Le 29 Mai 1784, la nouvelle se répand dans toute l Italie, un héritier est né !
Un sentiment de soulagement se répand dans tout le Royaume, même si certains s'interrogent sur cette naissance des plus surprenantes, mais qui tombe à point nommé : La couronne d'Italie est sauvée...
Néanmoins, on ne va pas crier au miracle non plus, car il semblerait que les aptitudes de notre future suzerain soit aussi limitées que celles de l'actuel, et ne se résument qu'a frapper à coup de gourdin ses petits camarades...
Une certaine agitation demeure dans nos nouvelles provinces de l'autre coté de l'Adriatique...
Débarrassés du joug ottoman, certains exaltés grecs et serbes sont prêts à prendre les armes pour revendiquer l'indépendance de leurs territoires
Heureusement nos armées sont positionnées en connaissance de cause, et pourront intervenir rapidement à la moindre occasion...
De l'autre coté de la frontière, les ottomans restent très vindicatifs et revanchards...
Le gouvernement de Constantinople affiche ouvertement son hostilité et son désir de reconquérir les provinces grecques, désormais partie intégrante du Royaume d'Italie
En 1787, l'Autriche notre autre rival est en proie aux soubresauts d'une révolution, tandis que l'Archiduché est une nouvelle fois en guerre contre la France.
Voilà donc une occasion de mettre à genou notre rival autrichien et de s'assurer la sécurité de nos frontière du nord si nous pouvons négocier avec le futur nouveau gouvernement
Nous décidons donc de soutenir financièrement les révolutionnaires autrichiens, même si cela nous coute la quasi totalité de notre excédent budgétaire..
Mais certains pensent que ce soutien financier n'est pas suffisant et qu'il nous faut faire plus pour soumettre Vienne.
L'Autriche est déjà très affaiblie par le conflit contre la France, et le gouvernement italien voit là l'opportunité de faire d'une pierre deux coups, en déclarant la guerre à Vienne dans le but de soutenir la révolution, mais aussi pour conquérir les provinces des Balkans de leur allié ottoman...
L'Italie s'apprête donc à s'engager militairement aux cotés des révolutionnaires autrichiens et déclare la guerre en Octobre 1787....
En connaissance de cause, l'Amiral Mella à la tête de la Regia Marina a déjà pris position dans le détroit du Bosphore et surprend la flotte ottomane commandée par l'amiral Giyasuddin Offlu.
Depuis le dernier conflit, les ottomans ont eu le temps de reconstruire une importante flotte, et les 2 forces sont quasi équivalentes en nombre de bâtiments.
Néanmoins nous disposons de 3 fois plus de navires lourds, qui désormais supplantent les anciennes galères...
De plus l'expérience et la qualité des marins italiens sont sans égales, si bien qu'à l'issue de cette bataille du 11 Octobre 1787, l'ensemble de la flotte ottomane rejoint le fond du détroit du Bosphore laissant le contrôle total de la Méditerranée à la flotte italienne.
1 mois plus tard, l'armée de Grèce du général Barberini assiège Constantinople...
Tandis que Ludovisi, commandant de l'armée d'Italie, forte de 70.000 hommes, est sous les murs de la capitale autrichienne..
Cependant en Mai 1788, nous subissons un revers inattendu...
Près de 100.000 ottomans attaquent nos positions en Tunisie, et détruisent la petite armée d'Afrique qui était chargée de défendre ces 2 provinces...
Sans renfort, et malgré les imposantes murailles que nous y avons construites, les provinces de Bizerte et d'Annaba seront perdue après un long siège de plusieurs mois...
Constantinople tombe en Juillet 1788.
La marine italienne s'est disposée tout le long des cotes ottomanes afin d'instaurer un blocus contre le pays et empêcher également le passage de troupes ennemies par le détroit du Bosphore, laissant ainsi les mains libres à Barberini pour conquérir les provinces des Balkans...
En Octobre 1788, Vienne est conquise à son tour...
Néanmoins, nous apprenons quelques mois plus tard, que les révolutionnaires autrichiens ont décidé de déposer les armes et sont rentrés tranquillement chez eux...
Cette nouvelle rend furieux l'ensemble du gouvernement et du parlement italien... Nous avons dépensé des sommes astronomiques pour les soutenir, et engager nos propres forces sur le terrain, et ces 'imbéciles de peu d'envergure'
(auto censure de l'auteur qui aurait préféré utiliser d'autres termes plus imagés, mais souhaite éviter tout amalgame pouvant être mal interprété et autre vulgarités) décident de suspendre leur révolution alors que nous leur avons offert le pays sur un plateau d'argent...
En Autriche, la guerre est plus difficile depuis que Vienne a fait la paix avec la Français...
Les nombreux alliés autrichiens, Provence, Mayence, Ulm, Brunswick déferlent dans les campagne du pays, reprenant même Vienne, mais pour quelques semaines seulement...
Ludovisi parvient tout de même a engagé une bataille majeure à Varazdin en Juillet 1789, contre le redoutable et redouté général autrichien Von Laudon à la tête d'une armée coalisée de 70.000 hommes...
Heureusement la grande plaine du champ de bataille est favorable à Ludovisi qui parvient à manœuvrer ses forces supérieures en nombre pour envelopper et défaire l'armée ennemie, même si les pertes sont équivalentes des 2 côtés.
Pendant ce temps, Barberini, qui a envoyé la moitié de son armée en Autriche pour renforcer l'Armée d'Italie, a conquis la quasi totalité des Balkans quand en Septembre 1791, nous apprenons qu'une importante armée ottomane, forte de 125.000 hommes est signalée en Moldavie, marchant vers Constantinople.
Les ottomans ne pouvant passer par le détroit du Bosphore ont donc longé les rives septentrionales de la Mer Noire et s'apprêtent à déferler dans les Balkans...
De plus le gouvernement ottoman vient de signer une alliance avec l'Espagne, et nous craignons l'intervention prochaine des ibériques dans notre dos..
La guerre risquant de prendre une nouvelle tournure, nous accélérons les démarches pour entamer les négociations de paix tandis que le sort des armes nous est toujours favorable.
L'ambassadeur de Vienne trop heureux que nos prétentions ne se limitent qu'aux territoires ottomans, s'empresse de signer la paix et nous cède le Kosovo et ses mines d'or, ainsi que 4 autres provinces...
La paix revenue, les diplomates reprennent leur ballets incessants à travers les différentes cours d'Europe.
En Octobre 1793, la France nous offre une alliance que cette fois nous acceptons... En effet, l'eempire Ottoman qui a rompu ses liens avec l'Autriche , après que Vienne ait floué Constantinople en nous cédant leurs provinces des Balkans a décidé de s'allier avec l'Espagne...
Dans l'éventualité d'une prochaine guerre contre l'Empire Ottoman et l'Espagne, la France sera donc un allié de poids...
Si les diplomates sont très actifs, il en est de même pour nos fonctionnaires qui œuvrent en Grèce et dans les Balkans pour intégrer nos nouvelles provinces..
Malgré nos efforts, le nationalisme serbe reste toujours très présent et actif...
Une révolte éclate en Janvier 1796 dans les provinces du Kosovo et de Raska
Heureusement les rebelles ne sont pas très nombreux et mal organisés ayant séparé leurs forces sur 2 différentes provinces.
La répression menée par Ludovisi en est donc facilitée surtout qu'il dispose de force largement supérieures...
En Novembre 1797, le roi Giovanni 1er meurt , mais le prince héritier Pietro Leopoldo n'est encore agé de 13 ans, trop jeune pour monter sur le trône...
Un conseil de régence se met donc en place, et à l'image de nos derniers souverains, l'incompétence notoire semble être sa marque sa fabrique...
Après 2 ans, le Conseil de régence, qui aura tout de même réussi à vassaliser le Royaume de Provence grâce à de nombreux et importants dons financiers, s'achève lorsque Pietro Leopoldo fête ses 16 ans et est alors officiellement couronné Roi d'Italie.
Son jeune frère cadet, Ermes recevant le titre de Dauphin
Pietro Leopoldo 1er malgré donc son jeune âge et son manque d'expérience doit face à un nouveau défi à cause des tensions grandissantes avec Madrid.
Les espagnols arment de plus en plus de pirates qui sévissent en Méditerranée et qui menacent notre commerce...
