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AAR SR2010 (un des premiers!) Marseille
Posté : jeu. juin 30, 2005 8:41 am
par Maréchal FlaK
Bientôt sur votre écran, un AAR fait avec la démo de ce d'ores et déjà excellent SSTR. 8)
Je donne déjà les paramètres:
IA: Normale
Difficulté: Normale
Armes de destruction massive: Aucune
Changement de gouvernement: Oui
Durée du jeu: 10 ans
MM agressif: Oui
Brouillard de guerre: Non
Posté : jeu. juin 30, 2005 9:02 am
par Maréchal FlaK

(le drapeau de la République Socialiste de la France du Sud)
19 avril 2010. Zone de rassemblement de Grasse.
Ainsi, c'était fait... Alexandre Vilnius Flak, retraité de l'Armée de Terre en 2008, devait reprendre les armes en vertu de la mobilisation générale décrétée par le gouvernement marseillais, qui allait fêter son premier anniversaire.
Flak ne s'était pas vraiment senti concerné par la déclaration d'indépendance des régions du Sud de la France. Pas toutes du Sud, d'ailleurs, puisque la frontière Nord du nouvel Etat allait de la Rochelle à Schiltigheim.
Mais les gars de la Conscription s'en fichaient, eux. "On est sudiste ou on n'est pas", qu'ils disaient. Ben voyons...
Foutue sécession.
Foutue conscription.
Foutue crise économique.
Foutue OPEP.
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25 avril 2010. Zone de rassemblement de Grasse.
Flak, nouvellement promu Major en vertu de son ancien grade, regardait fébrilement la section de 500 soldats qui lui avait été confiée. Elle s'appelait la Section Grasse, et appartenait à la 4ème Armée PACA.
A l'exception des quatre caporaux, tous les soldats sont des recrues. Les plus âgés ont 19 ou 20 ans. Les plus jeunes, à peine 14. Il y a même quelques filles (Coed Combat, qu'on appelait ça).
Pour ceux là, faute de casques assez petits, on avait fabriqué "spécialement" des coiffes en kevlar qui étaient trop fines pour protéger même d'une balle de revolver.
"Mais qu'est qu'ils fichent là, bon Dieu? C'est pas le bon âge pour faire la guerre", pensa une millionième fois Flak. D'autant plus que les bureaucrates s'arrangeaient pour que leurs enfants soient "dispensés" de service.
Foutue sécession.
Foutue conscription.
Foutue crise économique.
Foutue OPEP.
(Le drapeau de la Section Grasse.)
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(edit: modification sur "le coup des casques" après qu' el slapper m'ait fait remarquer que le carbone n'était pas adapté à cet usage)
Posté : jeu. juin 30, 2005 9:16 am
par Emp_Palpatine
Des screens! Des screens!
Posté : jeu. juin 30, 2005 9:28 am
par el_slapper
500 gugusses dans une section? Ca serait pas plutôt un bataillon, à ce niveau?
Sinon, pour cesser d'être cassebonbons, j'adhhhoooooore le drapeau. Et on verra si tu arrives à régler son compte à l'ogre Parisien.....
Posté : jeu. juin 30, 2005 9:34 am
par Emp_Palpatine
Tu peux décrire un peu le système politique? Genre est-ce que chaque type de gouvernement a des caractéristiques propres etc...
Posté : jeu. juin 30, 2005 10:19 am
par Maréchal FlaK
el_slapper a écrit :500 gugusses dans une section? Ca serait pas plutôt un bataillon, à ce niveau?
Moi et l'organisation militaire, vous savez...

(et en plus Section Grasse ça sonne mieux)
el_slapper a écrit :
Sinon, pour cesser d'être cassebonbons, j'adhhhoooooore le drapeau. Et on verra si tu arrives à régler son compte à l'ogre Parisien.....
Merci

Je crois pouvoir tenir raisonnablement bien en défense, mais ce sera une looooongue guerre d'usure après... l'avenir est incertain mais nous :mitraille: jusqu'à la mort

Posté : jeu. juin 30, 2005 10:22 am
par Maréchal FlaK
Emp_Palpatine a écrit :Tu peux décrire un peu le système politique? Genre est-ce que chaque type de gouvernement a des caractéristiques propres etc...
Il y a quatre systèmes politiques: Démocratie, Monarchie, Communisme et Dictature. En Démocratie il y a (bien évidemment) des élections -que tu peux perdre

-, et pour les autres rien. Quant aux éventuels bonus il faut voir, moi je n'en sais rien.
Pour la France du Sud, j'ai pris le système communiste.
Posté : jeu. juin 30, 2005 10:35 am
par Maréchal FlaK
2 juin 2010. Schiltigheim.
Enfin! La 4ème Armée PACA arriva avec tout son barda au bourg alsacien.
La ville était déjà pleine à craquer du matériel militaire des 4 autres Armées PACA, de la 1ère Armée Corse, des 2èmes et 3èmes Artillerie et du 5ème Anti-Aérien. Il y avait plusieurs fois plus de soldats que d'habitants...
Au QG local, le général présenta la situation, pas très rose, de la France du Sud à cette époque:

(on voit la "Ligne Rouge" définie par l'Etat-Major comme la position à tenir à tout prix.)
"Gloups... On va être aux premières loges pour se prendre les blindés de Nancy!" C'était vrai, et tous dans le petit bâtiment le savaient pertinemment. Si la guerre venait, ils allaient déguster... C'est pourquoi Flak demanda, et obtint, le droit d'aller entraîner la Section Grasse au combat urbain à Besançon.
Posté : jeu. juin 30, 2005 12:04 pm
par Maréchal FlaK
15 juillet 2010. Route Besançon-Schiltigheim.
"Pffouuu! Enfin fini..." Cet exclamation d'une des recrues de la Section, Flak la partageait aussi. 45 jours à s'entraîner à détruire des chars et sniper à 400m, ça vous creuse. Mais quand même, à Schiltigheim ils devraient patrouiller jour et nuit, surveiller la frontière, être prêts, même à une heure du matin, à défendre sa position face aux blindés.
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18 juillet 2010. Un chemin aux alentours de Schiltigheim.
La douzième patrouille de la journée. Flak se demanda pour la cinq cent mille millardième fois ce qu'il faisait ici, avec une dizaine de recrues dont certaines n'avaient pas quinze ans. Que faisait-il, lui, à quinze ans, déjà? Il ne s'en rappelait plus, mais en tout cas il n'était pas à marcher, fusil-mitrailleur à la mains, couteau à la hanche, en train de marcher sur une frontière sous une chaleur de 38°. Certainement pas.
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1er août 2010. Bar du mess des gradés de Schiltigheim.
En train de siroter un verre de sirop glacé... Voilà, c'est ce qu'il faisait, principalement, à quinze ans...
Une voix à côté de lui le réveilla un peu. "Comment ça va, vieux frère?"
Flak tourna la tête. Il reconnut alors Vania Narvascu, un collègue de service.
"Te voilà parmi les gradés! Colonel, j'y crois pas, Narva."
"Moi non plus. Chef de la Section St-Jean-Cap-Ferrat, j'aurais pas pu imaginer ça quand j'étais en service en Guyane."
Ils parlèrent pendant un petit bout de temps, comme... de vieux amis.
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12 août 2010. QG Schiltigheim.
"... une grande victoire pour notre industrie!" débitait la télé.
"Allons bon, ils ont inventé quoi comme truc à Marseille cette fois?" marmonna Flak.
Il s'agissait ni plus ni moins de la double réussite de la construction des 9ème, 10ème, 11ème et 12ème Armée Blindée, et de l'invention du char M56 "Scorpion":
"Tiens, voilà qui nous change un peu..."
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Point sur la situation, paru dans un Livret Militaire quelconque:
Date: 14 août 2010.
Population: 23,5 M
PIB/hab: 21100$/hab.
Inflation: -1,8%=
Chômage: 9,6%=
Approbation militaire: 65%=
Approbation générale: 32%-
Statut recherche: Eff. 99%, nombreuses réussites (M56 Scorpion, AA Artémis 30mm, Mortier RN94 120mm, etc.)
Approbation Marché Mondial: 69%
Commentaire: on s'en sort pas mal pour l'instant.
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Posté : jeu. juin 30, 2005 3:21 pm
par Maréchal FlaK
Les mois d'été et d'automne passèrent dans une lenteur et une monotonie indescriptible pour les armées du Sud. Personne n'aurait refusé une bonne attaque à repousser, tellement les soldats n'avaient rien à faire entre les patrouilles, les veilles et les entraînements.
De plus, les nouvelles étaient loin d'être bonnes: montée du chômage, déflation, et le Marché Mondial qui inonde toute l'Ibérie de tanks et d'hélicoptères américains
A Schiltigheim, le matériel s'entassait dans un épouvantable chaos. Par endroits, on ne pouvait faire dix mètres sans rencontrer un canon AA, un tank, un mortier, une caisse de grenades ou même des fois des caporaux saouls (:roll:)
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Livret militaire:
Le nouveau matériel (chars M56 Scorpion, hélicoptères Tigre et Super Lynx, canons AA Artémis 30mm) est en cours de production et entre progressivement en service.
Détail sur le matériel en question:
-Char M56 Scorpion: 1/3 moins puissant que le Leclerc, mais moins cher et moins long (54j. au lieu de 108) à construire. Arme: canon long de 90mm.
-Canon AA Artémis 30mm: canon monté sur vérins, moyennement puissant mais très rapide à construire et très économique. Néanmoins lent. Arme: canon long de 30mm.
-Hélicoptère PAH-2 "Tigre": Excellent hélicoptère antichar, très rapide et moderne. Portée moyenne. Armes: diverses.
-Hélicoptère AH-7 "Super Lynx": Version modernisée du Lynx. Le meilleur hélicoptère antinavire. Rapide, mais portée limitée, ce qui le borne à être embarqué sur porte-avions. Armes: diverses.
Posté : jeu. juin 30, 2005 3:53 pm
par Emp_Palpatine
Je ne sais pas si les calculs sont aussi précis que dans SPMBT (par exemple), mais face à des Leclers avec des Scorpions... Tu vas avoir mal, non?
Posté : jeu. juin 30, 2005 4:27 pm
par Maréchal FlaK
Emp_Palpatine a écrit :Je ne sais pas si les calculs sont aussi précis que dans SPMBT (par exemple), mais face à des Leclers avec des Scorpions... Tu vas avoir mal, non?
Mais c'est qu'il est une mauvaise langue celui-là

Avec les bonus de combat urbain, l'artillerie, le soutien aérien (missiles+chasseurs-bombardiers+hélicos) et les antichars, ça devrait aller.
Et d'après ce que j'ai vu les Nordistes utilisent plus les AMX-30 que les Leclercs.
Posté : jeu. juin 30, 2005 4:47 pm
par Maréchal FlaK
Et de plus j'ai moi-même 8 bataillons de Leclercs

Posté : jeu. juin 30, 2005 8:37 pm
par Tovi7
Ouai je l'ai deja faite cette campagne avec la Beta. Mais j'avais surtout galérer pour prendre Barcelone en fait
J'ai la version complète et j'ai commencé une campagne Balkan avec la Croatie. Y'a encore des trucs que je comprend pas trop niveau diplomatie...
J'en ai commencé une autre avec Israel of course

mais j'aimerais bien trouver des joueurs pour le multi.
Note : la carte mondiale est un peu décevante, il n'y a pas assez de pays ! Un comble.
En gros y'a l'Amérique du nord, du sud, l'Oceanie, l'Asie, l'Inde, l'Afrique, le Moyen Orien, l'Europe, la Russie.
Avec des troupes en masse. Mais je l'aurait pas faite comme ça la carte, je me demande si on peut customiser (pas l'impression).
Posté : ven. juil. 01, 2005 8:06 am
par el_slapper
Tovi7 a écrit : (.../...)J'en ai commencé une autre avec Israel of course

mais j'aimerais bien trouver des joueurs pour le multi.(.../...)
On verra quand je mettrais la main sur une copie en France. Ca a pas l'air d'être pour tout de suite, je me multiplie sur la démo(avec Paris, of course, mort aux sudistes

). Ah, et puis je prendrais la Turquie, un faux allié d'Israël

Posté : ven. juil. 01, 2005 8:50 am
par Maréchal FlaK
Tovi7 a écrit :mais j'aimerais bien trouver des joueurs pour le multi.
Avec la démo, pourquoi pas

Posté : ven. juil. 01, 2005 9:15 am
par Maréchal FlaK
La suite
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Avec le rude hiver alsacien vint rapidement la tension nerveuse pour les troupes qui y étaient stationnées. En effet, Paris menaçait maintenant ouvertement et concentrait d'immenses troupes d'artillerie et de blindés entre Nancy, Longwy et Metz. Pour les armées sur la frontière, il fallait être d'autant plus vigilant...

(tableau des relations diplomatiques)
Il n'y eut donc pas de réveillon à Schiltigheim, ni sur aucune autre ville à moins de 60km de la frontière, sauf les veilles le fusil mitrailleur d'une main et une flasque de pastis glacé de l'autre. Et encore, pas beaucoup de pastis.
Le mois de janvier se passa de façon identique, et, le 20, l'officier des services de renseignements déclara qu'ils allaient attaquer!!! @*"#
Encore des veilles.
Foutue sécession.
Foutue conscription.
Foutue crise économique.
Foutue OPEP.
L'attaque prévue n'arriva finalement pas, mais le moral baissa fortement dans les rangs. Flak voyait souvent ses recrues avec des liqueurs plus ou moins de contrebande (passées par quelques "relations" qui étaient sûrement des agents nordistes) et dut en confisquer plus d'une. Les fourbes!...
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Le 23, parvint une surprise incommensurable: Barcelone attaquait Paris!!! Tous, dans tous les QG, espéraient une attaque de masse, et même des débarquements en Bretagne! Tout devenait possible!
La première semaine se passa bien pour Barcelone: Mont-de-Marsan s'effondra le 28, les installations militaires de la Garonne le 29, et Bordeaux le 30.
Las, le retour de bâton vint vite: une contre-attaque navale balaya rapidement les maigres troupes espagnoles. De plus, les Parisiens arrivaient même à toucher l'Aquitaine en survolant notre territoire avec leurs missiles Hadès
La situation s'enlisa donc pour un bon bout de temps: Barcelone tient les terres mais ne peut repousser la marine parisienne, Paris domine la mer mais ne peut débarquer.
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Livret militaire
De décembre 2010 à mars 2011, les armées sudistes se renforcèrent considérablement en:
-artillerie (Caesar, RN94 120mm)
-tanks (Leclercs, M56 Scorpion)
-antichars (Simba AT, Renault 90)
-force aérienne (Mirage 2000, Jaguars et Alpha-Jets équipés de missiles air-sol Scalp/StormShadow), mais cette dernière ne pouvait pas égaler les Rafale de Paris. L'accent fut donc porté sur la crétion d'équipements anti-aériens fixes (installations spécialisées) et mobiles (VBL-AT, Roland et AA Artémis 30mm).
Posté : ven. juil. 01, 2005 11:49 am
par Glaçon tout froid
Sclap...

hum c'est mignon...
Posté : ven. juil. 01, 2005 4:32 pm
par orion
Sympa l'AAR. On compte sur toi pour nous réunifier cette France Maréchal Flak. :france2:
Posté : ven. juil. 01, 2005 5:04 pm
par Maréchal FlaK
orion a écrit :Sympa l'AAR. On compte sur toi pour nous réunifier cette France Maréchal Flak. :france2:
Hein? Euh? Quoi? Bon d'abord on va essayer de survivre, et puis après on verra

Posté : ven. juil. 01, 2005 5:08 pm
par von Aasen
Tssss, petit joueur

Posté : ven. juil. 01, 2005 10:58 pm
par kender79
Traitre à la nation!!!
Marseille est une grande nation!!!
Rien ne pourra nous arreter!!!
Vive le roi!!!
Vive la monarchie!!!
A bas nos ennemie!!!
(pour ceux qui veullent, on peut en rajouter des tonnes dans ce type)
PS: ayant découvert le jeu par ces manifique compte rendu, félicitation pour ces parties à la fois instructives et plaisantes à lire.
Posté : sam. juil. 02, 2005 2:54 am
par Tovi7
Disons qu'il est disponible si on cherche un peu.
En attendant on peut se faire la main sur la demo. Je crois que le seul intéret c'est le multi parcequ'en solo la diplo c'est zéro. Y'a plein d'options mais tout est refusé et ils font la guerre comme ça d'un coup sans raison.
Posté : sam. juil. 02, 2005 10:24 am
par Maréchal FlaK
"Toujours rien..." Combien de fois Alexandre Vilnius Flak, major de la Section Grasse, 4ème Armée PACA, l'avait-il dit en contemplant les terres qui entouraient sa ville de garnison? Il n'essayait même plus de compter.
La vie à Schiltigheim ne fut pas très excitante en ces mois de printemps, si ce n'était pour l'arrivée des nouvelles batteries de missiles sol-air Patriot, les seules à pouvoir réellement inquiéter les Rafale de Paris, à la mi-avril.
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31 mai, 7h38, Cockpit du 118ème Rafale de l'Armée de l'Air de la France du Nord. Au-dessus de Langres.
"-Virez à droite au 120. Signalez quand tir possible.
(deux minutes plus tard)
-Sommes à portée de tir, capitaine!
-Compris. (il regarde l'écran des missiles.) Il est temps de donner à ces cocos une bonne surprise! Missile 1 armé... feu!"
Le Scalp/StormShadow se détacha gentiment du Rafale, alluma son propulseur et partit à 700 km/h vers l'Alsace. Le capitaine le vit un bref instant avant qu'il disparut... en sachant pertinemment qu'il venait de lancer une nouvelle guerre civile en France. Mais tels étaient les ordres.
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7h58. Schiltigheim.
Les veilles de nuit allaient se terminer pour laisser place à celles de jour.
En homme qui n'avait rien d'autre à faire, Flak demanda pour la 362ème fois ce qu'il s'était passé durant la nuit.
"-Rien du tout, major. Seulement quelques agents qui essayaient de passer la contrebande et se sont perdus dans les tranchées. Il doivent y être enco..."
Une monstrueuse explosion jeta tout le monde par terre. Là où, deux secondes plus tôt, s'élevait le dépôt de munitions, il n'y avait plus qu'un océan de flammes.
Personne n'eut besoin d'un dessin. L'ennemi attaquait!
C'ETAIT LA GUERRE!
Les alarmes se déclenchèrent, et, moins d'une minute après, tout le monde était à son poste. Après 362 jours passés à entourer la position de barbelés, de tranchées, d'obstacles, de fossés antichars, de canons antiaériens, on allait enfin s'en servir!...
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8h44. Positions fortifiées de Schiltigheim.
Les doigts crispés sur leurs fusils, les recrues attendaient l'assaut calmement, déterminés à régler leur compte à ces fourbes.
Pilonnage d'artillerie de 150mm. Les obus dévastent les tranchées dans un vacarme assourdissant.
"Tenez vos positions!"
Ce fut alors que Flak réalisa que les 3/4 de sa section venait d'être annihilée! En réflexe, les trop jeunes soldats s'étaient regroupés, et s'étaient pris un obus de howitzer de plein fouet. Les pauvres!...
Vint ensuite l'attaque. "Résistez!" Les rares canons perce-blindage encore en état s'efforçaient de détruire les VTB ennemis, mais il y en avait trop. Bien trop.
"Soutien d'artillerie!" hurle Flak dans le téléphone de campagne pour couvrir le vacarme des canons antichars.
"Quoi??? Non, je m'en fiche si vous devez tirer avec des obus longue-distance ou pas! C'est vous les spécialistes, pas moi! Tirez, @#!%*$..."
Malgré la résistance héroïque des premières lignes dont faisait partie la Section Grasse, il fallut ordonner le repli dans la ville. Un terrible corps-à-corps s'engagea.
Mais vint la terrible nouvelle: Colmar venait de tomber! Ils étaient encerclés!
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Les lambeaux des Sections Le Tignet, Spéracédès, Moustiers Ste-Marie, Monaco et Menton (moins de 300 soldats en tout, tous sans chef), durent être rattachés à la Section Grasse, afin de couvrir la retraite des batteries de missiles Patriot du 29ème Anti-Aérien qui étaient en état de marche. Le convoi hétéroclite de VTB, de camions et de jeeps arriva dans Colmar er ruines, fraîchement reprise par les soins des 9ème, 10ème et 11ème Armées Blindées après un monstrueux pilonnage aérien.
S'engagea alors la Grande Retraite.
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La retraite. Eh oui!... Ecrasés par la supériorité numérique des Nordistes, et malgré leur résistance héroïque sur les frontières, les Sudistes perdirent par endroits 250km de front en une semaine, ce qui donnait à peu près ça:
Se regroupant aux alentours de Lyon, les Sudistes purent organiser, en une semaine seulement, l'une des plus monstrueuses contre-attaques de la guerre moderne:
Elle fut une formidable réussite, et, le 16 juin 2011, le front fut déclaré "stabilisé" à Angoulême, Poitiers, Vichy et Bourg-en-Bresse.
En Espagne aussi, les indépendantistes résistaient à leur ennemi mortel Madrid, mais avec un peu plus de de succés:

Posté : sam. juil. 02, 2005 10:39 am
par Maréchal FlaK
Je fractionne, beaucoup de texte et d'images à mettre.
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La contre-attaque s'engagea alors doucement. La Section Grasse, désormais orpheline de commandement (les armées PACA ayant été massacrées en Alsace), fut rattachée à la 2ème Armée d'Infanterie Hérault. C'était vous dire le désordre.
Fractionnés en trois groupes d'armées, les Sudistes purent reprendre, doucement, une partie du terrain qu'ils avaient perdu. C'est ainsi qu'eurent lieu les batailles de Montluçon, de Poitiers (à laquelle la 2ème Armée Hérault prit part) et de Dijon, toutes trois victoires sudistes.
La fin de juin et le début de juillet furent plus calmes, laissant le temps aux belligérants de reconstituer leurs forces.
La situation au 10 juillet:
On voit que Marseille arrive à reprendre du terrain, mais la pénurie de ravitaillement empêche d'avancer plus loin, et encore moins de se risquer de l'autre côté de la Loire.
Il faudra donc TENIR.
En Espagne, 45 jours de terribles combats ont laissé les troupes barcelonaises en piètre état, les forçant, elles aussi, à ralentir leur progression:
Commentaire: Pour l'instant, on s'en sort pas mal, mais que Paris est loin...

Posté : dim. juil. 03, 2005 12:53 pm
par Tovi7
Tu n'as pas le brouillard de guerre ?
Petit conseil : essaye d'être plus rationnel dans tes déploiements : infanterie et tanks en avant, artillerie et AA en arrière. Laisse quelques infanteries dans les villes le long du front, en cas de contre offensive ils retarderont l'avance ennemie.
Méfie toi des tirs de barrage ennemis, surtout ceux qui sont concentrés autour des grandes villes comme Paris. Ils peuvent te décimer une armée en moins de deux. Plusieurs solutions :
- Le duel d'artillerie. Long et couteux en vie civile, mais consomme peu de troupes. Une tactique sûre.
- Le bombardement aérien. Compliqué, car il nécessite non seulement la supériorité aérienne mais surtout la neutralisation des AA ennemis, souvent cachés dans la ville. A éviter, sauf cas favorable.
- L'assaut massif. Excellent si l'ennemi a beaucoup d'artillerie et peu de troupes. Plutot que de s'épuiser dans un duel d'artillerie, autant tenter le tout pour le tout. Mais attention, si les troupes d'attaques ne sont pas suffisantes toute l'armée sera laminée avant d'atteindre son objectif.
Posté : dim. juil. 03, 2005 1:58 pm
par Tovi7
Ah et aussi ne pas oublier le ravitaillement : a savoir toutes les unitées estamplillées "transport" fournissent en général le ravitaillement, même les avions (les faire patrouiller au dessus de la zone de largage).
CErtains peuvent en plus transporter des troupes (si l'unité est trop lourde on peut la diviser).
Posté : dim. juil. 03, 2005 2:46 pm
par Maréchal FlaK
Tovi7 a écrit :Tu n'as pas le brouillard de guerre ?
Désactivé, regarde le premier post
Et merci pour les conseils (que je connaissais déjà par ailleurs mais que je n'applique pas toujours dans le feu de l'action -dommage

)
Pour les villes, je préfère l'encerclement et l'annihilation petit à petit par l'artillerie
Tovi7 a écrit :Ah et aussi ne pas oublier le ravitaillement : a savoir toutes les unitées estamplillées "transport" fournissent en général le ravitaillement, même les avions (les faire patrouiller au dessus de la zone de largage).
C'est déjà ce que je fais, c'est juste que le niveau de supply est terriblement faible près de mes anciennes frontières, (moins de 15%

) ce qui fait que mes camions se retrouvent à vide au bout d'une semaine, et que je suis hors de portée de mes aéroports

Posté : dim. juil. 03, 2005 10:31 pm
par Tovi7
Il y a un mode à activer dans les procédures de ravitaillement. Ca te permet de laisser tes camions en arrière et ils viennent automatiquement au front ravitailler les unités, puis ils repartent.
Mais j'ai un peu oublié ou ça se trouve.
Sinon tu peux toujours construire des postes de ravitaillement, mais dans le feu de l'action c'est un peu tard.
Mais j'en suis encore à confier mon armée à l'IA pour mieux gérer tout ça, surtout en temps réel. C'est navrant mais pour le moment à bataille égale elle s'en tire beaucoup mieux (surtout contre les manoeuvres de débordement), avec de l'assistance ponctuelle.
Posté : mar. juil. 05, 2005 10:29 am
par Maréchal FlaK
On continue à avancer
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Le 18 juillet, les Armées Sudistes se remirent à avancer.
La Section Grasse -désormais terme générique pour désigner les restes de la 4ème Armée PACA commandés par le major Flak- fut réaffectée à la 6ème du même nom. Néanmoins, ils n'avaient même pas eu le temps de commander des nouveaux écussons, et certains sergents soupçonneux trouvèrent bon d'aller dénoncer ceux qui portaient toujours les armoiries de sections membres d'une armée qui n'existait plus
L'Etat-Major avait alors fini de définir les 5 Groupes d'Armée:
-Le 1er Groupe (Nord-Ouest). Objectifs: Nantes, St-Nazaire, puis la Bretagne et la Normandie.
-Le 2ème Groupe (Garde-Loire). Objectifs: Tours, Alençon.
-Le 3ème Groupe (Nord-Centre). Objectifs: Orléans et surtout Paris.
-Le 4ème Groupe (Garde-Saône). Objectif: Auxerre.
-Le 5ème Groupe (Nord-Est). Objectifs: Besançon, Luxeuil, l'Alsace et finalement la Lorraine.
Le 24 juillet, une bonne nouvelle vint remonter le moral des troupes, les 2ème et 3ème Groupe tenaient la rive gauche de la Loire!
Le 10 août, le 1er Groupe, galvanisé par ce succès, tenta un coup de force: attaquer Nantes!
Le combat fut l'un des plus effroyables, corps-à-corps entre blindés, infanterie et artillerie. Ce furent 6 jours, soit 144 heures, soit 8640 minutes, soit 518400 secondes d'une bataille sans merci dans les rues de Nantes. Les pertes se chiffrèrent en dizaines de milliers de chaque côté, et, le 16 à 19h, l'Etat-Major se trouva forcé d'abandonner les positions dans la ville en ruines.
(Note: désolé Mthebest, le stade La Beaujoire a un peu souffert du pilonnage des canons de 150mm de la 19ème Artillerie
)
Les contre-attaques parisiennes se révélèrent totalement inutiles; "ils" y laissaient à chaque fois des centaines de soldats rien qu'à cause de l'artillerie longue-distance.
L'avancée continua et, le 1er septembre, Paris était en vue, Luxeuil et Besançon étaient occupés.
Le 4, rebelote, nouvelle attaque sur Nantes.

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6 septembre 2011. Nantes.
Déjà 2 jours de massacres. Les troupes avancent à une vitesse d'escargot, forcées de détruire un par un les bâtiments de la ville nantaise au canon, de nettoyer chaque ruelle au mortier et chaque cave au lance-flammes.
Quelle guerre, boudiou...
Des coups de feu retentissent tout près de la Section Grasse, aidée pour l'occasion par les groupes Lérins et Hyères. Les balles sifflent, tout le monde se baisse. Même plus besoin de donner l'ordre. On a l'habitude.
Le pilote du 1er VTB signale un groupe d'infanterie ennemie qui fonce droit sur les sudistes. Flak donne des ordres dans la radio. Mortiers, prêts. Mitrailleuses, même consigne. Les ennemis tirent les premiers de leurs mitraillettes. Riposte immédiate au fusil et à la grenade, il ne faut même pas 30 secondes pour les tailler en pièces.
Les infirmiers, en voyant les cadavres, en furent horrifiés. Non qu'ils soient criblés de balles -ça, on avait l'habitude
-, mais qu'il avaient encore des faces de gamins!
D'après leurs plaques, ils avaient tout juste 12 ans et déjà soldats professionels. Leur équipement était hétéroclite, mitraillettes de petit calibre, carabines, fusils de snipers, revolvers, pistolets automatiques. Un s'était même tué avec une grenade qu'il avait dégoupillée trop tôt avant de la lancer.
Les pauvres...
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Finalement, le 10 septembre à 10h, le drapeau de la France du Sud flottait sur l'hôtel de ville de Nantes. VICTOIRE!
La situation était alors la suivante:

En France, les têtes de pont progressent, mais les attaques de flanc sur les lignes de ravitaillement démesurément longues commencent à être gênantes.

En Espagne, c'est la débandade chez les indépendantistes vaincus en Andalousie, heureusement les grandes villes tiennent grâce à l'aviation. Le Portugal est toujours neutre.
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Commentaire: tout va bien, juste les attaques de flanc à régler avant de poursuivre

Posté : mar. juil. 05, 2005 5:02 pm
par Tovi7
Tu as vu pourquoi j'ai galéré à Barcelone ?
Sinon pour nantes ça m'étonnes pas, ils ont une caserne et toutes les réserves ont du sortir à ton approche (je suis de Nantes aussi :( ).
Penses bien à faire replier les unités dans le rouge au niveau effectif. Amène les en réserve dans une caserne proche et ressort les quand elles reviennent dans le vert. C'est beaucoup plus rapide que d'enr econstruire.
Posté : jeu. juil. 07, 2005 9:36 am
par Maréchal FlaK
Abomination les impérialistes avancent

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L'automne vint. Il fut long. Long. Long. Long...
Les armées sudistes, essoufflées, avaient dû stopper toute progression à l'approche des positions fortifiées ennemies. Pourtant, on gardait espoir. Certains disaient qu'une offensive sur la Lorraine, ou même Paris, se tramait.
Le moral prit un sacré coup quand, le 16 septembre, les armées du Groupe Nord-Centre se retrouvèrent encerclées dans Orléans!!!

A court de ravitaillement, dépassés par l'armement supérieur des troupes parisiennes motivées et surentraînées, les soldats se battirent héroïquement pendant 5 jours sans interruption. Même l'intervention dans l'urgence du Groupe Garde-Loire n'y changea pas grand-chose. L'aviation ennemie, composée de Dauphins, de Mirage-2000 et Rafale, tailla en pièces les armées sudistes.
Le 21, dans la désorganisation la plus totale, la retraite fut ordonnée.
A contre-coeur, l'Etat-Major fut obligé de prononcer la dissolution du Groupe Nord-Centre et d'affecter ce qu'il en restait à une nouvelle "Armée de Couverture".
La stratégie fut intégralement refaite: finies les armées massives, place aux groupes composites couverts par des antichars et des défenses anti-aériennes fixes.
C'est ainsi que le 16 octobre, 10 bataillons antichars (Renault VBC-90) furent déployés. Malgré cela, l'industrie avait énormément de mal à remplacer les pertes.
Le 23 octobre, l'aviation nordiste prouva son invincibilité à Joué-lés-Tours; malgré les batteries de missiles Patriot, elle réussit à annihiler trois Armées Blindées (!!!) et à sauver de la destruction un trop imprudent groupe d'infanterie mécanisée.
Du fait de cette semi-défaite, les raids sur les régions autour d'Orléans furent ralentis.
Malgré tout, la caserne de Nantes fut remise en marche le 28 octobre et commença immédiatement à construire des unités AA.
Les mois de novembre et décembre, avec l'hiver rigoureux, calmèrent un
peu les opérations sur le front français. Ceci laissa donc le temps aux deux camps de se réarmer pour mieux se battre à la belle saison...
La situation au 1er janvier 2012:

Mis à part la perte d'Orléans, rien à signaler. Les régions de Châlons-sur-Saône et de Châteauroux changent continuellement de mains. Objectif assigné: se renforcer.
En Espagne, les combats d'une violence rare n'arrivent pas à faire basculer la victoire dans un camp ou l'autre. Toujours de la baston inutile, en somme...

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Commentaire: ç'aurait pu être pire, mais on tient toujours... Ce n'est pas demain la veille qu'ils seront à Marseille, les parigots!

Posté : jeu. juil. 07, 2005 4:24 pm
par Tovi7
De l'intéret de laisser quelques troupes pour occuper les villes. Ca évite des contre-offensives fulgurantes en créant des point d'appui derrière lesquels ton artillerie peut se replier.
Posté : lun. juil. 11, 2005 1:05 pm
par Maréchal FlaK
AAR mis en pause jusqu'à la rentrée. (en cause: déménagement en préparation

)
Posté : mer. oct. 26, 2005 8:51 am
par Lafrite
Vachement longue la rentrée
Test du wargamer :
http://www.wargamer.com/reviews/supreme ... /page4.asp
Bonne IA mais trop de micro management pour les wargamer occasionnel.
Posté : mer. oct. 26, 2005 11:29 am
par orion
C'est le côté guerrier qui me gêne dans ce jeu. La guerre, toujours la guerre. Dommage.
Posté : mer. oct. 26, 2005 11:35 am
par Boudi
Les jeux de stratégie récompensant le meilleur élevage de lapins ont beaucoup moins de succès...
Posté : jeu. oct. 27, 2005 12:10 pm
par orion
Certes. Je voyais plus un jeu proche de notre époque, avec des critères de victoire en termes de zones d'influence, de recherche, diplomatie, de prospérité économique et sociale, avec un peu de guerre certes. Une simulation des temps modernes en quelque sorte. Montechristo (éditeur de jeu encore français ?) avait déjà fait une piètre tentative se rapprochant du concept.
Posté : jeu. oct. 27, 2005 2:21 pm
par Leaz
Ah ? Je suis interesser, je chercher depuis quelques temp un jeu qui permettrais d'être au commande d'un pays moderne, mais impossible à trouver, pourtant le concepte ferait vendre..

Posté : jeu. oct. 27, 2005 6:22 pm
par orion
Je pense aussi qu'un tel jeu pourrait trouver un public. Le jeu en question était economic war ou un nom dans le genre. Mais ils n'avaient fait qu'effleurer le concept de simulation économique et politique. Je sais pas si tu le trouverais car il date de 1999 je crois. La même boite avait eu une idée révolutionnaire pour l'époque de gestion d'une entreprise. Le jeu ne pouvait que se jouer sur le Net. Mais ce fut un nouveau fiasco car c'était criblé de bugs. Le jeu avait été repris par EA puis plus de nouvelle.
C'est aussi eux qui ont développé Wall street 97, 98 et 2000. Le deux premiers sont vraiment pas mal du tout, le dernier est une vraie daube.
Posté : jeu. oct. 27, 2005 6:35 pm
par griffon
orion a écrit :Certes. Je voyais plus un jeu proche de notre époque, avec des critères de victoire en termes de zones d'influence, de recherche, diplomatie, de prospérité économique et sociale, avec un peu de guerre certes. Une simulation des temps modernes en quelque sorte. Montechristo (éditeur de jeu encore français ?) avait déjà fait une piètre tentative se rapprochant du concept.
il est possible , dans la démo , de ne pas avoir de guerre
et de gagner ou de perdre !
il ne s'agit pas d'une simulation contemporaine
mais d'un future proche assez glauque
ou les crises et le "world market"
aurait provoqué la dissolution des états nations !
Posté : jeu. oct. 27, 2005 6:45 pm
par orion
Oui, c'est ça, un futur un peu glauque. Je parlais plus d'une simulation contemporaine. Encore qu'en voyant dans les aars Paris contre Marseille, ça m'a plutôt fait penser au Moyen-âge et une une confrontation langue d'oc/langue d'oil. Paris-Marseille, c'est bon pour un match de ligue, de là à se foutre des obus sur la gueule.

Posté : ven. oct. 28, 2005 1:30 pm
par Leaz
Si je me souviens bien, j'avais un jeu à l'époque (2000,2001 ?) dénomé Start-up et édité par Montechristo, il était assez réaliste mais surtour super dur..

Posté : ven. oct. 28, 2005 1:33 pm
par orion
Alors tu es bien plus clément que moi. J'avais foutu le jeu à la poubelle après qq heures. Mais j'avais également trouvé le concept intéressant.
Posté : mar. déc. 20, 2005 3:46 pm
par Maréchal FlaK
Je vous annonce fièrement que l'ADSL étant arrivée dans mon patelin, je reprends cet AAR! J'ai déjà un épisode et un screen de prêts

Posté : mar. déc. 20, 2005 5:31 pm
par Maréchal FlaK
La Grande Charge
Le front était stable: l'hiver monotone passa péniblement pour les deux camps français, enlisés dans leurs positions, avec des effectifs égaux; égaux dans la misère, le froid, les pertes. Mais surtout pour les sudistes, dont les camions de ravitaillement avaient jusqu'à 1200 km à faire de Marseille aux premières lignes. Les munitions manquaient perpétuellement, la nourriture était aux limites du supportable pour un être humain, les uniformes peu souvent remplacés étaient tous plus ou moins pleins de boue, et parfois du sang des camarades plus malchanceux: les conscrits.
Les conscrits... les plus nombreux, ils ont à peine 14 ans, (même parfois moins, car certains trichaient sur leur âge), ceux qui se faisaient faucher par un coup de howitzer, étaient massacrés par une rafale de mitrailleuse ou une roquette antichar.
A côté des conscrits, les vétérans, les soldats de métier et ceux engagés en l'an 2010, subissaient des pertes proches de zéro, car ils savaient, eux, ce qu'il faut faire quand on se prend une pluie de roquettes. Certains avaient même fait la bataille de Vichy, où 50.000 sudistes étaient tombés. D'autres encore avaient subi l'Alsace, Bourg-en-Bresse, Auxerre, Orléans 1 et 2, Châlons-sur-Saône, La Rochelle, Nantes, Tours, Luxeuil, Epinal... les combats héroïques ne se comptaient plus.
Quelqu'un dans l'armée écrivit dans son journal: "On enterre plus d'uniformes que l'on peut en fabriquer. Mais c'est là tout le problème: les conscrits se font atomiser, mais on ne peut gagner sans eux."
Côté industrie, les nombreuses bases militaires font la guerre des chiffres, tout aussi incertaine, au détriment des civils: même à Marseille, on en est aux carnets de tickets et aux catégories en tous genres. Il existait des villes où il n'y avait que du pain et des rutabagas; les villages étaient régulièrement évacués par l'armée pour ne plus avoir à les alimenter en eau et en électricité.
Les civils français ravalaient leurs rancoeurs: en Espagne, c'est bien pire, qu'ils disaient.
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Le front n'ayant guère évolué depuis novembre 2011, l'Etat-major marseillais se décida à rendre effective un plan particulièrement ambitieux: la "Grande Charge", nom de code Bulldozer Normand.
Le principe était simple, attaquer avec la majeure partie des troupes stationnées depuis un an en Loire-Atlantique, en direction de la Seine.
L'attaque fut lancée le 12 mars 2012, à 1 heure du matin.
Profitant de l'effet de surprise et des faibles effectifs des garnisons ennemies, les troupes du Sud écrasèrent toute résistance: leur avance prudente, appuyée par l'artillerie et les missiles Patriot, ainsi qu'une poignée de guérillas, les fit atteindre les côtes en une semaine. Même si, à cause des défenses blindées mises en place sur la rive gauche de la Seine, l'offensive n'avait pas atteint son objectif principal, elle avait quand même réussi à couper le ravitaillement des ports atlantiques.

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Consolidation toujours
Il est temps de faire un petit topo de la situation 
(Situation au 5 avril 2012)
Gouvernement: C'est pas dur, il n'y a que trois ministres 
Un pour Opérations/Défense/Etat, un autre pour Trésor/Commerce, le dernier pour l'intérieur; tous cracks dans leur domaine mais en même temps peu expérimentés.
Commerce: Pas de pétrole à produire, les gisements aquitains sont barcelonais
(=obligés d'importer à des taux exorbitants); la production d'uranium est à peine moitié des besoins des centrales nucléaires (=importations aussi). On note aussi une légère pénurie en biens de consommation (tu 'étonnes
)
Armée: L'armée de 290.000 soldats (pour la plupart conscrits) est relativement moderne sur terre, mais la marine est réduité au Charles-de-Gaulle et à son escorte, et l'aviation à une poignée d'Alpha-Jets et deux-trois Mirage 
Solde migratoire: 215.000 émigrants par an; seuls les scientifiques sont consignés sur le territoire. Les immigrants (97.000) se doivent d'être en bonne santé et qualifiés pour entrer.
Recherche: Avec à peine un tiers du budget requis, les laboratoires peinent à développer des blindages composites pour reconstruire des Leclerc (alors que les autres en ont à la tonne, merci le Marché Mondial
)
Après l'opération Bulldozer Normand, rien de notable ne se passa. Rien, quoi!... Sauf les attaques parisiennes. L'Etat-Major hésitait franchement à attaquer Paris: même si les ennemis sont deux fois moins nombreux, ils ont la maîtrise du ciel (cf. les bombardements réguliers sur Caen par une poignée de Rafale, qui détruisent à chaque fois des troupes d'artillerie qui coûtent les yeux de la tête
) et le terrain urbain leur est favorable. Et il faudrait moins d'une journée aux troupes blindées stationnées en Lorraine et dans le Pas-de-Calais pour venir leur prêter main forte...
A noter la prise de tout l'intérieur breton par... un seul bataillon: le 2ème Groupe Bonifacio, effectif 3.000 hommes 
Le 26 avril, Madrid déclare la guerre, mais comme il n'y a pas de frontière, rien de grave 
En Espagne, les combats se font de plus en plus féroces et meurtriers, mais aucun des deux camps ne l'emporte.

Posté : mer. déc. 21, 2005 5:11 pm
par GA_Thrawn
Je viens de découvrir cet AAR et c'est pas mal du tout! :10/10:
Le jeu par contre à l'air assez complet mais compliqué j'avais tenté d'essayer la démo mais j'avais vite abandonné du fait de l'anglais et de l'apparente complexité.
Si un jour il le sorte en france....

Posté : jeu. déc. 22, 2005 2:03 pm
par Maréchal FlaK
Allons enfants de la patrie!
Après deux jours de délibérations intenses à huis clos, l'Etat-Major sudiste allait jouer très gros, en prenant la décision d'attaquer Paris et sa région. Il faut savoir que la situation des sudistes était loin d'être viable: avec -3,1% d'inflation, 10,6% de chômage et à peine 27% de taux d'approbation, l'Etat, endetté à hauteur de presque 500 milliards de $ (:roll:), était en mauvaise passe. Il fallait finir cette guerre au plus vite.
Paris, à moins de 100 km des premières lignes, avec le commandement central nordiste, et la plupart de ses membres du gouvernement, était une cible tentante.
Tentante, mais... lourdement protégée par:
1) Une douzaine de bataillons d'artillerie (RN-94 120 mm), bien retranchés à Versailles et Argenteuil, et avec des obus à profusion;
2) Plusieurs garnisons d'élite, retranchées dans Paris même;
3) Des escadres d'hélicoptères Dauphin et Cougar, plus nombreux que les trois escadres de Tigre mobilisées à Orléans et Auxerre;
4) La Grande Aviation, sur la base aérienne à l'ouest de Paris. Si les troupes sudistes n'arrivaient pas à prendre la base, l'offensive, qui promettait d'être extrêmement meurtrière, serait un échec total.
Il FALLAIT empêcher les mythiques Rafale de se ravitailler. D'autant que l'aviation alliée était trop loin, et les Patriot certainement pas assez nombreux.
Mais, en même temps, les sudistes étaient avantagés par leur nombre et leurs positions, qui allaient leur permettre d'attaquer de trois côtés à chaque fois.
Le lancement de l'offensive fut décidé pour le 1er juin, à deux heures du matin.
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Les armées basées en Normandie, à Orléans et à Auxerre se mirent en route aussitôt. La Marseillaise n'avait jamais aussi bien porté son nom! Les combats pour la capitale commencèrent à sept heures du matin.
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La Section Grasse, composée de 82 soldats, tous vétérans de Nantes, de Vichy, et certains même de l'Alsace, attaquait les positions d'artillerie à Versailles et Saint-Germain-en-Laye, avec la 7ème Armée PACA, 6 bataillons blindés et 4 bataillons d'artillerie Caesar.
Le spectacle de tous ces mortiers RN-94 en action était à la fois fantastique et monstrueux. On entendait un vacarme incroyable; le ciel était illuminé des obus et des tirs ennemis. L'air était irrespirable, à cause de tous ces coups de canons. Il n'y avait qu'un mouvement possible: EN AVANT. Animés par leur ferveur patriotique, l'excitation ou je ne sais quoi, les soldats et les conducteurs de chars ignoraient les pluies d'obus et de roquettes pour foncer dans la ville et détruire autant de canons que possible.
Il fallut cinq jours de combats acharnés pour faire sauter le "verrou" de Versailles. De là, la voie était toute ouverte vers la capitale. Sous les ordres personnels du Chef d'Etat-Major (qui s'était déplacé), 100.000 soldats sudistes attaquèrent la garnison parisienne (dix fois moins nombreuse) à 3 heures du matin. Les derniers résistants, sur la butte Montmartre et dans l'Île de la Cité, se rendirent à 21 heures. Immédiatement après, une conscrite de quinze ans plantait le drapeau de la France du Sud tout au sommet de la Tour Eiffel, pendant que des bataillons de tanks, d'artillerie et d'infanterie défilaient spontanément sur les Champs-Elysées.
Après trois jours de combats supplémentaires, les troupes venant d'Auxerre et d'Orléans capturèrent la base de l'Est, forçant les Rafale tant craints à se replier sur Reims.
La victoire était totale, l'armée en liesse, malgré les énormes pertes: près de 45.000 soldats (sur 100.000 engagés) étaient morts dans la bataille. Pour les survivants, une médaille de la Bataille de Paris, comme pour celles de Vichy et de Nantes, fut décernée.
:beer2:
:but: :mickey:


Grâce à ce succès majeur, les sudistes avaient fait main basse sur 30 millions de dollars, une base aérienne, un centre de recherche, une base militaire, et réduit les Parisiens au Nord-Est de la France: Strasbourg était déclarée nouvelle capitale des Nordistes (à 15 bornes de mes tanks
), mais seules les escadrilles de Reims et les armées blindées de Nancy représentaient encore une menace.
Retranchés dans des villes à 30 ou 40 km du front, les batteries de missiles Patriot repoussaient les hélicoptères et les Rafale qui s'aventuraient encore en dehors de leur base.
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Si seulement les barcelonais avaient eu les moyens de faire pareil!... Ils tiennent tant bien que mal un front en accordéon, des banlieues de Madrid aux côtes de la Méditerranée.
RAS sur le front sud-ouest, gardé par une poignée de bataillons d'artillerie.

Posté : jeu. déc. 22, 2005 2:08 pm
par Maréchal FlaK
Chaud et froid, dites-vous?
Les offensives d'été furent fructueuses pour les armées sudistes: Strasbourg, avec son Parlement Européen à l'origine de la séparation des deux France, fut prise (et 10 M$ en cash pendant qu'on y est
) le 12 juillet, malgré les soubresauts de l'aviation ennemie, qui prouva encore une fois sa dangerosité. Le lendemain, victoire symbolique, Schiltigheim, la ville sécessioniste la plus au nord, fut reprise.
On pouvait se demander à quoi jouait le Marché Mondial, à équiper tous les camps (sauf le nôtre, ils ne nous aiment pas
). Craignant que les Parisiens contre-attaquent avec leur matériel flambant neuf, le gouvernement donna à l'Etat-Major l'ordre formel de finir la guerre au plus vite. Tout le mois d'août fut donc consacré à une avancée constante vers la frontière belge. (Ce qui permit de prendre les champs pétrolifères à l'est de Paris.)
Mais, le 1er septembre, un coup de tonnerre: Barcelone déclarait la guerre!!! Il fallait d'urgence regarnir le front béant pour les chars de fabrication américaine... Seule l'aviation permit de les retenir pendant quelques jours, le temps que des troupes rentrent du Front Nord. Ironie du sort: le même jours, les armées qui avaient pris Paris atteignaient leur objectif dans le Nord...
Le 5, pendant que les barcelonais faisaient des percées fulgurantes dans le Sud-Ouest, Lille et tout le Nord-Pas-de-Calais tombaient aux mains des sudistes.
Le front se stabilisa le 15 septembre.
Le 19 et le 20, les armées blindées de Normandie détruisaient les restes de l'aviation parisienne à Reims et réduisaient les Parisiens à la Lorraine.
|/i]
Bilan: situation délicate, mais ça va. Situation au 15 octobre dans le Sud-Ouest: front stabilisé.

Posté : jeu. déc. 29, 2005 7:20 pm
par orion
Bon retour au QG.

Posté : ven. déc. 30, 2005 1:45 am
par Leaz
Une belle opportunitée la Dow de Barcelone ! Fonce prendre ses terres et écrase le, aprés restera plus qu'un madrid affaiblis face a une france du sud superpuissance européenne !

Posté : mer. janv. 25, 2006 4:04 pm
par Maréchal FlaK
La suite après beaucoup de retard... Mais bon je bosse hein
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Hiver 2012-2013: première partie
Dès le 31 octobre, un froid polaire envahit l'Europe. Les températures tombèrent, en France, aux alentours de -15°C, avec des pointes à -30°C en plaine et -45°C en montagne... On déplora des milliers de morts de froid; à cause de la pénurie en uranium, les centrales nucléaires tournaient au ralenti. De plus, des gazoducs explosèrent, laissant des villes entières sans chauffage.
Parmi les soldats, la situation était catastrophique. En plus de l'épuisement, venaient le froid, les maladies, les parasites, la déprime... La guerre avait duré depuis juin 2011... Un an et demi. La France avait déjà payé avec 650.000 vies. Et cela ne semblait pas fini du tout.
Flak, dont la Section avait été transférée à Mont-de-Marsan, voyait une exaspération résignée chez ses soldats. Partout, les mêmes regards sans expression. Partout, les gestes lents, les repas mangés en deux minutes de peur d'une attaque. Chez tous, le fusil à portée de la main. Partout la guerre...
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Lorsque l'Etat-Major décida de briser l'encerclement autour d'Auch, dont la garnison avait tenu sur ses stocks, il ne savait pas qu'il allait faire mourir des dizaines de milliers d'êtres humains...
L'attaque, menée avec huit bataillons blindés, deux d'infanterie et un antichar, écrasa les quelques régiments d'infanterie barcelonais. Le 23 novembre, Auch était libre; le 25, Toulouse était reprise.
Mais les barcelonais envoyèrent une contre-attaque sans merci: les défenseurs sudistes de Toulouse, se battant à 1 contre 4, durent demander des renforts. Et le 28, le Sud-Ouest s'embrasa... Dans la région de Castres, on vit des combats monstrueux, jour et nuit.
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Castres. 30 novembre 2012.
Ces barcelonais avaient-ils donc des recrues à l'infini?... Déjà deux jours de combats intensifs. Aucun n'a fermé l'oeil depuis. Trop de bruit, trop de peur de se réveiller au milieu d'une charge ennemie. Les sudistes étaient épuisés, ils pouvaient à peine tenir leurs fusils-mitrailleurs. De là, à viser, appuyer sur la détente, recharger... Trop difficile. Et quant aux servants d'artillerie antichar semi-fixe... il valait mieux ne pas y penser.
L'artillerie tirait continuellement sur les attaquants. On aurait dit qu'il faisait jour. De l'aveu même des vétérans de Paris, on n'avait jamais vu ça de la part des nordistes. Chez les barcelonais, par contre, c'était monnaie courante.
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-Ils attaquent!
-Répliquez! Tirez! Soutien d'artillerie! Direction deux-cent dix-neuf point cinq degrés, distance mille cinquante mètres, obus effet schrapnel, au trot! On se fait piler!
Flak devait hurler à 10 cm du téléphone pour couvrir le vacarme formidable de mille canons tirant en même temps. Il y avait tellement d'obus en l'air qu'on sentait le souffle quant une salve passait. Devant, à moins d'un kilomètre, les barcelonais chargaient.
Chargaient... mais à bord de leurs blindés américains, allemands et russes, fournis par le Marché Mondial, qui étaient totalement invulnérables aux vieux lance-grenades adaptables de l'Armée de la France du Sud. Les canons antichar -des pièces de DCA de 30 mm réutilisées dans l'urgence- avaient de la peine à les endommager. Seule l'artillerie lourde pouvait les arrêter convenablement.
-On fait quoi, chef?...
Flak avait divagué un bref instant. Le caporal l'avait remarqué, semblait-il.
-Résistez quelles que soient les pertes.
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Les combats se poursuivirent ainsi jusqu'au 15 décembre. Les combats avaient été d'une violence effroyable, et 10.000 soldats français y avaient encore laissé la vie... Le front avait failli se briser à plusieurs reprises, l'aviation se risquant à sortir malgré les batteries AA et les Typhoon basés à Barcelone. Finalement les sudistes avaient triomphé, mais temporairement et en dégarnissant le front Nord. L'industrie, même en plein renforcement, allait avoir de la peine à remplacer le matériel perdu...
Au Nord, justement, le gouvernement parisien s'était retranché à Nancy, avec près de 50 bataillons d'artillerie mais aucune force d'attaque. Il fut décidé de transférer la moitié des armées du Sud vers le front barcelonais, où l'on en avait bien plus besoin.
La situation au 22 décembre:

Posté : jeu. févr. 02, 2006 5:28 pm
par Maréchal FlaK
Hiver 2012-2013: Deuxième Partie
Le moral était au plus bas au nouvel an 2013. Le terme "bonne année" était tellement creux...
Dans un froid de plus en plus intense, la guerre continuait tant dans le Sud-Ouest qu'en Lorraine, où les Parisiens recommençaient à faire des leurs et fixaient encore nombre de troupes.
On avait l'impression de revivre la Grande Retraite de l'été 2011, avec le soleil en moins. L'aviation barcelonaise, composée de Typhoon à la toute pointe de la technologie, écrasa maintes fois celle du Sud, qui n'utilisait que des Mirage-2000.

Que dire de plus? La pénurie s'accroissait à mesure que l'industrie de l'armement s'étendait.
Avec les nouvelles réserves monétaires, le gouvernement put à nouveau refinancer les programmes sociaux? Mais c'était un peu tard, l'hiver était passé...
Néanmoins, il y eut quelques succès. Les laboratoires sous-financés avaient tout de même réussi à mettre au point des missiles sol-sol potables. Leur mise en production était prévue pour l'automne.
Ca c'est ce que j'aime voir 

Au Nord, les Parisiens tiennent toujours la Lorraine avec tellement de divisions d'artillerie qu'une attaque est impensable.

Au Sud, les Barcelonais ont ralenti leurs attaques. Seule Perpignan est encore occupée.

Mais intéressons-nous maintenant au Portugal...

Sans commentaire...
Posté : jeu. févr. 02, 2006 7:06 pm
par Leaz
Outch impréssionant le portugais !
En tout cas c'est un trés bon Aar et j'éspère qu'il ne s'arrêttera pas de si tôt !
Posté : lun. févr. 13, 2006 7:25 pm
par Maréchal FlaK
Désolé de ne pas continuer, mais j'ai pas retouché à SR2010 depuis un petit bout de temps...
Va falloir que je m'y remette avec du sérieux. Les épisodes couvriront désormais plus de temps, c'est surtout de la guerre de positions maintenant.
Posté : lun. avr. 02, 2007 10:32 am
par griffon
j'ose pas imaginer la qualité des AAR
le jour ou Boudi "fricotera"
avec cet excellent jeu
fait pour lui !

Posté : lun. avr. 02, 2007 10:37 am
par Boudi
Ah ?
je sais pas trop, ça m'inspire pas de mener une guerre hypothétique avec une ville contre le reste du monde. Ca ne me parle pas, c'est pas immergeant.
En ce moment, je "fricotte" avec EU2, BoA, TOAW, j'attends AACW, et je vais me plonger dans le tuto de WIP, Un gros morceau, celui-là,
et dans du Vinci on-line, bien que là je ne sais pas où en est le projet.
Et puis, bien sûr, restent mes valeurs sûres :
HOI2, Combat Mission, BiN.
Ca fait pas mal...
Posté : lun. avr. 02, 2007 10:40 am
par griffon
fous pas le nez dans WITP malheureux !
le jour ou tu vas y entrer
t'en resorteras plus !

Posté : ven. avr. 06, 2007 3:03 pm
par Moradim
Ca m'a l'air pas mal ce jeu , je ne connaissais pas , il va falloir que je le trouve et l essaye .
