Le Quartier Général

Etape 4 Waterloo-Wasquehal : 209 Km

On ne change rien : du plat et deux cotes mais pas n’importe quelle côte puisque c’est le Mur de Grammont que les coureurs devront escalader avant la mi course !

L’étape commence tranquillement, Olivier se met en tête du peloton pour engranger de nouveaux points pour le classement de la montagne dès les premiers Km
On s’agite dans la descente.
Frigo, un des grands perdants de la veille fait mine de partir avant de se relever rapidement. Ce qui n’empêche pas 2 RAGT de contre attaquer.
Lénaïc Olivier profite de sa position privilégiée pour sauter dans les roues.
Il ne veut laisser à personne d’autre le soin de passer le prestigieux Mur de Grammont en tête. Ainsi en est-il !

Mais aujourd’hui, le peloton réagit plus vite et les fuyards sont repris à 100 Km du terme par les Liberty Seguros qui contrôlent la course pour A. Davies.
Il reste 30 Km et c’est le même scénario que la veille qui semble se reproduire ; mes coureurs prennent les devants sauf que cette fois, sous la banderole des 5 Km, je lance F. Brard en finisseur, comptant bien sur son aptitude au contre la montre.
Il creuse rapidement un mini écart tandis que ses coéquipiers stoppent tout effort en tête du peloton
Malheureusement, les sprinters ne l’entendent pas de cette oreille et le dépose dans les derniers mètres.
L’extraterrestre Davies remporte sa 4ème victoire consécutive !

Hate de voir un peu de montagne...

Et Davies m'a l'air bien fort dans ta DB...Je l'ai jamais vu écraser tout comme ca, surtout que tu as deux bons sprinters et qu'avant le patch 1.03 que tu n'as pas pris les sprints étaient réputés pour etre pas bien dur...

Devine qui vient patcher ce soir : 1.4b
http://www.clubic.com/patch-jeux-video- ... ger-4.html

Davies il est à 82 (àtitre de comparason o'grady a 83 et hushovd 82). Ce qui joue sans doute, c'est que persuadé de ne pas courir le tour aucun de mes coureurs n'avaient de pic de forme à cette période et notamment Ruskys qui à une condition physique médiocre et est déjè bien fatiguée après cinq étapes

Je songe à transformer cet AAR en AAR façon Tovi et Tropico pour plus d'interactivité.
Un collège de directeurs décideraient des courses auxquelles on participe, des investissements que l'on fait des coureurs que l'on recrute
Qu'en pensez-vous ?
Cela pourrait se faire à partir de la saison 2 pour laquelle Agritubel devrait ëtre en D1

7 juillet

Tour de France : Etape 5, le contre la montre par équipes

Très belle performance de mes coureurs, surtout en l’absence du spécialiste de l’équipe Alberto Martinez, qui terminent à un belle 10ème place à 2’48’’ des Phonak
Discovery Channel et Liberty Seguros complètent le podium.

Pour certains favoris, le tour est déjà joué : Mancebo, Mercado, Moncoutié, Cunego et Basso terminent à plus de trois minutes. Vraisemblablement devront-ils se résigner à ne jouer que les victoires d’étape en montagne !

Tour d’Autriche de l’est : Etape 1 164 km

Ce tour troisième catégorie fait partie de nos objectifs de début de saison. C’est tout naturellement que nous y envoyons Martinez en chef de file. Il n’aura qu’à assurer dans la deuxième des quatre étapes, les trois autres semblant promises aux sprinteurs.
5 néo-pros l’accompagnent ainsi que Bergès et Mitlushenko, notre atout sprint.

Dès les premiers tours de roue, on voit les premières attaques et nous décidons de ne pas rater le coche en faisant sortir Alex Girout.


L’écart augmente rapidement et plafonnera au maximum à 5'30’’. Girout, lui, en profite pour s’octroyer le maillot du meilleur grimpeur à la faveur de la seule côte du parcours et pour grappiller quelques euros lors des sprints de bonif’.
A 25 km du but l’avance des 11 de tête n’est plus que de 30’’. Ils sont même quasiment repris quand, à la faveur d’une bosse, un nouveau trou se creuse
Derrière ce sont les Rabobank qui applique un faux train au peloton. Face à l’inefficacité de la manœuvre, je place mes hommes devant car en cas de sprint massif, Mitlushenko part favori.
A 5km de la ligne, je me rend compte que cela ne suffira pas non plus et je demande donc à Girout de tenter le tout pour le tout en finisseur
Il réussit à sortir au panache et s’impose sur le fil devant Lotz meilleur sprinteur que lui mais surpris par son attaque.

Le peloton finit dans la même seconde, Mitlushenko étant vaincu par Dean.

Magnifique coup d’éclat de Girout qui revêt tous les maillots distinctifs ; il n’aura pas froid demain !

8 juillet

Tour de France : Etape 6, Amiens-Chartres 195 km

Un terrain de nouveau favorable aux sprinters avec seulement deux côtelettes au programme, mais méfiance car c’est au lendemain du contre la montre par équipes que Voeckler avait pris le maillot sur cette même étape en 2004.

Mais là, ce sera sans surprise !
Les battus de la veille sortent d’entrée et ainsi le vaillant Lenaic Olivier (tiendra pas trois semaines à ce rythme le petit ) prend la roue de Mercado et Fofonov

Outre ces trois-là, à l’avant, on retrouve toujours les mêmes ; les fameux animateurs de la première semaine : Di Luca, Le Boulanger, Frigo

A mi cours, nous avons 13 hommes en tête avec 6’ d’avance.
L’écart fond, le groupe explose et il n’y a plus que 2’ à 40 km
Enfin, classiquement, les fuyards sont repris sous la banderole des 25 km et c’est Phonak qui se charge de mener l’allure du peloton.
Côté Agritubel, on ne change pas une tactique qui marche …, presque !
Mes hommes passent devant dans les 15 derniers km.
Et à 5 km du but, Brard retente sa chance, et une fois de plus il sort du peloton mais trop tard …
Il ne peut résister à l’intenable Davies !

Courage encore 4 étapes de plaine avant la montagne.

Tour d’Autriche de l’est : Etape 2 168 km

C’est la journée de vérité au fil d’une étape bien vallonnée, bien flandrienne en somme.

Il y a de fortes chances que le vainqueur du jour endosse le maillot de leader jusqu’au terme de l’épreuve.

Martinez est donc prêt mais sur ce terrain, il n’est pas le plus affûté.

Complètement insensé diront certains, très futés diront d’autres, toujours est-il que Martinez tente un coup de bluff dès les premiers tours de roue en faisant faux bond au peloton avec l’échappée matinale.
Et il emmène avec lui l’homme de la veille, Alex Girout qui passe de leader à équipier.
Ce dernier prend les relais quand il le faut, Martinez restant à l’abri, ce qui fait que les 12 lèves tôt possèdent vite un joli matelas (7’30’’ à mi-course et encore 6’40’’ au km 100).

Au pied du col comptant pour le GPM, il y a encore 5’21’’ mais le groupe commence à se disloquer d’autant que derrière Cadel Evans, le favori annoncé de l’épreuve, sort du peloton.
En bas du col, le groupe n’est plus qu’un ensemble de coureurs éparpillés ; il est difficile pour les suiveurs de donner des écarts fiables.

Une chose est sûre. Des 12 hommes du matin, une demi-douzaine a résisté aux passages des pentes à forts pourcentages. Evans, quant à lui, grignote son retard (4’ à 30 km) d’autant que devant, ça ne roule plus guère. Girout est quasi cuit, Martinez est trop loin pour partir seul et les autres sont lâchés petit à petit.

Mais, contre toute attente, c’est Cadel Evans qui faiblit sur la fin.
Sachant qu’il ne sera pas rejoint par cet épouvantail, Martinez, naturellement le plus frais parmi les cinq derniers échappés, attaque dans l’ascension finale et s’adjuge facilement la victoire.

Le second finit à 18’’, Girout est 5ème à 1’45’’ et Evans 6ème à 1’52.

9 juillet

Tour de France : étape 7, Bonneval-Angers 190 km

Toujours du plat, les favoris sont donc une fois de plus O’Grady, Davis et Nazon.

Comme d’habitude, ça démarre sur les chapeaux de roue et un gros groupe de 17 coureurs se porte à l’avant. Il faut dire que les premières difficultés approchant, c’est le moment ou jamais pour les rouleurs de se montrer ; voire même d’accrocher une étape. D’autant qu’un groupe de 17 est tout à fait capable de résister au peloton.

Devant, on retrouve donc les habitués y compris Lenaic Olivier bien sûr, mais aussi Pozzatto et Carlstrom deux assez bons sprinteurs. Si cette échappée va au bout, l’étape est pour eux.

L’écart grimpe et les échappés comptent rapidement 6’ d’avance. Une avance qu’ils conservent jusqu’au second sprint intermédiaire pendant qu’Olivier, lui, continue d’engranger les points et les bonifs.



Malheureusement pour les hommes de tête, derrière ça roule ! Entre les deux derniers sprints de bonification, ils perdent 3’ et en haut de la dernière difficulté, à 30 km de l’arrivée, ils n’ont plus qu’1'20’’ d’avance
Olivier tente bien un Baroud d’honneur mais les AG2R ont verrouillé la course. C’est foutu !

Coté Agritubel, changement de tactique ;
Certes mes coureurs se portent à l’avant et prennent quelques relais mais, à 10 km de la ligne, quand Brard portent son attaque désormais traditionnelle, ils s’arrêtent de relayer. De fait la poursuite n’est plus aussi efficace, les équipiers des sprinters doivent batailler pour combler les trous.
Brard passe en tête sous la flamme rouge et si le peloton n’est pas très loin, cette fois, Davis devra s’incliner.

Notre champion de France peut lever les bras au ciel, il signe une des plus belles victoires de sa carrière. 2004 est pour lui l’année de la renaissance.


Davis, bien évidemment règle le sprint du peloton, Vainsteins termine 10ème
Belle déconvenue pour Sinkewitz, Julich et Klöden qui abandonne 2’50’’ aux principaux leaders



Le point après une semaine de course

Pour mon équipe le contrat est allègrement rempli, déjà 6 jours de maillot à pois et une victoire d’étape. Il serait indécent d’en demander plus au regard du plateau présent sur cette course

Au général, Botero garde le maillot jaune acquis au soir du CLM par équipes mais Davis se rapproche à 2’’ et il reste des étapes pour sprinters !
Armstrong est à 53’’, Popovych à 1’02’’, Heras à 1’12’’, Serrano à 1’22’’, Ullrich à 2’07’’, Moreau à 2’18’’.
Olivier est 33ème à 2’28’’ et Brard 35ème à 2’29’’

Au classement par points, Davis est évidemment largement en tête. S'il passe la montagne, le maillot vert lui semble promis


Au classement de la montagne, là non plus pas de suspense.
Olivier est récompensé pour son incroyable constance, il n'est pas près d'être rejoint, sans doute pas avant les Pyrénnées


Enfin au classement du meilleur jeune, Davis estdevant mais ne devrait pas pouvoi résister à Popovych dont le seul rival devrait être Pineau. Et encore !


Tour d'Autriche : 3ème étape 173 km

Il y a quelques bosses en début d'éapes puis des longs kilomètres bien à plat pour préparer le sprint.
Girout démarre d'entrée pour assurer son maillot à pois, accompagné par 2 polonais inconnus
Malheureusement, il n'avait pas récupéré de ses efforts des deux jours précédents et craque complétement à la mi course. Il galérera toute la journée pour terminer dans les délais et avoir la chance de monter sur le podium protocolaire

Plus d'autre intérêt donc que d'attendre le sprint fianl où erreur tactique, Mitlushenko se laisse déborder par ses adversaires les plus dangereux.
Il a beau tout donner dans les derniers mètre, il ne les rattrapent pas et échoue à la 3ème place

Au général, Martinez conseve la tête sans soucis et Agritubel survole le classement par équipes


Pendant ce temps, en coulisses, la saison 2005 se prépare déjà. Notre entraineur a été licencié au profit d'un polonais. Nous pensions qu'il n'était pas en mesure de mener l'équipe vers les sommets. Un éclaireur a aussi été recruté. Son job sera de confirmer les détections de son collègue.

10 juillet

Tour de France, 8ème étape : Châteaubriant – St Brieuc
208 Km, 3 bosses et 3 sprints intermédiaires


Cette étape débute comme nombre d’autres et ainsi dès le 10ème km. dix hommes en profitent pour aller faire un tour devant. Parmi eux, il y a bien évidemment Lenaic Olivier mais sinon ce ne sont que des inconnus ! Il faut croire qu’il y a les attaques de la première semaine et ceux de la seconde.
Olivier lui fait les deux et s’en mordra les doigts en fait d’étape.
En attendant, il remplit son rôle, engrange la thune pour l’équipe et les points pour le maillot à pois !

Alors que tout devait se dérouler comme d’habitude, derrière six hommes, dont Heras, faussent compagnie au peloton. Bizarrement, les équipiers des leaders ne réagissent pas. Seules les équipes de sprinters roulent. Bien sûr, l’écart baisse mais l’arrivée d’Heras en tête donne un souffle nouveau à l’échappée et l’avance ne faiblit plus.


Dans le même temps, à l’arrière, c’est la tuile pour Leipheimer qui crève. Les Gerolsteiner auront beau se démener, ils ne le ramèneront pas et l’américain perdra 8’37’’ dans l’histoire.


Dans la dernière côte, Heras, qui imprime un train d’enfer, dépose tout le monde et notamment un Olivier archi-cuit.
Il s’impose sans coup férir avec 40’’ d’avance sur Brard, parti seul une nouvelle fois, et Davis.


Grâce à sa troisième place, le sprinteur de Liberty Seguros récupère le maillot jaune ; Heras, quant à lui se rapproche à la 4ème place.

Tour d’Autriche de l’est, 4ème étape
162 Km, une première moitié de parcours vallonné et le reste bien plat

En début d’étape, notre jeune Kreuziger s’échappe d’entrée. Pour l’équipe, il fait d’une pierre deux coups.
Il assure le maillot à pois de Girout en franchissant en tête la seule difficulté du jour et il empêche Sébastien Joly, 2ème à 18’’ de prendre des bonifications.
Une fois cela fait, bah, le jeune homme il est fatigué car tout seul devant et il rentre donc sagement dans le peloton
Dans le peloton justement, on a roulé pépère, mes coureurs sont en pleine forme et puis le plateau n’est pas très relevé. On envoie donc Bergès devant pour conclure, ce qu’il fait facilement ; belle victoire pour lui qui avait eu des tracas de santé pendant toute la première moitié de saison.

images tour d'autriche lors d'un édit car image shack ne répond plus ...

AAR en suspens.
En effet, je viens de courir la première étape de montagne du tour 2004, Limoges-St flour, et c'est pas facile à raconter !
Je réfléchis donc à une évolution de ce récit, sans doute plutôt orienté gestion.
A voir