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Le Chant du départ, de Paris à Moscou !
Posté : sam. mars 06, 2010 5:56 pm
par Locke
Le Chant du départ, de Paris à Moscou !
Un AAR Napoleon Total War
Depuis 1803, l'Europe, épuisé par plus de dix années de conflit, sombre à nouveau dans les puits de feu et de fer de la guerre. La perfide Albion, craignant plus que tout la montée en puissance du glorieux Napoléon Ier, empereur des Français depuis le 18 Mai 1804, s'est attiré les faveurs de la Russie, de la Suède et de l'Autriche afin de contrecarrer les ambitions de débarquement dans les îles de Bonaparte. Ainsi est née la Troisième Coalition en 1805.
L'Empereur, assisté de ses fidèles généraux, mobilise la Grande Armée pour la première fois et se met en marche vers les terres de la catin autrichienne et son maquereau, l'empereur François II, afin d'achever le travail interrompu à Marengo cinq ans plus tôt...
Re: Le Chant du départ, de Paris à Moscou !
Posté : sam. mars 06, 2010 8:16 pm
par griffon
La République nous appelle ?????????
c'est possible l'armée était tres Républicaine !
Re: Le Chant du départ, de Paris à Moscou !
Posté : sam. mars 06, 2010 9:21 pm
par Greyhunter
Un AAR Napoleon Total War
Tu voulais sans doute écrire: Total wAAR!

Re: Le Chant du départ, de Paris à Moscou !
Posté : sam. mars 06, 2010 11:05 pm
par Locke
Introduction
L'Empire français en 1805 s'étend des Flandres jusqu'au Piémont et détient l'enclave de Hanovre, aux bouches de l'Elbe. Il compte 40 millions d'habitants. L'économie est florissante et de nombreux programmes de travaux publics sont prévus malgré le blocus naval de l'Angleterre, La flotte de l'amiral de Villeneuve comble du mieux qu'elle peut le manque à gagner du commerce maritime en s'adonnant à la chasse aux cargos anglais aux large de Lisbonne tandis que nous exportons moult quantités de biens divers et variés à nos amis bataves, suisses, allemands et espagnols.
Sur le plan diplomatique, beaucoup d'alliés certes, mais tout autant d'ennemis: la Troisième Coalition compte dans ses rangs l'Albion, la Russie, l'Autriche, mais aussi la Suède, Naples et la Sardaigne. A cela s'ajoute un ministre des affaires étrangères peu fiable par ses sympathies royalo-ecclésiastiques: Charles-Coelio de Talleyrand

Fort heureusement, le ministre des armées Berthier est un homme d'un talent exceptionnel et saura réparer par les armes les dérives diplomatiques (7 étoiles)
Sur le plan militaire, la mobilisation de la Grande Armée est assez chaotique

Napoléon réussit néanmoins à regrouper à peu près correctement ses forces en Alsace-Lorraine. Deux groupes sont présents en plus du sien, ceux du Maréchal Ney et du Maréchal Davout.
Au sud, Masséna est en avant-garde, aux frontières italo-autrichiennes. Son armée sera renforcée par le corps de Davout qui franchira les Alpes durant ce mois de Janvier.
Les quelques unités régulières encore cantonnés dans les casernes de province seront rassemblés à Reims sous le commandement de Murat et formeront une armée du Nord solide, renforcée par le rappel des mobilisés aguerris de la Révolution (quatre régiments d'infanterie de ligne avec un bonus d'expérience en recrutement

), capable d'intervenir rapidement aux frontières avec la Prusse.
Enfin, sur le plan scientifique, une université est opérationnelle à Orléans et une autre est en construction à Liège, avec deux gentilshommes (dont Chateaubriand

) disponibles. La priorité est axé sur de nouvelles tactiques de combat (tir en marchant) et l'économie (économie classique).
Re: Le Chant du départ, de Paris à Moscou !
Posté : sam. mars 06, 2010 11:14 pm
par GA_Thrawn

On dirait pas Napoleon ce portrait mais un de ses frères...Ou je me gourre?
Quand à l'abbé diplomate mefiez vous sire, c'est de "la merde dans un bas de soie"

Re: Le Chant du départ, de Paris à Moscou !
Posté : dim. mars 07, 2010 12:38 am
par Locke
Coup du sort inespéré, l'Empire Ottoman, échaudé, vient mettre son grain de (gros) sel au sein de la guerre franco-autrichienne. Le sultan déclare en effet la guerre fin Janvier aux Habsbourg en vue de conquérir la Transylvanie, voila qui va mettre un beau foutoir chez notre ennemi
Pas de précipitation pour autant, Napoléon attend que l'armée de Davout ait rejoint celle de Masséna puis mène une expédition de reconnaissance en bordure de la frontière bavaro-autrichienne fin Février. Entretemps, nous avons envoyé notre maître-espion Charles-Louis Schülmeister, nom d'espion Henrich Thrawn, en direction de Vienne pour nous donner plus d'informations sur les défenses de la ville, en passant par Venise et Zagreb.
La campagne commence réellement début Mars. Napoléon, voyant qu'aucune armée autrichienne ne venait menacer Munich, décide de sécuriser ses flancs en prenant Innsbrück au sud avant de marcher sur Salzbourg (la petite ville située entre Munich et Vienne). Arrivé sur place, il constate qu'à part quelques unités régulières, la garnison est uniquement composée de civils flanqués d'un mousquet et commandés par un simple capitaine... Celui-ci préfère sagement agiter le drapeau blanc plutôt que d'affronter le plus grand de notre temps

La ville est occupée pacifiquement, les Tyroliens sont surpris de cette attitude aussi conciliante et nous le rendent bien en ne semant pas l'anarchie.
Masséna et Davout se mettent eux aussi en marche. Ils traversent la plaine du Pô et la Vénétie avant d'arriver devant la cité des Doges. Là, un noble local, Severiano, négocie la réédition de la ville vide de garnison autrichienne en échange de l'établissement d'un royaume italien de Vénétie avec sa propre personne comme chef d'État. Davout et Masséna envoient une missive à Napoléon qui leur donne son aval. La ville dépose les armes et accueille chaleureusement nos grognards
Fin Mars, l'installation de Severiano I sur le trône de Vénétie est achevée et deux régiments de fusiliers de ligne italiens viennent gonfler les rangs de l'armée d'Italie, voila qui va nous être utile

Entretemps, Napoléon a entamé sa marche sur Vienne et prend Salzbourg, où il installe son quartier général. Cependant, Thrawn nous rapporte de mauvaises nouvelles: Une grande armée garde Vienne et nul doute que sa capture risque d'être difficile

Pire, la voici qu'elle se présente aux portes de Salzbourg début Avril. La bataille décisive commence...

Re: Le Chant du départ, de Paris à Moscou !
Posté : dim. mars 07, 2010 2:52 am
par Locke
La Bataille de Salzbourg (Début Avril 1805)
L'Archiduc Ferdinand d'Autriche en personne mène la force principale autrichienne, pressé par la cour habsbourgeoise de repousser les Français hors d'Autriche. Bien qu'il n'arrive pas au niveau du génie tactique de Napoléon, il reste un adversaire farouche, disposant d'une armée supérieure en nombre et d'aussi bonne qualité que la Grande Armée. Le terrain et l'initiative tactique seront déterminants.
Napoléon choisit d'établir ses positions dans un petit village non loin de la ville. Il installe son dispositif central dans un petit bosquet entouré de hautes herbes, l'idéal pour tendre une embuscade. Au centre de ce dispositif, le régiment de grenadiers, et sur les côtés, les chasseurs. Lui-même ainsi que le maréchal Ney sont en retrait, sur une petite butte, avec à leurs côtés la batterie de canons de 8 livres.
Sur l'aile gauche se trouve un régiment d'infanterie de ligne ainsi que la Vieille Garde qui pourront se défendre derrière le muret d'un champ, idem pour l'aile droite avec celui d'un verger. Tout au bout de l'aile droite, sur une petite colline se trouvent les deux batteries de canons de 12 livres et les fusiliers à cheval du capitaine Grayhunterzky, polonais dont la famille émigra suite au partage de la République des Deux-Nations.
Enfin, tout à droire, le régiment de lanciers du capitaine Jean-Baptiste de Klingon-Urial, petit comte venant probablement d'un quelconque village vendéen rasé pendant la guerre des Chouans

prêt à enfoncer sur le flanc toute unité tentant de déborder l'aile gauche d'infanterie.
Le dispositif a pour but d'attirer les forces autrichiennes au centre, de sorte que la formation en ligne de Von Österreich-Este passe en V, ce qui massera un maximum de soldats dans l'embuscade et facilitera l'intervention de la cavalerie pour attaquer les flancs ennemis.
Le clairon résonne, la bataille commence. Immédiatement, les batteries d'artillerie des deux camps font feu...
La canonnade fait plus de peur que de mal, heureusement. Planqués derrière leur muret, les grognards de la garde ruminent d'impatience, en particulier leur capitaine, Julius Griffonac'h, vingt piges en 89, a fait la Vendée, le Rhin et l'Italie...
"Ah ! Maudits germains
je les sens à portée de canon !
Allons-y, mes braves,
dix francs à ceux qui me descendront
un officier au poitrail fort médaillé !

"
Ainsi la Vieille Garde décrocha l'honneur de tirer la première salve de cette bataille. Le plan marchait exactement comme prévu, les Autrichiens foncèrent vers le centre et tombèrent nez à nez avec les grenadiers soutenus par les chasseurs
Seul l'aile droite connaissait quelques difficultés. Les Autrichiens y étaient supérieurs en nombre et débordaient par le côté. Fort heureusement, le comte de Klingon-Urial et ses lanciers chargèrent le flanc de l'ennemi et mirent en déroute une unité d'infanterie
Les Autrichiens, acculés et sentant le vent tourner, décidèrent de tenter une ultime percée au centre et chargèrent à la baïonnette, tandis que Napoléon et Ney trônaient à deux cents mètres devant eux. Le choc fut rude, mais quand la poussière des combats commença à se soulever, les fusiliers habsbourgeois sont en pleine déroute et la Garde avance sur l'aile gauche !
Le temps de la contre-attaque est venu ! Sur l'aile droite, notre infanterie charge à la baïonnette les derniers résistants, tandis que Klingon-Urial s'attaque à l'artillerie.
Von Österreich-Este, voyant que la défaite est totale, cherche à s'enfuir. Greyhunterzky surgit alors, après s'être débarrassé des lanciers venu le harceler, et ses cavaliers vident leurs chargeurs sur le général et son escorte. Von Österreich-Este est touché en pleine tête et s'effondre raide mort. C'est la victoire !
Napoléon contemple ce spectacle de désolation. L'armée d'Autriche a été pulvérisée (1400 hommes perdus sur 1700 déployés, contre 280 sur 1220 pour la France), et cependant les portes de Vienne lui sont toujours fermées. En effet, afin d'éviter l'humiliation suprême de la mise à sac de la ville par Napoléon, François II, avant de partir pour Budapest, a chargé une petite force de réguliers de s'interposer sur la route de l'Empereur, suffisante pour l'empêcher de mettre le siège de Vienne. La victoire finale est alors confiée à Davout et Masséna, qui assiègent Zagreb alors que Napoléon triomphe...
Re: Le Chant du départ, de Paris à Moscou !
Posté : dim. mars 07, 2010 7:21 am
par Largo
Bravo pour cette victoire! ( on s'y croirait

)

cet AAR
Re: Le Chant du départ, de Paris à Moscou !
Posté : dim. mars 07, 2010 9:28 am
par Maurice Morisson
En bref, l'IA est toujours aussi mauvaise? Puisqu'on dirait que tu viens de lui mettre une "branlée standard" malgré une infériorité en nombre et en puissance de feu.
Et bien bonne chance pour la suite même si je ne doute pas qu'après un départ pareil tu n'en ais pas besoin...
Question subsidiaire une: une halte par Londres est elle prévue?

Question subsidiaire deux: que signifie l'icône "montgolfière" à droite du cadre de présentation de tes forces, avant la bataille?
Re: Le Chant du départ, de Paris à Moscou !
Posté : dim. mars 07, 2010 10:55 am
par Locke
Maurice Morisson a écrit :En bref, l'IA est toujours aussi mauvaise? Puisqu'on dirait que tu viens de lui mettre une "branlée standard" malgré une infériorité en nombre et en puissance de feu.
Et bien bonne chance pour la suite même si je ne doute pas qu'après un départ pareil tu n'en ais pas besoin...
Question subsidiaire une: une halte par Londres est elle prévue?

Question subsidiaire deux: que signifie l'icône "montgolfière" à droite du cadre de présentation de tes forces, avant la bataille?
Mauvaise pas forcément, ici je m'étais positionné sur un terrain idéal et j'aurais fait la même chose qu'elle si j'étais du côté autrichien

Ce qui est déterminant c'est de se déployer en deuxième, tu vois la formation qu'à adopté l'ennemi et agit en conséquence. Par contre, ce déployer en premier se limite le plus souvent à faire une ligne
Sinon, merci, mais le départ canon risque de s'essouffler quand la Prusse s'en mêlera. Quant à Londres, ça risque fort d'être impossible, le Royaume-Uni a un net avantage pour la construction de navires et c'est pas avec mes navires de péquenots qui dépassent pas les 74 canons (à part le vaisseau de De Villeneuve qui en a 122) que je vais pouvoir mettre fin aux raids britanniques sur mes ports
Ah et l'icône montgolfière c'est un observateur aérien, il permet de voir l'intégralité des forces ennemies sur le terrain, donc en gros impossible pour eux de tenter une embuscade
Re: Le Chant du départ, de Paris à Moscou !
Posté : dim. mars 07, 2010 11:22 am
par griffon
joli !
ce ci-devant de "Klingon Urial" est un brave !
je m'en voudrais presque d'avoir massacré sa famille à la baionnette
il y a quelques années !

Re: Le Chant du départ, de Paris à Moscou !
Posté : dim. mars 07, 2010 11:54 am
par Urial
Je prouverais qu'il y a aussi en Vendée des fidèles à la république !
bravo pour ta description de la bataille ! c'est assez difficile, je trouve de faire un bel AAR de bataille et celle ci est super

Re: Le Chant du départ, de Paris à Moscou !
Posté : dim. mars 07, 2010 12:18 pm
par Locke
Entretemps, les affaires internes se portent à merveille. De nombreux accords commerciaux juteux sont signés tandis que les premières oeuvres des travaux publiques sont achevées, notamment des ports et des manufacture. La doctrine de l'économie classique fut adoptée suite à l'arrivée de notre troisième gentilhomme, Jean-Baptiste Say. Même l'abbé Coelio Talleyrand fait des efforts et nous rapporte une alliance militaire avec le Danemark contre tribut

Cela nous sera utile pour contrôler le détroit du Jütland et pour faire retraiter l'armée en garnison de Bernadotte en cas de débarquement britannique sur Hanovre.
Seule ombre au tableau, les travailleurs du Tyrol se sont mis en grève, nous privant des revenus des mines de fer locales. Ces braves gens veulent une baisse des impôts, comme si je peut me le permettre après les avoir déjà baissés une première fois sur l'ensemble du territoire ?

Cependant, Napoléon Ier, juste et compatissant, accepte la requête de ces modestes gens et exempte la région d'impôts temporairement, le temps que les cendres de la guerre soient balayées devant les portes d'Innsbrück

Re: Le Chant du départ, de Paris à Moscou !
Posté : dim. mars 07, 2010 1:13 pm
par Maurice Morisson
Locke a écrit :
Mauvaise pas forcément, ici je m'étais positionné sur un terrain idéal et j'aurais fait la même chose qu'elle si j'étais du côté autrichien

Ce qui est déterminant c'est de se déployer en deuxième, tu vois la formation qu'à adopté l'ennemi et agit en conséquence. Par contre, ce déployer en premier se limite le plus souvent à faire une ligne
Sinon, merci, mais le départ canon risque de s'essouffler quand la Prusse s'en mêlera. Quant à Londres, ça risque fort d'être impossible, le Royaume-Uni a un net avantage pour la construction de navires et c'est pas avec mes navires de péquenots qui dépassent pas les 74 canons (à part le vaisseau de De Villeneuve qui en a 122) que je vais pouvoir mettre fin aux raids britanniques sur mes ports
Bon alors je garde espoir pour l'IA et le challenge, mais comme je me suis remis à Empire et que je me retrouve encore embarqué à "l'insu de mon plein gré" (l'IA ne veut pas faire la paix même en perdant toutes les batailles; tant pis pour elle

) dans une conquête de l'Europe, quand j'ai vu les chiffres de la bataille j'ai eu un petit air de déjà vu.
A mon avis dans la proposition du Danemark la chose à retenir c'est surtout la somme que tu lui verses, cela ne m'étonnerai pas qu'il retourne sa veste dès que possible.
En tout cas, c'est de cette façon qu'elle procède sous Empire. Oui, j'avais dis que j'arrêtais de me moquer de l'IA, j'arrête maintenant là, pour de bon, vraiment... 
Re: Le Chant du départ, de Paris à Moscou !
Posté : dim. mars 07, 2010 2:50 pm
par Emp_Palpatine
griffon a écrit :La République nous appelle ?????????
c'est possible l'armée était tres Républicaine !
TITRE I
Article 1. - Le Gouvernement de la République est confié à un Empereur, qui prend le titre d'Empereur des Français. - La justice se rend, au nom de l'Empereur, par les officiers qu'il institue.
République-Empire, kiffkiff-bourrico!
Re: Le Chant du départ, de Paris à Moscou !
Posté : dim. mars 07, 2010 3:02 pm
par Emp_Palpatine
Sinon, ce passage de la bataille de Salzbourg me fait penser à la scène de la bataille du muret à Fredericksburg dans Gods and Generals.

Re: Le Chant du départ, de Paris à Moscou !
Posté : dim. mars 07, 2010 4:28 pm
par Locke
La prise de Vienne (Mi-Avril 1805)
Tandis que Napoléon triomphait de l'Archiduc Ferdinand à Salzbourg, Davout et Masséna se présentèrent aux portes de Zagreb, défendue par trois régiments de réguliers et d'une pléthore de civils en armes. Les Croates n'ont aucune envie de défendre les intérêts des Habsbourg et expulsent la garnison autrichienne avant d'ouvrir les portes à l'armée napoléonienne. En récompense, aucune réquisition ou pillage ne sera commis

La marche sur Vienne est désormais possible depuis le Sud. Mi-Avril, Davout reste en garnison à Zagreb le temps qu'une milice de volontaires ne soit formée pour assurer l'ordre public, tandis que Masséna dépasse Graz et arrive enfin aux portes de la capitale...
Cependant la garnison, dirigée un petit général sans envergure, refuse de se rendre. Contrairement aux Tyroliens et aux Croates, la populace de Vienne compte bien périr sur le champ de bataille...
Il n'y a aucun doute sur l'issue de la bataille, la supériorité numérique de l'ennemi ne vaut rien vu la qualité de nos hommes. L'infanterie descend la colline, vers l'orée de la forêt, pour enfoncer les lignes autrichiennes à coups de baïonnettes, tandis que la cavalerie et l'artillerie maintiennent en respect les rangs adverses sur l'aile droite. Les miliciens tentent de charger nos canons, mais les tirs de grenaille les font dérouter et les cavaliers n'ont plus qu'à nettoyer la zone. Au centre, les combats sont âpres et déchaînés.
Mais les autrichiens décrochent vite, fuyant pour leur vie tandis que le cri "
A Vienne ! A Vienne !" décuple le moral de nos hommes. L'infanterie traverse la forêt et charge l'unité du général Krause. Ses soldat se battent avec l'énergie du désespoir et la mort de leur commandant sonne le glas de la défense de Vienne...

Re: Le Chant du départ, de Paris à Moscou !
Posté : dim. mars 07, 2010 5:01 pm
par Locke
Masséna rentre dans Vienne, désormais désertée de tout combattants, si ce n'est les blessés de la bataille précédente. Il parade avec ses hommes sous les yeux d'une population effondrée et profondément marquée par l'abandon de leur souverain, qui a rejoint Prague après être passé par Budapest. Le climat est électrique entre les forces d'occupation et la population. Masséna décide sagement de ne pas piller la ville et ne la soumets pas aux prélèvements de guerre. Pour autant, l'ordre public risque d'être extrêmement dur à maintenir.
Apprenant la nouvelle de la chute de Vienne, François Ier demande un armistice que Napoléon accepte. Les deux hommes se rencontrent à Presbourg le 26 Avril et signe un traité humiliant pour les Habsbourg: Le royaume italien de Vénétie doit être reconnu, ainsi que la souveraineté de l'Empire Français sur les provinces du Tyrol, de la Croatie et de l'Autriche, qui forment le Gouvernement Général de Carinthie placé sous la gestion de Davout. Enfin, le Saint-Empire Romain cesse d'exister et les prétentions autrichiennes sur les états allemands sont reniées.
Ainsi se termine la campagne de la Troisième Coalition, explosée en quatre mois. La Russie et la Grande-Bretagne continuent la guerre, mais avec bien peu d'opportunités pour attaquer l'empire napoléonien plus fort que jamais. Nul doute que l'Albion va se tourner vers un nouveau pantin, la Prusse, avec qui nos relations sont houleuses, pour menacer la glorieuse France...
Le nouveau Gouvernement Général de Carinthie
Re: Le Chant du départ, de Paris à Moscou !
Posté : dim. mars 07, 2010 6:53 pm
par Greyhunter
Ce capitaine Greyhunterzky m'a l'air fort sympathique ma foi!
Les fusiliers montés combattaient-ils à cheval ou démontés comme les Dragons?
Re: Le Chant du départ, de Paris à Moscou !
Posté : dim. mars 07, 2010 6:55 pm
par von Aasen
Hum hum, quel est donc ce petit parvenu qui vient frapper aux portes du Saint-Empire pour chiper la couronne du souverain légitime? Il va falloir sérieusement le corriger avant qu'il ne s'enhardisse
Colonel von Aasen, officier de liaison prussien auprès de la cour du Tsar Alexandre
Re: Le Chant du départ, de Paris à Moscou !
Posté : dim. mars 07, 2010 10:09 pm
par Locke
Greyhunter a écrit :Ce capitaine Greyhunterzky m'a l'air fort sympathique ma foi!
Les fusiliers montés combattaient-ils à cheval ou démontés comme les Dragons?
A cheval, une décharge de fusil à distance puis une charge sabre au clair fait des ravages

Re: Le Chant du départ, de Paris à Moscou !
Posté : dim. mars 07, 2010 10:22 pm
par GA_Thrawn
En tout cas ca se lit bien cet AAR.
Tu arrives à éviter de trop décrire les petites détails des batailles et de rendre ça indigeste. Continue comme ça.

Re: Le Chant du départ, de Paris à Moscou !
Posté : lun. mars 08, 2010 1:38 am
par necroproject
Que devient le juste et légal héritier du trône, le comte de Provence ?

Re: Le Chant du départ, de Paris à Moscou !
Posté : lun. mars 08, 2010 9:50 am
par Emp_Palpatine
Il est avec le comte de Palpatine en Courlande et attend son heure.

Re: Le Chant du départ, de Paris à Moscou !
Posté : lun. mars 08, 2010 9:53 am
par Urial
filé moi un bon cheval, un mousquet, un bon sabre et j'en fait mon affaire de cette heritier !
La révolution a couper la tête a un roi ! l'empire coupera les dernieres mauvaise herbes bourbon !

Re: Le Chant du départ, de Paris à Moscou !
Posté : lun. mars 08, 2010 7:17 pm
par GA_Thrawn
Emp_Palpatine a écrit :Il est avec le comte de Palpatine en Courlande et attend son heure.

Et tu es fier d'avoir rejoint le gros provence et son benet de frère?
Pauvre France...

Re: Le Chant du départ, de Paris à Moscou !
Posté : mar. mars 09, 2010 12:17 pm
par Boudi
La difficulté sera peut-être pas d'aller jusqu'à Moscou, mais d'en revenir vivant.

Re: Le Chant du départ, de Paris à Moscou !
Posté : sam. mars 27, 2010 11:04 pm
par Locke
L'intervention prusienne et le carnage d'Hanovre (Mi-Mai 1805)
La chute de l'Autriche signifiait t-elle pour autant la fin de la guerre ? Non, bien au contraire. Effrayé par l'ingérence française dans les affaires allemandes, le monarque prussien Frédéric-Guillaume III convainc François Ier de briser immédiatement le traité signé avec la France en échange de son entrée en guerre. Par la plus basse des manières, Hohenzollern et Habsbourgs rejoignent ainsi les Saxe-Cobourg-Gotha et les Romanov dans leur croisade désespérée contre l'Empire des lumières français. La nouvelle ne manqua pas de provoquer des troubles importants à Vienne, où une grève de travailleurs s'est transformée en émeute. A Graz, l'université à été gravement endommagée...

La nouvelle parvenue à ses oreilles, Napoléon trace dans l'immédiat son plan de marche vers Berlin: En Belgique, Murat mobilisera l'armée du Nord, jusque là gardée en réserve, marchera sur Clèves et rejoindra Bernadotte et la garnison d'Hanovre. La Grande Armée se reconstituera en Bavière avant de traverser la Saxe et prendre Dresde. L'assaut final verra la prise de Berlin et optionnellement la mise à sac du Mecklembourg.
Cependant, les Prussiens prennent l'initiative et mobilise une armée commandée par August von Gneisenau pour s'emparer de la forteresse avancée d'Hanovre...
Une supériorité numérique inutile, absence de cavalerie et d'infanterie de longue portée... Bernadotte a cependant la chance de disposer d'un pré avec murets pour protéger ses hommes. L'artillerie est mise en avant de l'infanterie de ligne et utilisera la mitraille à bout portant en cas de charge de cavalerie. Viennent ensuite les régiments réguliers barricadés derrière les murets et les volontaires en réserve au cas où les Prussiens chargeraient à la baïonnette.
Le grondement des sabots et des bottes se fait sentir au loin, couvrant le ruissellement de la pluie... Surgit en tête de l'armée prussienne une unité de Dragons qui, bravant les tirs des fusiliers, foncent à bride abattue sur nos canons. Leurs servants n'ont pu les charger à temps de grenaille, le choc est purement et simplement effroyable...
Il faut les empêcher de se dégager ! Les vagues de volontaires se jettent à corps perdu dans la mêlée, bloquant tout échappatoire possible pour les cavaliers teutons. Les artilleurs balayés quelques minutes auparavant sont vengés par leurs camarades !
La cohésion revient peu à peu dans les rangs, à temps pour affronter les lignes prussiennes. Celles-ci sont tenues en échec, merci à notre couverture défensive. Les pertes sont sévères des deux côtés. Bon Gneisenau, voyant que les lignes françaises résistent de pied ferme, tente une nouvelle charge de cavalerie sur le flanc gauche. Les uhlans se jettent sabre au clair sur les miliciens. A nouveau un terrible carnage...
Les volontaires se jettent à nouveau sur les cavaliers, mais la peur semble gagner les rangs. Bernadotte, croyant que le vent a définitivement tourné en faveur des prussiens, décide d'effectuer une ultime charge après avoir chargé le plus jeune membre de sa garde, le capitaine Maurice Morisson, de rejoindre la Batavie puis la France et avertir Murat des événements. Tandis que le messager disparaissait à vive allure du champ de bataille, un puissant "
Vive l'Empereur !" précède la charge des officiers.
La vue de Bernadotte croisant le fer avec un officier prussien insuffla une nouvelle volonté à ses hommes. Subitement, fusiliers et ligne et volontaires quittent leurs défenses et chargent comme un seul homme des prussiens effarés par tant de ténacité. Le flanc droit s'illustre d'abord, puis vint le tour du flanc gauche...
Von Gneisenau est sidéré par l'acharnement des français, tandis que ses unités se débandent une à une et, dans leur retraite, se font massacrer. Lui-même échappe de peu à la mort et s'échappe en catastrophe du champ de bataille, tandis que l'artillerie est livrée à son triste sort. La victoire est une fois de plus pour la France !
Re: Le Chant du départ, de Paris à Moscou !
Posté : dim. mars 28, 2010 1:04 pm
par Bartimeus
C'était moins une ! Belle victoire !
Re: Le Chant du départ, de Paris à Moscou !
Posté : dim. mars 28, 2010 1:35 pm
par Leaz
Oui, belle victoire, pour avoir le jeu tenir avec des citoyens armés c'est vraiment pas évident (ils ont la facheuse tendance a débander a la première salve reçue).
Re: Le Chant du départ, de Paris à Moscou !
Posté : dim. mars 28, 2010 2:21 pm
par von Aasen
Re: Le Chant du départ, de Paris à Moscou !
Posté : dim. mars 28, 2010 2:38 pm
par Locke
Elle a du mal à coordonner les unités, surtout quand elle doit changer de formation si elle se déploie en première, mais ya quand même du progrès

Re: Le Chant du départ, de Paris à Moscou !
Posté : dim. mars 28, 2010 3:28 pm
par Leaz
Bah.. l'excitation du combat, les uniformes, tout ça..

Re: Le Chant du départ, de Paris à Moscou !
Posté : dim. mars 28, 2010 6:48 pm
par GA_Thrawn
Ho le beau lapsus freudien...
Tu aimes les hommes en uniforme leaz?
