Pour notre part, l'état de l'État ne nous permet pas d'intervenir. Tout au plus pouvons-nous diriger Italiens et Albanais vers les mercenaires auxquels nous avions eu recours...
Mais enfin, ne gâchons pas notre plaisir, l'Herzégovine est à nous, un été précoce ayant eu raison des réserves d'eau des assiégés.
Nous en profitons même pour soutenir des revendications sur Sofia, que nous ferons savoir en temps voulu...
L'année suivante, nos alliés Byzantins nous informe de curieux développements en Mer Égée. Rhodes, perdue il y a cent cinquante ans à l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, s'est libérée d'elle-même pour revenir à l'Empire. Moins dramatique mais plus curieux, les Croates font le siège de Naxos, protectorate Vénitien. Leur courage est indéniable, mais l'on peut se demander si cela était vraiment une bonne idée étant donnée la supériorité maritime de leur adversaire...
Toujours en quête de nouveaux soutiens contre
Edirne Bursa, nous essayons de convaincre Le Caire de l'intérêt d'une alliance contre la Porte. Mehmet II ne s'arrêtait pas plus aux Balkans qu'à l'Anatolie après tout.
Au printemps 1457, alors que nous renouvelons nos ambassades, nous découvrons avec joie que Vienne à abandonner Budapest, les prétentions Magyaro-Croates dans l'Adriatique, et les effets d'une guerre prolongée sur les possessions Habsbourg de Carniole et Trieste semblent avoir achevée l'alliance alors en place.
Très intéressant également, la guerre contre l'Albanie, si en passe d'être remportée par la Porte, semblent avoir grevé ses finances et ses moyens humains, au point que les menaces précédemment proférées se révèlent ne pas valoir le papier les contenants.
Néanmoins, nous ne sommes clairement pas à même d'exploiter d'aucune des situations, à début Mai, les choses s'accélèrent.
Sur les conseils de sa belle-famille, possiblement avec une idée derrière la tête, et des plus éminents membres de la cours, Stefan est déshérité, et un nouveau Patriarche consacré pour prier pour un meilleur héritier...
De lourds efforts ont été consentis plusieurs années durant, mais il apparaît clairement que l'on ne peut se consacrer au service de la dette sans nettement desservir le royaume.
La "thérapie de choc" amène des résultats, notre budget est maintenant excédentaire dans appréciables largeurs, et quelques plaidoiries avec Constantinople nous fournit même de quoi engager un notable pour nous rendre quelque lustre.
Il n'y a plus qu'à espérer que nous pouvons stabiliser le royaume en temps et en heure pour la prochaine confrontation. Soit dit en passant, si Byzance pouvait obtenir d'autres soutiens que nous, cela nous ôterait certainement un poids des épaules.