Une histoiAAre de BritaniAAR

gladiatt
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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Message par gladiatt »

IMBROGLIO EPISCOPAL POUR LA SOUVERAINETE SUR YORK

En Northumbrie, Oswiu mourut en 685 ( de mort naturelle, me précise-t-on depuis l'agence Guernica-press :o: )
Son fils Aldfrith était marié avec Cuthburgh, la sœur d'Ina de Wessex. Les liens dynastiques se tissaient peu à peu entre tous les rois et princes de Britannia. Cuthburgh quitta son mari pour fonder l'abbaye de Winborne Minster.
Mais la succession d'Aldfrith était assuré par ses 2 fils Eadwulf et Eadhalt.

Cette succession ne resta pas sereine longtemps. Prétextant une ascendance plus digne et plus proche du grand Oswiu, un cousin des 2 frères, Osred, prétendit au trone. Il était appuyé par l’archevêque Wilfried de York, dont l'autorité, tant morale que politique, était indéniable.
Eadwulf et Eadhalt n'avaient guère de moyens de pression contre Wilfried. Car si celui-ci était d'une grand famille Angle, il exerçait son ministère depuis un territoire sous domination saxonne.

Recherchant des appuis, Eadhalt finit par s'attirer les bonnes grâces de l'archeveque de Cantorberry, Jaenberth
Celui-ci s'opposait à Danthoffa, qui avait exigé de lui le sacre de son fils Danthfrith. Aux yeux de Jaenberth, cette dignité aurait par trop avantagé la lignée des rois de Mercie. ( Désolé je bouscule quelques dates historiques )
Pour faire plier Jaenberth, Danthoffa annula les donations faites par Egbert de Kent à Cantorberry, dont le monastère de Cookham, que Jaenberth lorgnait pour ses richesses, et qui était sis en territoire mercien.

Le prieuré actuel de Cookham

Image

Au même moment, le pape Adrien I envoyait 2 légats en Britannia, Georges d'Osti et Théophylacte de Todi, pour aider entre autre à donner des canons à l'Eglise de Britannia.
Danthoffa parvint à arracher aux légats d'établir l’évêché de Lichfield en archevêché, privant Cantorberry de nombre de ses ministères. Hygeberth, déjà évêque de Lichfield, y fut élevé à la dignité d’archevêque, y recevant le Pallium (manteau se portant au dessus de la chasuble). En contrepartie, Hygeberth sacra Danthfrith, le fils de Danthoffa.
Cette cérémonie fut une première en Saxeterre d'un roi sacré du vivant de son prédécesseur, et permettait ainsi d'imiter la dignité de la monarchie franque.

Jaenberth, en représailles , appuya de tout son poid Eadwulf et Eadhalt de Northumbrie contre Osred.
Chaque camp rallia ses partisans, mais la situation était éminement confuse. Danthoffa n'était guère enthousiaste à l'idée d'un conflit avec le royaume voisin de Northumbrie. Il chercha la conciliation, et proposa même de déposer Wilfried, l’archevêque d'York.
Wilfried refusa d’obéir à l'injonction de Danthoffa. Grand seigneur terrien, il s'enferma dans York avec ses troupes, appelant Osred à son secours. Il clamait haut et fort qu'il tenait son pouvoir du nombre de ses épées plus que de Dieu, au grand dam de nombre de ses ouailles.
Eadwulf et Eadhalt marchèrent à leur tour vers York, et en réaction Danthoffa mobilisa son armée.

Bataille pour York
Osred fut le plus rapide, et vint s'enfermer dans York, aux cotés de son allié Wilfried, à la tête d'une armée composée tout autant de Saxons que d'Angles. Wilfried, effrayé par sa position inconfortable, pris en étau entre les freres northumbriens et le roi saxon, chercha un échappatoire. Il fit empoisonner Osred lors d'un banquet, et fit parvenir la nouvelle de sa mort à chacun des partis. Il espérait que les deux armées qui se faisaient face abandonneraient les lieux. Mais Eadwulf et Eadhalt, belliqueux, étaient prets à en découdre.
Wilfried, impatient de voir Danthoffa faire demi-tour, grimpa finalement à la plus haute flèche de la cathédrale de York, espérant y voir l'armée saxonne tourner les talons et s'éloigner de la ville. Choqué par les propos de l’archevêque, le prieur, monté avec lui, précipita à bas l’orgueilleux prélat. Danthoffa, sachant la ville tenu par une armée soudainement ralliée aux Angles, préféra se retirer et négocier.
( 2 angles font 0 pertes; 1 saxon fait 0 pertes et se repli)


Danthoffa déclarait alors : "nous laissons York à nos frères germains, aussi belliqueux soient-ils !"
Il se montrait conciliant, conscient des résistance du monde celte à la domination saxonne, et désireux de s'attirer, sinon les bonnes grâces, à tout le moins la neutralité angle.


La Britannia à la fin du règne de Danthoffa:

Image


nb: il manque Scots et Brigantes pour cloturer le tour 10, mais le récit concernant cette région fusionnera les 2 tours 10 et 11.
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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Message par Vonck »

gladiatt a écrit : Ces lois favorisaient entre autre les témoignages des chrétiens par rapport aux paiens, jugés moins dignes de foi.
:chicos:

Sinon, on ne dirait pas fyrd plutôt que fryd?
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Message par gladiatt »

Vonck a écrit :
Sinon, on ne dirait pas fyrd plutôt que fryd?
erreur de typo :oops:
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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Message par gladiatt »

LA GUERRE BRIGANTE - SCOTS

En 768 , Aed Finn Gladia, roi Scot du Dunedin, voulut obtenir la prééminence sur les rois scots de Dalriada et de Skye.
Pour se faire il espérait accroitre sa richesse en amassant du butin aux dépens de ses voisins du sud, les Brigantes de la province du Lothian.
A l'automne 768, il convint d'une entrevue secrète, qui se tint à l'abbaye de Jedburgh. Il y rencontra l'Earldorman Hoenrendantho, grand seigneur du Strathclyde. Ce dernier aussi avait des ambitions, et cherchait à supplanter le roi Tewdwrr qui régnait à Dumbarton.
Ensembles, ces deux comploteurs convinrent d'un arrangement secret.
Aed Finn devait mener une série de raid en Lothian lui permettant d'amasser butin et gloire. Hoenrendantho devait réagir pour secourir les Earls Brigantes de Selkirk et de Branton, se posant en champion de la cause brigante. Mais il était convenu que Hoenrendantho devait retenir ses troupes, laissant à Aed l'opportunité de se replier avec son butin.
Mais le destin allait s'en mêler.

L'abbaye de Jedburgh

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Au printemps 769, Aed Finn mena ses troupes, bien décidé à piller le Lothian. Une première confrontation eu lieu à Galashiel, contre les forces réunies à la va vite par les Earldormans de Selkirk et Branton, qui resta indécise.
Hoenrendantho entra alors en jeu comme convenu. Prenant de vitesse le roi Tewdwrr, et lui volant la vedette, il marcha droit sur l'armée Scot à la tête de ses troupes.
Mais, avec témérité et fougue, il prit la tête d'un parti d’éclaireurs. Sa troupe réduite débusqua des pillards Scots, et Hoerendantho chargea sans hésiter. Sa monture se brisa une jambe dans des taillis, entrainant le prince dans sa chute. Bléssé, inconscient, Hoerendantho fut aisément achevé par un fuyard Scot.

Bien que durement choquée par la disparition de leur prince, l'assemblée des Earldormans brigantes résolue de masquer à leurs troupes la disparition d'Hoerendantho, afin de ne pas démoraliser l'armée. Celle ci marcha vivement sur les Scots de Aed Finn Gladia.
Celui-ci de son coté, ignorant de la mort de son complice, en vint à croire que ce dernier l'avait trompé, rejetant leur accord. Ralenti par son butin, Aed fut rattrapé à Rochester par l'armée brigante. Dans la bataille qui s'ensuivit, Aed Finn fut tué, et son armée sévèrement battue.
( 2 scots font 1 perte; 2 brigantes font 2 pertes)

Outragés par le raid Scot, et conscient de la puissance de leur royaume, les Grands du royaume de Strathclyde-Cumbria parvinrent à convaincre Tewdwrr de briser la puissance Scot en portant la guerre chez eux.
Le nouveau roi Scot, Fergus Mac Ecdach, réagit avec toute la puissance disponible de ses vassaux.

Une première bataille eu lieu en 788 à Halmyce Mains dans les Pentlands Hills, livrant accès à la plaine côtière de la Forth aux armées brigantes.
( tour 11; 4 brigantes font 1 perte; 3 scots font 1 perte)
La puissance brigante était telle que l'armée Scot fut battue en 790 à Cambuskenneth. Fergus eu beau s'appuyer sur la rivière Forth, cherchant à interdire la rive septentrionale à ses ennemis, il n'y parvint pas, et périt dans la confrontation.
( 2e round. 3 brigantes font 1 perte; 2 scots font 1 perte )

Son successeur, Danncoirce, n'eut pas plus de succès. En cherchant à reprendre pied au sud de la Forth, il fut écrasé à la bataille de Denny en 792. Ses partisans l'abandonnèrent, le livrant aux Brigantes, et faisant leur soumission à ceux-ci.
Danncoirce eut les yeux crevés et fut enfermé au monastère d'Abbercombe.
Les Brigantes étendaient désormais leur puissance grandissante sur les rives du Firth of Forth.

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Message par gladiatt »

LES GUERRES GALLOISES - 785 - 860

Le Hwycce, terre de conflit

Déja maintes fois abreuvée de sang, la terre de la vallée de la Severn continuait à attiser les ambitions et à engendrer des conflits.
Chaque printemps voyait des troupes de quelques milliers de pietons aller et venir, guidés par quelques centaines de cavaliers, au gré des contingences militaires.
Telles des nuées de parasites, ces foules dévastaient les labours, dispérsaient les moissons, affamaient les paysans, rançonnaient les bourgs, incendiaient fermes et bâtis. A l'occasion, les hasards et les contraintes de la guerre aboutissaient à la rencontre de ces masses d'hommes rivales et haineuses. En l'espace d'une journée, c'était alors bruit et fureur, cris et pleurs, dans la peur, la souffrance, la rage, l'agonie.
De ces foules armées, nombre tombent mutilés, éviscérés, exsangues, meurtris, souillés, honteux. Au hasard des victoires se font et se défont les vainqueurs, mais toujours sont perdants les déracinés, les captifs, les blessés. Seuls les morts trouvaient la paix.
Au printemps suivant, le cortège de désolations et de déprédations revenait, les vétérans ayant ralliés à leur cause d'insouciants cadets pour recompleter leurs rangs et pour recommencer les cycles de la violence.
A ce jeu là, les Welsh furent vainqueurs.

Le roi de Gwynedd, Caradog Ap Meirion, fut vainqueur à maintes reprises contre les Saxons de Mercie.
Ses successeurs, Hywel " à la barbe graisseuse" (814-825) puis Merfynn "aux taches de rousseur" (825-844) , malgré quelques revers, parvinrent à arracher la victoire des Celtes pour la domination du Hwycce. Hereford redevint un évêché celte.

( 5 welsh font 1 perte; 3 saxons font 0 pertes et se replient )

l'offensive Welsh sur le Hwycce :

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LES RAIDS IRISH EN DYFED

Le pays des Gallois, en plus de l’effort nécessaire à la lutte contre les Saxons, eut aussi à faire face, une fois de plus aux raids incessants des Irish établis en Devon et en Avalon. En cela, le roi Gwylog Vonck ap Beli, roi de Powys qui avait professé que l'oppression de ces pillards prenait fin, s'était trompé.

Usant de navires afin de traverser le bras de mer séparant Devon et Dyfed, les Irish menèrent un premier raid de grande ampleur au sud de la Towy River. Ils espéraient que ce cours d'eau formerait un écran défensif contre les forces Welsh le temps que leur armée se regroupe à Kidwelly, leur lieu de débarquement et de rassemblement. La Towy permit surtout aux Welsh, bien inférieurs en nombre, de se regrouper plus aisément, avant de venir interdire les passages (ponts ou gués) qui auraient permis aux Irish de franchir la rivière. Enserrés entre la riviere et les monts des Blacks Moutains, les pillards ne trouvèrent pas d'autre débouché avant Llangadogr.
Profitant de l’exiguïté du terrain, les Welsh, forts de leur archerie, défirent l'armée Irish, qui préfera se replier
(1er round: 3 Irish font 0 pertes, 1 Welsh fait 1 perte).

Quelques années plus tard, un nouveau raid débuta à Pembroke. Les Irish espéraient ainsi s'affranchir du passage de la tumultueuse Towy River. Helas pour eux, une épidémie affaiblit leur armée, qui campa dans la péninsule de Pembroke. Les Welsh vinrent y enfermer les pillards, profitant des landes marécageuses et des biefs inondables à marée haute pour réduire les points de passage. Affaiblis par la maladie, l'armée Irish fit une tentative pour percer les lignes Welsh et déboucher dans la plaine de Dyfed, mais en vain. L'armée Irish préféra rembarquer
(2e round, 2 Irish font 0 pertes, 1 Welsh fait 1 perte)
(Guernica s'enquit alors de savoir si: "les lances des Irish sont en mousse ?" )

Bien qu'affaiblis et contrariés, les Irish espéraient encore saccager la province celte.
Un raid tardif chercha à contourner les obstacles précédants pour s'enfoncer directement au coeur du Dyfed. Les troupes Irish débarquèrent à Cardigan, remontèrent la Afon Teifi River, mais uniquement pour tomber dans une embuscade catastrophique au pont de Llandysul.

Les Welsh étaient capables de défendre leurs contrées !

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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Message par Vonck »

Tu appelles la plus grande armée jamais rassemblée en Bretagne depuis Arthur "quelques milliers de piétons, guidés par quelques centaines de cavaliers"? C'est proprement scandaleux! :chicos: C'est super sinon, même si mon génie tactique n'est pas assez mis en avant :lol:
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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Message par gladiatt »

Vonck a écrit :Tu appelles la plus grande armée jamais rassemblée en Bretagne depuis Arthur "quelques milliers de piétons, guidés par quelques centaines de cavaliers"? C'est proprement scandaleux! :chicos: C'est super sinon, même si mon génie tactique n'est pas assez mis en avant :lol:
mais c'est pas vrai, il est jamais content celui la :mrgreen:


LES NORSES ET LE NORD

On a beaucoup glosé sur les raisons et les modalités du phénomène viking, ou sur ses origines.
Je ne peux que vous conseiller de lire les ouvrages de Regis Boyer, tel " Les Viking", editions Tempus.
Ou encore "Atlas des Vikings 789-1100 " ,collection Autrement, de John Haywood

Les Hebrides

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En Norvège, la pression démographique et agraire incite nombre d'aventuriers à s'exiler, cherchant de nouvelles terres ou s'installer.
Depuis quelques années, des navigateurs isolés étaient venus commercer sur les iles anglo-saxonnes, et en avaient profité pour reconnaitre les lieux.
A la fin du VIIIe siècle, un groupe de colons, armés et déterminés, tenta l'aventure. L'ile de North Uist, dans les Outer Hebrides, fut vite le siège de leur premier établissement à Lochmaddy. Il fallut peu de temps aux autochtones calédoniens pour réagir: ils privèrent les intrus de ravitaillement, en dévastant les abords de leur colonie.
Au sortir de l'hiver suivant, les Norses cherchèrent à se fournir en moyens de subsistance. Ils lancèrent une razzia sur le Loch Shipoirt , bien décidés à pénétrer à l'intérieur des terres.
Les Calédoniens, profitant de l'étroitesse du Loch à son entrée, positionnèrent des troupes sur chaque rive, équipés d'arme de jet, empêchant les navires Norses d'en ressortir sans dégâts. Au fond du Loch, les scandinaves, piégés, livrèrent une bataille à Airidh a'Bhruaich. Bien qu'en supériorité numérique, affaiblis par leurs privations, les Norses furent décimés.
Profitant de leurs victoires, les Calédoniens vinrent s'en prendre à la colonie Norse.
Les survivants embarquèrent en catastrophe, laissant quelques guerriers sur le terrain, et abandonnant leurs maigres possessions.
En s'éloignant ils purent voir leurs fermes s'effondrer en flammes...
( 4 norsemens font 0 pertes; 2 calédoniens font 2 pertes )

le loch shipoirt

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LES NORSES EN ORKNEYS

A peine quelques années plus tard, une nouvelle tentative Norse d'établir des colonies se porta contre l'archipel des Orkneys.
S'ensuivirent des années de luttes pour le contrôle de ces iles. Les Calédoniens y étaient en effet solidement établis.
L'apparition, quelques années plus tôt, de marchands ou d'aventuriers isolés sur leurs cotes leur avaient mis la puce à l'oreille, et le pouvoir local s'était préparé à la défense.
L'épisode des Hebrides renforça leur détermination.


S'appuyant sur leur passé traditionnel, les seigneurs Calédoniens parvinrent à obtenir l’adhésion de la société orcadienne.
L'antique Ring of Brodgar vit se dérouler des cérémonies qui n'avaient pourtant pas l'approbation du clergé chrétien implanté dans l'ile depuis 3 siecles.

Le Ring of Brodgar, photo perso:

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Les vieilles fortifications de l'age de pierre furent relevés, garnis de subsistance, équipés de garnisons. Ainsi fut fait pour le Broch of Gurness.

Le Broch of Gurness, photo perso (cherchez pas, ni moi ni madame ne sont sur la photo ;) )

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Les premières incursions Norses se concentrèrent sur l'ile de Mainland: hormis Rousay, les autres iles semblaient trop pauvres pour assurer aisément la subsistance d'un groupe de colons; et le bois manquait partout, indispensable à la réparation des navires Norses.

Birsay, petit ilot à proximité immédiate de Mainland (et quand je dis immédiate, c'est du genre 150 metres ) fut le premier point d'appui des Norses. Le nombre et la puissance des armées vikings leur permettait d'aller librement dans l'archipel. Mais les Calédoniens avaient vite pris l'habitude de replier bétail, récoltes, et gens, au sein de leurs forteresses, que les Norses n'osaient pas assaillir.
( 1er round, 4 Norsemens font 0 pertes, 2 calédoniens font 0 pertes)


Les Norses parvinrent bien à s'emparer de Kirkwall, mais ne purent jamais briser la puissance des princes de Skaill.
Les escarmouches se multiplièrent, sans résultats tangibles.
(2e round, 4 Norsemens font 0 pertes, 2 calédoniens font 0 pertes )

Les Calédoniens finirent par multiplier les coups de mains contre les isolés et les eclaireurs. Ils parvenaient même a dévaster les paturages des Norsemens sur des iles isolées comme Shapinsay et Sanday. Ils allèrent jusqu’à détruire quelques navires vikings au mouillage.
(3e round, 4 Norsemens font 0 pertes, 2 calédoniens font 1 perte)

Les Norsemens , incapables de s'établir durablement et paisiblement (du moins pour eux) dans les Orcades, préférèrent abandonner les lieux......

Image
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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Message par Vonck »

Pour ceux qui sont étrangers au jeu, 6 unités de vikings (à Danton) sont arrivés, en invasion majeure et auraient dû s'emparer du nord de l'Ecosse pour marquer des points. La moitié est morte et le reste est reparti à la mer, fuyant les fiers Calédoniens :o:
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Message par stratcom »

Ce qui n'empêchera pas Danton de remporter la partie haut la main. :o:
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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Message par gladiatt »

AD FURORE NORMANNORUM LIBERA NOS DOMINE
De la fureur des hommes du nord, libère nous, Seigneur !


La légende veut que cela commenca à Lindisfarne.
Surgissant de la brume marine, un petit matin de juin, une dizaine de navires bas sur l'eau, effilés, aux grandes voiles carrées, déversèrent des braillards hirsutes, armés, et gigantesques. En une matinée, l'abbaye fut saccagée, pillée, brulée, les moines massacrés ou dispersés. La Britannia venait de basculer dans l'ère Viking.

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Les ruines de l'Abbaye :

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Les contemporains connaissaient les peuplades vivant au delà de la mer du Nord. Ils n'imaginaient ni que ceux-ci puissent lancer des raids d'ampleur, ni que Dieu puisse permettre que des lieux sacrés soient dévastés.

En quelques années, les Danes lancèrent des raids sur la cote Est de la Britannia. Monastères ou abbayes étaient des cibles de choix: sans défenses, remplis de trésors en métaux précieux accumulés par le clergé. Mais les Danes visèrent aussi les villages, les bourgs, et parfois loin à l'intérieur des terres.
La mobilité des Danes reposait sur leurs navires (non, ce ne sont pas des Drakkars, appellation un brin stupide issue du XIXe siècle; on parlera plutôt de Langskipp ou de Knarr). Ceux-ci, effilés, maniables, et a faible tirants d'eau, remontaient les voies d'eau même les plus modestes, surprenant les guerriers autochtones.

Du Nord au Sud, des dizaines de raids dévastèrent la Britannia, appauvrissant la paysannerie, les habitants des bourgs (difficile de les appeler "bourgeois" à cette époque), les commerçants, les grands propriétaires terriens, l'aristocratie, et affaiblissant les pouvoirs en place. D'années en années, ces raids se répétèrent, la Britannia se révélant dans ce début du IXe siècle, une proie plus aisée que la Francia de Charlemagne: L'empire Franc était une puissance impressionnante, capable de réagir violemment contre les envahisseurs.

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En Lothian, les Danes, alléchés par la richesse de Lindisfarne, espéraient faire main basse sur de nombreux autres trésors.
Mais l'aristocratie brigante, aguerrie par des années de lutte contre les Scots, n'était pas du genre à se laisser faire. Les guerriers celtes surent réagir fermement aux incursions danes, et après quelques combats les pillards abandonnèrent l'idée de ravager la région.
( 2 Danes font 0 pertes, 1 brigante fait 1 perte)

En Bernicia , en revanche, les Angles furent incapables de se dresser contre ces nouveaux venus. L'abbaye de Whitby, qui avait été fondée par Oswiu, fut livrée aux flammes. Les rivières Tee et Tyne servirent d'axe d'attaque. Le pays fut dévastée, l'autorité locale réduite à néant.
(2 danes font 1 perte, 1 angle fait 0 pertes)

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En Kent, , la surprise fut un élément important pour les raiders danois. A l'écart des grands conflits qui déchiraient les provinces éloignées telles Hwycce ou Dunedin, l'aristocratie locale n'était pas prête à faire face. Un certain nombre de seigneurs privilégiaient par ailleurs l’égoïsme, refusant de se risquer à défendre leurs voisins, ou même leur roi.
(2 danes font 1 perte, 1 saxon fait 0 perte)

L'Essex fut l'autre proie de ces expéditions. Outre la Tamise, la Medway, la Blackwater, la Stour furent sillonnées par les Langskip danes. Nombre de buhrs furent assaillis en force, rançonnés, mis à l'amende: pour les pillards, il était bien plus rentable de menacer que de combattre. Le roi Sigered d'Essex chercha a répliquer. Après avoir payé quelques tributs, il contra lorsqu'il le pouvait les incursions. De durs combats occasionnèrent des pertes dans chaque camp, mais Sigered perdit pied peu à peu: ses vassaux refusaient de répondre à ses appels, la prodigalité du roi diminuant une fois son trésor ponctionné par les tributs aux Danes.
L'autorité saxonne déclina alors très vite sur l'Essex.
( 2 Danes font 1 perte; 1 saxon fait 1 perte )

Le résultat de cette première série de raids laissa plusieurs provinces dénuées de réel autorité :

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(à suivre, nous n'avons pas fini le tour 11 à la derniere séance )
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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Message par gladiatt »

BASCULEMENT POLITIQUE SAXONS

Les raids danois du début du IXe siècle avaient mis à mal l'autorité des rois saxons de l'Ouest.
En réaction à cette menace, le roi de Suffolk Egberth renforça son autorité en multipliant les Chartes, qui, si elles fixaient les limites de son pouvoir, le définissait et le renforçait tout autant. L'Eglise, qui bénéficia de nombreuses donations, apportait son autorité morale et politique à cette action politique.
( je sais, je sais, Egberth est historiquement roi de Wessex, mais que voulez vous, notre brave Danton nous a fait "naitre" Egberth en Suffolk :confus: )

Dans le royaume de Wessex, les rois Beornwulf (823-826) et Ludeca (826-827) cherchèrent à établir leur autorité de force sur le Suffolk. Vaincus l'un apres l'autre, ils furent tués dans les combats.
Leur successeur, Wiglaf voulut à son tour exercer son autorité sur le Suffolk, mais il était lui même contesté dans son royaume par un bon nombre d'Earldorman.
Profitant de ces dissensions, Egberth imposa rapidement son autorité sur la Mercie, ralliant à lui les opposant à Wiglaf, et le contraignant à l'exil. Sa déposition se fit par contumace dans la cathédrale de Lichfield en 829.

Cependant, couronné roi de Mercie, Egberth délaissa l'exercice de son autorité sur les provinces de l'Ouest, où celle-ci se délita au profit de petits seigneurs locaux ainsi que sous les coups de boutoir des raids danois.
Le centre de gravité de l'autorité saxonne basculait à l'Ouest.
(Suffolk, Essex, Kent, Cheshire sont abandonnés par le Saxon)

Egberth dans une enluminure du XIIIe siecle:

Image



Expansion en Avalon

Cependant, la faction de l'aristocratie mercienne qui avait soutenue Egberth exigea de lui qu'il défendit leurs intérêts.
Egberth commença par imposer son autorité aux communautés d'Avalon. Les potentats Irish locaux avaient pâtis des raids désastreux menés contre le Dyfed au siècle précédent, et n'étaient plus capables de s'opposer à la force saxonne.
( tu parles, Danton n'allait pas s'auto-trucider hein :ange: )

LA CAMPAGNE EN HWYCCE

Des initiatives d'Earl locaux pour s'emparer de terres le long de la Severn tournèrent court. L'adversaire Welsh opposait un front uni depuis que le roi de Powys Hywel ap Caradog avait ceint les couronnes de Gwynedd et de Dyfed.
Egberth résolut donc de mener campagne contre les forces celtes en 832
Mais il dut faire face a de nombreuses contestations de son autorité, qu'il cherchait à circonvenir par des actes législatifs plus que par abus de la force armée. Aussi sa campagne prit du retard....

Egberth réunit sa cour à Oxford et tint un grand conseil royal, délibérant et rendant la justice. Dans le même temps il attendait que ses vassaux le rejoignent sur place. Las, les forces de l'Earl de Lichfield, Gehherth, ainsi que de nombre d'autres vassaux, tardaient a rejoindre le roi.
Egberth se décida enfin à mettre son armée en marche. Parvenu à Evensham, Egberth fit de nouveau halte, afin d 'attendre les forces de Gehherth. Il hésitait à franchir la Severn sans la totalité de ses forces. Mais la saison avançant, et la météo se dégradant , il finit par se remettre en marche. Par ailleurs, il apprit que l'armée Welsh convergeait vers lui, Egberth se résolu à franchir la Severn, afin de ne pas avoir à combattre pour ses passages.
Afin de menacer l'armée ennemi sur sesflancs, et pour faciliter la traversée des ponts, Egberth détacha des troupes avec son beau-frere Wustan, Earldormann du Wiltshire, vers Tewkesburry. Lui même se dirigea droit sur Worcester. La cité, défendue par une garnison celte, n'était pas en mesure de lui interdire l'acces au pont juste en aval de la cité.

Helas pour Egberth, les pluies diluviennes avaient gonflées le cour de la Severn. Alors même que Wustan franchit la Severn, le pont de Tewkesburry fut emporté, scindant l'armée de Wustan en deux, et emportant quelques hommes. L'armée Welsh, largement éclairée et renseignée par la population locale, se porta aussitôt sur les troupes de Wustan isolé. Le massacre qui s'ensuivit se produisit alors sous le regard impuissant des troupes restée de l'autre coté de la rivière.

Egberth, qui avait franchi la Severn avant la crue, apprenant ce désastre, marcha droit au sud aussi vite qu'il le pouvait.Il bouscula une partie des forces welsh qui tentait de le harceler, à Great Malvern. Mais il ne pouvait déjà plus rien pour ses troupes isolées.
( 1er round, 5 saxons et 1 chef font 1 perte; 5 welsh font 2 pertes )


Egberth voulut reconstituer ses forces, et remis la campagne à l'année suivante. Il hiverna à Stratford.
Durant l'hiver, les séditions et les défections se multiplièrent suite à l'echec qu'il avait subi.
S'entétant dans son objectif, Egberth avait pour but de s'imposer comme Bretwalda légitime. Malheureusement, ayant perdu l'avantage stratégique, et souffrant d'infériorité numérique suite au désastre de Tewkesburry et aux défections, la campagne de 833 tourna court : à la bataille de Newent, le résultat fut indécis.
(2e round, 3 saxons font 1 perte; 4 welsh font 1 perte )


Image

Néanmoins, les répercussions politiques furent lourdes de conséquences.
Wiglaf revint d'exil et rallia à lui nombre de partisans qui profitaient de l'affaiblissement de Egberth.

Il fallut plusieurs années à Egberth pour maintenir son autorité précaire sur ses domaines de Mercie et de Wessex.


LES ANGLES : RETABLISSEMENT EN BERNICIA

Suite aux déprédations des Danes, l'autorité des rois angles de York avait faiblie.
Ce n'est que grace à l'action résolue des Earls de Bambergh que celle-ci fut rétablie. La dynastie Bamberghienne était en effet tres liée aux rois de York, et furent leurs plus grand soutien.
Avec poigne et autorité, Guertrick, Earl de Bambergh, contraignit les petits seigneurs locaux à lui obéir, sous la menace plus souvent que par la séduction.
En quelques années, l'autorité nominale de York sur la Bernicie fut rétablie .........

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Un AAR Thirty Year War romancé :

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Une histoire de Britannia :

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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Message par Vonck »

Dernières étincelles angles avant le feu de joie danois :o:
gladiatt
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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Message par gladiatt »

T12 - 860 -935

LES WELSH ET LA LUTTE SECULAIRE CONTRE LES SAXONS 860 - 935

Au fil des siècles et des générations, le pouvoir Welsh envisageait son rôle essentiellement dans une optique de reconquête des terres celtes perdues au profit des Saxons.

En Powys, le roi Hywel ap Caradog parvint à unifier les Galles sous son autorité. La couronne de Gwynedd lui revint par héritage direct. Quand au Dyfed, Hywel assura la régence au profit d'un neveu, avant de finalement confisquer la couronne en son nom.

En 865, Rhodri Mawrr, héritier de Hywel, mena une série de campagne depuis le Hwycce, afin de contester la toute nouvelle autorité saxonne sur l'Avalon . Il espérait que les populations locales, peu attachées à la toute nouvelle administration saxonne, priverait les rois de Wessex d'un appui populaire.
Les forces saxonnes de Aethelwulf, successeur de Egberth, eurent la désagréable surprise de constater que les autochtones ne leur apportèrent aucun soutien. L'avitaillement des troupes était au mieux réduit, au pire refusé. Les éclaireurs dissimulaient des informations. Quant aux édiles de Bath, ils ouvrirent grand leurs portes aux armées de Rhodri, afin d'éviter un bain de sang.
(un bain, à Bath.....ouais, bof :o: )
Contraints aux replis, les Saxons lachèrent prise en quelques mois.
( 2 Welsh font 1 perte; 1 saxon fait 0 perte)

En 877, Merfynn ap Rhodri, troisieme fils de Rhodri, hérita du royaume de Powys en appanage, le reste du pays de Galles étant co-dirigé par Llywarch et Hyfard, ses demi-freres.
Merfynnn, élevé par une mère mystique, eu comme lubie de liberer l'Archevéché de Lichfield de la tutelle saxonne.
Mais, confiant en une intervention divine, il se précipita droit dans un piege.
Refusant le combat, les Earls de March et de Lichfield attirèrent Merfynn toujours plus loin de ses bases, toujours plus pres du bourg fortifié de Lichfield, avant de contre-attaquer.
L'armée de Merfynn fut prise en tenaille entre la ville et les forces saxonnes, et écrasée.
Merfynn cru pouvoir se sauver en réclamant asile à l’archevêque saxon. On lui promit qu'il pourrait rejoindre sauf la cathédrale.
Il y fut emmuré vivant, respectant ainsi la parole donnée.

Les Welsh venait de subir une terrible défaite pour la première fois depuis bien longtemps.
( 2 welsh font 0 perte; 2 saxons font 2 pertes )

Ici vous pourrez voir l'expansion welsh en Avalon, la tentative ratée sur March (bataille de Lichfield), mais aussi la régression du pouvoir saxon à l'Est de la Britannia:

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Un AAR Thirty Year War romancé :

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Une histoire de Britannia :

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stratcom
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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Message par stratcom »

Bravo pour le travail de recherche. :clap:
Vonck
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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Message par Vonck »

stratcom a écrit :Ce qui n'empêchera pas Danton de remporter la partie haut la main. :o:

Malheureusement, oui :sad: J'ai beau attaquer sans répit l'Envahisseur, et remporter succès sur succès, la défaite des Angles à York a permis aux Saxons et aux Brigantes de s'étendre sans combat. Je dois me battre pour chaque pouce de terre, alors qu'il les a occupées vides :?
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