Le Quartier Général

Coming soon...

Octobre 1942.

L'Etat-Major me demande de mener une contre-attaque rapide et de reprendre une petite ville, perdue quelque-part dans la campagne russe. L'ennemi y est cantonné, sans que l'on sâche exactement quelles sont ces forces, ni s'il a eu le temps de se retrancher.



Encore une cause perdue pour l'Armée rouge, à mon sens. Un no man's land, plat comme ma main et à la végétation squeletique nous sépare des premiers immeubles. On me demande donc d'avancer sur un grand découvert. Et ce, en un minimum de temps. De mes doutes, je n'en dirais pas un mot aux hommes. Si le Parti a décidé qu'on devait reprendre cette ville aux fascistes, on la reprendra ! On on mourra.

Imageshack doit être un suppot de ces maudits teutons, il refuse d'afficher la magnifique carte de notre glorieux héros !
Enfin quoi qu'il arrive, et même si le colonel Boudi doit mourir dans d'horribles soufrances, les jambes arrachées par une mine taquine et le torse grélé d'obus de 25mm, il est sur que le Kremlin lui décernera une belle médaille posthume

Nos moyens ? Pas mal de biffe, bienvenue pour se battre en milieu urbain.

Mon bataillon d'infanterie motorisée, tout d'abord. Il est constitué de 2 Compagnie de fusiliers et d'une Compagnie d'infanterie de choc, aux effectifs armés de PPSh, très utiles pour le combat d'immeubles en immeubles.

- Cie A de Fusiliers, Capitaine Lafrite,
- Cie B de Fusiliers, Capitaine Aheuc,
- Cie C d'infanterie de choc, Capitaine Chal.

Est-ce tout pour l'infanterie ? Que nenni ! S'ajoute un second bataillon, aux effectifs plus réduits mais sur lequel je compte beaucoup, le Bataillon de Pionniers du Major Von Aasen ! J'aime particulièrement leur capacité à déminer et leurs charges individuelles fort utiles à courte distance.

- Cie D, Capitaine Jagermaster.
- Cie E, Capitaine Elvis.

De plus, les sections de ces 5 Cies seront renforcées par des mortiers de 82, dont ma foi ma propre expérience montre qu"ils peuvent être fort utiles, avec leurs capacités fumigènes attribuée aléatoirement et leur effet blast non négligeable.


5 Cies ! Quand je vous le disais qu'il y aurait de la Biffe !!!


Cette biffe sera épaulée par l'artillerie hors carte sous la direction du Lt Gilou. 2 observateurs de mortiers de 82, 1 observateur (vétéran) de mortiers 120, le Lt Nikishev. Quand Nikishev passe, l'herbe ne repousse plus.


Dernier atout : mes pelotons de blindés :

1er peloton, 3 T34 modèle 1943, canon de 76,2, Lt Mad.
2ème peloton, 2 KV-I, canon de 76,2, Lt Sentenza,
3ème peloton, 3 T34; modèle 1943, canon de 76,2, Lt Efelle,
4ème peloton, 2 KV-I, canon de 76,2, Lt Necroproject.
10 tanks en tout.

mad a écrit :Imageshack doit être un suppot de ces maudits teutons, il refuse d'afficher la magnifique carte de notre glorieux héros !
Enfin quoi qu'il arrive, et même si le colonel Boudi doit mourir dans d'horribles soufrances, les jambes arrachées par une mine taquine et le torse grélé d'obus de 25mm, il est sur que le Kremlin lui décernera une belle médaille posthume

Damn'ed ! Un coup des fascistes !!! Je m'en vais reposter l'image !

Le plan ?

Les objectifs sont en arrière de la ville. On ne va donc pas la traverser (pas fou !) Mais on va la contourner puis on va se rabattre sur les drapeaux, de telle façon à évoluer le moins possible en milieu urbain.

Quand on regarde la ville de nos positions actuelles on peut voir 5 objectifs principaux, de gauche à droite :

L'Hopital local, milieu urbain, en périphérie de ville, côté gauche,
La sous-préfecture, milieu urbain, arrière-centre de la ville,
L'immeuble du Parti, milieu urbain, arrière-centre de la ville,
Le central téléphonique régional, milieu urbain, en périphérie de ville, côté droit.
La centrale électrique, à l'écart de la ville, côté droit.

J'ai toujours eu un principe de base : la concentration des forces. Je n'attaque un objectif que par un seul itinéraire, pour bénéficier, en toutes occasions, d'une forte puissance de feu. Mais là, compte tenu du délai imposé et de l'étendu de la carte des opérations, ça ne va pas être possible.

L'attaque se fera donc par 2 pinces aux forces également réparties : Fusiliers, infanterie de choc, pionniers, blindés.

Pince gauche, hopital local, Major Von Aasen.
Prince droite, centrale électrique, Major Boudi.

On répartit les pelotons et on y va, Camarades ! Sus aux fascistes !!

les sapeurs de Von Aasen ils ont des lances flammes ?

Non non, pas de lance-flammes pour cette partie. Seulement des charges à lancer.

Nous passerons. Quel que soit le prix à payer.



Le parti sera fier de nous. Je compte particulièrement sur le commissaire Jmlkov pour nous soutenir, il nous a toujours été d'une grande utilité. Le voilà déjà qui rameute les troupes :

Nos troupes avancent, pour l'instant pas un coup de feu. Le Major Von Aasen fait bien de parler des Commissaires politiques, ceux qu'on appelle chez nous les "Politruks". Le Lt JMLO sur l'aile gauche hurle aux soldats de sa voix forte, (malgré les consignes de silence, ceci dit les chars suivent pas loin derrière) , expliquants aux soldats qu'ils n'ont (en théorie) rien à craindre des Stukas aujourd'hui, le ciel étant trop nuageux. Si tel n'avait pas été le cas, le découvert aurait été mortel, je n'ose imaginer les effets des piqués toutes mitrailleuses crachantes, impossible de se cacher sur cette plaine.

Sur mon aile, c'est le Politruk Griffon qui officie. Lui aussi hurle tant qu'il peut, en lisant des lettres de mères écrites à leurs fils, frontoviki de leur état. "Je suis fière de toi mon fils car tu défends la Mère Patrie et patati et patata..." Ils ont de l'imagination les Camarades du Parti qui rédigent ces lettres !

Chez nous, les Politruks sont en même temps chef de section, il ne leur suffira pas de hurler dans un mégaphone, il leur faudra aussi prouver leur valeur au combat.

A mes côtés, une autre personne singulière : un correspondant officiel de 'Krasnaïa Zveda', le journal de l'armée rouge. Un drôle de bonhomme à lunettes, qui ne fait pas militaire pour 2 sous. Son nom : Vassili Grossman. Il ne cesse de prendre des notes, sur un petit carnet. Que compte-il faire quand ça va commencer à tirer ?

5 compagnies d'infanterie et 10 tanks !

T as vidé les stocks de l'Armée Rouge là ...

OOB de 2000 points, majoré à 2800 points pour l'attaquant. Si je prends pas des trucs exceptionnels trop chers, j'ai droit à des effectifs conséquents. A mon avis il faudra bien ça, mes pertes vont être lourdes.

Ca c'est de l'OOB bien ficelé !

Que de l'élite, le gratin de l'armée rouge !

Sur la forme, un petit tableau récapitulatif peut aider à comprendre l'AAR.

J'ai bien peur de ne jamais revoir ma chère Siberie et ma chère Natacha

Ca n'a pas l'air de trop t'attrister vu ton smiley



Reviens mon petit, je tai préparé un bon chaudron de borchtch

Qu'importe ce que l'ennemi nous oppose, notre bravoure en aura raison !

Ah ces KV1 de l'aile gauche ! Ils ne valent pas nos valeureux équipages de l'aile droite, équipages dont le cuir a été soigneusement tanné par les soins du chef de section ! Nous serons fiers de nous sacrifier en éperonnant la bête qui se tapit au loin, ce tigre rugissant qui ne survivra pas à l'intelligibilité de l'histoire

Un de nos chars recule ? Il faudra que le mécano fasse son autocritique pour avoir monté la boîte de vitesse à l'envers...

aie aie ca va faire mal

Soldat ! Nous allons nettoyer cette zone d'arbre pour nos camarade et la Rodina, nous allons la réduire au silence ou nous monrons en tentant de la faire ! Ne soyez pas égosite en ne penszant qu'a votre propre vie et dite vous que nous depend la vie de nos camarades et la Rodina toute entière !!!!!

Tes fumigènes tu les tires avec quoi ? Chars ou mortiers ?

Mortiers. Ceux qui accompagnent les compagnies et les mortiers hors carte. Je crois qu'aucun de mes chars n'a d'obus fumigènes.

J adore les combats de rues dans Combat Mission

C'est le cadre révé pour des batailles epiques entre fantassins : Ca tourne souvent au corps à corps....

(ici visiblement, les batiments sont un peu trop espacés pour permettre de veritable progression urbaine, mais déjà ca tourne bien...)

Je rappelle la devise du peloton Loda : "un bon fasciste est un fasciste mort!"

Devise du pleton Bartimeus: Être et durer
J'insiste surtout sur le duré Sinon pour toi Boudi ça a l'air de plustot bien marcher non ?

Elvis a écrit :J adore les combats de rues dans Combat Mission

C'est le cadre révé pour des batailles epiques entre fantassins : Ca tourne souvent au corps à corps....

(ici visiblement, les batiments sont un peu trop espacés pour permettre de veritable progression urbaine, mais déjà ca tourne bien...)

j'adore aussi !

c'est le meilleur du jeu !

Très joli coup pour le Tigre ! Ca doit rappeller des mauvais souvenirs à Thrawn ça

A mort la bête fascite

Difficile à dire mais au moins 2 charges ont été nécessaires (plus la grenade ) , si je n'avais eu que des molotov le résultat n'aurait certainement pas été le même. Quand le Tigre a été touché à mort il avait déjà quitté les brousailles et prenait de la vitesse sur terrain clair : quand la chance s'en mêle !!! Si on doit commencer une partie avec un niveau de chance prédéterminé, je viens d'épuiser mon stock d'un coup !

A Mort la bête fasciste !

J'ai fait pire, un Tigre éliminé au premier lancer de cocktail molotov sur le moteur. Mais il n'était pas en mouvement

Ah donc c'est possible un Tigre au molotov !

Oui, un Tigre I du moins, le II je pense que non. C'est de toutes manières très difficile de s'approcher de ce dernier à cause des lance-grenades sur sa tourelle (qui ont fait la joie de Griffon ).

Comme Bebert vient de vous l'annoncer dans son propre AAR, il a décidé de rendre les armes. Je viens de tout lire et les conseils que vous lui avez donnés sont pertinents, vous allez faire de lui un crack !

Bebert a surtout été handicapé par le fait qu'il n'a pas vu qu'il jouait en défense au moment de ses achats. Mieux que des stugs, une masse de canons AT embusqués aurait pu faire des ravages.

Bah oui, "allied probe" je ne savais même pas que ça existait et que ça vouliat dire que j'aurai à défendre un truc...

Bon, vu l'aar de Boudi, j'ai beaucoup appris en le lisant. là, compte tenu de sa force de frappe, je ne pouvais plus faire grand-chose au tour 16, mais avant, holala, avant.....

Je ne pensais pas qu'il m'avait repéré si tôt dans la partie...

Si c'était à refaire...ben je ne ferais pas pareil En tout cas, la carte en elle-même est très intéressante, avec son doux vallonnement et son milieu urbain très espacé qui ménage effectivement des lignes de vue assez incongrues!

Bravo à Boudi. Je pense que la partie aurait été plus difficile face à n'importe qui d'autre!

bah Boudi lui aussi a débuté un jour

(et de manière prudente et réfléchie ...... )

c'est mon élève et j'en suis fier !

Pareil, à la première partie, une grosse branlée ! Après, on apprend...Pour ma part, je suis plus friand de meeting engagement que de parties attaquant/défenseur pour des raisons que ceux qui connaissent ont déjà deviné

Faut dire, à la décharge et pour l'encouragment de Bebert, que les Combat Mission sont des jeux où le sort d'une bataille se joue plus souvent sur une accumulation de petits détails que sur un défaut majeur dans le plan d'ensemble. Un exemple : si Bébert avait ne serait-ce que groupé ses panzer IV par deux, bien serrés afin d'avoir les mêmes lignes de vue, il aurait infligé bien plus de pertes à Boudi. C'est tout bête et mine de rien, ca peut changer bien des choses...

Souvent, les joueurs établissent un plan sur le papier très logique, mais qui pèche par manque de sécurité : si l'un des maillons du plan vient à foirer, tout s'écroule. Le mieux est alors de prévoir des doublons, voir de renforcer au maximum lesdits maillons afin d'augmenter ses chances pour chaque action (l'idée de coupler systématiquement les véhicules en est un exemple).
On peut alors ce rappeler cette réflexion Napoléonienne, reprise par clausewitz, qu'un plan risqué amène à de plus grands résultats, mais qu'il faut parfois lui préférer un plan plus simple et qui assure la victoire. Et de poursuivre sur l'idée-maîtresse de l'empereur : le principe de concentration, qui à combat mission signifie la concentration des feux (la possibilité pour de multiples pièces de faire feu en un point) et pas nécessairement celle des hommes/matériels, même si elle va souvent de paire.