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Vae soli !

Posté : mar. sept. 19, 2006 5:06 pm
par von Aasen
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Romulus et Rémus conçurent le désir de fonder une ville à l'endroit où ils avaient été abandonnés et élevés. [...] À ces projets se mêla bientôt la passion héréditaire, la soif de régner et cette passion fit sortir un conflit criminel d'une entreprise d'abord assez paisible. Comme entre ces deux jumeaux le choix n'était pas possible, même au bénéfice de l'âge, c'était aux dieux protecteurs de ce lieu de désigner par des augures celui qui donnerait son nom à la ville nouvelle, la fonderait et en aurait le gouvernement. À cet effet, Romulus choisit le Palatin et Rémus l'Aventin comme emplacements pour prendre les augures.
Ce fut d'abord Rémus qui obtint, dit-on, un augure : six vautours. Il venait de le signaler quand le double s'en présenta à Romulus. Chacun d'eux fut proclamé roi par son groupe. [...] On discute, on en vient aux mains ; les colères s'exaspèrent et dégénèrent en lutte meurtrière. [...] Selon une tradition plus répandue, Rémus, pour se moquer de son frère, aurait franchi d'un saut les murailles nouvelles et Romulus, irrité, l'aurait tué en ajoutant cette apostrophe : "Ainsi périsse à l'avenir quiconque franchira mes murailles."

Tite-Live, Histoire romaine, I, VI-VII


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La fondation de la ville de Rome dans une région accueillante marqua le début de l'ère romaine. Une fois les habitants en sécurité (toute relative), les premiers rois de rome s'affairèrent à explorer les alentours de leur ville. Le peuple des Etrusques fut découvert, massacré et pillé, selon les lois de Rome. Les restes des constructions étrusques amenèrent beaucoup de connaissances, qui encouragèrent considérablement l'art de la maçonnerie. Certains Romains rêvaient déjà de merveilleux bâtiments, aux tailles dépassant l'imaginable. Mais la ville était pauvre, et on s'affaira tout d'abord à armer rudimentairement quelques bras, pour faire face à d'éventuelles incursions barbares, un fléau encore rare en ces temps-là, mais terriblement ravageur lorsqu'il apparaissaitt alors que les habitants n'étaient pas préparés.

Il suffit pour cela de constater l'invasion qu'ont eu à subir les Samnites, retranchés dans leur petite ville proche de Rome, et impitoyablement mise à sac par ses voisins, qui y récupérèrent 48 000 Denarii.

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La première religion fondée par le peuple de Rome fut une bénédiction pour tous, et fit oublier en partie les problèmes d'hygiène causés par le surpeuplement de la ville. Des revenus substantiels pour le trésor royal ne se firent pas attendre, et les rois de Rome ne regrettèrent pas d'avoir passé tant de générations à établir une mythologie et un service clérical organisés.

Les vertus de la chasse furent redécouverts après quelques famines dues à de mauvaises récoltes. Les chasseurs, des hommes d'une endurance et d'une connaissance de la nature exceptionnelles, purent également être utilisés pour explorer les forêts environnantes à une vitesse supérieure à celle des primitifs guerriers jusque là assignés à cette tâche. L'invention de la roue, facilita le commerce dans les différentes circonscriptions de Rome, et laissa entrevoir une communication améliorée avec d'éventuelles nouvelles colonies.

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L'invention de l'agriculture ainsi que la découverte de nouveaux gisements d'or à l'Ouest de Rome marquèrent le début de l'expansion romaine. Grâce aux excédents de nourriture dégagés par les plantations de maïs, le projet d'une nouvelle colonie fut poursuivi avec une ardeur accélérée. Tandis que des archers défendaient Rome, les anciennes troupes furent envoyées protéger la ville d'Antium, située à une distance respectable au Sud de Rome, en plein milieu d'or et de terres inondées par la crue du puissant fleuve Tibre, qui faisait la joie des fermiers.

La maitrise de l'art de la poterie, la subite idée d'utiliser fort utilement le sel, ainsi que les moutons considérés jusque là sans utilité pour l'humain, servit à dynamiser l'économie croissante de la ville de Rome, située à portée de ces précieuses ressources.

Enfin, la découverte de l'écriture permit d'immortaliser les actions glorieuses du peuple de Rome.

L'épopée ne faisait que commencer ....


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Posté : mar. sept. 19, 2006 5:20 pm
par GuiReu
ah chouette un AAR avec le Sevomod !!! :D
Bon courage von Aasen !!!! J'adore tes AARs !!! :10/10:

Posté : dim. oct. 01, 2006 2:52 pm
par von Aasen
Des nouveaux venus viennent bientôt rendre visite aux industrieux romains, leur apporter la marque de leur respect et leurs espoirs de paix pour l'avenir. La civilisation turque est plus avancée que la masaï, mais reste en retrait des accomplissements de notre peuple. Les Romains les accueillèrent avec une joie modérée, et les assurèrent de leurs intentions profondément pacifiques. L'ambassade turque repartit satisfaite.

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L'oeuvre de Thucydide révèle aux rois que leur amour de la culture les a propulsés au premier rang du monde connu dans le domaine des arts, sciences, traditions et religions. L'avance est encore amplifiée par la mise au point d'un système de clergé viable.
Les larges excédents de nourriture qui ont fait croitre pendant tant d'années la population de Rome permettent la levée des premières troupes de constructions royales, qui s'en vont améliorer les routes et industries du royaume.

L'ambition du peuple romain ne se limitant pas à survivre, la ville de Rome commence la construction de l'Oracle, juste à côté du forum romanum. Les ouvriers royaux ont pu installer des fermes importantes dans la région de la colline du Quirinal, où pousse du maïs. Celles-ci dégagent de telles masses de nourriture que davantage de citoyens de Rome peuvent aller travailler dans les forêts des autres collines, accélérant la production de l'Oracle. La ville d'Antium qui disposait elle de blé, commença la production de pierres massives, en vue d'établir un lieu sacré.

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Le pays italique était loin d'être pacifié, et la première des attaques barbares tant redoutées et attendues eut pour cible Antium. Les archers qui se trouvaient dans la ville étaient confiants, car les guerriers en face d'eux avaient beau être grands, forts et courageux, leurs armes et leur méthodes de combat étaient d'un autre âge. Malgré ces inconvénients, les barbares faisaient preuve d'une témérité brutale et déterminée, si bien que les archers romaines eurent à recourir à de nombreuses ruses de guerre, et furent forcés à montrer eux aussi la plus grande résistance. La ville put être sauvée, et le roi Ancus Marcius décida de donner un nom honorifique aux troupes qui s'étaient si bien battues. Il ne se doutait pas là qu'il allait fonder une tradition qui parcourerait les millénaires ! La Legio I Italica pouvait être fière d'elle !

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Mais à la victoire militaire succéda immédiatement un accomplissement architectural majeur, le plus grand depuis la fondation de la ville de Rome !

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La découverte subséquente de la métallurgie propulsa la civilisation romaine bien au-dela des autres. La culture et la richesse romaines commençaient à faire bien des envieux. Les tribus et clans indépendants des régions les plus éloignées eurent tôt ou tard ouïe de ce fait. Avides de gloire, de pillages et de femmes, les barbares convergèrent d'abord timidement, puis de plus en plus massivement vers les sites de colonisation romains. Ce fut le début des Grandes guerres italiques.

D'abord environ 10 000, puis 20 000, puis 30 000 archers se réunirent autour de la ville de Rome, pillant les fermes de maïs, et les villages installés récemment à grands coûts au pied des murailles de la ville. La seule et unique unité romaine, des archers également, se défendit vaillament contre les envahisseurs, et fut élevée à la dignité de Legio. La Legio II Roma se fit à partir de ce moment gardienne en titre de la ville originelle. Mais ce n'était que le début, les tentatives de pillages d'Antium recommençaient également ...

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Mais ce n'était que le commencement. Des hordes pléthoriques d'hommes armés se mirent en devoir de réduire le royaume romain en poussière. Mais Rome et ses traditions sont de celles qui sont faites pour durer, et pour résister aux affres des invasions. Les dures moeurs de la cité reprirent leurs droits face à l'affaissement constaté après l'introduction de techniques qui rendaient le quotidien des hommes moins laborieux. Le polythéisme fut introduit, ainsi que de nouvelles légions levées. La Legio III Parthica se distingua face aux barbares parthes venus de l'Est, la Legio IV repoussa les Scythes des régions du Nord. La pression exercée par tant d'hommes entrainés depuis leur plus tendre jeunesse à la guerre devint de plus en plus forte, la Legio II Roma fut annihilée en un combat le long du Tibre, le déplacement constant d'unités entre Antium et Rome commença à devenir dangereux. La Legio II Parthica fut formée à l'issue de combats sanglants pour les faubourgs de Rome, c'était à l'origine une milice levée à la hâte face au danger immense que représentait la concentration de troupes ennemies si près du coeur du royaume. Elle fut également détruite dans des combats quelques décennies plus tard. Le tribut en sang et en équipement, mais aussi en nerfs que coûtait la défense constante face aux attaques barbares devenait très grand, le livre de Toynbee qui traitait de l'avancement technologiques des civilisations de ce monde ne mentionnait Rome qu'en troisième place.

Le Travail du fer fut découvert tardivement, mais permettait aux hommes perpétuellement en campagne et soumis aux plus grands dangers de respirer un peu : des unités plus solides seraient formées dans peu de temps, prenant la relève. La Legio II Parthica fut à nouveau détruite et reformée à partir de nouvelles recrues. Malheureusement, ces efforts supplémentaires rendirent obsolète la construction du merveilleux sanctuaire à Antium, dont les fondements furent vendus à des commercants pour 192 000 Denarii. Le temple de Mars fut inauguré à Rome, et la navigation à voile découverte. Il n'était pas exclu que des colonies romaines fussent établies outre-mer, mais pour cela il fallait déjà une colonie côtière, car le Tibre qui rejoignant la mer était trop peu profond pour pouvoir permettre la navigation de grands bâtiments. Déjà les nouvelles menaces s'annoncaient, les barbares s'étaient équipés en haches de bronze, et menaçaient par dizaines de milliers à la fois Rome et Antium. 170 000 barbares avaient déjà trouvé la mort face aux troupes romaines, mais les Grandes guerres italiques étaient loin d'être terminées.

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Posté : dim. oct. 01, 2006 3:11 pm
par Leaz
"L'arc est une arme de lâche, où sont donc les brâves légions romaine ?"

Sénateur Leazus, 2780 A.U.C.

Posté : dim. oct. 01, 2006 4:07 pm
par von Aasen
Dolus an virtus quis in hoste requirat ?*


*Ruse ou courage, qu'importe contre l'ennemi ?

Posté : dim. oct. 01, 2006 4:25 pm
par griffon
ah Von continue comme cela !

en latin ce serait encore plus tip top !

Posté : dim. oct. 01, 2006 4:33 pm
par von Aasen
griffon a écrit :ah Von continue comme cela !

en latin ce serait encore plus tip top !
Faut pas trop en demander non plus, j'ai beau pouvoir traduire du latin à l'aide d'un dictionnaire entretemps, je suis loin de pouvoir le parler activement :lolmdr:

Posté : dim. oct. 01, 2006 4:50 pm
par GuiReu
c'est toujours aussi bien..... :D

Posté : dim. oct. 08, 2006 3:14 pm
par von Aasen
Le flux ininterrompu de barbares atteignait son apogée, les guerriers équipés de haches étaient trop puissants pour que les seuls archers romains puissent assurer la défense des points vitaux du royaume romain. Ce furent tout d'abord des hoplites équipés d'armures de bronze qui purent défendre Antium contre 30 000 barbares, puis une unité révolutionnaire, les Hypaspistai. Cette infanterie légère était terriblement efficace contre les guerriers à hache peu mobiles, et excellait dans l'art d'attirer les troupes ennemies dans des embuscades. La ville de Rome put être sauvé encore une fois grâce à l'introduction de ces troupes révolutionnaires au sein de ses armées.

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Ce fut sans hésitations que Lucius Tarquinius Priscus, roi de Rome, éleva ses unités d'Hypaspistai à la dignité de légions. La Legio III Concordia défendit avec grande bravoure les 7 collines de la Ville, tandis que de nouvelles troupes furent levées pour permettre une maitrise plus totale du domaine de souveraineté que légitimait la culture romaine. Les attaques barbares étaient particulièrement virulentes à Antium, et ce ne fut qu'avec une foi inébranlable en Rome que les nouvelles recrues Hypaspistai purent repousser les hordes ennemies. Elles avaient amassé tant de gloire en si peu de temps qu'elle furent nommées Legio VI Herculia. Sa défense implacable des gisements de cuivre encore inexploités des collines d'Antium avait permi à une levée d'ouvriers de construire des routes pavées jusqu'aux gisements d'or environnants. La construction d'installations minières avait déjà commencé, tandis que la nouvelle Legio VII Paterna défendait vaillament avec ses camarades de la III Concordia les abords de Rome.

Tant d'efforts militaires vidèrent les caisses du trésor, et le financement de la recherche dût être un peu limité. Mais la nouvelle sécurité permettait de développer plus sérieusement les abords des villes, et les massives fermes de maïs romaines ressuscitèrent en peu de temps. Le perfectionnement des arts mathématiques permit d'espérer de grands avancements lui aussi, les citoyens de Rome réfléchissaient à établir des forts pour mieux se défendre. Les ressources n'étaient-elles pas trop précieuses pour être gaspillées en installations défensives, alors que les légions semblaient avoir définitivement regagné l'avantage face aux barbares ? Après de longues délibérations, ce fut finalement l'ouverture des mines d'or d'Antium qui décida roi et Sénat : le développement économique sera prioritaire !

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Bien que la Legio III Concordia dût céder la colline de l'Esquilin aux Parthes revenus avec une haine indicible tuer des Romains, et fut détruite au cours de sa retraite, la destinée de Rome semblait s'annoncer plus glorieuse que ces derniers siècles. La bibliothèque de Rome ainsi que les revenus énormissimes de la mine d'or d'Antium relancaient considérablement la recherche, et la mise en place d'un alphabet fixe ne fit qu'accélérer cette évolution.

Le malheur du pillage de la deuxième mine d'or à Antium qui venait d'être ouverte ne put occulter la venue du Dieu Mars lui-même à Rome. Il y érigea, fort de ses pouvoirs divins, un énorme temple en l'honneur de tous les Dieux de Rome. Beaucoup d'hommes de foi vinrent y déposer des sacrifices, et des païens du monde entier se convertirent sur-le-champ. Cela permit de remettre les caisses du trésor à flot.

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Il fallait maintenait reconstruire les mines de cuivre d'Antium, avant même de se pencher sur ce que la théorie du monothéisme pouvait apporter. La Legio V Iovia composée d'hoplites se charga de la défense des ouvriers. Roi et Sénat décidèrent qu'il était temps d'honorer les Dieux, car ils semblaient le rendre au centuple. La construction d'un temple pour Zeus / Jupiter fut entamée. Le projet était si grand qu'il menaçait de n'être jamais terminé, mais c'était sans compter sur le sens pratique romain. Les forêts aux alentours de Rome furent défrichées pour amener plus rapidement les matériaux de construction nécessaire. Ainsi, le projet devenait réalisable.

Les barbares commençaient à combattre à l'exemple romain en formations d'hypaspistai, mais les légions étaient bien trop entrainées pour avoir à les craindre. Ce fut bien plus la traitrise sans nom du Sultan turque Muhammad II, qui n'hésita pas à déclarer la guerre à Rome, qui mit les citoyens hors d'eux. Heureusement, beaucoup de légions se trouvaient près de la ville menacée, Antium. La surprise fut sans nom lorsqu'un messager rapporta la défaite romaine aux mines d'or face à de misérables chars turques. La Legio II Parthica eut plus de courage, et défendit âprement les mines de cuivre. Les spadassins barbares qui attaquaient l'Esquilin furent réduits en bouillie, et les Turcs défaits sous les murs d'Antium par la garnison d'hoplites et d'hypaspistai. La guerre était loin d'être terminée, la Legio IV Scythica, la légion la plus expérimentée de l'armée romaine, fut défaite au Tibre par des guerriers à haches barbares, et 30 000 mercenaires turcs étaient en vue d'Antium. Une réforme fut décidée, l'esclavage introduit et la religion d'état organisée. FUROR ARMA MINISTRAT

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Ce fut aussi à ce moment-là qu'advint une révolution à Rome, qui renversa le dernier roi romain, et mis sur le trône un empereur élu par le Sénat. L'imperium Romanum était né. Gaius Octavius Thurinus devint princeps, le premier des citoyens romains, et s'en tint à respecter le Sénat et le concilium plebis, où les simples pouvaient également exercer du pouvoir.

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Un rapport de Tite-Live, rendu public juste après les quelques dénoués avec l'armée turque, indique que cette dernière est la plus puissante du monde, et la romaine la plus faible ... Qui vivra verra ! La Legio II a beau avoir été détruite par des chars ennemis, la garnison d'Antium reste puissante !
Les Maasaï proposent un marché équitable, ils nous proposent des poissons contre nos excédents d'or (matière première qu'ils payeront, mais donc ils veulent se servir dans leur forme minérale), ce que le princeps accepte. Les VIe et IIIe légions périssent dans la défense face aux Turques, mais ceux-ci ne passent pas pour autant ! Les troupes romaines sont nombreuses, les Turcs loins de leurs terres. La Legio II Parthica reconstruite va si loin qu'elle capture une bonne partie de ses adversaires, qui leur tiendra dorénavant lieu d'esclaves. Ce qu'ils ont détruit, ils le reconstruiront ! La Legio VII Paterna, la plus puissante du royaume, achève de transformer les défaites turques en retraite chaotique. La reine Lenana est si impressionnée par la bienveillance des Dieux romains qu'elle se voue désormais à eux. Les relations romano-maasaïennes s'en trouvent améliorées, et les prêtres romains s'installent en territoire ami, permettant à Rome de garder un oeil sur ce qui se passe dans les villes de ses pacifiques voisins.

La Legio III Parthica semble avoir été la dernière victime des agissements turques, elle est vite remplacée par de nouvelles recrues, accourues servir sous l'égide de l'aigle romain, resplendissant plus que jamais après la construction du Temple de Jupiter à Rome.

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La découverte de la musique et de la littérature cultive un peu les rustres romains, qui s'émerveillent devant le raffinement des arts de leur cité. Le moment est propice pour qu'un génie tel que Publius Ovidius Naso sorte de l'anonymat et publie ses oeuvres qui transcendent la littérature de l'humanité. Son génie rend toute la ville plus productive, et augmente significativement sa culture. Le théâtre est découvert, ainsi que l'équitation. Quelques barbares solitaires sont écrasés près du Tibre, et le Sénat de Rome commence à planifier la colonisation de nouvelles terres, maintenant que les frontières sont sures. Une route est construite jusqu'au gisements d'or à l'Ouest de Rome, et quelle ne fut la surprise des archers faisant fonction d'éclaireurs d'y trouver une ville barbare ! Des mesures sont prises à Rome pour éliminer ce nid de rebelles, et la colonisation est déplacée plus au Sud, près de gisements de fer et de marbre. Au cours de leurs inspections, les soldats y trouveront des émissaires des Ukrainiens, dirigés par Iulia Tymoshenko. La Legio VIII Mutinensis qui les rencontre semble en imposer beaucoup aux étrangers, et un traité de paix est signé sur-le-champ pour conforter les relations mutuelles. Les frontières ukrainiennes et romaines sont reconnues de part et d'autre.

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La ville de Cumae est fondée au Sud-Ouest d'Antium, très près de la frontière actuelle, comme prévu. La Legio V Iovia la défend, et est bientôt renforcée par deux autres légions. Bientôt, la ville sera reliée au réseau routier de l'empire, et les renforts pourront arriver très vite en cas de danger. Pour détruire les barbares d'Ainus, l'expérience militaire jouera à fond. Une nouvelle unité, les Kataphraktoi, est levée pour les déloger.

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L'avenir de Rome semble se situer sous les meilleurs auspices. Les Dieux resteront-ils aussi favorables si les Romains continuent à leur vouer leur admiration ?

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Posté : dim. oct. 08, 2006 3:52 pm
par GuiReu
encore aussi bien , j'adore tes images !!!! :D

Posté : dim. oct. 08, 2006 3:57 pm
par von Aasen
Merci, ça fait plaisir ;)

Posté : sam. oct. 14, 2006 2:28 pm
par von Aasen
Peu après l'installation des colons sur le site de la ville de Cumae, de terribles nouvelles parvinrent aux oreilles de l'Empereur : les espions revenus de l'empire turc rapportèrent qu'une grande armée avait été levée par le Sultan, et marchait droit sur Cumae, dont les maisons et rues n'étaient pas encore assez développées pour fournir un avantage quelconque à ses défenseurs. La situation militaire tendue ne permettait pas de tenter de tenir la cité dans des conditions si défavorables, surtout lorsque fut connu que les Turcs avaient appris à maitriser la forge du fer, et que leurs armées étaient équipées d'armes plus solides que jamais !

L'Empereur Galba ne voulait cependant pas laisser la cité qu'il avait fondée pendant son règne s'éteindre sans combat. Il s'y rendit donc, accompagné de ses plus fidèles serviteurs, livrer combat contre les Turcs, tandis que toutes les troupes de taille se replièrent dans la forteresse d'Antium, dont les remparts avaient été étendus, et où un château-fort avait été érigé.

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La mort de l'Empereur n'empêcha bien sur pas la prise et le pillage impitoyable de Cumae, qui fut rasée séance tenante par les troupes de Mehmet II, mais du moins les autres habitants de l'Empire surent qu'on ne les abandonnerait pas si facilement. Pendant que la défense d'Antium se renforcait, et que des haches de bronze y était fondues en permanence, un émissaire polonais vint établir le premier contact avec les Romains. Jan III Sobieski des Polonais semblait féru d'art et de culture, et c'était le dirigeant du premier peuple de cette terre ! Les Polonais furent reçus avec méfiance, leur religion aux rites singuliers n'inspirait guère confiance.

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En l'année 4480 ab urbe condita, la Grande Invasion Turque commença. L'avant-garde de la fantastique armée de Mehmet II était composée de 40 000 guerriers aux épées de fer. Ils écrasèrent littéralement la Legio II Parthica qui défendait le cuivre au Sud d'Antium. L'Empereur Othon avait amassé 36 000 hommes pour défendre la deuxième cité de l'Empire romain. Mais beaucoup de troupes n'avaient pas encore connu le combat, et n'étaient donc pas à considérer de même qualité que la poignée de légions retranchées dans la ville. Dans un effort de concentration de la défense, les mines d'or bordant les villes furent abandonnées.

Le premier affrontement fut indécis. Certes, les guerriers à hache romains s'étaient battus à merveille contre les Turques, mais ils étaient trop faibles pour pouvoir être utiles à la défense contre la troisième vague ennemie. Cette vague fut rattrapée par les archers de la ville, mais les combats furent d'une violence telle qu'il n'y eut aucun survivant du côté romain, tandis que quelques ennemis étaient encore en formation. Une fois les guerriers à hache promus aux rang de légion (Legio XII Fulminata, Legio XIII Gemina), le deuxième assaut fut attendu avec impatience. Au 40 000 victimes du premier assaut s'ajoutèrent les 30 000 victimes du deuxième, tandis que les pertes romaines étaient limitées. L'huile bouillie, les herses, fossés, murs de pierre et pieux avaient brisé l'assaut turque dès ses premiers soubresauts.

40 000 ennemis étaient encore aux portes de la ville, mais Othon décida de lancer déjà les préparatifs pour envoyer des colons à l'Ouest de Rome, étant donné la fantastique capacité défensive du château-fort d'Antium. Un théâtre fut érigé à Rome pour calmer les habitants qui se plaignaient du manque d'espace dans la capitale surpeuplée. Le pillage des mines d'or romaines ne put être évité, mais de nombreux esclaves turques avaient été capturés, et il semblait relever de peu de difficulté de reconstruire ces mines dans les plus brefs délais après la guerre. Les ennemis restés aux abords de la ville et qui voulaient aussi piller les champs de blés d'Antium furent attaqués et tués dans une attaque entrée dans la légende de la Legio XII Fulminata.

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Mehmet II ne songeait pourtant pas à abandonner. Tout son empire de despote n'avait qu'un seul but : armer le plus d'hommes possibles pour piller ses voisins. Ce fut donc dans des délais très brefs qu'une nouvelle menace s'annonçait, non moins conséquente que les dernières. Les Turcs étaient déjà de retour ! L'Empereur vit la nécessité de réformes, et accorda plus d'autonomie aux préteurs qui géraient ses provinces. Le féodalisme était né. Heureux de ce surplus de pouvoir, Tiberius Sempronius Gracchus décida d'aider l'empire en introduisant au sein de ses armées un secret de famille, l'arc long. Il fut couteux de rééquiper une troupe entière avec cet arc, mais les avantages de celui-ci semblaient en valoir la peine. 70 000 Turcs étaient à nouveau aux portes d'Antium ...

Les combats avec l'avant-garde furent tout à l'avantage des Romains, et l'intérêt des arcs longs devint évident. Les archers furent promus, ils porteraient désormais la longue tradition de la mainte fois détruite Legio III Parthica. Quelle ne fut pas la surprise du grand vizir Nizam al-Mulk lorsqu'il donna l'assaut de la citadelle, et que ses hommes furent fauchés avant même d'atteindre les murailles, qui constituaient elles aussi encore un obstacle de taille ! La force, la précision et la rapidité des tirs romains étaient transcendantes. Les Turques se noyèrent dans leur propre sang, les quelques survivants rattrapés et mis en esclavage. Béni des Dieux, les Romains devaient l'être ! En effet, Jupiter se montra à Rome, apportant gloire et prospérité.

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Malgré cette défaite retentissante, le Sultan ne voulait pas abandonner. Il s'était bien trop endetté, les sciences étaient morbides dans son état, et ses sujets commençaient à s'énerver de tant d'efforts pour si peu de résultats. Une rage indescriptible dut l'envahir, car il leva une nouvelle formidable armée de 90 000 hommes. Chars, hypaspistes, spadassins, archers, toutes les armes y étaient représentées ! Les esclaves capturés par les Romains étaient déjà en train de reconstruire les mines d'or, l'armée du Sultan ne s'en occupait pas : la prise d'Antium était le seul objectif à atteindre !

Outre le fait que près de 7 légions étaient stationnées à Antium, et que les barbares qui s'aventuraient encore parfois à l'intérieur des terres romaines étaient rapidement écrasés par les kataphraktoi de la Legio VII Paterna, la Legio III Parthica était également présente, plus expérimentée que jamais. L'énorme expérience acquise au cours des houleux combats de siège l'avaient endurcie à un point tel qu'elle pouvait comparer avec les plus vieilles légions d'hypaspistes de l'armée romaine. Le cinquième siège d'Antium fut un nouvel épisode de gloire romaine : les roues des chars ennemis se prirent dans les sarisses des hoplites de la Legio V Iovia, tandis que le reste de l'armée d'invasion périt sous la grêle de flèches des archers de la Legio III Parthica. La victoire était totale, et ne donnait lieu à aucune excuse pour le grand vizir, qui fut étranglé publiquement séance tenante à Izmir.

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Les victoires répétées à Antium avaient décidé le Sultan à attaquer par d'autres moyens. Une flotte de galères turques, commandées par l'amiral Ibrahim Pasha avait été repérée à l'embouchure du Tibre. Près de 50 000 hommes étaient près à débarquer sur les côtes du Latium, menaçant directement Rome. L'Empereur Othon décida à ce moment de réitérer les offres de paix romaines. 329 000 Dinarii, ainsi que 15 fois 16 000 Dinarii devaient être versés à titre de compensation, et un traité de paix signé. Mehmet II accepta, l'argent lui servirait à calmer les tensions intérieures de son Empire, et son armée avait grand besoin elle aussi de repos. La décision de l'Empereur fut accueillie de façon mitigée dans l'Empire, mais les critiques se turent rapidement lorsque fut anoncée la campagne contre les barbares à l'Ouest de la capitale, et la fondation subséquente de Neapolis, près des gisements d'or encore plus abondants que ceux d'Antium. La nouvelle richesse de Rome fut mise à profit pour acheter du fer aux Maasaï, qui ne craignaient désormais plus les représailles des Turcs en cas de marché, car bien vite Mehmet II s'était convertit à la religion romaine, rapportée en son pays par les soldats qui avaient combattu sous ses drapeaux. Des légions de prétoriens à la force exceptionnelle furent levées sur-le-champ.

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Les esclaves reconstruisirent en un rien de temps tout ce qui avait été détruit pendant la guerre, et une route qui reliait Neapolis à Rome fut achevée tout aussi rapidement. Il était maintenant temps de se vouer à de plus grands projets, dont les autres peuples en paix s'étaient accaparés le monopole pendant que Rome luttait pour sa survie. La force de travail des esclaves donnait un grand dynamisme à ces projets, mais l'Empereur voulait plus. Une réforme administrative fut mise en oeuvre : la monarchie et la bureaucratie furent instaurées.

L'industrie fleurissait tant et si bien qu'a Rome commença la construction de la Grande bibliothèque, regroupant toutes les oeuvres de littérature jamais écrites, tandis qu'Antium s'exercait à composer une épopée héroïque, après avoir envoyé une force expéditionnaire explorer le site de la défunte ville de Cumae. Quelle ne fut pas la surprise des prétoriens d'y trouver la ville barbare de Hsiung-Nu ! Celle-ci tomba sous leurs coups, et la ville de Pisae fut érigée près des ruines de Cumae.

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Les quelques barbares qui osaient encore s'en prendre à l'Empire romain périssaient sans aucune chance de pillages, et les développements en mécanique permettaient de produire des armes plus lourdes, comme le morgenstern. La Legio XI Claudia Pia Fidelis fut la première à en être équipée, en récompense de son combat incessant contre les barbares de l'Est sous le règne de l'Empereur Claudius.

La paix s'était tellement bien installée que les marchands romains, sous la protection de Mercure, entreprirent de vendre l'or dont l'empire regorgeait aux Maasaï comme aux Turques. Les rentrées d'impôts en furent tellement améliorées qu'il fallut ouvrir une nouvelle salle du trésor impériale pour stocker toutes ces précieuses pièces ! La civilisation romaine était, selon Toynbee, à nouveau la plus avancée en matière de technologie. Et ce n'était qu'un début ! Car les trois gisements d'or de Neapolis ne pouvaient encore être exploitées du fait du manque de population. AURI SACRA FAMES !

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Posté : sam. nov. 18, 2006 4:29 pm
par von Aasen
La pression exercée par les barbares restait très importantes, mais les rudes hommes primitifs qui composaient les rangs de ces pillards sans culture n'étaient pas capables de beaucoup d'innovation, et bien que leur puissance absolue ne décrut pas, la perfection des armes romaines facilitait considérablement la défense des frontières, si bien qu'il devint difficile de parler de menace critique lorsqu'il s'agissait de barbares en quête de brigandage.

L'ingéniérie permettait la construction de routes impériales, entretenues par une foule de fonctionnaires, et qui étaient bien plus efficaces que les chemins de terre aménagés hardiment au cours des siècles précédents. Les déplacements devenus plus simples, l'Empire pouvait se permettre de fonder des villes plus loin de la capitale, sans courir de danger démesuré. La première ville côtière romaine, Ravenna, fut construite en 4875 ab urbe condita.

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L'invention de la boussole permettrait bien aux nouveaux marins de l'Empire de prendre le large, mais la cité de Ravenna devait d'abord s'étendre avant d'entamer la construction de larges navires. Après tout, elle est très proche des frontières turques, dont le dirigeant bien qu'assagi représente toujours une menace conséquente, qu'il serait dangereux de sous-estimer. Des barbares installent un grand campement dans les trous qu'ont laissé une expansion culturelle qui laisse à désirer dans nos frontières, ils ne tarderont pas à être réduits en esclavage. A Rome même, c'est le philosophe grec Socrate en personne qui vient honorer de sa présence la cité éternelle. Il y fonde une académie, qui permet de former durablement une élite culturelle qui risque d'être fort utile aux desseins des empereurs. Le génie romain est sans limite !

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Malheureusement, Leonardo da Vinci, que l'empereur Trajan comptait loger en la belle ville d'Antium, se détourne des contrées romaines, car il semblerait qu'une autre civilisation ait construit atelier qui lui convienne. La perte est douloureuse, mais du moins le gouverneur peut-il se réjouir de finances paradisiaques après la vente des parties de l'atelier déjà construites aux artisans locaux.

L'armée, elle, s'adapte aux nécessités des avancées technologiques. La légendaire discipline des troupes romaines est mise à profit pour former des tercios, carrés de piquiers cuirassés capables de résister aux plus grandes charges de cavalerie. Le fer nécessaire à la production des armures vient des gisements de Pisae, exploités depuis quelques décennies seulement.

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Le papier que les ateliers du Sud produisent maintenant en masse facilite l'administration d'un territoire de plus en plus vaste, et permet d'établir des cartes fiables des côtes et terres intérieures. Les nombreux esclaves, descendants de prisonniers de guerre pour la plupart, accélèrent considérablement la colonisation des nouvelles régions revendiquées. Ce sont eux qui défrichent des forêts entières, assèchent les marais, érigent les nombreuses maisons nécessaires à l'installation rapide de toute la bureaucratie qui accompagne toute colonisation romaine. Les Polonais préfèrent construire des merveilles en l'honneur de leurs Dieux, comme la Basilique de la Nativité ou la Chapelle Sixtine. Ces éblouissants accomplissements architecturaux auréolent de gloire et de prestige la civilisation polonaise, mais ne peuvent tromper que momentanément : Jan III Sobieski accumule les retards technologiques. Les riches mines de Neapolis et d'Antium fournissent un flux ininterrompu de matières précieuses pour financer les masses de sages qui peuplent les rues de Rome, et, dans une moindre mesure, du reste de l'Imperium Romanum. Non omnia possumus omnes ...

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Un tourbillon de connaissances sème la culture dans tout l'Empire, Iohannes Gutenbergus introduit l'imprimerie à caractères mobiles, ce qui a pour conséquence une expansion sans pareil de l'art de la lecture ! L'administration en devient bien plus efficiente, des milliers de Dinarii viennent accroitre la montagne d'or des trésors impériaux. C'est particulièrement le choix romain de se concentrer sur les territoires urbains qui se montre à ce moment béni des Dieux : les grandes agglomérations profitent le plus de la rationalisation des grands travaux d'écriture. Partout se forment des guildes qui défendent les intérêts de corps de métiers, répondant ainsi à l'accélération énorme des projets d'industrie qui parsèment le pays. La classe des chevaliers reprend de manière plus importante son rôle de commercant suprême, car les Sénateurs ne doivent point s'abaisser à pareilles transactions. L'enrichissement des chevaliers a pour conséquence une amélioration de son équipement, et donc de sa valeur militaire. Les premières bannières de ces cavaliers lourdement armés et cuirassés se forment, et rejoignent les piquiers et prétoriens qui forment le gros de l'armée romaine. La floraison de l'économie favorise également la construction de grands conglomérats financiers, bientôt appellés banques. Toute la dynamique de l'Empire se voit encore renforcée par l'achèvement d'une construction qui fera nom au-dela des sévices du temps : le Grand temple de Vénus.

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L'empereur se considère à présent comme directement investi d'un droit divin, et commence déjà la construction de bâtiments reflétant son auguste grandeur. L'Islam, qui apparait dans les nouvelles colonies, est toléré. Le mercantilisme et le pacifisme deviennent nouvelles doctrines de l'état romain. Les plus grands auteurs romains se rassemblent à Rome, et composent l'Epopée nationale, racontant la gloire des ancêtres qui jadis fondèrent Rome et posèrent les premiers fondements de sa puissance éternelle.

Les Vikings du grand chef Canute viennent rendre visite aux prestigieuses colonies de la côte, attirés par les mythes qui circulent sur le compte du légendaire empire romain. Eblouis par la finesse des arts et la puissance des armes romaines, l'échange se limite à quelques paroles diplomatiques, certifiant la plus grande amitié entre les deux civilisations. La civilisation viking est faible, mais elle pourrait bien affaiblir les Polonais, car leurs peuples se trouvent sur le même continent si l'on en croit les indications de Canute.

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Le développement mécanique rendu nécessaire par l'industrie demandant toujours plus de bras d'ouvriers, les méthodes de pièces de rechange se diversifient et se modernisent. De nombreuses scieries sont construites directement dans les forêts avoisinant les villes, surveillées par les fonctionnaires qui prêtent attention à une coupe saine des arbres, évitant ainsi de défricher irrémédiablement de vastes zones. Pytheas le grand marchand s'installe à Rome et y vide tous les étalages par sa bourse qui semble sans fond, tellement les Dinarii qui en surgissent sont nombreux. Les fermes romaines augmentent considérablement la surface de terre cultivée pour faire face à cette demande. Les villes romaines grandissent tellement qu'une nouvelle colonie est fondée pour abriter tous ces nouveaux citoyens ! Arretium est fondée en 5160 AUC aux pas de la frontière nord de l'Empire.

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L'éducation de la plèbe avance à grands pas, et parvient à s'adapter à l'évolution de l'économie romaine, de plus en plus avisée d'obtenir de la main d'oeuvre qualifiée, activant les rouages de nouvelles machines, et organisant production, stockage, transport et vente des masses d'objets manufacturés.
Les Ukrainiens menacent de guerre s'ils n'obtiennent pas les informations cartographiques de nos amis Vikings, mais l'Empereur refuse sèchement : "Summus jus, summa injuria !". Nos voisins n'ont qu'a travailler s'ils veulent accéder aux mêmes lumières que nous !

La fondation d'une académie enseignant les sciences économiques propulse la civilisation romaine toujours plus loin, un sage du nom de Crassus s'y distingue, et inonde d'idées aussi exotiques qu'utiles les universités du Latium. Le libéralisme se développe dans l'Empire, et libère toutes sortes d'idées novatrices dans les classes éduquées. La production industrielle de textiles y prend son essor, catapultant les citoyens romains dans l'Ere industrielle.

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La construction du palais impérial de Versailles marque une nouvelle étape dans la glorieuse histoire romaine :

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pardon von Aasen

Posté : mar. nov. 21, 2006 2:00 pm
par woofer912
pardon von Aasen mais c'est quoi au juste un Aar ??? je suis tout nouveau dans ce site ( et sur le forum de jeux video .com ) lol tu sais m'aidez stp :D

Posté : mar. nov. 21, 2006 4:11 pm
par SpartYann
woofer un AAR c'est un recit de partie (en gros tu fais une partie puis tu mets une ptite histoire dessus, plus ou moins compliquée et inventive selon les gens)
prend exemple sur von aasen il en fait des biens

Posté : mar. nov. 21, 2006 6:55 pm
par griffon
Ah il commence à y avoir du sang neuf ici !

Bravo Von les musées n'ont pas besoin de faire de pub

les chef d'oeuvre que l'on y trouve attirent les amateurs !