Semaine du 24 Décembre 1942
Pendant que chez l'ennemi, on se prépare à la fête obscurantiste de Noël, les frontoviki, qui ont laissé tomber les
oripeaux de l'opium du peuple grâce à l'éducation marxiste léniniste, s'activent. Les pertes sont conséquentes et
comparables à celles de la semaine passée : 27000 axistes au tapis, 105 blindés et 57 avions descendus, contre
75000 frontoviki manquants, 627(!) blindés détruits, et 253 avions soviétiques descendus. La réorganisation de l’armée
rouge est en marche, avec une 5° armée de tanks en formation à Ivanovo. Les corps de fusiliers sont maintenant
présents en grand nombre : 40 corps de fusiliers ont été créés. Côté troupes mécanisées, on recense 24 corps de
tanks et 4 corps mécanisés, la plus puissante formation disponible dans l'armée rouge.
TOE d'un corps mécanisé '42.
Le front de Leningrad, en sommeil depuis plusieurs semaines, connait un regain d'activité. La 55° armée s'en
prend à la 2° DI finlandaise, stationnée au sud de Novaya Ladoga, sans pouvoir la déloger de ses positions puissamment fortifiées.

Le front de Kalinine, après une pause opérationnelle de deux semaines, se relance à l'attaque sur tout son front.
Les assauts des armées d'Eremenko sont souvent couronnés de succès, comme pour les 22°, 40°, 32°, 20° armées,
qui toutes font reculer les divisions allemandes d'une quinzaine de km.
La situation du front de Briansk est toujours inchangée. La 57° armée et la 3° armée de tanks campent toujours à 30 km d'Orel.

A l'articulation des fronts de Voronej et du Don, la 3° armée de choc bouscule la 4° division d'infanterie de la Luftwaffe
qui cède 30 km. Les aviateurs du gros Goering font de piètres fantassins. Immédiatement à l'Est, les allemands,
conscients du danger, envoient le XXIV. Pzkorps seconder les faibles alliés hongrois qui menaçaient de lâcher. La
1° DB hongroise, aidée de la 10. IDMot, refoulent la 19° armée sur 15 km. Mais à leur droite, 4 divisions hongroises
ne peuvent entamer les positions de la 5° armée.

sur le front du Sud Ouest, les fascistes ont rameuté en urgence les XXXXVII. Pzkorps et encore le XXIV. Pzkorps, pour
faire face à la menace de la 1° armée de tanks. Le verdict est sans appel : les 6°, 42° armées et la 1° armée de tanks
sont refoulées sèchement derrière la Kalitva, en perdant entre 20 et 40 km. L'offensive est à reprendre de 0. Mais les
panzers ne peuvent être partout, et Konev connaît plus de succès au sud, où la nouvellement formée 5° armée de
choc entre en scène en bousculant la 371. ID. La 59° armée, quaznt à elle, bouscule le corps expéditionnaire italien.

Dans le secteur du front de Stalingrad, la situation est incertaine. La 2° armée de tanks s'en prend au II. corps de la
Luftwaffe, mal secondé par le corps italien des Alpini. Les tanks de Bogdanov sont maintenant à 30 km du confluent
Don-Donets. Mais Bogdanov, pris à partie par les LVII. et XXXIX. Pzkorps, recule en désordre entre la Sal et le Don.
La progression vers Rostov est décidément très laborieuse. L'ennemi, conscient du danger, a rameuté de nombreuses
PzDiv. dans la région. Ne pouvant atteindre rapidement Rostov, la Stavka décide de changer d'axe offensif, en lançant
la 12° armée, accompagnée de la 4° armée de tanks vers le sud ouest, à partir de l'Ouest du lac Manych. C'est en effet
le chemin le plus court pour aller à la rencontre du front de Crimée qui progresse sur un axe N/N-E. Ces troupes démolissent
deux corps roumains et progressent sur un axe SO d'une trentaine de km, le long du Yegorlik.

Dans le secteur de Groznyi, l'ennemi ne tente rien, mais les nombrux largages de ravitaillement laissent à penser qu'il
commence à souffrir de difficultés logistiques. Le front de Crimée, quant à lui, poursuit son avance vers le nord. La
côte de la mer d'Azov est maintenant nettoyée jusqu'à Akhtarsk. Quelques divisions allemandes isolées jouent le rôle
de brise-lame, car les roumains, par contre, se volatilisent dans la steppe dès qu'ils sont pris à partie par l'armée
rouge. Boudienny envoie la 61° armée, à droite de son dispositif, attaquer le long du Yegorlik, à la rencontre des troupes de Timochenko.
L'opération Uranus n'étant qu'un demi succès, la Stavka a décidé de lancer l'opération "petite Saturne", impliquant les fronts
de Crimée et de Stalingrad, pour enfermer dans le Caucase, les troupes germano roumaine les plus avancées.
Pendant que l'armée rouge saigne sur le front de l'Est, sur le soi-disant "second front", les alliés capitalistes débarquent comme des touristes !