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Fallschirmjäger un jour, Fallschirmjäger toujours.
Posté : dim. nov. 18, 2007 10:32 pm
par Boudi
Un AAR Combat Mission Barbarossa to Berlin, en PBEM contre Necroproject.
Août 1944. Les Alliés ont débarqué depuis 2 mois en Normandie. Il paraît qu’on se bat dans Paris. Ici, sur l’Östfront, nous reculons depuis 20 mois. Je ne me fais aucune illusion, la guerre est perdue pour l’Allemagne. Mais tant que la paix n’est pas signée, il faut continuer d’obéir aux ordres. Avant hier, le QG m’a demandé avec mon bataillon de parachutistes de sécuriser et de tenir une vallée où seuls poussent les arbres. Pas une bicoque à l’horizon : Le désert. Pourquoi ? Je n’en sais rien. On ne sait jamais rien. Mais cette vallée, j’en ferai mienne et pas un russe n’en ressortira après y être entré.
2 objectifs pour mon aile gauche, et 2 objectifs pour mon aile droite. Mais les deux ailes ne sont pas de force égales.
Parlons d’abord de l’aile gauche. la compagnie C a en charge mon saillant gauche. C’est une compagnie de combat. Une centaine de paras répartis en 3 sections. La SMG MP 40 est pour l’essentiel leur outil de travail. Elle est épaulée par le 1er peloton du la Cie D, une Cie d’appui. Le 1er Peloton apporte le soutien de 4 mitrailleuses MG 42. 2 équipes Panzerschrek constitueront la défense anti-chars, dont 1 équipe de 2 conscrits qui n’ont jamais vu le front. Le Hauptman Harmel chapote le tout. Un observateur d’artillerie, (du mortier de 82) , l’accompagne. Un canon de 75 court poussé à l’huile de coude complète l’aile gauche.
L’aile droite maintenant. La plus puissante. On y trouve les 2ème et 3ème pelotons de la Cie D, soit 8 mitrailleuses MG 42 ; L’essentiel de notre seconde Cie d’appui, la Cie E : 2 observateurs d’artillerie ( mortiers de 81 et 120mm) ainsi qu’un autre canon de 75 court ; Les Cies A et B de mon bataillon : environ 200 parachutistes ; là encore, 2 équipes panzerschrek. Et enfin le fer de lance blindé de mon Kampfgruppe : 1 peloton de 3 Stugs IV, avec leurs canons de 75 à 48 calibres, capables de percer entre 90 et 120mm de blindage à 500m.

Mais pardon, je manque à tous mes devoirs. Je ne me suis même pas présenté. Je suis le major Kramer, Falshirmjäger depuis maintenant 8 ans. J’ai sauté sur la Hollande. Et si j’ai loupé la Crète, je me suis rattrapé depuis mon 1er saut en Ukraine. D’autres ont suivi. Après 4 ans de guerre, je suis complètement blasé. J’ai vu mon bataillon être reconstitué plus de 6 fois depuis 1941.
Pour l’heure, je suis au centre de l’aile droite, et outre les opérations générales, je dois diriger les 2 observateurs d’artillerie de mon aile ainsi que la pièce de 75.
Maintenant, Parachutistes, à l’attaque !
Re: Fallshirmjäger un jour, Fallshirmjäger toujours.
Posté : lun. nov. 19, 2007 12:40 pm
par Boudi
Fin du tour 3/30.
Au loin, sur l’aile droite, les Stugs, lancés de toute la puissance de leurs Meybach, sont déjà sur le 1er objectif. Ils déversent leurs « cargaisons », mitrailleuses ou Groupes de Combat positionnés sur le capot moteur.
Nous avons par contre un gros souci sur l’aile gauche. Certes aucun coup de feu n’a encore été tiré, mais 2 automitrailleuses soviétiques sont repérées (dont l’une au bruit du moteur, est-ce bien une automitrailleuse ? ) juste un peu en arrière des objectifs.


Or les 1er et 3ème pelotons de la Cie C sont en plein découvert, qui plus est fatigués par une course de 3 minutes avec armes et bagages sur le dos. Si les mitrailleuses russes se mettent à cracher, nos hommes vont faire des cibles très faciles.

Re: Fallshirmjäger un jour, Fallshirmjäger toujours.
Posté : lun. nov. 19, 2007 1:16 pm
par Boudi
Tour 4/30.
Nos inquiétudes étaient fondées. La Cie C est fixée à découvert par les tirs des automitrailleuses. Les premiers morts et blessés se décomptent, et c’est la débandade parmi les 1er et 3ème pelotons.

Le 2ème peloton, un peu plus à couvert, arrive malgré tout à passer et à s’emparer d’un objectif.
En plus des tirs d’armes automatiques, nos hommes encaissent des tirs d’obus, dont la provenance n’est pas identifiée.

Nous perdons 9 hommes en 1 minute et le 3ème peloton est fixé à découvert. Un groupe de combat est même paniqué.
Sur l’aile droite, par contre, notre dispositif est en place ou en phase de l'être. Aucune unité ennemie n’est repérée.

Un Stug crache ses 2 premiers obus High Explosive sur de l’infanterie russe, repérée sur l’aile gauche.

On distingue sur l'image un Groupe de Combat encore installé sur le capot moteur du Stug le plus en retrait.
Re: Falshirmjäger un jour, Falshirmjäger toujours.
Posté : lun. nov. 19, 2007 2:18 pm
par Boudi
Tour 5/30.
Sur l’aile gauche, Le 2ème peloton est maintenant en place pour défendre son objectif. Mais les 1er et 3ème pelotons ont rompu leurs formations et ont rampé vers les plus proches couverts. Se faisant, le 3ème peloton est maintenant isolé sur la gauche, avec un no man’s land entre lui et les objectifs. Impossible à franchir, cette zone à découvert étant battue par les feux ennemies. Le plus rageant c’est que l’essentiel du support (MG 42) de l’aile gauche est avec le 3ème peloton et se trouve aussi fixé loin des objectifs.
Calme plat sur l’aile droite. L’ennemi s’est mis hors de vue du Stug. Cependant, après quelques secondes d’attente, un canon soviétique est repéré en transit, au loin. Mon tank va-t-il pouvoir l’arroser ?


Vue générale, en enfilade, depuis l’aile droite jusqu’à l’aile gauche, au loin.
Re: Falshirmjäger un jour, Falshirmjäger toujours.
Posté : lun. nov. 19, 2007 4:42 pm
par Boudi
Tours 6 et 7/30.
La situation ne s’arrange pas sur l’aile gauche. Un T34 a été repéré et arrose de loin une MG42. 3 Automitrailleuses sont décomptées, dont 2 font directement des cartons sur mes troupes.

Sur l’aile droite, mes équipages de Stug découvrent avec effroi un peloton de 2 IS-2, des monstres de 51 tonnes équipés d’une pièce de 122mm. Premiers échange de tirs, cibles loupées de part et d’autre. Heureusement car le Stug aurait volé en éclat. Notre chance, c’est que l’IS2 est lent à recharger sa pièce. 3 Stugs parviendront-ils à prendre l’ascendant sur 2 IS-2 ?


Re: Falshirmjäger un jour, Falshirmjäger toujours.
Posté : lun. nov. 19, 2007 4:52 pm
par Boudi
Tour 8/30.
Curieusement ce sont les IS-2 qui reculent et se mettent hors de portée. Curieusement ? Peut-être pas : le monstre de tête recharge.
Le drapeau est perdu sur l’aile gauche. Une masse d’infanterie soviétique a donné l’assaut sur le 2ème peloton. Mes hommes avaient beau être positionnés en embuscade, se découvrant à 40m pour faire cracher leurs PM, le nombre les a submergé. En 1 minute 12 hommes sont hors de combat.

Re: Falshirmjäger un jour, Falshirmjäger toujours.
Posté : lun. nov. 19, 2007 5:12 pm
par Boudi
Tours 9 et 10/30.
Les Russes finissent de verrouiller la situation sur ma gauche en positionnant leur T34 très en avant, à hauteur de l’automitrailleuse la plus avancée. C’est fini pour le 2ème peloton de la Cie C qui est décimé. A la fin du tour 9 les IS-2 ne sont toujours pas remontés au combat, ce qui permet à mes canons d’assaut de balancer quelques obus sur l’infanterie soviétique : bien faible soutien pour mon aile gauche en déroute.
Durant le tour 10, mon Stug leader ne balancera pas moins de 7 obus explosifs sur de l’infanterie russe clairement repérée : 1 obus toutes les 9 secondes. J’imagine tout de même que le moral des troupes ennemies visées doit en prend un coup. Mais je compte aussi sur les 4 mitrailleuses lourdes de la Cie D qui commencent à arriver dans un bois. Elles sont destinées à soutenir notre aile gauche mal en point.

Re: Falshirmjäger un jour, Falshirmjäger toujours.
Posté : lun. nov. 19, 2007 5:33 pm
par Boudi
Tours 11 et 12/30.
Tous mes Stugs se mettent à cracher leurs obus, à un rythme individuel moins soutenu toutefois. On constate enfin qu’une partie de l’infanterie soviétique part en déroute, s’enfuie sur ses arrières. Rappelons que les Russes ne sont toujours pas signalés sur mon aile droite (à l’exception d’un groupe de combat repéré) , les bougres ont tout concentré sur mon côté gauche, le plus faible. Les armes individuelles ne restent pas muettes non plus, et les balles partent de part et d’autre. Necroproject profite du tour 11 pour avancer ses IS, pièces chargées n’en doutons pas. A la fin du tour 12, les mitrailleuses lourdes de la Cie D sont enfin en position. Elles peuvent dès lors faire cracher leurs rafales meurtrières : 340 rafales à disposition pour l’ensemble des 4 MG42 (4x85).

Re: Falshirmjäger un jour, Falshirmjäger toujours.
Posté : lun. nov. 19, 2007 6:56 pm
par Boudi
Tour 13/30.
Les Stugs continuent leur pilonnage. Les mitrailleuses mitraillent, les fusils fusillent. Cette image montre l’utilisation des arcs de tirs et les zones ciblées.

Sur notre aile gauche, d’une manière tout à fait étonnante, Necroproject a lancé son T34 à travers nos lignes. Voilà le redoutable blindé qui passe dans notre dos.

La capcité en obus HE de nos tanks n'est pas extensible. A eux 3 au total, ils en disposent encore d'à peine une quarantaine.
Re: Falshirmjäger un jour, Falshirmjäger toujours.
Posté : lun. nov. 19, 2007 7:01 pm
par griffon
bon titre !
puis, je te l'emprunter pour le graver
sur un Tee shirt ?
ce soir j'ai envoyé mon tour Advanced Tactics
demain j'envoie à Necrobulle son tour Combat Mission
et mercredi ton tour ACW !

Re: Falshirmjäger un jour, Falshirmjäger toujours.
Posté : lun. nov. 19, 2007 7:15 pm
par von Aasen
Fa
ll
schirmjäger alors
Joli AAR comme on en a l'habitude avec Boudi

Re: Falshirmjäger un jour, Falshirmjäger toujours.
Posté : lun. nov. 19, 2007 7:21 pm
par Boudi
Peut pas corriger le titre.

Re: Falshirmjäger un jour, Falshirmjäger toujours.
Posté : lun. nov. 19, 2007 7:25 pm
par von Aasen
Boudi a écrit :Peut pas corriger le titre.

Le père Noel est passé par là

Re: Fallschirmjäger un jour, Fallschirmjäger toujours.
Posté : lun. nov. 19, 2007 7:39 pm
par Boudi
Danke !

Re: Fallschirmjäger un jour, Fallschirmjäger toujours.
Posté : lun. nov. 19, 2007 8:53 pm
par Boudi
Tour 15/30.
Le tour 15 est essentiellement consacré à laminer les positions de l’infanterie russe sur mon aile gauche. Le hachoir à viande donne sa pleine puissance et mes mitrailleuses, positionnées un peu partout mais surtout dans le bois déjà présenté au tour 10 s’en donnent à cœur joie. Les Russes, de conquérants, sont devenus des cibles. Sur l’aile gauche la scout car, prise sous le feu de nos MG, est évacuée. Mon infanterie court à travers la forêt pour se positionner derrière le cul du T34, qui, immobile, pourrait bien avoir une surprise.

Re: Fallschirmjäger un jour, Fallschirmjäger toujours.
Posté : lun. nov. 19, 2007 8:54 pm
par von Aasen
Défier un T-34 avec un 75 court ? Tu as de l'espoir ! Plus généralement je suis étonné du peu de moyens antichar que tu t'es payés ! Un panther élite n'aurait-il pas avantageusement remplacé tes 3 StuG ?

Re: Fallschirmjäger un jour, Fallschirmjäger toujours.
Posté : lun. nov. 19, 2007 9:26 pm
par Boudi
Tour 16/30 : Mise à mort d’un IS-2.
Les IS-2, avec leurs canons de la mort, représentent un trop gros danger pour me permettre le statut quo. Il va falloir risquer 2 Stugs pour en choper au moins un. Le Stug leader va se charger du travail, sous la couverture de Stug 2. Les arcs de tir blindés sont positionnés : en avant ! Il faut sortir du couvert de la forêt pour avoir les lourds blindés dans le collimateur.

Le problème du Stug, c’est qu’il n’a pas de tourelle. Or, étant positionnés à 90° par rapport aux IS, ils doivent pivoter sur leur chenille droite pour les avoir dans la ligne de mire. Et ça, ça va prendre 18 secondes ! 18 secondes interminables durant lesquelles Stug Leader est lui aussi dans le collimateur de la bête. Mais ô chance suprême, l’IS-2 cible est lui aussi en train de pivoter, de me présenter son plus joli flanc, et bien que sa tourelle soit correctement dirigée, il ne tire pas ! Son frère jumeau est lui trop occupé à arroser une mitrailleuse, à l’autre bout de la carte.
Au bout de 18 secondes, Stug leader, pointe, l’IS est idéalement à 90°…

…tire…

…et boum ! Tourelle pénétrée,…

…IS-2 out.

De leur côté, les mortiers de 120 ont terminé leur travail. Voilà la position russe, vue du ciel. Que reste-t-il des russes en dessous ?

Re: Fallschirmjäger un jour, Fallschirmjäger toujours.
Posté : lun. nov. 19, 2007 9:32 pm
par Boudi
von Aasen a écrit :Défier un T-34 avec un 75 court ? Tu as de l'espoir ! Plus généralement je suis étonné du peu de moyens antichar que tu t'es payés ! Un panther élite n'aurait-il pas avantageusement remplacé tes 3 StuG ?

J'ai pas eu le choix. C'est le T34 qui est venu défier le 75 court ! Necro m'a dit ensuite l'avoir vu se déplacer, il a voulu se le faire avant qu'il ne soit en batterie. Ca c'est peut-être joué à peu, le 75 court, à moins de 50m, avait une petite, petite, chance. Mon obus n'a pas rebondi, il a - partiellement - pénétré la caisse du T34.
Le Panther est cher. Qu'il s'embourbe au départ, ou qu'on lui pète une chenille alors qu'il est masqué par le relief, et c'est une grosse perte. En jouant en interarme le budget blindé est limité, et il me fallait aussi de l'appui-feu. le peloton de Stug est bon marché, j'ai pu prendre les 3 en vétérans.
Re: Fallschirmjäger un jour, Fallschirmjäger toujours.
Posté : lun. nov. 19, 2007 10:21 pm
par von Aasen
Il a pas eu de bol le nécro y a pas à dire ! Enfin force est de constater qu'il a mal protégé ses blindés si précieux aussi

Re: Fallschirmjäger un jour, Fallschirmjäger toujours.
Posté : lun. nov. 19, 2007 10:32 pm
par Boudi
Tours 18 et 19/30
Le second IS2 réapparaît alors. Il est traité par mes 2 Stugs. Hélas, nous ne ferons qu’obtenir une série de 3 ricochets sur la cuirasse du monstre qui ne réplique pas et recule hors de vue.

Sur l’aile gauche, nous ramenons plus près des objectifs, en vue d’un futur assaut, les 1er et 3ème peloton de la Cie C, par le couvert de la forêt. Mon second Observateur d’artillerie hors carte accompagne tout ce petit monde dans ce pèlerinage.

Re: Fallschirmjäger un jour, Fallschirmjäger toujours.
Posté : mar. nov. 20, 2007 10:47 am
par Boudi
Tours 20 et 21/30 : Mes Compagnies en transit.
Sur l’aile gauche, les 1er et 3ème pelotons, Cie C, se mettent en place petit à petit. Le drapeau allemand sur un des objectifs ne doit pas nous tromper, l’objectif est bien toujours tenu par les Russes. Mais comme leurs troupes sont planquées, le drapeau est faussement teuton.
Sur l’aile droite, constatant que l’ennemi ne viendra plus, les Cies A et B peuvent aller participer à la conquête de l’aile gauche. La Cie C amoindrie ne saurait en effet suffire à la tâche. Un peloton russe nous barre la route, ainsi que l’IS2, planqué en arrière. Mais le nombre est pour nous. Nous avons là 200 parachutistes qui n’ont encore participé à aucun combat : leurs chargeurs sont pleins, leurs effectifs et leur combativité intacts.

Au tour suivant, un Groupe de combat de la Cie A a déjà franchi, sous le couvert de ses camarades de combat, le premier petit no man’s land (petit cercle sur la droite). Ceci dit le temps nous est compté, les distances à parcourir ne sont pas minces. A gauche, les positions de la Cie C.

Re: Fallschirmjäger un jour, Fallschirmjäger toujours.
Posté : mar. nov. 20, 2007 12:04 pm
par Boudi
Tours 22 et 23/30
Les Cie A et B ont liquidé le peloton russe qui barrait la progression des troupes. Aucune perte de notre côté, les Russes étant nez à terre du fait de notre puissance de feu. Mais ce faisant un tour est consommé et les drapeaux de l’aile gauche sont encore loin.
Les Cia A et B progressent sous les arbres :

Re: Fallschirmjäger un jour, Fallschirmjäger toujours.
Posté : mar. nov. 20, 2007 1:21 pm
par Boudi
Tours 24 et 25/30
L’assaut est lancé sur les 2 dernières positions soviétiques. De toutes évidences nous bénéficions d’une lourde supériorité en terme de puissance de feu. L’ennemi ne semble disposer d’aucune mitrailleuse, aucun mortier. Nos armes automatiques crachent tous leurs feux. Quand l’ennemi lâche timidement 1 rafale, nous en lâchons 4.

La meilleure arme qu’il lui reste, hormis un IS-2 bien silencieux, ce sont ses 3 (estimation) pièces d’artillerie antichars.

Re: Fallschirmjäger un jour, Fallschirmjäger toujours.
Posté : mar. nov. 20, 2007 2:20 pm
par necroproject
Très très beau, Budi. J'essayerai peut-être de donner ma version des faits. En attendant, quelques explications relatifs à ce début de partie.
Je tiens à appuyer le choix de Budi, concernant ses unités : 3 stugs valent bien mieux qu'un seul panther, l'artillerie de 120 en mortier est extrêmement efficace et ses mitrailleuses lourdes balisent bien le terrain.
Maintenant, comment expliquer mes faits et gestes...je préfère attendre que Budi termine la aprtie pour ne pas gâcher le suspense, mais, à propos des blindés, quelques explications :
_Concernant le canon antichar que Budi a vu se balader en début de partie, c'est la résultante d'une malheureuse erreur de manipulation qui le voit partir un tour trop tard. Cette minute perdue eu des conséquences fâcheuses. premier grain de sable dans la mécanique.
_Si mes 2IS n'attaquent pas ses stugs, c'est parce qu'ils sont couverts sur leur flanc par la forêt. Leur position est remarquable. Et quand au fait que mon IS2 n'ai pas tiré, je n'ai moi-même pas compris pourquoi. Ses ordres étaient de pivoter pour filer et contourner la position allemande (de mon point de vue, en passant par la gauche), tout en gardant le canon pointé face aux Sturms, au cas où...le manque de bol est qu'en avancant ses chenilles de 25cm à tout casser, le stug de Budi se trouve en état de le tirer (en gros, nos deux manoeuvres se sont téléscopées, à mon désavantage) alors que mon char n'avait pas même commencé à avancer.
D'autre part, j'aurais pu tenter de les attaquer en avancant, mais j'avais repéré un canon allemand pointé derrière les stugs et qui aurait pu me tirer dessus si j'avançais. Et comme l'IS2 est vunérable, meme de face, à la moitié des canons allemands, je ne pouvais pas prendre ce risque.
_D'ailleurs, le plan initial que j'avais prévu était tout autre, mais c'est une autre histoire, histoire fauchée par une maladresse certaine dans la manipulation de mes unités...
_Quand à mon t34, j'aurais bien voulu le bouger, mais j'étais persuadé que budi possédait un second canon à couvert sous le feuillage et j'ai perdu un temps précieux à pillonner la zone en aveugle.
Re: Fallschirmjäger un jour, Fallschirmjäger toujours.
Posté : mar. nov. 20, 2007 3:59 pm
par Boudi
Tours 26 et 27/30
Par des tirs au jugé, mais avec une précision d’environ 3 mètres par rapport à la position supposée de la pièce ennemie, le second Stug parvient à la faire taire rapidement. 2 tirs cadrés et la messe est dite.


Avant de lancer l’assaut final, nous allons durant 2 tours, selon nos prévisions, refaire tourner un peu le hachoir à viande : les mortiers de 82 hors carte commencent à pilonner les Russes. L’autre position soviétique est littéralement clouée sous un déluge de fer, comme le montrent les lignes de mire jaunes ci-dessous.

Re: Fallschirmjäger un jour, Fallschirmjäger toujours.
Posté : mar. nov. 20, 2007 4:27 pm
par Boudi
Tour 28/30
Chez les Russes, c’est la débandande. Les frontoviki quittent en courant leurs trous d’homme, tout au moins dans le bois le plus proche du gros de mes forces. Leur fuite est même coupée dans les dernières secondes par mes parachutistes qui commencent à occuper leurs anciennes positions. Les Stugs se sont rapprochés et frappent maintenant l’ennemi à bout portant. Le hachoir à viande tourne à vitesse de croisière sur les drapeaux.

Mais Stug leader a détecté une menace sur sa droite ! Il pivote…

Tiens tiens… revoilà IS N°2 !!! Pour quel raison le monstre s’obstine-t-il à ne pas tirer ? Stug leader devait faire une proie facile !
Re: Fallschirmjäger un jour, Fallschirmjäger toujours.
Posté : mar. nov. 20, 2007 4:51 pm
par Boudi
Tour 30/30
Mais alors que nous allions lancer la ruée finale, surprise : l’ennemi capitule ! Tous les drapeaux sont à nous et nous faisons 38 prisonniers !

Débriefing : Mais pourquoi ce second IS est-il resté si silencieux ? Voilà la réponse de Necroproject :
En fait ,c'est mon second IS qui avait allumé ton stug. En gros, j'avais demandé à un IS2 de manoeuvrer, en du fait de la rotation de son chassis, bien que je demande à sa tourelle de pointer la zone de tes stugs, il n'a pas tiré et s'est fait allumer. Pendant ce temps, le 2nd IS2 était là , et a pu détruire un de tes stugs. Mais il était alors à 1 contre 3, ce qui lui fut fatal : le 1er de tes obus a faussé son canon.
Re: Fallschirmjäger un jour, Fallschirmjäger toujours.
Posté : mar. nov. 20, 2007 5:20 pm
par necroproject
En voilà assez. Que la guerre se termine et nous pourrons rentrer dans nos foyers.
Un détachement d'élite de la garde est chargé de prendre d'assaut une position équilibrée autour de 4 drapeaux, sous le commandement de Necroproject.
D'élite : tout notre matériel répond aux plus hauts standards de qualité. Nous disposons :
6 groupes d'infanterie type Heavy SMG
4 groupes de tank hunter servant à la reconnaissance sur les ailes.
3 canons de 76 mm Zis3.
1 canon de 57 mm Zis2.
3 M3 scout chargées de tracter les canons
1 T34-85
2 IS2 début 44.
Re: Fallschirmjäger un jour, Fallschirmjäger toujours.
Posté : mar. nov. 20, 2007 5:57 pm
par necroproject
Analyse de la carte :
2 groupes de drapeaux. Raisonnablements espacés. Notre idée est de se concentrer sur un seul de ces groupes. Ainsi, si notre adversaire choisit de prendre les 2 à la fois, il se trouvera en état d'infériorité là où nous attaquerons. Par ce seul fait, nous prendront les drapeaux et infligeront à l'ennemi plus de pertes qu'il ne nous en donnera (puisque profitant de notre supériorité numérique). Menant au score, nous pourrons alors attendre à loisir que notre ennemi se fracasse sur nos défense. Voilà la théorie.
Pour ce faire, nous divisions l'armée en trois.
Au centre, le gros de notre infanterie, chargée d'attaquer et tenir les drapeaux.
5 groupes d'infanterie plus un canon tracté fournissant l'appui feu nécessaire.
A droite, l'aile enveloppante, chargée d'attaquer de flanc l'ennemi qui se ruera sur notre objectif.
1 T34-85
2 half-tracks tractant respectivement un 76 et un 57.
En couverture de cette manoeuvre, un canon de 76 dissimulé.
L'aile gauche est le coin qui devra s'interposer entre notre centre et l'attaque ennemie qui ne manquera pas de venir de l'autre drapeau.
2 IS2
1 groupe d'infanterie.
Son rôle est essentiel, crucial : quand nous seront établis au centre, l'ennemi contre-attaquera en partant des deux autres drapeaux. A ce moment, bien dissimulés, nos IS2 les prendronts en flagrant délit et les détruiront. Le reste sera formalité.
Pour les trajectoires, voir les petites flèches.
Re: Fallschirmjäger un jour, Fallschirmjäger toujours.
Posté : mar. nov. 20, 2007 6:55 pm
par necroproject
Cependant, dès le début, quelque chose alla mal. Un démarreur défectueux empêcha une de nos M3 tractant canon de suivre le reste du groupe.
Re: Fallschirmjäger un jour, Fallschirmjäger toujours.
Posté : mar. nov. 20, 2007 7:20 pm
par necroproject
Au 3ème tour, le contact est établi ! Un sturm transportant de l'infanterie. Et il est déjà bien avancé...notre half-track parviendra-t-il à temps à destination ?
Qui plus est, on remarque que l'ennemi s'approche des drapeaux au centre de la carte. Serions-nous devancés ?
Re: Fallschirmjäger un jour, Fallschirmjäger toujours.
Posté : jeu. déc. 06, 2007 7:41 pm
par necroproject
Bon, désolé de ne pas faire la suite. Du moins n'y aura-t-il pas d'images. Le joueur en mal de sensations fortes se reportera au point de vue Budinien de la bataille. Je vais néanmoins décrire textuellement la suite des évenéments.
D'abord, le sort de cette malheureuse automitrailleuse tractant un canon. Elle arriva trop tard et je dus décharger l'artillerie qui ne parvint pas à se mettre à couvert avant d'être mortellement touchée. Résultat : sur mon flanc gauche, contre lequel (mais je ne le savais pas encore) se concentrait toute la puissance de feu de Boudi, je n'avais "que" mes 2 IS2.
La suite continua de plus mal. Ces deux IS2 étaient placés à couvert (oui, je sais, c'est pas du petit gabarit pourtant ). Leur rôle était de prendre les stugs de Boudi de flanc quand mon assaut au centre les pousserait à sortir de leur cachette.
Mais d'une part j'avais surestimé l'épaisseur du bois, de sorte que ses stugs purent matraquer les 2/3 de mon infanterie tout en restant à couvert, d'autre part en avançant un chouia mes IS2, je les découvrait à ma grande surprise (problème de ligne de vue) ce qui aéantit tout le plan. Reste que leur puissance de feu redoutable faisait planer une menace.
Mais leur position était bien moins bonne que celle des stugs de Budi puisqu'ils ne pouvaient matraquer l'infanterie de mon adversaire : en effet j'avais repéré un canon, supposé antichar, allemand dans l'axe de progression et qui se serait révélé dangereux si je les avançait. Donc, en résumé, mes chars ne servaient à rien si ce n'est à couvrir un peloton d'infanterie placé en protection de mon flanc gauche.
En revanche, sur mon aile droite, tout allait au mieux. Quoi d'étonnant puisque j'y concentrait un T34-85, 2 automitrailleuses, 1 canon de 76ZIs3 et un canon de 57Zis2. Mais comme il n'y avait rien en face, cette puissance de feu resta largement sous-employée. Elle permit néanmoins de tenir l'infanterie de Boudi à distance et c'est ainsi que je pu prendre le drapeau central après un assaut acharné et m'y établir solidement.
C'est alors que je commençais à réaliser le piège dans lequel j'avais fourré pas moins de la moitié de mon infanterie. Le "bois" était un petit massif relativement long et très étroit. Pour en sortir, il fallait passer par une zone à découvert entièrement sous le feu des stugs de Boudi (c'est ce qui m'avait causé le plus de soucis pendant l'attaque). Mais même en restant dans ce bois, mon infanterie subissait le feu de ces canons. J'étais enfermé !
J'ai tardé à déplacer mon canon de 57mm, de crainte qu'il se prenne une balle perdue provenant de l'infanterie de Boudi (celle de son aile gauche). Il fallait réduire cette dernière au silence et c'est pourquoi j'ai redoublé le tir de mon 76 et ai approché mon T34-85 et une automitrailleuse, surtout après avoir décelé la tentative de l'allemand d'amener un canon dans le bosquet juste en face du drapeau. L'opération réussit pleinement mais je perdis mes deux véhicules dans l'affaire, Budi ayant pris soin d'amener un panzerschrek à portée. En effet, je ne pouvais rapidement me dégager sans prendre le risque d'être sous le feu du même canon antichar qui risquait de cibler mes IS2.
C'est à peu près à ce moment que Boudi déclencha un feu d'artillerie d'enfer sur le bois, laminant mon infanterie qui ne pouvait en sortir sans se faire encore plus décimer. Le piège fonctionnait à merveille et à ce moment, il ne me restait qu'une carte à jouer.
Il fallait, avec mes 2IS2 détruire les 3stugs de Boudi. Or, le bois protégeait ces derniers d'une attaque par le flanc. J'ai donc pris la décision fatale d'ordonner à l'un de mes blindés d'obliquer à gauche afin de prendre mon adversaire à revers et le forcer à manoeuvrer. Or Boudi eu simultanément l'idée de sortir ses chars et détruire les miens. C'est l'épisode peu compréhensible qui voit mon IS2 en pleine giration incapable de tirer sur le stug de Boudi qu'il avait pourtant dans sa ligne de mire. La perte de mon char était fatale puisqu'à 1 contre 3, le survivant n'avait plus aucune chance. 1 ou 2 tours plus tard, après avoir envoyé en enfer l'un des stugs de Boudi, il succomba à son tour, canon faussé.
Désormais, mon infanterie était seule et livrée à elle même car mes canons antichars bien incapables de percer le blindage frontal de ses stugs...sauf mon 57. Et j'avais justement commencé à lui ordonner de bouger pour se placer de l'autre côté, c'est à dire de passer de ma droite à ma gauche. Mais il lui faudrait du temps et il n'en eut jamais suffisamment.
La situation était critique. Au centre, je tenais le drapeaux avec des moignons de pelotons complètement paniqués par le barrage d'artillerie de Boudi. Pour protéger mon flanc gauche, j'avais 2 gros pelotons d'infanterie dissimulés dans des bois. Mais sans la protection des IS2, ils étaient désormais condamnés à y demeurer, terrés comme des japonais sur une île du pacifique.
Bref, j'étais paralysé et immobilisé, avec pour seul espoir qu'un seul canon antichar réussirait là où 2IS avaient échoué.
Alors, ce fut la curée. Boudi sortit son infanterie. il en venait de partout. Elle m'enveloppa progressivement sur la gauche. Les 2 pelotons d'infanterie furent vaincus chacun séparéments, sans pouvoir être efficacement soutenus par leurs camarades car pour chaque coup de feu de mes lignes il répondait un déluge venu des multiples mitrailleuses, mortiers et canons de Boudi. Dans cette affaire, ses pertes furent sans doute négligeables .
La fin de la partie approchait et au centre, je commençais à lâcher pied devant la pression de mon adversaire, reculant petit à petit. La perte du drapeau n'était qu'une question de minutes.
Quand au fameux canon, il n'eut pas le temps de se mettre en batterie. La progression de l'infanterie de Boudi fut si vive qu'elle l'envoya ad patres dans les derniers mètres de sa course. C'est qu'il m'avait complètement enveloppé sur la gauche, et même mon centre était sur le point d'être pris à revers.
Dans la déroute et alors que la partie arrivait à son terme, mes troupes se rendirent.
Re: Fallschirmjäger un jour, Fallschirmjäger toujours.
Posté : jeu. déc. 06, 2007 7:52 pm
par Boudi
C'est très bien raconté !!! Ca se passe pas ainsi dans notre seconde partie !

Re: Fallschirmjäger un jour, Fallschirmjäger toujours.
Posté : jeu. déc. 06, 2007 7:53 pm
par necroproject
Je tiens à rendre hommage à l'excellence de Budi, qui a très bien su utiliser le terrain. Certes je peux chagriner la malchance de mes IS. Mais à tout prendre, j'ai fait bien des erreurs.
D'abord, dans le choix de mes unités.
Je n'avais pas plus de chars que mon adversaire et ils m'avaient coûtés bien plus cher. Pire encore, si l'on devait prendre en compte les capacités de combat à moins de 500 mètres, la cadence de tir de mes armes étant inférieure à celle des siennes, j'étais en légère infériorité.
D'autre part, je n'ai pris que de la troupe d'élite. Et il est frappant de constater à quel point j'ai été numériquement dominé, dans un rapport d'au moins un contre 2. J'ai découvert que la qualité ne compense absolument pas la quantité. C'est ce qui sur la fin a transformé la défaite en déroute, quand je me suis rendu compte de mon infériorité manifeste.
Ensuite, dans l'élaboration du plan.
La première erreur est d'avoir mis mon canon de 57 mm sur la droite et non sur la gauche où il aurait rempli un tout autre rôle. J'aurais pu le prévoir étant donné l'absence de drapeaux. Et à ce stade, mon t34 combiné à l'excellence de ma reconnaissance m'auraient permis de faire face honorablement à l'arrivée d'un ou deux chars allemands.
Ensuite et surtout, vous l'aurez compris, une mauvaise estimation du terrain. En prenant d'assaut le centre de la carte, j'ai envoyé mon infanterie à la mort dans un piège. non seulement durant mon attaque et malgré ma supériorité j'ai eu plus de pertes que Budi à cause du feu de ses stugs qui ont plaqué des squadrons entiers d'infanterie, mais ensuite je me suis trouvé avec une grande part de ma puissance de feu impuissante et condamnée à subir celui de canons à longue portée. C'est LA grande erreur de la partie.
Enfin, dans l'exécution.
Depuis la voiture qui part un tour trop tard jusqu'aux erreurs de l'IS, elles sont légions. mais même à les gommer, il est peu probable que j'eu pu compenser l'infériorité manifeste déterminée par les paramètres ci-dessus : mauvaise choix d'unités et mauvaise estimation du terrain. Pire, mauvaise application du principe de concentration (à cause du terrain empêchant de facilement passer de l'aile droite à l'aile gauche de mon armée sans risquer la destruction de la part de ses stugs, condamnant donc chaque aile à oeuvre séparément, division néfaste).
Re: Fallschirmjäger un jour, Fallschirmjäger toujours.
Posté : jeu. déc. 06, 2007 7:56 pm
par necroproject
Boudi a écrit :C'est très bien raconté !!! Ca se passe pas ainsi dans notre seconde partie !

Dès la partie contre Griffon (commencée alors que nous en étions à la moitié de la nôtre je crois) ,j'ai corrigé quelques erreurs (sur le choix des chars). Et puis ensuite, ce sont Thrawn et Aasen qui en ont fait les frais (je me suis mis à prendre de la moindre qualité). Quoique Aasen a goûté aux déficiences de l'armée rouge (franchement, il a bien joué mais devait plus compter sur mon incompétence que sur sa bonne étoile pour remporter la victoire).
Petit à petit, on affine.
Ceci dit, en ce moment, je suis plus en difficulté que tu ne le penses. Même si ce n'est que potentiel.