9 juillet
Tour de France : étape 7, Bonneval-Angers 190 km
Toujours du plat, les favoris sont donc une fois de plus O’Grady, Davis et Nazon.

Comme d’habitude, ça démarre sur les chapeaux de roue et un gros groupe de 17 coureurs se porte à l’avant. Il faut dire que les premières difficultés approchant, c’est le moment ou jamais pour les rouleurs de se montrer ; voire même d’accrocher une étape. D’autant qu’un groupe de 17 est tout à fait capable de résister au peloton.
Devant, on retrouve donc les habitués y compris Lenaic Olivier bien sûr, mais aussi Pozzatto et Carlstrom deux assez bons sprinteurs. Si cette échappée va au bout, l’étape est pour eux.
L’écart grimpe et les échappés comptent rapidement 6’ d’avance. Une avance qu’ils conservent jusqu’au second sprint intermédiaire pendant qu’Olivier, lui, continue d’engranger les points et les bonifs.

Malheureusement pour les hommes de tête, derrière ça roule ! Entre les deux derniers sprints de bonification, ils perdent 3’ et en haut de la dernière difficulté, à 30 km de l’arrivée, ils n’ont plus qu’1'20’’ d’avance
Olivier tente bien un Baroud d’honneur mais les AG2R ont verrouillé la course. C’est foutu !
Coté Agritubel, changement de tactique ;
Certes mes coureurs se portent à l’avant et prennent quelques relais mais, à 10 km de la ligne, quand Brard portent son attaque désormais traditionnelle, ils s’arrêtent de relayer. De fait la poursuite n’est plus aussi efficace, les équipiers des sprinters doivent batailler pour combler les trous.
Brard passe en tête sous la flamme rouge et si le peloton n’est pas très loin, cette fois, Davis devra s’incliner.

Notre champion de France peut lever les bras au ciel, il signe une des plus belles victoires de sa carrière. 2004 est pour lui l’année de la renaissance.
Davis, bien évidemment règle le sprint du peloton, Vainsteins termine 10ème
Belle déconvenue pour Sinkewitz, Julich et Klöden qui abandonne 2’50’’ aux principaux leaders
Le point après une semaine de course
Pour mon équipe le contrat est allègrement rempli, déjà 6 jours de maillot à pois et une victoire d’étape. Il serait indécent d’en demander plus au regard du plateau présent sur cette course
Au général, Botero garde le maillot jaune acquis au soir du CLM par équipes mais Davis se rapproche à 2’’ et il reste des étapes pour sprinters !
Armstrong est à 53’’, Popovych à 1’02’’, Heras à 1’12’’, Serrano à 1’22’’, Ullrich à 2’07’’, Moreau à 2’18’’.
Olivier est 33ème à 2’28’’ et Brard 35ème à 2’29’’
Au classement par points, Davis est évidemment largement en tête. S'il passe la montagne, le maillot vert lui semble promis
Au classement de la montagne, là non plus pas de suspense.
Olivier est récompensé pour son incroyable constance, il n'est pas près d'être rejoint, sans doute pas avant les Pyrénnées
Enfin au classement du meilleur jeune, Davis estdevant mais ne devrait pas pouvoi résister à Popovych dont le seul rival devrait être Pineau. Et encore !
Tour d'Autriche : 3ème étape 173 km
Il y a quelques bosses en début d'éapes puis des longs kilomètres bien à plat pour préparer le sprint.
Girout démarre d'entrée pour assurer son maillot à pois, accompagné par 2 polonais inconnus
Malheureusement, il n'avait pas récupéré de ses efforts des deux jours précédents et craque complétement à la mi course. Il galérera toute la journée pour terminer dans les délais et avoir la chance de monter sur le podium protocolaire
Plus d'autre intérêt donc que d'attendre le sprint fianl où erreur tactique, Mitlushenko se laisse déborder par ses adversaires les plus dangereux.
Il a beau tout donner dans les derniers mètre, il ne les rattrapent pas et échoue à la 3ème place
Au général, Martinez conseve la tête sans soucis et Agritubel survole le classement par équipes
Pendant ce temps, en coulisses, la saison 2005 se prépare déjà. Notre entraineur a été licencié au profit d'un polonais. Nous pensions qu'il n'était pas en mesure de mener l'équipe vers les sommets. Un éclaireur a aussi été recruté. Son job sera de confirmer les détections de son collègue.