Le Quartier Général

[align=center]Un AAR Combat Mission Barbarossa to Berlin, joué en TCP/IP contre Griffon.[/align]

24 juin 1941.

Je suis le Capitaine Iadov et avec ma compagnie j'ai reçu l'ordre de tenir un petit village, à quelques dizaines de kilomètres de la frontière.

L'armée allemande nous a attaqué par surprise, il y a maintenant 48H. La plupart de nos unités organisées sont en déroute. Nos avions ont été détruits au sol. Mon unité constitue peut-être la seule force en état de combattre à 10km à la ronde. L'ennemi est signalé en approche, il va falloir se retrancher.

je ne dispose pas de grand chose pour tenir ce village, verrou de la vallée.

- Ma compagnie, bien sûr, constituée de 3 pelotons. Chaque peloton compte environ 50 hommes et 1 mortier de 50mm. 2 mitrailleuses Maxim font office de soutien.

- Pour un peu étoffer ma compagnie, j'ai pu ces dernières 48 heures rassembler des fuyards éparses qui me permettent de disposer maintenant de 2 pelotons supplémentaires, ce qui porte mes effectifs d'infanterie à environ 250 hommes.

- Hélas, nul char ne pourra m'appuyer dans le dur combat qui s'annonce. Ici, aucun BT7, ni bien sûr T34 ou KV. Des blindés seraient en train d'être concentrés sur nos arrières, mais ils arriveront bien après la bataille. Je vais devoir m'en passer. Pour m'épauler, la brigade m'a accordé de l'artillerie et des mitrailleuses :

- 10 mitrailleuses supplémentaires, dont 7 Maxim et 3 mitrailleuses lourdes de 12,7mm. Soit 12 mitrailleuses en tout en comptant celles de la compagnie.

- 11 canons de 76,2mm. Ce merveilleux engin équipe en masse les armées soviétiques. Il m'est fourni en 2 versions :
* 3 pièces à canon court, utilisé en support d'infanterie.
* 8 pièces multi-rôle à canon long, efficaces en antichar. Ces pièces sont capables de percer 65mm de blindage à 500m à 30° d'inclinaison. Elles ont déjà été surnommées les "RATSCHBUM" par les Panzerschützen - équipages de chars de l’armée allemande- car le bruit de leurs coups de départ coïncide avec ceux de l'arrivée, c'est dire la grande vélocité de ces obus :Ratsch-Bum ! Autant dire que je compte bigrement sur ces pièces pour repousser les blindés ennemis.

- La brigade a en outre accepté de m'épauler avec de l'artillerie positionnée en arrière du front. 2 observateurs sont à mes côtés et dirigeront les tirs d'une batterie de 4 canons de 76 et de 6 mortiers de 82.

- Enfin, des défenses statiques ont été placées dans le village. Divers champs de barbelés et de mines obstruent certains points de passages. 2 casemates bétonnées y ont été fort judicieusement bâties début 1941, casemates équipées pour l'une d'un 76,2 canon court, identique aux 3 pièces déjà évoquées, l'autre d'un canon antichar de 45mm. Une autre casemate, en rondins cette fois-ci, a été rapidement montée à l'entrée du village dans la journée d'hier et une 13ème Maxim y a été installée.

Mes hommes n'ont pas chômé hier. Installation des barbelés, des champs de mines, du blockhaus en bois, creusement d'une tranchée et des trous individuels : de la sueur pour économiser du sang. Nous attendons l'ennemi. Et pour ne rien arranger, depuis ce matin, il pleut. Peut-être des chars ennemis s'embourberont-ils sur terrain détrempé ?

Pour gérer cet ensemble, j’ai jugé utile de dessiner le dispositif sur une carte à petite échelle :

Aile gauche/centre :



1 – Mon emplacement avec mon état-major. Dans ce petit bois sont aussi planqués à mes côtés :
* 1 76,2 canon court,
* 1 76,2 canon long,
* 1 Maxim,
* L’observateur pour les mortiers de 82 hors carte.

2- Emplacement du 3ème peloton. Epaulé par un Ratschbum et une Maxim.

3- Emplacement du 1er peloton, avec une mitrailleuse lourde DshK et l’observateur d’artillerie pour les canons de 76 hors carte,

4- Entrée du village/Eglise. Emplacement du 5ème peloton. Champs de mines, barbelés et mitrailleuse Maxim en haut de l’église en soutien.

5 – Centre du village. Diverses mitrailleuses et Ratschbum.

6 – Blockhaus avec canon AT de 45.

7 – Plusieurs 76,2 en défilement de tir dans leurs trous.

Aile droite/centre.



8- Emplacement du 2ème peloton, planqué dans le bois. Epaulé par la casemate en rondins et un 76,2 canon court. Zone de barbelés.

9- Emplacement du 4ème peloton, avec 76,2 long, mitrailleuse lourde DshK et mitrailleuse Maxim. Champ de mine.

A l’extrême droite de mon dispositif, hors carte, se trouve un petit bois considéré comme stratégique mais que je renonce à défendre, car trop excentré. Entre les positions du 4ème peloton et ce petit bois, sont positionnés, en retrait :

- La casemate bétonnée équipée du 76,2 canon court,
- 1 second 76,2 canon court,
- 1 mitrailleuse Maxim.

Maintenant, il ne reste plus qu’à attendre.

T'es sacrément bien loti en artillerie dis-moi !
Avec tes 76,2, tu vas faire de la purée de Panzer sans grande peine et à grande distance ! Par contre comme ils sont statiques, tu as intérêt à avoir bien anticipé le Schwerpunkt du vil Griffon

Tes canons en 7. ils sont un peu protégés par des mitrailleuses ou de l'infanterie j'espère ? Sinon l'ennemi pourra se faire une grande joie de les infiltrer avec ses troupes (enfin c'est bon contre l'infanterie aussi le 76.2, mais quand même, quand ils avancent à couvert et en ordre dispersé ça doit pas être la joie ...)

En tous cas, très content qu'il y a de nouveau ces AARs en parallèle

Exact pour l'artillerie ! J'aime cette arme, aussi redoutable en défense que maladroite en attaque rapprochée. Bien cachés dans leurs trous, je compte effectivement beaucoup sur mes Ratschbum, tant contre l'infanterie que contre les Panzers.

Jouant la défense et ne sâchant pas quel serait le point d'attaque de Griff, j'ai choisi de les disperser pour couvrir à peu près tous les flancs. Les Ratschbums sont à peu près sytématiquement couverts (et réciproquement) par un peloton, si ce n'est au centre/droit où effectivement, ils ne sont épaulés que par des Maxim . Mais ils sont positionnés en 2ème rideau, couverts contre l'approche de l'ennemi par le 2ème peloton.

Attendre est parfois le plus dur. Ca use les nerfs, l'inaction est parfois pire que le combat. la peur s'infiltre en chacun de nous tous. On n'y peut rien, c'est ainsi. Les mains deviennent moites, la déglutition difficile. Mais par où vont-ils arriver ?! L'ennemi tarde à se découvrir. Et enfin, des bruits de moteurs, des cliquètements métalliques : des chars sont en approche !

Ce sont les hommes des 2ème et 5ème pelotons qui découvrent l'ennemi en premier. Logique, ils tiennent les positions avancées, plein ouest. Dans l'église, au 1er étage, les servants de la Maxim et les hommes du Sergent Baksov observent l'infanterie ennemie. 300-400 m, guère plus. On ne tire pas encore, on ne se dévoile pas. Les premiers tirs se doivent d'être sanglants pour frapper fort l'ennemi dès le début de l'engagement.

Le 2ème peloton va devoir encaisser le gros morceau : un peloton de chars roule lentement. Là encore on ne tire pas. Rappelons que se trouvent dans ce bois, à droite près de l'église, outre le 2ème peloton, la Maxim abritée dans le bunker en rondins et un 76,2 court.

Les fascistes vont tirer en premier. 1, puis 2 chars arrosent copieusement le bunker à 200m qui ne fait pas long feu : les rondins éclatent sous les obus, les servants abandonnent la Maxim qui aura tiré en tout et pour tout 1 ou 2 rafales sur de l'infanterie. Cruelle erreur d'avoir ordonné de ne pas tirer : ma Maxim aurait du ouvrir le feu plus tôt pour au moins arroser un tant soit peu l'ennemi avant de succomber.

Le 1er coup d'oeil de mes hommes aura été le bon : nous avons affaire à des Panzers IV, équipés d'un 75 court. Dur morceau à avaler, en lieu et place de PzIII plus faciles à combattre, s'affichent ici 2, puis 3 PzIV. A 200m, il n'y a pas à tergiverser : le 76,2 a beau être à canon court, avec ses 5 obus pénétrants à disposition, il a ses chances. 1 coup, raté, 2ème coup, tourelle pénétrée. Les chars répliquent. Les servants ne se laissent pas démonter : un 3ème coup achève le lourd allemand. Les obus pleuvent autour de notre pièce, un 4ème coup part vers un second blindé, trop à gauche. Il n'y aura pas de 5ème tir, notre pièce est liquidée.

Le mortier du 2ème peloton n'aura le temps de ne tirer que 2 obus sur l'infanterie allemande, avant de succomber à son tour sous les coups des panzers.

Le coup est rude, pour un panzer liquidé, je perds un blockhaus, un ratschbum et un mortier. Mais l'ennemi est arrêté, les panzers se méfient. Moteurs stoppés, ils vont consacrer leur temps à arroser le bois à l'aveuglette sans grande efficacité.

Dans l'église, la leçon est comprise. Sans plus attendre, la Maxim et le groupe "Baksov" vont arroser les canons ennemis en approche, à découvert, à 500m. Longue distance, peu de tirs font mouche, mais ceci à l'avantage de ralentir, voire stopper, la lente progression des canonniers allemands qui tirent leurs pièces à bras d'homme. Ces tirs vont durer 4-5 minutes, jusqu'à ce que les canons, mis en batterie, se mettent à pilonner l'église, dont les structures chancellent et menacent de s'écrouler. L'église est évacuée. Si l'équipe Maxim la quitte intacte, ce n'est pas le cas de Baksov, qui perd 6 hommes, touchés par des coups directs.

A l'extrême-droite, un autre peloton de Panzers roule vers l'objectif que j'ai volontairement laissé non défendu. Une équipe Maxim, stupidement en transit à découvert, est éliminée par les canons de 75 qui équipent les tourelles. Un, puis deux PzIV sont identifiés : c'est certain : voilà un second peloton (3 ou 4 blindés) de PzIV découvert. Leur progression sera là aussi excessivement lente : l'ennemi montre une prudence déconcertante. Les blindés restent à l'arrêt et arrosent de loin le bois, vide de troupes. Les allemands ne manquent pas d'obus à gaspiller.

Nouveau peloton de PzIV détecté à l'approche, cette fois sur l'aile gauche. J'ai donc affaire à une douzaine de PzIV, épaulés par une infanterie et une artillerie conséquente. L'affaire devient franchement sérieuse...

Là encore, les PzIV ne s'approchent guère, et arrosent les maisons de bois du village qui s'écroulent les unes après les autres. Peu de pertes, mais j'évacue préventivement 2 maisons. Une équipe Maxim voit s'effondrer sur elle le toit et les murs de la cabane qui la protégeait : 5 morts sur 6 hommes. Le dernier servant, courageux, bien caché dans les décombres, va alors s’obstiner à arroser de loin un canon ennemi, stoppant à nouveau sa lente progression.



1) L'église,
2) le bois qui abrite le 2ème peloton, le bunker en rondin et le 76,2 canon court.
3) Ratschbum à canon court, surveillant le 2ème peloton de panzer, sans se découvrir,
4) Elements d'infanterie russe et Ratschbum, là aussi embusqués.

Boah les Panzer IVD c'est de la gnognotte côté blindage pour tes 76.2 !
On pense déjà à retraiter capitaine Iadov ?! :luci2:

Nulle envie de retraiter alors que l'ennemi reste fort statique ! Je ne vais pas anticiper, mais nous en sommes au 25ème tour (sur 30, variable) et le screen précédent n'a guère bougé !

Mais heureusement oui que la Brigade a misé sur les 76,2 et non sur les 45 AT, fussent-ils spécialisés en antitank ! Autant un 76,2 short, comme je l'ai écrit, a mis kaput un panzer au 3ème perforant, autant un autre, long cette fois ci, a envoyé pas moins de 4 perforants dans la tourelle d'un autre, à 300m, le pénétrant à chaque fois, mais la bête a quand même survécu, reculant en lachant moult fumigènes !

Description des combats

Le temps a passé. Nous en sommes maintenant au 25ème tour accompli.

Sur tous les fronts, l'ennemi continue de faire preuve d'une stupéfiante prudence.

Sur mon aile droite, le peloton de PzIV continue d'écraser sous les obus un drapeau d'objectif vierge de défenseurs soviétiques. Un long moment s'écoulera avant que le char le plus avancé se décide à progresser encore un peu plus, se mettant à portée de la pièce de l'Adj Bobkov (post précédent, photo n°3). Le Pz est liquidé. Les autres chars répliquent, au petit bohneur à la chance, notre pièce se semble pas avoir été repérée ! L'ennemi ne semble donc pas savoir ce qui a détruit son panzer. C'est une excellente chose. Bobkov disparaît à nouveau dans son trou, attendant une nouvelle proie. Quelques minutes plus tard, un second panzer fonce droit devant lui. Cette fois, ce sont les servants du canon antichar de 45mm installé dans le blockaus qui lui tirent dessus : un seul obus, qui rebondit sur la cuirasse du char. Celui-ci recule aussitôt, en dehors de nos lignes de vue.

Au centre, l'ennemi se refuse à avancer. Son infanterie semble ne pas vouloir quitter l'abris des bosquets. Les chars pilonnent, de loin, les forêts susceptibles d'abriter nos hommes et les cabanes du villages.

C'est plus sur l'aile gauche que les choses se passent. Là encore, le peloton de panzers n'avance plus, ou guère, et tire sur les cabanes. Mais un peloton d'infanterie de la Whermacht est repéré, et encadré pas les tirs d'un ratschbum. Mais les servants du 76,2 font l'objet des répliques de l'ennemi, situé à environ 150m. Le 3ème peloton est donc obligé de se dévoiler, afin de couvrir les servants de notre canon, les visages collés dans la boue, pris sous le feu des Mauser et des Maschinenpistole 40.

Ainsi révélée, notre infanterie est à son tour dans le collimateur des Panzers. Partiellement enterrés dasn les trous individuels, nos hommes subissent finalement peu de pertes eu égard à la puissance des 75mm. Espérant sans doute une meilleure ligne de vue, un PzIV se déplace de quelques mètres, se plaçant ainsi dans le collimateur d'un second ratschbum, embusqué un peu en arrière. 2 perforants partent : un 3ème panzer est liquidé.

Au 25ème tour, que pouvons nous dire ?

1) L'ennemi avance avec prudence, aussi la bataille est peu intense. 80% de mes hommes n'ont pas tiré un seul coup de feu.

2) Les allemands ont perdu 3 PzIV, et sans doute, mais rien n'est sûr, 10 ou 15 hommes, sans compter les équipages de chars.
Nos avons perdu un blockhaus en bois (avec sa Maxim), une autre Maxim, un 76,2mm, 1 mortier, et environ une quinzaine d'hommes, dont 6 dans l'église.

Les choses sérieuses vont devoir commencer sir la Whermacht veut avancer. Mon aile gauche commence à faiblir sérieusement, sous les coups de l'infanterie, des chars et des canons allemands maintenant arrivés sur zone. Un Panzer à réussi à s'inflitrer, sur cette aile, un peu en arrière de mon dispositif et je n'ai pas grand chose à lui opposer. C'est un gros souci. L'arrière de la casemate qui abrite le 45mm AT est semble-t-il dans sa ligne de tir, et ne peut répliquer.

Tout va être une question de temps. On me demande de tenir 30 tours, mais c'est variable. Tenir encore 5 ou 10 tours fera peut-être toute la différence.

Ouah la doctrine américaine adaptée à la Wehrmacht Moyen pour une Biltzkrieg tout ça ! Et tes 20% d'hommes qui tirent, ils doivent commencer à être à court de munitions non ? Tu as pensé à redéployer quelques 76.2 qui n'ont pas de cible sur leur front ?

Non pour les munitions, ça va. L'unité qui a le plus tiré est la Maxim de l'église, maintenant dans un trou d'obus, et elle a encore les 3/4 de ses muns. Par contre, et là oui tu as raison, ce sont les perforants qui s'épuisent vite. Chaque 76,2 à canon long en a entre 5 et 10 au départ, et il en faut entre 2 et 5 pour liquider un PzIV.

Il est impossible de déplacer des Ratschbum, d'abord parce que l'ennemi attaque de manière concentrique, partout à la fois, même si les combats sont plus intenses sur l'aile gauche. Ensuite, mes canons ne seraient plus enterrés et perdraient cet avantage important. Enfin, leurs déplacements seraient longs, très longs (c'est très lourd à pousser, cet engin) et offriraient des cibles faciles, et seraient de toutes façons remis en batterie bien trop tard. Une fois déplacé, il faut encore 1 minute (1 tour) pour remettre en ordre de tir un ratschbum.

Encore quelques minutes à tenir avant l'arrivée des blindés promis par la brigade. Le village doit absolument être tenu sinon nos chars vont se faire cueillir à froid par les Paks allemands qui auront eu le temps de se camoufler dans les ruines des isbas.

Le feu ennemi redouble d'intensité. Le centre du village est pris sous des tirs intenses, qui mettent à mal 2 de nos positions : une équipe d'une mitrailleuse lourde et les servants d'un 76,2 sont au bord de la panique et s'apprêtent à fuir et à abandonner leur matériel. Nous prenons alors le risque de découvrir 2 autres Ratschbums, jusqu'alors bien camouflés, et de leur ordonner de tirer des fumigènes afin de donner du répis à nos équipes en détresse : la manoeuvre fonctionne parfaitement.





Puis, sur tous les fronts, sans doute autant pressés par le temps que nous, l'ennemi se dévoile, sort de sa couverture forestière et donne l'assaut final. Des dizaines de groupes d'infanterie sortent à découvert et courent sur nos positions, couverts par les tirs des panzers, mortiers et autres bouches à feu.

C'est la bataille finale. Nous n'imaginions pas jusqu'à cet instant l'ampleur du dispositif ennemi. Il y a là plus d'un bataillon !



Aussitôt, j'ordonne à toutes nos positions de se découvrir. Tout ce qui peut tirer doit tirer, ca en est fini de fair le mort. Ratschbum, mitailleuses lourdes et Maxim se mettent à pilonner l'ennemi. Les tirs prennent du coup une intensité terrible. Nos troupes n'ayant pratiquement pas tiré, les caisses de munitions sont pleines. L'engagement se transforme en tir aux pigeons. Les tirs de certains Frontivik cueillent à froid les Landsers, parfois surpris par des tirs à 40m, les soldats russes se découvrant de leurs trous au dernier moment. Une section allemande, sur le front centre, est ainsi laminée au fusil et à la PPsH 41.

Au bout de 2mn de ce régime, véritable hachoir à viande, l'assaut ennemi est repoussé. Les troupes allemandes se couchent à terre, cueillies en plein découvert par nos mitrailleuses et nos ratschbums. Notre artillerie hors carte a martelé les quelques positions de replis allemandes. Victoire ! Le village est toujours russe ! Même le dernier objectif, laissé à l'abandon en début d'engagement, est récupérée par un groupe de combat soviétique !

L'issue est claire

et comment auriez vous gérer l'affaire

mon cher von Aassen ? 8)

Je suis pas vraiment sur vu que j'ai jamais joué à ce jeu, mais a priori j'aurais tenté de percer en un seul point seulement, en priant pour que Boudi n'ait pas concentré ses troupes là-bas !

Le tout agrémenté d'un peu de diversion par-ci par-là histoire de l'obliger à maintenir des troupes partout. En tous cas j'aurais lancé tous mes blindés à l'assaut d'un seul point et ne les aurait pas divisés

c'est sans doute ce qu'il prépare pour le "match retour"

de cette semaine !

si c'était à refaire je prendrais beaucoup plus de mobilité

et beaucoup plus de punch ( ah les stugs m'ont bien manqué ...)

au détriment des effectifs !

J'aime aussi le necroposting. Une bien belle TCP/IP ! Boing, boing !!!

Je m'aperçois que je suis fan des fumigènes, aussi bien en attaque qu'en défense.

Moi pas, je préfère avoir une bonne vue pour mes gros calibres

Boudi a écrit :J'aime aussi le necroposting. Une bien belle TCP/IP ! Boing, boing !!!

j'ai préféré "Ratschbum la revanche"

"Schwerpunkt" la revanche ! Tes T34 m'ont donné du fil à retordre, mais une fois ces bêtes mises à terre...

Tiens, je remarque Von s'est mis à CMBB à cette époque.

Chez moi les chars se couchent tout seul et l'infanterie n'a plus qu'à baisser son froc

Score sur 3 PBEM en cours :
- 1 char ennemi détruit (un panzer IV de Von AAsen)
-15 engins perdus de mon côté (respectivement : 1 panzer IV, 3 T34 M43, 3 T34 85, 4 SU 85, 4 SU 100)

Qui dit mieux, enfin, plus mauvais ?

Un Panzer IV? Tu avais pris du matériel capturé, d'habitude hors de "prix"?
Sinon moi je réclame les 4 SU-100 et les 3 T-34/85 pour mon tableau de chasse, mon tigre royal a fait du beau travail

Le panzer IV, c'est dans la partie à CMAK, hein. Les SU 85 et T34M43, c'est dans une PBEM contre bartimeus.
Bien sûr, ne sont pas comptés les véhicules ennemis détruits par canon antichar, mais ils ne sont pas légion.

NB : mon infanterie, à 20m de ton char, l'identifie toujours comme un simple tigre 1...et je les différencie mal au bruit du canon...

Toujours plaisants, ces petits AAR CMBB.

Je découvre cet AAR 3 ans après, effectivement il est bien sympa !
(en plus le cote récit court colle très bien avec cette bataille)

Merci !

Le côté court (et du coup plus intense dans le récit) est du à l'effet TCP/IP, où forcément tu prends moins de screens, et où tu concoctes moins tes textes.

Par contre, les images disparaissent au fil des ans...

Ba étonnement, même sans les screen, c'est très immersif ! (l'église m'a fait penser au soldat Ryan, les blindes a Croix de fer...
Du coup avec Griff, vous aviez fait le match retour avec ce que craignait griff, tous les panzers groupes sur un seul axe ?

Effectivement oui, j'avais tout concentré sur mon aile gauche, afin de créer une pointe apte à percer.

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