Début Mars 1920 : Gaï-Khan au fait de son art
Mars 1920, le printemps. La neige étant toujours son manteau blanc sur la Russie.
Dans la région de Kazan se produit un petit miracle. On se souvient que Trostki s'y trouvait fort mal en point, piégé. Par miracle le 3ème corps qui lui était subordonné réussit à prendra la poudre d'escampette. Reste maintenant à faire s'échapper le grand dirigeant du Parti Bolchevik, Commandant suprême de l'Armée Rouge. Le 3ème corps va devoir rapidement rejoindre un dépôt, sous peine d'extinction pure et simple.
Près de Moscou les Blancs ont reculé, l'armée de Toukhatchevsky ayant certainement été signalée. Néanmoins ils finalisent la prise de Nizhniy Novgorod, ville objectif, en donnant l'assaut final sur la garnison.
Plus au nord Miller revient sur Yaroslav et par un assaut direct tente de capturer la ville. Il ne pouvait deviner que nous y avions retranchés de solides batteries d'artillerie. L'assaut tourne au massacre. Ces batteries d'artilleries statiques, retranchées et appuyées par des garnisons, constituent donc un solide barrage dans les villes importantes.
La situation dans l'anneau d'or est ainsi la suivante : JMLO au nord à Yaroslav. Un corps stationné près de Moscou va monter à sa rencontre en faisant étape intermédiaire à Ivano.
A l'est, Lilan et ses Sibériens, dans la région de Nihzniy Novgorod, devront affronter l'armée de Toukhatchevsky.
Basculons dans la région de Tambov, qui, rappelons-le, constitue le verrou sud du grand Moscou. Nos renseignements étaient justes précis. Une grande armée cosaque marchait au nord, visiblement pour prendre Kamenev et Tambov par l'arrière. Les trains nous ont permis de renforcer notre aile ouest, sous la direction de Gaï-Khan. Il se couvre de gloire dans la bataille du 12 mars 1920, à l'occasion de laquelle JMLO perd plus de 15.000 hommes.
Le verrou de Tambov, mi-mars 1920 :
