Le Quartier Général

[ils regardent le Président Njala descendre de l'avion]


Colonel Martin : Il restera trois jours en plus, c'est long, c'est très long.
Le Ministre : Pas pour nous, nous espérons bien lui échanger une partie de son sous-sol contre une usine nucléaire clés en main. Pour le convaincre, trois jours, c'est court.
Colonel Martin : Oui, mais pour le tuer c'est amplement suffisant.

Et pour l'envoyer à Tropico dans une malle aussi !



Volfoni [ouvrant la porte] : Oui ?
Joss : Salvatore Volfoni ? Gelati et eaux gazeuses ?
Volfoni : Oui.
Joss : Joss Beaumont. Espionnage et chataîgne.[chataîgne]

Et une malle arriva à Tropico... Njala en surgit tel un diable hors de sa boite mais force de constater qu'il n'y a pas grand chose à exploiter sur place. Pas une raison pour renoncer à un certain standing.

Désolé pour la faute...

Tropico, voyons ce que dit le guide touristique...

Notre premier décret le plus important !


Nous lançons ensuite un programme de logements sociaux.


Mais les finances ne suivent pas, on va tenter d'introduire la culture du tabac et de la canne à sucre.



Les années passent et les déficits se creusent. Heureusement l'Oncle Sam est prêt à nous faire un don en échange d'un menu service.



Mais malgré tout le peuple coûte cher.


Il suffirait pourtant de réduire les investissements...


Malheureusement 1958 sera un mauvais cru.

Bien évidemment, nos talents en matière de diplomatie et la formation commando de nos troupes font la différence.



Mais certains ont la tête dure.


Heureusement le peuple qui compte, la majorité silencieuse, nous aime !




Ras le bol des crève la faim !


Le bon moment pour mettre en pratique les saines lectures reçues de France. Nous ne laisserons pas le peuple être pris en otage par des terroristes !


Mais la CIA oeuvre dans l'ombre contre nous...

Ca me plait bien ta politique!

Vu que nous avons un semblant de prospérité, nous lâchons un peu de lest. Pas question de les jeunes passent aux rebelles, j'ai besoin d'eux pour faire tourner mes usines. Un lycée a d'ailleurs été construit.


Côté rebelles, il attaque environ tous les 6 mois... Une purge, je ne couvrirai pas toutes les attaques.


Sans compter les multiples grèves...




Et les alertes à la bombe...


Quoi qu'il en soit, les économies effectués nous ont permis de construire une fabrique de cigare et l'économie se redresse.


Par contre pas question de procéder à des élections, nous sommes une dictature qui s'assume. On ne bourre pas les urnes chez nous, on respecte le peuple !


Par contre les rebelles multiplient les plans foireux, heureusement que nos services secrets veillent.


Nous sommes sans pitié !

Finalement avec un peu d'endettement pour finir l'année, nous construisons notre raffinerie de pétrole après avoir construit une université.


Les travaux sont terminés en moins de 6 mois !


Mais les rebelles augmentent les enjeux !




Et notre réseau logistique n'étant pas au point, il nous faudra attendre quelques années pour voir le pétrole quitter l'île, cumulé une crise internationale (-20% au prix à l'export) nous avons traversé une véritable période de récession.



Les bouseux grognent, on s'amuse avec eux avant de leur lâcher une augmentation générale de 2 dollars.


Fin 1976, les revenus pétroliers ont atteint leur maximum. On roule sur l'or, les constructions sur l'île se multiplient : cathédrale, pub rien n'est de trop pour satisfaire le peuple et remplir notre compte en Suisse.


Ce qui conduit les rebelles à concentrer leurs actions sur la raffinerie. De notre côté nous incitons les mécontents à foutre le camp.


En mars 1977, les rebelles abattent tous nos soldats et font sauter la raffinerie. Nous recrutons des chiens de guerre et reconstruisons, heureusement que de nombreux barils se trouvaient déjà dans les docks prêts au départ.


On s'en sors bien mais les finances sont basses et il va falloir attendre que les ingénieurs effectuent les opérations de raffinage, un processus lent. Il va falloir se serrer la ceinture, espérons que les habitants restants soient satisfaits de notre magnifique gestion.
Nous ouvrons un journal pour nous gagner les religieux. Il faut que les attentats cessent.

Les années 70 furent infernales, la manufacture de cigares et la raffinerie furent détruites deux fois chacune mais finalement notre armée repris le dessus avec un rapport de force de 5 contre 1 sur les rebelles. Les mécontents quittant l'île et les conditions étant devenus idylliques depuis que les salaires des bouseux ont été rapprochés de la moyenne des Caraibes, les effectifs rebelles fondaient comme neige au soleil. Malheureusement notre refus de truquer les élections ne permettait pas de leur infliger le coup de grâce.



Pour achever de satisfaire le peuple, nous avons envisagé la construction d'un hôpital mais l'édification de la centrale électrique plongea notre budget dans le marasme. La situation fût corriger en licenciant la moitié du corps enseignants et en limitant le personnel de la centrale (10 ans pour trouver une solution quand même).
Notre économie étant chancelante,

A la moitié des années 80, des décisions énergiques furent prises pour satisfaire la soif de liberté (et mettre un terme aux attentats).





En 1988, des élections furent organisées, le peuple ayant été conditionné à la coréenne après tant d'années de règne éclairé, la situation perdura jusqu'à notre retraite...




Grand seigneur, Njala offrit des logements aux pauvres et déshérités. Les dortoirs seront désormais gratuits...


Et il prit sa retraite avec un bilan exemplaire et un beau parachute doré.

Excellent ! Pour une fois tu a pris une île vraiment difficile, ça a vraiment pas dû être de tout repos

La scierie a été détruite trois fois, la raffinerie deux fois, la manufacture une fois. Un coup d'Etat et deux attaque sur le palais présidentiel... J'ai eu chaud.

En même temps j'ai l'impression que c'est la seule façon de rendre Tropico un peu plus intéressant qu'un simple sim city tropical

Niveau budget, je n'avais pas des masses de latitude non plus.
Faudrait que je m'essaye au mode campagne.

Quand il y aura une version complète avec tout les add-on, j'achèterai ce jeu.

Il n'y pas d'add-on à ma connaissance. Le 3 inclus plus de choses que Tropico et son add-on.

T'en connais, toi, des jeux qui sortent sans add-on de prévus ces jours ci?

http://www.cyberstratege.com/magazine/2 ... ute-power/

Moi j'ai été très déçu par le jeu... C'est joli mais trop limité par rapport au 1...
Bref à mon avis garde ton argent ami moustachu.

Emp_Palpatine a écrit :T'en connais, toi, des jeux qui sortent sans add-on de prévus ces jours ci?

http://www.cyberstratege.com/magazine/2 ... ute-power/

Au temps pour moi, par contre pas plus motivé que cela par ces nouveautés. Faut bien reconnaître que le jeu est facile mais ça on le sais depuis les premiers tests...

GA_Thrawn a écrit :Moi j'ai été très déçu par le jeu... C'est joli mais trop limité par rapport au 1...
Bref à mon avis garde ton argent ami moustachu.

C'est pour ça que je me dis que j'attends une version complète pour me décider.