Semaine du 4 Mars 1943
Le temps s'adoucit sur l'URSS, mais reste encore à la neige. L'armée rouge continue ses efforts pour expulser les envahisseurs fascistes du Caucase. Les opérations sont toujours très actives et se traduisent par 25000 fascistes au tapis, 101 blindés et 87 avions détruits, contre 67000 frontoviki manquants, 422 blindés et 267 avions perdus, côté soviétique.

Dans l'extrème nord, la 55° armée se rue à l'assaut des positions finlandaises, avec succès. Les hommes de Golikov atteigent la ville de Volkhov, sur la rivière du même nom, en refoulant 3 divisions finlandaises qui perdent 1500 hommes dans l'afaire, contre 700 combattants soviétiques.
Devant Thorzok, la 33° armée, secondée par le 1er corps mécanisé, inflige un revers au II. coprs allemand, qui laisse 1300 hommes sur le carreau, contre 800 soviétiques. Quand l'armée rouge passe à l'offensive, le ratio de pertes commence à devenir favorable, et c'est le signe d'une meilleure expérience de la part de nos généraux.
Mais une fois encore, l'essentiel des grandes opérations se concentre entre Kharkov (limite nord) et le Caucase (limite sud), face aux fronts Centre, Sud Ouest, Sud, Transcaucasien et Nord Caucasien.

Grande nouvelle ! Face à la pression des fronts Centre et Sud Ouest (Généraux Tolbukhin et Koniev), l'ennemi bat en retraite ! Il semblait en effet que les attaques des dernières semaines avaient sérieusement ébranlé la capacité de combat des fantoches hongrois et italiens qui forment la majorité des troupes qui nous sont opposées dans cette zone. L'ennemi abandonne le noeud ferroviaire de Valuyki, et se replie derrière le Donets. Il entame donc un repli de 60 à 100 km. L'armée rouge libère toute la région comprise entre la Kalitva et le Donets. Le bassin industriel du même nom sera bientôt en vue, avec la possibilité pour l'armée rouge de libérer l'importante cité industrielle de Vorochilovgrad.

Entre Tatsinskaïa et Rostov, le front sud maintient la pression contre les fantoches mussoliniens. La 9° armée pulvérise 3 divisions italiennes, et la Stavks décide d'introduire la 1° armée de tanks de Rotmistrov pour passer à l'exploitation le long de la rive nord du Don. 30 km plus au sud, Rotmistrov malmène le corps de Almpini qui cède du terrain, mais la logistique défaillante empêche les tankistes de la 1° armée de tanks d'exploiter leur avantage. Mais Rostov n'est plus qu'à 45 km de nos chenilles en longeant la rive nord du Don !
Entre la rive sud du Don et le lac Manych, le front sud passe à l'attaque, avec les 12°, 59° et 2° armée de tanks. Les tankistes de Bogdanov enfoncent les lignes germano-rouymaines et progressent de 30km vers le sud-est, à la rencontre des hommes de Boudienny.

Au sud du lac Manych, les 47° et 44° armées se sont refait une santé, et pressent les divisions allemandes qui gardent le flanc est de la hernie caucasienne, qui se rétrécit maintenant comme peau de chagrin. Mais à l'extrème sur de cette hernie, les divisions fascistes se sont évanouies dans la steppe, et le front transcaucasien n'arrive pas à les poursuivre de manière efficace. La Stavka envoie plusieurs envoyés spéciaux auprès du général Kusnetzov, pour le remotiver politiquement. Sa tête est déjà sur le billot, a avertiu le camarade Staline.
Les choses vont heureusement mieux pour le front du nord Caucase. Les 3° et 4° armées de la Garde, repoussent les débris des divisions roumaines qui la plupart du temps cèdent à la panique. La 61° armée se lance à la rencontre du front Sud de Timocenko. Elle n'en n'est d'ailleurs plus qu'à 60 km, avant de refermer le piège.
Afin de retenir le plus possible les renforts ennemis, l'armée côtière du général Chibisov se lance à l'attaque de germano-roumains qui barrent les isthmes de Crimée.

L'aviation soviétique achève sa modernisation, et les avions d'attaque au sol IL2 M3 sont la cheville ouvrière des régiments d'assaut des VVS.