Fin décembre 1919 : Alerte aux Sibériens !
Les Cosaques du Don s'emparent de Voronej. C'est une nouvelle démonstration qu'il est totalement contre-productif de maintenir des garnisons en ville. Elles se font massacrer sur place et font perdre du Moral National.
Stratégiquement la perte de Voronej ouvre les arrières de Kamenev à l'ennemi. Heureusement nous avions un peu anticipé en le protégeant avec un corps d'armée, installé à Lipetsk.
Pour soulager Kamenev pris en étau, nous avions dépêché Staline à la rencontre de Denikine. Ce fut une très mauvaise idée. A cause des conditions hivernales l'armée de Staline arrive sur le champ de bataille complètement épuisée. sa puissance relative est tombée à 310, alors que les troupes de Denikine, beaucoup plus fraiches, totalisent près de 2000 points cumulés... Staline ordonne la marche arrière toute et d'éviter le combat. Mais c'est sans doute trop tard.
De leur côté les Sibériens évitent notre bouchon de Nihzniy Novgorod et prennent Murom, un peu plus au sud. Ils sont dès lors à moins de 300km de Moscou.
Il est impossible de leur opposer notre armée, du fait du prélèvement de divisions devenu nécessaire pour protéger l'arrière de Kamenev, nous l'avons vu. En infériorité manifeste, toute contre-attaque se révèle impossible à mettre en œuvre.
En cette fin d'année les Blancs révèlent des armées à la puissance insoupçonnée. ici un Denikine à 2000 points, là une armée sibérienne à 800 points.. Sans parler de l'armée de Miller en embuscade au nord de Yaroslav et de Kazan assiégée pour des forces supérieures à celles de Trotski.
La situation se complexifie dangereusement.
Aux armes Camarades !! Ils ne passeront pas !!
