Page 1 sur 1
King GPO - Diplomatie et AAR
Posté : mar. nov. 30, 2004 5:48 pm
par Coelio
Voila , voila , j'espere que nous ferons de beaux AAR

Posté : mer. déc. 01, 2004 5:51 am
par RoyalQuiche
.... bide or not bide ???
Posté : mer. déc. 01, 2004 8:46 am
par Coelio
Tsss on a pas commencé encore

Posté : mer. déc. 01, 2004 9:00 am
par RoyalQuiche
Quoi du mauvais esprit ???

Posté : mer. déc. 01, 2004 9:01 am
par Coelio
Et puisque tu la ramènes hin , j'attend un petit AAR de présentation de ton pays et de tes premiers objectifs diplomatiques pour ce soir , mon bon Louis XII

Au boulot entre deux biberons

Posté : mer. déc. 01, 2004 9:28 am
par RoyalQuiche
wé wé, on y va ... pas taper Mimine ...

...
Faut dèjà que je jette un oeil sur l'état de la France en 1492 ...
Posté : mer. déc. 01, 2004 10:13 am
par morrog67
Assis à sa table de travail, le Lord Chambellan semble soucieux, perplexe ...
Le regard perdu dans les dépêches de ses informateurs.
Le royaume n'a pas encore complètement quitté les âges sombres de la guerre civile.
Presque dix ans que Henry VII a été couronné roi d'Angleterre et du Pays de Galles.
Presque dix ans que la guerre des Roses s'est achevée à la bataille de Bosworth Field par la mort de Charles (III) duc d'York.
La noblesse a éte décimée, le royaume dévasté..
et toujours des révoltes ...
Lord Chambellan : "Ah ! Vous voilà Capitaine ! asseyez vous !"
" La situation est grave : l'Irlande est révoltée, nous craignons qu'elle ne se proclame indépendante"
"Prenez tous les hommes disponibles et allez remettre de l'ordre dans les crânes de ses satanés irlandais .."
"Si besoin : coupez quelques têtes !"
Lord Morrog : " Mais ... et l'Ecosse ? " Elle nous nargue, et ne semble attendre qu'une occasion pour bousculer notre fragile dynastie.
"certains dans notre cours même complotent !""
Lord "Chambellan : " L'ecosse .. l'écosse ... nous devons abandonner nos prétentions sur cette couronne ... temporairement !
Nos finances sont au plus bas. Les campagnes dépeuplées. Les caisses vides.
ET un mariage, même le plus fastueux, coûte moins cher qu'une guerre !"
Lord Morrog : "Mouais .. d'accord ... nous sommes encore faible, obligé de faire profil bas ...
Oeuvrez ! Oeuvrez cher ami au redressement économique de notre nation !
"c'est avec des écus que nous forgerons les armes qui abattrons nos ennemis !"
Lord Chambellan : "Faite confiance à notre rusé Roi : regardez comme il a réglé ses problèmes :
Il tue Charles, lui prend la courrone et ... épouse une York.
L'espagne nous pose problème : son fils épouse la fille du Roi de Castille
Le mariage et la paix sont la meilleure des politiques !
Nos revenus doivent aller à la création d'une administration fidèle efficace.
Regardez la collecte d'impôts !!
Cette anarchie n'a que trop duré !
Allez !!"
Quelques jours plus tard, les forces anglaises faisaient route vers l'Irlande rebelle ..
Posté : mer. déc. 01, 2004 2:42 pm
par Elvis
Von Elvis entrait dans la salle du trône, sous le regard noir de certains nobles. En effet sa popularité n’était pas au plus haut parmis certains nobles archaiques qui s’accrochaient à leurs privilèges.
Von Elvis avait beaucoup voyagé, visitant les terres mahométantes, étudié dans les universités anglaises, parlait courament le francais, l’espagnol et le russe.
Il était ambitieux et avait de grands projets de modernité pour l’Autriche au désarroi des petits comtes.
Le souverain avait eu vent du retour de Von Elvis à Vienne et l’avait fait quémander au Palais.
- « Von Elvis, certains de nos conseillers nous ont entretenu de votre vision de notre royaume et nous serions heureux de vous entendre nous les exposer ici même… »
- « Sire, votre sollicitation m’honore et ma servitude vous est toute acquise :
L’Autriche est le foyer d’un grand royaume en Europe centrale, nous sommes entourés de petits royaumes désorganisés, qui sement regulièrement le trouble en Europe. Neanmoins, ils nous sont très proches, et avec un peu de diplomatie, nous saurions les amener à nous rejoindre sous votre protection grâce a un pouvoir central plus fort… ».
- « Mon garcon, vous êtes bien ambitieux… »
- « Ambition qui n’est autre que le reflet de la prestance de votre majesté… »
- « Et que pensez vous de nos puissants voisins… »
- « Il nous faut rester en bon termes avec les grands royaume d’Europe : La France et l’Angleterre sont en construction, selon certaines rumeurs l’Espagne aurait découvert de nouveau territoire au delà des mers… »
- « Croyez vous ces rumeurs, Von Elvis… ? »
- « Sire, la science a trop longtemps été baillonnée par des religieux rétrogrades
qui trouvaient assistance auprès de la noblesse, trop contente de recevoir leur bénédiction dans leurs petites affaires, et il est temps de faire cesser cette stupide croyance que la Terre est plate…. »
De fortes exclamations, et des rires, se firent aussitôt entendre dans la foule…
- « Suffit, laissez le s’exprimer ! Son impertinence me plait »
- « Sire, il en est de même pour nos relations avec l’Empire Ottoman.
Contrairement à ce que ces messieurs colportent, ce sont des gens forts civilisés et amateurs d’art. Les ambitions bassement terrestres du Clergé nous ont conduit à mener des guerres incessantes contre les mahométans ces derniers siècles, pour quels résultats…. ? »
- « Certes, il est vrai que notre trésorerie a beaucoup souffert lors de ces croisades. »
- « Sire, il nous est possible de vivre en bon intelligence avec nos voisins, tout
en continuant à protéger et à promouvoir la sainte parole de Dieu dans, et par delà, notre royaume…Une relation pacifique avec l’ancienne Constantinople sera beaucoup plus profitable à l’Eglise, et reposera Saint Pierre, fatigué de recevoir des milliers de Croisés aux Portes du Paradis… »
Après un long moment de silence….
- « Von Elvis, nous pensons que vous seriez d’une grande aide pour le Royaume d’Autriche, et nous vous demandons d’annuler votre voyage vers le grand orient pour vous mettre à notre service… »
- « Sire, vos désirs sont des ordres…. »
Le 1er Janvier 1492, Von Elvis entrait dans son office au Palais de Vienne et était promu Grand Conseiller, Premier Ecuyer, Comte d’Innsbruck…
Posté : mer. déc. 01, 2004 3:52 pm
par Coelio
Déclaration solenelle de la Cour de Madrid
Madrid , 31 Décembre 1491
Leurs majestés souverains d'Espagne , de Majorque et de Sicile , Isabella y Fernando , d'illustre réputation et révérends le Seigneur font savoir à touz ceux qui ces présentes lettres verront et auront ,
Que l'Espagne est un pays très chrétien , sans aucune volonté expansionniste en Europe , ni aucune volonté de combattre des nations catholiques. Nous n'aspirons qu'à la paix , dans le plus grand respect des principes des Evangiles . Nous faisons voeu , au contraire , de nous consacrer à l'exploration de nouvelles terres , pour apporter les lumières de la foi à touz les gens du monde , pour la plus grande gloire de Dieu.
Néanmoins , l'Espagne est un royaume puissant et toute atteinte en Europe ou ailleurs aux intérets espagnols , à ceux de ses alliés d'Angleterre et de Milan , à ceux de son vassal le Roi de Naples ou à ses cousins de Navarre ou du portugal ne restera point impunie!
Mais nous avons confiance en nos frères en Jesus Christ , et nous sommes pret à veiller avec eux au maintien de la paix en Europe.
Missives Diplomatiques:
*Au Roy Henri d'Angleterre : Cher cousin , nous vous assurons une nouvelle foi de la loyale alliance entre nos deux royaumes , et sommes surs que vous réussirez rapidement à avoir raison des rebelles irlandais
*Au Roy Louis de France : Nos deux royaumes se jouxtent , et une bonne entente entre nous ne peut qu'assurer le maintien de la paix en Europe. Nous espérons qu'il en sera ainsi , et que les rumeurs qui vous préteraient des ambitions sur notre vassal de Naples sont sans objet...
*A l'Empereur d'Autriche : Nous vous assurons de notre bienveillante amitié , cher cousin , et nous prions que l'Autriche soit le garde fou face au péril musulman qui pèse sur l'Europe , n'en déplaise à Von Elvis

*Au Sultan d'Istanbul : Notre coeur est encore meurtri de la Chute de Byzance et d'autres royaumes chrétiens , mais nous espérons que vous aurez la sagesse de ne point tenter de continuer à assaillir les royaumes de Jesus-Christ.
Ce fut faiz en l'an de grace mille et CCCC et quatre vin et douze , au moi de decembre , à Madrid.
Coelio, abbé de Sancta Maria des Asturies , secrétaire du Roi Fernando
Posté : mer. déc. 01, 2004 4:06 pm
par RoyalQuiche
Article du magazine Historia de Mai 1966 :
" Le mystère du Sieur de Quiche, l'Eminensce Grise des Roys de France"
D'après plusieurs études récentes, sérieuses et appliquées, il apparait que l'un des personnages les plus important de l'histoire de France est également l'un des moins connu.
Il s'agit du Sieur de Quiche, conseiller et intime de plusieur rois de France.
Il serait née vers la fin du XVème siècle, en Anjou.
Il apparait pour la première fois au côté de Charles VII en 1492.
Il est en fait le grand instigateur du redressement du Royaume de France après les terribles épreuves de la Guerre de Cent-Ans.
Il aurait, d'après Michael J. Renard, spécialiste incontesté de l'entourage de Charles VII et de la broderie sur dessus-de-lit, défini plusieurs priorités au Trône de France, dont le Roy se serait fait "l'exécuteur".
Ainsi, il prônat pour la création et le maintien d'une sphère d'influence française aux frontière du royaume, garantissant sa sécurité et son influence sur le continent. Cette sphère comprenait les Duchés de Lorraine et d'Alsace, la Savoie, la Suisse ou encore la Navarre. Il souhaita également un rapprochement avec l'Autriche, dont les possessions hollandaises et bourguignones en faisait un partenaire incontournable pour garantir la stabilité en Europe.
En revanche, il considérait la Bretagne comme partie intégrante du Royaume et fut déterminé à lutter contre toute ingérance étrangère sur ce sujet, ainsi que tout rapprochement d'une tierce puissance avec le Duché de Bretagne.
Il semblerait par contre qu'il ne porta qu'un faible intérêt aux affaires italiennes, pourtant si chères à certains monarques français.
Quant à la situation de Calais, alors aux mains des Anglais, le Sieur de Quiche n'avait rien contre une possesion continentale anglaise, car celle-ci pouvait servir les intérêts commun des deux royaumes, en cas d'alliance ou d'objectifs communs. Néanmoins, la possession d'un port français par la soldatesque angloise ne devait se faire sans contrepartie.
Enfin, il est bon de noter qu'en 1492, le Sieur de Quiche et Charles VII avaient les moyens d'une politique ambitieuse pour la France.
En effet, le royaume se remettait doucement des années sombres du Moyen-Age, le trésor était bien garni, les revenues royaux excédentaires, le peuple apaisé, et le Trône de France pouvait compter sur une puissante armée de plus de 50.000 hommes commandée par des chefs habiles et courageux. La mainmise des marchands français sur le centre de commerce de Paris, l'un des cheval de bataille de la politique commerciale du Sieur de Quiche, était à cette époque en bonne voie.
Pour finir, nous ajouterons la grande part de mystère que le Sieur de Quiche laisse derrière-lui, à savoir sa longévité. En effet, il servit de nombreux rois, et bien que sa présence soit remarqué dès 1492, des traces de lui subsistent jusqu'en 1820 !!! D'ailleur, des rumeurs persistantes insinueraient qu'il vivrait encore sur une île mystérieuse du Pacifique Sud, pêchant le crabe et buvant du lait de coco, entourées de sensuelles vahinées qui danseraient nues sur la plage jusqu'à fort tard .... affaire à suivre dans de prochains articles.
Posté : mer. déc. 01, 2004 7:05 pm
par Titus
--> Le Grand Duché de Moscovie
Message Diplomatique:
Nous espèrons que la moscovie et le reste des grandes puissances dans le monde sera vivre en paix et bonne intelligence.
Nous n'aspirons qu'a l'unification du peuple russe. L'annexion du Ryazan et de la ville marchande de Pskov. Afin que cela permettent à la Russie de naitre.
Nous ne voulons pas de conflit avec nos frères catholique. Ni avec les turcs ottomans, sauf si ceux-ci se montre trop belliqueux et odieux avec nos frères orthodox d'Orient et d'Afrique.
Posté : mer. déc. 01, 2004 10:46 pm
par Titus
--> Etat Moscovite
Notre bon duc Ivan, contracta avec les marchands de la Hanse des Villes de la baltique. Le duc emprunta 200 ducas or. Puis encore un troisème pour developper les villes russes et ses comptoires mais aussi pour payer la grande armée qui nous servit pour la guerre de l'UNIFICATION.
Cette guerre nous conduit à soumettre une fois pour toute les barbares du Kazan, notre attaque sur cette région fut si rapide et puissante que le khannat Kazan ne put survivre à un deuxième assaut venant du sud, venant de la Horde d'Or.
La ville de Pskov tomba dans les mains germaniques de l'Ordre Teutoniques et celui du Glaive. Heureusement pour nous, ils n'ont pas poursuivis, trop occupés à mater leur vassal, la tribut prusienne. Peuple aussi primitif que ceux qu'on trouve dans le grand froid du nord.
Nous réussimes quand même a prendre le Ryazan.
--> Troupes du Grand Duc Ivan III Veliky
Les emprunts remboursés, le Grand Duc n'a eu comme seul objectif, de fortifier les comptoirs dans le nord. En 5 ans, ils sont tous devenus des villes bien fortifier.
Chaque province à son bailli ducal.
Dans un esprit de paix et n'amitiè, nos emissaires ont voyagés à travers le monde pour créer des alliances ou contracter des mariages avec les familles régniantes. Le grand duc ayant une grande partelle, il put marier des dizaines de cousines aux differents seigneurs, qu'il soit bavarois, bohèmiens ou meme portugais.
Notre souverain espére que l'amitiè qu'il a créé avec les autres grands seigneur continuera pendant longtemps.[/b]
Posté : mer. déc. 01, 2004 11:12 pm
par Coelio
Chroniques Espagnoles : 1492-1501
En ceste riche période , le Royaume d'Espagne , fidèle à son honneur et à Dieu , a appliqué exactement les préceptes qu'il s'était fixé :
*Developpement du christianisme pour la plus grande gloire de Dieu : 2 provinces espagnoles ont été ramenées à la vraie foi. Loués soit nos souverains , qui sauvent ainsi l'âme de leur peuple !
*Exploration du vaste monde , pour rallier tous les peuples au christianisme : Nos vaillants navigateurs nous ont rapporté de surprenantes terres à la fois en Afrique , où nous sommes encore peu présent , mais que notre allié et ami portuguais se charge de ramener à la vraie foi , et dans une terre étrange , probablement l'Est des Indes , où nous sommes en train d'implanter de petites missions....Ces terres ont l'air bien vastes , nous en connaissons encore si peu...
*Maintien de la paix en Europe : Nous avons quitté une alliance avec le duché de Milan pour bien faire part de notre desapprobation d'une politique trop aggressive.
Notre seule guerre fut conforme au droit féodal : notre vassal Napolitain ,ingrat de la protection que nous lui donnons , voulut renier notre suzeraineté.
L'ost royal débarqua aussitôt à Naples , Dieu guida les armées espagnoles ) la victoire et Naples réintégra notre vassalité , nous cédant pour prix de sa félonie le duché d'Apulie.
Mis à part cet épisode , aucun conflit armé n'est venu troubler notre souci de paix...
Missives Diplomatiques :
*Au Roi d'Angleterre : Nous renouvelons nos serments d'amitié à notre cousin Henri , l'assurant de notre soutien sans faille , et priant pour que les développements outre-mer de nos deux royaumes ne se genassent point.
*A notre cousin Louis de France : Nous nous rejouissons fort de la grande entente de nos peuples , les zones d'influence respectives en Europe harmonieusement définies... Nous l'invitons à trouver un accord ( financier ? ) avec l'Angleterre pour Calais. Le roi d'Espagne veut se poser en médiateur si la querelle entre ses cousins et amis persistaient.
*A notre cousin Habsbourg d'Autriche : Votre sagesse n'a d'égal que votre souci de paix. Vous avez notre entier soutien dans la pacification necessaire de l'Europe Centrale.
*Au grand duc de Moscovie : Nous voyant avec interet votre nation se renforcer à grand renfort de guerre. Nous estimons cependant que vos efforts pourraient plus se tourner contre les infidèles que contre des chrétiens...Pourquoi ne pas délivrer les orthodoxes opprimés par la Horde d'Or?
*Au Sultan Ottoman : Vous parlez beaucoup , dans le ton habituel un tantinet arrogant des mahometans. Neanmoins , nous constatons avec plaisir que vous portez vos efforts à unifier les Sunnites du Moyen-Orient plutot qu'à attaquer de bons chretiens. Nous nous en rejouissons.
Eveque Coelio...
Posté : jeu. déc. 02, 2004 11:45 am
par Elvis
DE L’OEUVRE DE VON ELVIS
CHAPITRE PREMIER : LA CONSTRUCTION (1492 – 1501)
Dès son arrivée aux affaires, Von Elvis s’attacha à construire autour de l’Autriche une forte et puissante sphère en Europe Centrale. Des mariages et des alliances furent conclues, donnant lieu à d’immenses festivités, avec les princes de Bavière, Alsace, Bohème et Hongrie…
Cependant, les Hongrois se révélèrent de forts turbulents compagnons, puisqu’ils annexèrent rapidement la Moldavie, qui leur avait tout de même déclaré la guerre….
Sans doute forte de ce succès, et assurée du soutien de nos armées, la Hongrie déclencha l’Affaire de Valachie.
Cette région, au croisement de l’Europe, peuplée d’orthodoxe, vassal de l’Empire Ottoman, risquait d’embraser la région.
Aussitôt l’Autriche intervint et sut convaincre nos alliés de revenir à de plus sages desseins, envoyant par la même un message d’apaisement envers nos voisins de l’Empire Ottoman….
Si les Hongrois pouvaient être considérés comme des turbulents, qu’en était il alors des peuples d’Italie.
Enflammé par un Pape belliqueux, la péninsule s’embrasa rapidement. A la suite de plusieurs conflits, Milan conquit Florence et Sienne, tandis que Naples brisait sa vassalité envers la couronne d’Espagne.
Cette situation ne pouvant perdurer, les armées espagnoles débarquèrent pour ramener le Napolitain dans le droit chemin, tandis que le Milanais se rattachait, suite à un plébiscite, à notre royaume.
Tout cela ramena enfin le calme dans la région…
Nos ambassades :
A la Moscovie
Nous apprenons avec surprise que des êtres civilisés peuplent les steppes à l’Est du Niemen, et nous saluons le Grand Duc de Moscovie pour son achevement dans la construction de son royaume.
A l’Espagne
Très grand catholique roi d’Espagne, nous saluons votre intervention en Italie afin de pacifier la région et de porter la juste punition à l’insolent Napolitain.
A la France et A l’Angleterre :
Vos royaumes sont tous deux exsangues de la longue guerre qui tache encore le sol francois. Nous esperons que des désirs de paix habitent les grands monarques que vous êtes, et ainsi vous saurez parvenir à un accord sur l’affaire de Calais.
A l’Empire Ottoman :
Grand Sultan nous avons prouvé que nos 2 civilisations pouvaient vivre en bonne intelligence, en intervenant pour votre fait, dans l’Affaire de Valachie.
Vos désirs de conquête ne peuvent plus se tourner vers l’Europe où ne vous attendraient plus que mort et désolation.
Posté : jeu. déc. 02, 2004 11:28 pm
par morrog67
Henry VII est un homme heureux
Un Roi Heureux ..
Lui, le parvenu qui ne doit ses couronnes qu'au champs de bataille a marié toute sa famille aux princes et rois d'europe (parfois sans aucun autre objectif que de placer son nom dans une nouvelle cours).
Son autorité n'est plus contestée.
La dernière révolte remonte à presque 8 ans.
Et l'Irlande libre et indépendante a fait long feu.
Ses perceptions ont envahi l'angleterre (point trop l'Irlande, ne pas réveiller l'hostilité de ce peuple. et puis, il y a si peu à récolter).
Ses navires ont commencé l'exploration des côtes africaines et tentent de contourner ce noir continent pour atteindre la riche chine.
Un comptoir a même été installé sur la route.
Prémisse d'une installation plus conséquente (un bon moyen de déplacer ces turbulents irlandais);
Non, tout va vraiment bien ...
Ne serait cette insistance française à propos de Calais !
Quelle idée !
Cette province n'est elle pas remarquablement administrée ?
Faisons nous le moindre tort aux français qui l'habitent ?
Que nenni !
Et ce roi de France qui réclame un dédommagement pour l'occupation d'une terre qui nous appartient de plein droit !
Voire sa cession !
C'est notre seule pied sur le continent ...
L'abandonner couterait tellement à notre orgueil.
Qui plus est, Le roi français nous menace ouvertement avec son alliance écossaise.
harf ...
Encore des soucis ...
Ne serons nous donc jamais tranquille ?
Posté : sam. déc. 04, 2004 2:58 pm
par Danton
Déclaration du sublime empire ottoman.
Les récentes actions et déclarations de certains royaumes chrétiens sont arrivées aux nobles oreilles du Sultan Bayezid II qui, irrité, a pu constater une fois de plus toute la différence existant entre un mahométant, raffiné, cultivé et pacifique, et un barbare catholique, rustre, inculte et agressif.

Ces hominidés, qui découvrirent le feu quand notre peuple construisait déjà de grandioses cités, étant indignes d’entendre les précieuses paroles du Sultan, c’est son grand vizier, le plus efficace de ses conseillers, l’inestimable Lord Danton, qui fut chargé de rédiger la parole officielle.
Ce noble seigneur fait donc savoir que le glorieux Sultan trouve totalement intolérable les menaces et ingérences de certains royaumes barbares. L’Espagne persécute les loyaux musulmans de son royaume, annexe Grenade et avance en Italie, Constantinople la belle, bien loin de ces sauvages ibériques, ne proteste pas. Aussi, quand Madrid se permet de menacer l’Empire Ottoman pour la soi disant défense de pays qui ne lui sont rien, le sultan ne peut que s’irriter : faut-il y voir déjà la marque de la dégénérescence qui attend une dynastie pratiquant avec tant d’enthousiasme cette pratique monstrueuse et bien chrétienne qu’est l’endogamie ?
Quand le Roi de France applaudit l’Espagne et l’Autriche pour leurs conquêtes en Italie, mais menace Constantinople lorsque... la Hongrie attaque la Wallachie, le Sultan s’interroge toujours plus : les chrétiens sont-ils tous aussi irrationnels ? Nul étranger n’a à se mêler des affaires intérieures de l’Empire, nul ne peut le menacer sans cesse et tenter de lui dicter sa conduite. Le Sultan, homme de paix mais inflexible quant à la sécurité de son empire, conseille donc aux catholiques de modérer désormais leurs propos et de cesser séance tenante toutes leurs ingérences. Applaudir les exactions des uns et couvrir d’opprobre les honorables actions des autres est inacceptable

. Le Glorieux Empire étendra les bienfaits de sa civilisation, ainsi qu’Allah l’a souhaité, aux peuples incapables de comprendre seuls les bienfaits de la paix, de l’ordre et la justice.
Messages particuliers aux grands royaumes européens.
Angleterre. Vous avez eu la sagesse et l’intelligence de ne pas suivre la rhétorique guerrière absurde de vos voisins et nous y voyons la preuve que le peuple anglais est plus civilisé que ces derniers. Nous soutenons de ce fait votre légitime décision, pour le bien même des autochtones, de conserver l’Irlande et Calais.
Russie. La sagesse des déclarations du Tsar sont arrivées aux oreilles du magnifique Sultan et nos pacifiques relations commerciales montrent bien que, entre hommes de bonne volonté, la paix est toujours possible, même si la religion diffère.
Autriche. Contrairement à certains, nous savons reconnaître les limites de nos zones d’influence et, de ce fait, ne protestons pas le moins du monde devant votre percée en Italie. La sagesse de l’Empereur, notamment durant la ‘crise wallache’ a été elle aussi notée : il est grand temps d’apporter à ces belliqueux hongrois un peu de culture et de civilisation ! Ce peuple arriéré ne vit-il donc que pour la guerre ? Espérons que la bienveillante influence que nous pouvons tous deux exercer sur ces sauvages aura des conséquences positives. Ce peuple, de toute façon, peut difficilement encore régresser.
Espagne. Colonisez donc ces terres nouvelles dont vous parlez, aucun musulman ne s’y trouve, mais cessez donc de vouloir à tout prix vous mêler d’affaires qui ne vous concernent en rien. Appliquez ce sage principe et nous ferons de même, oubliant par la même vos récentes actions illégales contre le légitime royaume de Grenade.
France. Cessez donc d’abuser de ce breuvage qu’on trouve en si grande quantité dans votre grand pays, le vin je crois. Non, la Wallachie n’est pas la Lorraine et ne concerne donc en rien Paris, non les Hongrois ne sont pas des Turcs, même s’ils auraient tout intérêt à s’imprégner de notre culture infiniment plus avancée ou de la tempérance autrichienne, non ce n’est pas l’empire Ottoman qui a annexé différentes provinces italiennes mais bien vos proches voisins et c’est avec eux que vous devrez éventuellement règler de problème : le Sultan, lui, n’est pas concerné. Et non enfin, le Turc n’a pas une paire de sabots, une queue fourchue et deux petites cornes sur le front.

Cessez donc de boire tant et voyez le monde tel qu’il est réellement. Tendez votre regard vers l’Est et peut-être apercevrez-vous ce phare de la pureté et de la culture qu’est l’empire Ottoman. Vous comprendrez peut-être alors tout l’intérêt qu’aurait la France de garder avec celui-ci de bonnes relations.
Lord Danton, Grand Vizier, principal conseiller du Sultan, Sage parmi les sages, Grand Argentier du Royaume, premier diplomate de l’Empire, savant éclairé, Grand Ayatollah, commandant en chef de l’armée et de la flotte, émir de Constantinople, d’Antioche, d’Athènes et de Kirkouk.

Posté : sam. déc. 04, 2004 7:16 pm
par Coelio
Proclamation de Madrid devant les déclarations du Sultan
Les messages de l'ambassadeur turc auprès de Leurs Majestés Catholiques ont provoqué un divertissant quiproquo à la Cour : en entendant ces paroles risibles de la part d'un homme basané en teintures criardes baragouinant un mauvais espagnol , Leurs Majestés ont beaucoup ri et ont d'abord cru que leur Intendant avait engagé un nouveau bouffon , ce dont ils le feliciterent.
Les dénégations de l'intendant les ayant convaincu que cet energumene venait de la part du Sultan , le roi Fernand et la reine Isabelle ont consenti à répondre à ce message
"Au Sultan ,
Au lieu de tenter de convertir de force les Chrétiens sous votre domination , nous vous engageons à les écouter et à parler avec eux... Ainsi comprendrez vous une valeur essentielle de notre civilisation : la fraternité ( qui soit dit en passant doit vous être totalement inconnue , vu le massacre que vous avez fait de vos coreligionnaires d'Ak Koyunlu... et ne nous parlez plus de Naples , je vous prie , le droit féodal nous donnait clairement le Droit de prendre les Apulies , et il ya eu très peu de mort lors de cette brève expédition.... ).
Cette fraternité , donc , explique ce que vous semblez ne pas comprendre : la vigilance apportée par les royaumes chrétiens occidentaux à leurs frères de l'Est.
Pour nous comme pour notre cousin français , attaquer un chrétien revient à nous attaquer personellement.
Encore une fois nos intentions sont pacifiques , Sultan , nous réitérons notre volonté de paix tant que vous ne ferez rien contre les royaumes chrétiens. Notre discours n'est que préventif , et n'oubliez pas que "si vis pace , para bellum" ( si votre royaume si cultivé ne comprend pas le latin , nous vous fournirons gracieusement un interprete , comme nous le faisons aux autochtones des Bahamas pour leur apprendre à lire dans la Bible ).
Donc cessez , je vous prie , de vous faire passer pour une victime d'un complot hispano-français , et ne tentez même pas de semer la discorde parmi les puissances occidentales , en avivant le feu entre France et Angleterre , vous en deviendrez vite lassant.
Signum Fernandum Isabellamque
Posté : jeu. déc. 09, 2004 7:50 pm
par Titus
--> Blason des Princes Electeurs de Brandenbourg
Chronique Brandenbourgeoise:
Notre bon prince Joachim I Nestor, Grand Electeur Impériale, a fait scandale à la Diète Impériale. Il a protestait à notre Saint Empereur, le Prince-Archeveque de Cologne contre la monté en puissance du Duc d'Autriche et de Bourgogne "Si nous ne réagissons pas très vite, nous ne serons plus qu'un vulgaire valet de la maison des Habsbourg" Disait il devant toute la Diète, mais Sigismond de Habsbourg, duc d'Alsace, détourna le sujet sur la crise qui frappe les régions qui appartenaient à l'ancienne maison de Bourgogne.
Bien que l'Empereur reste neutre, ainsi que les grands Electeur, notre souverain a trouver au près des humbles et des villes marchandes, un auditoire. Il se porte comme le garant des libertés des plus petits sujets de l'Empire.
Notre seigneur mena une guerre contre la Bohême, royaume sous le controle indirecte de la famille Habsbourg. Bien que nos armées réussir a détruire une grande partie de l'armée des Jagellons et a prendre Erz. Les autrichiens firent plier notre alliè, le roi de Pologne, celui-ci conclut une paix sous notre nom, n'ayant qu'un seul parole, notre duc respecta les engagements pris.
Pour assurer un avenir et une croissance rapide, il nous falllait un grand port de commerce, le seigneur ordonna que l'on reprennent Mecklenbourg aux suédois. La tâche fut donner aux Grand Maréchal, vainqueur des bohèmiens, Casimir. Avec cet homme, nous sommes assurés d'une victoire rapide.
Malheureusement, le duc est tombé malade, personne ne sait quand il sera reprendre sa place de chef. En attendant, c'est le grand conseil de Brandenbourg qui décident à sa place. Seul le temps nous dira si le duc survivra pour raliser son projet.....
--> Nos terres sont bien protégé par les Feld Marschall Casimir
Posté : jeu. déc. 09, 2004 11:22 pm
par RoyalQuiche
Messages du Roy de France aux Chancelleries d'Europe.
Le Roy de France,muet jusqu'à présent, tient à infomer ses voisins de ses ambitions.
- Au Roy d'Angletterre : vous devriez concevoir notre légitime revendication sur Calais. Cette province est habité de Français, parlant notre langue et reconnaissant comme légitime suzerain le roy de France.
Nous ne vous cherchons pas querelle, mais nous nous inquiétons de voir que vous faites la sourde oreille à toute nos tentatives de conciliation. Aussi, vous devez comprendre que notre alliance avec l'Ecosse n'a d'autre but que de vous avertir. Si vous persistez dans votre mutisme, nous n'aurons d'autre choix que de récupérer ce qui nous revient de droit par la force. Et nous prenons comme témoins les Princes d'Europe. Si aucune proposition sérieuse de conciliation n'est faite par le roy d'Angleterre d'ici les 2 prochaines années, il ne sera d'autre issu que la guerre.
- Au Roy d'Espagne, nous nous félicitons de nos bonnes relations, et vous remercions de votre aide dans la question calaisienne. La Navarre indépendante est le plus bel exemple de cette entente. Néanmoins, il est évident qu'en cas d'agression navarrine contre l'un ou l'autre royaume, le second portera assistance à l'agressé, et qu'un annexion pure et simple de cette province par le passé déjà bien turbulente, pourra être envisagée.
Enfin, nous reconnaissons vos légitimes prétentions sur Naples et les Apulies.
- A l'Empereur d'Autriche et aux Princes Electeurs d'Allemagne, nous vous réitérons notre confiance dans votre politique pleine de sagesse, et rappellons que nous n'avons aucune prétention sur la Franche-Comté ou les Provinces du Nord.
- Au Prince de Moscovie, nous apportons nos sincères salutations, et souhaitons pouvoir établir de franches et cordiales relations entre nos deux beaux pays.
- Enfin, au Sultant Ottoman, nous souhaitons nous excuser humblement si nous vous avons froissé par quelques déclarations mal formulées. L'apprentissage du métier de Roy est parfois semé d'erreur, et l'expérience amenant la sagesse, nous avons appris à regarder différemment votre Empire. Votre culture et votre religion, si défférente soit-elle de la notre, ne regarde que vous et vos sujets. Aussi, et le partage de nos mutuelles connaissances en est le prémice, nous vous invitons à poursuivre votre effort de bonne entente avec la France.
Nous mettons également en vous tous nos espoirs pour civiliser les peuplades barbares de l'Orien lointain. Que la lumière de vos ancêtres guident vos actes.
Posté : ven. déc. 10, 2004 9:24 am
par morrog67
Lettre ouverte à la chétienté :
Nous, Roi Très Chrétien d’Angleterre et de Galles,
Depuis longtemps, la France nous cherche querelle.
Quelle idée impie brouille l’esprit du roy de France.
Maintenant, c’est au peuple à décider par qui il doit être guidé dans la lumière du Christ ?
Que des hères de dialectes francs occupent la région de Calais, ne fait pas de cette dernière une région du Roy de France (ou devrais je dire des français ?)
C’est une idée bien dangereuse (et héritique !!) de remettre en cause le droit venant de la cuisse.
L’onction très divine de notre Très Saint Père.
Un Roy est légitime de par la naissance, et non de par le choix de ses ouaïlles (sont ils en mesure de faire des choix qui prévalent celui de Dieu ?)
Ainsi en a voulu le Très Haut.
Faites attention, Mes Seigneurs : laisser de telles idées se répandre dans les esprits est plus que dangereux.
Laisser ,par opportunisme, le roy des français (puisque c’est ainsi qu’il veut se faire nommer .. pffft) user et abuser de cet argument pour ‘voler’ Calais, finira par faire le lit du Malin !
Aujourd’hui, c’est Calais qu’il réclame
Mais, demain …
Les Flandres, le Béarn, la Navarre, la Savoie, la Catalogne,le Palatinat, Cologne, Clèves, Gênes, Milan, La Toscane, Naples …
Vous verrez qu’il finira par proclamer son royaume héritier de celui de Charles Le Grand, premier des empereurs Chrétiens d’occident (ne fut il pas le roy de tous les germains ? Et dans l’esprit tordu du Roy de France, devenu Roy des français, puis Roy des Francs et pour finir roy des germains : toute terre peuplée de manants germains ou latins ou simplement chrétiens sera de ‘droit’ terre française )
Lui laisserez vous régner sur le Saint Empire Romain Germanique ?
Lui accorder aujourd’hui Calais comme Terre de Droit, c’est accepter demain qu’il règne sans partage sur la Chétienté !
C’est nier le droit du sang !
C’est nier les sacrements du papes
C’est nier l’onction de Dieu sur nos têtes courronnées !
Nous tenons Calais de Dieu et non des français !
Seul Dieu nous le reprendra …
Laisserez vous l’Ogre commencer son repas par Calais ?
Henri VII, Roy Très Croyant d’Angleterre et de Galles
Posté : ven. déc. 10, 2004 11:23 am
par Coelio
Chancellerie de Madrid
C'est avec bien de la tristesse que nous assistons aux déchirements en Europe.
La folie semble s'etre prise dans le Saint-Empire , où les Habsbourg doivent batailler avec des petits seigneurs jaloux de leur grandeur.Il va sans dire que nous donnons notre soutien plein et entier à nos cousins d'Autriche.
Concernant l'affaire anglo-française , nous ne souhaitons pas qu'un conflit s'ouvre entre ces deux grandes nations.
Sachez , messieurs , que celui qui serait le fautif dans cette affaire s'attirerait les foudres de l'Espagne , qui est assez puissante pour faire basculer la balance d'un coté comme de l'autre.
Donc , par Dieu , calmez vous.
Nous n'approuvons pas l'ultimatum français , et nous trouvons ses exigences financières bien trop élevées.
Par contre la politique de gain de temps et le refus de négocier de l'Angleterre n'amenera rien de bon.
Je vous le dis , messieurs , je vous suggere de faire des concessions.
Je suggère un paiemant provisoire par l'Angleterre d'une somme qui couvrirait les 50 prochaines années.
A l'issue de ce délai , la France comme l'Angleterre auront peut etre pris pied au Nouveau Monde ( si je leur laisse quelque chose , ce qui n'est pas joué ) et ils pourront se servir de leurs colonies comme d'une monnaie d'echange , soit pour racheter Calais ( pour la France ) soit pour faire cesser définitivement les droits français sur Calais ( pour l'Angleterre ).
Cela nous semble inspiré par Dieu.
Pour notre part , nous continuons paisiblement notre développement outre-mer , pour la plus grande gloire du Christ.
Nous ne voulons que la paix en Europe , mais nous n'hesiterons pas à nous méler des conflits.
Au roi de France , au sujet de la Navarre. Il est vrai que ce petit royaume fait partie d'une coalition turbulente , mais il est bien trop faible pour représenter une menace réelle pour vos grandes armées , et des réparations de guerre devraient suffire à payer vos préjudices.
Nous répétons que l'annexion de la Navarre b'est pas envisageable à l'heure actuelle ( surtout que vous vous faites chantre du Droit des peuples...la Navarre est plus espagnoles que française.. ). Peut etre , un jour , si le roi d'Espagne était en situation de progresser en Italie , en Corse ou en Méditerannée pourrait-il fermer les yeux sur une progression française , si le roi de France le soutenait dans ses revendications.
Mais nous n'en sommes pas là.
Au tsar de Russie : Nous nous réjouissons de vos francs succès , mais de grâce affrontez plutot des musulmans que des chrétiens...
Au Sultan Ottoman : Finalement , vous paraissez plus pacifique que beaucoup de nos corelligionnaires. Nous vous en félicitons.
Abbé Coelio
Posté : ven. déc. 10, 2004 2:44 pm
par morrog67
Mais quelle mouche a donc piquée les souverrains d'espagne et de France !
Il est hors de question que Nous déboursions le moindre sous pour acheter ce que nous possédons déjà !
Le racket français n'est pas acceptable !
Fut il appuyé par une espagne bien heureuse de vendre son cousin en échange de l'italie !
De plus, à aucun moment nous n'avons reçu la moindre demande officielle ET chiffrée de la part du Roy de france !
Tout ce que nous entendons c'est :
'des sous pour Calais' !!
diplomatie d'ivrogne !
Conversation volée entre deux portes de la court d'angleterre de galles et d'irlande
Posté : ven. déc. 10, 2004 3:27 pm
par Elvis
DE L’ŒUVRE DE VON ELVIS :
CHAPITRE PREMIER : LA CONSTRUCTION
Notre souverain était fort satisfait en ce début de XVI siècle de la gestion de son royaume.
Les finances sont saines, l’inflation maîtrisée et des percepteurs avaient été envoyés dans toutes les provinces, et nos marchands dans le COT de Venise.
De plus, nous avions enfin un débouché sur la mer avec l’héritage Milanais. Ces italiens, fort heureux de rejoindre notre royaume, avaient également fait don de 2 fières nefs, premières unités de la jeune marine royale autrichienne.
Tout allait donc pour le mieux….. jusqu’à ce que une nouvelle guerre éclate entre la Boheme et son voisin le Brandebourg le 2 Février 1500, conflit qui dégénéra très vite avec l’intervention polonaises dans les affaires du Saint Empire.
Notre ligne de conduite a toujours été claire, nous favoriserons tant que cela se pourra le dialogue, mais nous honorerons toujours nos alliances et garantirons l’intégrité de nos alliés.
Aussitôt le conflit déclaré, une armée Brandebourgeoise entre en Bohème et assiège la province d’Erz qui capitulera quelques temps après, malgré l’intervention d’une armée bavaroise.
Les Hongrois se jettent dans les steppes polonaises et pillent leurs villes, pendant que les Polonais entrent en Silésie.
Cela était trop et nous décidions d’agir afin d’écourter ce conflit. Une armée de 20.000 cavaliers de la Ku.K Armee est confiée à notre brillant général Von Frundsberg. Celui ci déloge les Polonais de Silésie et les poursuit dans les plaines de Wielkopolska en où il extermine leur armée. Ceux ci reviendront quelques mois plus tard, mais subirons le même sort.
Le Roi de Pologne, qui avait été certainement conduit dans cette affaire contre son grè, par le jeu d’alliance, propose alors de mettre fin au conflit et nous offre 128 ducats en compensation le 22 Février 1501.
Nous acceptions cette offre et ordonnions à nos alliés respectifs de cesser tout combat. La Paix revenait sur le Saint-Empire Germanique….
Notre action ferme et notre politique de maintien de la paix ayant les faveurs de nos voisins, le royaume de Strasbourg accepta sa vassalisation à la couronne autrichienne en Juin 1503.
Nos Impériales Ambassades :
* Au Grand Electeur du Brandebourg : Nous n’avons aucune hostilité contre vous, et sommes prêts à vous apportez notre soutien pour le maintien de la Paix dans le Saint-Empire Germanique. Nous vous félicitons pour la reprise de la province du Mecklembourg occupée par les barbares vikings suédois.
Dans un geste de rapprochement, nous saurions apprécier que vous ne renouveliez point votre alliance avec la Pologne.
* Aux Rois de France et d’Angleterre : Au sujet de l’affaire de Calais, notre position est neutre : Cette province appartient de droit au Roy d’Angleterre, néanmoins, la requête du Roy de France demandant des pourparler sur la question Calaisienne nous parait également juste et fondée. Nous souhaiterions donc une issue pacifique pour la stabilité de l’Europe.
* Au Roy d’Espagne : Nous renouvelons toute notre amitié et notre estime à votre majesté et l’assurons de notre estime dans son intention d’arbitrage sur l’Affaire de Calais.
Peut-être pourriez vous également converser avec votre ministre du Commerce qui nous a, bien involontairement, froissé en Flandres. Il serait dommage que de tels incidents gâchent notre éternelle Amitié.
* Au Grand Duc de Moscovie : Nous apprenons avec joie la pérennité de votre couronne sur ces steppes enneigés. Néanmoins, nous sommes peinés du sort que vous faites subir à nos cousins de l’Ordre Teutonique.
Nous vous prions fortement d’assurer l’intégrité de la Prusse à laquelle nous sommes fortement attachés.
* Au Sultan : Nous suivons avec grand intérêt l’avance de vos armées en Orient, et sommes heureux de l’intelligence de nos relations.

Posté : ven. déc. 10, 2004 9:24 pm
par Danton
Déclaration du Sublime Empire.
Le grand vizier quitte avec regret et uniquement sur l’ordre impératif du sultan, sa nouvelle concubine, une grecque absolument divine, pour se replonger dans la gestion de l’empire : tel est son fardeau, lourd à porter, et il ne se défilera pas devant ce qui est manifestement la volonté du Très Haut

. La tâche qui l’attend est difficile, surtout que le sultan, homme brillant mais encore inexpérimenté, a eu de nombreuses difficultés à gouverner sans les conseils avisés du plus sage de ses conseillers. Aux souverains du monde, nous disons donc : ne vous réjouissez pas trop vite des erreurs politiques de Bayezid II car celui-ci apprend vite.
Nous notons les propos apaisants de la France et devons reconnaître une partie des torts qui amenèrent une dégradation brutale de nos relations : le Sultan ne boit pas, mais cela ne l’empêche pas de réagir parfois avec excès.

L’apprentissage du métier de Roy n’est pas facile, ainsi que Paris l’a fait remarquer. Nous espérons que les erreurs du passé ne se répéteront pas et que de bonnes relations s’établiront désormais entre ces deux puissants royaumes, même s’il faudra sans doute du temps pour arriver à une entente cordiale et franche.
Malgré notre volonté citée ci-dessus, sincère, nous nous devons de répéter que nous soutenons la politique anglaise : un de nos ambassadeur a en effet récupéré une copie des déclarations de Londres et la vision du monarque anglais, sage et éclairé, correspond à la notre : que des gueux parlent le français ne fait pas de leur région une province appartenant à la France, pas plus que le fait que des gueux soient chrétiens puisse empêcher une province d’être tenue par l’Empire Ottoman.
Nous ne voyons dans ces déclarations peu convaincantes que la volonté de cacher une politique agressive. L’Espagne notamment, qui s’était fait jadis le défenseur incompréhensible de pays qui ne lui sont rien, n’a pas caché, malgré ses discours ‘pacifiques’, une volonté guerrière qui nous inquiète, parlant d’extension future en Italie, en Corse, en Méditerranée plus généralement et d’une intervention, guidée par un opportunisme évident, soit contre la France soit contre l’Angleterre. Le Glorieux Empire souhaite établir des relations amicales avec Madrid, mais sa politique actuelle nous inquiète.
Nous espérons enfin maintenir nos bonnes relations actuelles avec l’Empereur et le maintien du rapprochement russo-turc établi sous l’ancien Tsar, considéré comme un ami à Constantinople. Et nous souhaitons de sincères voeux de bon rétablissement au grand électeur du Brandebourg : c’est le souhait du Sultan qu’il se rétablisse et reprenne fermement la direction de son royaume.

Posté : ven. déc. 10, 2004 11:46 pm
par Coelio
Réponse de Madrid
Au Sultan : En quoi notre politique peut-elle sembler aggressive ? A part Naples , aucune guerre n'a troublé l'Espagne depuis notre prise de fonction , nous sommes cousins avec tous les rois catholiques d'Occident et ne voulons nullement entrer en guerre contre quiconque.
Notre attitude pour Calais devrait au contraire montrer notre souci de paix : nous pourrions négocier avec l'un ou l'autre des protagonistes une alliance pour grapiller quelque chose en cas de guerre mais point n'est telle notre politique.
Au roi Henry : Cher ami , des rumeurs nous sont parvenues comme quoi vous nous reprocheriez de vous "livrer" au Roi de France. Nous espérons sincerement qu'il ne s"agit que de calomnies ridicules.
L'Espagne n'a t-elle pas hautement proclamé qu'elle interviendrait contre celui qui causerait une guerre ? L'Espagne n'a t-elle pas blamé l'ultimatum français ? Est-ce cela vous abandonner au Roi de France ?
Sachez que nous sommes un peuple de parole , et que nous ne trahirons ni l'un ni l'autre de nos cousins.
Notre proposition va dans ce sens , elle me semble la plus équitable , et je suis le premier à dire que les exigences françaises sont trop élevées.
Si nous étions aussi versatiles qu'il parait que vous le pensez , il aurait été très simple pour nous de nous allier avec la France pour vous menacer , et obtenir des avancées en Italie ou la remise de votre comptoir africain. Le faisons nous ? Non.
Au contraire nous réaffirmons publiquement notre volonté de préserver la paix.
Nous voulons donc croire que cette rumeur n'est qu'un malentendu , et que le roi Henri publiera bientot un communiqué pôur bien montrer qu'il nous sait gré de notre amicale attitude.
Fernando y Isabel
Posté : sam. déc. 11, 2004 2:45 am
par RoyalQuiche
REPONSE DU ROY DE FRANCE AUX PRINCES D'EUROPE
Notre sage souverain, désire réagir aux missives qu'il a reçut ces derniers jours.
A sa Gracieuse Majesté le Roy d'Espagne et de Nouvelle-Castille
Il semblerait que vous ayez mal interprèté nos propos concernant la Navarre. Peut-être devriez vous revoir la nomination de vos conseillés, car nous ne pouvons imaginer un seul instant que Votre Gracieuse Personne soit la cause de ce malentendu.
En effet, le Royaume de France n'a, et nous le soulignons avec force, aucune prétention quelconque sur le Duché de Navarre, et ne compte en aucune manière s'immiscer dans les affaires du Duc.
Mais il est vrai que ces dernières années, la France, et il nous semble aussi, mais peut-être nous trompons-nous, l'Espagne, c'est retrouver en conflit avec le Duché. Or, nos deux grands royaumes ne peuvent se permettre d'avoir à leurs portes d'aussi turbulents voisins, aussi insignifiants soient-ils. Et nous voulions juste, par nos propos, nous entendre sur l'attitude à adopter au cas où le Duc de Navarre chercherait de nouveau querelle à l'un ou l'autre de nos royaume. Il est évident que si, par son attitude pour le moins agressive, la Navarre devait de nouveau déclarer la guerre à Vôtre Majesté, nous fermerions les yeux sur un rattachement pur et simple de la Navarre à votre courônne, pour en finir une fois pour toute avec la présompteuse famille de Navarre.
Au Roy d'Angleterre et de Galles
La haine vous aveuglerait-elle, mon cousin ?
Où donc avez-vous été chercher que Sa Majesté Charles se considérait Roy des Français ? Si vous en retrouvez trace quelquepart, faîte-en nous part, nous vous en serions gré, afin de mettre aux fers l'incapable traducteur responsable d'une aussi grossière faute. Quelle idée absurde, elle ne peut être sortie que d'un esprit dérangé, j'ose espérer, cher cousin, qu'il ne s'agisse du votre.
Mais nous clamons encore une fois que Calais fait partie, par grâce divine et droit d'héritage, du Royaume de France. Auriez-vous oublié que la ville fut arraché à mon aïeul Philippes VI de Valois, par la force en l'An 1347. Avez-vous oublié l'humiliation de nos 6 bourgeois, la corde autour du cou, venu donner les clés de la ville à votre parent Edouard III l'Insatiable Guerrier ? Nous tenons de Charles II Le Chauve le droit de régner sur les Flandres calaisiennes et le Comté de Guignes, et votre présence en Calais ne remet nullement en cause cet héritage.
Je vous laisse, chers Empereurs, Sultants, Roys et Princes du Monde, juger de qui est en droit et qui ne l'est pas.
Nous ne vous cherchons querelles cher cousin, mais n'aurons de cesse de vous rappeller qu'un jour, Calais devra revenir au Roy de France.
Pour le moment, nous acceptons de ne pas pousser plus loin notre désir de justice. Mais alors, ne soyez pas prompte à dénoncer notre alliance avec le Royaume d'Ecosse. L'indépendance de celui-ci est légitime, la noblesse écossaise à suffisement lutté pour son libre-arbitre, pour que vous ne puissiez comprendre le voeu de souveraineté sur les terres d'Ecosse du Trône d'Edimbourg. Si vous jugez que le Royaume d'Ecosse vous est dû, par la géographie, l'histoire ou bien d'autres choses encores, eh bien ! , comprennez alors nos justes revendications sur Calais.
Posté : sam. déc. 11, 2004 12:56 pm
par FrenchCrusader
Le prince de Moscovie salue bien congéneres europeens.
Il les prit de bien vouloir pardonner la courte missive qu'il leur fait parvenir mais il est encore en train de découvrir son palais du Kremlin en construction, tant sa montée au pouvoir est récente.
Nos voisins soldats de la foi catholique de l'Ordre Teutonique, combattent certes pour une noble cause
mais ils occupaient une terre Pskov qui nous revenait de droit afin d'affermir notre prétention au trône de Russie... donc pas de quartier
Mais rassurez vous, par la suite nous irons montrer à ces Musulmans comment savent se battrent les bons Chrétiens (et surtout la seule vrai foi orthodoxe!!)
Par conséquent l'Autriche sera bien vue si elle compte faire une tentative de rapprochement : nous avons des voisins genants en commun
mais l'Ottoman ne doit pas y voir une menace ou une attaque contre sa personne... tant qu'il respecte la zone d'influence russe, plaise a Dieu que nos relations bienveillantes continuent
Sinon la France, l'Espagne et l'Angleterre, malgré les différents qui semblent les séparer, prennent toutes une place importante dans le coeur des Russes
bien cordialement,
Le prince de Moscou
Posté : sam. déc. 11, 2004 1:14 pm
par Coelio
Au Roi de France , sur la question Navarraise
Nous nous réjouissons fort de ces eclaircissements de votre gracieuse part.
En effet le malentendu venait d'un petit clerc de notre office , un certain ArSparfello , au demeurant incapable d'écrire son nom sans faute d'orthographe. Une enquête ayant révélé son appartenance à une secte hérétique adoratrice du soleil , notre dévoué Torquemada a fait flamber le cuistre sur la grand-place de Madrid.
Sur la Navarre , donc , nous nous réjouissons fort de la confiance que vous semblez nous accorder en cas de conflit entre notre grand Royaume et le petit Navarrais. Par contre , vous n'avez point dit vos intentions en cas de guerre entre la turbulente alliance navarraise et votre gracieux royaume ?
Nous vous félicitons également de votre sagesse dans l'affaire calaisienne , l'abandon temporaire de vos prétentions sur ce territoire montre bien à touz les peuples votre grande sagesse et j'espère que cela aboutira à vous maintenir en bonne amitié avec notre aimé cousin Henri d'Angleterre.
Nous sommes fiers de compter sur l'amitié et la sagesse de nos voisins , et si nos apaisants conseils ont pu montrer à tous la voie de la paix , nous en sommes très honorés.
Cordialement
Isabel y Fernando
Posté : sam. déc. 11, 2004 5:38 pm
par morrog67
Henry VII, roy d'angleterre, d' Irlande et de Galles, Duc de Calais est heureux de voir que la raison revient, et que les quiproquo avec les courts d'Espagne et de France sont en voie d'être résolu
Nous assurons notre Cher Voisin, le très catholique roy de France que le comté de Calais reviendra à la couronne de France à moyen terme.
laissez nous arranger avec le temps un mariage, dont la dote pourrait être cet apanage
Mais, les blessures de la guerre de succession de la couronne de france ne sont pas gueries
laissons faire le temps..
et quand nos gens, des plus gueux au plus nobles, auront leurs attentions tournées vers d'autres horizons, et qu'un rapprochement d'avec la France ne sera plus vu comme une trahison de nos ancêtres, TOUT sera possible.
Posté : lun. janv. 03, 2005 8:24 pm
par Coelio
Appel Espagnol :
Chers cousins , chers amis , chers alliés
C'est un appel solennel que le Roi d'Espagne adresse à tous ses coreligionnaires : il faut à tout prix endiguer la percée ottomane en Europe.
Souvenez vous mes amis , le Sultan nous a longtemps bercé de beaux discours , comme quoi il était victime d'une paranoia hispanico-française , comme quoi il ne chercherait pas à s'agrandir aux dépens des nations chrétiennes.
Nous avons voulu lui faire confiance...
Le résultat ? Tres simple : le Sultan a lâchement agressé la République de Venise , pour lui soutirer ses dernières possessions grecques : Mes amis , ce sont les derniers bastions chrétiens en Méditérannée Orientale que le Sultan a attaqué !
Nous regrettons très fortement le triste mutisme de notre cousin d'Autriche sur cette affaire , le Grand-Duc étant occupé lui aussi à guerroyer contre le Doge pour récupérer l'Istrie.
Nous comprenons les revendications autrichiennes sur l'Istrie , mais elles ne devaient pas s'accompagner d'un laisser-faire concernant l'attitude ottomane en Europe !
Le roi d'Espagne est-il le seul à voir la fourberie ottomane ? Est-il le seul à s'émouvoir du sort de nos frères des Balkans ?
Nous ne pouvons le croire. Et c'est ainsi que nous appelons tous les souverains chrétiens à mettre en garde l'Empire Ottoman : si le Turc continue à violer ses promesses , une coalition chrétienne se devra de présenter un front uni , et de repousser , par la force si besoin , la menace mahométane.
L'Espagne est , et sera toujours , concernée par le triste sort des chrétiens sous la tutelle ottomane...
Felipe
Posté : lun. janv. 03, 2005 9:28 pm
par Danton
Déclaration de la Sublime Porte
C’est avec tristesse que nous constatons que le roi d’Espagne s’est une fois de plus laissé emporter par la haine tenace qu’il semble nous porter, responsable des graves troubles mentaux dont il souffre depuis des années. Ce malheureux retarde de plusieurs siècles et se croit encore au temps des croisades, espérant gagner l’absolution pour sa bien noire âme si pathétique en marchant contre le musulman. Même le Pape, dit-on, en lisant l’appel solennel de Felipe se serait roulé par terre de rire en s’écriant : »Son état ne s’arrange décidément pas et il nuit à la cause catholique beaucoup plus qu’il ne l’aide. Peut-être serait-il judicieux de l’excommunier ? ».
Le Sultan rappèle donc que de nombreux chrétiens vivent pacifiquement au sein de notre empire, leur pays, qu’ils sont prêts à défendre les armes à la main s’il le faut contre les croisés fous ibériques, grands spécialistes des macabres inquisitions. Il ajoute qu’il fut le seul à protester contre l’injuste annexion de la Moldavie par les barbares hongrois (seule la sagesse de l’Empereur a permis aux wallaches d’éviter ce triste sort).
Mais, pour le Roi d’Espagne, peu importe tout cela : que l’Autriche attaque aussi Venise et s’étende dangereusement en Italie ou que le Moscovie attaque d’autres chrétiens, peu importe (le Sultan s’en soucie peu aussi, nous tenons à le préciser : il ne fait que souligner des points qui devraient plus concerner Madrid que ce qui se passe dans le harem du sultan) : une chose, une seule le guide : sa haine de l’Ottoman. La moindre action de celui-ci et le roi bouffon saute de son trône et, bavant, hurle à l’anachronique croisade, menaçant sans cesse le seul qui se préoccupe réellement du sort de « ses frères des balkans ».
Il est temps que Madrid prenne conscience d’une chose : l’extension limitée de l’empire en méditerranée orientale, aux dépens de Venise, n’a été décidée que pour une seule et unique raison : la haine déclarée que nous porte le Roi d’Espagne. Face à un tel chien enragé, le Sultan a appliqué le vieux proverbe latin ‘Si vis pacem, para bellum’. En clair, la sécurité de l’empire, menacé par le roi fou, exigeait que les îles vénitiennes passent sous contrôle ottoman : pas question de laisser ces bases avancées à un allié potentiel du dément. La responsabilité de la guerre veneto-turque est tout entière espagnole et nous ne l’avons menée que contraint et forcé.
La sublime Porte invite donc toutes les grandes nations chrétiennes, que nous saluons, à ne pas suivre la folle ambition guerrière du dément, à analyser au contraire plus en détail ce que peut bien cacher une telle haine... peut-être y verrez-vous une simple diversion : Madrid cherche à attirer les regards de tous vers l’orient pour dissimuler ce qu’elle réalise en occident. L’annexion de l’empire aztèque relève de cette fourberie : les sages monarques anglais, français, portugais et autrichiens ont certainement noté que l’afflux colossal d’or qui en résulte pour l’Espagne va faire de celle-ci à moyen terme la plus grande puissance d’Europe.
A ce moment, il sera trop tard pour réagir et le roi fou lancera contre vous, impuissants, ses chevaliers inquisiteurs. Il lui faut encore un peu de temps avant de pouvoir dominer le monde, ce dont il rêve secrètement... la diversion contre l’Ottoman est sa réponse pour gagner ce temps. Suivre le roi fou dans ses délires anti-ottomans, C’EST CREUSER VOTRE PROPRE TOMBE. Songez-y. Ou s’arrêtera donc le dément ?
Posté : ven. janv. 07, 2005 7:14 pm
par Elvis
La construction d'un Empire où comment etre poignardé dans le dos :
A la nouvelle année 1513, le conseiller Elvis etait radieux. La fete au palais imperial de Vienne avait été grandiose, et en ce matin du 2 janvier, malgré un leger mal de crane dû à une trop forte consommation de vin alsacien, nous nous dirigions d'un pas léger vers notre ofice.
L'Autriche avait de bonnes relations avec l'ensemble de ses voisins, la Bavière avait depuis peu rejoint le sol national, et l'Autriche avait construit une forte alliance regroupant : La Hongrie, la Boheme, L'Alsace et la Lorraine.
Même le Sultan Ottoman se montrait condescendant et coopératif, bref tout allait bien dans le meilleur des monde.
Cependant, le 2 janvier, la terrible nouvelle arriva au palais : Le Prince du Palatinat avait insulté le Duc de Lorraine pour une sombre histoire de voisinage. L'incident n'eut point été grave si le duc de Lorraine n'avait été un homme colérique et sanguin. Aussi, sans préambule, il déclara la guerre au Palatinat et à ses alliés : la France, la Saxe et le Würtzburg...
L'Europe en 1513 :
La Guerre de 1513-1515 :
Rapidement, les evenement se cristallise sur la frontiere du Rhin, les armées du Palatinat assiegent Strasbourg pendant qu'une forte armée francaise assiège la Franche Comté. N'etant pas préparé, notre seule armée de 30000 hommes se lance à la defense de la Franche Comté et après une terrible bataille contre les francais et leurs alliés saxons, ceux ci sont boutés hors de la province. La France déja affaibli par de longue guerres avec la Savoie et ayant peu d'intérets dans ce conflit accepte une paix blanche.
Cependant pendant ce temps le Palatinat a conquis et annexé l'Alsace. Nos alliés ne sont pas en reste car de son côté, la Boheme a conquis le Würzburg.
Nos efforts se concentrerent donc sur le Palatinat, et après quelques mois, celui ci est enteirement occupé.
le 22 Octobre 1515, la guerre se termine en faveur de l'Autriche et de ses alliés :
L'Alsace est autrichienne et le Palatinat son vassal
La Boheme gagne le Würtzburg
Le conseiller Elvis fut chaudement félicité par le souverain d'Autriche et fort de sa victoire, Bade accepta d'entrer dans l'alliance et de devenir notre vassal le 25 Fevrier 1517....
L'Europe Centrale était à nouveau en paix grâce à la clairvoyante diplomatie autrichienne....
La seule ombre au tableau était la santé chancelante du roi Lajos de Hongrie... Sans decendant direct, la Hongrie deviendrait autrichienne dès que le bon roi passerai à trepas....
Cependant dans les obscurs couloirs du palais d'istanbul, la nouvelle de la maladie du roi Lajos était parvenu aux oreilles du Sultan.
Celui ci avait été assez discret, et malgré l'affaire de Dalmatie, sembalit être un homme de paix et de conscience. Malheureusement ce n'était qu'un masque qui tomba le 6 Mars 1518, lorsque l'Empire Ottoman déclara la guerre à la Hongrie.
La Croisade de 1518 ou le deferlement de la Horde Sauvage.
Sans aucun signe précurseur, ni précédente déclaration, les armées ottomane se jettent sur la Hongrie avec plus de 100.000 hommes. Rapidement l'armée hongroise est balayée et anéantie. Les provinces tombent les unes après les autres, et les ottomans arrivent même sous les murs de Vienne...
Pour le bon roi Lajos ce fut un tel choc qu'il ne pu supporter et décéda le 11 Décembre 1518. Par ce fait toutes les provinces occupés par les mécréants tombaient sous la tutelle du fourbe Sultan, soit presque toute la Hongrie, dont les provinces nous revenaient de droit.
Heureusement, la population face a cette lache agression se mobilisa et un large soutien populaire permis de repousser la vague ottomane.
Cette agression provoqua également une vive réaction de l'ensemble des cours royales et catholiques européennes.
Car cette guerre n'avait été provoquée que par la soif sanguinaire de conquete et d'expansion du Sultan.
Ce qui avait été une guerre de conquete devenait alors une sainte Croisade quand l'Espagne, le Portugal et l'Angleterre déclaraient la guerre à l'Empire Ottoman.
Ce 20 juillet 1520, l'armée autrichienne attend sur ses positions un nouvel assaut ottoman, pendant que les navires croisés convergent vers les Balkans, chargés à leur bord de milliers de valeureux et courageux soldats espagnols, portugais et anglais....
Car ce qui devait etre dans l'esprit, si jamais ils en ont un, des turcs une rapide campagne contre le faible royaume de Hongrie est devenu un conflit majeur contre toutes les puissances catholiques coalisés.
Situation en Juillet 1520 :
Assis en en conseil extraordinaire, et de concert, les rois coalisés feront parvenir sous peu un ultimatum au Sultan de l'Empire Ottoman pour lui proposer de regler ce conflit dans les plus brefs délais, pour le bien de tous, y compris celui des mécréants...
Posté : ven. janv. 07, 2005 7:22 pm
par Elvis
MESSAGE DIPLOMATIQUE AU SULTAN :
Nous , Rois d'Espagne , d'Angleterre , du Portugal ,
Grand Duc d'Autriche
Pour régler le conflit dans les Balkans proposons au Sultan Ottoman un retour à la Paix sous les conditions suivantes :
*Moldavie libérée et vassalisée par le Sultan
*Maros,Pest,Banat et Magyar pour l'Autriche
*Croatie libérée et vassalisée par le Sultan
*Dalmatie rendue à terme à Venise ou à la Croatie ( à négocier....rendue à un chrétien en tout cas )
En gros , cela reviendrait à un retour à la situation d'avant la guerre hongroise pour l'Empire Ottoman , qui perdrait en sus la Dalmatie indue mais récupérerait la suzeraineté sur l'Etat moldave et verrait la neutralité du Sieberbugen et de la Croatie garantie.
Si le Sultan acceptait cette honnete proposition , les rois chrétiens s'engagent à le traiter à l'avenir en ami fidèle tant qu'il ne refranchira pas la frontière traditionelle qu'est le Kosovo.
Si le Sultan refusait ; la guerre continuerait et la défaite certaine de l'Empire Ottoman risquerait alors de lui coûter bien plus cher : en effet , l'Angleterre , le Portugal et l'Espagne se verraient en droit de demander un dédommagement pour leurs efforts de guerre....
Nous espérons un prompt accord du Sultan et un retour à la paix dans les Balkans....
Pour notre part, nous sommes disposés à accepter et respecter cette proposition car les territoires occupés par l'Ottoman devaient nous revenir de droit, mais pour montrer notre bonne volonté nous sommes prêts à les céder.
Par le quel en contrepartie de cet effort des coalisés l'empire ottoman renoncerait à toute pretention sur le maroc et le laisserait passer sous la protection des rois Iberiques , ses plus proches voisins geographiques
Si toutefois, le Sultan refusait cette proposition, celle ci deviendrait caduque, et nous reprendrons nos justes prétentions au retour à la suzeraineté de l'ensemble des anciennes provinces hongroises. De plus nous soutiendrons les revendications de guerre que ne manqueront pas de prétendre nos alliés coalisés sur les provinces ottomanes dans les Balkans, et ailleurs....
Nous attendons la réponse du Sultan.
Posté : ven. janv. 07, 2005 9:33 pm
par Danton
1513 – 1520. L’Empire Ottoman libère les Balkans de l’oppression hongroise
Selim II, le glorieux sultan vainqueur des cupides vénitiens remet l’armée à son niveau le plus haut et l’envoi aux frontières du nord ouest : les raids hongrois y sont en effet incessants et de nombreux villages chrétiens, orthodoxes ou musulmans sont ravagés par les sauvages, armés et payés, dit-on, par Madrid, qui ne souhaite qu’une chose pour les Balkans : le chaos, la guerre, les destructions et l’intolérance religieuse.
La guerre contre Venise et la conquête des îles de méditerranée orientale a renforcé la nécessité de conserver une flotte puissante, déjà fort sollicitée pour lutter contre les sanguinaires corsaires subventionnés par l’Espagne et qui attaquent tous les marchands, chrétiens ou musulmans. De nombreux pays catholiques, excédés mais trop faibles pour lutter seuls contre le dément, contactent secrètement le glorieux Sultan et le supplient de mettre fin aux subversives manoeuvres de Madrid.
Se tournant vers son conseiller le plus efficace, le grand Vizier Lord Danton, Selim le pacifique lui demanda un plan d’action. « La Hongrie, votre magnificience. Ces sauvages brutalisent les peuples balkaniques et l’Espagne, totalement incapable de nous vaincre seule, a fondé tous ses espoirs de chaos sur ce pays : pourquoi pensez-vous que le roi dément crie sans cesse haut et fort qu’il se battra pour la Hongrie ? Le diable y a établi sa base » « Fort bien, nous allons donc l’en y chasser, pour la paix et la justice dans le monde. Préparez donc tout cela avec votre efficacité habituelle ».
Aussitôt dit, aussitôt fait et, le 6 mars 1518, le glorieux Sultan prend la tête de ses janissaires : le déferlement peut commencer, les forces du mal reculent sans cesse devant nos pieux combattants, fort motivés par la justesse de leur cause et l’accueil délirant des populations opprimées qu’ils libèrent au fur et à mesure de leur avancée. Les plans du Grand Vizier, basés sur des assauts éclairs, fonctionnent comme prévu et les Janissaires atteignent déjà Buda, la puissante capitale, qui nécessite elle un siège. 80.000 soldats autrichiens et bohémiens se jettent alors au Pecs, où deux grandes batailles ont lieu : les Ottomans balayent les infidèles et découvrent curieusement sur leurs corps une quantité incroyable de pièces... espagnoles.
Le roi dément est bel et bien derrière cette nouvelle boucherie : le sang, il n’en a jamais assez. D’ailleurs, depuis qu’il est monté sur le trône, les orphelinats d’Espagne sont complètement vidés : nul ne sait ce qui est arrivé à ces enfants, mais de nombreuses rumeurs circulent... pour le dément, nulle différence entre le sang chrétien et le sang musulman. Il payera un jour pour ces nombreux crimes.
Les armées coalisées rassemblent leurs forces sous le commandement de l’Autrichien Von Frundsberg et tentent de libérer Buda : la défaite est sans appel. Le habsbourg prend lâchement la fuite, abandonnant le roi de Hongrie à son triste sort : le sabre de Selim II met fin à ses jours. Ainsi périssent les valets espagnols. Sa mort et la chute de sa capitale entraîne la désagrégation totale de la Hongrie, qui disparaît des cartes européennes : le Mal a été vaincu.
Sans consulter son grand Vizier, le Sultan Selim décide alors d’aller porter le fer en Autriche même, puisque celui-ci refuse de signer une paix honorable : l’opération, mal préparée, échoue. Mais les conséquences sont en réalité bien plus graves : les nations chrétiennes prennent peur, estimant à tort que l’empire ottoman cherche à vassaliser l’Autriche. Rien n’était plus éloigné des objectifs politiques du grand vizier, qui pensait alors, à tort il est vrai, que l’Empereur était un homme raisonnable, tout comme le Sultan et qu’une paix mutuellement bénéfique était possible. Au même moment, un bon tiers de l’armée devait quitter pour le front pour mater une colossale révolte de rebelles solidement retranchés dans les montagnes de Dalmatie.
L’offensive, dès lors, était mise en veilleuse et les chrétiens y virent à tort un reflux ottoman, mais l’Autriche et ses alliés se montrèrent totalement incapables de profiter de ce bref délai et, sitôt nos armées de retour après le succès difficile de leur mission en Dalmatie, nos Janissaires écrasèrent les armées autrichiennes et alliées au Pecs, brisant net les rêves de Vienne de renverser une situation totalement désespérée. Les autres nations chrétiennes ne s’y sont d’ailleurs pas trompé : seule leur intervention pouvait encore sauver une Autriche qui, bien que vaincue, refusait obstinément les plus généreuses conditions de paix jamais formulée depuis l’histoire de l’humanité.
Le Sultan était alors à ce moment en effet d’accord pour céder le Pecs, le Banat, le Maros et Magyar (une paix donc de PLUS 100 %, alors que l’Autriche était à MOINS 16 %), mais l’Empereur, excité par le roi fou de Madrid, avançait des conditions si grotesques que, à Constantinople, on s’interrogait de plus en plus sur sa santé mentale : il exigeait en effet, outre les 4 provinces citées ci-dessus, la Croatie et l’annexion futur du Siebenburger. GROTESQUE. Pourquoi pas la Macédoine, la Thrace et la Bulgarie en prime tant qu’il y était ? Madrid ne se gêna pas pour continuer encore plus loin le ridicule, exigeant en plus de tout cela la Dalmatie (on doit arriver à une paix de + 150%, toujours pour un score de – 16%).
Message au roi d’Angleterre : pourquoi cette déclaration de guerre ? Auriez-vous déjà oublié les commentaires intelligents que vous avez tenu avant la guerre ? Souhaitez-vous vraiment que les Habsbourgs de Madrid et de Vienne dominent le monde ? L’Autriche vassalise et annexe déjà à tour de bras, alors que la Bohème et la Hongrie lui sont en plus promis par événement. Imaginez un peu la catastrophe pour l’équilibre européen, une notion qui vous est chère. Heureusement, l’Empire Ottoman, lui, a pris ses responsabilités bien en main et est intervenu DANS VOTRE INTÉRÊT ET PLUS ENCORE CELUI DE LA FRANCE. Ouvrez donc les yeux et constatez l’effarante expansion, en moins de trois décennies, de l’Espagne et de l’Autriche.
La première est déjà 4 fois plus riche que vous... ne me dites pas que vous vous êtes vendu au diable contre quelques miettes en Amérique ou une aide financière ? Si tel est le cas, l’Angleterre n’est plus un état souverain, mais un vassal de fait de l’Espagne. Je ne peux croire que c’est ce qui s’est passé : le Roi d’Angleterre nous a toujours semblé être un homme intelligent et juste. La deuxième, l’Autriche, continue lentement mais sûrement la conquête/vassalisation totale de l’Italie et du St Empire. La Bohème sera bientôt sienne. Souhaitez-vous vraiment que la Hongrie tout entière s’y ajoute ? Voir une partie de l’empire ottoman, les ambitions grotesques de l’empereur et son bouffon espagnol semblant sans limite ?
Même message au Glorieux Roi de France, dont l’absence semble décidément servir à merveille les folles visées des Habsbourgs.
A l’Empereur : nous n’avons toujours reçu aucune proposition de paix de votre part, si on exclut la bonne blague complètement grotesque que vous avez tenu sous l’effet du vin espagnol et nous formulons dès lors la notre, qui n’a guère changé et que vous seriez avisé d’accepter avant qu’il ne soit trop tard. Nous offrons une généreuse paix blanche. A très court terme, le Banat, le Pecs, le Maroz et Magyar vous reviendront, comme preuve de notre infini générosité : ces provinces, de toute façon, ne nous intéressent pas (le Krain pourrait être offert en échange). Dans le cadre d’une paix durable et permanente, nos états reconnaîtront l’indépendance du Siebenburger, de la Moldavie et de la Wallachie : rendez grâce au Sulan, qui libère les peuples opprimés. La paix entre nos pays sera alors durable, contrairement à ce qui arriverait avec tout autre proposition et nos pays respectifs pourront se tourner vers d’autres objectifs.
Nous offrons généreusement la même paix blanche à l’Angleterre et à l’Espagne, malgré toutes ses fourberies. Nous sommes parfois trop bon, mais c’est pour cette raison que nos sujets nous adorent tant et que de très nombreux chrétiens prient tous les jours pour rejoindre le très pacifique empire.
Posté : ven. janv. 07, 2005 9:39 pm
par Coelio
Le Roi d'Espagne , en prenant connaissance de cette missive turque aurait ri de ce ramassis d'insulte et de ces grossières calomnies si la situation n'était pas aussi grave.
Nous savions le Sultan fourbe, mais nous l'estimions intelligent. Il ne conçoit pas que son Empire n'a aucune chance.
Fort bien. L'Espagne est prête à la guerre , et le Sultan rendra gorge.
Il ne faudra pas se plaindre après.
Mea Culpa
Posté : ven. janv. 07, 2005 9:57 pm
par morrog67
L'affreuse nouvelle du 15 décembre 1518 n'est parvenue à la cour d'angleterre qu'à la fin janvier ....
mais, aucun de ceux présent à Londres ne sont près d'oublier ce jour funeste.
Le roi henry VIII, habituellement si mielleux, si policé, est entré dans la plus grande fureur qu'il est possible à un homme d'exprimer !
Le spectre des hordes du Grand Khan a hanté toute les conversations pendant des semaines.
Le Sultan venait d'annexer TOUTE la Hongrie.
Les Balkans violés par les infidèles
Le saint Empire menacé, vacillant sous les coups portés au royaume d'Autriche, qui venait là de se faire voler son juste héritage !
Les plus extrémistes parlaient même à haute, très haute voix d'une sainte croisade, qui ne devrait s'arrêter qu'à Jérusalem, après la mise à mort de tous les barbares !
Sans même consulter les autres rois chrétiens (persuadé qu'il était que leurs courroux et leurs actes seraient les même : il n'y a qu'une seule manière de se penser, de se vivre chrétien), Henry VIII a convoqué tous ses chefs de guerre.
L'envoie sans délais de toute la marine en méditerranée.
Le regroupement d'une armée en cornouaille
L'envoie de diplomate pour négocier les nécessaires droits de passage
Tout fut décidé sur l'heure !
La sainte colère du roi est bien évidemment née de l'évidence du grand péril de la naissance d'un empire Ottoman aussi loin implanté en europe (à quelques jours de navigation de l'Italie et de la Grand Rome!!!)
Mais, il se murmure que l'impression d'avoir été berné a profondément humiliè le roi :
"quelle perfidie !
Quelle Ignominie !
Quel Fourbe !
Quand je pense que j'ai pris sa défense à l'encontre de ma propre famille, de mon propre cousin !
Pourra t il me pardonner ?
A l'avenir, nous ferons plus grand cas des conseils de notre sage et noble, très noble Cousin.
Faite parvenir nos plus plates excuses au Saint Siège, et à son Défenseur sur Terre, mon Cousin d'Espagne.
S'il n'y a pas de mots assez grands, assez juste : INVENTEZ EN !
Et faites LUI bien comprendre, qu'à l'avenir sur les questions de religion, sur le futur de la Méditarranée,, sur le comportement de l'Empire Otoman, ses paroles seront paroles d'Evangile pour Nous Même.
"
Directives diplomatiques :
A l'Autriche :
Cette guerre, nous la ferons pour Vous !
Si une 'croisade' longue et pénible doit avoir lieu, les objectifs et les moyens de l'Angleterre seront à votre service jusqu'à la victoire que vous aurez choisi d'obtenir.
Et à l'avenir, nous appelleront de nos voeux l'apparition d'un pouvoir fort dans le Saint Empire Romain Germanique.
La logique voudrait que vous en soyez le leader afin de surveiller l'Ottoman, et de lui faire barrage.
A L'Espagne et au Portugal :
Toutes nos excuses pour ne pas avoir cru en votre clairvoyance.
Nous voici bien puni !
restons uni, aujourd'hui et demain, après la victoire, pour faire barrage aux ambitions monstrueuses que le Sultan a exhibé depuis le debut des événements de Hongrie.
Nous exprimons là, que notre priorité est dorrénavent la protection des chrétiens devant les apétit des empires orientaux ..
Nos querelles passées et futures ne sont rien pas rapport au monstre qui vient de naitre !
Tout comme l'Allemagne, l'Italie doit être fédérée sous un pouvoir fort.
Pour ce qui est du sud de la péninsule, ce rôle semble devoir être rempli par notre Cousin d'Espagne.
'Afrique du nord, bien que musulmane, NE DOIT PAS tomber entre de mauvaises mains...
Trouvons un terrain d'entente pour en assurer la 'protection'.
A la France, et à la Russie
Aujourd'hui, vous êtes en dehors du conflit, bien trop occupé pour intervenir directement.
Nous vous exhortons à la solidarité chrétienne.
Et à la vigilance devant un agrandissement ottoman en europe aussi monstrueux
Mais, nous faisons confiance à la sagacité de vos jugements...
A l'Empire Ottoman :
Sultan, nous n'arrivons toujours pas à croire que cette ...
cette ... abominable agression vienne de Vous.
Vos conseillers ont du vous tromper ?
Rassurez moi.
Vous avez peu de temps d'ailleurs pour me rassurer.
Quand les troupes anglaises se déplacent, cela coûte cher...
Si votre entêtement m'oblige à cet effort j'exigerais les intérêts et vous ferez rendre gorge
Plus le temps passe et plus nous vous ferons payer votre entêtement...
Et puisque vous nous traitez de valet, ou de vassal : plaise à Dieu que nous préférons être celui d'un Chrétien Très Saint
A bon entendeur !
Salut !
Posté : sam. janv. 08, 2005 1:01 pm
par Elvis
Note au Sultan de la Sublime Porte (qui ne va pas le rester longtemps, sublime) :
Cher Sultan, nous vous conseillons vivement d'engager de nouveaux numismates, plus qualifiés.
En effet, quand vos soldats depouillent les cadavres sur les champs de bataille, ce qui n'est point à leur honneur, sachez reconnaitre une monnaie frappée du sceau de l'Autriche, d'une frappée du sceau d'Espagne.
Apprenez que l'armée Autrichienne n'est financée que par les caisses de Vienne.
Notre Ambassade est toujours ouverte aux pourparlers
Posté : sam. janv. 08, 2005 6:39 pm
par Danton
Respirant désormais difficilement et sentant ses forces l’abandonner, Selim I, 9° Sultan du Glorieux Empire Ottoman, soupira tristement : »Ah, que n’ai-je donc 20 années de moins. Et dire qu’il y a seulement 11 mois, je tuais d’un maître coup ce bouffon couronné de Hongrie... mais cette blessure reçue devant Vienne, comme elle me fait souffrir ! » « Je... » « Oui, oui, je sais, vous désapprouviez ce raid et vous aviez raison... la sagesse vient avec l’age dit-on, mais moi... aaah, comme cela est douloureux. Cet échec... ternira t-il l’image que les générations futures auront de moi ? Parlez-moi franchement, Grand Vizier Danton » « Votre magnificience, seul un sot parlerait en mal de votre règne. Aucune famille royale du monde n’a accompli autant que celle des Osmans. Votre glorieux père, Bayezid II, a écrasé les Perses impies, leur arrachant 4 provinces, autant aux cupides vénitiens et le double aux Mamelouks apostats »
« Ce travail là, j’aurais aimé le terminer » « Il nous fallait prévenir la menace chrétienne. La Hongrie, l’état le plus puissant mais aussi le plus maléfique qui jouxtait nos provinces n’est plus : cette glorieuse victoire, nul ne pourra jamais la contester. Tous les efforts autrichiens et bohémiens pour sauver leur allié se sont révélés vain : partout, nos armées ont écrasé l’infidèle » « Sauf à Vienne...aaah, ville trois fois maudite. J’aurais du m’en détourner, comme vous me le conseilliez... mon fils... est-ce que je ne lui laisse pas une situation bien difficile ? » « Il est brillant, votre omnipotente, et amené à accomplir de grandes choses. Ce sera même peut-être le plus glorieux des Osmans »
« Mais nous avons une coalition sur le dos... je ne veux pas lui laisser cela en héritage. J’ai rédigé une très généreuse proposition de paix à remettre aux cours chrétiennes » « Mais... » « Non, non, ne m’interrompez pas, je vous prie. Oui, je sais, vous êtes persuadés de pouvoir vaincre facilement ces sauvages » « Ils crient beaucoup, tous ces emperruqués poudrés et maquillés comme des femmes, mais ils ne savent pas se battre. Ils n’y sont d’ailleurs pas prêt et je leur ai préparé en outre quelques surprises bien désagréables » « Je n’en doute pas. Je connais vos mérites et je sais que vous pourriez infliger aux infidèles une défaite qu’ils n’oublieront pas de si tôt... mais qu’y gagnerions-nous ? Souhaitons-nous dépecer l’Autriche comme certains nous en accusent ? Prendre la Sicile à l’Espagne ? » « Et pourquoi pas ? » « Allons, mon ami, la paix est une chose trop précieuse pour être dédaignée d’un simple revers de la main. Nous espérons que les chrétiens, dont certains n’ont vraiment à gagner dans cette guerre, que du contraire même, et tout particulièrement l’Empereur, penseront de même. Vous transmettrez nos propositions » « Et si les infidèles refusent ? » « Alors... guidez mon fils avec votre efficacité habituelle. Allah nous donnera la victoire et nous écraseront ces inconscients. Proclamez le Djihad s’il le faut ! Brûlez Madrid et Vienne s’il le faut ! Oui... Vienne... cette capitale trois fois maudite... pourquoi donc suis-je allé là bas ? ».
Bouillonnant d’une légitime fureur de contempler ainsi celui qui fut et est toujours le souverain le plus puissant, le plus dynamique et le plus craint du monde, Lord Danton se retira discrètement. Ces propositions de paix, il allait les transmettre aux rois chrétiens, puisque tel était la décision du Sultan, mais si ceux-ci refusaient... alors, oui, alors, le monde pourra trembler et nul ne sera à l’abris de nos redoutables Janissaires. Allah est le plus grand !
Nous, Selim I, Sultan du Glorieux Empire Ottoman, Grand Commandeur ces Croyants, prenons la peine, dans notre infini bonté, de clarifier les juste propositions de paix ottomane : l’Autriche, vaincue (désolé mais c’est ainsi, pas un hasard si vous m’avez tous sauté desssus : si le % de victoire en ma faveur n’est pas plus élevé, c’est uniquement parce que je n’ai jamais essayé de conquérir des provinces autrichiennes. Même le raid contre Vienne n’était que psychologique et destiné à faire céder l’Empereur... ce fut d’ailleurs une erreure mais bon, passons) cèdera le Krain, province hongroise de culture slave à l’Empire ottoman et reconnaitra, tout comme le Sultan, l’indépendance de la Wallachie, du Siebenburger et de la Moldavie, que l’Empire Ottoman sera tenu de libérer. La Croatie est et restera aux mains de l’Empire, c’est la deuxième province que nous réclamons (2 sur 11, ce n’est vraiment pas énorme, et elle est déjà à moi en fait !). Idem naturellement pour la Dalmatie, pour que tout soit bien clair.
Les états tampons susmentionnés seront de fait les vassaux de l’Empire Ottoman, mais il est probable qu’un jour ou l’autre cela changera : si la Pologne, par exemple, attaque un jour l’un d’eux, comme c’est fort probable, l’Autriche et l’Empire Ottoman discuteront ensemble et décideront ensemble de la conduite à adopter : abandonner ce vassal à l’agresseur (polonais ou autre) ou au contraire intervenir, soit pour le sauver soit pour le libérer (dans ce dernier cas, suivant la tournure des opérations et l’engagement respectif, la vassalisation pourrait très bien revenir à l’Autriche : cela est seçondaire. Si tous les états seraient pour le moment des vassals de l’Empire Ottoman, c’est uniquement parce que la situation actuelle l’a voulu ainsi).
L’Empire Ottoman, en échange du Krain, vassaliserait, aussitôt la paix signée, la Hongrie, qui renaitrait ainsi de ses cendres : Banat, Pest, Maros et Magyar. Il s’agirait d’un vassal ne bénéficiant d’aucune protection ottomane et amené donc très rapidement à être annexé, militairement ou politiquement, par l’Autriche, avec toute notre bénédiction.
20% de la hongrie serait ainsi ottomane, 20% ‘neutre’ (Siebenburger) et 60% autrichien. Il me semble difficile d’être plus généreux, surtout quand on se souvient que l’Empire Ottoman, pour gagner ces deux malheureuses provinces, a du mené une grande guerre contre une vaste coalition. L’Autriche, à l’inverse, recevra tout sur un plateau... mais pas aussi facilement que si je n’avais rien fait. Vous, je ne sais pas, mais moi je trouve que les événements donnant la Bohème et la Hongrie sur un plateau à l’Autriche sont...un peu exagérés. Je suis donc intervenu pour compliquer un peu la tâche de l’Autriche, le multi c’est quand même cela comme ce bon Morrog l’a rappelé plus haut.
La paix, notion qui vous est si chère, pourrait alors régner entre nos deux puissances, aucune n’ayant plus guère de revendication à faire valoir sur l’autre.
Ah oui, dernier détail : l’Empire Ottoman soutiendrait aussi l’annexion par l’Autriche de l’Istrie vénitienne.
Voilà, ainsi est corrigée, j’espère, l’erreure de débutant que j’ai commise en attaquant sans clarifier dès le début mes objectifs (ce qui a eu pour conséquence que certains ont imaginé les pires choses, me prenant à tort pour le nouvel Attila)
Posté : dim. janv. 09, 2005 11:30 am
par Danton
Le traité de Syracuse
Selim I d’éteignait lentement et délirait de plus en plus, crachant régulièrement, haineusement, le nom trois fois maudit de la capitale autrichienne. Son fils, le jeune Soliman, considéré par tous comme un prodige, comprit alors qu’il allait succéder au Sultan bien plus tôt que prévu et prit immédiatement les choses en main pour faire respecter les dernières volontés de son glorieux père : inaugurant une technique que ce dernier avait toujours refusée d’appliquer, il entama des négociations secrètes avec les chrétiens. Puis convoqua le premier diplomate de l’empire, le Grand Vizier Lord Danton et lui intima de rejoindre... Syracuse.
Le commandant en chef des armées promit aussitôt de conquérir, et facilement même, l’île espagnole, mais le futur Sultan rectifia immédiatement le tir : c’est pour négocier et non pour guerroyer qu’il l’envoyait à Syracuse. Cruelle déception : le glorieux Lord Danton se réjouissait déjà à l’idée d’écraser la lâche coalition chrétienne et voilà que deux Sultans, l’agonisant et son successeur désigné, lui confiaient la même mission : obtenir la paix. Dur, dur la vie d’un grand vizier, on ne fait pas toujours ce que l’on veut. Mais, après tout, se consola Lord Danton, les négociations pouvaient bien échouer.
Dès qu’il arriva à Syracuse, il n’eut même plus aucun doute à ce sujet : les émissaires anglais étaient affables, pragmatiques et de bonne vomonté, mais les Ibériques étaient aggressifs et menaçant. Les premiers échanges de vues furent ainsi particulièrement acerbes, mais une fois que les Espagnols eurent reconnu que, à leur grande surprise, les Ottomans étaient des hommes comme eux et non des démons cornus comme ils le pensaient, et que les Turcs eurent constaté que les Ibériques n’étaient pas vampires aux yeux rouge assoiffés de sang, les négociations purent réellement commencer : l’Empereur y fut représenté par les autres chrétiens, ses émissaires s’étant semble t-il perdu en cour de route. L’Anglois eut le mérite incontestable de souligner que les propositions ottomanes et chrétiennes n’étaient finalement pas si éloignées : la guerre pouvait être évitée. Il sut aussi séparer ottomans et espagnols lorsque ceux-ci pensèrent à régler immédiatement leur différent par un bon duel au sabre.
D’abord le plus facile. Tous étaient d’accord sur ces points : vassalisation et indépendance reconnue par tous de la Wallachie, la Moldavie et le Siebenburger. Gloire soit rendue à l’Empire Ottoman qui a libéré ces états de la tyrannie hongroise. Le respect de leur intégrité territoriale est le meilleur gage de paix entre l’Autriche et l’Empire. Vassalisation de la ‘petite Hongrie’ (Maros, Pest, Magyar et Banat) : un état ressuscité dont le sort dépend tout entier de l’autriche : libre à elle de l’annexer diplomatiquement ou, plus probablement, militairement, ave la bénédiction de tous. C’est un riche cadeau pour Vienne. La Croatie, elle, est et restera ottomane.
Vient alors le plus difficile : qu’allait devenir la Dalmatie et le Krain ? Les diplomates se montrèrent vite butés sur ces points de friction et l’Anglais, après deux jours de vaines négociations dans tous les sens, annonça tristement qu’il devait repartir avec la marée : honnête et juste, il fit savoir qu’il donnait son accord de principe concernant la paix, négociée à 90%, mais que si la guerre avait bel et bien lieu, il respecterait ses engagements vis-à-vis de Madrid et Vienne. Ottomans et anglais se saluèrent cordialement : ils avaient appris à se respecter. Et les deux frères ennemis se retrouvèrent seuls pour régler le plus difficile.
Les négociations prirent encore 4 jours et 3 nuits mais, finalement, oui finalement, un accord fut trouvé et le traité de Syracuse fut signé en toute discrétion : la guerre était évitée ! L’Angleterre doit encore confirmer son accord et idem pour l’Empereur, qui n’a pas à se plaindre du pacte : les négociateurs espagnols se montrèrent certainement plus intransigeant qu’ancun autrichien n’aurait jamais pu l’être ! Car entre Vienne et Constantinople, il avait finalement toujours eu des relations diplomatiques, limitées mais bien réelles : avec les Ibériques, qui n’avaient que haine et mépris pour les Ottomans (et l’inverse) tout était à construire. Mais les choses ont bien changé et ces deux peuples se comprennent désormais bien mieux.
On raconte que les négociations furent facilitées par la haine commune que partagèrent les premiers diplomates des deux camps à l’égard de Venise et du Doge fou (qu’il brûle donc en enfer s’écrièrent-ils allègrement). La Dalmatie, finalement, est et restera ottomane tandis que le Krain, de culture slave pourtant, est et restera autrichien : les négociations à ce sujet furent vraiment difficile mais l’Espagnol pensait que jamais l’Empereur n’accepterait une paix qui l’obligerait à céder une province si près de sa capitale. L’Empire Ottoman a finalement cédé, mais il aura une contrepartie : Chypres, vénitien, lui est promis. Le Sultan peut librement s’en emparer, avec la bénédiction de tous. L’Istrie par contre et, plus encore, Venise n’ont rien à craindre de la Sublime Porte, qui accepta même de laisser la première aux autrichiens, si ceux-ci la désirent toujours.
Tel est l’accord conclu entre Madrid et Constantinople : le traité n’attend plus, pour être ratifié, que l’approbation de Londres et Vienne. La paix revient sur terre pour les hommes de bonne volonté, espagnols et ottomans se quittent la larme à l’oeil, des ambassades seront désormais établies entre ces deux grandes puissances. Gloire et longue vie à Soliman I qui, pas encore Sultan, inaugure pourtant déjà son règne d’une fort belle manière : la grande guerre n’aura pas lieu. On raconte que, sur son lit de mort et apprenant la nouvelle de la bouche même de son grand vizier, Selim I en aurait pleuré de joie : « Allons, c’est une bonne chose. Mon fils accomplira de grandes choses, mais, pour le moment, il lui fallait la paix, afin de pouvoir affermir son pouvoir. Je suis rassuré, mon oeuvre est accomplie, je peux rejoindre le Créateur l’âme en paix ».
Posté : dim. janv. 09, 2005 12:42 pm
par Coelio
Chroniques Espagnoles : 1513-1520
Ces années furent pour l'Espagne des années riches en émotion :
*Années de deuil d'abord , avec la mort des Rois Catholiques qui ont tant fait pour notre pays. Heureusement Carlos , leur successeur , semble digne d'eux...
*Années de Gloire ensuite , puisque la politique de développement du christianisme outre-océan bat à plein pour l'Espagne : Apres les Azteques, les Mayas et les Zapoteques , le cruel Empire Inca ( ces gens dévorent des gens à pleins dents.... ) a été attaqué et a dû céder plusieurs provinces....
*Années de développement pacifique puisque plusieurs de nos colonies sont devenues de bonnes villes prospères et florissantes
*Années de crise internationale majeure , enfin , avec la terrible affaire hongroise de 1518 et ses conséquences : Nous ne reviendrons pas comment le Sultan , fourbement , a fait passer la majorité du vénérable royaume de Hongrie sous son aile , flouant l'Autriche de ce qui lui revenait de Droit et allant jusqu'à la menacer elle dans son propre territoire.
Les avertissements espagnols étaent enfin compris par les rois du monde entier : l'Espagne , fidèle à son honneur , fonçait soutenir son cousin Habsbourg , suivie par le Portugal et l'Angleterre , qui reconnaissaient là que le royaume de Carlos était dans le vrai depuis longtemps , sur le sujet de la politique internationale.
Le Sultan , orgueuilleux et criant au compt , refusa tout d'abord les justes propositions élaborées par les rois Habsbourg et la guerre sembla alors à tous inévitable....
Mais un soir Carlos eut un songe... il vit en rêve des milliers de cadavres dans les Balkans , des femmes veuves , des orphelins qui verraient leur vie ruinée par l'obstination des puissants.
Il se réveilla troublé : bien sur tout cela était inhérent à la guerre , et Dieu lui était témoin qu'il n'avait pas voulu cette guerre , donc Dieu lui pardonnerait.
Mais les cris des victimes chrétiennes résonnaient encore dans sa tête , et il résolut de tenter une négociation de la dernière chance avec le Sultan.
Accompagné de son fidèle ami d'Angleterre , Carlos fixa donc un rendez vous au Sultan Selim, qui vint avec son fils Soliman et son vizir Lord Danton.
Pendant que les monarques échangeaient des banalités diplomatiques de circonstances , l'Abbé Coelio , éminence grise de la politique espagnole depuis des décennies , fixait le Grand Vizir Ottoman. Ainsi c'était lui , lui le responsable de cette politique expansionniste de l'Empire. Il y vut une flamme dans ses yeux....qui ressemblait étrangement à celle que le bon abbé avait lui même dans son regard. A cet instant , entre les deux ennemis naturels et irréductibles s'installa, à défaut d'une amitié, un certain respect.
On se mit ensuite au travail , l'Espagne, fidèle à ses cousins Habsbourg, tentant de négocier au mieux de leurs intérets , le Sultan défendant âprement ses positions et l'Angleterre faisant entendre sa voix conciliante et désireuse d'équilibre.
La négociation dura des heures , le Grand Vizir Ottoman et l'Abbé Coelio restant finalement tête à tête pour parvenir à la rédaction du traité de Syracuse : la Croatie resterait ottomane , le Siebenburg et la Moldavie étant neutres.
Le reste de la Hongrie reviendrait à l'Autriche.
En annexe , les Européens s'engageraient à ne point s'opposer aux revendications ottomanes sur Chypre , et les Ottomans à ne point s'opposer aux revendications Iberiques sur le Maroc.
Ce traité semblait juste , et évitait la paix et la dévastation.
Néanmoins , Carlos avait bien prévenu le Sultan. Le dernier mot serait pour l'Autriche. Si l'Autriche refusait , l'Espagne respecterait ses engagements et la Croisade aurait lieu.
Qui pourra encore taxer notre peuple de belliciste ? Au contraire , l'Espagne a montré son amour de la paix en tentant d'éviter la croisade, qui aurait pu pourtant lui profiter.....
Posté : lun. janv. 10, 2005 6:12 pm
par Danton
Le Glorieux Sultan s’étonne de n’avoir toujours reçu aucune confirmation des chrétiens impliqués dans la crise hongroise, ce dialogue volé dans la cour de Selim I, au plus mal, en témoigne.
« Viverais-je assez longtemps pour savoir si ce pénible voyage en Sicile ne fut pas inutile ? » « Espérons le, votre grandeur, surtout que le trajet n’a en rien amélioré votre état. Si certains souverains veulent renégocier le traité, j’irai seul et j’en profiterai pour remettre la question du Krain sur le tapis : l’Autriche peut bien nous céder cette province hongroise, ne nous lui en cédons nous pas 4 après tout ? » « Aaah, mon ami, vous n’appréciez pas d’avoir été dupé par cet Abbé... couillo, c’est bien cela ? » « Coelio, Coelio, et je ne sais s’il m’a vraiment dupé : j’entends assez mal l’espagnol et notre interprète semblait si effrayé... » « Quoiqu’il en soit, le traité ne sera pas renégocié : les négociations furent si longues... Mon fils aura autre chose à faire, il souhaite, je crois, tourner désormais son vaste intellect vers l’Orient. Vous l’aiderez » « Naturellement, mais néanmoins, si jamais une occasion de... » « Non. Le traité ne nous plait qu’à moitié, une petite moitié en plus, mais il en est certainement ainsi pour les souverains chrétiens aussi : il sera appliqué tel quel. La paix est une chose si douce qu’elle mérite bien quelques sacrifices » « J’en ferais bien ma devise » « Lorsque l’Empereur aura signé le traité de Syracuse et digéré la Hongrie, mon fils l’invitera à une chasse au lion en Anatolie : rien ne réunit plus les hommes, dit-on, que manger à la même table...et tous deux auront à ce moment goûté à la même cuisine...la Hongrie »
Les souverains chrétiens refuseraient-ils à un vieil homme malade et agonisant cette ultime paix de l’âme ? Selim I vit toujours, mais le temps ne ralentira pas course pour lui... ne traînez donc pas.
Posté : lun. janv. 10, 2005 7:27 pm
par Elvis
Chroniques Autrichiennes : Un espoir de Paix
Le Conseiller Elvis n'avait recu l'invitation du traité de Syracuse que très tard dans la nuit de Vendredi et malgré le conflit, il avait déja pris des engagements pour les 2 jours. En effet, il devait se rendre, discretement, chez la duchesse de Baviere, dont toutes les courtisanes de la cour jalousaient la beauté.
Von Elvis etait au service del'Etat mais n'en demeurait pas moins un homme...
Mais, les affaires de l'Etat avaient leur priorité, et le messager attendait la reponse de Von Elvis à transmettre aux membres de la coalition.
Il se tourna vers le Grand Amiral Von Plouf :
"Amiral, avez vous une nef disponible pour me convoyer jusqu'en Sicile"
"Conseiller, la flotte autrichienne est à votre service, mais pas les éléments : La marée est contre nous et les vents sont mauvais en cette saison, je ne pense pas que faire ce voyage soit prudent en cette saison.."
Soit, de toute façon, nous faisons toute confiance à nos alliés, et la duchesse n'aimait pas attendre...
2 jours plus tard, de retour à Vienne, Von Elvis se fit transmettre une copie de la proposition du traité de Syracuse et l'étudia conscensieument.
Le Sultan qui certes était aujourd'hui l'ennemi de la couronne d'Autriche de part son ignoble agression sur notre allié la Hongrie, restait un aussi un homme de dialogue et il demeurait un espoir pour la Paix.
L'Autriche réclamait le juste retour de l'ensemble des provinces hongroises qui lui revenaient de droit et de justice. Et s'il le fallait par la forces des armes.
Mais que vaudrait une paix forcée, et même victorieuse, si dans le coeur des deux belligerants demeurait de la rancoeur et une méfiance mutuelle.
Soit, l'Autriche était prête à une paix respectueuse et équitable.
S'attardant, sur les revendications ottomanes, Von Elvis ne put s'empechaient de grincer des dents et sa main saisissant violement le papier, il s'appretait à le déchirer et à le jeter dans le cheminée crépitante...
Reprenant son calme, et après une longue respiration, il reprit le document...
Combien de vie de jeunes autrichiens valaient la Croatie... Et il fallait faire des concessions... Soit...
Von Elvis rédigea donc son rapport à son suzerain recommandant d'accepter presque toutes les revendications...
Cependant, Von Elvis ne pouvait donner son plein aval car un point, et un seul, ne convenait pas aux interets vitaux de l'Autriche. Le Siebenburg.
L'Autriche est toute prête à accepter l'indépendance de cet état, mais en aucune manière à sa vassalisation à l'Empire Ottoman.
De même, nous pensons que le Sultan n'accepterait pas les conditions inverses.
Aussi, Von Elvis paraphrasa le traité de Syracuse sur le Siebenburg pour le soumettre au Sultan :
Siebenburg - etat independant, libre de toute alliance - dont chaque partie Autriche et Empire Ottoman s'engagent à garantir l'independance politique et l'intégrité territoriale pour une période de 50 ans, et ce même en cas de conflit provoqué par le Siebenburg.
Von Elvis roula le document et le marqua de son sceau. Il appela ensuite son secrétaire :
"Faites envoyer ce message au Sultan, et que le messager attende sa réponse..."
Puis, l'officier parti, il se rassit dans le fauteuil, se servit un verre d'eau de vie et ses pensées se perdirent alors dans le portrait de la Duchesse de Baviere qui trônait au dessus de son bureau... Quelle femme....
Posté : mar. janv. 11, 2005 8:27 pm
par Danton
Enfin. Il l’avait là, entre les mains, signé en bonne et due forme : le traité de Syracuse. Selim I ne cachait pas sa satisfaction et, se tournant vers son grand vizir, quitta son air triste et maussade pour lui déclarer, espiègle : »Ce traité est une bonne chose mais, c’est curieux, l’on me rapporte que vous êtes régulièrement revenu à la charge concernant le Krain ». Lord Danton rougit. Ainsi, son vieil ami savait, naturellement. « Bah, je m’y attendais, ne prenez pas cet air faussement contrit avec moi » « Le conseiller de l’Empereur a répété que le Krain n’était pas négociable... pour le moment. Cette province rejoindra peut-être un jour le glorieux empire » »Par la négociation alors, j’espère » »Naturellement. Bon, nous ne conservons finalement qu’une seul et unique province hongroise, mais l’indépendance de la Moldavie, de la Wallachie et du Siebenburger est garantie. La Dalmatie, Chypres et Rhodes... » »Oui, oui nous savons tout cela. Nous sommes surpris par contre que vous n’avez pas pensé à demander ce que l’Empereur ferait de la ‘petite Hongrie’ » »Qu’il l’annexe ou non n’est pas notre affaire : le traité de Syracuse stipule clairement et uniquement que nous recréons et vassalisons ce pays, mais sans lui apporter la moindre protection : son sort dépend de l’Autriche et d’elle seule » »Bien. Nos positions en Europe semblent donc réglées pour le moment. Pour l’Orient... voyez cela avec mon fils, cette mission lui reviendra, je crois ».
Posté : mar. janv. 11, 2005 9:38 pm
par Elvis
La Paix !!! - Jullet 1520
Finalement, Von Elvis avait rencontré le Vizir Danton lors d'une entrevue secrète quelque part au milieu d'une foret hongroise, dans le no man's land qui séparait les 2 armées.
Certes cela était dangereux, et nous pouvions tomber dans un piège tendu par ces fourbes ottomans.
Mais si le risque était grand, son issue pouvait sortir l'Europe d'une guerre que personne ne voulait.
L'entrevue fut tendue mais courtoise. Force était de constater que les 2 camps avaient les même préoccupations : Trouver un accord mutuellement favorable et durable. Une mauvaise paix étant le meilleur fertilisant d'une prochaine guerre.
Soit, le Turc avait anéanti la Hongrie, cela était fait et plus personne n'y pouvait rien, il fallait aller de l'avant.
Les entretiens de Syracuse avait été une bonne base et il fallait maintenant régler les derniers points.
La soirée fut longue, et les 2 hommes s'agitaient autour d'une carte pour enterriner les dernier points de désaccord.
Au petit matin, Von Elvis et le Vizir sortirent de la tente, et à la surprise de leur escorte respective, qui avaient passé la nuit à se regarder dans les yeux, la main sur le pommeau de leur épée, les 2 ministres se serrèrent la main avant de remonter en selle pour retourner chacun de leur côté.
L'Autriche et l'Empire Ottoman se sont finalement mis d'accord sur les points suivants :
La Croatie rejoindrait l'Empire Ottoman. La Vallachie et la Moldavie seraient vassalisées avec la garantie de l'Autriche. Le Siebenburg resterait vassal de l'empire pendant une période de 20 ans maximum, pendant laquelle aucune troupe turc ne devait circuler ou séjourner.
L'Autriche acceptait également l'occupation temporaire de l'Istrie en cas de conflit contre Venise. L'Autriche reconnaissant également la zone d'influence ottomane sur Rhodes et Chypre.
De son côté, l'Autriche récupererait Magyar, Pest, Banat et Maros.
A son retour au palais de Vienne, et après son rapport, le roi félicita longuement Von Elvis pour avoir préserver la paix et les intérets autrichiens. Mais Von Elvis tombant de fatigue, demanda à se retirer dans ses appartements pour un repos bien mérité.
Notre héros dormait à poing fermé, lorsqu'il fut soudainement réveillé par un valet qui frappait à la porte...
"J'avais pourtant demandé à ne pas être déranger !!"
" Excellence, le carosse de la duchesse de Baviere vient d'entrer dans la cour du palais..."
"La duchesse ? ici ?..."
"Oui votre Excellence, et il ya autre chose également...."
"Eh bien parlez !"
"Il y a un parlementaire turc qui vient de vous apporter une cage avec...."
En regardant, par la fenetre, Von Elvis voyait le carosse de la duchesse s'arretait à côte d'une cage qui contenait un immense fauve, un lion d'Anatolie...
Von Elvis se fendant d'un large sourire
"Sacré Vizir..."
Carte des accords de Syracuse :

Posté : jeu. janv. 13, 2005 12:49 am
par univerzz
Une ère de transition :
Le Roy François 1er du nom, héritier de la couronne de France, ne pouvait laisser à nouveau les rênes du royaume sans une main ferme pour le diriger .Conservant sa grande sagesse depuis son exil forcé, il nous confia la destinée du pays afin que celui-ci soit enfin reconnu pour ce qu'il est: une puissance majeure de la scène européenne .
Malheureusement, la situation, sans être critique, montrait un retard sur la marche qu'avait planifié notre seigneur " sage parmi les sages " pour ses loyaux sujets:les finances devaient supporter un emprunt ( fort heureusement vite remboursé ), la guerre était à nos portes et nos provinces du maine et du lyonnais voyaient les sièges des armées ennemis pendant que les forces françaises se regroupaient sous le commandement du chevalier Bayard .Alors qu'une armée se portait au secours du Lyonnais assiègé par une coalition de bretons et de savoyards, et que le chevalier Bayard était en passe de prendre la capitale savoyarde .La Saxe, étonnant chef de notre coalition, signa une paix blanche avec l'ennemi .Cruel destin ! Trahi par nos allliés, la colère des troupes du royaume monta d'un cran: il nous fallait des prises, tout au moins faire couler un peu de sang .Le chevalier, ne pouvant accepter 5 années d'inactivité avant d'unifier le royaume décida de porter son attention à l'ennemi séculaire: le perfide anglais .Celui-ci, comme à son habitude tapi dans son île puante, passait son temps en envoyant ses flottes débarquer quelques archers sur les pacifiques paysans algériens, préférant affaiblir la pacifique population de contrées arides plutôt que de combattre des hômmes d'armes .Bayard, respectueux du code de la chevalerie, débarqua dans le Kent afin de montrer au perfide ce qu'il côutait de rudoyer la veuve et l'orphelin .Le siège avançait bien et une première armée dépêchée par Henry VIII se vit passée par les armes ( avec au passage, la destruction de 55 canons anglais ); malheureusement, la seconde eut plus de chance et profita de son avantage du terrain et du fait que l'armée anglaise précédente avait laisser une surface collante de bière frelatée sur le champs de bataille, cette horrible mixture provocquant des glissades continues de la cavalerie française .Bayard, écoeuré par ces conditions digne du malin, préféra remonter vers Londres pour voir si un peu de civilisation n'était pas arrivé dans la capitale de ce royaume décadent .S'ensuivit, une suite de subtiles manoeuvres qui occupa l'ennemi et permit une armée de renfort de débarquer au sud-ouest de l'angleterre transportée par la glorieuse flotte française, victorieuse du blocus d'une flotte ennemie supérieure en nombre et dirigée par un amiral dont l'histoire oubliera le nom tant il fût, à l'image des ses concitoyens, insignifiant .Il est à noter que pendant ce temps, une armée française achevait de libérer Calais - ce qui est bien -et festoya avec la population durant 2 mois non-stop - ce qui est bien aussi, mais pas top quand même .C'est à ce moment que le sort se retourna contre le doux chevalier Bayard, malgré une cavalerie plus sophistiquée que celle de l'ennemi, il ne put rejoindre les forces de renfort nouvellement arrivée; en effet le crucial problème des communications l'empêcha de suivre la directive de votre humble serviteur et plutôt que de contourner l'ennemi, il préféra charger à 1 contre 7, provocquant de grandes pertes dans l'armée de l'ennemi revenue en hâte des provinces irlandaises .Il mourut glorieusement, retenant à lui seul et comme à son habitude un pont devant une horde ennemi, ne rejoignant une montagne de cadavres que par la perfidie de l'haleine chargée des anglais, trop pleutres pour combattre les idées claires, qui ennivra le doux chevalier au point de ralentir ses célèbres estocades au rythme des lâches .Devant ce méfait, votre humble serviteur, décida de renoncer à envoyer un autre groupe de renfort et après avoir bouter de normandie une armée d'angloys en goguette, il se décida, pour le bonheur de ses sujets à signer une paix blanche .Le premier acte nous faisait revenir au statu quo mais une certitude était acquise, bien des braves mouraient pour libérer la France mais que l'anglais en soit bien sûr, terrible sera la vengeance du peuple de France .
Habilement conduite, la guerre ne nous avait pas affaibli malgré quelques nobles et prêtres rebelles. Quelques fortifications furent établies tandis que l'armée se réorganisait et notre programme cartographique se poursuivait .Plus important que tout, le peuple de France était déterminé à faire valoir ses droits, et pour notre bon roy, à récupérer le dû de la couronne .En attendant, nos regards se tournaient vers d'autres horizons ... .
Hughes de Latte, conseiller exceptionnel de sa majesté
Aaaah Syracuse ....
Posté : sam. janv. 15, 2005 3:28 pm
par morrog67
Le roi Henry est revenu enchanté de Syracuse.
Quelle belle rencontre avec le roi d'Espagne, et les envoyés du Sultan, pleine d'intelligence, et de compréhension.
A croire que l'esprit d'Archimède y flottait encore ...
Quel plaisir de deviser avec de si nobles esprits plein d'élégances et de raffinements.
Quelle surprise de dialoguer avec les mahométans :
Leurs courriers diplomatiques ne nous avaient pas préparé à tant de courtoisies et d'écoutes.
Les échanges furent vifs, mais, rapidement les points de vues se sont rejoints.
Une nouvelle donne se faisait jour dans les Balkans.
Ne restait plus alors qu'à attendre l'aval Du Duc d'Autriche ...
Oh bien sur, n'ayant plus rien à discuter, le Roy s'en retourna à Londres laissant espagnols et ottomans poursuivre leur entrevue.
Et bien sur, notre cousin espagnol eu la malice d'utiliser la situation du moment pour négocier le Maroc en échange de Chypre et Rhode...
Alors, qu'aucun roi très chrétien n'était près à mourir pour ces îles si lointaines..
Mais, finalement, ce n'est pas un problème anglais ...
henry VIII s'en ai plutôt amusé : il a encore beaucoup à apprendre de sa belle famille !
Sur l'efficacité de la diplomatie hispanique pleine de ronds de jambe, et de sourires ..
Ainsi, autrichiens et espagnols négocièrent les derniers détails, et la paix, ne fut plus qu'une formalité.
Au début de l'automne 1520, le calme régnait à nouveau dans les balkans (sans doute pas pour très longtemps, mais, l'Empire d'orient et le protecteur de l'Empire d'Occident y ferait la police dans le cadre de leur nouvelle entente).
Pour ce qui est de l'Angleterre, les Tunisiens, obtus vassaux du sultan, refusèrent une paix blanche.
Réparons là d'ailleurs, un mensonge français (il y en aura beaucoup d'autres, et nous nous attacherons à rétablir toutes les vérités violées par les soudards béotiens et saoulards de cette court pleine d'obscurantisme belliqueux ! NOUS, NOUS parlons à l'Histoire, et non à des esprits affaiblis, avinés et aveuglés) :
Il n'a eu, de notre part, aucune opération terrestre dans le Maghreb ! encore moins contre l'Algérie !
Simplement, les pirates tunisiens avaient décidé de harceler notre retour vers notre cher Angleterre.
Mais, à quatre contre un, leurs navires reposeront pour l'éternité au large des côtes de Malte.
La paix semblait malgré tout en bonne voix : nous ne doutions que le Bey de Tunis, bien remis en place par le Sultan, finirait avec le temps par accepter le retour à des relations normales avec l'Angleterre (c'est à dire, l'indifférence totale et réciproque).
(elle sera finalement signer cette paix en oct 1522.)
C'est alors, qu'à la court de France le partie des calaisiens (ici, nommé, partie des décalés) emportait l'avis du Roy :
Quelle esprit chevaleresque que de profiter de l'éloignement de nos flottes en Méditerranée pour nous déclarer une guerre aussi stupide que vouée à l'échec.
L'Ecosse, toujours prompt à occire de l'anglais suivait ; nous fûmes un peu plus surpris par la Saxe : nous avions de très bonne relations (d'ailleurs, dans presque toutes les courts du saint empire, nos diplomates sont très bien reçues).
Du fait de l'éloignement de nos flottes, nous n'avons pu empêcher Bayard de débarquer en Kent et d'y mettre siège.
Dans le même temps une bataille navale mineure avec les flottes écossaises eu lieu au large de l'Irlande : bien qu'en supériorité, un faible débarquement écossais ne put être empêché.
Mais, 25.000 hommes (dont 65 canons, et 3.000 cavaleries) tenaient le Northemumberland : de toutes la guerre, aucune armée écossaise n'arrivera à nous faire même simplement douter qu'elle puisse nous vaincre.
Sur Londres, une petite armée de 15.000 hommes (6.000 cav., 55 bouches à feu) partent immédiatement pour le Wessex en vue de déloger Bayard.
Elles seront exterminées par les immenses capacités tactique de ce chef de guerre.
Calais, ville non défendue parce qu'indéfendable, ne sera pas soutenu face aux français, qui ne seront pas très brillant, ni très rapide à l'occuper.
Il faut dire qu'une fois nos flottes revenu en manche, les affaires françaises seront moins faciles !
Les batailles navales seront gagnées, ou perdues, mais, notre supériorité en nombre est écrasante : 48 navires de guerre contre 13 français et 14 écossais.
La mer d'Irlande sera rapidement sous contrôle anglais ; en Irlande même, les troupes écossaises débarquées iront de défaites en défaites pour être finalement complètement annihilées.
En Northumberland, des vagues écossaises perpétuelles seront systématiquement vaincue.
de nouvelles troupes levées dans les midlands sont regroupées et délogent Bayard et ses 15.000 hommes (8.000 cav selon nos estimations).
Bayard sera alors poursuivi dans toutes l'angleterre : sa fuite n'honore pas la France !
Ici, on ne dit plus 'prendre ses jambes à son cou', mais, 'appliquer la stratégie de Bayard' !
Finalement, il périra le 14 mars 1523 dans le Wessex, avec toutes ses troupes (6.000 cav, et une poignée d'inf avaient survécu à son infamante déroute)
Dans leur rage à sauver bayard, les flottes française avaient contourné le blocus de la manche et débarqué 8.000 hommes en Cornwall, dont les corps, une semaine plus tard, pourrissaient au soleil !
En Avril 1523, toutes les troupes étrangères avaient été refoulées hors d'angleterre (seul Calais était occupé).
Etait venu le temps de la contre attaque.
30 navires continuaient à garder la Manche.
15 autres contournaient la Bretagne pour poursuivre les flottes francaises réfugiées en Poitou.
elles y seront bloquées et n'auront alors, plus aucun impact sur la poursuite de la guerre.
Quant à l'écosse, elle est restée alors, prostrée sur ses positions et ne sera jamais en position de contester notre victoire sur elle.
Un premier contingent de 8.000 débarquent alors en Normandie.
En mai, elles entament le siège de Caen.
L'écosse signe une paix début juin, nous indemnisant de 63 ducas.
En juillet, les troupes assiégeants Caen, sont repoussées, mais, une deuxième armée de 20.000 ho regroupés en Bretagne s'apprêtent à fondre sur les pays de Loire.
La France , bientôt suivi de la Saxe, signe une paix blanche en juillet.
Tout ça pour ça ....
Posté : sam. janv. 15, 2005 3:31 pm
par morrog67
Informations transmises au Conseil du roy henry VIII concernant le bilan de la guerre de Nov 1521- juillet 1523 :
Pertes maritimes mineures (2 navires de guerre) contre 4 navires écossais et 1 français (0 selon leurs dires ..)
Pertes écossaises estimées à 15-20.000 hommes
Pertes françaises (estimations approximatives) :
Bayard (ça, c'est sûr ! un pèlerinage consistant à uriner sur la tombe de ce couard s'est d'ailleurs mis en place : il est censé donner force et courage : nous pensons, qu'il serait bien d'y mettre fin, ou au moins d'y imposer taxe)
15.000 hommes
11.000 cav
pertes anglaises :
55 canons
20.000 infanteries
7.000 cavaleries
Pour rappel, les coûts de formations :
2,6 inf = 1,3 cav = 1 canons
S'ajoute à ce qui précède, deux emprunts (qui seront remboursés sous cinq ans)
En conclusion :
L'écosse sort affaiblie de ce conflit, il est peut être temps de lui faire un sort plus adapté à notre sécurité
La guerre a coûté chère du fait sans doute de l'éloignement de nos flottes et d'une trop faible présence dans le sud de l'Angleterre, ce qui permis aux brigands français de mettre à sac plusieurs provinces.
Puisque la France a choisi la haine, il faudra veiller à contrôler strictement le Channel, et à maintenir une armée de métier importante.
Il serait également souhaitable de nous rapprocher encore plus près du Duché de Bretagne, afin de pouvoir porter rapidement la guerre au cœur ...
Le royaume de France a de nombreux petits voisins qui craignent son appétit.
Courtisons les, et défendons les.
Sans reconnaissance française de notre juste droit à posséder Calais, il faut nous considérer en guerre permanente contre ce royaume hégémoniste !
Toute notre énergie doit être réservée à maintenir le rapport de force actuel entre notre royaume et notre belliqueux voisin.
Pour l'instant, la France n'a pas les moyens de nous vaincre : ne nous endormons pas !
Posté : sam. janv. 15, 2005 9:09 pm
par Danton
Extraits des chroniques personnels de Lord Danton
« Aaaah, l’ingratitude des puissants est décidément sans limite. Eh quoi, je me tape un long voyage en Sicile, je bataille fermement mais poliment avec des diplomates et monarques chrétiens, plus ouverts que je ne le pensais, j’évite un conflit majeur à mon pays, je sécurise nos provinces par la diplomatie et, pour tout remerciement, que reçois-je donc ? Oh, mon vieil ami Selim n’a pas été avare en remerciements, il a de même approuvé ma décision d’attaquer le royaume du Dulkadir, qui refusait follement de prêter serment de vassalité, mais dans ses yeux je lisais le reproche : »Pourquoi avons-nous du céder trois provinces à l’Autriche ? Ai-je jamais autorisé cela ? ». J’avais beau lui expliquer qu’il s’agissait indéniablement d’un tragique malentendu avec Vienne et qu’il était nécessaire, pour éviter que cela ne se reproduise, de former de meilleurs interprètes et d’augmenter nos relations avec l’Autriche, pour favoriser une meilleure compréhension mutuelle, rien n’y fit. Le Sultan ne retenait qu’une chose : des onze provinces hongroises, une seule rejoignait définitivement notre glorieux empire. Quelle misère ! Mais le Siebenburger et la Moldavie proclamaient partout qu’ils devaient leur liberté retrouvée à la générosité du Sultan : en Europe, nombreux sont les pays, chrétiens ou non, qui désirent désormais se placer sous notre juste protection. Ne les décevons pas, notre devoir est de répondre favorablement à leur requête. Je commis l’erreur de signaler cela au nouveau Sultan, Soliman I. Sa réponse fut simple : « Merci pour vos sages conseils, je sais où ils mènent. Une place est disponible dans notre province d’Azerbaïdjan ». L’exil pour tout remerciement de mes nombreux et glorieux services. Mais, si Allah en a décidé ainsi, je reviendrai et retrouverai la place qui est la mienne ! »
« Mon coeur saigne et je tremble... oh, ce n’est pas le froid, pourtant très vif ici dans les montagnes d’Azerbaïdjan, mais la crainte légitime de voir s’effondrer tout ce que j’ai aidé à réaliser : l’Empire va mal. Les nobles et les gueux se sont soulevés, profitant de la temporaire faiblesse du pouvoir central lors du changement de règne : les rebelles ont conquis deux de nos provinces et, pire, le Dulkadir résiste farouchement : ses troupes ont même conquis le Kurdistan ! Quel affront ! Le devoir m’oblige à écrire au Sultan : il est jeune et inexpérimenté, mais c’est un homme bon, juste et même brillant. Il sera grand. Et je le serai avec lui : le pouvoir ma’attend ! »
« Ah, quel triomphe, quel moment inoubliable : les rues de Constantinople étaient bondées et tous m’acclamaient ! Les Janissaires rugissaient mon nom, criaient leur désir de retrouver le délicieux goût de la victoire, les femmes dansaient à moitié nue pour se faire remarquer de mes nobles yeux, le Sultan lui-même, ce bon Soliman, rayonnait de joie à l’idée de me savoir enfin de retour, me reprochant ma trop longue absence... Les grands ont la mémoire courte ! »
« Allons, mon retour a du bon et la situation de l’Empire s’est améliorée : le Dulkadir a été vaincu, il a versé 300 ducats d’indemnités et prêté serment de vassalité, les rebelles ont été écrasés dans le sang, le leur et nos concitoyens ont établi une première colonie en Afrique. Le Sultan a hâte d’accomplir des actes glorieux, une guerre se prépare. Venise doit payer, Chypres a déjà été acheté par l’empire ottoman. Ailleurs en Europe, une guerre franco-anglaise se termine sans le moindre résultat, la Moscovie s’empêtre dans des guerres incessantes et l’alliance ibérique a attaqué nos frères du Maroc. Dans les plus sombres tavernes de la capitale, il se chuchote que tout n’a pas été dit concernant le traité de Syracuse : pourquoi l’Empire ne réagit-il pas ? Parce que le Sultan est un homme de parole, qui connaît le dessous des cartes. Madrid aussi a respecté ses engagements, malgré la colère qui s’était emparé des Ibériques suite à certains événements totalement indépendants de notre volonté »
Du Sultan aux différents souverains chrétiens impliqués dans le traité de Syracuse : la paix, péniblement obtenue, a permis de rapprocher nos points de vue et nous ne souhaitons que le développement de liens plus étroits : essayons de nous comprendre sans faire intervenir la poudre et le fer.
Au Roi de France : continuons nos bonnes relations, ternies par aucune guerre.
Au Roi du Portugal : que faites-vous donc au Maroc ? Les honorables sujets qui y vivent ne feront jamais réellement partie de votre royaume : leur religion, leur culture, tout les sépare de vous. Ces provinces ne pourront vous apporter que de nombreux soucis. Nous sommes parfois trop bon et proposons de vous aider à vous débarrasser de ce lourd fardeau et, aussi, à renflouer un peu votre budget si mal en point : l’Empire Ottoman, qu’Allah le protège toujours, est prêt à acheter ces provinces. Notre offre est généreuse et constitue indéniablement une aubaine pour vous, réfléchissez-y bien. Un signe de vous et un de nos diplomates part aussitôt pour Lisbonne afin de régler cette affaire.
Posté : dim. janv. 16, 2005 1:05 am
par Coelio
Chroniques de l'Abbé 1520-1525
La paix de Syracuse fut finalement adoptée par l'ensemble de l'Europe.
L'abbé, dans son austère demeure, songea alors que cette paix inespérée resterait peut-etre dans l'Histoire : les plus grands souverains du monde avaient trouvé un honnête terrain d'accord, un accord qui préservait la paix maintenant et, esperait l'abbé, pour de longues années.
"Les générations futures se souviendront peut-etre de la paix de Syracuse comme une date majeure de l'histoire politique. Ne penseront-ils alors qu'à Selim, à l'archiduc, à Henri VIII, à Carlos ? Retiendront-ils les noms du Grand Vizir, de Von Elvis, le mien même? Qui peut savoir...."
La paix de Syracuse ne réglait pas tout cependant... Paradoxalement les années suivant cette paix historiques furent les plus troublées pour notre royaume d'Espagne depuis longtemps.
Les Tunisiens, tout d'abord, se firent tirer l'oreille ( et tirer dessus ) avant de consentir à une paix blanche...Le Rey fut bien bon de ne pas vassaliser ce royaume infidèle, mais son souci de bonne entente avec l'Ottoman était sincère.
la guerre contre le Maroc était, elle prévue : elle faisait partie intégrante du traité de paix de Syrause, n'en déplaise à quelques raleurs anglais, qui sembleraient critiquer notre travail diplomatique,qui a pourtant sauvé des milliers de vies de soldats anglais...La politique est ingrate...
L'expédition marocaine qui devait etre une promenade de santé s'avéra un véritable piège pour notre royaume : tout d'abord, malgré les promesses du Sultan , son vassal algérien s'attaqua au Maroc, ce qui nous obligea à attaquer très vite à notre tour pour ne pas récupérer un royaume dévasté... Tout se passait bien , les victoires se succédaient sans problème...jusqu'au moment où notre allié portuguais débarqua à son tour au Maroc, revenant d'Asie pour nous préter main forte. L'Algérie occupant la capitale marocaine, il fallut attaquer ce vassal ottoman pour débloquer la situation....
Une fois ceci fait....le Portugal, abusé par des diplomates fourbes, probablement en provenance d'Istanbul, signait une paix aussi imprévue pour nous que catastrophique... Nous récupérions 2 provinces dont nous n'avions que faire, et le Portugal , qui n'avait pas fait grand chose dans la guerre prenait le comptoir de Tassaret que nous désirions et la suzeraineté sur le royaume, qui aurait du nous revenir.
J'avoue m'être mis en apprenant cela dans une colère terrible.... Un instant une guerre contre le Portugal me vint à l'esprit. Notre voisin, en pleine guerre civile, sans armée, n'avait aucune chance et nous pourrions exiger autant de choses que nous le voudrions, unifier l'Afrique ou le Brésil...
Mais je chassais vite cette pensée de mon religieux esprit , le Portugal reste un pays frère, et au contraire nous résolumes de l'aider dans cette épreuve....
Car épreuve il yavait : l'Algérie annexait dans la foulée le Maroc et massacrait l'armée portuguaise avant de marcher sur Tangiers...
Il fallait agir et l'Espagne agit : l'Algérie fut repoussée,Tangiers sauvé et le territoire algérien envahi. Nous aurions pu sans peine détruire cet infidéle,mais le Roi tient ses promesses et secontenta de prendre Fez.
Ceci fait, il montra sa grande bonté en recréant le royaume de Maroc, ne gardant qu'une base au Sahara.
Tout ceci occupa beaucoup notre royaume , mais nous eumes nénamoins le temps de nous étendre en Afrique et de renforcer nos colonies d'Amérique, même si l'argent nous manquait pour christianiser nos nouvelles provinces....
Aux souverains d'Europe :
*France : Votre guerre en Angleterre a montré votre bravoure et nous la saluons mais elle a coûté cher.Nous espérons que vous n"aurez pas l'intention de vous en prendre à l'Espagne, et nous prions pour avoir de bonnes relations avec vous.
*Angleterre : Estimé cousin, nous vous félicitons de votre victoire face à l'invasion française. Nous espérons continuer la bonne entente entre nos peuples
*Autriche : Mon cher cousin, vous avez, et vous le savez, notre appui total pour le développement de votre état. Nos pays sont frères et se soutiennent mutuellement
*Portugal : Mon ami...la situation de votre pays est catastrophique. Je vous en conjure, cessez vos conquetes en Inde et concentrez vous pour faire renaitre la stabilité dans vos états, chassez les gueux en révoltes et redressez vos finances. Nous comptons vous reproposer une alliance dont nous serions les leaders cette fois, mais évitez de nous faire entrer en guerre contre les émirats indiens qui ne nous concernent pas...
Enfin, nous pardonnons votre erreur dans l'affaire marocaine, et vous savez que nous restons vos protecteurs attitrés.
*Russie : Nous prions pour que vous reussissiez à développer votre beau pays et à connaitre enfin la paix.
*Empire Ottoman : Vous avez pu voir que l'Espagne tenait ses promesses. Il ne tenait qu'à nous de nous approprier tout le Maghreb mais nous n'en avons rien fait, et avons même recréé le Maroc défunt, ce que rien ne nous obligeait à faire...
Posté : dim. janv. 16, 2005 1:07 am
par Coelio
Ah oui j'oubliais...
Cher Sultan.
De quelles provinces portuguaises parlez vous?
Le comptoir de Tassaret va revenir à l'Espagne, et le Portugal ne conservera que le petit établissement d'Anti Atlas, enclavé dans le Sahara.
Amicalement.
Abbé C.
Posté : dim. janv. 16, 2005 4:25 am
par Invité
Rapport de séance du conseil au ministère des affaires étrangères:
Suite aux récents évènements ayant parcouru le monde connu et en réponse aux déclarations de nos voisins, voici la tendance de la politique extérieure du royaume de France pour les années à venir :
*A l'auto-proclamé roi d'Angleterre

:"Triste sir, vos paroles font naître en notre personne des sentiments partagés.En effet, nous vous traiterions avec le dédain le méprisant possible si vous ne montriez pas un certain talent pour ce nouvel art que l'on appelle humour.( Vous trouverez, ci-joint, une copie d'un rapport d'un de nos espions qui sera apprécié par nos cousins ).Nous vous annonçons dès à présent, l'ouverture d'un établissement du nom de "Folies du berger " en votre honneur .
Concernant vos exigences sur la province de Calais, nous nous étonnons encore une fois de votre versatilité .Il y a peu vous acceptiez de vous asseoir à la table des négociations alors que votre pays traversait une crise intérieure ( crise, qui depuis, au vu de vos aptitudes politiques démontrées, ne nous étonne plus ).Nous avions, à l'époque, prévu un voyage que nous ne pouvions remettre et laisser en l'état les négociations dont l'issue se profilait en une cessation de Calais à notre encontre en échange d'un abandon de notre alliance avec l'Ecosse .Quelle ne fût pas notre surprise, à notre retour, de voir que vous étiez tel que votre réputation le présageait, arrogant et belliqueux .Après avoir successivement, rompu les négociations, vous avez prétexté qu'il était trop tôt pour un retour de la province calaisienne dans notre giron et désormais vous prétendez exigez à notre encontre une reconnaissance de votre occupation de notre province .
Puisque la France a choisi la haine, il faudra veiller à contrôler strictement le Channel, et à maintenir une armée de métier importante.
Nous sommes sûr que cette manoeuvre diplomatique n'a pour d'autre but que de vous s'appropier le bien d'autrui en tentant de vous faire passez pour l'offensé et de préparer ainsi de votre politique expansionniste .Nul doute que nos voisins sauront, en monarques avisés, vous regardez sous votre vrai visage.
Sans reconnaissance française de notre juste droit à posséder Calais, il faut nous considérer en guerre permanente contre ce royaume hégémoniste
Il nous sied que vous tiriez de telles conclusions car en cas de persistance en l'erreur que vous vous obstinez à commettre, vous pouvez d'hors et déjà vous préparez séance tenante".
*Au Roy d'Autriche

:" Nous nous réjouissons que vous ayiez trouvé agrément de votre traité avec le Calife .Sans une récente vacance forcée du pouvoir, sachez que nous aurions appuyé la paix entre vos deux nations .Cependant, un groupe de noblions alsaciens exilés en notre cour nous fait part d'étranges évênements survenus en notre abscence concernant l' Alsace , aussi, nous souhaiterions avoir votre avis sur la question avant de tirer quelques conclusions que ce soit .Une fois fait table rase du passé nul doute que nos deux familles pourront tisser des liens plus étroits dans un avenir proche .
Nous tenons à vous remerciez personnelement du devoir de conseil auquel vous vous êtes volontairement astreint durant notre récent conflit, prouvant par là-même l'importance que revêtait à vos yeux la paix en notre mère l'Europe".
*Au Roy d'Espagne

:" Très cher cousin, soyez persuadé qu' excaucez vos prières apparaît à nos yeux comme un devoir familial et que nos relations se doivent de servir d'exemple dans le monde chrétien .Sachez cependant que nous prions de notre côté pour que vous vous rendiez compte de la perfidie de l'anglais qui ne mérite pas l'estime dans laquelle vous semblez le porter .
Un messager arrivé récemment de Madrid nous rapporte que vous auriez qualifié l'issue de la guerre avec nos voisins de "victoire anglaise face à l'invasion française" .Nous ne pouvons croire que de telles paroles soient sortis de votre bouche tant cela nous peinerait d'avoir à vous expliquez, à vous aimé cousin, la justesse de notre cause et la nécéssité de ramener à la raison l'entêté insulaire .Concernant le plan strictement comptable, nos états ne nous ayant pas encore parvenu, je vous renverrais à la déclaration anglaise, qui bien que passé par leur service de propagande, reconnait des pertes et un côut supérieurs pour mon adversaire .
Concernant l'affaire du comptoir commercial maroccain de Tassaert, nous considérons que votre cas relève d'une mésentente entre alliés et nous sommes sûr que vous saurez trouvez le remède le plus approprié .Les dernières nouvelles reçues à notre cour montraient une issue en ce sens ce dont nous réjouissons .
Ceci éclairci, sachez, doux cousin qu'il nous plaît beaucoup à la cour de recevoir des nouvelles de vos aventures outre-mer et qu'il semble intéressant pour nos deux nations de ressérer nos liens commerciaux afin de nous assurer que l'église profitera telle qu'elle le mérite de cette nouvelle manne ".
*Au Roy du portugal :" Il nous manque d'avoir de vos nouvelles, doux prince .Nul doute que votre science avérée de la diplomatie éclairerait certains manants .Nous prions pour que vos découvertes cessent quelque peu de vous accaparez et que vous nous donniez des détails sur vos récentes aventures, ce qui nous donnerait l'occasion de renforcer nos liens amicaux ".
*Au Tsar de toutes les russies :" Nous sommes très peiné de l'éloignement dû à votre situation géographique qui nous prive souvent du soutien de votre amitié .Nous souhait le plus cher est que l'avenir verra votre rapprochement des grandes cours européennes tant votre vue particulier sur la situation de notre monde nous importe .Sachez que nous serons toujours prêt à vous soutenir dans la consolidation mesurée de votre royaume ".
*Au grand Commandeur des croyants :" Très cher ami, que votre signature du traité de Syracuse ait appaisé les dernières de votre estimé père nous emplis d'aise .La paix ainsi intallée entre votre orientale empire et les royaumes de la chrétienté, nous permettra, j'en suis sûr, de tisser de profonds liens d'amitiés dès à présent .
A cet effet, votre regret de n'avoir pas pu suivre notre guerre avec l'anglais ( que vous semblez étonnament trouver espectable ) étant arrivé à nos royales oreilles, nous vous dépêchons sur le champ notre plus douce cousine, la très lettrée Azénore "aux grands pieds plats" qui, en plus d'apporter l'aide qu'il vous plaîrat de lui ordonner, ne dépareillera pas les bassins de votre harem oû elle se révêlera, soyez en sûr comme une véritable nymphe .
Cependant, nous avons également entendu certaines rumeurs concernant des clauses secrètes du traité de Syracuse .Ce qui n'est pas connus, ne pouvant être reconnus, nous nous réservons le droit de discuter avec vous de celles-ci au cas oû elle porterait atteinte à nos intérêts .
Nous tenons aussi à préciser que l'instauration de votre système de janissaires nous à fortement impressionner, au point de penser qu'une telle créativité ne s'était plus vue depuis le défunt empire romain .Nous envoyons immédiatement, avec votre consentement un observateur militaire en charge d'étudier le fonctionnement de cette intéressante institution .Il pourrait arriver sous peu avec l'ecorte de cette inestimable Azénore ".
***********************
A tous,
La couronne de France étant une, nous reprenons l'héritage du roy et considérons comme un de nos devoirs essentiels de calmer l'ardeur guerrière des petits royaumes voisins qui par le jeu des alliances risquent tous moments d'enflammer l'europe .
Nous enjoignons amicalement les cours européennes à mettre en place un blocus économique envers l'anglais si celui-ci persistait dans son entêtement .
Il est évident que n'ayant pas vocation de s'immiscer dans la politique extérieure de nos cousins, cette recommandation, bien qu'appréciée, est totalement facultative .
***********************
En son palais du Louvres ,
François, premier du nom
Roy de France
propos recueillis par Hughes de La Latte, conseiller exceptionnel du roi et secrétaire du conseil au ministère des affaires étrangères
Posté : dim. janv. 16, 2005 5:19 am
par univerzz
Rapport de Jean Sédit le Hous, envoyé spécial du roi à Londres, attaché au services diplomatiques .
Sire, veuillez trouvez ci-dessous la liste des réactions de l'anglais recueillies par notre personne :
Pour ce qui est de l'Angleterre, les Tunisiens, obtus vassaux du sultan, refusèrent une paix blanche.
Réparons là d'ailleurs, un mensonge français (il y en aura beaucoup d'autres, et nous nous attacherons à rétablir toutes les vérités violées par les soudards béotiens et saoulards de cette court pleine d'obscurantisme belliqueux ! NOUS, NOUS parlons à l'Histoire, et non à des esprits affaiblis, avinés et aveuglés) :
Il n'a eu, de notre part, aucune opération terrestre dans le Maghreb ! encore moins contre l'Algérie !
Simplement, les pirates tunisiens avaient décidé de harceler notre retour vers notre cher Angleterre.
Mais, à quatre contre un, leurs navires reposeront pour l'éternité au large des côtes de Malte.
L'erreur doit venir du fait que l' incident de l'attaque de pauvres pêcheurs tunisiens nous a été rapporté par un navigateur algérien du nom d' Eyrant Tall qui croisait par là
Sur Londres, une petite armée de 15.000 hommes (6.000 cav., 55 bouches à feu) partent immédiatement pour le Wessex en vue de déloger Bayard.
Elles seront exterminées par les immenses capacités tactique de ce chef de guerre.
Calais, ville non défendue parce qu'indéfendable, ne sera pas soutenu face aux français, qui ne seront pas très brillant, ni très rapide à l'occuper.
Il est à noté que le compte des hommes en armes est pratiquement exacte si l'on respecte la marge d'erreur dûe à l'incompétence des comptables anglais .
Votre dévoué serviteur riera sans doute, tous comme vous mon seigneur, des prétentions de l'anglais sur Calais, province qu'il reconnaît de lui-même comme étant incapable de défendre
Les batailles navales seront gagnées, ou perdues, mais, notre supériorité en nombre est écrasante : 48 navires de guerre contre 13 français et 14 écossais.
Nos services ignoraient que notre flotte fût aussi importante
Bayard sera alors poursuivi dans toutes l'angleterre : sa fuite n'honore pas la France !
Finalement, il périra le 14 mars 1523 dans le Wessex, avec toutes ses troupes (6.000 cav, et une poignée d'inf avaient survécu à son infamante déroute)
Plusieurs personnes présents à Londres lors de la rédaction de cette ineptie ont vainement tentés d'expliquer à Henry qu'il existait parfois un temps de latence entre l'arrivée du pigeon porteur du paquet venant de France et celui de l'éxécution de l'ordre donné par le destinataire .
Henry confond cavalerie et infanterie, nul doute que votre sang se trouve de moins en moins présent depuis Hastings chez l'anglais et que celui-ci amorce un virage définitif vers ses penchants barbares
15 autres contournaient la Bretagne pour poursuivre les flottes francaises réfugiées en Poitou.
Désiriez vous les utilisez à ce moment ?
Il faut dire qu'une fois nos flottes revenu en manche, les affaires françaises seront moins faciles !
Les batailles navales seront gagnées, ou perdues, mais, notre supériorité en nombre est écrasante : 48 navires de guerre contre 13 français et 14 écossais.
La seule bataille navale ayant eu lieu ayant vu une victoire française, nous vous recommandons, sire, de rapatrier immédiatement la famille Coué en France, les idées de certains de leurs membres ayant l'air d'avoir un mauvais effet sur la santé mentale de l'anglais
Pertes françaises (estimations approximatives) :
Estimations approximatives
.La santé semble encore se dégradé
Bayard (ça, c'est sûr ! un pèlerinage consistant à uriner sur la tombe de ce couard s'est d'ailleurs mis en place : il est censé donner force et courage : nous pensons, qu'il serait bien d'y mettre fin, ou au moins d'y imposer taxe)
Aucun chrétien digne de ce nom n'agirait de la sorte, nous demandons immédiatement notre mutation loin de ce royaume de barbares
Pour rappel, les coûts de formations :
2,6 inf = 1,3 cav = 1 canons
Déclaration des services du ministères des affaires étrangères :
Au vu de la difficulté de recruter des fonctionnaires acceptant le poste de Londres, nous préconisons que l'anglais paye une somme symbolique de 25 ducas afin de pallier au déficit de civilisation que rencontre nos sujets en s'installant à Londres .
Nous recommandons le sieur Eyrant Tall qui semble goûter l'étrange sens du calembour outre-manche .
En conclusion, la guerre fût, exception faite de Bayard, plus économique pour nous que pour notre voisin .L'anglais semble tiré d'étranges conclusions de l'expérience de cette guerre, gardons nous de lui ôter ses illusions .
Posté : dim. janv. 16, 2005 5:28 am
par Coelio
Aimé cousin François ( quel doux prénom.. )
Ne voyez aucune malice dans nos propos relatant la guerre franco-angloise.
Nous avons simplement voulu dire que vous avez tenté une campagne d'invasion en Angleterre et que vous avez été repoussé....ni plus ni moins.
La position du Roi d'Espagne dans cette affaire est claire.
Il répugne à voir le sang versé donc il désapprouve les expéditions militaires, d'autant qu'elles sont à l'heure actuelle vouée à l'echec.
Néanmoins, notre cousin anglois l'a lui même avec sagesse reconnu, Calais reviendra naturellement un jour à la France.
Soyez patient cousin....
Henri VIII est un homme d'honneur, et pour peu que vous employiez d'autres arguments que les armes, je gage que vous serez un jour satisfait.
D'ici là l'Espagne, comme elle l'a fait par le passé,se veut jouer un role de médiation entre ses aimés cousins.
Carlos
Posté : dim. janv. 16, 2005 2:48 pm
par Danton
Précisions ottomanes
Au Roi de France : quel soulagement d’apprendre que votre si grand royaume est désormais dirigé d’une main ferme : la vacance du pouvoir central ne pouvait plus continuer. Nous vous souhaitons longue vie, bonheur et prospérité : le Sultan se réjouit à l’idée de pouvoir développer avec vous de profonds liens d’amitié.
La douce et lettrée Azénore est attendue à Istanbul avec la plus grande impatience, ainsi que votre observateur militaire : nous serons heureux de pouvoir vous faire bénéficier de tout ce que votre glorieuse dynastie a pu apprendre de ses conquêtes. Et nous sommes persuadés de pouvoir beaucoup apprendre de votre part : la France n’a t-elle pas créée une armée de métier permanente ? Notre système des Janissaires peut certainement être encore amélioré...
Nous avons enfin l’inestimable plaisir de vous rassurer pare la présente concernant les annexes du traité de Syracuse : elles ne sont secrètes que pour le commun des mortels, pas pour les estimés monarques des grandes puissances européennes. Afin de ne pas choquer nos populations respectives, l’Empire Ottoman et l’Espagne ont préféré garder une certaine discrétion concernant le sort du Maroc, de Chypres et de Rhodes, mais rien d’autre n’a été négocié.
Aux monarques Ibériques : le Grand Vizir, décidément, n’a pas tiré toutes les conclusions qui s’imposaient à la suite du quiproquo de Krain et a une fois de plus négligé de bien consulter ses cartes avant d’entamer toute négociation...
La situation des provinces marocaines ne correspond en effet pas, après vérification, à ce que nous pensions : oubliez donc de que nous avons dit . Cependant, le Sultan est bien conscient des graves problèmes financiers qui minent le Portugal et, dans un geste de bonne volonté à l’égard de tous les chrétiens, ne retire pas complètement son offre si généreuse : la province de Tangier pourrait être acquise contre payement (et démilitarisée pour ne pas inquiéter Madrid). Notre générosité étant sans limite, il serait même possible de profiter de l’occasion pour régler le conflit ibérique à propos de Tassaret : ce comptoir serait cédé par le Portugal puis immédiatement rétrocédé par nous à l’Espagne.
Qui oserait encore accuser le glorieux Sultan d’attiser la haine entre chrétiens alors qu’il se propose comme juste médiateur ?
Posté : jeu. janv. 20, 2005 1:21 am
par univerzz
An de grâce 1931 ,en la cour de France,
Le conseiller Univerzz venait d'entrer dans la salle du trône et sa mine était sombre .Les nouvelles du front n'étaient pas à la hauteur de nos espérances ...
"Las ,dit il en se tournant vers nous ,je suis las de cette guerre .Que cette folie n'a que trop duré ! Le roi refuse mes conseils et depuis ces crises ,il ne cesse de crier :'Le Pape, il faut nous rapprocher du Pape !!'
Fort heureusement, il a malgré tout accepté de renoncer aux royaumes italiens ."
Le conseiller était bien au fait de la situation .Le sang de Charles VI restant dans notre souverain lui jouait parfois des tours ...
"Vous , vous qui avez encore quelques influences à la cour Monseigneur , ajouta le conseiller , faites comprendre au Roy qu'il n'a rien à gagner à s'enticher de cette courtisane italienne. Depuis qu'elle trouve grâce à ses yeux, celle-ci en profite pour fomenter des révoltes, comme à Paris avec les artisans ou encore avec ce maudit charlatan d'ingénieur .Qu'il se tourne plutôt vers la duchesse Anne, voilà une femme qui sied à un Roy !"
Une ordonnance arriva, apportant les ordres de sa majesté .Le conseiller les lût à voix haute :"prendre la Corse à tous prix et faire plier Gênes, les autres suiveront" .Il blêmit, son visage se ferma encore et tournant les talons, lâcha :" Mon cheval, nous retournons à l'assaut .Pour le Royaume de France et son Roy :Montjoie !"
Triste destinée parfois que celle d'un serviteur du royaume ...
Posté : jeu. janv. 20, 2005 9:58 am
par stratcom
univerzz a écrit :An de grâce 1931, en la cour de France
- Et c'est qui le roi ? Louis XXIV ?

Posté : jeu. janv. 20, 2005 10:38 pm
par univerzz
univerzz a écrit:
An de grâce 1931, en la cour de France
Et c'est qui le roi ? Louis XXIV ?
En fait, cela se passe à la cour de François premier mais celui-ci n'apparait pas .Le rapporteur est appelé Monseigneur ( un ecclésiaste sans doute ) .
Maintenant c'est vrai qu'il est pratique de poster pour le roi, un de ses conseillers ou autres

.(j'ai repris k'esprit de certains aar lus pour ça

)
Posté : jeu. janv. 20, 2005 11:14 pm
par lemarseillais
Mais Univerzz t'a pas compris c'est pour la date que tu as mis.......lol
1931 
Posté : ven. janv. 21, 2005 7:28 am
par univerzz

Arff, fichue guerre !! Décidemement cela le trouble toute la France .

Posté : sam. janv. 22, 2005 1:08 pm
par Danton
Extraits des chroniques du Grand Vizir Danton : 1526 -1532
« Que de raffinement, que de culture, que d’intelligence chez ce bon Soliman : Allah semble l’avoir doté de tous les dons possibles et imaginables ! Ses objectifs sont ambitieux et fort pacifiques : la guerre ne l’intérèsse pas, rien n’est plus précieux que la paix selon lui ! Il est malheureusement parfois nécessaire d’utiliser la force pour obtenir le respect d’un simple accord commercial : le refus vénitien de céder Chypres, pourtant déjà payé par l’Empire Ottoman, en est la preuve la plus éclatante : le Sultan a juré de ne jamais être la dupe de quiconque. Les sièges sont longs, mais la fière république finit, le couteau sous la gorge, par rendre ce qu’elle avait vendu : l’île de Chypres passe sous contrôle ottoman. Honteux de leur méprisable attitude, les Vénitiens proposèrent aussi l’Istria en cadeau de repentir, mais Soliman n’a qu’une parole : cette province, comme il a été négocié avec les chrétiens, sera épargnée »
« Une lettre est arrivée du Caire : les termes utilisés par le Calife devaient être particulièrement injurieux... Jamais je n’avais vu le Sultan entrer dans une telle rage : lui, si pacifique, a dégainé son sabre et juré de ne plus se raser avant d’avoir décapité le Calife. 20 minutes plus tard, les Janissaires partaient avec lui laver dans le sang l’incroyable injure. Allah est grand ! Si j’avais lu cette missive, jamais Soliman ne me l’aurait pardonné »
« L’Empire des Mamelouks n’est plus : Soliman s’est fait reconnaître comme le Calife des Califes. La Tunisie et le Hedjaz ont spontanément décidé de nous rendre hommage et ont prêté serment de vassalité. Les chiites se sont aussitôt soulevé en Égypte : plus de 50.000 rebelles ont pris les armes ! Le Sultan les a tous exterminés et décapités : un grand monument a été édifié à Karnach pour célébrer l’annexion définitive de ce pays. La décoration est très originale : des milliers de têtes plantées sur des pics entourent en effet celui-ci. Un jardin des plus exotiques qui rappelera à tous ce qui arrive lorsqu’on irrite le Sultan »
« J’ai pour ma part profité des quelques troupes que m’avait laissé Soliman pour mener une guerre bien plus modeste : le Grand Vizir n’est que l’humble serviteur du Sultan. La Georgie impie a été attaquée et écrasée sans la moindre pitié : ce pays, vaincu, nous a cédé le Daguestan et a accepté sa vassalisation. Notre bien modeste influence grandit peu à peu »
« Sera t-il nécessaire d’unir un jour tous les pays sunnites sous notre glorieuse bannière ? Le comportement de nos nombreux vassaux a irrité le Sultan : la Tunisie et l’Algérie se déchirent comme des vautours et la première a même eu l’audace d’appeler la Sublime Porte à son aide ! Ce comportement inexcusable a contraint Soliman de casser l’alliance, ce qui lui a permis de créer une nouvelle, dont nous sommes enfin les chefs reconnus, avec le Hedjaz et l’Aden... Las ! A peine l’alliance signée, l’Aden, fort de notre soutien, s’est senti pousser des ailes et a déclaré la guerre à l’Oman, son ennemi séculaire. Aucun préparatif de guerre n’a été décidé : notre sournois allié compte sur le bras vengeur du Sultan. Bien qu’excédé, à juste titre, par cette fourberie, Soliman n’en a pas moins décidé de répondre favorablement à cet appel à l’aide : qui irait en effet accorder le moindre poids à la parole du Sultan si celui-ci ne vient jamais en aide à ses alliés ? Mais le pacifique Soliman a refusé de se salir les mains dans cette guerre non souhaitée et est retourné à Istanbul rédiger des réformes qui, selon lui, vont révolutionner l’Empire. Il m’a confié le commandement des armées et le soin de conclure la paix comme je le voudrais : enfin je retrouve ce poste précieux mais difficile à assumer que m’avait confié jadis Selim ! Le fardeau est lourd à porter, mais tel est sans doute mon destin : il est temps d’accomplir en toute humilité, les pacifiques désirs de sa magnificience, le Calife des Califes »
le temps des semailles ... 1526-1532
Posté : dim. janv. 23, 2005 12:12 pm
par morrog67
Après la guerre contre la France, la mort de Bayard en terre anglo-saxonne, le roi Henry VIII a pris une autre dimension.
Sous ses dehors bonhomme, insouciant, plus attiré par la chasse au renard, et aux 'belettes', se cache un redoutable calculateur.
Il a su s'entourer des meilleurs conseillers
Lui, est l'impulsion, la tête ; eux, ses bras, ses jambes, sa voix ...
C'est ainsi qu'une audacieuse politique a fait des marchands anglais parmi les meilleurs marchands, de Londres à Venise, de l'Andalousie à Constantinople.
Londres ! Parlons en !
De grands travaux ont été entrepris.
La guerre contre la France a démontré l'importance de la marine pour l'Angleterre :
En avril 1530, LE chantier naval y a été inauguré en grande pompe : bientôt des dizaines de navires de guerre en sortiront.
Comme dans le même temps, la politique commerciale a porté ses fruits, Londres est maintenant un grand centre d'échange.
Une manne financière exceptionnelle s'y accumule !
La flotte de guerre, elle même a été remaniée : une administration spécialisée, appelée, Amirauté ou Navy, est en place, et gère autant les développements techniques, que la formation des équipages, et le déplacement des forces (regroupées dorénavant en Tasks Forces).
Le roi veut faire de la Navy une arme redoutable, et il y a mis les moyens !
Comme dans le même temps, la diplomatie anglaise a fait feu de tout bois...
Quelques mois après l'inauguration du chantier naval de l'Amirauté, en décembre 1530, Bretagne et Savoie viennent rejoindre l'angleterre (plus Kleves et Munster) dans une alliance officielle, qui semble vouloir enserrer la France dans une tenaille défensive (?)....
Certains à la court parlent ouvertement de guerre, même si le roi affirme que tout cela n'est qu'une précaution.
Mais, l'occasion est belle pourtant : la France semble empêtrée dans ses guerres italiennes, les provinces commencent à grogner (trop d'impôts, trop de jeunes bras fauchés.. et tout ça pour quoi ? RIEN !)
L'avenir.. quel avenir ?
Toujours est il qu'en Angleterre un Grand Roi organise son pays ...
Missions diplomatiques :
A la France : nous vous assurons que nous n'avons aucune prétention sur la moindre de vos terres, tout comme vous avez renoncé à Calais ...
A nos cousins Hispaniques :
L'état du Portugal nous préoccupe beaucoup ...
Ne pourriez vous accepter notre aide ? en particulier à pacifier certaines de vos colonies ? (n'y voyer aucun mal, mais, seulement une offre de soutien)
L'Espagne, votre grand protecteur, sera sans doute mieux placé pour cela.
Ah !! notre cousin d'Espagne ...
Quel Bel état, quel Grand Roi !
Savez vous que vous nous servez de modèle ?
Cette mise au pas du royaume de Naples (devrais je dire 'duché' maintenant ?)
Nous aimerions tellement resserrer nos liens ...
Porter de concert la vraie foi dans les terres de l'autre Monde ...
A l'Autriche :
Félicitations pour la réorganisation du Saint Empire Romain Germanique autour de vous ...
Mais, n'en faites point trop tout de même..
Au Sultan :
Nous avons bien noté que la court ottomane n'a qu'une parole !
Nous sommes loin de vous par la géographie, mais, nos coeurs et nos âmes ne le sont pas tant !
Nous avons apprécié avoir contact avec Vous, et souhaitons que la même sagesse qui Vous guide, finira par Nous guider.
Posté : dim. janv. 23, 2005 1:25 pm
par Coelio
Les chroniques de l'Abbé : 1526-1532
Oh seigneur ? Pourquoi abandonnes tu le plus humble et le plus fidèle de tes serviteurs ? Pourquoi lui imposes tu donc tant d'épreuves ?
Qu'ais-je fait pour te déplaire mon Dieu ? Pour étendre ta gloire, la conversion des anciennes provinces azteques et mayas avance , ce qui coûte bien cher à la Couronne...
Pour étendre ta gloire, nos fidèles explorateurs remontent toujours plus haut dans le Nouveau Monde, découvrant des peuples étranges et des contrées immenses...
Pour étendre ta gloire, nous avons achevé de sécuriser le Nord-Ouest de l'Afrique, en battant le Sultanat du Mali et en lui enlevant 3 provinces.
Pour étendre ta gloire l'Espagne, qui a hérité par droit féodal du royaume de Naples, est devenue suzeraine de sa petite soeur navarraise, pour la préserver de l'appétit des vautours.
Pour étendre ta gloire, enfin, nous avons lancé une grande campagne contre l'Ashanti, pour faire avancer toujours plus le royaume de Dieu....
Et toi ? Pourquoi as tu permis que le Pape me déclare la guerre, avec ses alliés Venitiens ?
Ces mêmes Vénitiens pour qui nous avons lutté avec le Sultan....
Est-ce une mise à l'épreuve de ton humble servant ?
Ou est-ce que, comme on le chuchote à la Cour, le Pape serait manipulé par des infidèles ?
Comment savoir ?
Ma décision est prise en tout cas. Nous allons continuer à proposer un accord de paix à notre Saint-Père.
Si il refusait..... Il en subira les conséquences.
La marche des vertueux est semée d'obstacles qui sont les entreprises que fait sans fin surgir l'oeuvre du Malin.
Beni soit-il l'homme de bonne volonté qui, au nom de la charité, se fait le berger des faibles qu'il guide dans la valée d'ombre de la mort et des larmes... Car il est le gardien de son frère et la providence des enfants égarés.
J'abattrai alors le bras d'une terrible colère, d'un vengeance furieuse et effrayante sur les hordes impies qui pourchassent et réduisent à néant les brebis de Dieu.
Et tu connaîtra pourquoi mon nom est l'Eternel quand sur toi s'abattra la vengeance du Tout-Puissant...
Aux souverains d'Europe :
*Portugal : Beau cousin , de grâce redressez la barre dans votre Empire. L'Espagne se désole de vous voir si faible.
*France : Cousin françois, vous connaissez le point de vue espagnol : la paix entre nous.... Nous vous félicitons de vos avancées dans les Antilles
*Angleterre : Nous sommes flattés de vos louanges, et nous savons bien que vos vaisseaux croisent près du Nouveau Monde. Nous nous attendons à trouver bientôt des colons de Sa Gracieuse Majesté près des notres, et nous sommes bien sûr prêts à coexister en toute amitié.
*Autriche : Votre domination sur l'Europe centrale parait incontestée, votre Etat est sain et solide. Nos félicitations...
*Russie : Quel malheur que le pouvoir soit vacant...La chrétienté aurait bien bien besoin d'un guide à l'Est..
*Empire Ottoman : Le Sultan a montré sa loyauté dans l'affaire vénitienne et nous lui en rendons grâce. Mais il a dans la foulée agressé notre dernier frère chrétien en Asie, la Georgie, ce que nous condamnons vigoureusement.
Posté : lun. janv. 24, 2005 11:42 am
par Elvis
La construction d’un Empire ou la victoire de la diplomatie :
L’Autriche est aujourd’hui un empire puissant, sain et riche, et c’est à vous Von Elvis que nous le devons.
C’est ainsi que l’Empereur entama son discours lors de la réunion extraordinaire où il avait convoqué l’ensemble des dignitaires autrichiens.
Von Elvis ne se sentait pas peu fier, car il est vrai que ces dernières années avaient été très profitables pour l’Autriche.
La Nation s’était étendue avec la réunification au royaume du Milanais, de la ‘petite Hongrie’, de la Bavière, de Bade, de l’Alsace et de la Bohème.
Si ce n’est le conflit qui nous avait opposés à l’Empire Ottoman, tout cela s’était déroulé de la façon la plus pacifique.
Bien sûr, certains généraux bellicistes rongeaient leur frein en espérant se couvrir de gloire sur quelques champs de bataille. Mais Von Elvis avait su contrer leur plan, préférant la diplomatie aux exploits militaires, toujours aléatoires.
Politique Intérieure :
Aujourd’hui donc les efforts se portaient donc sur la situation intérieure de l’Empire.
Des collecteurs d’impôts avaient été nommés dans l’ensemble des provinces et assuraient des revenus confortables.
Cependant, il nous fallait faire face à un nouveau danger qui menaçait de l’intérieur même la stabilité de notre pays : Le Protestantisme. Calvin avait quelques fidèles dans l’Empire, et notre suzerain restait attaché à la Sainte Eglise Catholique Romaine.
Bien que nous prônions la tolérance, nous décidâmes d’envoyer, à grand frais, quelques missionnaires à travers le pays afin de ramener les brebis égarées vers la bergerie. Les premiers rapports font état de succès, mais la tâche, à l’image de l’étendue de l’Empire, reste vaste.
Cette mission terminait, nous orienterons notre politique sur un développement économique en construisant des Industries. Des investissements lourds, mais très rentables à terme. Un projet qui sera grandement facilité par la parfaite maîtrise de notre inflation qui à ce jour n’a dépassé les 1%.
Relations Extérieures
L’Autriche s’est largement étendue ces dernières années, et notre Empire s’étend de la Méditerranée à la Mer du Nord, des plaines de Flandres aux Montagnes des Carpates.
Il n’est donc plus concevable de poursuivre cette politique expansionniste, cette course en avant sans risquer une instabilité chronique et une inimitié de nos voisins.
Aussi, l’Autriche souhaite rassurer ses pays voisins et leur affirmer qu’elle n’a aucune prétention sur leurs possessions et qu’aucune guerre de conquête ne sera menée de notre chef.
Mais cela ne signifie pas que nous restions inertes sur la scène internationale. Notre priorité étant la défense de nos intérêts, une alliance a été formée avec la Lorraine et récemment la Toscane. De plus Frise étant vassalisée, nous limitons les risques de guerre dans nos possessions des Bas-Pays.
Nous sommes cependant assez inquiets par les derniers événements en Italie.
Il apparaît que la campagne désastreuse de la France contre Gênes, et de son embourbement à considérablement déstabiliser la région. Et le Saint Père en semble fort aigri.
Le Pape reforma toutes ses alliances et appela Venise à ses côtés. Après une déclaration de guerre à la France pour lui montrer son courroux dans la guerre contre Gènes, il reporta sa colère contre le très catholique royaume d’Espagne, et ce pour une raison que nous ignorons à ce jour.
Nous ne mettons pas en cause la santé mentale du très Saint Père, mais force est d’avouer que ces derniers agissements sont peu compréhensifs. Ce qui nous dérange de la plus haute manière à cause de nos frontières communes avec les Etats Papaux et Venise.
Nous espérons donc que le royaume d’Espagne ne souffrira pas trop de cette situations, et l’assurons de notre plein soutien dans cette affaire, et que le Saint Esprit reviendra au Vatican.
Dans le même temps, nous implorons le roi de France à cesser ces campagnes italiennes qui n’amènent que Chaos et désolation. De plus, en ami, nous vous conseillerions de vous inquiéter de la question de la Bretagne avant de vous lancer dans ces aventures exotiques italiennes.
Au bon roi d’Angleterre, nous vous retournons le compliment pour votre nouveau chantier naval, et nous espérons que nos dernières déclarations vous rassureront quant à vos ‘craintes’ à peine voilées sur notre récente expansion. Nous n’avons jamais souhaité nuire aux intérêts anglais, à moins qu’ils n’y en aient de secret sur le continent européen ?
Au Roi du Portugal : De Grâce, reprenez vous et ramener votre royaume sur le droit chemin et la stabilité.
Au Sultan, et voisin : Nous sommes fort heureux de la nouvelle ère qui s’ouvre entre nos deux Empires. Vous avez effectivement respecter vos engagements et prouver à l’Europe que vous pouviez être un homme d’honneur et un interlocuteur crédible.
Nous espérons donc beaucoup de nos futures relations, et vous saurez toujours trouver portes ouvertes à vos ambassades.
Au tsar de Russie : Cher ami, nous recevons plus de vos nouvelles. Nous espérons que vos messagers ne sont pas occis par quelques loups ou bandits lituaniens dans vos steppes enneigés alors qu’ils sont en route vers notre palais.
Posté : lun. janv. 24, 2005 2:23 pm
par Elvis
CARTE DE LAUTRICHE EN 1532

Posté : jeu. janv. 27, 2005 11:44 pm
par Elvis
Autriche 1539 – Un Empire en plein essor :
L’année 1538 se terminait, et une fois de plus Von Elvis avait été félicité par Charles Quint lors du diner réunissant l’ensemble du conseil.
En 1539, toute l’Autriche était catholique. Dans les quelques provinces, ou Calvin avait des fidèles, il y avait été envoyé des hommes de fortes convictions chargés de ramener les brebis égarées vers la sainte bergerie. Aucune de ces provinces n’avait refusées cet appel, et l’Empereur était fort heureux de sa population, toute dévouée à la Sainte Eglise Catholique. Mais l’Autriche n’est pas pour autant un Empire rétrograde et en ce début d’année 1538, avait été inaugurés en grandes pompes l’ Académie des Sciences de Vienne, premier établissement de ce type dans toute l’Europe. L’Autriche étant fier de mener le chemin sur la voie du modernisme.
L’Empire se renforçait de jour en jour. La Lorraine avait rejoint la couronne d’Autriche, et la Toscane avait accepté notre protection.
Notre étrange voisin, l’Ottoman avait jeté son attention et son dévolu sur de lointaines contrées orientales, et nulle disputes ne demeurait entre nos 2 Empires…
La diplomatie autrichienne avait fait des merveilles depuis l’arrivée de Von Elvis.
Cependant, si bien des dangers avaient été écartés, de nouveaux apparaissaient.
Venise s’était accoquiner avec le Pape et construisait une forte alliance dans la péninsule italienne. Cette coalition avait été grandement facilité après la véritable extorsion de fonds qui avait été orchestrée par les sbires du Pape contre le Très Catholique Royaume d’Espagne.
Homme de paix, le bon abbé Coelio avait livré près de 375.000 ducats a Venise et aux sbires du papes pour retrouver une paix méritée.
Cet argent avait été aussitôt investi dans des dépense militaires, et les armées vénitiennes étant aujourd’hui des plus arrogante, paradent à nos frontières.
De plus, si la diplomatie autrichienne est des plus tolérante, nous ne pouvons accepter une unification italienne orchestrée par le doge, même déguisée de cette façon…
Carte de l’Empire d’Autriche en 1539 :

Posté : ven. janv. 28, 2005 12:09 am
par Coelio
Les chroniques de l'Abbé : 1532-1539
Oh seigneur, oh dieu miséricordieux, j'ai entendu ton appel....
J'etais perdu, je ne te comprenais plus...Mais je me suis rappelé ton nprecepte majeur : "Au commencement était le Verbe".
Et j'ai compris, oui en vérité je vous le dis je t'ai compris....
Les malheurs italiens n'étaient pas une sanction contre l'Espagne, le Saint-Père ne voulait pas de mal au Rey, non.
C'était seulement un signe du Très Haut pour dicter à son plus humble serviteur la politique qu'il entendait qu'il menat.
"Point de nouvelles conquetes en mon nom, abbé, pour le moment. Avant d'étendre encore mon Empire, il te faudrait extirper l'incroyance de tes terres. Alors seulement seras-tu digne de poursuivre ta sainte-oeuvre".
Oui seigneur oui....je vous ai compris.
Et maintenant je suis là, devant toi...à genoux devant ta grandeur.
Regarde l'action de ton féal ô mon Dieu : j'ai fait une aumône au Pape pour la rémission de mes péchés.
J'ai fait une aumone à Venise pour aider les réfugiés Dalmates chassés de chez eux par les janissaires.
J'ai fait une aumone au Portugal pour qu'il paye ses dettes... Oui Seigneur j'ai tué le veau gras pour le cousin prodigue.
Et la conversion du Nouveau monde est en cours : Toutes les provinces d'Amérique Centrale encore païennes sont en cours de conversions, ainsi que certaines autres d'Amérique du Sud.
Parallèlement, nos colonies sont petit à pétit améliorées et des villes peuplées de bons chrétiens les peuplent désormais.
Voila mon bilan seigneur, voila mon action pour ta gloire.
O daigne l'agréer et m'accorder ta grâce.
Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore.
Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu'est son oeuvre.
Je suis l'alpha et l'oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin.
Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d'avoir droit à l'arbre de vie, et d'entrer par les portes dans la ville!
Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge!
Moi, Jésus, j'ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l'étoile brillante du matin.
Et l'Esprit et l'épouse disent: Viens. Et que celui qui entend dise: Viens. Et que celui qui a soif vienne; que celui qui veut, prenne de l'eau de la vie, gratuitement.
Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre: Si quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre;
et si quelqu'un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre.
Celui qui atteste ces choses dit: Oui, je viens bientôt. Amen! Viens, Seigneur Jésus!
Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec tous!
Correspondance diplomatique :
Portugal : Le léger redressement de votre royaume nous fait plaisir cher cousin....plus que votre installation à Curacao d'ailleurs.
Mais nous savons que vous n'etes point ingrat et que vous savez qui est votre plus fidèle ami.
Angleterre : Cher cousin, la guerre que vous menez contre la France semble difficile à mener, et nousavons observé avec inquiétude que votre seule possession africaine avait été prise par les françois et que votre territoire se révolte.
Nous ne vous dicterons pas votre conduite cependant, et nous avons confiance en vous pour sortir le pays de ces difficultés
France : Aimé cousin, nous vous félicitons de votre audace militaire. Nous sommes heureux que vous ayez renoncé à vos inquiétantes guerres italiennes. Nous sommes désormais plusieurs fois voisins outre mer et nous réitérons nos espérances de paix éternelle entre nous.
Autriche : Que dire de l'Etat le plus exemplaire d'Europe ? Loué soit le Grand Duc, amoureux de la paix. Vous etes notre plus sur soutien pour la lutte pour la paix en Europe.
Suède : On dit qu'un nouveau régent vient d'arriver dans vos froides contrées. Nous lui souhaitons bonne chance, pour autant qu'il daigne se plier aux lois du Christ.
Sinon je vous le dis, il brulera dans les flammes de l'enfer.....
Russie : La crise continue, et le manque de pouvoir fort se fait d'autant plus sentir....
Empire Ottoman : Toujours aussi belliqueux, mais vous tournez vos traits vers d'autres païens. Cela ne nous concerne pas.....
Posté : ven. janv. 28, 2005 9:37 am
par syrco
Gustav Vasa, roi de Suède
Mes chers amis
Notre peuple enfin se réveil ! Apres de trop longues années sous le joux des papistes et des danois, Le royaume de Suède devient enfin indépendant.
Nettoyer de la gangue du pape, la foie (bonne remarque du papiste) va pouvoir guider nos pas vers un futur meilleur et les terres du sud, prometteuses en ressources indispensables à notre survie dans ces contrées désolées.
Voici nos options stratégiques :
- nous développer dans le nord et nous confronter au duché de Moscou avec nos alliés polonais et lithuanien. Dans ce cas une aide active de l'empire Ottoman pourrait nous être intéressante. L'inconvénient de cette approche est l'absence total d'implication dans le continent et les affaires coloniales afférentes. Toutefois diplomatiquement, le jeu est plus ouvert puisque aucun pays d’Europe du Sud ne peut nous soutenir plus efficacement que son voisin.
- nous développer vers le sud et risquer de nous aliéner le saint empereur et l'Autriche.
Dans ce cas, il est nécessaire de prévoir une approche concertée entre la Suède et l'Autriche sur les affaires du SERG pour un partage de sphère d'influence (nous réservant les états de Hannovre , Danemark, Pommeranie et laissant aux autrichiens la Saxe et les petits électeurs du bas Rhin, le Brandebourg étant garanti indépendant). Cette approche devra être soutenue par un accord de principe des deux royaumes périphériques de l'Europe que sont l'Angleterre et la Russie. Dans cette optique qui actuellement à la préférence du haut conseil, il faudra prévoir le soutient à moyen terme de nos deux 'alliés' face à la France ,aux royaumes d'Espagne ou la Sublime Porte. Dans notre développement futur, ces guerres ne nous apporteront rien d'autre qu'un soutient tacite mais possède l'avantage intrinsèque de ne pas nous allié à un état papiste ou un état potentiellement notre compétiteur dans le SERG. Dans cette optique, la sublime porte ne pourrait que difficilement être atteinte par nos armées si ce n'est que tardivement pour soutenir notre allié autrichien (par des troupes, un financement ou simplement une paix à ses frontières nord et ouest).
Afin de finaliser notre stratégie des missions diplomatiques sont envoyées vers les capitales de des pays d'Europe
Posté : ven. janv. 28, 2005 1:12 pm
par univerzz
Journal du conseiller univerzz – août 1539 :
" Jamais je n’avais vu le Roy ainsi". L’on était bien loin de ces égarements concernant les guerres génoises. Devant la résistance de la province de corse et les prières de ces marchands venus apporter un lourd tribut en dédommagement du prix de la guerre, François déclara qu’il acceptait l’offrande de ces courageux combattants et qu’ils méritaient de conserver l' indépendance que désormais le Roy de France leur garantissait.
La paix fût de courte durée. Une fois encore, le perfide anglais faisait des siennes et notre allié écossais mandait notre aide. Le Roy avait cette fois bien définitivement vaincu la maladie et sous sa direction, l’état-major infligeait de lourdes pertes à l’ennemi. La Bretagne fût la première à demander grâce et nous céda rapidement le Finistère et l’Armor. Le siège du Piémont est toujours en cours tandis que la Provence, dirigée par le fameux stratège " Le Marseillais ", détourne toujours l’attention l’ennemi Savoyard. Enfin, De Guise a libéré Calais avec l’aide de ces habitants, prouvant encore une fois l’incapacité de l’ennemi à défendre son occupation.
François , quant à lui, est partout, de jour comme de nuit, il commande l’effort de telle façon que l’anglais, ayant osé débarquer en terre de France dans le seul but de brûler les provinces, fût, après un court passage par Paris, complètement annihilé en Nivernais .De rage, le Roy a envoyé un détachement prendre la province de Munster et envoyer ad patres deux autres armées anglaises. Dans le même temps, il décida de cesser cette collaboration avec la Saxe qui cette fois avait maille à partir avec le Brandebourg .Elle payait son attitude lors de notre précédente guerre contre la coalition Savoie – Bretagne ou elle avait trop rapidement signé une paix, en notre nom, alors que celle-ci tournait à notre avantage. Une nouvelle alliance fût formée permettant, hélas, encore une fois à l’anglais de s’en prendre à notre ami écossais ... il paiera bientôt pour ces bassesses dont tous désormais, le savent coutumier.
Pour l’instant, nos pertes sont mineures pour ne pas dire inexistantes. L’anglais a souffert et surtout l’Angleterre se soulève de partout devant la folie meurtrière de celui qui la mise dans cette situation .Cependant ce dernier continue de nous envoyer des demandes de paix blanches, comptant sans doute sur une erreur de nos services diplomatiques. Devant cela, le Roy a déclaré "Un chef de guerre peut tout au plus, si il est valeureux, accéder au rang de baron. Un monarque, lui, a le devoir de veiller au bonheur de ses sujets. Ce paltoquet s’en moque ... il verra bientôt mon trône. "
Sa colère le rend encore plus déterminé et le peuple de France est avec lui. Aux dernières nouvelles, il a mandé les diplomates … .
Posté : sam. janv. 29, 2005 5:41 pm
par Danton
Les regards sont fourbes, spéculateurs et avides : le grand Ayatollah Ali Ben Marrabey, chef incontesté de l’opposition à la politique du grand vizir, retient difficilement son envie de hurler son triomphe à la face du monde et d’agonir d’injures le méprisable ver déchu, mais une chose le retient : le Sultan a t-il réellement pris sa décision ? Un joyeux empalement terminera t-il bien cette séance extraordinaire du conseil de Soliman ?
Cachant remarquablement bien sa légitime inquiétude, l’honorable Grand Vizir Danton avance fièrement, la démarche haute, les yeux rivés sur le Sultan et sans accorder le moindre regard aux chacals : inutile de ramper. Si Dieu a décidé que son glorieux destin doit se terminer ici et maintenant, ainsi en sera t-il. Mais comme il regrette la complicité qu’il partageait avec Selim I !
Soliman brise le silence glacial qui a suivi l’arrivée tardive du Vizir, toujours aussi effronté : « Mon Grand Vizir... je suppose que vous vous doutez de la raison pour laquelle je vous ai mandé ici ? » « Votre Grandeur ne prendrait certes pas le risque de m’éloigner du front à un moment pareil sans une excellente raison, qui ne saurait être de me récompenser un peu à l’avance pour notre future victoire » « Victoire ? De quoi parlez-vous donc ? » crache aussitôt Marrabey, incapable de se retenir plus longtemps. « La situation militaire, heureusement, est si bonne que le risque est pour ainsi dire nul » continue imperturbablement le vizir. « Si bonne, vous dites ? s’étonne Soliman. La guerre dure depuis 5 ans maintenant et nous ne comptons plus le nombre de défaites navales que vous nous avez annoncé » « Chiffre qui doit être bien en deçà de la réalité » ajoute perfidement le grand ayatollah.
« Votre omnipotence, nos armées sont invincibles et ont conquis la quasi-totalité du territoire de l’Oman, avec des pertes infimes, un engagement minimal et sans jamais subir la défaite » »Mais Zanzibar nous échappe toujours... notre cible prioritaire » »Nos marins, hélas, ne sont guère habitués à naviguer en dehors de la méditerranée... le temps d’adaptation fut long, les leçons sévères, mais ils apprennent et nos défaites navales à répétition sont sans conséquence : aucun naivre, si péniblement construit, n’a été coulé » »La guerre coûte cher à l’Empire et votre incapacité à vaincre fait honte au Sultan » rugit Ben Marrabey, qui estime que la mascarade a assez duré : il est temps de passer à l’empalement.
Toujours sans lui accorder le moindre regard, le Grand Vizir redresse la tête : »Les mesures que j’ai pris pour faire face à cette situation totalement imprévue par le conseil tout entier vont nous permettre d’en finir très rapidement : Remplacez-moi par un esprit borné, limité et mesquin et la victoire ne saurait être acquise » »Mais comment expliquez-vous ces défaites ? Notre supériorité technologique est pourtant immense » »Des instructeurs et des ducats espagnols ont modifié la situation : l’Oman résiste, mais uniquement grâce au soutien secret de Madrid » annonce sans ciller le Grand Vizir, qui avait prévu le coup. « Comme c’est facile... » ironisa le grand ayatollah, mais Soliman l’interrompit aussitôt : »Il se peut que vous dites vrai, nous avons reçu des rapports troublants à ce sujet, mais cela explique t-il tout ? Vous avez six mois pour me convaincre de la justesse de vos analyses. L’échec ne sera pas toléré, sachez le » »C’est deux mois de trop, répondit crânement le Grand Vizir Danton : dans quatre mois, l’Oman aura capitulé » »Alors faites. La séance est levée et j’ai encore beaucoup à faire... »
Quatre mois plus tard, les deux hommes les plus brillant de tout l’empire pouvaient comparer leurs succès respectifs : Soliman le Grand avaient dévellopé, en étroite collaboration avec l’architecte Mimar Sinan, d’immenses bâtiments à Istanbul qui font désormais l’admiration de tous. Le Grand Vizir avait lui plus que tenu parole : l’Oman, entièrement conquis, avait capitulé et cédait 110 ducats d’indemnités et 6 provinces, dont le très riche centre commercial de Zanzibar : cette province fut la seule à réellement poser des problèmes, la flotte ottomane n’arrivant à rien malgré sa supériorité technologique. Impressionné par cette grande victoire, le royaume du Hedjaz décidait spontanément de rejoindre le glorieux empire, qui accroît ainsi encore plus son influence dans la péninsule arabique.
Fou furieux, Ali Ben Marrabey jura une fois de plus que sa revanche arriverait tôt ou tard et épancha sa rage en relançant une inflexible campagne de conversion au sein de l’empire : le succès est total et le grand ayatpllah est ifer d’annoncer qu’il n’existe plus aucune province à majorité catholique. Chiites, sunnites et orthodoxes coexistent en paix et tous se définissent avant tout comme ottomans, le peuple le plus glorieux du monde civilisé.
Messages diplomatiques.
France. La douce Azénore se porte bien : puisse t-il en être de même pour votre puissant royaume. Serait-il possible de vous envoyer certains de nos marins pour les former à la navigation dans les océans ?
Angleterre. Nous espérons que la sagesse dont vous avez su faire preuve à Syracuse permettra d’arriver à un accord de paix équitable avec l’honorable France.
Portugal. Nous regrettons votre décision de ne finalement pas négocier avec nous : nos deux pays avaient pourtant tout à y gagner.
Espagne. Nous notons que vous semblez enfin comprendre que le temps honni des croisades est révolu : cessez donc de persécuter nos frères sunnites, cessez donc de soutenir financièrement nos ennemis et nos relations s’amélioreront encore. Écoutez la parole divine et faites donc comme nous : goûtez à la douceur de la paix. Au sein de votre empire, nous vous conseillons pour cela la ville de Capoue.
Suède. Nous apprenons avec satisfaction l’arrivée d’un pouvoir fort dans votre lointain pays et attendons avec impatience de voir dans quel sens s’orientera votre politique : l’Empire Ottoman, qui méprise le Pape autant que vous, est tout disposé à voir en vous un ami.
Autriche. Nous espérons que vous avez pris le temps de relire les accords de Syracuse : le Sultan, qui n’a toujours pas oublié le changement de dernière minute concernant la ‘petite Hongrie’ ne saurait tolérer une nouvelle entorse au traité et à votre parole donnée. Nous voulons encore croire en votre sagesse et en votre sincérité. Aussi, si réellement vous souhaitez modifier le traité, il nous faudrait, pour que la paix subsiste, des compensations : le Krain ou des ducats contre le Siebenburger.
Posté : dim. janv. 30, 2005 4:20 pm
par Invité
Janvier 1539
Un grand gaillard déambule en sifflotant dans les jardin de buckingam
C'est Le Roi, qui aime ainsi la solitude.
En 1534 la guerre contre l'Ecosse a débuté ( ecosse France, saxony contre Angleterre, cologne, Munster, Bretagne et Savoie)
Les débuts prometteurs : Lothian, capitale écossaise, rapidement occupée
La lente conquête des provinces montagneuses...
Un débarquement français en Irlande (mais bon dieu ! que fait la navy !) mal repoussé...
Puis, l'Irlande abandonné à son sort, sous le joug impuissant d'une poignée de cavalier français ...
En 36, un débarquement à calais, une longue chevauchée inutile en France (tout de même pillage de Paris, et de la champagne avant la dernière défaite en Nivernais).
la Bretagne ne sera pas secouru donc ..
Donc, annexion des provinces de bretagne par la France !
Une première paix avec l'écosse, qui est dépouillée jusqu'à n'être plus qu'un micro état, crispé autour de sa capitale. (nous aurions préféré en faire un vassal, mais, ces diables ne comprennent que la force brutale)
La saxe accepte une paix, et se fâche avec la France ...
L'écosse nous déclare une nouvelle guerre (????)
'Ah ! vous voilà !
Alors ? quelles nouvelles ?
L'écosse est elle tombée ?'
L'intendant généra Morrog est un peu embarrassé.
Les choses trainent en longueur.
le roi de France est obtus à toute négociation (hormis la cession de Calais qui est impensable dans la situation actuelle)
'Majesté ...
non .. pas encore ...
mais, cela ne saurait tarder !
Il y a juste un petit problème : le Duc de Bretagne qui nous accompagne dans cette campagne, tiens BEAUCOUP à annexer cette province...'
'Ah bon ???? Quelle étrange idée ?'
'Ses armées étaient les premières sur place ..'
'remarquez mon bon ... cela risque de faire hurler le brave François ! Ha Ha !
Alors, laissez faire !
Et l'Irlande ?
Notre marine est enfin à la hauteur de la tâche ?'
'ahem ... pour le moment OUI ... mais...'
'Pas de mais !!!
je ne veux aucun renfort en français en Irlande !
Ils occupent déjà une province : cela suffit !
Et puis ces irlandais, si prompt à se rebeller contre notre couronne ...
quand donc vont ils Chasser ces cavaliers ?'
'Euh ..je ne sais pas mon roi . cela ne devrait pas tarder je pense ???
d'ailleurs .. à propos de révoltes ...'
'OUI ! Qu'y a t il encore ?'
'Nous avons deux provinces très agitées suite à des agitations papistes ...
Nous contrôlons.. mais, ...'
'Oui, je sais ! je sais !
Mais, nous avons encore besoin du Pape et des chrétiens, ce n'est pas le moment !
Pour le moment catholiques et protestants devront cohabiter !
De toute manière, notre territoire est assez petit, une seule armée devrait réussir à couvrir rapidement tout lieu de révoltes !
Et pour les catholiques rebelles : apportez moi leurs têtes
Pour les autres .. un peu de clémence ne fera pas de mal ...
Surtout que j'ai entendu parler d'un nouveau pouvoir en Suède : cela fait longtemps que je cherche un appui dans cette région.
Envoyez donc nos meilleurs et plus courtois diplomates à Malmoë, et voyez jusqu'à quel point nous pouvons nous entendre !'
'Sire ! Excusez moi ...
Mais, pour la conduite de la guerre en cours ?'
'Quelle guerre ? Ah oui . la France ....
Trouvez ses flottes ! et coulez les ! (ses cartes nous seraient bien utiles d'ailleurs)
Cela sera toujours ça de pris.
et si nous obtenons un contrôle assuré de nos côtes, n'hésitez pas : envoyez un détachement dans ses colonies américaines.
Finalement, nos sujets ne sont pas très enclins à partir vers le nouveau monde
Peut être que ce brave françois nous rendra ce service : un port sur le nouveau monde !
Pour l'Irlande : laisser donc ces cavaleries se promener, jusqu'à ce qu'elles rencontre la colère des irlandais !
Ha Ha HA !!!
Veillez tout de même à ce qu'ils ne s'emportent pas trop : je ne voudrais pas être contraint de recréer un duché d'Irlande !
Ah ..
dernier point ..Nous avions envisagé d'abandonner le Duché de Bretagne et celui de Savoie à la France en échange de l'écosse mais, devant ses exigences disproportionnées et irritantes ...
Avez vous préparez ce que je vous ai demandé ?'
'Oui, tout sera bientôt prêt :
Le roi de France aura en savoie, une surprise de taille !'
'De Taille et d'estoc !
HA ! Ha ! Ha ! Ha !'
'Mais, Monseigneur, la guerre dure depuis trop longtemps ...
Ne croyez vous pas ...'
'Cessez !
Calais : JAMAIS !!
Et réfléchissez bien : êtes vu certain que nous perdions beaucoup à la poursuite de cette guerre ?'
'Nous stagnons Sire, nos deniers seraient mieux utilisées ..'
'Utilisés ?? mais, à quoi ?
Nos sujets sont frileux !
Aucun n'est prêt à s'investir dans les nouvelles terres à l'ouest !
Que voulez donc que nous fassions de notre trésor ?
Par contre ..
La France ...
Regardez bien ; regardez plus loin que votre nez, que vous avez de fort long d'ailleurs !
Pendant que ce brave françois a les yeux fixés sur Calais :
L'Italie est tombé sous les bottes espagnoles et autrichiennes !
La germanie : Alsace, Lorraine, franche comté, Bade, Palatinat, Brabant, Flandres sont de plus en plus de Autrichienne
(d'ailleurs .. maintenant que j'y pense ...
Si l'Autriche me demande Calais .....
C'est un homme beaucoup plus fréquentable que ce brave François, qui hurlerait de plus belle !
Ha ! Ha ! Ha !)
Il dépense son argent dans la guerre et cependant ses sujets sont prêts pour le grand départ ...
Sa Flotte de guerre ne peut plus bouger sans prendre le risque énorme de couler, et le risque encore plus grand de nous fournir ses cartes maritimes ...
Non ! cette guerre nous coûte bien évidemment...
Mais, à terme : beaucoup moins qu'au royaume de France !
Et quel risque prenons ?
Quelques révoltes sporadiques ?
ce n'est pas bien grave après tout ..
Allez vous employer pour la Savoie, et l'Irlande !
Allez !
Et n'oubliez pas La Suède !'
Sur ces propos, le ventre rond du géant se met en route, suivi de tout le corps d'Henry VIII
Un sifflement joyeux et amusé fusant d'entre ses lèvres ...
Posté : mer. févr. 02, 2005 6:35 pm
par univerzz
Extrait de la conférence diplomatique de janvier 1539 :
Au Grand commandeur des Croyants, Commandeur de la sublime porte: Nous vous remercions de vos nouvelles concernant notre douce et lettrée cousine. Celle-ci nous envoie souvent de longues lettres nous parlant de son épanouissement dans ce merveilleux empire si admirablement gouverné par votre personne .
A notre grand et sage cousin, Roy du portugal: nous nous félicitons de votre solvabilité retrouvée. Nous ne doutons pas un seul instant de votre attention sur la question de vos affaires intérieures puisque notre ambassade a pu être établie dans votre glorieuse capitale sous une paix retrouvée.
Au puissant empereur d'Autriche: nous vous remercions encore une fois pour vos précieux conseils sur la conduite de la guerre. Peut-être nos royaumes pourront ils bientôt voir le jour nouveau qui entérinera un rapprochement de nos deux nations ?
A notre aimé cousin espagnol: la tendre affection dans laquelle nous vous tenons nous permet de nous réjouir avec vous de l'établissement de nos "nouvelles frontières"
Au nouveau régent de l'acéré royaume de Suède: nous nous félicitons de votre nomination à la tête de votre nordique pays et souhaitons à ce dernier paix et prospérité. Nous espérons que nos opinions religieuses divergentes ne constitueront pas un obstacle à l'amical pont que nous nous proposons de jeter entre nos deux nations. Sachez que vos diplomates seront toujours bien reçu dans notre royaume .
Au tsar de toutes les russies: le retour d'un pouvoir centralisé fort nous emplis d'aise. Comme toujours nous attendons de vos nouvelles avec impatience.
Au perfide anglais: cessez votre onirisme solitaire. Ecoutez plutôt votre peuple qui souffre de cette guerre que vous avez déclenchez. Réagissez rapidement car notre patience à votre égard s'est vue fortement diminuée et votre marge de manoeuvre réduite d'autant.
François I
propos recueillis par le conseiller Univerzz, secrétaire du conseil du ministères des affaires étrangères
Posté : mer. févr. 02, 2005 6:42 pm
par morrog67
Réponse d'Henry VIII quand on lui rapporta les propos du Brave François :
'Ha ?!'
Posté : mer. févr. 02, 2005 11:55 pm
par syrco
Courrier royal à sa cousine la duchesse du brandebourg
Ma chère Cousine,
Les temps sont rudes, nos caisses sont vides, nos ennemis nous entourent, nos sujets nous haissent ...
Après de nombreuses années de luttes intérieurs, notre pays aimé est en ruine, peu peuplé , nous ne pouvons soutenir le développement de nos forêts du Nord...sans argent le sud nous est fermé...
l'heritage de nos ancètres ne nous laisse que peu de solutions, c'est pour celà que je suis en guerre contre le cousin de votre mari le duc de Saxe. Entrainé par la Pologne, il faut que nous en finissions... notre armée est sur dimensionné, notre peuple mis à mal par les luttes avec la Hanse et les réformes de centralisastion du royaume.
Le Hannovre c'est soumis à la pologne qui accroit ainsi son développement dans le saint empire sans que l'empereur ne lève le petit doigt. La saxe qui reste seul ne veux comprendre que nous ne souhaitons que sa venu dans notre fédération scandinave. Je vous pris d'en parler à votre époux pour qu'il conseil le duc de Saxe. Pire encore , le kleves électeur du SERG à une nette volonté égémonqiue sur les électeurs de l'ouest du SERG. Il possède déjà trois duchés et mes espions le soupçonne de vouloir mettre la main sur cologne et le bas rhin.
Moscou est enfin de retour après une longue période de succession, le grand Duc veut retrouver son territoire ancestrale. çà déclaration de guerre nous a obliger à rompre notre ancienne alliance avec la Pologne et la Lithuanie et leurs vassaux prussiens... nous devons rester en paix un moment pour nous consolider et intégrer le danemark à notre fédération.
Notre flotte partie en exploration vers le royaume d'Angleterre à trouvé un pays exang .. la guerre révolte les paysans et aucune flotte ne nous à acceuilli sur les cotes ouest...Il parait que cette guerre s'enlise entre notre bien aimé François et le roi Henri. Cette guerre d'un autre temps nous laisse songeur. Quel intérêt y trouve Henri? Il sait très bien que Calais irrite au plus haut point François qui ne saura souffrir cette seconde ballafre à son honneur (penser à l'affiare du roussillon!).
nos espions envoyés au Portugal pour étudier l'école des navigateurs nous à rapporter une histoire que vous trouverez divertissante: Vous vous rappellez l'orgueuil de la maison d'Espagne. Et bien songer que le roi du portugal a osé contrarier notre aimable Charles en envoyant 100 colons prendre un comptoir dans une contrée lointaine remplie de barbare. Les papistes étaient à deux doigts de s'entretuer pour des hérétiques barbares!! Je me demande tout de même quel pays a poussé le portugal (la France pour prendre le roussillon, l'angleterre pour affaiblir l'espagne en amérique ,la sublime porte pour controler la méditerranée ou l'autriche pour avoir les coudées franches et matter l'Italie)
Ma chère cousine, j'espère que votre vie dans le sud vous apporte quelques satisfactions .
votre aimé Gustav.
Posté : jeu. févr. 03, 2005 5:35 pm
par Elvis
Ultimatum autrichien à l'ambassadeur suédois Krissprols :
Nous invitons fermement les troupes suédoises à quitter immédiatement les territoires de Saxe, et de ne pas endommager l’intégrité territoriale et politique du Duché.
Dans le cas de non-application de ces demandes, nous considèreront que le Royaume de Suède a volontairement crée un Casus belli avec l’Autriche, et en subira les conséquences.
Nous rappelons donc que toute ingérence dans les affaires du Saint Empire Germanique ne peut se faire sans en avoir averti Vienne au préalable.
La Suède a délibérément ignoré la zone d’influence autrichienne et aujourd’hui, et demain, devra assumer les méfaits de son impérialisme et de sa mauvaise diplomatie.
Posté : jeu. févr. 03, 2005 6:03 pm
par syrco
Reponse de l'ultimatum Autrichien.
Le Royaume de Suède n'a pas vocation à longtemps occupé un état du Sud du Saint empire .. toutefois, étant donné les besoins actuels de consolidation de l'état, il est hors de question que le royaume se passe d'une contrée aussi ensoleillé et prometteuse en laine. Notre peuple à beaucoup trop besoin de vêtements chauds pour se permettre de quitter ce comté. Toutefois, le roi de Suède ne souhaite pas je vous le répète posséder cette province pendant de nombreux siècles. La province d'Anhalt est de plus sou la juridiction spirituelle de dieu et non celle de la papauté.
Missive royal aux Bürgermeister:
Le roi déclare la saisie de l'ensemble des navires autrichiens présents dans nos ports, la mise sous surveillance de toutes personnes soupçonnées de traitrise au nom d'un Habsbourg.
Les régiments sont rapellés et les réserves doivent être transférés vers notre capitale en vu d'une longue guerre d'usure de la part de la perfide autriche.
L'honneur de la réforme est en jeux mes fières sujets!!
La foi nous permettra de subir les années de disette qui se profilent et Dieu sera à nos cotés je vous le promets!
A la marine, nous ordonnons la saisie de l'ensemble de la flotte de la Hanse et son armement en guerre.
Notre pays doit se préparer à un assaut de la part de l'autriche et je vous assure mes fières sujets que nous épuiserons ce Goliath aux pieds d'argile. Son égémonie et le danger qu'il fait porté sur la réforme est suffisement important pour ne pas céder.
NOUS LUTTERONS et NOUS VAINCRONS !! VIve le roi Gustav
Posté : ven. févr. 04, 2005 1:27 pm
par syrco
Chancellerie du roi de Suède:
bilan de la saisie des navire autrichiens :
Sir, il n'y a pas de navires autrichiens capable de naviguer !
reponse du chancelier :

Posté : mar. févr. 08, 2005 2:54 pm
par Elvis
Missive Autrichienne aux Barbares du Nord :
Il semble que le nouveau roi de Suède s’étourdit de ses désirs impérialistes, et sans connaître la puissance de l’Autriche, se vante devant les cours européennes tel un paon.
Cher roi de Suède, sachez qu’il n’y a pas plus ridicule qu’un paon déplumé…
Nous sommes bien malheureux pour le peuple suédois de devoir subir un tel gouvernement dont la diplomatie a autant de subtilité qu’une poule au milieu d’une basse-cour :
Hier, vos troupes envahissaient les territoires du Saint Empire Germanique pour agresser la Saxe, qui n’avait aucun grief à votre encontre. De plus aucune promotion de cette action n’ayant été faite, nous nous devons de considérer ces soldats suédois comme de simples pillards et de fait ils subiront le châtiment qu’ils leur incombent pour de tels actes de barbarisme..
Aujourd’hui, vous vous présenter comme le dirigeant d’une croisade contre le catholicisme : Une telle diplomatie, qui retarde d’un siècle, ne vous amenerai que des ennemis dans cette Europe.
Mais, bien entendu, nous ne sommes pas dupes qu’il ne s’agit que d’un grossier prétexte destiné à saper les fondements du Saint Empire Germanique.
Aussi nous réitérons notre ultimatum : Retirez immédiatement vos troupes de l’Empire ou faites face aux conséquences.
Posté : mar. févr. 08, 2005 3:07 pm
par syrco
de la duchesse du Brandebourg au Roi de Suède Gustav
Mon cousin,
Votre Royaume est sous le coup de l'interdit impérial. Mon époux à tenu une consultation avec l'ensemble des princes protestants du Saint Empire... ceux-ci vous conjure officieusement de tenir face aux catholiques viennois, mais officiellement ne peuvent intervenir contre l'Autriche sans un leader charismatique capable de les guider dans ce long affrontement.
Votre royaume doit tenir, pour le salut de nos âmes !! notre coeur vous accompagne, puissiez vous traverser cette tempête sans outrage.
votre bien aimée Alberta
Posté : mar. févr. 08, 2005 3:58 pm
par syrco
Présentation au souverain de Suède par le chancelier :
Votre Majesté,
Le souhait que vous avez formulé il y a trois ans de cela de vous entendre avec l'Autriche n'a pu se faire. En trois ans, votre situation est totalement changée.
Pour plaire au duc de Moscou, vous avez perdu votre alliance avec la Pologne et la Lithuanie que craignait l'Autriche.
Pour conforter la réforme, votre guerre contre la Saxe et Hannovre a entraîné l'innimité du roi d'Autriche.
Aucune des grandes monarchies d'Europe ne vous soutient, et certaine vous sont ouvertement hostiles comm...
Monsieur le chancelier, je vous coupe. Nous résisterons dussions nous lutter contre l'alliance des monarchies catholiques !! mon nom ne sera pas celui d'un couard et si nous n'avons aucune chance de vaincre l'Autriche, ce royaume doit savoir ce qu'il en coûte de s'attaquer aux glaciers du Nord !
Et qui sait mon bon chancelier, les monarchies d'Europe seront peut être là pour nous soutenir si nous nous montrons courageux...
VIVE LA SUEDE !!
post Scriptum : Le Chancelier est actuellement sur une barque au large de la Karélie.
Posté : mar. févr. 08, 2005 6:32 pm
par univerzz
Déclarations diplomatiques :
Au Roy du Portugal: nous nous félicitons de nos courtois rapports très cher cousin et espérons avoir de vos nouvelles dans un avenir proche.
Au Roy d'Espagne: aimé cousin, vous connaissez notre position concernant nos insignifiantes galères, nous n'avons rien à ajouter si ce n'est que nos rapports enorgueillissent notre cour du Louvres et vous réitérer la profonde affection dans laquelle nous vous tenons.
Au Tsar de Moscou: très cher cousin, la neige qui obstrue votre palais diplomatique nous attriste. Nul doute que le redoux nous permettra d'avoir de vos nouvelles.
Au Grand Sultan, Commandeur de la sublime porte: nous nous réjouisssons que l'éloignement de nos deux nations soit atténués par les lettres que nous envoie la douce Azénore. Que le nom de cette dernière soit loué pour avoir su trouvé grâce à vos yeux.
Au Roy de Suède: cher ami, nous vous félicitons pour le courage dont vous faites preuve dans votre gouvernement. Le différend que vous avez avec notre ami autrichien ne nous parait pas insurmontable. En tant qu'ancien allié de la Saxe, nous nous proposons, à l'instar de notre cher cousin espagnol dans l'affaire franco-anglaise, de jouer un rôle de médiateur entre vos deux nations.
A l'Empereur d'Autriche: cher ami, la promptitude de votre diplomatie à déclarer votre hostilité à l'encontre du royaume de Suède nous peine d'autant plus que nous attendons de vos nouvelles concernant l'affaire qui nous occupe; notre diplomate se serait il perdu en route? Quoique il en soit nous nous mettons à votre disposition pour être un médiateur entre deux nations amies de notre nation.
A Henry, Duc d'angleterre :la guerre que vous avez déclenchez continue à ensanglanter nos deux nations. Il ne vous a pas échappé que vos armées diminuaient en même temps que le contrôle que vous exerciez sur votre territoire. Seul les troubles semblent augmenter dans vos régions. Connaissons nos exigences minimales, nous vous incitons à réfléchir à vos propositions de paix avec soin si vous voulez les voir aboutir. Nous vous répetons de plus que le peuple de France ne subira pas le prix de la guerre que vous nous imposez et que nos exigences augmenteront en fonction de la durée de celle-ci.
Posté : mer. févr. 09, 2005 3:23 pm
par stratcom
Les Chroniques de sire stratcom
[align=right]
"Qui traitent des merveilleuses emprises, nobles aventures et faits d’armes advenus en son temps aux Indes portugaises."[/align]
PROLOGUE
Ci commencent les chroniques que fit messire stratcom, qui traitent des merveilleuses emprises, nobles aventures et faits d’armes advenus en son temps aux Indes portugaises.
Afin que honorables emprises et nobles aventures et faits d'armes soient notablement régistrées et mises en mémoire perpétuelle , par quoi les preux aient exemple d'eux encourager en bien faisant, je veux traiter et recorder histoire et matière de grand'louange. Mais ainsi que je la commence, je requiers au Sauveur de tout le monde, qui de néant créa toutes choses, qu'il veuille créer et mettre en moi sens et entendement si vertueux que ce livre que j'ai commencé, je le puisse continuer et persévérer en telle manière que toux ceux et celles qui le liront, verront et orront y puissent prendre ébatement et plaisance, et je encheoir en leur grâce.
LIVRE PREMIER (1506–1520)
Extrait d’une lettre du roi Manuel Ier au pape.
Faite à Lisbonne le sixième jour de juin 1506.
[align=right]
"On peut donc espérer que la faveur de Dieu accompagnera Almeida dans ses entreprises contre la mer Rouge pour la fermer au commerce des musulmans. Il fera alliance avec le Prêtre-Jean et, levant l'étendard de la Croix, il frappera un coup aux mahométans."[/align]
Manuel Ier, le Fortuné, roi du Portugal et de l'Algarve, "Seigneur de la conquête, navigation et commerce de l’Ethiopie, de l’Arabie, de Perse et d’Inde"
Le 6 avril 1506, le roi Manuel Ier envoya de Lisbonne, sous le commandement de Francisco de Almeida, une flotte considérable comprenant 22 navires et 15 000 hommes pour débarrasser le commerce portugais des entraves que lui mettaient les musulmans et répandre le Christianisme dans les pays lointains. Apres plusieurs mois de voyage, Almeida atteignit Goa, capitale des Indes portugaises.
De nombreux princes hindous s'empressèrent de lui envoyer des ambassadeurs et de faire avec lui des traités de paix et d'amitié. Un traité d’alliance fut signé le 28 janvier 1510 avec Krishna Deva Raya, roi de Vijayanagar.
Les Indes en 1513
En 1515, l’héritier légitime du trône de Mysore, chassé par le premier ministre de son défunt père, vint trouver refuge auprès du vice-roi. En bon chrétien qu'il était, Almeida accepta de lui apporter son aide. Il réunit une armée de 10 00 hommes et prit la direction de Mysore. Le siège fut rapide et la ville se rendit le 27 décembre de la même année.
Extrait d'une lettre du Vice-roi des Indes au roi Manuel Ier
[align=right]
"Puis l'armée se rendit à Mysore. Son site était favorable, elle était bien fournie en provisions et non moins fournie en défenseurs, car s'y trouvaient trente milles fantassins et cinquante mille habitants fort disposés à affronter tous les dangers de sorte qu'on jugeait qu'il faudrait bien des mois pour l'enlever. Mais nos vaillants soldats, après avoir battu la ville pendant quelques heures avec l'artillerie donnèrent l'assaut avec une telle fougue que, surmontant tous les obstacles, ils l'enlevèrent par la force le jour même."[/align]
Francisco de Almeida, premier vice-roi des Indes
Almeida se tourna ensuite vers Malwa et Gujarat.
La guerre éclata en novembre 1517. Les villes ennemies tombèrent les unes après les autres. Le 8 juillet 1519, le Gujarat nous offrait Indus, Gujarat et Sindh en échange de notre mansuétude. Une semaine plus tard, Almeida s'emparait de Malwa dont il remplaça le roi, hostile à notre cause, par un prince à sa dévotion.
En 1520, Almeida remettait à la voile avec une flotte de 31 navires pour la mer Rouge. Il désirait s'emparer de l’Egypte mais la paix fut signée avec les Turcs. Cette expédition ne fut toutefois pas inutile puisque, pour la première fois, la mer Rouge fut remontée par une flotte portugaise.
Les Indes portugaises en 1520
Posté : mer. févr. 09, 2005 3:41 pm
par syrco
rapport de mission des espions de sa majesté le Roi de SUEDE envoyés au Portugal :
Seigneur ,
La terre est ronde et les portugais ont ouvert une route par le sud pour atteindre la chine d'ou revienne des galions remplis d'OR..
Posté : mer. févr. 09, 2005 6:40 pm
par stratcom
Les Chroniques de sire stratcom
[align=right]
"Qui traitent des merveilleuses emprises, nobles aventures et faits d’armes advenus en son temps aux Indes portugaises."[/align]
LIVRE SECOND (1520 – 1526)
Paroles attribuées à Manuel Ier sur son lit de mort, le 16 décembre 1521
[align=right]"Tenez les nobles de nos royaumes et les bonnes villes en amour car ils m'ont toujours servi loyalement et aidé à garder et défendre mon royaume contre mes ennemis."[/align]
De retour à Goa après son périple en mer Rouge, Almeida s'attacha à établir des relations diplomatiques avec le sultan de Delhi. Malgré un accord conclu avec le souverain de ce pays, notre ambassadeur faillit être assassiné par trahison. Ce crime ne pouvait resté impuni. Almeida mit le siège devant Delhi qui se rendit au bout de quelques semaines. De là, Almeida dirigea ses efforts vers Khandesh tandis que Correos s'emparait de Maharastra, Hyderabad et Basta. La paix fut signée le 15 mai 1522 et trois riches provinces (Khandesh, Maharashtra et Basta) furent arrachées aux Mahométans.
En avril 1523, Almeida rentrait en possession de Jodhpur (Rajputana). Cependant, le vice-roi ne put s'attarder longtemps dans sa nouvelle conquête. Pendant son absence, les Perses mirent le siège devant Goa avec des forces considérables. Heureusement, quelques officiers venus de Lisbonne ravitaillèrent la place et y jetèrent quelques renforts. Almeida, averti, fit route pour Goa avec 12 000 de ses compagnons et quelques Indiens. Grâce à la résistance de la garnison, le général put arriver à temps pour dégager la place et chasser les musulmans.
Carte du port de Goa
Almeida était alors au fait de sa puissance et de sa gloire. Cependant, il était desservi par des envieux à la cour du roi de Portugal : ceux-ci lui reprochaient de s'être complu dans les cruautés (une sombre histoire de pieds coupés après la prise d'Hyderabad) et prétendaient que celui qui avait donné l'océan Indien au Portugal cherchait, grâce à ses amis et aux princes qu'il avait assujettis, à se rendre complètement indépendant. Le nouveau roi, trop faible, consentit à son rappel et nomma à sa place un de ses ennemis personnels, Correos. Ce fut un coup mortel pour Almeida
Extrait d’une lettre du vice-roi des Indes au Roi de Portugal et d’Algarve.
Faite à Cochin, le sixième jour de décembre 1524
[align=right]
"Seigneur, je n'écris pas à Votre Altesse de ma propre main, parce que, lorsque je le veux faire; je sens un grand tremblement, signe que je vais mourir. En ce qui concerne les choses de l'Inde, elles parleront pour moi. Je laisse l'Inde, les principales têtes subjuguées, en votre pouvoir, sans qu'il y ait d'autre obligation que de bien fermer la porte du détroit. Cela, c'est ce que Votre Altesse m'a recommandé. Moi, Seigneur, je vous ai donné comme conseil, et pour assurer le pouvoir des Indes, de vous, tirer des dépenses. Je demande à Votre Altesse, pour récompense, qu'elle se souvienne de tout cela, et qu'elle fasse mon fils grand, lui donnant satisfaction de mes services."[/align]
Almeida ne devait jamais revoir l'Europe, il mourut quelques jours plus tard en rade de Goa. Le succès avait répondu presque toujours à son courage et à sa mort il laissait le Portugal à l'apogée de sa puissance coloniale. Son corps repose désormais au couvent construit par notre bon roi Manuel Ier dans la ville de Belem.
Le tombeau de Francisco de Almeida
Correos, le rival détesté devenu vice-roi, apporta la dernière pierre à l'oeuvre inachevée d'Almeida en s'emparant de Kutch (Gujarat) le 18 septembre 1525.
Les Indes portugaises en 1526
Posté : jeu. févr. 17, 2005 12:39 am
par syrco
Missive du Roi Gustav:
Mon chancelier est mort !!! vive Le wolkmeister Syrco!!
Posté : ven. févr. 18, 2005 7:01 pm
par Danton
Ma douce amie,
Que ne puis-je être à vos côtés ? Que me reste t-il se ce n’est le souvenir heureux de nos nuits ? Il a fallu que je fasse disparaître toute trace de notre relation, vous le savez bien, et je prends grand risque à vous écrire et vous envoyer ces précieuses étoffes et épices de Perse que vous aimez tant. Mais les espions de Ben Marrabey le pathétique sont partout et vous n’ignorez pas qu’il ne m’oublie jamais dans ses prières, ce dont je me passerais bien car il y associe toujours mon nom à des choses bien déplaisantes comme l’empalement, l’écartèlement ou que sais-je encore. Si le Sultan apprenait, par le biais de ce fanatique haineux, la vérité, je crains fort que rien ne nous sauvera : le devoir, néanmoins, et sans doute la volonté divine, m’oblige à rester ici et à influencer autant que possible la politique du glorieux empire.
Soliman le grand a réalisé la percée en orient prédite par mon regretté ami, son royal père, Selim I : l’Oman et son centre de commerce a été annexé, comme nous y poussait notre allié l’Aden qui, émerveillé par tant de puissance, a prêté serment de vassalité : un vassal parmi tant d’autres. Aucun souverain ne peut se vanter de recevoir, chaque année, des hommages d’un si grand nombre de vassals. Et encore en avons-nous un de moins : la Tunisie, en effet, a été annexée diplomatiquement et nous contrôlons désormais le grand port d’Oran, à une encablure seulement des côtes espagnoles, mais nos relations avec les Ibériques ont bien changé et les menaces ne sont plus guère d’actualité.
Mais notre plus grand succès reste cependant l’écrasement de la Perse impie : le monopole sur les produits de luxe que vous connaissez si bien a été brisé par l’irrésistible percée de nos marchands et notre annexion des provinces persanes d’Irak, Tabriz, Tabaristan et Kalat, notre place-forte la plus éloignée en orient, en contact direct avec l’empire mongol et le grand empire portugais des Indes.
Cette proximité nouvelle devrait permettre de relancer des contacts diplomatiques bien trop maigres jusqu’à présent. Il semblerait que ce royaume soit actuellement en guerre avec Madrid, le Sultan a demandé plus de renseignements à ce sujet, mais, naturellement, c’est d’abord à vous que j’ai pensé : il sera toujours tant après de remplir la mission ordonnée par Soliman. Quel malheur que vous ne puissiez être ici, à mes côtés, ma passion me brûle et me dévore à un moment où je dois rester calme et vigilant : Ben Marrabey et ses sbires sont partout et ont juré ma perte.
Si Dieu le veut, nous nous reverrons bientôt et nous pourrons enfin goûter à ce bonheur et cette félicité que nous souhaitons tant.
Posté : ven. févr. 18, 2005 9:05 pm
par Coelio
Les chroniques de l'abbé
La vie s'écoulait depuis longtemps paisiblement en Espagne : le roi Charles, bien conseillé par nos soins, adoptait une attitude conciliante et neutre en Europe, s'attachant l'amitié des autres souverains européens par sa piété et son affabilité. Ainsi il ne put que se réjouir de la paix enfin retrouvée entre ses chers cousins anglois et françois, paix qui ne pouvait que servir leur grandeur respective.
Parallèlement, nos établissements fleurissaient en Amérique, où la majorité de nos provinces obéissaient désormais maintenant dans la joie et l'allégresse collective à la Vraie Foie.
En Afrique, outre nos possessions sur la côte occidentale du continent, nous vîmes avec joie le développement d'un brillant domaine espagnol au Sud... Notre centre de commerce de Ciskei se développait, les païens Xhosa, belliqueux, qui le manacaient furent annexés, et nos colonies développées.
En Espagne même, l'unification de tous les royaumes espagnols s'acheva enfin avec le retour de la Navarre au domaine royal, retour opéré pacifiquement pour la plus grande gloire de Carlos.
Et soudain, coup de tonerre dans un ciel d'azur, notre allié et vassal marocain déclarait la guerre à notre cousin portuguais. Que fallait-il faire ? Carlos vint me demander conseil, et je me tournais vers le seigneur pour chercher une réponse : fallait-il honorer notre alliance , au risque de guerroyer contre un pays aimé ?
Je n'y étais a priori guère favorable. Mais Dieu me souffla la réponse :"Les Marocains se battent pour Tangiers, leur terre usurpée par les Portuguais. Il faut les comprendre. Et le premier devoir d'un suzerain est d'aider son vassal."
Ainsi soit-il , ô Seigneur.
Et ainsi fut-il fait.
Le Portugal ne pouvait evidemment même pas penser à résister, la guerre était sans grande surprise.
Tout juste pouvait-il pester et se prostituer pour implorer une aide étrangère, et nous dûmes subir l'amusante déclaration de guerre suédoise.
La volonté de Carlos était d'exiger les possessions africaines d'Afrique, que notre voisin n'avait de toute manière point les moyens de développer.
Mais abuser de sa force est un péché.
Aussi faisons-nous au Portugal une proposition officielle :
Nous pourrions vous prendre vos possessions africaines sans coup férir mais nous sommes hommes d'honneurs.
Aussi nous vous proposons de les racheter.
Nous vous offririons en échange notre colonie brésilienne et une somme d'argent à fixer ( nous attendons vos revendications ).
Que soit louée partout la générosité du Rey !
Missives diplomatiques :
*Portugal : Nous esperons que notre très honnête proposition vous siera. Pour le futur, vous êtes le bienvenu dans notre alliance si vous le souhaitez.
*Angleterre : Nous ne souhaitons qu'une bonne amitié entre nous. Nous sommes certains que la reconstruction de votre pays ira vite.
*France : Cher voisin, je vous prie, ne laissez pas les sirènes de la guerre vous montez la tête. La querelle ibérique ne vous regarde point. Nous avions respecté la neutralité alors que vous etiez en guerre, rendez nous en donc la réciproque. Nous voulons prolonger les bons rapports entre nous.
*Suède : Non content d'être hérétique et de narguer l'Empereur, voila que vous avez oser attaquer l'Espagne. Quelle audace pour un pays en pleine guerre civile et peuplé d'une poignée de pingouins. Vous mériteriez un juste châtiment. Néanmoins nous sommes bien bons et nous vous accorderons une paix blanche. Soyez en heureux.... pour l'instant...
*Autriche : Cher cousin, nous avons noté avec joie votre sage neutralité dans l'affaire portuguaise. Cela renforce la haute opinion que nous nous faisons de la sagesse de l'Archiduc. Sachez que si vous nous demandiez du soutien pour quoi que ce soit, nous ferions notre possible pour vous contenter.
*Empire Ottoman : Ainsi nous voila presque voisins... Nous avons noté également votre sagesse et votre non-implication dans les affaires européennes.
Puisse ceci perdurer...
Posté : sam. févr. 19, 2005 8:28 am
par univerzz
Notre Majesté baignait dans un plein océan de serénité .
Enfin, l'anglais avait pris conscience du péril qui menaçait son royaume et avait mis fin à son inique occupation calaisienne. La présence d'un nouveau conseiller à la cour d'Henry semblait être la principale cause de ce soudain revirement.
Notre biographe était fier d'écrire que, sous notre règne, la France avait mis fin aux guerre de successions italiennes, aux guerres franco-angloise et récupérer l'Armor, la Bretagne, le Piémont et Calais. Il ne sut, cependant, comment expliquer le fait que Lemerseillais, secondé par De Guise, eût à recommencer deux fois l'assaut de la forteresse piémontaise ... les couloirs du temps savoyards n'ont rien à faire dans les livres d'histoires.
Nos nouveaux alliés étaient braves et fidèles et nous reconnaissaient le contrôle des armées en cas de menace.
Des demandes de vassalisation venaient de toute l'Europe pour mander suzeraineté et protection à notre bien-aimé royaume. Nous acceptions la Savoie et attendons des garanties avant d'agrandir notre zone d'influence.
Seul restait le Duché de Bretagne à l'ouest mais ces valeureux guerriers attendraient quelque peu leur annexion, leur anglais protecteur et nous ayant conclu un accord lors de notre traité de paix.
Bref, le temps était venu de prendre un peu de distance vis à vis de la politique et d'organiser une grande chasse dans le domaine de Chambord, dont le récemment achevé chateau faisait palir d'envie nos voisins amateurs de renaissance. "A nous festoyades de chapons et perdreaux ! Que l'on fasse venir les plus grands ménestrels italiens, que les montreurs d'ours scandinaves viennent nous distraire !! "
Mais hélas, milles fois hélas ! Dure est la destinée du Monarque! Devant notre refus de réunir les états généraux, certains paysans ne trouvèrent rien de mieux que de se révolter inopinément. Nous décidâmes de punir ces agités en les enrôlant dans de nouveaux régiments dont le rôle était de partir les premiers au combat en cas de guerre.
Les troubles intérieurs réglés, nous pensions retourner au banquet l'esprit tranquille quant nous vîmes arrivés, juchés sur sa carriole, un pape essouflé :
" - Que nous vaut le plaisir de votre présence, Saint Père, une recommandation pour la nomination de nos évêques ?
- Hélas non, grand souverain. La grande Espagne occupe le royaume portugais afin d'aider l'hérétique à récupérer Tangers. Le démon ne se repose jamais et nous voulions avertir que désormais vous restiez avec l'Empire autrichien le seul défenseur non-corrompu du Tout-Puissant .
- Soyez assuré que notre royaume ne se détournera pas de la vrai foi, Saint-Père ... prenez donc un peu de ce vin qui vous plait tant . "
Déclarations diplomatiques :
*Au souverain anglais: vous retrouvez un certain crédit en notre cour depar votre sage décision concernant la paix entre nous deux pays. Respectez nos accords et avec le temps, sûr que notre récente entente deviendra franchement cordiale. Nous pourrions discuter de votre nouvelle religion lors de notre fête en Chambord.
*A l'Empereur d'Autriche: nous nous félicitons de l'apaisement retrouvé entre vous et votre voisin suédois. La vassalisation de l'arrogante venise ne nous a pas échappé; aussi juste qu'ait été votre chatiment, nous nous devons de vous informer que nous sommes liés à cette cité. De plus nous attendons toujours une réponse de votre part concernant nos négociations en cours. Peut-être pourrions nous régler ces questions à l'occasion de la fête que nous organisons en notre possession de Chambord ?
*Au Roy de Suède: la vacance du pouvoir dans votre contrée a pour effet de nous intriguer fortement sur la question de votre politique extérieur. Nous espérons vous rencontrez à Chambord afin de connâtre vos vues.
*Au rey d'Espagne: Quelle folie vous prend cher voisin ? Vous oubliez que votre soeur Eléaonore est notre femme ? Vous attaquez le catholique Portugal à la demande d'un état musulman ? Et enfin vous nous parlez de guerre entre nos deux pays quant nous ne l'avons jamais évoqué lors de nos relations diplomatiques ? Après conseil avec le Saint-Père et devant l'insistance portugaise, nous réitérons notre conseil de paix blanche entre nos deux voisins ibériques. Nous espérons que vous nous donnerez des explications sur votre attitude, ainsi que sur votre annexion de la Navarre, lors de notre fête en Chambord. Le Pape sera présent ... .
*Au roy du Portugal: votre royaume vit des jours sombres. Peut-être une gestion plus rigoureuse de vos dépenses et de vos armées le rendront capables d'assurer son indépendance. Si seulement les murs de votre ministère diplomatique cessaient de s'effondrer pour vous permettre d'entretenir des relations soutenues avec les autres royaumes d'europe. Nous prions pour vous en vous attendant à Chambord.
*Au Sultan, grand commandeur des croyants: voir arriver votre pays en face de nos possessions du sud nous révêle la joie qui est la notre à l'idée que vous pourrez être présent à Chambord. Nos relations commerciales pourraient s'en trouver renforcer, surtout si nous pouvions régler le différent qui oppose nos marchands dans notre centre de commerce.
Posté : lun. févr. 21, 2005 2:26 pm
par syrco
La mort de Daum la perle, Grand chancelier d'Henri huître
Notre pays est en deuil ! Le Grand Chancelier s'est éteint lors du Siège de Calais.
Lui si fière sur les remparts, toujours prompt à lever le glaive pour conforter Henri dans son titre de roi de France ...
Lui étoile de la Chrétienté, Grand chevalier de l'ordre du Bivalve, Unificateur du Royaume, Chef des Lancastres
Lui la bonté même, l'ami des pauvres et des humbles, Prince de l'amour ...
Le pays pleure...
Suite à sa mort, le chef des protestants, Sieur de la Cire Co, a profité du deuil du Roi et de son enfermement au donjon de la Tour de Londres pour s'emparer du pouvoir.
Face à l'ennemi Français, une paix des braves à été trouvée : Calais leur est abandonné tout comme le sera la Bretagne. L'Ecosse et l'Irlande sont reconnues appartenir à la couronne d'Angleterre
Enfin libéré de ces problèmes extérieurs, le nouveau Chancelier s'attaque aux problèmes internes : Face aux révoltes internes et la faiblesse de nos armées, une décision est prise : confisquer les biens de l'église !
Grâce aux forces ainsi libérées, une armée digne de ce nom est montée pour mater les révoltés, la Guerre fait rage dans tout le pays mais le pays en sortira grandi.
Profitant de notre état de faiblesse momentané, le Roy du Royaume papiste d'Espagne déclenche les hostilités en Europe. Utilisant son allié Marocain (un infidèle) comme bouclier, il attaque lâchement son voisin portugais et saisie rapidement les colonies de ce dernier. (Comment une guerre totalement improvisée aurait permis une telle invasion organisée?)
De toute manière, la cause est entendue, le Portugal a perdu la guerre et doit s'incliner tel le vassal qu'il a toujours été. le roi du Portugal n'a t il aucune fierté? Son empire des indes n'est il que chimère ? Que dire du Pape incapable de faire respecter Tordesillas dans les pays qui lui sont pourtant officiellement acquis?
Tous ces changements en Europe n'auront de toute manière que peu d'interférence dans nos affaires du moment. Seul une alliance Austro-Espagnol obligerait une alliance Franco-Anglaise qui ne saurait qu'unir le reste des royaumes d'europe contre l'empire de Habsbourg. Le roi croit que l'Archiduc possède assez d'intelligence pour ne pas se lier à l'Espagne.
Notre pays est donc au bout d'un chemin. La voie qui s'ouvre est claire et large. Nous pourrons et devrons aider notre frère Suédois dans sa tentative de stabilisation de l'europe du nord. Et veiller à l'équilibre des forces sur le continent Européen même s'il s'agit de s'allier avec nos ennemis séculaires ou des infidèles.
Tel est le bon vouloir d'Henri roi d'Angleterre et de France.
Posté : lun. févr. 21, 2005 3:30 pm
par Elvis
Chroniques Impériales :
Après sa victoire sur la coalition vénitienne, l’Autriche assurait désormais sa prédominance en Europe centrale.
Le Doge soumis, Gueldre vassalisé et l’Istrie récupérée, l’Autriche pouvait désormais aspirer à une paix méritée, son ennemi enfin terrassé.
Certes au sud, demeuraient les Ottomans, mais une relation pacifique et intelligente régnait des deux cotés de la frontières.
Von Elvis pouvant se consacrer alors aux affaires internes du Saint Empire Germanique.
Les Etats du Papes continuaient de comploter en main basse pour contrer le pouvoir de l’Empereur, et des nations scandinaves faisaient preuves d’ingérence dans le Saint Empire.
Choses qu’il fallait absolument régler dans les plus brefs délais, de façon pacifique et par voie diplomatique, ce qui avait plutôt réussi à l’Autriche ces dernières années.
Cependant, il fallait aussi s’intéresser aux soubressauts qui secouaient le monde exterieur.
Von Elvis se réjouissait de la fin du conflit entre la France et l’Angleterre : Non point que nous y avions quelques intérêts, pour un camp ou pour l’autre, mais ces temps troublés et révoltes risquaient de conduire ces deux nations dans le chaos entraînant une grande partie de l’Europe avec eux.
Un conflit s’éteignant, un nouveau brasier s’enflamma presque aussitôt : L’Espagne et le Portugal se déchiraient pour quelques malheureux lopins de terre dans de lointaines contrées qui nous sont inconnues. L’Autriche n’ayant rien à y gagner, n’y à perdre, et étant tout à fait étrangère à la colonisation de ces nouveaux mondes, notre royaume s’appliquera à conduire une politique de stricte neutralité dans ce conflit….
Posté : dim. févr. 27, 2005 3:42 am
par Coelio
Précisions espagnoles :
Notre royaume n'est aucunement impérialiste, notre proposition de rachat de comptoirs nous revenant par le droit de la guerre le prouve une nouvelle fois.
Nous espérons que notre modération dans cette affaire aura rassuré nos amis anglois et françois sur les vertus de l'Abbé Très Chrétien.
Par ailleurs l'Abbé commence à s'irriter assez vertement de l'absence de réponse portuguaise à sa généreuse proposition.
Le Portugal complote t-il contre l'Espagne traitreusement, pour ne point répondre avec gratitude à notre offre ? Ou tout simplement le Rey ne daigne t-il même pas se fatiguer à répondre ?
Qu'il sache que faute de réponse positive du Portugal avant la fin de la trêve, la guerre entre l'Espagne et le Portugal et son ami pingouin continuera, et que cette guerre sera totale. En clair cela signera la fin du Portugal.
Dieu nous est pourtant témoin, et nos amis monarques d'Europe également, que nous faisons tout pour éviter cela.
Posté : mer. mars 02, 2005 1:57 am
par Coelio
Bien...
Il reste moins de vingt heures au Rey du Portugal pour sauver son pays.
Sinon il sera détruit.
Et je note que les monarques d'Europe auront remarqué l'impudence du Roi Portuguais qui se permet , dans sa position, de snobber nos relances diplomatiques généreuses..
Abbé Coelio.
Posté : sam. mars 05, 2005 8:46 pm
par Danton
1546 – 1551. La guerre d’Eleonore ou la blietzkrieg ottomane dans les Balkans
A Istanbul, les complots foisonnent et les alliances se forment pour se dissoudre dès le coucher du soleil : les vautours attendent la fin annoncée du Grand Vizir Danton, éminence grise des Sultans depuis plus de 50 ans et poussé dans ses derniers retranchements par les sbires du sinistre Ben Marrabey. Toute l’affaire n’est pas encore éclaircie, mais le sinistre ayatollah se préparait, dit-on, à apporter les preuves du faux accident mortel orchestré par le vizir sur la douce Eleonore, concubine favorite du Sultan Soliman, qui pleure toujours sa disparition... alors que la belle serait bien vivante, à l’abris en orient et menant la grande vie dans un des palais du fourbe vizir, dont les motifs restent mystérieux (Des sentiments, lui ? Ou est-ce plutôt parce qu’Eleonore est une riche héritière liée à la famille du Sultan ?

).
Sentant le désastre approcher à grand pas, le Grand Vizir accueille avec soulagement la déclaration de guerre française aux habsbourgs d’Autriche : des contacts secrets ont été noués depuis longtemps avec Paris via l’intermédisaire de la délicieuse Azénore et le Sultan Soliman s’est engagé à voler au secour de la France si celle-ci était attaquée par Vienne. Certains ont parlé aussi de projets offensifs, mais ceux là se trompent : l’empire ottoman ne désire pas la guerre.
Mais les demandes incessantes de Paris font hésiter le bon Sultan, qui prend finalement la décision d’intervenir quand le plus grand défenseur de la paix avec l’Autriche, l’homme clef du traité de Syracuse, se prononce lui aussi pour la guerre : l’occasion rêvée de détourner l’attention de Soliman de cette périlleuse affaire presque entièrement révélée par Ben Marrabey. Car qui en effet pourrait planifier l’offensive mieux que celui qui a déjà organisé l’assaut victorieux contre la Hongrie en 1518 ? Le Grand Vizir Danton est indispensable pour mener à bien l’assaut, il conservera donc sa précieuse tête et pourra planifier l’offensive : la guerre d’Eleonore pouvait commencer, la nécessité de respecter l’alliance secrète avec Paris et la revendication séculaire du Vizir sur la province autrichienne du Krain servant de paravent aux compliqués complots politico-amoureux d’Istanbul

.
La guerre est officiellement déclarée le 4 mai 1547 et trois armées ottomanes déferlent aussitôt vers les frontières : le Banat et le Pest sont pris d’assaut, le Krain assiégé. Les troupes poursuivent alors leur marche non vers l’ouest, mais vers le nord : le Maros est assiégé, ainsi que Buda, l’antique capitale hongroise et véritable place-forte autrichienne, par Soliman en personne !
Pris par surprise, l’Empereur réagit néanmoins très vite et envoi son meilleur général, Ferdinand, déloger les Ottomans du Krain, seule revendication du Sultan, que l’Autriche refuse obstinément de céder : avec des forces six fois supérieurs en nombre, la victoire semble assurée, mais c’était oublier la volonté du Tout Puissant :celui-ci a décrété que le Krain sera ottoman et il en sera donc ainsi. 40.000 autrichiens, terrassés par la honte et abandonnant 20.000 des leurs, finissent par retraiter, humiliés, devant les 4000 survivants musulmans : le triomphe de la foie !
Sitôt le moral de l’armée rétabli, les Autrichiens, qui ont reçu des renforts considérables, contre-attaquent au Pest dans le but de couper le ravitaillement du Sultan Soliman, qui assiège toujours Buda, mais un obstacle de taille s’oppose aux projets de l’Empereur : le Grand Visir Danton et les cavaliers d’Allah. 25.000 janissaires contre 60.000 impériaux s’affrontent dans les plaines hongroises : la charge est irrésistible et balaye tout sur son chemin. A la tête des régiments des coupeurs de tête, de redoutables cavaliers, le Grand Vizir, que Dieu le bénisse, enfonce l’aile droite ennemie puis se rabat au centre : la déroute est immédiate, les Autrichiens refluent, humiliés et avec de lourdes pertes

. Emportés par leur volonté de mener le djiad partout où cela sera nécessaire, les cavaliers d’Allah se lancent à la poursuite des impériaux, qui font jonction au Oldenburg avec une nouvelle armée impie : 20.000 cavaliers se heurtent cette fois à près de 80.000 autrichiens ! Mais plus rien ne peut stopper l’assaut désormais irrésistible des janissaires : Djiad ! Djiad ! Djiad ! Ferdinand est une nouvelle fois pulvérisé et laminé, et fuit piteusement vers Vienne, abandonnant 40.000 tués derrière lui.
La route de Vienne est ouverte, plus rien ne peut sauver la capitale impériale, surtout que Buda s’apprête à offrir sa reddition au Sultan : la campagne est un succès complet. Mais le grand vizir ne souhaite pas la ruine de l’Autriche, avec laquelle au contraire il ne désire qu’une chose : entretenir de bonnes relations. La paix est une chose si agréable. Aussi, quand l’Empereur offre le Krain contre la paix, la proposition est étudiée avec attention : les espions ottomans, les ambassadeurs français et même les diplomates autrichiens sont unanimes pour déclarer la guerre gagnée à l’ouest aussi. La paix peut donc être signée, le 24 octobre 1547 et le Krain passe enfin sous contrôle ottoman : nul doute que Paris victorieux fera très vite de même.
Grand stratège de cette guerre, le Vizir Danton devient (temporairement) intouchable : que représente Eleonore pour le Sultan comparé à ce triomphe ? Soliman a réussi là où son glorieux père avait échoué jadis de si peu et mérite bien d’être désormais appelé Soliman le Magnifique. L’on retiendra que Vienne a tremblé, mais que l’Empereur et le Sultan, tous deux sages et de bonne volonté, ont su préférer la paix à la guerre à outrance.
Seule ombre au tableau, les ennuis que va désormais rencontrer Paris, privé de la toute puissante protection ottomane : les armées de Vienne étant presque complètement anéanties, selon le propre aveux de l’Empereur, nul, à Istanbul, ne comprend pourquoi la France a du finalement se contenter de l’Artois. Une enquête est en cour, mais tout indique que c’est l’assaut ibérique contre la France qui a empêché celle-ci d’obtenir plus de l’Autriche : l’empire ottoman, en tout cas, a respecté ses engagements.
Les pertes militaires ont été dérisoires et la guerre, qui n’a durée que six mois, n’a pas trop déstabilisé l’économie ottomane, mais les conversions lancées par Ben Marrabey, le grand rival du vizir, ont par contre, elles, ruiné le trésor impérial. Une nouvelle tentative d’implantation en Afrique orientale se solde par un nouveau désastre : la colonisation, décidémment, ne réussit guère à Istanbul.
L'Europe en 1551

Posté : sam. mars 05, 2005 8:50 pm
par Danton
Déclarations diplomatiques.
Angleterre. Nous vous félicitions pour votre juste décision de rompre définitivement avec le Pape, ce pantin des Habsbourgs, et vous souhaitons de rapidement sortir de cette guerre civile qui ravage votre éloigné royaume.
Portugal. Nous louons votre courage et votre ténacité, votre refus de plier devant l’ogre de Madrid : le Portugal est petit, mais sa vaillance est grande. Pas mesure de précaution, préparez-vous néanmoins à la guerre dès maintenant, on ne sait jamais, le goinfre ne sera peut-être pas occupé fort longtemps par sa guerre déjà perdue contre la glorieuse France.
Espagne. Nous vous avions pourtant mis personnellement en garde : le monde est las de votre arrogance et de votre volonté de dominer le monde, que vous dissimulez si bien derrière un prétendu pacifisme. L’épée de la justice, brandie courageusement par le Roi de France, que Dieu le bénisse, se rapproche de plus en plus de votre cou de poulet : restituez à vos ‘cousins’ tout ce que vous leur avez volé. Ainsi parla Soliman. Le Grand Vizir, lui, vous assure que le traité de non-agression que nous avons signé sera scrupuleusement respecté et invite le bon abbé Coelio, que Dieu le protège, à une chasse au lion en Anatolie : nous pourrions y discuter de l’injustice du monde...
France. Valeureux allié, nous avons noté votre dépit devant notre traité de paix avec Vienne, que vous avez jugé trop rapide. Mais notez aussi que l’empire ottoman a respecté ses engagements et que seul son intervention et ses grandes victoires vous ont permis de gagner l’Artois : sans les cavaliers d’Allah, qui ont affronté et vaincu plus de 100.000 autrichiens, votre courageux Duc de Guise, qui mena les armées françaises de victoire en victoire, aurait eu bien plus de difficultés à triompher et aurait même peut-être été vaincu. Nous regrettons et ne comprenons pas pourquoi vous n’avez pu obtenir plus : les Autrichiens étaient anéantis. Sachez que nous soutenons toujours vos justes revendications : si vous n’avez pu obtenir pleine satisfaction à ce sujet, le seul responsable en est le Rey d’Espagne. Nous vous invitons aussi à une grande chasse au lion et vous conseillons de tenter une négociation avec l’Empereur, qui sait faire preuve de sagesse.
Autriche. Croyez bien que nous regrettons cette guerre, mais les revendications françaises et ottomanes étaient légitimes, nos actions indéniablement bénies par Dieu. Nous espérons que vous n’oublierez pas la générosité dont nous avons fait preuve à votre égard : notre victoire était si totale que nous aurions pu continuer et, qui sait, peut-être même prendre Vienne pour obtenir bien plus que le Krain. Mais cela, nous ne le souhaitons pas et vous offrons dès lors une paix juste, stable et longue. Le traité de Syracuse qui, bien qu’il ait mis fin à une guerre n’a JAMAIS impliqué de traité de non agression (ne nous accusez donc pas d’avoir manqué à notre parole) reste une bonne base, mais il avait le gros défaut de ne pas règler tous nos différents.
Votre refus obstiné de céder le Krain et les provinces qui reviennent à Paris nous a contraint à la guerre. Maintenant que cette province est notre, ayez la sagesse d’y renoncer car, tout comme la Croatie, désormais musulmane, le Krain se ralliera très prochainement à la vrai foie et sa possession ne vous apporterait ainsi plus aucun avantage, que du contraire. Seul un problème pourrait dès lors encore subsister entre nous : vos revendications sur la transylvanie, province de culture hongroise mais qui, selon le traité de Syracuse, doit rester hors de votre portée. Afin de régler définitivement la question balkanique, nous vous proposons de l’annexer avec toute notre bénédiction : vous aurez ainsi perdu le Krain, mais gagné la Transylvanie et la paix pourrait régner entre nous. Un traité de non-agression complémentaire et d’une durée à déterminer entre nous devrait sceller nos bonnes relations retrouvées. Sachez que tel est le souhait du Sultan et que le Grand Vizir vous invite à une chasse au lion pour enterrer définitivement toute querelle entre nous.
Suède. Tout nos voeux de succès au puissant souverain de ce royaume : puisse t-il régner très longtemps.
Posté : lun. mars 07, 2005 11:05 am
par Elvis
L’Europe en sang et la fourberie ottomane
En 1552, l’Autriche eu a subir la plus grande infâmie complotée à Paris et Istanbul.
La France et l’Autriche étaient en négociation pour la cession de territoires de Culture Francaise à la couronne de France. Cependant, sans aucun préavis et aucune information, la France nous déclara la guerre. En effet, un certains désaccord demeurait sur le prix de ces provinces, mais nos ambassadeurs à Paris continuaient les négociation en vue d’un prochain accord. La France quant à elle s’avère donc être un diplomate des plus binaires.
N’ayant pu obtenir ce qu’il désirait à notre première entrevue, le Roi de France nous déclara la guerre pour voler ce qui nous appartenait.
Face à cette déclaration, nous dûmes lever des armées pour faire face à cette lâche agression. Et une terrible campagne de plusieurs années débuta, qui vit pourtant la victoire des armées francaises conduite par Guise. Après avoir subit de nombreux revers, et malgré l’intervention de notre cousin d’Espagne, exsangue et battu nous devions concéder l’Artois.
Dans cette guerre, la France a donc démontré qu’elle ne savait construire son royaume que par la force des armes, et que si son but fut atteint avec l’Artois récupéré, le prix fut largement plus élevé que les 500 ducats demandés.
Un rapport fut donc envoyé à Vienne, et les ambassadeurs francais renvoyés. Toute relation est donc coupée avec la France, notre Empire n’ayant que faire d’un royaume où l’honneur n’a pas de place.
Mais alors que dire de l’attitude fourbe de l’Empire Ottoman.
Aussitôt cette déclaration de guerre reçue de la France, le sultan envoya des milliers d’hommes en Autriche, et là non plus sans aucun préavis, nos armées furent surprises et les milliers d’hommes levés pour la guerre contre la France furent exterminés avant d’avoir pu compléter leur formation, réduisant à néant nos chances de victoire dans la campagne de France.
Le Sultan qui avait préparé son coup à l’avance, ses armées étant en masse à notre frontières, ose encore aujourd’hui nous parlait de paix et d’honneur alors qu’il vient de rompre de sa propre initiative le traité de Syracuse et de mettre en danger ses relations avec le monde chrétien pour simplement gagner une petite province. Là aussi faisant preuve, comme son allié de circonstance, d’un calcul à très court terme.
De plus après ce hold-up caractérisé, il ose aujourd’hui nous envoyé ses ambassadeurs mielleux nous parlaient de paix et d’amitié.
Croit il donc les peuples d’Autriche aussi naïfs et stupides, et qu’une invitation à une chasse au lion saura réparer les dommages irrémédiables causés dans la région et aux relations avec l’Autriche.
Nous considérons donc par le fait de la traitrise et fourberie de l’Empire Ottoman, le traité de Syracuse caduque. Traité qui stipulait que le Krain demeurait autrichien, traité que vous aviez signé. Mais semble t il la signature du vizir n'a d'autre valeur que le coût de l'encre utilisée.
A notre cousin, le très catholique roi d’Espagne. Nous vous remercions et vous sommes une nouvelle fois reconnaissant pour votre soutien dans cette campagne de France. Preuve, s’il en est que la notion d’honneur demeure toujours en Europe, tout au moins à Madrid. L’issue de cette campagne ayant été catastrophique pour l’Autriche, nous avons dû vous laisser seul dans cette guerre, nos armées ne s’élevant pas à plus de 5000 hommes et nos caisses vidées.
Cependant, il est temps de faire taire ces terribles calomnies qui tentent de vous porter préjudice en vous accusant d’être expansionniste et de n’avoir aucun respect pour les peuples environnants. Ces rumeurs étant propagés depuis Paris et Istanbul, tout gentilhomme n’y saurait porter attention, surtout depuis ces derniers événements.
Posté : lun. mars 07, 2005 9:42 pm
par Danton
Elvis a écrit : alors qu’il vient de rompre de sa propre initiative le traité de Syracuse
Le Sultan ne voit pas comment il aurait pu rompre un traité qui n’a fait que mettre fin à une guerre et qui a été appliqué scrupuleusement. Si tout traité mettant fin à une guerre se devait d’être éternel, il n’y aurait plus de guerre dans le monde depuis des siècles.
Elvis a écrit : ...et de mettre en danger ses relations avec le monde chrétien pour simplement gagner une petite province
L’Empereur nous reprocherait-il de ne pas avoir demandé plus ? Voilà qui nous surprend un peu, je l’avoue.
Elvis a écrit : De plus après ce hold-up caractérisé, il ose aujourd’hui nous envoyé ses ambassadeurs mielleux nous parlaient de paix et d’amitié.
Mais de quoi parlez-vous donc ? Si vous vouliez tant la guerre, pourquoi avoir signé la paix ? En nous cédant le Krain, vous reconnaissiez notre nouvel suzeraineté sur cette province...l’encre du traité de paix n’est pas encore sèche que vous le reniez déjà ? Quel curieux sens de l’honneur.
Hold-up ? Depuis 30 ans, nos relations sont ternies par le fait que nous revendiquons, et nous l’avons souvent crié, le Krain alors que vous revendiquez la Transylvanie, que nous sommes prêt à vous accorder en dédommagement du Krain. Il a fallu utiliser la force, et croyez bien que nous le regrettons, pour que vous acceptiez ce simple échange de province.
Nous espérions, nos revendications mutuelles étant enfin complètement satisfaites, que la paix pourrait désormais régner entre nous, garantie non par un traité de paix à effet immédiat mais sans action sur le futur, mais par un traité de non-agression en bonne et due forme, d’une durée à déterminer par nos bons soins et qui aurait été appliqué à la lettre : le Sultan a toujours respecté ses engagements, que ce soit avec Paris ou... Madrid.
Nous comprenons cependant que vos peuples comprendraient mal actuellement la signature d’un traité de non-agression qui garantirait pourtant enfin sa sécurité et sa tranquilité : laissons donc un peu de temps afin de calmer les vieilles haines, le temps pour que tous se souviennent que paix et sécurité est préférable à guerre et vengeance.
Posté : lun. mars 07, 2005 11:14 pm
par Elvis
Danton a écrit :Le traité de Syracuse
Selim I d’éteignait lentement et délirait de plus en plus, crachant régulièrement, haineusement, le nom trois fois maudit de la capitale autrichienne. Son fils, le jeune Soliman, considéré par tous comme un prodige, comprit alors qu’il allait succéder au Sultan bien plus tôt que prévu et prit immédiatement les choses en main pour faire respecter les dernières volontés de son glorieux père : inaugurant une technique que ce dernier avait toujours refusée d’appliquer, il entama des négociations secrètes avec les chrétiens. Puis convoqua le premier diplomate de l’empire, le Grand Vizier Lord Danton et lui intima de rejoindre... Syracuse.
Le commandant en chef des armées promit aussitôt de conquérir, et facilement même, l’île espagnole, mais le futur Sultan rectifia immédiatement le tir : c’est pour négocier et non pour guerroyer qu’il l’envoyait à Syracuse. Cruelle déception : le glorieux Lord Danton se réjouissait déjà à l’idée d’écraser la lâche coalition chrétienne et voilà que deux Sultans, l’agonisant et son successeur désigné, lui confiaient la même mission : obtenir la paix. Dur, dur la vie d’un grand vizier, on ne fait pas toujours ce que l’on veut. Mais, après tout, se consola Lord Danton, les négociations pouvaient bien échouer.
Dès qu’il arriva à Syracuse, il n’eut même plus aucun doute à ce sujet : les émissaires anglais étaient affables, pragmatiques et de bonne vomonté, mais les Ibériques étaient aggressifs et menaçant. Les premiers échanges de vues furent ainsi particulièrement acerbes, mais une fois que les Espagnols eurent reconnu que, à leur grande surprise, les Ottomans étaient des hommes comme eux et non des démons cornus comme ils le pensaient, et que les Turcs eurent constaté que les Ibériques n’étaient pas vampires aux yeux rouge assoiffés de sang, les négociations purent réellement commencer : l’Empereur y fut représenté par les autres chrétiens, ses émissaires s’étant semble t-il perdu en cour de route. L’Anglois eut le mérite incontestable de souligner que les propositions ottomanes et chrétiennes n’étaient finalement pas si éloignées : la guerre pouvait être évitée. Il sut aussi séparer ottomans et espagnols lorsque ceux-ci pensèrent à régler immédiatement leur différent par un bon duel au sabre.
D’abord le plus facile. Tous étaient d’accord sur ces points : vassalisation et indépendance reconnue par tous de la Wallachie, la Moldavie et le Siebenburger. Gloire soit rendue à l’Empire Ottoman qui a libéré ces états de la tyrannie hongroise. Le respect de leur intégrité territoriale est le meilleur gage de paix entre l’Autriche et l’Empire. Vassalisation de la ‘petite Hongrie’ (Maros, Pest, Magyar et Banat) : un état ressuscité dont le sort dépend tout entier de l’autriche : libre à elle de l’annexer diplomatiquement ou, plus probablement, militairement, ave la bénédiction de tous. C’est un riche cadeau pour Vienne. La Croatie, elle, est et restera ottomane.
Vient alors le plus difficile : qu’allait devenir la Dalmatie et le Krain ? Les diplomates se montrèrent vite butés sur ces points de friction et l’Anglais, après deux jours de vaines négociations dans tous les sens, annonça tristement qu’il devait repartir avec la marée : honnête et juste, il fit savoir qu’il donnait son accord de principe concernant la paix, négociée à 90%, mais que si la guerre avait bel et bien lieu, il respecterait ses engagements vis-à-vis de Madrid et Vienne. Ottomans et anglais se saluèrent cordialement : ils avaient appris à se respecter. Et les deux frères ennemis se retrouvèrent seuls pour régler le plus difficile.
Les négociations prirent encore 4 jours et 3 nuits mais, finalement, oui finalement, un accord fut trouvé et le traité de Syracuse fut signé en toute discrétion : la guerre était évitée ! L’Angleterre doit encore confirmer son accord et idem pour l’Empereur, qui n’a pas à se plaindre du pacte : les négociateurs espagnols se montrèrent certainement plus intransigeant qu’ancun autrichien n’aurait jamais pu l’être ! Car entre Vienne et Constantinople, il avait finalement toujours eu des relations diplomatiques, limitées mais bien réelles : avec les Ibériques, qui n’avaient que haine et mépris pour les Ottomans (et l’inverse) tout était à construire. Mais les choses ont bien changé et ces deux peuples se comprennent désormais bien mieux.
On raconte que les négociations furent facilitées par la haine commune que partagèrent les premiers diplomates des deux camps à l’égard de Venise et du Doge fou (qu’il brûle donc en enfer s’écrièrent-ils allègrement). La Dalmatie, finalement, est et restera ottomane tandis que le Krain, de culture slave pourtant, est et restera autrichien : les négociations à ce sujet furent vraiment difficile mais l’Espagnol pensait que jamais l’Empereur n’accepterait une paix qui l’obligerait à céder une province si près de sa capitale. L’Empire Ottoman a finalement cédé, mais il aura une contrepartie : Chypres, vénitien, lui est promis. Le Sultan peut librement s’en emparer, avec la bénédiction de tous. L’Istrie par contre et, plus encore, Venise n’ont rien à craindre de la Sublime Porte, qui accepta même de laisser la première aux autrichiens, si ceux-ci la désirent toujours.
Tel est l’accord conclu entre Madrid et Constantinople : le traité n’attend plus, pour être ratifié, que l’approbation de Londres et Vienne. La paix revient sur terre pour les hommes de bonne volonté, espagnols et ottomans se quittent la larme à l’oeil, des ambassades seront désormais établies entre ces deux grandes puissances. Gloire et longue vie à Soliman I qui, pas encore Sultan, inaugure pourtant déjà son règne d’une fort belle manière : la grande guerre n’aura pas lieu. On raconte que, sur son lit de mort et apprenant la nouvelle de la bouche même de son grand vizier, Selim I en aurait pleuré de joie : « Allons, c’est une bonne chose. Mon fils accomplira de grandes choses, mais, pour le moment, il lui fallait la paix, afin de pouvoir affermir son pouvoir. Je suis rassuré, mon oeuvre est accomplie, je peux rejoindre le Créateur l’âme en paix ».
Cher Sultan, il me semble que vous ayez la mémoire courte.
Permettez moi de vous citer et de reprendre un traité signé par vous-même et engageant si ce n'est vos obligations, tout au moins votre honneur.
Permettez moi également de vous citer une nouvelle fois, vous pretexter avoir rompu de plein gré ce traité car ' il n'y aurait pu de guerre dans le monde depuis des siècles'. Voulez vous nous faire comprendre donc que l'Empire Ottoman est un empire belliqueux, qui n'a aucune parole...
Concernant le Krain, l'affaire est entendue. Vos armées nous ont battus et, quoique cette notion vous parait étrange, nous savons conserver l'honneur dans la victoire comme dans la défaite.
Mais de grâce ne venez plus nous parlez d'amitié entre nos royaumes. Vos paroles n'ayant pas plus de valeur que le vent qui irritent nos oreilles.
Seul désormais et à partir de cette date les actes de l'Empire Ottoman envers le royaume d'Autriche seront pris en considération.
Posté : mer. mars 09, 2005 8:26 am
par univerzz
Déclaration Diplomatique :
*Au glorieux Sultan, grand commandeur des croyants: très cher ami, si nous fûmes dépité, c'est de ne pas avoir pu voir signer une paix d'un commun accord et au moment choisi. Une fois votre pays justement récompensé, nous avons dû subir la volonté de vengeance du Duc de Vienne qui ne reconnu nos justes prétentions pourtant revues à la baisse eût égards à la situation d’alors qu’une fois son armée réduite à moins de 10000 hommes et alors que nous avions la possibilité de pourchasser et de finir la défaillante armée commandée par Von Strucmuche, maréchal autrichien. Cela ne change bien évidemment rien entre nous : vous connaissez la grande estime dans laquelle nous vous tenons et notre amitié vous reste acquise. De plus, vous connaissez nos intentions.
*Au roy d'Espagne (ou au joueur, à force on se demande) : voici le préambule de la proposition de paix que nous vous avions envoyé au début de nos négociations :
« Considérant que vos intimidations répétées avaient pour but de vous immiscer dans la politique extérieure de notre couronne,
Considérant que vous avez envahi nos possessions en Biloxi, rompant par là même un accord diplomatique passé entre nos deux nations,
Considérant que vous avez, à la suite de cette inqualifiable trahison, déclaré la guerre à notre glorieuse nation, nous entraînant dans un conflit dont nous ne pouvons être tenus pour responsable,
Considérant que même alors, vous refusâtes nos paix blanches, préférant utiliser l'attention que demandait notre ennemi autrichien pour rapidement tenter de nous extorquer notre province du Languedoc,
Considérant que vous avez utilisé nos justes représailles sur vos comptoirs ( 7*15 ? ), comme prétexte pour tenter de déstabiliser notre royaume ( -3 de stab, c'est combien ? ),
Considérant que vous avez refusé toutes paix bien après que l'empereur d'Autriche ait cessé les hostilités à notre encontre,
Considérant enfin que nos troupes chassent les vôtres de notre territoire, reprenant les forteresses occupées et continuent à vous infliger des pertes bien supérieures aux nôtres (pour info, mon Manpower n'est pas infini mais, en comptant largement, je n'ai perdu que 30000 ho alors que j'ai occis 100000 autrichiens et espagnols minimum),
Considérant aussi que l'attitude expansionniste de votre pays n'a pas su se réfréner, vous mettant par là même dans une dangereuse situation diplomatique,
Nous, Henry II, Roy de France, réclamons pour cessation des hostilités : «
Ceci n’a jamais été contesté par vous quoique vous en disiez. La suite de la déclaration étant connue puisque la bêtise de vos ambassadeurs veut que des négociations qui étaient sur le point d’aboutir soit révélées aux yeux de tous, nous nous engageons à rendre votre pays aussi fertile que votre sœur Eléonore.
*Au Rey du Portugal : vous connaissez nos dispositions à votre égard.
*Au Roy d’Angleterre : l’entente installée entre nos deux pays nous ravit. Sachez que nous restons à votre disposition dans le cas ou nous puissions vous être agréable. De plus, nos intentions vous sont connues.
*Au duc de Vienne :
Elvis a écrit : La France quant à elle s’avère donc être un diplomate des plus binaires.
N’ayant pu obtenir ce qu’il désirait à notre première entrevue, le Roi de France nous déclara la guerre pour voler ce qui nous appartenait.
Face à cette déclaration, nous dûmes lever des armées pour faire face à cette lâche agression. Et une terrible campagne de plusieurs années débuta, qui vit pourtant la victoire des armées francaises conduite par Guise. Après avoir subit de nombreux revers, et malgré l’intervention de notre cousin d’Espagne, exsangue et battu nous devions concéder l’Artois.
Dans cette guerre, la France a donc démontré qu’elle ne savait construire son royaume que par la force des armes, et que si son but fut atteint avec l’Artois récupéré, le prix fut largement plus élevé que les 500 ducats demandés.
Un rapport fut donc envoyé à Vienne, et les ambassadeurs francais renvoyés. Toute relation est donc coupée avec la France, notre Empire n’ayant que faire d’un royaume où l’honneur n’a pas de place.
Tant qu’à parler de négociations engagées, essayez donc de dire vrai : notre offre était de 1000 ducats pour l’Artois et la Franche-comté (il semblerait que votre autiste empereur refusait d’entendre nos demandes concernant la Lorraine) soit 500 ducats par province. Votre demande était de 1000 ducats par province ou de 500 en plus d’un accès à nos découvertes. Nous avons refusé, préférant ne pas voir la pestilence de vos idées se répandre sur la terre du nouveau monde.
Si notre diplomatie est binaire, c’est déjà posséder une fonction de plus que la votre qui consiste à imposer ses vues au reste du monde ; vous quittâtes les négociations par un « à prendre ou à laisser. Revenez plus tard si vous le désirez « Nous sommes revenus. Avec nos soldats. Vous connaissez la suite et quoique vous en disiez nous aurions pu aggraver votre situation mais nous avons choisi de nous détourner de vous afin de ne pas entacher nos relations et de nous concentrer sur le reste de votre famille. C’était, maintenant que nous vous connaissons, commettre une erreur tant la haine vous aveugle. Elle ne sera pas commise deux fois.
Puisque vous vous souciez de nos décisions, regardons les vôtres : vous eusses pût gagner 1000 ducats pour deux provinces que le destin vous aurait fait perdre sous moins de 10 ans. Vous préférâtes, après notre refus de participer à une vente aux enchères avec l’Espagne, tenter de continuer à exploiter ces provinces de culture française malgré nos généreuses propositions. La guerre n’est pas l’option que nous voulions mais bien celle qui nous restait. Elle eût au moins pour effet de voir l’Artois nous revenir (rendant Paris plus sûr) et de vous voir libérer, en la vassalisant, la fière Lorraine qui oubliera bien vite qu’elle fût commandée par un monarque tel que vous.
De plus vous nous reprochez d’avoir anticipé l’échec de nos négociations en devisant avec notre ami Ottoman. Sachez que des esprits éclairés ont jadis écrit que « gouverner, c’est prévoir ». Nous vous laissons méditer ceci en même temps que notre offre, toujours courante, de rachat de la Franche-comté pour la somme de 300 ducats, offre qui vit pour tardive réponse le renvoi des ambassadeurs français résidents dans votre capitale.
Posté : mer. mars 09, 2005 4:16 pm
par stratcom
Déclarations diplomatiques
Au roi d'Angleterre
Nous prions chaque jour que Dieu fait pour que votre royaume retrouve la grandeur qui devrait être la sienne (et accessoirement pour que vous reveniez à la vrai foi... mais sans, hélas, nous faire trop d'illusions).
Puisse notre alliance apporter paix et prospérité à nos deux royaumes.
Au sultan
Nous vous sommes gré des encouragements que vous nous avez prodigué lors du conflit qui nous a opposé à notre cousin d'Espagne. Nous aurions toutefois préféré recevoir des troupes plutôt que de belles paroles, notre vaillance ayant malheureusement des limites.
Au roi d'Espagne
Cher cousin (qu'est-ce qu'il ne faut pas faire... et dire !!!

), votre pays est riche, votre territoire est vaste. Qu'aviez-vous besoin de nous faire la guerre, qui plus est pour soutenir un infidèle ?
Concernant l'"incident brésilien", sachez que le responsable a été châtié à la hauteur de son crime. Nous tenons d'ailleurs sa tête à votre disposition. Dans un soucis d'apaisement, nous somme prêt à vous dédommager en vous cédant notre comptoir au Surinam.
Au roi de France
Nous vous remercions de votre soutien. Cependant, nous pensons qu'il est inutile de vous acharner contre l'Espagne. Sachez faire preuve de sagesse et montrez à cet arrogant espagnol comment se comporte un véritable gentilhomme.
Posté : mer. mars 09, 2005 6:46 pm
par Coelio
Déclaration de l'Abbé
L'Abbé n'est pas homme obtu.
Il accepte les excuses de son cousin portuguais et tiens l'incident pour clos.
Nous déclarons à ce jour n'avoir plus de grief envers le Portugal, et nous esperons une longue paix entre nous.