Eté 1918
Début juin 1918, la situation est brièvement rappelée
ICI.
La situation est sérieuse, juge Lenine. Le capitalisme mondial a envoyé des troupes à toutes les frontières de la Russie révolutionnaire. Elles sont venues remettre le tyran sur le trône.
Des unités étrangères marchent sur la Volga. D'autres affrontent les unités rouges dans le Kouban, nous l'avons vu. Dans le grand nord, Arkhanglesk est tombée, nous n'avons plus de nouvelles de la ville.
Aussi, des mesures ont été prises. 3 armées ont été crées :
- Le Camarade Kamenev a été nommé à la tête de l'armée du Don,
- Le Camarade Staline dirige le Front du Sud, à Tsaritsine,
- Le Camarade Trotsky, sur qui nous comptons beaucoup, est à la tête du Front d'Orient, à Kazan. Il y supervise la protection du train blindé impérial, un train chargé d'or, fruit des rapines des Romanov. (bloqué à Kazan, je dois conserver ce train à tous prix).
A Tsaritsine, Perm, Kazan, des divisions sont levées. Des Commissaires politiques sont formés pour encadrer les grandes unités.
Aux extrêmes régions du territoire les villes semblent indéfendables. Tenues par quelques compagnies de Gardes Rouges vite balayées, nombre d'entre-elles tombent rapidement aux mains de l'ennemi. Chita et Irkoustk, sur le lac Baïkal. Krasnoyarsk, dans le grand nord. Yaroslav, si proche de Moscou, tombe aux mains d'insurgés.
A Balashov, dans les plaines du Don, l'armée rouge perd 2.000 hommes dans un engagement.
Début juillet 1918, nos ennemis, ceux que nous appellerons désormais les Blancs, donnent l'assaut à Ekaterinburg. La ville est encerclée. Le canon tonne, l'odeur de poudre envahit tous. Ekaterinburg, c'est là que les Romanov étaient détenus. Aucun échappatoire. Il ne saurait être question que le Tyran soit libéré. Alors que tout est perdu, les Gardes accompliront leur mission jusqu'au bout. Quoi qu'il arrive, Nicolas Romanov ne remontera pas sur son trône.
En Août c'est Achkhabad, dans le Turkestan, qui tombe. Dans le centre du pays la légion Tchèque pousse toujours plus vers l'ouest et Moscou, dépasse largement la Volga et s'empare du noeud ferroviaire de Saransk. Simbirsk, port sur la Volga, ne donne plus de nouvelles. Plus de nouvelles non plus du port fluvial d'Ufa, dans l'Oural.
Saransk, prise par les Tchèques :
Par contre, l'ordre est rétabli à Yaroslav, et un raid de Cosaques bolcheviks permet de reprendre le dépôt d'Uralsk, à l'est de la Volga.
Les nouvelles sont mauvaises, mais dans les villes et campagnes du pays le peuple des ouvriers et des paysans rejoint en masse l'armée rouge pour défendre sa révolution.
Les recrutements :
Les points chauds sur la carte :
Kazan, transformée en forteresse par le Camarade Trotsky :
Perm, défendue par le redoutable Tukhachevsky (un ancien de l'armée impériale lui, on l'a à l’œil) :
Kamenev et Staline, dans le Kouban :
