Le Quartier Général

Pour un fin connaisseur du XIXè ça la fout mal.
Allez tu me copieras 400 fois: Le sud a perdu la guerre.

Ca dépend laquelle...

Désolé mon cher palpat' mais les nordistes ont bien trouvé les plans de Lee dans une boite de cigares.
Faut pas croire tout ce que raconte Turtledove.

Zek a écrit :- 1934 : Après la mort du président allemand Hindenburg le 2 août, un plé­bis­cite ratifie à 88% (38,4 millions de « oui » sur 45,5 millions d’électeurs inscrits) les fonctions de pré­sident et de chancelier : Adolf Hitler prend le titre de Reichsführer.

Juste une précision : tous les opposants sont déjà à Buchenwald ou ont été assassinés (la chasse commence dès janvier 1933) , les allemands votent avec une mitraillette dans le dos et c'est l'administration nazie qui se charge de compter les bulletins. L'information a-t-elle une quelconque valeur ?

Les chiffres sont évidement bidons.

Mais le soutien massif, écrasant, du peuple allemand au régime national-socialiste est indéniable.

Certes. Mais adhésion néanmoins facilitée par le fait qu'il n'y a plus d'opposition.

38,4 millions de « oui » sur 45,5 millions d’électeurs inscrits

Les quelques millions qui ont voté "non" ont quand même fait preuve d'un grand courage, vue la situation...

Boudi a écrit :Certes. Mais adhésion néanmoins facilitée par le fait qu'il n'y a plus d'opposition.

La destruction de l'opposition fait que cette dernière ne peut plus s'exprimer, pas qu'elle facilite l'adhésion.

L'absence d'opposition organisée dans un pays n'empêchera pas une majorité de la population, le cas échéant, de ne pas "adhérer" au régime.
En Allemagne, la majorité de la population a soutenu de près ou de loin le régime, pour des raisons diverses et variées.
Il peut s'agir d'une "conquête idéologique", du partage de certains postulats (la fameuse histoire des pauvres chtis nallemands opprimés par le méchant traité de Versailles), les succès indéniables économiques, diplomatiques... et enfin, le retour à l'ordre par rapport aux dernières années du régime précédent. Je ne crois pas que l'allemand lambda se soit dit "le SPD, le Zentrum ou autres ont disparus, je suis maintenant nazi", mais plutôt "au final, ils sont pas si mal que ça, aux moins je mange/le pays est grand/je bosse/les rues sont calmes...

Je suis pas de ton avis, puisqu'il n'y a plus personne pour soutenir des thèses inverses à celles du régime, plus personne pour donner la contradiction, distiller le doute, faire pencher les indécis etc...

Je trouve que c'est sous-estimer l'individu, notamment dans les sociétés éduquées -et sans doute plus à l'époque que maintenant- et politisées qui sont celles du monde occidental depuis le milieu du XIXème siècle.

Etre socialiste, centriste , monarchiste, chrétien-démocrate ou j'en passe conduit à avoir une certaine grille de lecture. De même, les "bobards" sont parfois gobés mais aussi perçus comme tels. Aussi, soutenir le régime ne signifie pas in fine devenir un afficionados du Parti. Un chrétien démocrate ou un socialiste peut très bien, au bout de six mois, se dire "au final, ils ne sont pas si mal que ça ces nationaux-socialistes", pour les raisons que j'ai évoqué. Une sorte de soft power appliqué à la politique intérieure (mâtinée, j'en conviens, d'une belle dose de hard power).

Pour prendre un autre exemple: 70 ans de régime communiste n'ont pas détruit la religion, le conservatisme voire même le monarchisme en Russie...
Et le matraquage écolo pourra continuer tant qu'il veut sans donner la parole aux sceptiques, ces derniers subsisteront tout de même.

En bref, le gramscisme a effectivement une force indéniable, mais il se heurtera toujours au mur des invidus aux convictions fortes. Etre le seul son de cloche ne veut pas dire que ce sera le seul qui intéressera.

dans l'élection qui a précédé son accession au poste de chancelier

un an auparavant il avait obtenu tout juste 30% des suffrages

(Le Pen a déjà fait mieux je crois ...... )

il a obtenu le poste grâce à un jeu d'alliances politiciennes

la différence entre les deux scores

démontre , comme le souligne Boudi ,

l'importance du travail de préparation de l'opinion

en moins d'un an !

- 1770 : Le navigateur James Cook revendique l'est de l'Australie, qu'il nomme Nouvelles Galles du Sud, pour la Grande-Bretagne.

- 1944 : Début de la conférence de Dumbarton Oaks, prémisse de l'ONU.

- 1957 : Premier vol réussi pour la fusée soviétique R7, plus connue sous le nom de Semiorka, toujours utilisée aujourd'hui.

- 1968 : Écrasement du Printemps de Prague. L'entrée en Tchécoslovaquie des troupes du Pacte de Varsovie met fin à la tentative de démocratisation du régime par Alexandre Dubcek.

- 1991 : La Lettonie proclame son indépendance vis-à-vis de l'Union soviétique. Échec du coup d'État contre Mikhail Gorbachev.

1772: fin du coup d'Etat de Gustave III en Suède, le régime parlementaire cède la place à un despotisme éclairé.

1808: bataille de Vimeiro: première victoire anglo-portugaise contre les Français.

1810: élection de Bernadotte à la dignité de Prince héritier de Suède.

1959: Le dernier Etat américain, Hawai, est admis dans l'Union.

L'intégration d'Hawaï ne date que de 1959 ??? C'est marrant il s'est quand même passé au moins 60 ans avant que les îles ne rejoignent l'union, alors quel est le statut de ces terres américaines qui ne forment pas un état ? Ils sont sous la direction de l'état féderale ? D'un pouvoir locale non-reconnus juridiquement comme état ??

S'ils ont suivi le schema habituel, c'étaient des "territoires organisés".

Tout comme un Etat, ils ont un Bill of Right, un gouvernement aux pouvoirs séparés mais limités et l'autorité suprême est celle du Congrès des Etats-Unis.

Après, ils font la demande d'adhésion à l'Union, et en voiture simone!