Le Quartier Général

qui bombardaient.

Boudi a écrit :qui bombardaient.

Corriger ^^ xD merci

Bartimeus a écrit :

Boudi a écrit :qui bombardaient.

Corriger ^^ xD merci

FAIL

Corrigé

On apprend plus la différence entre l'infinitif, la conjugaison et les participes ma parole!

buzz l'éclair a écrit :Moi je dis juste aux nouveaux :

"eh ! la bleusaille, si vous voulez revenir à la maison engrosser vot' femme du Kansas ou de l'Iowa, vous vous serrez les miches quand y a d'l'action et vous vous serrez les coudes quand y d'la mouise. Alors, avant d'partir pour la prochaine mission, vous vous biturez tous un bon coup et z'allez taquiner la gueuse, histoire qu'on embarque des hommes, des vrais, et pas des mouflets !"

Je ne comprends pas l'allusion, je suis Virginien ...

Félicitations GA, excellent AAR trés immersif (du coup faut absolument que je me choppe un doc sur les bombardiers histoire de continuer)

Merci pour vos compliments.

j'ai quand même un peu peur de devenir chiant et répétitif à la longue. On verra à l'usage.
Après tout chaque mission peut être la dernière.

Bartimeus a écrit :La nuit c'était les britannique qui bombardaient !

Les Américains n'étaient pas assez bons pour bombarber de nuit ??

De toute façon de nuit comme de jour ils en mettaient toujours la moitié à côté, sur la gueule des civils.
Faut dire qu'ils avaient basés leurs test pré-guerre sur des bombardements aériens par beau temps, dans le désert du nouveau mexique, sans flak...forcément ils pouvaient pas faire pareil en europe...

buzz l'éclair a écrit :

Bartimeus a écrit :La nuit c'était les britannique qui bombardaient !

Les Américains n'étaient pas assez bons pour bombarber de nuit ??

c'était pas le même but

le bombardement de nuit était à vocation terroriste

le bombardement de jour visait directement la production

et la combinaison des deux était recherchée par les stratèges !

Une anectode à propos de "Bomber" Harris, le chef des bombardiers britanniques:

Le Marshal Harris, se rendant à son quartier général en voiture, fit une fausse manœuvre en se garant. « Maréchal ! Attention » lui dit le portier, « vous auriez pu tuer quelqu'un ! » - « Hélas, mon ami, répondit-il, c'est ce que je passe mon temps à faire, toutes les nuits ! »

buzz l'éclair a écrit :

Bartimeus a écrit :La nuit c'était les britannique qui bombardaient !

Les Américains n'étaient pas assez bons pour bombarber de nuit ??

Griff' a correctement précisé. Ajoutons que le matériel américain, et particulièrement les B17, n'aurait eu qu'une médiocre efficacité en bombardement de nuit, leur emport de bombes étant singulièrement plus faible que celui des appareils britanniques, au bénéfice d'un armement défensif et d'une protection sans communes mesures.

Enfin, à partir de la mi-1944 (il faudrait que je retrouve la date), les bombardements de jour visaient à saigner à blanc la Luftwaffe...Une sorte de Verdun des airs, mais réussit celui-là. Notons d'ailleurs, fait amusant, qu'à l'été 1944, les pertes de raids nocturnes s'avéraient égales sinon supérieures à celles des raids diurnes, la faute à une défense allemande à son apogée (chasse, flak, radars) et la difficulté de fournir une escorte efficace aux lancaster (les mosquitos n'étant pas suffisamment nombreux).

Il est particulièrement difficile de prononcer un jugement sur les campagnes de bombardement alliées (de jour comme de nuit), tant l'appréciation de leur efficacité reste délicate.

necroproject a écrit :
Il est particulièrement difficile de prononcer un jugement sur les campagnes de bombardement alliées (de jour comme de nuit), tant l'appréciation de leur efficacité reste délicate.

C'est effectivement tout le débat.
J'avais lu par exemple que le raid sur les usines de roulement à billes s'était avéré assez inutile car les allemands pouvaient les remplacer par un truc équivalent voire qu'ils pouvaient de toute façon se fournir chez les neutres via la suisse et la suède.
Quand aux bombardements sur les villes je me demande dans quelle mesure ça ne provoquait pas un surcrois de haine des bombardés qu'un effondrement de leur moral? Les allemands ont aussi utilisés ça dans leur propagande anti-anglaise sur les francais mais avec quel effet?
(en tout cas j'aurais pas aimé être un pilote de bombardier abattu sautant en parachute au dessus de l'allemagne.)

Un effet certain par contre c'est que la flak consommait énormément d'obus et de personnels.

On sort du topic, mais l'exemple de la flak montre bien la difficulté à appréhender les chiffres : oui, elle consommait énormément de munitions et de personnel, mais est-ce que ces ressources auraient été redéployables ailleurs ? Un servant de flak est en général quelqu'un inapte au combat en 1ère ligne, la perte de personnel n'est donc pas si importante. Idem pour la consommation en munitions : elle n'est véritablement gênante que si elle empiète significativement sur d'autres besoins (en d'autres termes, si elle diminue la liberté de l'adversaire). D'un autre côté, effectivement, si l'on considère que toutes ces ressources avec au premier chef les radars ont manqué dans la guerre à l'Est, c'est très, très loin d'être négligeable.

En face, la question se pose dans les termes de savoir si les britanniques n'auraient pas mieux fait d'investir ailleurs la moitié de leur effort de guerre (c'est grosso modo la part du bomber command)...Je crois qu'au delà des effets spectaculaires annoncés par les douhetistes, l'argument principal pour les britanniques est que, jusqu'en 1943, le bombardement est pratiquement leur seule manière d'obliger les allemands à investir des ressources à l'Ouest, sans considérations particulières de rentabilité. Un choix qui serait alors stratégiquement logique, même si opérationnellement à la limite de l'absurde.

Là où l'on passe du questionnement au malaise, c'est dans l'acharnement à continuer lesdits bombardements même après le débarquement en Italie et, a forciori en Normandie. Mais peut-être que tout simplement ces ressources pouvaient difficilement être réaffectées ailleurs. Après-tout, un lancaster n'est pas un appareil d'appui rapproché...

necroproject a écrit :
Là où l'on passe du questionnement au malaise, c'est dans l'acharnement à continuer lesdits bombardements même après le débarquement en Italie et, a forciori en Normandie. Mais peut-être que tout simplement ces ressources pouvaient difficilement être réaffectées ailleurs. Après-tout, un lancaster n'est pas un appareil d'appui rapproché...

Harris a défendu jusqu'à sa mort les bombardements de 45 comme celui de Dresde. Alors qu'effectivement leur utilité militaire étaient limitée et qu'ils pouvaient au contraire être exploité par la propagande de Goebbels. (je crois d'ailleurs qu'il a proposé à Hitler de faire fusiller les pilotes prisonniers en représailles de Dresde mais ça a été refusé) Peut être s'agissait il de faire payer jusqu'au bout aux allemands le prix de cette guerre qu'ils avaient déclenchés? (ou plus prosaïquement comme tu l'as dis, il était difficile de réaffecter les bombardiers et le reste de l'armée -et les russes- n'aurait sans doute pas compris qu'on arrête les bombardements)

D'ailleurs si Harris était surnommé "Butcher" Harris ça n'étais pas à cause des bombardements sur les villes allemandes, mais en raison de sa totale impassibilité devant les pertes terribles subies par les hommes sous ses ordres.

Harris c'est le pendant britannique de Curtis LeMay ?