Inondations dans la vallée ! Un village Coelien est emporté par les flots, mais la vallée crie de bonheur : la pêche est à nouveau possible, les rivières sont remplies.
Les Cyphoniens affamés décident de se passer de la laborieuse cueillette : la force brute, voilà tout ce qui importe. Les autres seront dominés et contraints de les nourrir, voilà tout. Du haut de leurs palissades, les brutes sauvages regardent avec dédain Coelien et Cerbérien rentrés leurs maigres récoltes : « Ces civilisés ne survivront pas. Seule la barbarie et la force importent ! Non à l’agriculture, non au progrès ! Oui à la loi du plus fort, du plus sauvage

Les Dantoniens se rassemblent, inquiets pour l’avenir de la vallée, alors que Cerbériens et Coeliens ronflent, trop éloignés pour intervenir de toute façon. Un village est abandonné et les femmes partent dans la forêt pour intensifier la cueillette et la pêche : la survie de la tribu repose sur leurs épaules. En effet, tous les guerriers ont été mobilisés pour partir à l’assaut des grottes Cyphoniennes. 200 guerriers Dantoniens sont à priori trop éloignés pour pouvoir arriver à temps, mais il s’agit de solides gaillards (leurs descendants sont toujours aussi robustes

200 guerriers Dantoniens supplémentaires attendent patiemment ces renforts musclés avant de lancer l’assaut, mais voilà qu’ils tardent. Que se passe t-il donc ? Les vents apportent finalement la réponse, terrifiante : les Dantoniens valeureux se sont égarés en forêt et tournent en rond…


La famine frappe et décime les femmes Dantoniennes, qui ne disposent d’aucun stock : l’hiver sera rude. Coeliens et Cerbériens, eux, rentrent leurs récoltes et le produit de leurs chasses : les stocks sont abondants, l’hiver devrait bien se passer. Pendant qu’ils louent les bienfaits du progrès et de la civilisation, des brutes puantes vêtus de peaux de bêtes et armés de lourdes massues surgissent : « Nous sommes la tribu dominante désormais, vous allez nous engraisser. Toute opposition sera noyée dans le sang

Ainsi vécurent nos ancêtres primitifs, à chacun de déterminer si les choses ont changé depuis

