Semaine du 7 Janvier 1943
Pour démarrer la nouvelle année 1943, l'armée rouge passe à l'offensive sur tout le front... les pertes sont élevées mais la
Wehrmacht souffre, et le potentiel humain des envahisseurs est plus faible que celui de l'Union Soviétique : 99000 pertes
humaines pour l’armée rouge, 522, blindés et 366 avions, contre 32000 hommes, 123 blindés et 366 avions ennemis. De
nouveaux secteurs se trouvent pris dans une activité importante. Au nord, la situation change peu malgré quelques
attaques soviétiques locales. Devant Moscou, la fameuse 40° armée du camarade Moskalenko est attaquée par
2 divisions panzer et une division d'infanterie, mais elle résiste comme un roc.

Entre voronej et Koursk, le front de Briansk attaque avec succès le long de la voie ferrée Voronej-Koursk. Les 21°, 58° et
23° armées se mettent en valeur.

Dans le secteur du front du Don, l'armée rouge connait des succès retentissants. A l'Est de l'Oskol, la 3° armée de
choc éventre le front de la 20° division hongroise, ce qui permet l'introduction de la 3° armée de tanks, qui se
ruent dans la brèche. Les tankistes de Rybalko gangnent de 50 à 60 km vers l'est et le sud, et repoussent à nouveau
la 20° division hongroise, très affaiblie. A leur droite, la 19° armée attaque les fascistes afin de la fixer.
Plus à droite, l'ennemi tente un contre-enveloppement, en pure perte, les 19° et 5° armées tiennent bon.
Il ne connait un certain succès que face à la 1° armée de la Garde.

Le front Sud Ouest de Konev est lui aussi très actif. Au nord de son front, Konev est puissamment attaqué
par les XXXXVI. et XXIV. Pzkorps, et est obligé de lâcher le terrain si durement conquis les semaines précédentes.
La Stavka a ramené la 1° armée de tanks à l’extrême sud du secteur de Konev, avec la mission, puisque le
chemin le plus court vers Rostov semble bloqué, de traverser le Don de de pousser vers Rostov par le nord.

Cette carte à grande échelle montre les opérations sur le théâtre du Caucase. A l'Est du lac Manych, la 52° armée
du camarade Moskalenko démolit 3 divisions roumaines qui se débandent, ainsi qu'une division de campagne de la
Luftwaffe. La 4° armée de tanks est introduite dans la brèche le long de la voie ferrée entre Salsk et Rostov.
Les blindés de Cherniakovski progressent de 50 km vers l'Ouest. Au sud du lac Manych, la 47° armée qui s'est
reposée, passe enfin à l'attaque et percute une division roumlaine qui perd pied. Mais sa voisine du sud, la 44° armée,
est prise à partie par le LII. corps allemand et ne peut progresser. A l'extrème sud-est, le XXXXIX corps de montage
allemand s'en prend aux divisions isolées dela 63° armée, qui sont refoulées en direction de la Caspienne. Mais il
semble impossible que les fascistes puissent atteindre la côte. D'autant plus que devant Groznyi, l'ennemi, ayant
compris que sa position était plutôt aventureuse, ne buge pas devant les faibles divisions de réserve qui lui font face.
Celles-ci reculent d'une quinzaine de kilomètres, afon de tenter de l'attirer encore plus en avant.
Sur le bord Ouest de ce gigantesque théâtre d'opérations, le front de Crimée poursuit son effort. Le long de la mer d'Azov, la 46° armée
continue à repousser le 6° corps Roumain. Le port d'Akhtarsk est tombé entre nos mains. Sa voisine, la 56° armée, remonte aussi
plein nord en pulvérisant plusieurs divisions roumaines. Les unités allemandes, chargées d'épauler ces alliés à la valeur douteuses,
jouent le rôle de bris-lames, mais se retrouvent souvent en pointe, et en danger d'être isolées. en coopération avec la 56° armée, la
61° armée pousse vers Tokhoresk. il est en de même pour la 51° armée, qui s'approche à 15 km de Vorochilovsk.
Sur le théâtre secondaire de Crimée, l'armée côtière, longtemps inactive, passe ausi à l'attaque et malmène deux divisions roumaines.
Il s'agit d'attirer dans cette zone des renforts ennemis, qui vont provoquer une affaiblissement sur les fronts principaux.

Le chef suprême a envoyé cette carte de vœux aux dirigeant alliés occidentaux, dont les troupes fêtent la nouvelle année
sous le soleil de Tunisie, pendant que nos frontoviki saignent l'ennemi commun.