins auront tôt fait de les anéantir.
Leurs anciennes possessions sont entièrement remodelées. Nous apportons la civilisation à ces contrées !
Pergame nous déclare la guerre aussi, ils oublient que nous avons une légion entière stationnée en Macédoine. Ils sauront à qui ils ont à faire s’ils osent mettre le pied en Grèce, Sextus Carvilius Cotta en personne les attend, le dernier rejeton de la famille des Iunii.
Notre puissance attise bien des jalousies. Si les déclarations de guerre continuent à ce rythme, les prochains temps pourraient être désagréables.
Les pirates tentent de profiter de ce chaos. Une interruption de notre commerce ne peut être tolérée, des méthodes lourdes seront employées pour chasser ces bons à rien.
Les prisonniers seront vendus à bon prix au stade grec. Les patriciens se réjouissent déjà de ce nouvel afflux, qui devrait faire baisser les prix.
Les Souabes ne sont pas bien pressés d’envahir nos terres, nos deux légions en Gaule Cisalpine promettant une sérieuse réplique. La situation se dégrade toutefois au cours de l’année du consulat de Marcus Servilius Pulex Geminus et de Tiberius Claudius Nero. Trois armées germaniques sont à nos portes. Une de trop ...
Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. juin 13, 2015 10:22 pm
par Elvis
Bien joué contre les Liguriens
Il va falloir remettre le couvert et faire comprendre aux Souabes qu'on ne plaisante pas avec Rome
Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juin 14, 2015 2:15 am
par Yg7
Trois armées germaniques sont à nos portes. Une de trop ...
Tu ne veux pas plutôt dire "trois de trop" ?

Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juin 14, 2015 8:23 am
par von Aasen
Elvis a écrit :Bien joué contre les Liguriens
Il va falloir remettre le couvert et faire comprendre aux Souabes qu'on ne plaisante pas avec Rome
En effet, et ces peuplades dénuées de toute civilisation sont de sacrées têtes de bois
Yg7 a écrit :Trois armées germaniques sont à nos portes. Une de trop ...
Tu ne veux pas plutôt dire "trois de trop" ?

Deux ça va, j'ai deux légions dans le coin, donc de quoi les tataner un peu s'ils deviennent trop agressifs

Mais trois c'est un peu ... beaucoup

Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juin 14, 2015 8:33 am
par Elvis
Tu as l air d'etre en position favorable avec une legion cachee dans les bois, prete a tomber sur les flancs des Souabes si ils decident de passer a l attaque.
Ca risque de donner une bataille titanesque

Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juin 14, 2015 8:35 am
par von Aasen
S'ils se décident à attaquer ... pour l'instant ils se fortifient tranquillement sur mon territoire et pillent en douce

Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juin 14, 2015 10:32 am
par Elvis
ah, j avais pas vu qu'ils etaient en fait deja chez toi...
Ben, va falloir troiuver un moyen de les deloger....
Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juin 14, 2015 12:31 pm
par warsaw bucher
Belle remontée de la péninsule
De quoi dispose toi en troupes à ce stade du jeu ?
Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juin 14, 2015 2:08 pm
par von Aasen
Merci
Pour l'instant l'armée romaine est composée de:
- une légion de principes
- une légion d'hastatis
- une légion mixte hastatis/principes
- une semi-légion avec des principes en formation en Italie
- une flotte complète et très bien dotée
Peu d'auxiliaires et de cavalerie pour l'instant, la tech n'est pas au top et je n'aime pas trop investir beaucoup dans les bâtiments d'infanterie légère. Je me rattraperai dès que j'aurai une province barbare assez pauvre, de préférence avec du fer dans le coin.

Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juin 14, 2015 5:19 pm
par warsaw bucher
Pour le fer, tu en as juste à coté de toi (Koria et peut être Naissos) il me semble.
Sinon, bon courage pour les futures batailles qui s'annoncent

Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. juin 20, 2015 9:44 am
par von Aasen
En infériorité numérique, les légions romaines s’installent à quelque distance des envahisseurs et passent leurs journées à construire des fortifications. Le nombre incroyable de barbares en armes est également leur principale faiblesse. Bientôt les campagnes sont ratiboisées et incapables de fournir suffisamment de nourriture en plein hiver. Le chef de tribu Ramnulf décide de passer à l’attaque.
Ne disposant d’aucune cavalerie, nos troupes sont plus ou moins aveugles. Qu’importe, notre bastion limite les possibilités tactiques, et ce à notre avantage. Les provisions sont nombreuses, donc impossible de nous assiéger avec succès. Qu’ils viennent !
Notre défense recèle quelques surprises pour nos ennemis …
La Legio II Antiqua a sécurisé toutes les entrées. Les Germains pourront se frayer un petit passage, juste assez pour pleinement exploiter notre potentiel de combat. Ils se tasseront dans un carré encerclé de toutes parts, vulnérables et, s’ils essayent de passer en force, chaotique car peu propice aux manœuvres ….
La Legio III Invicta elle a quitté ses positions et viendra en renfort. Si elle a le temps d’intervenir … les barbares foncent à toute vitesse sur notre petit castellum.
Leur élan est à peine freiné par nos pièges, qui pourtant engloutissent bon nombre de barbares.
Les premiers arrivés sont aussitôt décimés par une pluie de pila, mais les suivants ne se laissent pas attendre.
L’attaque brutale des Germaniques était à prévoir, elle n’en est pourtant pas moins impressionnante.
Les entrées Est et Ouest subissent toute la pression, l’entrée Nord reste libre de toute incursion. Toutes les lignes tiennent, la réserve n’a pas à intervenir.
Ramnulf nous a envoyé des adolescents armés de bâtons pour tâter nos défenses et épuiser un peu nos hommes. Les vagues suivantes sont plus difficiles à maitriser, c’est au tour des guerriers expérimentés de faire leurs preuves.
Les lignes de l’entrée Ouest menacent de craquer tant la pression est intense. Des cohortes de réserve viennent relever les Principes déjà à bout sous l’œil sévère du tribun militaire.
Malgré ses allures de calme stratège, ce dernier commence aussi à se demander s’il ne se retrouvera pas empalé sur un arbre voué à Freyja en fin de journée. Les vagues ennemies semblent plus gonfler qu’autre chose, une horde immense repousse les lignes romaines, pouce par pouce, et cette Legio III qui n’en finit pas d’arriver …
L’entrée Est au moins tient bon, bien qu’encore fortement occupée.
La Legio III finit par arriver dans les environs, complètement épuisée par cette marche rapide dans la neige. Ces hommes sont-ils encore bons à combattre ? Il le faut, car la situation tourne lentement mais surement au vinaigre.
La Legio III tourne lentement, très lentement, pour former une ligne parallèle aux troupes germaniques, qui ne s’en soucient pas le moins du monde …
Quelques premiers Principes attaquent la colonne germanique, on voit tout de suite que le cœur n’y est pas et qu’ils préfèreraient d’abord faire une petite pause, grignoter une biscotte et s’accorder une goulée de vin avant de combattre.
L’effet reste ainsi très limité. De plus, des renforts barbares sont signalés au loin.
La Legio III se déploie pour leur faire face. L’attente de la prochaine attaque permettra aux légionnaires de souffler un peu.
Cette légion dispose surtout d’hastatis, qui ont plus de mal à tenir face aux lanciers ennemis.
Leur armement plus léger permet des manœuvres plus complexes, malgré l’épuisement des troupes.
Les Souabes commencent à sentir l’inversement du rapport de force. La Legio III Invicta exécute la manœuvre
forcipem, autrement dit la tenaille, un classique de l’art militaire.
C’est maintenant la victoire ou la mort pour ces fiers barbares, les légionnaires en position derrière leurs lignes accueilleront dignement tout fantassin en retraite.
Et il en arrive encore, des renforts ennemis ! Mais d’où sortent-ils ? À croire que les forêts de Germanie regorgent de recrues. …
Plus question d’attendre, les légionnaires attaquent et resserrent la tenaille autour des ennemis de l’entrée Ouest.
Ces sauvages semblent apprécier, pas de signe de panique, des cris rauques pour accueillir les coups de gladius … Ils doivent être complètement bourrés ! Et cela n’arrange pas nos affaires.
Enfin, quelques torches lancées au milieu de la foule, déjà pressée de toutes parts, finissent par déclencher une incertitude se mouvant rapidement en « sauve-qui-peut » frénétique. Le noyau dur des envahisseurs craque.
La cavalerie ennemie essaye désespérément de dégager les encerclés, mais il est bien trop tard pour retourner la situation …
La Legio III encaisse le choc d’une nouvelle armée ( ! ), vacille un instant, et gagne ce duel grâce au moral abyssal des Germaniques, qui peuvent voir leurs confrères prisonniers en train d’être escortés vers le fort après leur défaite.
L’aigle de Rome sort vainqueur de cette bataille, qui entrera dans les annales comme « bataille de Vénétie », la plus grande depuis les Guerres Puniques !
Des colonnes entières d’esclaves se dirigeront vers la Sicile, les mines de soufre ont besoin de main d’œuvre. Les piteux restes des armées souabes sont acculées peu après cette glorieuse bataille, et réduites à néant.
Le chemin vers la Norique est grand ouvert ! Cet état de fait, en soi positif, oblige cependant à considérer la position stratégique actuelle des provinces romaines.
En effet, la conquête de la Norique, tout en sécurisant la Gaule Cisalpine, nous octroie le voisinage douteux de nombreuses tribus barbares, les unes plus belliqueuses que les autres. Pour compliquer le tout, les Souabes refusent toute paix formelle.
S’aventurer dans les forêts du Nord ne parait pas bien sage, et pourtant : des garnisons sont nécessaires en Gaule Cisalpine (menace ligurienne), en Norique (menace souabe), en Macédoine (menaces de l’intégralité des états grecs, y compris les colonies en Asie Mineure), et en Afrique (menace de Carthage et de ses vassaux, qui finira bien par se matérialiser). Les troupes romaines ne sont pas disponibles en assez grand nombre pour tout couvrir, ce grand écart permanent ne peut fonctionner à terme. Une défense statique n’est donc pas envisageable.
La seule issue entrevue par Faustus Lusius Lupus, qui tâchera d’en convaincre le sénat, serait de créer un pont entre la Norique et la Macédoine via la Dalmatie et la Pannonie. Un plan qui n’est pas sans problèmes, puisque ces régions sont tout sauf riches et pourraient lier pour longtemps beaucoup d’or avant de dégager un maigre excédent fiscal.
La Grèce aurait été plus lucrative, mais les dangers d’une invasion celte, germanique ou slave en Norique sont beaucoup trop grands pour envisager l’envoi des deux légions nécessaires en Macédoine. Ce malgré le renforcement de la Legio IV Herculia, qui est désormais complétée.
Suite à de nombreuses discussions publiques et privées, ainsi qu’une bonne dose de corruption, la Legio III est envoyée en Pannonie. Une rébellion d’esclaves y fait rage, une bonne excuse pour une « bellum iustum ».
Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. juin 20, 2015 10:04 am
par Hunt-folard
Bonne chance Von Aasen

Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. juin 20, 2015 10:41 am
par Elvis
Brillante victoire

Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. juin 20, 2015 1:31 pm
par warsaw bucher
Belle bataille en effet
Tu as un bel excédent budgétaire, de quoi recruter si je ne m'abuse

Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. juin 20, 2015 1:58 pm
par von Aasen
Elvis a écrit :Brillante victoire

Hunt-folard a écrit :Bonne chance Von Aasen

warsaw bucher a écrit :Belle bataille en effet
Tu as un bel excédent budgétaire, de quoi recruter si je ne m'abuse

Merci

Il y a de l'or dans mes coffres mais je préfère pour l'instant les investir dans mon infrastructure. Ma tech me permettrait quelques améliorations qui seront utiles pour l'avenir (augmenter la base d'impôts, essentiellement), si toutefois je me décide à améliorer les batiments concernés, ce qui reste très onéreux.
On en a rarement l'occasion, et comme la menace immédiate est jugulée, autant prévenir l'avenir

Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juin 21, 2015 1:27 pm
par Elvis
Effectivement, pas sur que ce soit la meilleure des choses que d'occuper la Norique, car tu vas t attirer pas mal d'emmerdes avec les voisins du coin, qui sont reputes pour ne pas etre tres commodes...
Tu n' as pas moyen de relacher la province pour faire un etat-client ou un truc du genre... ?
Si tu veux relier l Italie avec la Grece, l Illyrie semble une bien meilleure proie..
Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juin 21, 2015 1:34 pm
par von Aasen
Un état-client j'aurais bien voulu, mais c'est impossible dans le coin en tant que joueur romain. Je vais essayer de m'accrocher à cette tête de pont, tataner un peu le Souabe en essayant d'établir des états-clients sur son territoire et me concentrer sur la Dalmatie/Illyrie. C'est un peu chiant, ceci dit vu que le Souabe reste intraitable sur la paix et menace en permanence l'Italie, je n'ai pas trop le choix. À moins de laisser des légions dans le coin juste pour défendre - ce qui n'est pas mon genre
Autant aller lui mettre des roustes chez lui, quitte à reperdre les territoires par la suite!
Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juin 21, 2015 1:57 pm
par warsaw bucher
Malgré tout, une légion de plus me semble indispensable pour atteindre ces objectifs. Ta flotte pourrait aussi servir contre les deux colonies portuaires restantes de l'Adriatique.
Quels sont les rapports entre les trois factions (Breuces, Ardiéens et Dalmates il me semble) illyriennes ?
Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juin 21, 2015 2:10 pm
par von Aasen
Ils se détestent

Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juin 21, 2015 2:20 pm
par warsaw bucher
Du tout bon pour Rome en somme

Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juin 21, 2015 3:43 pm
par Leaz
SQPR ! Le peuple et le sénat de Rome unis pour la gloire de l'Urbs !
Re: S.P.Q.R.
Posté : lun. juin 22, 2015 12:04 am
par Yg7
Tu as l'air de très bien te débrouiller !

Re: S.P.Q.R.
Posté : lun. juin 22, 2015 2:20 pm
par Maximus
Est-ce que l'option de faire jouer la bataille par un humain sur le net existe encore?
C'est assez bien pour réhausser l'IA

Parce que un plan comme ca n'aurait pas probablement pas fontionné avec un humain. Cependant le boost au moral dont bénéficient les unités de l'IA n'existerait pas non plus...
Re: S.P.Q.R.
Posté : lun. juin 22, 2015 4:14 pm
par von Aasen
warsaw bucher a écrit :Du tout bon pour Rome en somme

Ouaip
Leaz a écrit :SPQR ! Le peuple et le sénat de Rome unis pour la gloire de l'Urbs !
Et pour la sécurité de la ville

Ce n'est pas marrant de subir un raid celte!
Yg7 a écrit :Tu as l'air de très bien te débrouiller !

Pour l'instant ça roule, j'espère pouvoir tenir le rythme et ne pas trop perdre à la corruption, qui ronge les revenus au fur de l'expansion et des appétits des patriciens
Maximus a écrit :Est-ce que l'option de faire jouer la bataille par un humain sur le net existe encore?
C'est assez bien pour réhausser l'IA

Parce que un plan comme ca n'aurait pas probablement pas fontionné avec un humain. Cependant le boost au moral dont bénéficient les unités de l'IA n'existerait pas non plus...
Je ne crois pas que ça existe encore, si c'est le cas j'ai désactivé l'option

En effet l'IA a été très bourrine, d'un autre coup il n'y avait pas des masses de possibilités tactiques ici. La limite de temps empêche de d'abord tailler en pièce la légion qui n'est pas dans le fort (la neige ralentit vraiment beaucoup), et pour taper mes légionnaires, il n'y a pas 56 chemins. L'ennemi n'ayant pas des masses de troupes légères, il ne pouvait pas non plus se permettre de "ramollir" mes soldats avant de passer à l'attaque.
On est toutefois d'accord sur le fait qu'ici c'était une situation d'exception. Sur un champ de bataille un poil plus libre, un humain fait en général nettement mieux que l'IA, et ça peut faire très mal

Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juin 28, 2015 10:54 am
par von Aasen
Pour parer à toute éventualité, l’ossature d’une nouvelle légion, la Legio V Fidelis, est formée à Ariminum. Il est prévu de lui assigner quelques auxiliaires celtes ou germaniques.
La progression en Pannonie est passable. Quelques détachements souabes pillent la région, rendant difficile toute pacification durable.
Il faudra y aller à coudées franches. Pas question de laisser isoler la Legio IV à cause d’un unique et mince couloir de communication, soumis à des raids adverses. Une tribu celte mineure, les Breuci, en subira les conséquences.
À nous l’Illyrie ! Elle a bien besoin d’ordre, nous le lui donnerons.
Les Celtes sont plus coriaces que prévu. Coup sur coup, les batailles pleuvent et les villes changent de main. Apollonia tombe, entre autres, mais la Legio I Italica vient déjà la rescousse. Pergame a ravalé ses ambitions de crapaud et a signé une paix, rendant la défense étendue de Pella obsolète.
Les corbeaux de pierre ne résistent pas à l’assaut romain.
Heureusement, ils n’ont pas eu le temps de transporter le fruit de leurs pillages. Mis à part quelques exécutions sommaires et une semaine de peur, les habitants d’Apollonia s’en sont bien tirés. Les Breuci peuvent maintenant être attaqués par le Nord et par le Sud de l’Illyrie.
La Legio I se met en marche vers l’Illyrie dès les blessures les plus vives pansées. Epidamnos tombe sans grand combat, mais les Dalmates profitent également des défaites celtes et s’emparent de Delminium, la ville centrale de l’Illyrie.
Pour gâter le tout, le sénat venait de lier un accord commercial avec la tribu dalmate, pensant ainsi pacifier à long terme un voisin immédiat en Dacie. Impossible de briser aussitôt cet accord sans mettre en danger d’autres accords, comme celui avec Massilia, vital pour la défense de l’Italie. Faustus Lupus décide donc de consolider les conquêtes récentes et d’attendre si une révolte ou une incursion ennemie ne permettrait pas de prendre à moyen terme Delminium, sans pour autant attaquer les Dalmates.
D’ailleurs les troupes romaines auront bientôt fort à faire ailleurs. Nos espions indiquent que les Souabes ont levé une nouvelle armée, qui se dirige vers la Pannonie …
Nos ennemis mortels sont donc toujours en état de menacer nos provinces frontalières. Rome décide de prendre les devants. La Legio II Antiqua ira en territoire ennemi, abattre ces perfides bêtes.
Les Germaniques préfèrent se cacher dans leurs forêts plutôt que d’affronter nos légionnaires. Nous voici donc en plein milieu d’un désert de civilisation. Les terres sont fertiles et arables, mais les colons rares. Un chef local qui pourrait former une nouvelle tribu, loyale à Rome, sera cherché en vain. Il ne reste que deux alternatives : se retirer et abandonner le territoire aux Souabes, ou fortifier la position et continuer les conquêtes dans cette direction, malgré les risques économiques et militaires importants. Faustus Lupus œuvrera en vue de pousser le sénat à s’entendre sur la deuxième option.
La Legio III soutiendra ces opérations. Nous sommes bien loin des plans visant à laisser le Nord de l’Europe à son sort …
Les Souabes nous obligent à nous aventurer dans des régions qui ne nous intéressent pas. Les sénateurs ambitieux essayent plutôt d’obtenir un poste de questeur en Illyrie. Les travaux publics y sont nombreux, les possibilités de s’y enrichir y sont donc tout aussi nombreuses. Le port d’Epidamnos est aménagé, Iader profitera de docks améliorés, les carrières de marbres sont étendues, les mines de fer et d’argent creuseront plus profondément, l’agriculture est réorganisée, et un temple érigé en l’honneur de Jupiter. La romanisation de l’Illyrie bat son plein.
Tout cela est nettement plus passionnant que les combats hivernaux contre des barbares puants, qui forcent une légion à retraiter en catastrophe …
Les Ardiaei se montrent enfin raisonnables. Une timide neutralité bienveillante nous lie désormais à ce peuple oscillant entre sauvagerie thrace et raffinement grec. Les marchands d’Ostie font de bons marchés, ce qui fait couler les sesterces à flot. De grandes constructions sont entreprises en Italie et en Sardaigne avec cet argent.
D’ailleurs cette manne financière permettra enfin de s’affranchir du système militaire actuel, qui a l’inconvénient de réduire en pauvreté les légionnaires absents plus d’une saison de leurs fermes. La grogne est grande, mieux vaut s’occuper de ce problème avant qu’il ne dégénère en rébellion ouverte.
Et des soldats, il en faudra de bons à l’avenir. Le problème souabe est loin d’être résolu.
Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juin 28, 2015 11:38 am
par Yg7
Ca fait bizarre de voir un empire Romain s'étendre jusqu'en Allemagne.

Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juin 28, 2015 12:06 pm
par von Aasen
C'est pas le chemin classique vers l'Imperium, ça non

Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juin 28, 2015 1:09 pm
par efelle
C'est toi qui me donne envie maintenant... D'autant que je n'ai pas touché à la série depuis le premier Shogun.
Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juin 28, 2015 1:30 pm
par von Aasen
Ce week-end les Total War sont jouables gratuitement sur Steam. Une occasion d'essayer celui qui te fait de l'oeil?

Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juin 28, 2015 5:04 pm
par Yg7
Si j'avais un ordinateur digne de ce nom, ça ferait longtemps que je me serais essayé à un Total War !
Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juin 28, 2015 5:47 pm
par Elvis
en tout cas, c'est vrai que ca donne envie de s'y remettre
Question : tu joues avec des mods ou en vanilla ?
Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juin 28, 2015 6:16 pm
par von Aasen
Yg7 a écrit :Si j'avais un ordinateur digne de ce nom, ça ferait longtemps que je me serais essayé à un Total War !
Tu peux essayer les vieilles moutures, qui ne sont pas mauvaises non plus! Rome Total War premier du nom était très plaisant à jouer aussi
Elvis a écrit :en tout cas, c'est vrai que ca donne envie de s'y remettre
Question : tu joues avec des mods ou en vanilla ?
En vanilla, avec toutes les DLC disponibles

Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juin 28, 2015 7:19 pm
par efelle
von Aasen a écrit :Ce week-end les Total War sont jouables gratuitement sur Steam. Une occasion d'essayer celui qui te fait de l'oeil?

J'ai vu mais le temps me manque, j'y repenserai à l'automne.
Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juin 28, 2015 8:21 pm
par von Aasen
Il y a des soldes très régulières sur le Total War de toutes manières, tu ne manques donc pas grand-chose à reporter!
Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juil. 05, 2015 9:35 am
par von Aasen
Le soleil italien est bien loin de la Legio V Fidelis, lorsque les barbares referment leur piège monstrueux sur leur carcasse. Grâce à un parjure, la légion est prise en embuscade, alors qu’elle se trouvait encore en Pannonie, et donc en territoire romain.
Les voilà comme à la parade, prêts à être hachés menus par des sauvages …
Quelques secondes plus tard, cette colonne ordonnée se mue en chaos. Des Souabes armés jusqu’aux dents sortent de chaque bosquet, les décurions n’ont pas le temps de faire prendre des positions de combat, chacun frappe pêle-mêle pour tenter de contenir l’ennemi.
Bien en vain. Seuls les lâches ayant fui assez rapidement survivront. Une légion complète, annihilée !
Les restes piteux de cette troupe sont rassemblés en Pannonie et placées sous le commandement d’un Cornelii. Sa première et judicieuse mesure sera de punir la légion par une décimation.
Une fois chaque dixième survivant lynché par ses camarades, de nouvelles recrues vinrent recompléter les rangs. Faustus Lupus et sa Legio III Invicta empêcheront toute invasion germanique. Une fois traquée, la bête souabe est mise à mort sans pitié.
Ce ne sera pas la dernière créature du diable à subir le courroux de l’aigle romain. En maraude près de ses camps militaires, les « tueurs de dragons » sont interceptés par la Legio II Antiqua.
Pensaient-ils que la légion n’oserait pas manœuvrer en Hercynie, fortement hostile vis-à-vis des Latins ? Une furieuse bataille leur prouvera le contraire.
Bien qu’encore affaibli de cette ruée, qui a coûté la vie de beaucoup de vétérans, imprudemment affectés à la première vague d’assaut, la légion pousse plus loin encore. Gnaeus Falerius Marcellus veut la gloire à tout prix. Personne ne connaît sa famille, il ne sera de toutes manières jamais consul. Sa gloire, ce sera celle de Rome, il ne pourra pas en tirer capital.
Ainsi, la course vers le Nord se poursuit, toujours à l’affût des Souabes, décidément plus coriaces que la vermine. Deux légions se rassemblent pour du moins les chasser d’Hercynie.
À Istros, Faustus Lupus encercle deux armées germaniques. Il ne s’attarde pas à un siège de cette maigre bourgade, il cherche la décision sur le champ de bataille. Une bataille courte et victorieuse, car le détachement d’une tribu souabe a refusé d’y participer. Faustus Lupus n’a pas le temps de savourer le sort des armes, il doit éliminer ces gêneurs.
Des espions révèlent les chemins pris par les barbares, les éclaireurs montés de la province ralentissent le mouvement ennemi jusqu'à l'arrivée de la Legio III, qui massacre vivement ces traitres.
L’interminable guerre de Germanie arrive à sa fin. Les Souabes sont en piteux état, leurs provinces sont occupées, Rome a doublé sa puissance. Le faste du triomphe de Faustus Lupus à Rome est inoubliable.
À 67 ans, c’est le couronnement d’une carrière au service de la république.
Une circonstance d’autant plus importante qu’à cet âge, il ne constitue plus un danger pour le sénat. Les autres familles ne sont pas en reste pour augmenter leurs apanages.
Les légionnaires revenus de la campagne de Germanie étalent leurs richesses, acquises lors des nombreux pillages, en marge du triomphe. Nombre d’entre eux ont atteint les vingt ans de service requis pour obtenir un lopin de terre quelque part dans une nouvelle province. L’activité économique s’en retrouve grandement intensifiée.
L’Hercynie commence à être romanisée, même si la population locale est réticente. Et si les Souabes s’acharnent à une défense complètement désespérée …
… leurs maigres troupes restantes ne représentent plus un danger vital. Les légions sur place ont toujours fort à faire, mais au moins elles ne risquent plus de massacre. Il est toujours aussi ennuyeux que la fleur de l’armée romaine soit liée à la Germanie. Les Carthaginois ont eu beaucoup de temps pour ordonner leurs affaires et fêtent leur retour dans l’arène des grandes puissances avec une déclaration de guerre. Des troupes sont levées d’urgence à Carthage, dans l’espoir de pouvoir soutenir un long siège …
Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juil. 05, 2015 10:54 am
par Yg7
Prochaine étape : La Baltique ?

Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juil. 05, 2015 11:20 am
par von Aasen
Hmmm, il y aurait en tous cas déjà suffisament de troupes sur place pour une petite campagne

Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juil. 05, 2015 12:49 pm
par Elvis
La Legio VII sera juste pour la defense de Cartahage ...
Que vaut la garnison de la ville ?
Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juil. 05, 2015 1:02 pm
par von Aasen
Elle est correcte, mais les Puniques ont une armée très solide. La garnison ne devrait pas faire le poids contre des hoplites bien entrainés.
Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juil. 05, 2015 2:29 pm
par Elvis
Carthage est fortifiee mais ce n est pas avec ces 4 cohortes que tu viens juste de lever que tu pourra garnir tous les murs de la ville, ne sachant pas de quel cote surviendra l ennemi...
Ca va etre chaud et surtout interessant a suivre..

Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juil. 05, 2015 2:56 pm
par von Aasen
On est d'accord, la défense ne devrait pas suffire. Je ne voulais toutefois pas abandonner la ville sans combat, et avec les murs en soutien, il me reste une petite chance, par exemple si j'arrive à faire tomber assez rapidement le général ennemi.
Manque de chance, les mercenaires disponibles dans cette région d'Afrique sont faiblards, et je n'aurai pas le temps de recruter des unités régulières

Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juil. 05, 2015 2:57 pm
par Lunarc
J’espère que tu n'aura pas une chute brutale de FPS sur Cartage....

Re: S.P.Q.R.
Posté : lun. juil. 06, 2015 8:48 am
par warsaw bucher
Si vraiment Carthage tombe, cela ne va t-il pas te libérer un front dont tu n'a pas vraiment besoin ?
D'ailleurs, la flotte romaine est-elle dans le coin ?
Re: S.P.Q.R.
Posté : lun. juil. 06, 2015 9:17 am
par von Aasen
Lunarc a écrit :J’espère que tu n'aura pas une chute brutale de FPS sur Cartage....

Je vais peut-être éviter de jouer une bataille pareille par 36° de température extérieure
warsaw bucher a écrit :Si vraiment Carthage tombe, cela ne va t-il pas te libérer un front dont tu n'a pas vraiment besoin ?
D'ailleurs, la flotte romaine est-elle dans le coin ?
Le problème c'est que si je lache Carthage, c'est la Sicile qui entre en ligne de mire des Carthaginois (et celle-là j'en ai vraiment besoin). La tête de pont en Afrique est certes vulnérable, mais l'abandonner ne m'apporterait pas de sécurité accrue
La flotte romaine est en route, mais elle prendra quelques tours avant d'arriver. Elle n'aura son utilité qu'en cas de siège prolongé

Re: S.P.Q.R.
Posté : lun. juil. 06, 2015 10:55 am
par warsaw bucher
Ou stationnée à Lylibaeum, juste en face. De ce port, cela devrait te permettre de venir voir au besoin
Comme ça, dès que tu vois un début de flotte punique, hop de la caillasse dans les dents

Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juil. 12, 2015 1:50 pm
par von Aasen
La situation est tendue en Germanie : la résistance aux troupes romaines, toujours farouche , empêche tout déplacement de légion.
Carthage est en position délicate. Les Puniques ont intercepté la Legio VII qui se formait aux portes de la ville. Réaliste quand à ses chances de remporter une bataille, le tribun romain refuse la bataille. Un long siège s’annonce.
Les imposantes murailles entourant la ville ont un effet de dissuasion certain. Prête à se défendre, la garnison a pris de nombreuses mesures pour retarder le plus possible l’armée ennemie. Les renforts sont en route, mais ils prendront beaucoup de temps pour arriver. Trop de temps ?
C’est avec grand étonnement que le gouverneur d’Afrique reçut une missive de paix des Carthaginois. La cessation des hostilités ainsi qu’un tribut important en or et en argent miroitait.
Quelle pouvait bien être la motivation des Carthaginois à se soumettre ainsi, alors même qu’ils étaient en position de force ? Ce va-et-vient en Afrique était bien étrange. Certes, seule une partie du gigantesque empire carthaginois, morcelé entre diverses factions, avait voulu participer à cette guerre. Était-ce pourtant là une raison d’abandonner un gain certain ? Quoi qu’il en soit, le gouverneur accepta la proposition avant même d’en référer au sénat, qui n’aurait pas eu le temps de décider avant la capitulation probable de Carthage.
Intrigué, mais loin d’être rassuré, le sénat décida l’expansion prochaine du territoire romain en Afrique. Carthage était trop isolée, il fallait consolider la position au plus tôt pour éviter de pareilles peurs à l’avenir. En attendant la levée de nouvelles légions, Faustus Lupus comptait porter le coup de grâce aux Souabes qui s’étaient terrés en Dacie. Confronté à une force supérieure à Galic, il fut forcé de retraiter et d’attendre des renforts.
La Legio VI Iovia, fraîchement formée, devait lui prêter main forte.
L’Italie était capable de prodiges économiques. Les colonnes interminables de marchandises et d’argent qui se dirigeaient vers Rome constituaient une source inépuisable de revenus. Les patriciens s’enrichissaient à vue d’œil, étendant leurs domaines, les ports et les mines de la région grâce à ces moyens.
La poigne de fer des légionnaires ne manquait pas de faire son effet en Germanie. Peu à peu, la population s’habituait à ses nouveaux maîtres. Un procédé long, mais efficace.
Faustus Lupus quitta ce monde avec une conscience tranquille, bien que n’ayant pu soumettre les derniers Souabes.
Sa mort affaiblit considérablement la position des Iunii. Son cousin Sextus Carvilius Cotta était un homme respecté, son âge avancé toutefois ne laissait pas entrevoir un long patronat, et ses successeurs immédiats n'avaient pas acquis de grande influence politique.
Les frontières frémissaient de la perte du meilleur général romain. Ils étaient tous prêts : Souabes, Sarmates, Liguriens, Dalmates, à fondre sur les provinces au moindre signe de faiblesse …
Pour autant, Carvilius Cotta ne comptait pas sombrer dans la faiblesse, bien au contraire …
Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juil. 12, 2015 4:26 pm
par Leaz
10 000 par tour c'est effectivement le signe qu'il faut recruter encore plus
Et puis pour l'instant il est pas très joli sur la carte cet empire romain

Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juil. 12, 2015 4:55 pm
par von Aasen
Il est clairement formé par les nécessités du moment

Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juil. 12, 2015 6:59 pm
par Yg7
Je me demande ce qui a motivé les Carthaginois à t'offrir la victoire...

Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juil. 12, 2015 7:21 pm
par von Aasen
Aucune idée, un coup de tête de l'IA

Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juil. 12, 2015 7:27 pm
par warsaw bucher
Des soucis en hispanie peut être ?
En tout cas, faut recruter la, et plus de l'hastati, on passe aux triarii en or massif môssieur !

Re: S.P.Q.R.
Posté : lun. juil. 13, 2015 6:28 am
par von Aasen
warsaw bucher a écrit :Des soucis en hispanie peut être ?
En tout cas, faut recruter la, et plus de l'hastati, on passe aux triarii en or massif môssieur !

Ils n'ont pas de guerre en cours et je n'ai pas vu de provinces révoltées, donc mystère! En Afrique tout est calme, ils ont fait le ménage.
Des principes feront l'affaire, je trouve les triarii trop patauds et trop chers. Je ne prends que le meilleur rapport qualité/prix ma bonne dame

Re: S.P.Q.R.
Posté : lun. juil. 13, 2015 11:03 am
par Locke
-91 d'ordre public

A ce stade là ne vaut-il mieux pas laisser tomber la colonie ? Dans un siècle on y est encore

à moins qu'il n'y ait des facteurs "cachés" ?
Re: S.P.Q.R.
Posté : lun. juil. 13, 2015 1:40 pm
par von Aasen
L'instabilité de la province qui donne un facteur de -10 disparait avec le temps. Au bout de dix tours, elle ne sera plus là, et la culture aura passé un petit peu du côté latin. De plus, je construis bien sur des bâtiments augmentant l'ordre public.
Au final, une province coriace, mais qui ne résistera pas à la romanisation

Re: S.P.Q.R.
Posté : mar. juil. 14, 2015 1:52 pm
par Elvis
von Aasen a écrit :warsaw bucher a écrit :Des soucis en hispanie peut être ?
En tout cas, faut recruter la, et plus de l'hastati, on passe aux triarii en or massif môssieur !

Des principes feront l'affaire, je trouve les triarii trop patauds et trop chers. Je ne prends que le meilleur rapport qualité/prix ma bonne dame

Pour mon infanterie de ligne, je fais un panache Principes / Triarii
von Aasen a écrit :L'instabilité de la province qui donne un facteur de -10 disparait avec le temps. Au bout de dix tours, elle ne sera plus là, et la culture aura passé un petit peu du côté latin. De plus, je construis bien sur des bâtiments augmentant l'ordre public.
Au final, une province coriace, mais qui ne résistera pas à la romanisation

Par contre j ai un probleme avec certaines provinces : J ai une perte d'ordre civil grandissante a cause de la misere et quartiers insalubres, et pourtant j ai toutes les villes eniterement construites, et des batiments qui devraient pourtant suffire a maintenir l ordre public..
Vous savez comment eviter cela ?
Re: S.P.Q.R.
Posté : mar. juil. 14, 2015 2:27 pm
par von Aasen
Tu as une case de construction ouverte qui n'est pas utilisée? Elle se transforme en quartier insalubre au bout de deux tours si tu n'y construis rien. Il y a aussi des bâtiments qui augmentent le niveau sanitaire, tels les aqueducs, mais je n'en ai jamais vu l'utilité pratique au-delà du petit bonus d'ordre public accordé.
Re: S.P.Q.R.
Posté : mar. juil. 14, 2015 3:47 pm
par warsaw bucher
Pour les bâtiments d'hygiène, tout dépend des factions. Dans une partie avec Bactres, il me semble que ces bâtiments donnaient des bonus aux agents ou contre eux.
Pour l'insalubrité, von Aasen à tout dit
Pour la blague au sujet des triarii, c'était surtout en référence aux coûts de maintenance qui ne deviennent plus un problème vu les revenus ^^
Sinon c'est quatre velites, deux triarii, le général, deux equites et le reste en principes pour une légion complète.
Re: S.P.Q.R.
Posté : mar. juil. 14, 2015 4:13 pm
par von Aasen
À peu près la même chose chez moi, sauf pour les vélites dont j'aime bien me passer à l'exception d'une ou deux unités de figurants. Je trouve leur utilité très limitée, et regrette bien que les Romains ne disposent pas d'archers corrects. Vivement les auxiliaires gaulois ou germaniques.
En entretien je suis toujours radin, l'infrastucture des provinces à une soif énorme de capital, que je compte bien lui procurer en rognant sur le nombre de troupes, tant que ça ne devient pas trop dangereux

Re: S.P.Q.R.
Posté : mar. juil. 14, 2015 6:05 pm
par warsaw bucher
De toute façon, quand tu va arriver à la guerre civile, tu va avoir une surprise en terme de légion

Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. juil. 18, 2015 11:22 am
par von Aasen
Chapitre IV : le patronat de Sextus Carvilius Cotta
Le sénat restait fermement sous contrôle Iunii. Presque la moitié des sénateurs faisait partie de la famille ou de sa clientèle.
La campagne préparée de longue date contre les derniers villages souabes touchait à sa fin. La force combinée des Legio III et VI pulvérisa ce qui restait de l’ennemi, déjà fortement affaibli par des raids scythes.
Une brève période de paix formelle permit de contempler le fruit de ces efforts …
… et de préparer la succession de Sextus Carvilius Cotta au sénat, en cas de mort subite.
Rome pouvait envisager de nouvelles conquêtes. Trois grands ennemis potentiels se trouvaient à portée de javelot : les Scythes à l’Est, Carthage et ses alliés au Sud, les Nervii au Nord.
Les Nervii étaient très occupés par leur guerre contre les Celtes, et ne représentaient pas un danger immédiat. Les Scythes étaient déjà plus menaçants, et la présence de très nombreuses légions à leurs portes rendait aisée la préparation d’une campagne. L’expansion en Afrique nécessitait plus d’efforts. Deux légions complètes, la Legio VII à renforcer ainsi que la Legio IX Concordialis en cours de recrutement, y formeraient le fer de lance d’une rapide attaque.
Pendant que les forgerons s’affairaient à produire les armements nécessaires, que les centurions inculquaient à coups de bâtons la discipline aux nouvelles recrues, et que les ports rassemblaient les céréales à stocker par les différents forts, la dernière bande de maraudeurs souabes fut battue par la Legio II Antiqua près de Budorgis. Nous voilà enfin débarrassés de ce fléau !
Tandis que leur chef Hadufuns, capturé dans un sale état, fut ramené à Rome dans une cage de fer pour être étranglé au cours de festivités, les guerriers communs obtinrent le clément devoir d’entretenir les sauvages de Lupfurdum en tant que gladiateurs.
Dégagées de la chasse aux brigands souabes, deux légions purent être mobilisées pour la campagne contre les Scythes. Ces derniers avaient accueilli la nouvelle de la guerre avec flegme. Le messager romain fut bien traité et obtint même quelques pièces d’or pour son service. Voilà des gens habitués à guerroyer.
Des bourgades aussi inconnues que Belz et Ascaucalis tombèrent très vite, sans grands combats. Quelques adolescents équipés de lances de bois défendirent leurs maisons, rien de plus. L’armée scythe devait être occupée ailleurs.
À Rome, c’étaient les Iulii qui préparaient quelque intrigue tarabiscotée. Ils purent manipuler un vote du sénat pour lui faire accepter un accord commercial avec l’un des états-clients de Carthage. Pour diviser l’ennemi, prétendaient-ils. Pour grappiller quelques sesterces crasseux, pensait Carvilius Cotta, qui redoutait une remontée en puissance des Iulii.
Ces pensées ne l’accompagneront pas bien longtemps. Quelques mois plus tard, il s’écroula après un repas bien arrosé, pour ne jamais se relever.
Son successeur, Gaius Scribonius Vitulus (« le veau »), n’apprendra que tard qu’il se retrouvait patron de la famille des Iunii. Il se trouvait alors à la tête de la Legio VI Iovia, tentant de se frayer un chemin à travers les interminables forêts enneigées qui l’entouraient. Se croyant près de l’Hyperborée, il désespérait de jamais trouver la mystérieuse cité de Tur, que l’on disait aux mains des Scythes, qui l’auraient reconquise aux Issédons, qui eux-mêmes s’étaient retrouvés là car chassés par les Arimaspes, des hommes qui n’auraient qu’un œil. Il avait fort à faire pour éviter de trop grandes désertions.
Les Iulii avaient main libre à Rome pour faire progresser leur stratégie de rapprochement avec les clients carthaginois …
D’ailleurs alors que la campagne contre les Scythes avançait à grands pas, la situation se dégradait considérablement en Illyrie. Les Ardiaei et les Dalmatiens avaient formé une confédération illyrienne qui reniait tous les accords précédemment conclus avec Rome. Ce retournement de veste n’augurait rien de bon, mais ouvrait peut-être une chance d’arrondir le territoire romain dans ces provinces. À supposer que le sénat puisse y adjoindre les légions nécessaires.
Re: S.P.Q.R.
Posté : mar. juil. 21, 2015 12:25 am
par efelle
Pas d'autres menaces à l'horizon avec autant de frontières ?
Re: S.P.Q.R.
Posté : mer. juil. 22, 2015 1:10 pm
par von Aasen
Pas vraiment, les Liguriens se tiennent à carreau malgré tout, et les Grecs restent relativement calmes depuis qu'ils commercent avec moi. Les gros bourrins (Iceni ...) et les super-blobs (Ptolémées? Séleucides? Parthes?) ne sont pas encore en vue.
Re: S.P.Q.R.
Posté : mer. juil. 22, 2015 2:04 pm
par warsaw bucher
L'IA à tendance à être aussi moins suicidaire. Elle ne t'attaquera dans la plupart des cas que si elle à un certains avantage.
Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. juil. 26, 2015 9:55 am
par von Aasen
Chapitre V : le patronat de Gaius Scribonius Vitulus
La campagne contre les Scythes bat son plein. Les contrées vides du grand Nord …
… tout comme celles un peu plus peuplées de l’Est tombent sans grands combats.
Plusieurs clans et villages continuent bien sûr de s’opposer au nouvel ordre, les légions sur place ont à faire, mais ne sont pas débordées. La Sarmatie entière est tombée comme un fruit mûr.
Les Scythes doivent être accablés de grands problèmes, car ils envoient une délégation à Tur, chargée de trésors, pour obtenir une paix immédiate. L’affaire est scellée ! Jamais une campagne romaine ne s’était déroulée aussi aisément, avec tant de gains, et sans anicroche aucune. Cela grâce à Gaius Scribonius Vitulus, qui a tout organisé et mis en œuvre. L’opposition à la prépondérance Iunii au sénat atteint cependant de nouveaux sommets. Gnaeus Falerius Marcellus de la maison des Iulii, obtient du sénat un triomphe à Rome, alors qu’il n ‘était impliqué que dans des opérations mineures. Un clair avertissement pour notre famille …
Le monde s’agite au-delà de nos frontières, les Arvernes bataillent en Hispanie contre Carthage et les Pictons essayent de soumettre les Liguriens. Dans l’immédiat, nos provinces n’ont rien à craindre. La Sarmatie est transformée en vaste colonie agricole, ceci pour éviter toute famine dans les terres nouvellement conquises.
Les efforts se concentrent désormais sur l’Afrique. La Libye a fort à faire avec une invasion spartiate, et les Carthaginois sont occupés en Hispanie. Trois légions et une flotte mèneront les opérations. La Legio V Fidelis sera chargée de défendre la ville de Carthage, tandis que les autres troupes iront de l’avant.
Carthage protège bien évidemment son état-client, mais au grand étonnement du sénat, les colonies de la Nouvelle Carthage restent en-dehors du conflit. Le vaste empire commercial carthaginois serait-il en train d’imploser ?
Ce ne serait pas de refus ! Comme prévu, Thapsus tombe très rapidement entre nos mains.
Les Libyens ne tiennent plus que Cydamus, située en plein désert. Leurs armées sont réduites à peau de chagrin depuis l’invasion des Grecs, qui leur a fait perdre la Cyrénaïque.
La situation se corse à Rome, où le patron Iunii, Gaius Scribonius Vitulus, est victime d’un poignard traître. Il en a vu d’autres et s’en remettra, la chose n’est pas plus réjouissante pour autant, montrant un climat politique très dangereux.
L’Italie et les possessions romaines en général crèvent de richesse, leur faiblesse est intérieure …
Au moins les choses avancent dans notre campagne contre Rome. La province mauritanienne de Iol tombe sans problèmes après le lâche repli des Scions de Tyr, qui étaient chargés de la défendre.
La Legio VII Africana avance elle vers Cydamus, sous le soleil écrasant du désert africain.
Nos légions sont occupées à piller les terres puniques, les Carthaginois en profitent pour oser une attaque des plus surprenantes. Une flotte qui semble comme tombée du ciel, tellement son arrivée était imprévue, montre ses voiles devant Lilybée, en Sicile !
La cité reste sans réelle possibilité de défense, la garnison est vite massacrée et des notables carthaginois, un sourire mauvais au coin des lèvres, s’installent dans le palais du gouverneur. Catastrophe ! La flotte romaine, contactée aussi vite que possible, se rapproche à grands coups de rames – ce qui signifie qu’il lui faudra plusieurs semaines pour arriver sur place. Au moins elle devrait pouvoir empêcher des incursions vers Syracuse, le premier des joyaux siciliens.
La marche de la Legio VII Africana tourne elle aussi à l’enfer. Un scribe avec un peu d’éducation conte aux légionnaires la fameuse marche alexandrine à travers le désert de Gédrosie. Alexandre y avait perdu la moitié de ses homme, et l’histoire menaçait de se répéter. Ce n’est que fort affaiblis que les Romains purent monter à l’attaque de Cydamus, qui ne disposait heureusement que d’une faible garnison.
La Legio VII avait grand besoin de repos, l’approche d’une armée carthaginoise à effectifs complets n’augurait rien de bon …
Re: S.P.Q.R.
Posté : mar. juil. 28, 2015 8:12 pm
par gladiatt
von Aasen a écrit :Chapitre V : le patronat de Gaius Scribonius Vitulus
Plusieurs clans et villages continuent bien sûr de s’opposer au nouvel ordre, les légions sur place ont à faire, mais ne sont pas débordées. La Sarmatie entière est tombée comme un fruit mûr.
ah ouais, quand même, les rives de la Baltique sont atteintes tout de même

Re: S.P.Q.R.
Posté : mar. juil. 28, 2015 8:33 pm
par von Aasen
De vastes terres désolées, sans grande importance pour Rome
Plus sérieusement, la Sarmatie est assez sympa comme province. Ce sera mon grenier à blé en guise de remplacement pour l'Égypte, qui reste inatteignable. Les Scythes auraient attaqué tôt ou tard et sont assez mobiles, mieux vaut donc raccourcir la frontière, surtout qu'on a droit à l'avantage un peu gamey du "bord de carte inattaquable".
Re: S.P.Q.R.
Posté : mar. juil. 28, 2015 8:57 pm
par Yg7
Toujours aussi intéressant, cet AAR ! Je suis impatient de lire la suite.
C'est plaisant de te voir rencontrer des difficultés. La campagne commençait à devenir un peu trop facile à mon goût !
Re: S.P.Q.R.
Posté : mer. juil. 29, 2015 6:33 am
par von Aasen
Merci
La difficulté était en baisse sur les derniers épisodes, oui, c'est l'inconvénient de jouer contre une IA! Bon comme dit, je n'ai encore jamais gagné une partie en très difficile sur un Total War, et on va déjà commencer par là avant de se faire poutrer honteusement en légendaire

Re: S.P.Q.R.
Posté : mer. juil. 29, 2015 7:42 am
par Elvis
J'avais commence une campagne en Difficile avec Rome et j ai arrete car c'est vrai que l IA n offre pas de reel challenge...
Faudrait voir contre un joueru Humain...
Re: S.P.Q.R.
Posté : mer. juil. 29, 2015 9:08 am
par von Aasen
Ils ont enfin évité le travers de la série à haut niveau de difficulté, toutes les IA ne te déclarent plus systématiquement la guerre dès qu'elles te rencontrent.
Ça rend le jeu nettement plus jouable, mais découvre également les faiblesses de l'IA. Pour l'instant il reste du défi sur cette partie, j'espère que ça tiendra

Re: S.P.Q.R.
Posté : mer. juil. 29, 2015 12:01 pm
par warsaw bucher
Oui et puis la tu à un bon niveau de puissance donc forcément, ça roule un peu tout seul

Re: S.P.Q.R.
Posté : mer. juil. 29, 2015 2:20 pm
par von Aasen
C'est vrai que là c'est un peu le summum en puissance relative. Bonne taille critique et corruption encore très faible. Avec un niveau d'imperium plus haut c'est la corruption qui explose, et comme elle gangrène tout l'empire, la conquête d'une nouvelle province est capable de faire baisser tes revenus

Re: S.P.Q.R.
Posté : mer. juil. 29, 2015 4:14 pm
par warsaw bucher
Pas de guerre civile en vue à ce stade de la partie ?
Re: S.P.Q.R.
Posté : mer. juil. 29, 2015 4:22 pm
par von Aasen
Je suis à 49% d'influence au sénat, pas de risque pour l'instant. La république est encore debout

Re: S.P.Q.R.
Posté : mer. juil. 29, 2015 10:53 pm
par sval06
von Aasen a écrit :'..La république est encore debout

C'est Palpatine qui va être content.

Re: S.P.Q.R.
Posté : jeu. juil. 30, 2015 6:47 am
par von Aasen
Palpatine?

Re: S.P.Q.R.
Posté : jeu. juil. 30, 2015 8:23 pm
par sval06
Toi aussi... Son fils

Re: S.P.Q.R.
Posté : lun. août 03, 2015 10:44 am
par von Aasen
Carthage voulait bien conclure une paix et sceller le status quo. Leur laisser la moitié de la Sicile, à la bonne heure …
Le refus de toute négociation n’était pas forcément favorable aux chances de survie de la Legio VII Africana. Les Puniques passèrent à l’assaut sans plus de formalités.
La troupe était décimée par la marche à travers le désert, ainsi que par la bataille qui avait été menée pour conquérir la ville. Malgré tout, les diverses approches de Cydamus pouvaient être défendues.
Les nuages de poussière qui approchaient la ville firent peu à peu place à des contours humains, où l’on pouvait discerner les premiers guerriers en approche. Des colonnes qui donnaient une impression de discipline et de force fonçaient droit vers la façade Nord de Cydamus.
Des hoplites libyens, à peine armés, marchaient en tête. La racaille en premier, pour affaiblir nos rangs …
Derrière eux, de jeunes hommes issus de bonne famille et équipés finement, prêts à tuer tout déserteur et à cogner nos légionnaires par la suite.
Des hoplites carthaginois, la fleur des cités marchandes de Méditerranée, les suivaient. Lourds et patauds, mais diablement efficaces en combat urbain.
Des mercenaires ibériens restaient en réserve …
… et Sadith, le général punique, traversait à grand bruit les rangs de ses troupes pour les exhorter à combattre dignement.
Les Libyens ne formaient donc qu’une entrée de maigre qualité sur la façade Nord.
La façade Sud reçut directement le plat de résistance. De lourds cavaliers piétinaient les Principes et frappaient de leurs longues épées.
La cavalerie menait aussi le pas au Nord, une fois l’entrée consommée. Sadith lui-même se jetait dans la fournaise, et les réserves devaient déjà renforcer les lignes romaines, chancelantes.
Les défenses à l’Ouest pouvaient heureusement être vidées peu à peu, les Puniques n’attaquant pas ce flanc. Les nouveaux arrivants compensaient les pertes massives sur la façade Nord, dont les troupes enduraient le choc principal. Après un sauvage combat contre les hoplites carthaginois, deux détachements de Principes avaient la voie libre pour tourner les attaquants.
Il était temps, car la façade Sud étaient occupée à subir l’assaut de renforts ennemis.
Écrasés entre des rangs de légionnaires, les Puniques faisaient pourtant montre de bravoure et maintenaient une pression extrême au Nord.
Un effort ultime permit d’achever les guerriers au bouclier doré qui refusaient de se rendre. La situation était instantanément plus agréable.
Les Principes, saignés à blanc, résistaient pourtant avec une difficulté croissante aux assauts. Même contre des pouilleux sans armure, la fatigue, la chaleur, et l’infériorité numérique se faisaient douloureusement sentir.
Les Ibériens passaient aux choses sérieuses, et bon nombre de légionnaires à bout s’enfuirent devant ces sauvages épéistes. Le vent tournait …
Même les frondeurs des Baléares se battaient jusqu’au bout, alors même que la tête de Sadith avait roulé à terre.
Réduites à peau de chagrin, les troupes romaines essayaient malgré tout de mener un genre de contre-attaque.
Il restait une cinquantaine d’hommes valides, l’arrivée de troupes légères libyennes encore fraiches était toute sauf bienvenue.
Faire craquer les légionnaires ivres de fatigue ne relevait plus du grand art. Des forces surhumaines étaient nécessaires pour encore et toujours continuer à combattre.
Le sang coulait sans répit, les officiers étaient morts depuis longtemps, toute coordination manquait aux survivants des deux côtés. Une fois les effectifs réduits à une quinzaine d’hommes, la situation devenait plus claire. Les restes ultimes se regroupaient pour organiser une défense contre les Libyens.
Enjambant les cadavres de leurs camarades, les derniers légionnaires faisaient tout pour tenir face aux Libyens qui combattaient sans relâche. La petite troupe de vélites encore en vie abandonnait lâchement le combat, persuadée de l’issue fatale de cette bataille.
Six Principes, voilà tout ce qui séparait encore la victoire de la défaite … six braves incomparables, incapables de penser à la défaite.
Incroyable, mais vrai ! La perte successive de plusieurs des leurs acheva le moral ébranlé des Libyens mal équipés !
Six survivants … vainqueurs !
Quelques blessés et les vélites méritant la mort, mais indispensables, venaient grossir les rangs après le combat. Ce fut une des batailles les plus sanglantes de la république.
Les Carthaginois avaient payé le prix fort aussi. Ce que personne n’avait prévu, c’était qu’un clan libyen rôdait encore dans les parages, très bien informé des évènements. Les « ambassadeurs d’Atlas » avaient maintenant beau jeu. Qui pouvait encore les arrêter ? Six légionnaires et huit vélites ?
Rome était connue pour sa ténacité. La destruction de la Legio VII Africana entraînait non pas une retraite en Afrique, mais la reconstitution immédiate de cette glorieuse légion.
Devant Lilybée, une grande bataille navale eut lieu. Nos propres trirèmes, abondamment renforcées de légionnaires issus de la Legio V Fidelis qui avait quitté Carthage, purent venir à bout assez vite des navires puniques, bien plus mal dotés.
La Sicile était à nouveau libre ! Il était grand temps, une grande partie du commerce romain passe par ses ports. Le manque à gagner aurait été fatal pour la trésorerie.
La guerre entre Gaulois et Carthaginois en Ibérie gagnait en intensité. De bonnes nouvelles pour nous.
Pour prévenir à toute attaque celte dans les Alpes, la Legio X Augusta avait d’ailleurs été formée et envoyée en Gaule Cisalpine.
Les provinces germaniques étaient déjà plus ou moins digérée, la Sarmatie faisait encore un peu de grabuge. Les légions qui occupaient ces régions autrefois propices à la rébellion avaient été transférées peu à peu vers le Sud, en vue d’une attaque contre la confédération illyrienne …
Re: S.P.Q.R.
Posté : lun. août 03, 2015 6:21 pm
par efelle
Hé ben, ça rigole pas. Tes légionnaires ont un moral d'acier.
Re: S.P.Q.R.
Posté : lun. août 03, 2015 11:11 pm
par Yg7
Quelle formidable victoire, bravo !
Soit tu es vraiment très bon, soit l'IA a des efforts à faire...
Re: S.P.Q.R.
Posté : mar. août 04, 2015 4:17 pm
par von Aasen
efelle a écrit :Hé ben, ça rigole pas. Tes légionnaires ont un moral d'acier.
Une bonne armure aide aussi
Yg7 a écrit :Quelle formidable victoire, bravo !
Soit tu es vraiment très bon, soit l'IA a des efforts à faire...
L'IA a ses faiblesses, et j'avais un avantage en position défensive. Pas besoin de courir à travers le désert avec mes légionnaires bien cuirassés! Sinon l'effet de fatigue m'aurait été fatal, même des troupes très légères leur aurait mené la vie dure
La suite dans deux semaines, lorsque je serai revenu de St. Pétersbourg

Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. sept. 12, 2015 9:22 am
par von Aasen
La situation était assez stable en Afrique, avec des troupes de force égale se faisant face en Mauritanie et en Libye. Ivre d’ambition, la faction des Iunii poussa le sénat à une guerre contre les Illyriens, qui avaient osé former une confédération aux portes de nos provinces.
Quatre légions étaient disponibles pour mener les opérations. L’une restait en défense en Grèce, les trois autres firent rapidement tomber Singidun, tandis que Delminium se voyait assiégée.
Une contre-attaque illyrienne à Epidamnos put être contrée par les vétérans de la Legio I Italica sans problèmes.
Après le refus romain d’engager des pourparlers, les nobles illyriens, désespérés, organisèrent une sortie à Delminium pour briser le siège.
Les fidèles d’Armatus n’avaient aucune chance, mais ils livrèrent un sauvage combat aux troupes romaines encore inexpérimentées. La bataille dura jusqu’à l’aube et s’acheva sur une sanglante défaite des ennemis de Rome.
Une courte réorganisation suffit pour organiser l’attaque ultime des survivants de la sortie. L’Illyrie entière était désormais entre nos mains, et l’autorité de la confédération confinée à un refuge en Macédoine.
Refuge rapidement débusqué par la légendaire Legio III Invicta, qui avait déjà forcé la soumission des irréductibles Souabes.
Seuls quelques rôdeurs défendaient désormais l’honneur de la confédération illyrienne.
Devant ces prouesses, les légions en Afrique ne pouvaient que constater qu’elles étaient en reste. Pour sauvegarder leur réputation, les tribuns optèrent pour un actionnisme dangereux. La ville désertique de Dimmidi tomba aux prix de lourdes pertes.
Et la flotte carthaginoise fut défiée de front.
Une défaite romaine pouvait remettre en question la sécurité de la Sicile, de la Corse et de la Sardaigne. Leur sort se décidait à l’effet des lourds projectiles que les catapultes embarquées tiraient maladroitement en direction des Puniques.
Les navires carthaginois, équipés moins lourdement mais plus à l’aise pour des abordages, s’approchaient chaotiquement de la flotte romaine.
En haute mer, pas de quartiers …
Neptune avait décidé !
Au prix de nombreux vaisseaux perdus à jamais au fond de la Méditerranée, les Puniques furent vaincus.
Fort de ces victoires et insoucieux de leur prix outrageux, Sextus Turullius Ahala, l’un des « nouveaux » nobles empressé d’obtenir un poste de sénateur, réitéra la manœuvre fatale de l’avancée vers Cydamus, cette fois-ci cependant avec une légion en soutien dans le dos …
Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. sept. 12, 2015 6:41 pm
par efelle
Les puniques étaient loin d'être exsangues visiblement...

Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. sept. 13, 2015 12:20 am
par Locke
La machine à blob est définitivement lancée on dirait bien... Vivement la guerre civile !

Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. sept. 13, 2015 8:08 am
par von Aasen
efelle a écrit :Les puniques étaient loin d'être exsangues visiblement...

Il faut bien le reconnaitre, l'IA est plutôt coriace, à défaut d'être géniale
Locke a écrit :La machine à blob est définitivement lancée on dirait bien... Vivement la guerre civile !

Une petite guerre éclair est toujours la bienvenue pour faire la main aux nouveaux généraux

Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. sept. 13, 2015 8:30 am
par Elvis
A quand les riches terres agricoles de la Gaule ?
Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. sept. 13, 2015 9:36 am
par von Aasen
Il y a les Marseillais sur le chemin, mes seuls fidèles alliés. Je préfère les garder comme protecteurs de la Gaule Cisalpine tant que j'ai à faire autrepart

Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. sept. 13, 2015 12:36 pm
par Elvis
Tu peux les garder en tant qu Etat Client et conquerir Aquitaine, la Gaule celtique et la Belgique...
A moins que tu n aies peur des Belges ...
Horum omnium fortissimi sunt Belgae
Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. sept. 13, 2015 12:42 pm
par von Aasen
Je ne crois pas qu'il y ait une mécanique qui permette d'en faire un état-client sans leur verser des sommes hors de portée (300 000 pièces? Plus?). Il faudra bien que j'y aille à un moment mais en Dacie et en Afrique il reste du boulot pour arrondir mes provinces
Pour les Belges, je crois qu'ils sont occupés par les Icènes ou les Frisons

Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. sept. 13, 2015 12:50 pm
par Leaz
De toute façon, la Gaulle c'est la cerise sur le gâteau, a conquérir quand déjà le reste de la Mare Nostrum est acquis. La richesse est en Grèce, en Egypte et en Espagne !
Re: S.P.Q.R.
Posté : mar. oct. 13, 2015 9:51 am
par Elvis
Quid Novum ?
Re: S.P.Q.R.
Posté : mar. oct. 13, 2015 10:21 am
par von Aasen
Pas beaucoup de temps en ce moment, et je pensais que l'intérêt pour l'AAR commençait à se dissiper

Je tâcherai de m'y remettre ces prochains temps

Re: S.P.Q.R.
Posté : mar. oct. 13, 2015 11:22 am
par univerzz
Je te confirme que tu as des lecteurs avides d'update

.
Re: S.P.Q.R.
Posté : mer. oct. 14, 2015 12:19 pm
par von Aasen
La suite alors!
Re: S.P.Q.R.
Posté : mer. oct. 14, 2015 12:31 pm
par von Aasen
Les nouvelles campagnes militaires avaient asséché le réservoir humain de Rome, des réflexions diverses sur une réforme de l’armée étaient depuis longtemps tenues dans les villas des grandes familles. Il était devenu inévitable de professionnaliser les légions, et d’abandonner l’ancien système qui ruinait à intervalles réguliers la plèbe en mobilisant les hommes les plus forts durant la saison des travaux champêtres. La réforme prit place lentement, touchant d’abord la Legio IV Herculia.
Les troupes actives ne furent réformées que bien plus tard. La Legio VII Africana, par exemple, qui lava l’affront de son ancêtre éponyme par la prise de Cydamus, continua à se procurer des recrues d’après l’ancien système pendant plusieurs saisons.
La menace dalmate avait été éliminée, les Libyens soumis, les Carthaginois réduits à peu de choses. Les nouvelles provinces africaines devaient être pacifiées, d’autres conquêtes dans cette région étaient exclues. Les légions sur place pouvaient toutefois jouer un rôle défensif, et justement, les Spartiates avec leur politique d’expansion à outrance en Afrique plaçaient des limites à Rome. La péninsule grecque et ses incommensurables richesses elle aussi se présentait comme cible idéale. Le bloc grec, composé d’Athènes, de Sparte et du Royaume de Macédoine, pouvait certes faire montre d’une certaine puissance. Seraient-ils cependant capables de soutenir une guerre contre Rome ? Le sénat pensait que non, et préparait leur conquête prochaine.

Les Héllènes ont du avoir vent de ces plans. Cela aurait été un grand hasard que précisément après quelques semaines de préparatifs militaires, des ambassadeurs des trois factions se retrouvèrent à Rome, les chariots remplis d’or et les langues pétries de paroles mielleuses.
Les patriciens sont faibles quand il s’agit d’or … après tout, les Celtes et autres Germaniques feraient de tout aussi bonnes victimes, eux qui ne daignaient pas s’agenouiller devant le génie romain. Les accords furent scellés et la Grèce perdue de vue. Accessoirement, les dettes de nombreux optimates furent épongées en ces temps. Les Grecs maîtrisent l’art de la politique depuis la nuit des temps.
Gaius Scribonius Vitulus, patron des Iunii, dut un peu abuser de sa nouvelle richesse. Il fut retrouvé mort une outre de vin épicé à la main peu après le départ des diplomates étrangers.
Chapitre VI : le patronat de Spurius Vagennius Marcellus
Son successeur, Spurius Vagennius Marcellus, rongeait depuis longtemps son frein, animé par une ambition débordante. La politique de consensus menée par les Iunii à l’égard des autres grandes familles l’agaçait depuis des décennies. Les Iunii avaient mené Rome au sommet de sa puissance, pourquoi partager le pouvoir avec ces aristocrates sans entendement ? Le sénat devait lui appartenir, son aide pourra être utilisée pour écraser ses ennemis.
Cependant, à côté des luttes internes, il y avait également un empire entier à gérer. Les Arvernes, maîtres d’une grande partie de la Gaule et de pratiquement toute l’Hispanie, cherchaient à profiter d’une amitié. Leurs deniers furent les bienvenus.
À peine Spurius Vagennius Marcellus avait-il pu vérifier l’état des légions en Germanie et en Italie, qu’un de ses esclaves l’attaqua au poignard. Bien que sauvé par un autre esclave, une vile blessure à la poitrine le cloua au lit et fit craindre sa mort prochaine. Les grandes familles de Rome n’étaient pas aussi faibles qu’elles y paraissaient.
Son remplaçant et successeur désigné, Sextus Fundanus Traianus, subit le même sort peu après. Le message était clair !
Qu’importe, Spurius Vagennius Marcellus du fond de son lit envoyait ses ordres de tous côtés. Les Iunii s’agrippaient au moindre poste et favorisaient honteusement les leurs sur la scène politique.
Ces querelles restaient heureusement cachées à des observateurs étrangers. Une sublime caravane du pharaon amena à Rome la proposition d’un pacte de non-agression, qui fut dûment honorée.
Le linge sale ne se lavait pas en public …
… et les Pictes, fortifiés au Nord de la Gaule Cisalpine, pouvaient profiter d’un report des préparatifs d’invasion. Alors que trois légions campaient à leurs frontières, Rome restait divisée.
De plus, les yeux étaient rivés sur Carthage. Quelques rôdeurs puniques, les derniers rescapés de ce noble peuple, avaient surgi du désert et attaqué leur ancienne ville-mère.
Le commandant de la garnison avait eu soin d’utiliser l’argent public pour réparer les murs et payer ses hommes, plutôt que de le fourrer dans sa poche. Une force de défense considérable attendait donc les incurseurs.
Les approches de la ville étaient surtout composées de terrain difficile. Il n’y avait pas moyen de contourner les fortifications.
Le port restait défendu par deux navires et un couple de balistes, tandis que le reste de la garnison gardait les murs.
Les Puniques avaient envoyé la piétaille en avant pour placer des échelles, et se concentraient sur la façade orientale.
Autant dire que l’on ne pouvait pas attendre d’eux de mener un assaut couronné de victoire, les murs étaient bien garnis.
Les hoplites étaient plus à craindre …
… mais peu d’entre eux arrivèrent jusqu’aux échelles, décimés par le feu nourri d’archers et de lanceurs de javelots.
Leur sacrifice fut aussi vain que celui de la cavalerie et des éléphants.
Les derniers tressaillements de Carthage n’avaient pas été particulièrement glorieux.
Les choses s’étant un peu calmées à Rome, les Pictes avaient de quoi trembler.
Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. oct. 24, 2015 5:43 pm
par univerzz
Est ce que l'alliance Hellène pourrait être un adversaire de valeur ?
A moins que les dissensions internes ou les difficultés de gestion restent les seuls véritables ennemis ?
En tous cas, hâte de lire la suite

.
Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. oct. 24, 2015 6:14 pm
par von Aasen
univerzz a écrit :Est ce que l'alliance Hellène pourrait être un adversaire de valeur ?
A moins que les dissensions internes ou les difficultés de gestion restent les seuls véritables ennemis ?
En tous cas, hâte de lire la suite

.
La Macédoine vaut éventuellement quelque chose, je ne sais trop à quel point leur empire s'étend en Asie Mineure.

Athènes devrait pouvoir être croquée rapidement, Sparte est toujours un cas à part, mais je pense qu'à ce niveau technologique, leurs troupes doivent être surmontables, même en défense et en terrain difficile.
Je les laisse de côté car ils montrent tous patte blanche, et les Arvernes protégés par le territoire picte ont peu trop de mojo à mon goût
La corruption et le risque de guerre civile sont les plus grands dangers maintenant, oui!

C'est signe de prospérité ... et de décadence

Re: S.P.Q.R.
Posté : mer. oct. 28, 2015 8:11 am
par von Aasen
La guerre contre les Pictes débuta violemment, la stratégie était calquée sur celle qui avait mis les Dalmates à genoux en peu de temps. Trois légions avancèrent simultanément en attaquant toutes les places fortes à portée.
Octoduron tomba facilement …
Tout comme Koria …
Et Uburzis.
Les Pictes avaient perdu un tiers de leur territoire en l’espace de quelques semaines.
Le vin coulait à flots pour fêter le génie romain, quand la nouvelle de la défection des Arvernes fit la ronde. Méprisant l’amitié qui leur avait été offerte, les chefs arvernes choisirent de soutenir leurs voisins pictes. Trois provinces obtenues au combat, deux douzaines de perdues à cause d’une diplomatie aventureuse. Les dés étaient jetés, la guerre serait plus longue que prévu.
De plus, les tribus pictes n’étaient nullement vaincues. Une fois leurs troupes rassemblées, les voilà qui poussaient à travers marais et forêts pour éradiquer la Legio X Augusta.
Les Gardiens de Toutatis, les Carnyxes hurlants ainsi que les Lames de la Gloire venaient tenter le bras de fer. À trois contre un, ils ne prenaient pas de grands risques. Incapables de retraiter en bon ordre, les légionnaires se décidèrent à organiser une défense précaire.
Rassemblés au centre d’Octoduron, sous l’œil malveillant des divinités celtes, les centurions organisaient les responsabilités, tandis que le légat gardait une réserve au milieu du carré imparfait formé par la troupe.
Les premiers guerriers ennemis étaient déjà visibles lorsqu’un projectile impressionnant fit son apparition.
Il y avait à peine le temps de faire un pas de côté avant l’impact, pas assez pour définir la trajectoire exacte de la pierre. Les suivants ne tardèrent pas à suivre.
Les Celtes n’étaient décidément pas à sous-estimer … leurs machines fracassaient joliment les membres des légionnaires sans protection, tandis que des pelotons se formaient pour l’attaque.
Les attaquants ne se laissèrent pas impressionner par la traditionnelle pluie de javelots organisées par les légionnaires. Le combat débutait avec une intensité peu commune.
La masse d’ennemis était tellement grande qu’il fallut vite rameuter des réserves.
Camulixos, le chef picte, observait la bataille à distance respectueuse, attendant un moment d’hésitation pour lancer sa garde au combat. La cavalerie romaine avait profité de l’attention dirigée vers la grande mêlée pour tourner les positions celtes et liquider les ouvriers qui s’occupaient des balistes.
Une deuxième armée celte testait la solidité des Romains plus à l’Ouest, interdisant le transfert de ces troupes vers le centre de la bataille.
Cela ne laissait que de vagues espoirs de réitérer des manœuvres de contre-attaque. La plus récente avait pu faire vaciller les rangs celtes, sans toutefois les briser. Les rangs arrières poussaient les rangs avants, toute fuite était impossible. Les groupuscules de guerriers combattaient jusqu’au dernier homme.
Une situation qui n’était guère rassurante …
Pour une tête coupée, trois réapparaissaient aussitôt!
Le terrain déclinant avait pour effet de raccourcir peu à peu la ligne de bataille, permettant à quelques légionnaires de souffler un peu avant de retourner combattre. Les cadavres éparpillés devant eux n’étaient pas forcément un encouragement à aller de l'avant.
Au prix de lourdes pertes, la ligne restait à peu près stable.
Au loin, on voyait déjà venir les renforts celtes. Les javeliniers n’avaient plus de munitions, les légionnaires étaient épuisés, les rangs clairsemés …
Seul le soleil descendant offrit un sursis à la légion damnée. Les Celtes se retirèrent pour se reformer dans les forêts.
Re: S.P.Q.R.
Posté : mer. oct. 28, 2015 10:59 am
par loda
Une vraie bataille typée TOTAL WAR
Courage pour la suite...
Re: S.P.Q.R.
Posté : mer. oct. 28, 2015 11:48 am
par jmlo
On comprends mieux l'obsession de Leodagan pour les catapultes !
Re: S.P.Q.R.
Posté : mer. oct. 28, 2015 6:40 pm
par warsaw bucher
Il n'a pas manqué grand chose pour que la X Augusta y passe

Re: S.P.Q.R.
Posté : mer. oct. 28, 2015 9:30 pm
par von Aasen
loda a écrit :Une vraie bataille typée TOTAL WAR
Courage pour la suite...
Grosse castagne en effet
jmlo a écrit :On comprends mieux l'obsession de Leodagan pour les catapultes !
Au début les légionnaires se relevaient encore après l'impact, mais vu les stats de fin de bataille ils ne se sont pas relevés souvent
warsaw bucher a écrit :Il n'a pas manqué grand chose pour que la X Augusta y passe

Sauvé par le gong! Et par la discipline très impressionante de la troupe. Je n'aurais pas cru pouvoir repousser les Celtes, même à ce prix.
Re: S.P.Q.R.
Posté : sam. oct. 31, 2015 10:53 am
par efelle
von Aasen a écrit :
Les Héllènes ont du avoir vent de ces plans. Cela aurait été un grand hasard que précisément après quelques semaines de préparatifs militaires, des ambassadeurs des trois factions se retrouvèrent à Rome, les chariots remplis d’or et les langues pétries de paroles mielleuses.
Les patriciens sont faibles quand il s’agit d’or … après tout, les Celtes et autres Germaniques feraient de tout aussi bonnes victimes, eux qui ne daignaient pas s’agenouiller devant le génie romain. Les accords furent scellés et la Grèce perdue de vue. Accessoirement, les dettes de nombreux optimates furent épongées en ces temps. Les Grecs maîtrisent l’art de la politique depuis la nuit des temps.
Et pourtant : Timeo danaos et dona ferentes.
Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. nov. 01, 2015 9:46 am
par von Aasen
C'est pas gentil de faire googler les gens nuls en latin
Sinon bon il me reste quelques légionnaires dans le coin, et je mise sur une programmation déterministe des IA. Je ne crois pas qu'ils broncheront, on verra à l'usage

Re: S.P.Q.R.
Posté : dim. nov. 01, 2015 7:35 pm
par efelle
von Aasen a écrit :C'est pas gentil de faire googler les gens nuls en latin
Sinon bon il me reste quelques légionnaires dans le coin, et je mise sur une programmation déterministe des IA. Je ne crois pas qu'ils broncheront, on verra à l'usage

J'ai corrigé la locution après m'être googler aussi.

C'est un vague souvenir d'Astérix Légionnaire dont j'ai découvert la traduction sur ce forum...
Qu'entends tu par "déterministe" ?
Elle n'attaquera pas même si tu lui exposes un flanc bien découvert ?
Re: S.P.Q.R.
Posté : mar. nov. 03, 2015 11:00 pm
par von Aasen
efelle a écrit :von Aasen a écrit :C'est pas gentil de faire googler les gens nuls en latin
Sinon bon il me reste quelques légionnaires dans le coin, et je mise sur une programmation déterministe des IA. Je ne crois pas qu'ils broncheront, on verra à l'usage

J'ai corrigé la locution après m'être googler aussi.

C'est un vague souvenir d'Astérix Légionnaire dont j'ai découvert la traduction sur ce forum...
Qu'entends tu par "déterministe" ?
Elle n'attaquera pas même si tu lui exposes un flanc bien découvert ?
Oui déterministe dans le sens où les Grecs vont plutôt regarder combien j'ai de troupes en tout, et pas ce qui se trouve à portée de leurs frontières. Maintenant que le pacte de non-agression est scellé, j'ai de toutes manières de la marge entre le moment où ils vont le révoquer et celui où ils pourront attaquer.