Anthony Beevor cite plusieurs fois des américains qui pensaient que des femmes françaises faisaient le coup de feu aux côtés de leurs amants allemands...
Mais effectivement, vu ce qu'ils ont pris sur la tête, on comprend qu'ils n'étaient pas forcément ravis, ou alors un peu déçus. Toujours selon Beevor, les alliés ont eu une politique systématique de destruction de bourgs le 6 juin pour géner les déplacement allemands. De grandes villes comme Saint-Lô, Caen ou Cherbourg ont été malgré tout presque totalement détruites. De surcroît, manifestement, les civils avaient également peurs que les allemands reviennent, ce qui calmait quelques ardeurs.
Ceci dit, le bouquin de beevor de manière générale rend tout de même hommage aux populations martyrisés, mais également aux résistants, en particulier en Bretagne après la percée d'Avranches, ainsi qu'aux sabotages réussis des voies de communications par les réseaux de résistance, et enfin à la 2ème DB et à son chef. Il est très dur en revanche avec Montgommery et Dempsey, et avec le commandement tactique des unités anglaises, jusqu'à l'échelon des commandants de brigades.