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Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : dim. févr. 12, 2012 2:10 pm
par gladiatt
Bientôt sur vos écrans...

Si tout se passe bien....Guernica, Danton , Vonck et moi même sommes en discussion pour lancer une partie sous Vassal de Britannia, un ancetre des Boardgames assez sympa. J'espère que Danton et Guernica seront patient avec Vonck et moi, je n'ai personnellement jamais utilisé Vassal.

GEOGRAPHIE DE LA (GRANDE)- BRETAGNE

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La Bretagne est une ile au Nord du continent européen. D'une superficie de 230 000 km2, elle compte donc 37 provinces.

Pas moins de 6 mers bordent l'ile, et loin de représenter une protection pour cette terre isolée, l'histoire démontrera qu'elles servent de voies d'invasion.
L'ile est découpée en 3 grandes aires, désignées par le grand géographe latin Strabon:

-Au nord, des montagnes escarpées au climat rude, bien que tempérées par l'air marin (tu crois vraiment que Strabon connait le Gulf Stream ??), forment un ensemble disparate. Des archipels bordent cette zone (visitez Skye!!!!!! ) de suffisament pret pour que les autochtones puisse rallier la cote en peu de temps avec des bateaux rudimentaires.
Le plus haut sommet de l'ile y est présent (le Ben Nevis, 1300 metres qui feront rire les dauphinois comme moi :lolmdr: ) et se trouve dans la province de Skye.

- A l'Ouest, une autre zone montagneuse représente un relief et un climat similaire à la zone nord. Coupée en deux par le large estuaire de la Severn, elle semble isolée de l'essentiel de l'Ile.

- La partie centrale représente une zone assez riche pour l'agriculture, sans zone aussi fertile qu'en Gaule ou en Hispanie.
Quelques chaines de monticules bosses collinettes montagne modestes marquentla zone, telles les Pennines et les Downlands.

LA BRETAGNE CELTE
Lorsque Strabon fait un etat des lieux de la Bretagne, il parvient a dresser un portrait assez fidèle quoi que succint des populations locales.

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La zone principale de l'ile est sensiblement divisée en deux.
Au sud, des tribus celtes, d'ethnie Belge, ces Belges qui ont causées tant de soucis au grand César. Cantes, Trinovantes, Regnes, Catuvellaunes, Atrebates, Coritans ou Iceniens sont autant de nations qui parviennent plus ou moins a se considerer comme issus de la même culture. Les liens politiques sont laches, pourquoi en serait il autrement dans une ile isolée ?

Au nord, une fédération très lâche de celtes sous la houlette des Brigantes domine le reste de la zone. Ces peuples, pillards et peu scrupuleux, vont entrer dans l'histoire par le biais des auteurs latins de triste manière: Brigant sera bientôt un synonyme de voleur...

A l'Ouest, d'autres celtes, Ordovices, Décéangles, Silures et Démètes , se reconnaissent entre eux comme Welsh. Ils ne se sentent que peu de points communs avec les Belges.
Au nord, un groupes de clans survit dans les Highlands de la Bretagne: les Pictes voient d'un mauvais oeil tout tentative d'entrer dans leur territoire, autant pour commercer que pour simplement s'y déplacer. Ils parviennent à tenir en respect les Brigantes au sud et les Calédoniens au nord.

LES TENTATIVES DE CONQUETES PAR CESAR DE LA BRETAGNE
En 55 av JC, César mena deux légions en Bretagne. Cherchant autant a dissuader les tribues bretonnes d'aider leurs frères continentaux que pour poser les bases d'un commerce fructueux, il se retrouve immédiatement a devoir combattre sur les plages même de l'ile (le premier débarquement sous le feu ennemi de l'Histoire !). Bien que remportant quelques succès, son manque de troupes l'incite a rembarquer (je simplifie).
En 54 César revient mais cette fois avec 5 légions. Il entame la conquète du sud de l'Ile. Casivelaunos, cingétorix (chef de guerre) de plusieurs tribues réunies, s'oppose à lui. Les combats sont rudes, bien que les légions finissent en général par l'emporter dans les batailles. Comme souvent, la discorde politique vint en aide à Cesar: des tribues aidèrent César vaincre Casivelaunos.
Mais la situation en Gaule réclamait le retour de César. Il composa avec les Bretons, leur imposa des otages , puis repartit sans laisser un seul soldat en garnison dans l'Ile. Bien des contemporains ou des auteurs plus tardifs glosèrent sur le fait que Cesar avait peut etre senti qu'il ne pourrait rien parachever de décisif dans cette ile, et que la résistance y serait coriace.

UNE AUBE NOUVELLE

En 43 après un certain barbu, le souvenir des légions romaines est vague pour les différents peuples de Bretagne, et s'y mèle un sentiment de supériorité, puisque les petits hommes bruns de Rome n'ont pu rester. Cela diffère fortement de cette Gaule si proche, avec qui l'on commerce pour échanger l'étain contre le vin, et où les habitants semblent avoir adopté le mode de vie de Rome.
Qui pourrait penser qu'une menace plane sur la Bretagne ?

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : dim. févr. 12, 2012 2:14 pm
par Reborn
Quelle belle époque ! :o:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : dim. févr. 12, 2012 2:48 pm
par griffon
Gladiatt , si tu as besoin de quelq'un

qui connaisse la langue des héros qui peuplent cette Ile

Je suis la ! : :clap: :wink:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : dim. févr. 12, 2012 5:24 pm
par jmlo
Johan Andersson a écrit :Nuke them all
:o:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : lun. févr. 13, 2012 10:44 am
par gladiatt
Reborn a écrit :Quelle belle époque ! :o:
Ca te plait pas ? Désolé. J'espère que ca en bottera d'autres ? :euh:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : lun. févr. 13, 2012 10:45 am
par Vonck
Mais oui mais oui c'est très bien. D'ailleurs, j'imagine qu'on utilise ces règles?

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : lun. févr. 13, 2012 10:45 am
par gladiatt
jmlo a écrit :
Johan Andersson a écrit :Nuke them all
:o:
Pô compris ? :pigepas:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : lun. févr. 13, 2012 11:11 am
par Boudi
Il veut que tu les nucléarises tous. Après pour ce que j'en dis... :confus:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : lun. févr. 13, 2012 11:15 am
par gladiatt
Boudi a écrit :Il veut que tu les nucléarises tous. Après pour ce que j'en dis... :confus:
moi je veux bien, mais j'ai pas cettre branche de recherche ? :euh:

Alors voyons:
-trucidage raté par malus au dès: je peux rechercher
- placement stratégique foireux: j'ai
-pas de moule au dès: j'ai
- manque d'opiniatreté: j'ai
- irréalisme des objectifs grandiosissimes: j'ai
- nucléarisation de l'ennemie et vitrification du terrain....ah bein non j'ai pas , désolé :o:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : lun. févr. 13, 2012 11:33 am
par Riri
Pas besoin de nuke, à l'époque on savait s'amuser. :mrgreen:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : lun. févr. 13, 2012 11:39 am
par Boudi
La fin de Braveheart est à cet égard instructive. :mrgreen:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : lun. févr. 13, 2012 11:52 am
par gladiatt
Boudi a écrit :La fin de Braveheart est à cet égard instructive. :mrgreen:
Le jeu ne vas pas jusqu'au XIIIe siècle, mais je pense qu'on a de bonne chances de s'inspirer des plus belles initiatives en ce domaine :mrgreen:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : lun. févr. 13, 2012 12:07 pm
par jmlo
gladiatt a écrit :
jmlo a écrit :
Johan Andersson a écrit :Nuke them all
:o:
Pô compris ? :pigepas:
C'était une blague en réponse à Reborn qui n'as pas sa place dans un AAR je m'en excuse :oops:

En plus si ça m'intéresse de découvrir ce jeu de plateau :confus:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : lun. févr. 13, 2012 12:12 pm
par gladiatt
Vonck a écrit :Mais oui mais oui c'est très bien. D'ailleurs, j'imagine qu'on utilise ces règles?
vache, viens d'y jeter un coup d'oeil, c'est pas celle que j'ai trouvé sur vassal. Y'a des finasseries que je ne connaissais pas ( La révolte de Bouddicca par exemple, me rappelait pas que c'était en jeu).
Faudra qu'on fasse bien gaffe à la version de regles qu'on prend tous....

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : lun. févr. 13, 2012 12:13 pm
par gladiatt
jmlo a écrit :
gladiatt a écrit :
jmlo a écrit :
Johan Andersson a écrit :Nuke them all
:o:
Pô compris ? :pigepas:
C'était une blague en réponse à Reborn qui n'as pas sa place dans un AAR je m'en excuse :oops:

En plus si ça m'intéresse de découvrir ce jeu de plateau :confus:
T'excuse pas, pas de soucis pour moi. C'est juste que j'avions poins saisie le sens de ta reflexion ;)

j'espère qu'on pourra lancer cette partie histoire de vous raconter une belle histoire .....

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : lun. févr. 13, 2012 12:14 pm
par Vonck
C'est la révisée, de l'édition de 2003. Mais on peut utiliser l'ancienne :)

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : lun. févr. 13, 2012 12:58 pm
par Reborn
gladiatt a écrit :
Reborn a écrit :Quelle belle époque ! :o:
Ca te plait pas ? Désolé. J'espère que ca en bottera d'autres ? :euh:
Si tu arrives à rejeter les barbares venus du continent et rectifier cette erreur de l'Histoire, ça me plaira. :mrgreen:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : lun. févr. 13, 2012 1:44 pm
par Emp_Palpatine
Il est temps que Rome apporte la civilisation à ces barbares Celtes. :o:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : lun. févr. 13, 2012 5:53 pm
par Danton
Tu es Belge, Vonck? :o:

Bon, j'ai relu les règles hier, mais de l'ancienne version: je ne me souvenais pas que c'était aussi basique :mrgreen:

Pas de soucis naturellement pour passer à la version révisée, si les pions et la carte de Vassal correspondent bien...

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : lun. févr. 13, 2012 7:01 pm
par Vonck
Oui. Mais ne mélangeons pas serviettes et torchons :o:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : lun. févr. 13, 2012 8:21 pm
par Danton
Tu es membre du fan club de Maggie De Block, Vonck? :o:


Hélas, hélas, trois fois hélas, Britannia est injuste envers le fier et indomptable peuple Belge, condamné à un sort tragique... Mais qui sait? Un village d'irréductibles arrivera peut-être à résister aux Légions :tongue:

Bon, on commence quand? :chicos:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : lun. févr. 13, 2012 8:24 pm
par Vonck
Pour moi on peut commencer dés ce soir (suffit de m’expliquer comment mettre des pions sur Vassal). Sinon je pourrais être disponible demain. Et après demain. Et jeudi. Et puis plus pendant dix jours.

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : lun. févr. 13, 2012 8:37 pm
par gladiatt
Vonck a écrit :Pour moi on peut commencer dés ce soir (suffit de m’expliquer comment mettre des pions sur Vassal). Sinon je pourrais être disponible demain. Et après demain. Et jeudi. Et puis plus pendant dix jours.
bon, bein moi présent mardi, jeudi ou vendredi.
Donc si on lance ( ou pilum, bien sur) quelque chose, envoyez moi un MP, je tenterais de consulter régulièrement. Je peux aussi envoyer deux docs que j'ai pioché avec Vassal: les regles et quelques notes (vp et autres).
Mais faudra vraiment qu'on m'explique comment utiliser Vassal , parce que je suis vierge sur ce point.
Et comm' ?

Accessoirement, choix des peuples ???? ( bon, je prend les Romains, les Saxons, les Angles et les Normands....comment ca non :euh: )

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : lun. févr. 13, 2012 8:48 pm
par Danton
Bah, chacun sa couleur, non?

Rouge, bleu, vert ou mauve: choix de chacun déterminé par un lancé de dé d'une main innocente (moi par exemple :o: )

Pour Vassal, pour rappel, c'est juste un support, il n'y a aucune règle intégrée, donc en gros c'est aux autres de surveiller que nul ne triche (comme Marseillais :o: ), le système, lui, n'y mettra aucun obstacle.

A priori, tout ce qu'il faut maitriser, ce sont les mouvements des pions sur la carte. Déplacer les marqueurs de population ou de points de victoire ne devrait pas poser de soucis.

Si cela ne m'effraye pas, sois assuré que c'est très simple :mrgreen:

Par contre, ce qui est pratique, c'est du dialogue en live: pour Wif avec Marseillais, j'utilise Skype.

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : lun. févr. 13, 2012 9:03 pm
par lemarseillais
Je t'ai FORMELLEMENT INTERDIT DE JOUER DANTON !

C'est WIF OU CA !

Et ramène moi mon massepain. :o:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : lun. févr. 13, 2012 9:11 pm
par Vonck
Et n'oublie pas de sortir les poubelles :o:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : lun. févr. 13, 2012 9:43 pm
par griffon
Danton a écrit :Tu es membre du fan club de Maggie De Block, Vonck? :o:


Hélas, hélas, trois fois hélas, Britannia est injuste envers le fier et indomptable peuple Belge, condamné à un sort tragique... Mais qui sait? Un village d'irréductibles arrivera peut-être à résister aux Légions :tongue:

Bon, on commence quand? :chicos:

Des Belges ? :lolmdr: Ici c'est l'histoire du grand peuple Breton ! :chicos:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : lun. févr. 13, 2012 11:47 pm
par Emp_Palpatine
Danton a écrit :Tu es membre du fan club de Maggie De Block, Vonck? :o:
Je n'ai pas osé soulever la question, mais en tout cas, il a le même goût que Thrawn pour les avatars. :lolmdr:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : lun. févr. 13, 2012 11:48 pm
par Emp_Palpatine
griffon a écrit : Des Belges ? :lolmdr: Ici c'est l'histoire du grand peuple Breton ! :chicos:
Il y avait des tribus belges en bretagne. Sans doute les seuls non-barbares de l'île... :o: :mrgreen:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : mar. févr. 14, 2012 8:16 am
par gladiatt
Bon allez ZOU, tout le modne dehors :pascontent: .
On pollue plus mon bel AAR à peine ébauché, et on attend de lancer la partie.........
Non mais...... :sad:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : mar. févr. 14, 2012 9:41 am
par Riri
Emp_Palpatine a écrit :
griffon a écrit : Des Belges ? :lolmdr: Ici c'est l'histoire du grand peuple Breton ! :chicos:
Il y avait des tribus belges en bretagne. Sans doute les seuls non-barbares de l'île... :o: :mrgreen:
C'est pas toi qui exaltait les valeurs des barbares du Nord face aux fillettes romanisés du Sud ? :mrgreen:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : mar. févr. 14, 2012 9:59 am
par Emp_Palpatine
Mais dès fois, le barbare, tout en étant musclé et huilé, est plus civilisé que son voisin. :o:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : mar. févr. 14, 2012 2:31 pm
par Vonck
Emp_Palpatine a écrit :
Danton a écrit :Tu es membre du fan club de Maggie De Block, Vonck? :o:
Je n'ai pas osé soulever la question, mais en tout cas, il a le même goût que Thrawn pour les avatars. :lolmdr:

J'la trouve rigolote. Et puis on remarque que le VLD est en perte de vitesse, vu qu'il cherche les voix de minorités vraiment très très visibles :o:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : jeu. févr. 16, 2012 12:54 pm
par buzz l'éclair
gladiatt a écrit :Bon allez ZOU, tout le modne dehors :pascontent: .
On pollue plus mon bel AAR à peine ébauché, et on attend de lancer la partie.........
Non mais...... :sad:
Je veux bien sortir, puisque je ne suis pas entré !!! :mrgreen:

Ceci dit, commencez vite qu'on voit l'AAR.
Cela me rappelera l'époque (vingt ans ! :goutte: ) où j'ai joué ma seule partie sur Britannia !

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : jeu. févr. 16, 2012 12:57 pm
par gladiatt
buzz l'éclair a écrit :
gladiatt a écrit :Bon allez ZOU, tout le modne dehors :pascontent: .
On pollue plus mon bel AAR à peine ébauché, et on attend de lancer la partie.........
Non mais...... :sad:
Je veux bien sortir, puisque je ne suis pas entré !!! :mrgreen:

Ceci dit, commencez vite qu'on voit l'AAR.
Cela me rappelera l'époque (vingt ans ! :goutte: ) où j'ai joué ma seule partie sur Britannia !
on est en attente des joueurs :siffle:

dès qu'on est tous réunis, on lance. Comme il est plus ou moins prévu de faire une grosse session (peut etre deux ?) , je tenterais de prendre des notes et des screenshots pendant le jeu, puis de mettre le tout en forme et de faire l'AAR après.
Ca me démange........(mais moins qu'Hispania sauf que Hispania sous Vassal, bernique).

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : jeu. févr. 16, 2012 4:55 pm
par Vonck
On attend les dispos de gladiatt et Danton :o:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : jeu. févr. 16, 2012 4:56 pm
par gladiatt
pop pop pop.
On a dit AAR ici, organisation dans la rubrique "jeu de papier/plateau"

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : ven. mars 16, 2012 7:25 pm
par gladiatt
43 - 110 LA DEFERLANTE ROMAINE

En 39 ap JC, l'empereur Caligula concentra à Boulogne sur Mer des troupes, et fit ériger un phare monumental. L'invasion de la Bretagne semblait imminente. Pourtant, inexplicablement, il renonça, sans raisons.

En 43 ap JC, l'Empereur Claudius Gladiatus entrevit l'occasion qu'il espérait tant. Placé sur le trone de Rome presque par accident, il lui fallait acquérir gloire et prestige militaire pour légitimer son nouveau pouvoir.
Cette année là, le roi Atrebate Vetrica fit appel aux romains, les Catuvellaunes ayant envahi son royaume. Claude n'hésita donc pas longtemps. Il réunit pas moins de 4 Légions: la II Augusta, la IX Hispana, la XIV Gemina, et la XXe Valéria Vitrix. Ces puissantes unitées furent divisées en cohortes et manipules. Par la suite et pour faciliter le récit, ces subdivisions seront nommées "légions" (et pour coller au nombre de pions du jeu :lolmdr: ).

Dès le début, une colonne progresse à l'Ouest de la Bretagne. Le tribun Aulus Plautius mène ses 5 légions, et débarque aisément en Wessex, chez les Durotriges. Accueillant au premier chef les romains de manière neutres, ils tentent par la suite d'obtenir des concessions en échange de leur aide (ravitaillement, éclaireurs, traducteurs). Mais Plautius fait preuve de suffisance, considérant les Belgae comme de rustres barbares à soumettre. Ayant organisé son camp, il réclame aux Durotriges des otages, et d'énormes quantités de grains. Les Belgae refusent, et prennent langue avec les Catuvelaunes (que les romains devraient donc combatre au pretexte de sauver l'Atrebate Vetrica). C'est suffisant pour que Plautius considère cette négociation comme une trahison.
Plutot que de marcher vers le nord, en direction des territoires Welsh, il opte pour la sécurisation de son chemin.
En quelques semaines, il soumet les Belgae du Wessex.
Apres avoir hiverné sur leur terres, il se porte ensuite au nord.
En Avalon, il se heurte aux Welsh de la tribu des Dubonii. La encore, le manque de puissance et l'impréparation des celtes ne leur laisse aucun espoir. Plautius les écrase le long de la Severn, puis se fait livrer des otages, afin de soumettre définitivement les autochtones.
Poursuivant sa campagne, et bien décidé à garantir tout le flanc occidental de la conquête des légions, Plautius mène ensuite plusieurs opérations en Hwicce, toujours contre des tribus Welsh.
Une autre colonne de 2 légions se porte chez les Atrebates de Vetrica. La confusion règne sur place. Un chef Catuvelaune , Guernitrix, occupe le pays. Mais il reste des éléments favorables à l'arrivée des romains. (en clair, Guernica à oublié pendant un court instant que les Downlands étaient à lui :mrgreen: ). Cette confusion ne favorise pas les celtes. Malgré un terrain difficile qui aurait pu favoriser leur resistance, la conquète de la province ne prend que quelques courts mois aux romains.

Une autre colonne, menée par le Tribun Flavius Vespasien, débarque chez les Regnii du Sussex. Là encore, le principe romain est simple: soumission aux exigences toujours plus grandes, ou guerre. Mais c'est une attitude délibérée de la part des conquérants, qui jouent sur le caractère fier des Belgae. Les Regni refusent. Mais la confrontation armée voit leur défaite inéluctable; les oppidums celtes sont assiégés et conquis les uns après les autres. En quelques mois, Vespasien atteint les terres des Catuvellaunes en South Mercia. Cette fois, il n'est pas question de proposer la soumission: le prétexte de l'invasion est à ce prix.
Encore une fois, la puissance des légions l'emporte sur l'impétuosité et le courage celte.

Au gré des déplacements des bardes ou des marchands ambulants, peu à peu se répand la rumeur de l'invincibilité des légionnaires.
Habitués à des guerres courtes et se focalisant sur la prise de butin, les celtes n'imaginaient pas assister à une conquête en règle.
(en clair, mes adversaires ont lachés des commentaires du genre "et voila la déferlante romaine" ou encore "je ne me rappelais pas que ca faisait une telle vague").

Enfin, commandés en personne par l'empereur Claudius-Gladiatus, épaulé par le tribun Osidius Gela, une autre colonne s'enfonce à l'orient de l'Ile de Bretagne. Les Cantes du Kent subissent en peu de mois le même sort que les autres tribues belges du sud de l'ile.
Un moment, le roi Togodumno des Catuvelaunes espère regrouper sous son commandement ses forces et celles des Trinovantes.
Pour lui, la Tamésa (Tamise) peut faire un bon obstacle. Làs, la bataille de Rochester réduit ses espoirs à néant. Les légionnaires parviennent à franchir le fleuve sur un pont érigé par le génie romain en quelques jours. Les celtes sont tournés, coincés entre le fleuve et les légions. L'armée Belgae subit un nouveau revers. Catuvellaunii et Trinovantes sont contraints de reconnaitre l'autorité de Rome. Les enfants de nobles sont envoyés en otages, les places fortes sont démantelées, un quart des guerriers sont réduits en esclavage.
Tout semble sourire à Claudius-Gladiatus.

Au nord de Camulodunum, se trouve la tribu des Icéniens, en province du Norfolk. Y regne une femme d'un caractère extraordinaire, nommée Boadicae, romanisée dans les textes en Boudicca.
Sur de lui, trompé sur son talent de stratège par ses succès précédents, et confiant en ses légions, Claude poursuit sa conquète, bien décidé à faire plier sous son joug le reste des tribues Belges.
Mais au Norfolk, Boudicca exorte son peuple à la resistance.....

To be continued folks (et avec une carte en prime).

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : ven. mars 16, 2012 7:56 pm
par griffon
comment ont ils pu débarquer dans un "Wessex" qui n'éxistera pas avant 5 ou 6 siècles ? :?:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. mars 17, 2012 10:26 am
par gladiatt
griffon a écrit :comment ont ils pu débarquer dans un "Wessex" qui n'éxistera pas avant 5 ou 6 siècles ? :?:
parce que j'essaye de vous "guider" sur la carte (qui va suivre) ;)

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. mars 17, 2012 11:17 am
par gladiatt
LA DEFERLANTE - SUITE

Venue de la lointaine et ensoleillée capitale romaine, l'impératrice en personne vint rejoindre son impérial époux en cette lointaine et brumeuse province nouvellement acquise.
Il n'y avait en ce déplacement qu'un interet mitigé, en revanche cela ferait peut etre un avantage politique pour son empereur de mari, et donc rejaillirais sur elle.
C'est lors de la préparation de sa campagne contre les Icenes que Claudius-Gladiatus recut son épouse.
(Madame Gladiatt demanda alors distraitement "Alors, tu te fait tauler à ton jeu ?" )
Celle-ci ironisa , demandant à son époux s'il allait s'en sortir de ses conquêtes. L'empereur, goutant peu l'ironie, répliqua qu'il ferait fort que les légions vacillent....

La conquete des territoires Icéniens
Las. Boudicca avait de son coté compris que des légions ne se battent pas aisément en terrain ouvert. Elle persuada l'aristocratie Icène d'opter pour une tactique d'embuche et de traquenards, utilisant la mobilité et la force de frappe de sa charerie.
Les légions entamèrent donc en 60 la conquête du territoire Icene. 3 Légions progressèrent droit vers la capitale Icène, située sur la berge nord de la rivière Yare.
Ayant accepté d'user d'un autre mode de combat que leur tradition, les troupes de Boudicca surprirent les romains : les avant garde furent harcelés par des raids de chars décrochant aussitôt; les patrouilles isolées furent décimées; les guetteurs dans les camps furent la cible de tireurs isolés de nuit , à la fronde ou au javelot; les convois de ravitaillement mal escortés subirent des embuscades; les coursiers furent interceptés.
L'armée romaine, manquant de cavalerie, n'ayant que peu d'expérience dans ce genre de combat, hésita. L'empereur ne doutait pas de la victoire, mais fut contrarié dans son projet de gloire. Le clou fut enfoncé par les Belgae-Icéniens quelques semaines plus tard.
Une légion isolée , voulant couper la capitale Icène sur le point d'etre assiégée du reste de la tribu, fut matraquée par l'essentiel des forces mobiles de Boudicca. Les pertes furent extremement lourdes chez les romains. A la suite de cette bataille, Boudicca décida de se replier plus au nord avec ses troupes, entrainant sur son passage les populations locales, afin de se mettre à l'abri. Les marais du Lindsay lui offrirent un havre appréciable, car aisément défendable.
Le reste du territoire icénien, abandonné aux légions, fut aisément conquis.

Dans le monde celte, l'ensemble des aristocraties reçut la nouvelle de ces pertes romaines avec satisfaction...


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ROME MARCHE TOUJOURS PLUS AU NORD

Dans les années qui suivirent , les légions étendirent leur domination toujours plus au nord.

Les Brigantes finirent par sentir le poids de l'armée romaine: la provinces de March (pas tres romain comme nom, certes) fut conquise en moins d'un an. Les conquérants comptaient ainsi couper toute communication entre les Gallois et le nord de l'ile.
Mais en se portant au nord, les romains eurent bien plus de mal à s'emparer du Cheshire. Le franchissement de la Mersey fut compliqué, et fastidieux. Les Brigantes de Dantonix profitèrent de leur position derrière ce grand fleuve pour harceler les légionnaires, mais qui finirent enfin par l'emporter ( 5 au dès chacun, seule la robustesse des légions a empéché que les romains ne perdent sur cette bataille).
A l'Est de l'ile, les légions se portèrent contre la capitale des Brigantes : Eboracon (sanglier en celte; romanisé en Eburacum).
Le nombre de légions (2) et le terrain aisé favorisa de nouveau les romains. Bien que désireux de résister aux Romains partout où il le pouvait, Dantonix, le chef de la coalition Brigante, ne put porter secours à temps à la tribu Parisi qui défendait Eboracon : ses troupes se battaient déja sur la Mersey.
Aussi Eboracon dut subir la science poliorcétique romaine, et tomba après un siège de quelques semaines. En une série de heurts violents mais bref, Rome et ses légions nettoyèrent la province de toute opposition armée.

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. mars 17, 2012 11:35 am
par gladiatt
LA BRITANNIA ROMAINE

Apres 60 ans de conquète, l'Ile de Bretagne connaissait une nouvelle donne politique : Rome au sud, les Celtes à l'ouest et au nord.

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Dans le sillage des soldats, suivirent administrateurs, marchands, édiles, tribuns, magistrats, mais aussi colons, aventuriers, négociants, armateurs, entrepreneurs.
De nouvelles cités apparurent: Eburacum au nord (York); Camulodunum à l'est (Colchester, province de l'Essex); Noviomagus (Chichester, en Sussex); Aqua Sullis (Bath, en Avalon); Dubris (Dover, en Kent); Glevum (Gloucester, en Hwicce), ainsi que Londinium (London, en Essex). Reprenant les cités d'origines autochtones, elles s'installèrent parfois sur un territoire neuf, à quelques miles de l'ancien site, incitant les élites locales à se déplacer.
L'aristocratie celte qui avait survécu à la conquète fut peu à peu integrée à la vie locale, comme partout dans l'empire romain. La plebe fut un mélange de colons romains venant de tout l'empire, et d'indigènes s'acclimatant plus ou moins à la culture romaine.
L'exploitation du territoire débuta aussitôt; le systèmes des grandes Villae s'étendit aisément dans le sud. L'agriculture fut intensifiée et profita des techniques romaines. Les mines furent exploitées.

Mais toute adversité n'avait pas disparue....

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. mars 17, 2012 11:39 am
par griffon
contrairement aux autres pays absorbés par l'empire Romain

nous avons conservé notre langue ! ce n'est pas rien ! :wink:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. mars 17, 2012 11:50 am
par gladiatt
DE PREMIERES RIPOSTES

Les Welsh , on l'a vu, étaient une confédération de tribus Dumnotii, Silures, Cornovii, Ordovicii, Demetae et Deceangli.
La conquète romaine avait privé ces populations des terres fertiles d'Avalon et de Hwicce. Réduits à quelques plaines cotières en Dyfed et Gwyned, l'aristocratie galloise fut bien en peine de rassembler richesses et moyens ; le grand prince O'Vonck constata dépité que les montagnes du pays de Galle n'étaient pas propice à un fort enrichissement.
A l'est de leurs territoires, à l'emplacement occupés par leurs pères, se dressaient des villes et villages romains prospères , source de butins profitable....il suffirait d'aller s'en emparer de force, les miliciens locaux ne faisant probablement pas une opposition redoutable.
Mais l'hésitation marquait les esprits. Un premier raid Welsh/Gallois parti du Devon, et visait l'Avalon. Mais les populations désormais sous loi romaine s'étaient protégés derrière des murailles et des fortins. Incapable de s'emparer du butin ainsi protégé, les pillards firent demi tour au bout de quelques semaines, sans avoir rencontré d'opposition particulière, rentrant bredouilles mais saufs.
( les dès ont parlés: aucune perte de chaque coté).

To be édited

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. mars 17, 2012 12:05 pm
par Vonck
J'ai eu une perte, au 5ème assaut je crois. Sinon j'aurais une unité de plus sur le plateau ;)

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. mars 17, 2012 12:13 pm
par gladiatt
Vonck a écrit :J'ai eu une perte, au 5ème assaut je crois. Sinon j'aurais une unité de plus sur le plateau ;)

si tu me laissais finir :lolmdr: j'étais parti faire la cuisine....

Donc, reprenons...

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. mars 17, 2012 12:28 pm
par Vonck
Tu te venges de mon récit impartial, c'est ça :o:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. mars 17, 2012 12:38 pm
par gladiatt
Les Premieres ripostes (II)

Dans les années qui suivirent le premier raid Welsh, d'autres projets furent évoqués au sein de l'aristocratie galloise. Une bande de pillards s'élança ainsi vers Durnovaria en Wessex (oui, Griffon, je sais, je sais.... :siffle: ). Mais le terrain, mal connu des guerriers du Devon, ne les inspirèrent pas. La bande armée fit demi tour....( oui Vonck, on t'a laissé le droit de revenir en arriere ;) )
Puis d'autres raids furent menés en Avalon. A terme, les milices locales s'organisèrent: au lieu de s'enfermer derriere murs et palissades , protégeant leurs récoltes et leurs bétails, elles montèrent une petite force de réplique.
Au bout de plusieurs mois à essuyer ainsi des incursions en provenance de Cornouailles, les milices romano-brittonnes, renforcées de vétérans des premières campagnes, parvinrent à leur but: elles contraignirent les guerriers celtes à une bataille rangée sur la rivière Parett, et les pertes furent bien plus importantes chez les Gallois.


Le repli Brigante
Dantonix, le vieux chef Brigante qui s'était dressé face aux troupes de Claude, parvint dans ses dernières années à imposer son projet: le repli sur un réduit Brigante dans les Pennines ! Depuis les provinces de Cumbria et de Bernicia, des villages entiers furent abandonnés, et la population s'installa dans des vallons reculés des Pennines, mais aussi plus au nord, en Galloway. Une frange de la population brigante refusait cette attitude, préférant vivre sous l'autorité et la prospérité romaine. Mais l'essentiel des forces de l'aristocratie fut préservée.
( les armées Brigantes évacuent les plaines, trop risquées face aux légions).

L'attentisme Picte
Face au boulversement politique du nord de l'Ile, les tribus Pictes hésitèrent sur la conduite à tenir.
D'une part les légions romaines ne s'en étaient pas prises au territoire tribal des Pictes, et d'autres part le déplacement Brigante pouvait boulverser l'équilibre local.
Par ailleurs, l'attitude traditionnelle des Pictes étant l'isolement , ceux ci ne voyaient pas de raison de changer: que le reste de Britannia se débrouille avec la nouvelle puissance au sud.

Les Calédoniens
Comme on l'a vu sur la présentation géopolitique de la Bretagne , les Calédoniens, isolés au nord de l'Ile principale, mais aussi sur des archipels arides, n'étaient pas suffisament puissants pour défier leurs voisins pictes.
Aucune activité particulière ne fut noté dans les archives de l'époque.

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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. mars 17, 2012 1:47 pm
par gladiatt
110 - 185 PREMIERES DEFAITES ROMAINES

(ca devrait plaire à mes partenaires, ça :lolmdr: ; )

@griffon: je transmet :D ; mais ce n'était pas elle, le pneumothorax :cry:
(bon, dans quelques années, quand on se connaitra mieux, je vous en dirais plus sur la santé de ma femme, c'est du lourd).

La succession des empereurs romains avait à l'occasion ralenti les expéditions militaires destinées à accroitre l'empire.
Mais concernant la Britannia, un consensus se faisait à Rome: la conquête ne pouvait en rester là, trop de dangers menaçait cette toute nouvelle province impériale.

Tribonicius et les Belges

Au nord de Camulodunum, et au sud de Eburacum, subsite un réduit Belge. Des survivants des tribus Icènes, Coritanes ou Catuvelaunes, échapant à l'autorité romaine, ont fuit dans cette zone, parfois de leur propre chef, parfois sous l'autorité de chef energiques et décidés. Dans le souvenir de tous, Boudicca en reste l'exemple idéal.
Mais c'était sans compter Rome.
Le tribun Tribonicius fut chargé d'éradiquer la menace en soumettant la zone. Ce fut pourtant une campagne difficile. Les marais et les basses terres, incultes et si peu fertiles, avaient tout du moins l'avantage de disperser les axes de progressions des légionnaires, et de favoriser le repli des celtes. Mais à jouer au chat et à la souris, les Belges finirent par perdre.
Malgré l'etroitesse des plaines, les Romains parvinrent à acculer une premiere armée Belge, et l'écrasèrent sans remords.
Fut-ce le coté désespéré de la situation, la fierté atavique des Belge, ou une manoeuvre pour destabiliser l'envahisseur ?
Toujours est-il qu'une ambassade fut envoyé a Tribonicius. L'on cherchait à savoir sous quelle condition pourrait subsister un brin d'autorité Belge en ces terres. La politique romaine ayant toujours visé le pragmatisme, et favorisant la multitude de status dans son giron (alliés, fédérés, clients, vassaux, protectorats, cité de plein droit romain), Tribonicius fut embarassé, n'ayant pas d'instruction précise de Rome.
Le temps d'attendre les instructions du continent, les Belges s'étaient ressaisis, regroupés, et enhardis. De nouveau, les embuscades se multiplièrent sur les groupes romains isolés. Poussés à l'exaspération, Tribonicius reprit l'offensive. Mais pour atteindre le dernier Oppidum Belge, il n'épargna pas le sang de ses soldats. Les troupes romaines subirent dans cette campagne de lourdes pertes.
A la fin, pourtant, l'aristocratie Belge fut décimée, et la population réduite en esclavage.
Les Belges n'étaient plus....

Hadrien et le Nord

Nouvel empereur, Hadrien (117-138) requis de ses généraux de conquérir le réduit Brigantes des Pennines.
Sur un terrain fort difficile, parsemé de vallons étroits et boisés, se déroula en quelques mois une campagne âpre et dure.
La puissance des légions fit encore une fois la fierté de Rome. Mais les autochtones avaient eux aussi des raisons d'éprouver de la fierté ! Les pertes romaines se montaient à l'équivalent d'une légion.
La poursuite de l'offensive romaine amena les légions en Lothian. Il y eu alors un moment de flottement chez les Brigantes ( j'ai ici modifié les dates pour coller à l'AAR, mais pas l'historiette qui va suivre....c'est trop bon comme ca colle à la situation :) ).
La reine Brigante Cartimandua , entreprit par une faction de sa noblesse, opta pour la conciliation avec Rome. En revanche, son époux Vénutios-Dantonix, qui avait jusque là mené les armées à la guerre, insistait pour poursuivre la guerre, espérant rallier d'autres peuples à sa cause. En effet, des ambassades Picte et Calédonienne firent savoir qu'il serait de bon ton de ne point composer avec les envahisseurs romains. Mais Cartimandua répudia alors son époux (n'oublions pas que la societé Celte avait un fort fondement matriarcal). Son nouvel amant, Vellocatos, pris langue avec son accord avec les Romains commandés par Aulus Didius Gallus.
( il y eu un flottement chez Danton lorsque 3 légions entrèrent en Lothian).
Vénutios ne désarma pas pour autant. Un rapide coup d'état lui permit de prendre le pouvoir. Il s'imposa alors a l'ensemble des tribus Brigantes, et se porta à la rencontre des légions. Il fut battu et périt dans la bataille qui se déroula aux abords de la Tweed.

Fort de son succès, Hadrien se porta alors contre les Pictes qui tenaient la province de Dunedin.
Ceux-ci , qui avaient espérés durant des décennies, échapper à la puissance des légions, déchantèrent brutalement. En quelques batailles rangées, les troupes d'Hadrien écrasèrent les guerriers à la peau bleue. Désemparés, les fragments d'armée, entrainant dans leur sillage les villageois qu'ils croisaient, se replièrent au nord. Ils franchirent alors la passe de Killycrankie ( visitez, c'est beau !!) , se mettant à l'abri dans un paysage de monts déchiquetés et de landes arides.
Contant de ce résultat, Hadrien fit établir une première série de forts s'étendant à l'ouest de l'estuaire de la Forth.

Le désastre de Caer Caradoc

Plus au sud, Rome voulu inciter les Welsh à se soumettre, mais aussi à abandonner toute idée de pillage sur le territoire sous son autorité.
Le légat Frontinus se vit confier 2 légions, et se dirigea en plein territoire Gallois. Il engagea des guides locaux pour l'aider dans sa progression au beau milieu de vallons encaissés, isolés les uns des autres, et où les légions auraient du mal à se déployer.
Frontinus, naif, pensait l'emporter. Mais O'Vonck fut heureux de pouvoir compter sur les éclaireurs engagés par Rome.
Ceux-ci abandonnèrent les légions à proximité du site de Caer Caradoc. C'est là que l'armée des Cornovii surprit les troupes romaines.
Encerclés, apeurés, les légionnaires perdirent pieds. Une bataille tourna au net avantage des Welsh. La retraite fut désordonné. Les colonnes de renfort, égarées dans le brouillard, trompés sur leur destination, furent incapable de rallier à temps. Peu à peu la retraite se transforma en déroute, les légionnaires étant harcelés jours et nuit. Tant et si bien qu'une légion disparue corps et bien dans les monts gallois. Les survivants rallièrent le Hwicce.

Comme pour les autres défaites romaines, le retentissement fut fort dans le monde celte: bardes, druides, camelots se firent forts de répandre la nouvelle partout en Britannia. Il semblait évident désormais que toutes puissantes qu'elles soient, les légions pouvaient etre battues.



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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. mars 17, 2012 2:53 pm
par griffon
Salut ton épouse de notre part :signal:
tu nous avais inquiété cet hiver !

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. mars 17, 2012 5:06 pm
par Vonck
Mes connaissances de la résistance celte aux romains se résument à Boudicca, merci pour ces éclaircissements

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. mars 17, 2012 5:18 pm
par gladiatt
LE NORD RESISTE A ROME

La défaite romaine de Caer Caradoc fut comme un déclic pour les tenants de l'indépendance Celte.
Les successeurs de Vénutios, Dantonios en tête, parvinrent à convaincre l'aristocratie de leur peuple que le moment était venu de profiter des difficultés de Rome.
Pourtant, une première déception se fit lorsque les chefs Welsh refusèrent d'entamer une quelconque action offensive à l'encontre de Rome. Alors que leurs soldats avaient vaincus à Caer Caradoc, ils refusaient de combattre en plaine, arguant que les légions y seraient plus dangereuses que coincées dans des vallons de leur pays.
Dantonios s’insurgeât contre cette décision, et Guernitrix se joint à sa voix. O'Vonck, grand chef Welsh, argua fallacieusement que ses forces menaient le combat....de loin.

Alors Dantonios sut qu'il était temps d'agir par lui même.
En dépit de la destruction du réduit des Pennines, les Brigantes étaient parvenus à conserver une certaine puissance. Ils mobilisèrent une puissante armée, renforcée par tous les volontaires désireux de se joindre à eux.
Le franchissement de la rivière Eden fut compliqué pour l'armée Brigante, et les garnisons romaines gardant la frontière ne facilitaient pas la tache aux troupes Celtes ( 1er round de combat fut vain pour chaque camp).
Mais la fougue et la supériorité numérique Brigante finit par l'emporter. Au prix de lourdes pertes, l'armée celte remporta une victoire significative contre les légions défendant la Cumbria !
Cependant, au grand soulagement des populations sous autorité romaine, l'armée Brigante se retira. Dantonios affirmait avoir atteint son but, portant un rude coup à l'autorité de Rome. Il preservait en même temps sa force militaire, sagement : les provinces Brigantes n'avaient pas la richesse suffisante pour équiper aisément de nouvelles armées.

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Pictes et Calédoniens, pour leur part , préféraient éviter l'affrontement avec Rome, se retranchant dans leur montagne.

Situation fin du tour 2 :

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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : lun. mars 19, 2012 8:27 pm
par Danton
:clap: :clap:


Enorme, tout simplement énorme. Un boulot monstrueux, un récit vivant et exhaustif, des screens travaillés, que demande encore le peuple?

Ah oui, une victoire de Dantonios naturellement :mrgreen:

Les hordes Dantoniennes restent les seules à avoir eu le courage indomptable de prendre l'offensive, avec succès, contre les surpuissantes légions romaines...

En vérité je vous le dis, j'ai vaincu :o:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : lun. mars 19, 2012 8:46 pm
par Vonck
Il avait détruit l'armée ennemie, il ne restait que le fort et il a fui se réfugier dans le montagnes. Après avoir longtemps parlé de se rendre :mrgreen:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : lun. mars 19, 2012 9:02 pm
par Danton
Subtiles manoeuvres destinées à tromper l'ennemi et à insinuer en lui un sentiment de doute puis de panique :o:

Le Dantonisme a élevé l'art militaire à un niveau encore jamais atteint, sa parfaite maitrise des opérations stratégiques, des combats tactiques et des pressions psychologiques relève du sublime, voir même du divin :mrgreen:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : mar. mars 20, 2012 8:18 am
par gladiatt
Danton a écrit ::clap: :clap:


Enorme, tout simplement énorme. Un boulot monstrueux, un récit vivant et exhaustif, des screens travaillés, que demande encore le peuple?
Merci :oops: . Pour moi, c'était le but principal de cette partie: raconter une belle histoire.
J'espère parvenir à maintenir à peu pres la même qualité pour la suite

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : mar. mars 20, 2012 7:41 pm
par Danton
Sacré challenge en vérité :goutte:

Tu as placé la barre très haut (trop?), je ne suis pas certain que tu arrives à conserver ce niveau d'excellence toute la partie, mais si tel est le cas cet AAR se rapprochera du sublime :o:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : mar. avr. 10, 2012 6:26 pm
par gladiatt
je demanderais à mes chers partenaires de ne pas déflorer l'histoire, merci d'avance :D . Et de me laisser le temps d'écrire ces 4 tours que nous avons "écrits" ensembles.


185 - 260 L'apogée de la Britannia romaine

Commode, le nouvel empereur, se révait comme une réincarnation de Hercule et descendant de Mythra. Son orgueil le poussait donc à chercher de la gloire, toujours plus de gloire. Il s'agissait d'étendre les conquètes, et la Britannia n'y coupait pas.
Vindicatif et susceptible, Commode prit le pretexte des déboires que les Welsh avaient causés à la puissance romaine par le passé pour porter le fer et le feu à leur encontre.

La province galloise/welsh de Clwydd fut la cible de la conquète par les légions romaines. Les effectifs étaient à la mesure des ambitions de Commode: pas moins de 3 légions ( petit rappel: ce sont des "légions" synthétiques, juste des pions du jeu) progressèrent dans la province. En quelques mois, la domination Welsh fut rejetée toujours plus à l'Ouest ou au sud.
En dépit d'un terrain vallonné et boisé apte à favoriser la défense, l'impétuosité et l'entrainement des légionnaires ne laissèrent aucune chance aux guerriers celtes. Par ailleurs, au fur et à mesure que les légions imposaient leur autorité, des fortifications furent dressées pour conserver la conquète.
De plus, comme partout ailleurs dans le monde romain , l'aristocratie locale, du moins celle qui avait survécu à la conquète, put s’intégrer à la "romanité" et même à la vie politique locale. Par la suite, d'autres empereurs chercheront à faire fructifier cette conquète ( voir dans les chapitres suivants).

En 193, "l'année des 4 empereurs" n'épargne pas la Britannia, Albinus cherchant à usurper le titre de César auprès des légions de Bretagne. Cette usurpation ne dura guère: un officier d'Albinus assassina celui-ci pour espérer se rallier à Septime Severe, qui était parvenu à s'imposer à l'ensemble de l'Empire romain continental. Alors que les légions de Septime Sevère s’apprêtaient à franchir la Manche (quoi, comment çà elle ne s’appelle pas encore comme çà ? C'est pas grave, on mettra les autochtones au courant), Albinus mourrait. Mais Sevère ne montra aucune magnanimité envers l'assassin, qui fut exécuté pour trahison envers un officier romain.
D'une telle manière, toute velléité d'indépendance fut matée.

Septime Sevère se lança alors dans la conquète du nord.
Des peuples se partageant l'Hybernia (la partie nord de l'ile de Britannia), l'empereur avait opté de briser les Pictes. Les Calédoniens, retranchés dans les archipels des Hebrides et des Orkneys, semblaient inaccessibles, et n'avaient pas portés les armes contre Rome.
Quant aux Brigantes, malgré les dures batailles des décennies précédentes, ils ne semblaient plus représenter une menace.

En effet, Septime Sevère profita des efforts des légats qui gouvernaient dans le nord de la province. Depuis quelques années, les Brigantes, séduits par l'art de vivre romains, se mirent à commercer avec eux. L'aristocratie Brigante, toujours à la recherche de privilèges et de richesses, fini par comprendre que la Pax Romana pouvait représenter une belle opportunité pour elle.
Aussi , l'empereur Sevère recueilli assez vite les propositions des ambassadeurs Brigante qui virent à sa rencontre, profitant de sa présence en Britannia. Pour Septime Sevère, cela lui permettait de sécuriser le flanc Ouest de ses légions.
Il obtint donc officiellement la soumission des Brigantes.
Dans le reste de la Britannia, les princes qui ne s'étaient pas soumis à l'empire de Rome firent entendre leurs voix, véhiculées par les Bardes et les Druides. Certains mots très durs parvinrent aux oreilles des Brigantes (ainsi , Danton, qui règne sur les Brigantes, fut traité de "Collabo"....un mot qui rappelle les heures les plus noires de notre Histoire :o: )


La guerre Picte.

Pour la première fois, les légions romaines osèrent franchir la passe de Killycrankie, un coupe-gorge encaissé qui avait freiné l'expansion des légionnaires auparavant. Avec méticulosité et hargne, l'empereur investi chaque vallon, chaque village, chaque fortin des Pictes de la région d'Alban. Les effectifs étaient d'ampleur: 4 légions passèrent des mois à sillonner la région, traquant les bandes de guerrier pictes, soumettant les rares habitants, détruisant les assises de leur pouvoir. Il y avait pourtant des effectifs significatifs chez les "guerriers bleus" ( 2 unités en défense en montagne). Mais les premiers chocs virent les bandes pictes plier et céder, et les pertes s'accumulaient.
Profitant du cloisonnement et du labyrinthe des vallons locaux, les romains ne parvenant qu'a contrôler aisément l'axe principal du Glen Garry ( se munir d'une carte ;) ) , les Pictes frappèrent de rapides coups de mains sur les patrouilles isolées (une légion éliminée). Septime Sevère, accompagné de Julia "Domna" (la "maitresse du camp", son épouse, qui régnait sans partage sur la troupe)
(petit clin d'oeil ;) madame Gladiatt ayant assisté à la partie) contre-attaquait sans cesse dès que l'occasion se présentait, quite à épuiser ses troupes.

Cependant, face aux effectifs romains engagés et à l'attitude implacable des troupes de Septime Severe, les Pictes finirent par abandonner en quelques mois la zone. Profitant du même dédale de vallons et de lochs qui leurs avaient permis d'esquiver les coups les plus rudes des légions, des bandes tribales locales migrèrent, avec arme et bagage, plus au nord, en Moray, accueillis par leurs compatriotes.

Epuisé par 3 ans de guerre incessants, sous un climat aux antipodes de la douceur romaine, et selon certains auteurs romains, peut-être aidés par quelques opposants politiques, parmi lesquels son fils ainé Caracalla, Septime Severe mourut assez brutalement à Eburacum en 211 ap JC.
Il fut le dernier initiateur de l'expansion romaine en Britannia.

Une Pax Romana précaire

Avec Septime Severe, Rome démontrait aux autochtones sa toute puissance implacable.
Retranchés dans leurs montagnes, les Welsh ne cherchèrent aucunement à se heurter de plein fouet à la puissance des légions de Rome. Malgré la perte de la province de Clwydd, l'aristocratie locale s'évertuait à s'enrichir par les alliances matrimoniales ou le commerce (inaction des Welsh au tour 4).
Les Brigantes, assurées de la Pax Romana, s'acclimatèrent peu ou prou à la présence d'administrateurs romains chez eux, adoptant quelques coutumes des hommes du sud. Rome accepta sans sourcilier de réduire au minimum les tributs et les impôts pesant sur ce peuple ( note de jeu: le joueur romain peut accepter ou interdire à un peuple soumis d'accroitre sa population).
Vaincus, mais insoumis, les Pictes léchaient leurs plaies.
Les Calédoniens semblaient vivre pacifiquement dans leurs iles.
Quelques marchands signalèrent bien des tentatives de piraterie par des barques venus de la proche Eirin ( Irlande: des "Irish", pillards aux mains de Danton), mais c'était marginal (inaction des Irish).

Rome dominait la Britannia.

Mais la chute allait s’avérer brutale.............

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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : mer. avr. 11, 2012 9:18 am
par Vonck
Superbe récit (le mien le sera aussi, bien sur :mrgreen:). Mais n'hésite pas à souligner la traitrise de Danton à nouveau :lolmdr:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : mer. avr. 11, 2012 10:21 am
par gladiatt
260 - 335 UN EMPIRE MENACE

La réforme de l'Empire
L'empire de Rome est menacé sur le continent. De l'embouchure du Danube à l'estuaire du Rhin, des barbares germaniques s'agitent et lancent des raids d'opportunité sur le limes romain.
Pour défendre ses frontières immenses, l'empire aurait besoin de 450.000 hommes, un chiffre démentiel que Rome ne peut réunir.
L'empereur Valérien réforme alors l'armée. Les formidables légions de 6000 hommes disparaissent au profit d'unités plus petites et plus adaptées à contrer la menace extérieure de bandes barbares mobiles et réduites.
Les Limitaneii sont des milices locales, à l'entrainement et à l'équipement rudimentaire, et qui servent de garnisons dans les fortin le long du Limes.
Les Comitatenses sont des troupes régulières, entrainées, et qui conservent la mobilité des légion d'antan. Mais ce sont des unités de 1000 hommes. Elles pèsent ainsi moins sur les régions ou elles stationnent, tant au niveau du ravitaillement que des impôts pour les entretenir. En revanche elles engendrent moins d'activité commerciales et artisanales dans leur entourage....cette appauvrissement se fera sentir bien plus tard.
L'armée de l'empire passe ainsi à 75 Légions Comitatenses sur l'ensemble du territoire.

En Britannia, ce sont 10 légions de Comitatenses qui sont maintenues pour défendre l'île, épaulant la multitude de fortins et de bourgs fortifiés. ( désormais on peut considerer que 1 pion = 1 légion de comitatense) .

En 284, Dioclétien réforme l'empire, qu'il décentralise pour alleger l'administration toujours croissante, dévoreuse d'hommes, de ressources, source de gaspillage. Dioclétien prend pour co-empereur Maximien. Ensemble, ils adoptent leurs prefets de la garde pour les nommer Cesar: ce sont Galere et Constance Chlore .

Chargé de la gestion de l'Hispania, de la Gaule et de la Britannia, Constance décide d'achever les conquêtes romaines en Britannia.
(nous revenons à notre sujet ;) ).
Délaissant les territoires Pictes trop austères et stériles à ses yeux, Constance tente de briser la puissance Galloise.
Il lance 2 légions en Gwynedd. Son objectif: atteindre l'ile de Mona (Anglesey), sanctuaire druidique, source du pouvoir qui soutien la societé Welsh et l'incite à ne pas se compromettre avec Rome.
Mais déja les germes de la décadence se devinent. Incapables de contraindre les Celtes à une bataille décisive, les troupes de Constance piétinent pour s'emparer de la province. Après plusieurs sièges, les légions parviennent enfin face à l'ile de Mona.
Il faut alors construire une flotte pour traverser le court bras de mer qui séparent les Comitatense de leur objectif final. Cela prendra tout un hiver, et les bois et forets de la région en seront dévastées pour de longues années...
Lorsqu'enfin les légions sont prêtes à se lancer à l'assaut, cela fait déja 3 longues années que la campagne à commencée.
De leur coté, les Welsh ont observé les préparatifs romains. Apres s’être réfugié en ordre sur l'ile de Mona, ils décident d'évacuer plutot que de se faire exterminer sur place. En quelques semaines, et nuitamment, une noria de barques évacue femmes, enfants, vieillards, puis druides et enfin guerriers. Au final, les romains s'empareront d'une ile déserte. A l'image de la province. L'incapacité des légats et des chefs de légions auront permis aux troupes Welsh d'évacuer, emmènent l'essentiel de leurs troupeaux, de leurs récoltes, de leurs familles, de leurs armes.
Pour nombre de chroniqueurs romains, cette conquète laisse le gout amer de la frustration et de l'inachevée.

Des Welsh enclins à la prudence

Bien qu'ayant peu souffert des conquêtes romaines, et ayant su préserver générations après générations l'essentiel de leur potentiel militaires, les Welsh n'osaient pas s'en prendre directement à la puissance de Rome (inaction Welsh au tour 4).


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(to be continued, mais c'est long à ecrire, patience )

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : mer. avr. 11, 2012 3:12 pm
par gladiatt
260 - 335 L' HYBERNIA MORCELE

La mutation romaine
L'empire n'en finissait pas de se reformer. Il fut divisé en 12 districts administratifs , les diocèses (qui n'ont à la base aucun lien avec la religion chrétienne, qui par ailleurs s'étend lentement au sein de l'empire). Ces 12 diocèses furent divisés en 101 provinces.
La societé fut transformée, les bourgeois devenant des sujets (subjectii), et les paysans furent liès à la glebe (colonat).
Les prix furent imposés, pour lutter contre la vie chère (une idée de programme politique :goutte: ). Les soulèvements populaires furent réprimés sans scrupules.

Les usurpations et les luttes intestines continuaient à emmailler la vie politique. Les successeurs des Cesars Galere et Constance Chlore, avides de pouvoirs, entrèrent en rivalité.
En 312, Maxence fut battu et tué au Pont de Milvius sous les murs de Rome, par Constantin.
Celui-ci dut poursuivre les campagnes afin de réunifier l'empire, jusqu'en 324. En 330, il transféra sa capitale à Byzance, qui fut rebaptisé Constantinople.
Un nouveau ciment jouait aussi, le Christianisme: en 313, l'edit de Milan en fit la religion d'Etat.

Menacé sur ses frontières nord par les Pictes qui n'avaient jamais acceptés de se soumettre à son autorité, Rome voulu jouer des rivalités entre Celtes.
Les Brigantes profitaient encore de la clémence romaine, et s'enrichissaient par leur commerce avec les cités romaines.
Avec de tels moyens ,et peu désireux de briser leurs accords avec leurs maitres romains, les Brigantes résolurent de porter la guerre au nord, contre les Pictes.
La province de Dalriada , baignée par la mer d'Irlande, est leur cible. Pas moins de 3 armées investissent l'ensemble de collines qui forment cette province. Pourtant, le découpage anarchique des cotes et des nombreuses péninsules locales favorise la défense des Pictes.
Ayant perdu rapidement l'habitude de combattre, les guerriers Brigantes, surpassant en nombre leurs adversaires, firent pâle figure ( 3 dès à 1;2;2 !). Manquant de navires pour isoler les Brochs pictes ( forts circulaires en pierres seches), manquant de machines de siege, et avec une logistique défaillante, l'armée brigante s'évertua durant des années à prendre possession des lieux.

Les commentaires des dirigeants brigantes cherchait tout autant à excuser le manque de résultat de leurs guerriers, qu'à provoquer un sursaut salutaire: "nos fiers guerriers sont affaiblis par la Pax Romana" déclarait Dantonitrix.
Se posant en chantre de l'indépendance, les Welsh firent connaitre leur opinion. Le grand barde Vonckalasoupe déclamait "Les laquais de Rome ne sont que des laquais " (pourtant çà fait deux fois laquais).

Face aux effectifs de leurs adversaire, les Pictes ne purent engranger aucun succès. Leur mode de vie extrêmement rustique et leur économie essentiellement pastorale leur permit cependant d'appliquer la stratégie qui leur avait jusqu'ici réussi face à l'adversité.
En quelques années, les clans Pictes évacuèrent une à une leurs possessions, depuis la péninsule d'Argyll jusqu'à l'ile de Mull, en passant par la vallée du Loch Etive. Ils se replièrent alors dans la province de Skye.
Au final, les Brigantes s'approprièrent cette province rocailleuse du Dal Riada.

La contre-attaque Picte
Contenus dans des territoires pauvres, les Pictes, qui jusque là évitaient de déclencher des guerres hasardeuses, profitèrent des faiblesses internes de Rome.
Leur puissance semblait limité par la pauvreté de leurs possession. Aussi l'aristocratie Picte entreprit-t-elle de se livrer au pillage des biens de Rome.
Partant de ses domaines du Mar (établissements près de Elgin, de Huntly, de Peterhead...), les guerriers Pictes s'en prirent à la toute nouvelle conquête de Rome, l'Alban.
Années après années, à chaque printemps, les vallons des Grampians subirent le saccage des bandes pictes. A plusieurs reprises, elles s'en prirent même aux détachements de comitatenses que les romains conservaient sur place. C'était une guerre d'escarmouches et d'usure, où chaque camp laissait des morts au hasard des rencontres.
Apres plusieurs années de ravage, pourtant, les Pictes subirent une lourde défaite en tentant de s'en prendre directement au fort de Pitlochry, au débouché de la passe de Killiecrankie, sur le Glen Garry. Leurs bandes armée furent prises entre l'enclume des limitaneii défendant la bourgade, et les comitatenses qui avaient survécus à 10 ans de raids et de pillages. ( destruction 1 légion pour 2 guerriers pictes).
Ce fut la dernière victoire romaine...

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to be continued, tour 4 pas fini !

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : mer. avr. 11, 2012 3:23 pm
par Vonck
La souffrance des pictes ne faisait que commencer :traitre: :mrgreen:

Et le barde Vonckalasoupe a un sens de la formule incroyable, je suis épaté :shock:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : jeu. avr. 12, 2012 5:50 pm
par gladiatt
Vonck a écrit :La souffrance des pictes ne faisait que commencer :traitre: :mrgreen:

Et le barde Vonckalasoupe a un sens de la formule incroyable, je suis épaté :shock:
je n'ai fait que rapporter ton propre commentaire à ce moment là de la partie :o: :notice:


LES CALEDONIENS S'ETENDENT

De la même manière que les Pictes avaient optés pour l'expansion militaire, les Calédoniens, se sentant à l'étroit, quittèrent bientôt les iles et les terres du Caithness.
Leur cible ne fut autre que les terres des Pictes, qui s'affaiblissaient en combattant les romains au sud.
La province du Moray s'offrait a eux. Pourtant les premières tentatives pour s'en emparer furent initialement dépourvues de succès.
De petites incursions rapides étaient vite contrées par les Pictes qui défendaient leur territoire. Aucun adversaire n'était réellement enclin à livrer une grande bataille (premier round: aucun résultat de part et d'autres)
Peut-être incités par les replis successifs opérés par les Pictes par le passé, les Calédoniens s’entêtèrent dans leur entreprise.
De la même manière que contre les Brigantes, les Brochs des Pictes leur permirent de s'enfermer avec bétail, récoltes, familles, dès qu'une bande calédonienne les menaçaient. N'ayant pu obtenir de succès significatifs, ceux-ci refluaient alors, jusqu'au printemps suivant (deuxieme round sans résultat)

Apres plusieurs années, les Calédoniens profitèrent de l'arrivée au pouvoir d'un chef plus résolu que les précédents.
Vonckalistair parvint à fédérer plusieurs clans sous sa houlette, et obtint une grande audiance, lors d'une entrevue entre tous les chefs des tribus. Il parvint a faire adopter son plan.
Vonckalistair vint ainsi défier les Pictes à la tete d'une troupe bien armée. Face à l'esquive traditionnelle de ses adversaire, il traversa le Cromarty Forth, et s'empara de force d'un broch Picte à l'extrémité de la péninsule désormais connu sous le nom de "Black Isle". Il incitait ainsi les Pictes à lui livrer bataille. Confrontés à des troupes qui ne refluaient pas pour hiverner à l'abri, et persuadés de pouvoir affamer les envahisseurs, les Pictes rassemblèrent leur armée, et vinrent assieger Vonckalistair, isolé dans sa péninsule.
Mais d'assiégeants, les Pictes devinrent assiégés, car les alentours ne suffirent pas à ravitailler leurs guerriers.
Vonckalistair fit alors parvenir un message à ses alliés. Un autre chef de clan, Vonckmackintyre, mena une autre armée dans le dos des pictes, isolants ceux-ci sur la presqu’ile. Coincés entre deux bras de mer, les guerriers bleus furent massacrés. Une poignée d'entre eux parvint à fuir à la nage, bravant les forts courants du Moray Firth pour joindre l'autre rive.
La province de Moray venait d'etre conquise par les Calédoniens.

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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : jeu. avr. 12, 2012 5:58 pm
par gladiatt
L’intermède Irlandais (toujours tour 4)

Après des années d'observation, les Irlandais furent persuadés que les riches bourgades romaines étaient privés de défense, les légions étant mobilisés dans d'interminables conflits entre usurpateurs, ou contre les barbares venant des forets de Germanie.
Une série de raid extrêmement brutaux et rapides remontèrent la Severn, et se jettèrent sur l'Avalon. Un large butin fut fait, des colons romains furent emmenés captifs.
Les limitanéii, dépassés en nombre, surclassés en mobilité, et peu désireuses de combattre, ne purent rien. L’appauvrissement brutal de la région favorisa la disparition des défenses du cru.

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Les Scots, de nouveaux venus dans le nord
D'autres pillards, en provenance d'Irlande, franchirent l'étroit bras de mer qui les séparaient de la Britannia.
Encouragés par la réputation peu reluisante des Brigantes, les Scots cherchèrent à faire du butin sur leur dos. Mal leur en prit.
Une expédition s'aventura dans l'embouchure de la Clyde, mais y subit un gros coup de vent. Drossés à la cote, les Scots y perdirent nombre de barques. Incapable de ré-embarquer à temps, ils subirent de plein fouet la contre-attaque locale des Brigantes, qui en firent un grand massacre.

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : jeu. avr. 12, 2012 6:31 pm
par gladiatt
260 - 335 : LE SUD RAVAGE (fin du tour 4)

Des colons belliqueux

Attirés par les richesses de l'empire romain, des bandes hétéroclites de Jutes, de Frisons et de Francs obtinrent de l'empire un Foedus leur permettant de s'installer à proximité de Dubris (Douvres) et de Durovernum (Canterburry). Charge à eux de défendre cette contrée.
Pourtant, la faiblesse de Rome, ainsi que la richesse qu'ils côtoyaient, incitèrent ces germains à s'emparer par la force de ce qui leur semblait sans défense.
Rayonnant depuis la vallée du Great Stour, ils imposèrent leur loi, les milices des Limitanéii se montrant incapables de s'opposer à eux.
En quelques années, une zone autonome finit par leur obéir.

Voisins des Jutes et des Frisons, les Saxons entreprirent à leur tour de mettre en coupe réglée les riches domaines agricoles situés entre la Thamesa au sud et la Colne au nord, une région qui s’appellera bientôt l'Essex.
De la même manière que les Irish avaient surpris les défenses à l'Ouest, les Saxons se jouèrent des faibles garnisons de l'Est de la Britannia.
Plusieurs années de suite, ils pillèrent avec profit les côtes et les terres, entrainant l’effondrement de l'administration romaine qui se révéla incapable de faire face. Pourtant, contrairement aux Jutes, qui commençaient à coloniser le sud de l'ile, les Saxons ne cherchaient pas à étendre leur autorité sur place, se contentant d'un fructueux butin.

Enfin, ce furent 3 raids successifs qui firent connaitre au monde encore une peuplade germanique: les Angles.
Qu'ils soient obtus, cela tout le monde le sait, mais ne dit t'on pas que l'Angle est droit ? ( :oops: ).

Comme Jutes et Saxons avaient menés de lourdes déprédations au sud de la Colne, ces germains optèrent pour un terrain de chasse juste au nord (futur Norfolk).
Lancés à travers la mer de Frise sur de longues barques légères, ils abordèrent la Britannia qui s'offraient à eux.
Perché au sommet de son nid de pie, l'un d'eux resta célèbre, de par son cri. Car tous entendirent ce que clama cet Angle: TERRE ! ( :o: )
Il n'y eut pas plus d'opposition face à eux que contre les Saxons (bon, j'ai eu des lancers vraiment moisis pour mes forts :goutte: ).
Dunwich et Ventanodunum (futur Norwich) versèrent un tribu pour etre épargnées, mais d'autres bourgades ne purent échapper au pillage. L'ordre romain s'effondrait, et les barbares prospéraient à ses dépends.

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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : jeu. avr. 12, 2012 9:39 pm
par gladiatt
335 - 410 ROME VACILLE

Bien qu'ayant initialement été incapable de s'opposer à l'installation plus ou moins durable de repères de pirates Jutes sur les cotes du Kent, Rome n'avait pas encore abdiqué toute souveraineté sur l'ile de Bretagne.
Profitant d'une période de relatif calme sur le continent, Rome eut le loisir de tranferer des troupes en Britannia depuis le continent.
2 Légions de comitatenses convergèrent, l'une depuis Noviodunum, l'autre du continent, pour se porter contre les Jutes du Kent.
Mais le déclenchement des opérations prit du retard. Le légat romain Sibonius, de confession chrétienne, se refusait à porter le fer contre les Jutes, sous pretexte qu'étant Ariens, ils étaient chrétiens. Il fallu toute l'autorité de Constantin II (337-361) pour destituer le légat, et le remplacer par un général plus docile et plus désireux de combattre.

Malgré tout, il fallu constituer des reserves et rassembler les troupes. Tout ces délais avaient permis aux Jutes de prendre leurs dispositions. Lorsque les légions entamèrent leur mouvement offensif au printemps 343, elles ne firent pas face à des troupes éparpillées mais à une armée en ordre de bataille.
Refluant en ordre devant les 2000 hommes des comitatenses, les 2000 Jutes cédaient du terrain sans se laisser engager en bataille rangée. Vint le moment ou les Jutes se retrouvèrent acculés.
Une première bataille tourna court, sans resultats décisif, et avec peu de pertes de part et d'autres. Mais les légions ne collèrent pas au train de l'armée Jute comme elles l'auraient dû. L'armée Jute se replia jusqu'à la Thamesa. Etablissant un pont de barques sur le fleuve, ils migrèrent vers le nord.
Il aurait fallu poursuivre l'armée barbare toujours plus au nord, pour finir à la contraindre au combat.
Las, la menace sur le Rhin fut decrétée prioritaire, les troupes furent transférées sur le continent. ( pour être clair, le combat n'a fait aucune pertes de part et d'autres, et le systeme de jeu ne m'a pas permit de poursuivre l'ennemi, donc je brode comme je peux :oops: )

Tres clairement, l'offensive romaine avait échouée, manquant par là d'éradiquer la présence Jute en Bretagne.

Les Angles furent à leur tour la cible des contre-attaques romaines. Une légion qui gardait l'Ouest face aux Welsh fut envoyé dans le Norfolk. Bien décidés à ne pas se faire refouler comme les Jutes, les Angles décidèrent de livrer bataille.
A proximité de Venta (Ventanodunum), les deux armées se firent face. Appuyé sur leur flanc gauche par une rivière, et sur leur droite par un marais, les Angles n'avaient pas à craindre de se faire tourner. Ils affrontèrent les légionnaires dans un duel brutal et sanglant. La bataille fut si rude qu'au soir l'on n'aurait pu deviner qui en était le vainqueur. ( élimination réciproque).
Les rares survivants Angles rembarquèrent en catastrophe, cherchant un asile sur d'autres terres. Si la province fut libéré de leur présence, la victoire romaine si chèrement acquise ne fut qu’éphémère, les pertes ne pouvant etre comblées par une armée impériale exsangue.

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To be continued

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : ven. avr. 13, 2012 4:25 pm
par gladiatt
Les Welsh , de leur coté, ne furent pas en reste.
A l'évidence, Rome n'avait plus la puissance nécessaire à inquiéter ses voisins moins civilisés.
Profitant de la déliquescence de l'administration civiles, les Welsh vinrent s'implanter en Avalon, que les pirates irlandais avaient dévasté une décennie plus tôt. Quant aux plaines du Gwynedd, elles revinrent dans le giron gallois quasi naturellement, aucune troupe romaine n'ayant même cherché à y conserver un semblant d'autorité.


LE NORD EN GUERRE

Rome, totalement dépassé par la recrudescence d’attaques et de raids sur ses frontieres, cherchait encore à jouer ses cartes comme elle le pouvait, jouant les peuples les uns contre les autres.
Après avoir joué les Brigantes contre les Pictes, l'empire s'inquiétait de la montée en puissance de ceux-ci. Aussi tenta t'il de rétablir une série d’impôts sur leurs sujets.

Suite aux campagnes menées contre les Pictes, et plus récemment inquiétés par le raid des Scots, les Brigantes conclurent à l’intérêt de centraliser le pouvoir en quelques mains, au profit d'une noblesse guerrière.
Pourtant issu de la classe aristocratique qui avait accepté l'autorité romaine comme suzeraine, Dantoniclide milita pour un renforcement de la caste militaire, arguant de la nouvelle intransigeance impériale. Criant à l'injustice, et dénonçant les menaces entourant le peuple Brigante, il parvint à ressusciter le vieux rite de la royauté par acclamation.
Mais, tout occupé à faire taire ses detracteurs, le Rex Briganticus, comme Dantoniclide se faisait désormais appeler, ne mena aucune conquête (apparition d'un chef Brigante, qui fut inutile étant donné l'inactivité de ce peuple au tour 5)

En revanche, nombre d'historiens s'interrogent encore quant à la responsabilité de Dantoniclide dans le soulèvement Picte. Si Rome jouait double jeu dans la région, le Rex Briganticus ne fut en reste. Ses déclarations tonitruantes laissent subodorer qu'il aida peut-etre à armer ses ennemis d'hier contre ses maitres dont il voulait s'affranchir.

En 367, à nouveau menacé sur le Limes rhénan , Rome n'hésita pas à dégarnir encore un peu plus la Britannia.
Amoindris, mais point brisés, Pictes et Attacotii mirent à mal le mur d'Hadrien. Entre 368 et 373, les troupes venues du Mar et de Skye parvinrent à concerter leurs efforts afin de se réapproprier la région de l'Alban. Abandonnés à leurs sort et incapables de se défendre, les miliciens locaux furent balayés, ou contraints de se soumettre aux nouveaux maitres des lieux.

Fort de leur expansion passée, les Calédoniens se firent, pour leur part, oublier.


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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : ven. avr. 13, 2012 4:47 pm
par gladiatt
ROME CONTRE ROME

En 383, l'Empire subit une crise de plus, qui allait avoir des conséquences terriblement néfastes pour la Britannia romaine.
Le général Maximien, qui commandait aux troupes de Bretagne, se vit proclamé empereur par ses légions. Il contestait ainsi l'autorité du jeune Gallien. Maximien fit traverser la manche à ses légions, passant en Gaule. Dans son sillage, Conan Meriadec, maitre de milice, fut installé avec des troupes bretonnes, une cour, ainsi que des colons, en Armorique,dont il fut fait Dux par Maximien.
Le 25 aout 383, à proximité de Lyon, les troupes de Maximien furent vainqueur de celles de Gallien, ce dernier tué, et l'empire de nouveau en proie au chaos.

La conséquence pour le Diocèse de Britannia fut la disparition irremédiable d'un importante quantité de troupe susceptibles de la défendre.
Encore très attachée au modèle politique impérial, la population locale se reposait sur l'habitude d'etre défendue par les armées de métier d'un Etat central qui se désintéressait d'elle chaque année un peu plus.


Pirates en Mer d'Irlande
Forts de leur impunité et de leurs succès antérieurs, les Irish relancèrent deux vastes raids dans la dernière décennie du IVe siècle, et ciblèrent méticuleusement leurs proies, s'en prenant à des terres qui avaient été épargnées jusqu'à présent, et où ils espéraient ne pas rencontrer les dernières comitatenses romaines.

Le premier raid eut pour cible la province septentrionale de Cumbria, mais fut contré dans un premier temps. Les pillards sillonnèrent les cotes à la recherche d'une proie facile et juteuse, mais ne purent en trouver. Après quelques semaines, ils durent changer d'objectif.... (1er round: aucun résultat de part et d'autres ).
Tablant sur une défense faible, les Irlandais remontèrent la rivière Eden pour penetrer plus avant dans les terres, et parvenir jusqu'à la cité de Luguvalium (Carlisle). La troupe irlandaise fit peu de cas des milices rassemblées à la hate pour les arreter. Vaincues à plates couture, ces dernières ne purent empecher l'incendie de la cité (2e round, encore un jet moisi de mon fort).

Confortés par leur succès, les Irlandais revinrent pas plus tard que l'année suivante.
Cette fois, ils optèrent pour la remontée de la Severn, un large estuaire que leurs marins commençaient à connaitre par coeur.
Délaissant les établissements gallois, les Irish progressèrent jusqu'en Hwycce, mirent à sac les lieux de la même manière que la Cumbria, et après un été de ravages, repartirent enrichi d'un large butin.

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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : ven. avr. 13, 2012 5:15 pm
par gladiatt
DÉPRÉDATIONS AU SUD

Les Jutes tenus en respect

Pour les germains venant d'au dela des mers, l'ile de Bretagne apparaissait désormais comme un gigantesque gâteau livré au dépeçage.
Un nouveau raid vint s'échouer sur les plages du Sussex. Mais les pillards germains n'eurent pas autant de chance que d'habitude. Gladio, évêque de la ville de Noviomagus (Chichester), avait prudemment fait dresser une rudimentaire palissade autour de sa ville, et mis à l'abri ce qu'il pouvait. Il fit distribuer des armes aux habitants, guerriers de fortune qui allaient devoir se confronter à des germains agueris. Lorsque les Jutes se présentèrent devant la ville, ils ne purent s'en emparer par la simple menace. Restait la force.
Mais un assaut tourna au désavantage des assaillants, qui subirent un échec cinglant (1er round, le fort romain détruit une unité Jute). Leur troupe se replia, cherchant une cible plus aisée, qu'ils ne trouvèrent pas. Quant aux milices romaines, peu désireuses d'affronter l'ennemi, elles laissèrent celui-ci ravager les environs (2e round: aucun résultat de part et d'autres) . Or les Jutes s'éternisaient sur place. Il fallu se rendre à l'évidence qu'ils ne partiraient pas d'eux-mêmes.
Gladio exhorta alors ses concitoyens, et prit lui même la tête des milices pour se porter contre les Jutes.
Bien contemps de pouvoir enfin batailler en rase campagne, ceux-ci cherchèrent la rencontre.
Une brève mais sanglante bataille eut lieu entre les deux armées. Les assauts désordonnés des miliciens parvinrent malgré tout à ébranler les effectifs jutes, à tel point que ce fut un résidu d'armée qui s'enfuit de la province. L'évèque Gladio fut retrouvé au nombre des victimes. ( élimination conjointe du fort et de la 2eme armée jute)

(to be continued avec une carte à venir...)

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : ven. avr. 13, 2012 6:30 pm
par Vonck
Je suis le seul à avoir perdu des unités contre les forts :pascontent: . Sans ça les Justes auraient été les Maîtres de Toute la Bretagne.

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : ven. avr. 13, 2012 7:37 pm
par gladiatt
Vonck a écrit :Je suis le seul à avoir perdu des unités contre les forts :pascontent: . Sans ça les Justes auraient été les Maîtres de Toute la Bretagne.
:mrgreen: c'est cela, oui :lolmdr:

LES DEVASTATIONS SAXONNES

Toujours plus entreprenants, les Saxons profitèrent de l'anarchie pour mener une série d'expédition de pillage jusque là sans précédents.
En Suffolk , 3000 guerriers mirent à feu et à sang les riches domaines et villae, dévastèrent les villages, et brulèrent des dizaines de fortins. Forts de leurs effectifs, ils osaient s'attaquer même aux cités défendues par des milices qui se montrèrent combatives par moment. En dépit de pertes substantielles, ils anéantirent toute défense en Suffolk (1 perte réciproque).
Pénétrant plus avant, une autre armée (3 troupes) parvint jusqu'au cœur de la Britannia, en South Mercia.
Il n'y avait plus aucune défense coordonnée, et aucune chance de voir les envahisseurs arrêtés. Les établissements romains brulaient sous les coups des pillards. Nul n'osait se dresser sur leur route. La misère régnait, et aucune autorité centrale ne subsistait.

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ON ARRONDIT LES ANGLES

Vague après vague, les germains investissaient leur territoires.
A l'instar des autres envahisseurs, les Angles s’évertuaient à agresser des proies rentables, jusque là épargnées par leur concurrents.
A l'image des Saxons, ils rayonnaient toujours plus profondément dans les terres. Les dernières années du IVe siecles durent marquées par leur assaut sur la Mercie du Nord, où ils subirent initialement un revers: les tenants de l'autorité de Rome parvinrent, avec l’énergie du désespoir, à infliger une défaite à une de leur bande isolée (1er round, le fort local détruit 1 Angle )
Ce fut un succès sans lendemain pour les autochtones.
Quelques semaines plus tard, les troupes Angles mirent en déroute les milices locales et livrèrent la ville de Leicester au feu apres l'avoir pillée.
Au même moment, d'autres Angles, profitant de l'absence d'autorité dans la région, s'installèrent durablement en Suffolk.
Centrés autour de quelques colonies éparses, ils s'imposèrent aux populations locales désarmées leur autorité par leur simple présence intimidante.

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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : ven. avr. 13, 2012 8:02 pm
par gladiatt
410 - 485 UNE ILE LIVRÉE A L'ANARCHIE Tour 6

Le coup de grâce portée à la Britannia romaine, le fut par les vestiges même du pouvoir impérial.
Enterrinant les faits, décidé à concentrer ses faibles moyens à la préservation des lambeaux de l'empire , Stilicon, Militia Magister de l'empereur Honorius, retirait ses troupes de Bretagne. Honorius fit savoir aux habitants de l'ile que désormais ils devraient pourvoir à leur défense par eux même. Rome évacuait ses dernières forces.
Dans les faits, bien peu de contemporains notèrent une différence, la situation étant depuis longtemps anarchique

Intégrés depuis trop longtemps à la societé romaine, les élites du sud de l'ile ne surent pas s'adapter à la situation.
La distinction entre société civile et institution militaire avait coupé les grands propriétaires des fonctions guerrières.
Arc-boutés à des prérogatives honorifiques, les patriciens rivalisaient pour d'illusoires honneurs, mais ils furent incapable de faire preuve de cohésion. La recrudescence de l'insécurité, qu'aucune force armée ne contrait, entraina la disparition quasi totale des échanges, déja forts amoindris par la menace exercée par les envahisseurs.
Dans les faits, toute forme d'autorité disparut, laissant le pays livré au premier conquérant qui se montrerait.

Au contraire, le nord de l'ile bénéficia d'un certain nombre de circonstances. Tout d'abord, moins profondément romanisée, l'aristocratie retrouva vite des reflexes liant la richesse foncière avec la capacité de recruter des hommes pour la guerre.
Par ailleurs, le cantonnement relative septentrional de bon nombre d'unités avait crée une véritable tradition du recrutement au sein de la population. Les infrastructures permettant d'équiper et de ravitailler des troupes furent peu ou prou conservées.
Enfin, avec la proximité des Pictes, des Brigantes, des Welsh, et des pillards Irish, la nécessité de rester uni favorisa émergence d'une aristocratie guerrière qui retrouva vite une partie de ses traditions celtiques, tout en se réclamant héritière de Rome, dans un phénomène syncrétique particulier à la Bretagne.
Ce fut ce que l'on appela la société romano-britonne

Concrètement, au début du tour 6, tous les forts romains sont retirés de la carte. Les armées romaines sont remplacées par des armées romano-britonnes au taux de 1 pour 1, mais à concurrence de 8 armées. Ces armées n'ont plus les caractéristiques "supérieures" des légions pour le combat ou le mouvement, elles sont au même niveau que les autres.

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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. avr. 14, 2012 3:34 pm
par gladiatt
LA VAINE EPOPEE D'UTHER

Au sud de l'île, surnage un ilot répondant à l'autorité d'officiers romanos-britons. Une forme de principauté est régenté par des Princeps se réclamant de Rome tout en affichant leur culture celte. A proximité de Douvres, cette principauté bénéficia dans un temps des échanges commerciaux avec Quentovic (Boulogne). Mais l'extansion de la domination franque en Gaule et les raids incessants des Saxons le long du littoral de la Mer du Nord fit vite péricliter ce commerce. La prospérité chutant, il fut difficile de maintenir une force armée capable de dissuader les envahisseurs germains.
Plus au nord, la cité de Londinium, jalouse de son indépendance, préférait composer avec les germains, leur payant tribu, plutot que d’accepter la domination nominale de princes romanos-britons.
En desespoir de cause, le prince Caed Paulinus se résigna a effectuer un gigantesque mouvement migratoire vers le nord, pour rejoindre des terres moins isolées et se réclamant encore de Rome face aux barbares. L'entreprise semblait impossible.

Uther, officier d'une minuscule unité de mercenaires Sarmate, persuada Paulinus de mener une campagne brutale contre les Jutes qui leur barrait le passage vers le nord. Paulinus ne fit pas confiance à ce plan. Mais il parvint néanmoins à obtenir d'Uther que celui-ci couvre sa fuite, lui confiant une partie de l'armée.
Uther entra en campagne aussitôt. Il se dirigea au nord vers la Thamesa, tout en faisant le plus de remue-ménage possible, pour attirer l'attention sur lui. L'armée Jute se mobilisa aussitôt pour faire face à la menace. Elle convergea au sud, en direction de Londinium, craignant que Uther ne parvienne à convaincre les habitants de la ville de le laisser passer sur le seul pont de bois sur le fleuve. Ils dépêchèrent même des émissaires pour menacer la ville de représailles au cas où elle céderait aux avances de Uther.

Prenant les Jutes de vitesse, Uther franchit la Tamise très en aval, sur quelques barques mobilisées à la va vite. Puis il marcha résolument à l'Est. Parvenant enfin à Londinium, les Jutes lui emboitèrent le pas.
Caed Paulinus, pendant ce temps, progressa sur la rive sud du fleuve, à distance , afin d'éviter de se faire repérer. Il commandait une colonne lente et vulnérable, où se mélaient soldats, colons, bourgeois déracinés, femmes et enfants. Profitant de la diversion de Uther, il remonta la Tamise vers l'Ouest, à la recherche d'un passage suffisamment éloigné de Londinium pour passer inaperçu.
Il marcha alors droit au nord, ses éclaireurs lui garantissant son flanc droit.

Uther finit par rebrousser chemin: s'il poursuivait vers l'Est plus avant, il se retrouverait coincé entre Jutes et Angles, le long de la côte, sans échappatoire. Avec fougue, il marcha donc à nouveau à l'Ouest, espérant retrouver Paulinus et écraser les Jutes entre leurs deux armées. Mais il fut dépassé par sa suffisance. Les jutes finirent par prendre conscience de l'existance de l'armée de Paulinus. Il progressèrent parallèlement à Uther pour le gagner de vitesse, et se rabatirent sur sa route avant qu'il ne rejoigne Paulinus. Contraint à la bataille, Uther lança son armée résolument, mais fut écrasé par ses adversaires Jutes.
(1er round: aucune perte Jute, une perte chez mes romanos-britons)
Caed Paulinus avait de son coté obtenu un premier succès: sa colonne de réfugiés civils pouvait progresser droit au nord sans trop de risques, protégée par quelques vétérans. Il voulut alors marcher au secours d'Uther avec le reste de son armée.
Las, il était trop tard. Paulinus finit par apprendre par un éclaireur Jute capturé que Uther avait été écrasé et que leur armée marchait à sa rencontre. Il fit demi-tour, s'enfuyant vers le nord.

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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. avr. 14, 2012 3:39 pm
par gladiatt
Mince, ça à pas l'air d'emballer les foules :euh:
j’arrête ?

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. avr. 14, 2012 4:32 pm
par gladiatt
Les Welsh, profitant de l'absence d'autorité autochtone, vinrent imposer la leur sur les provinces de Hwycce et de Marsh

GUERRE DANS LE NORD

Toujours inquiets des menées de leurs voisins, les Brigantes concentrèrent leurs moyens dans l'espoir de resister à d'hypothétiques envahisseurs. Déjà l'autorité des Rex Briganticus avait pâlie, s'étant diluée entre les potentats locaux qui se partageaient le pouvoir. Le centre de gravité de celui-ci s'était presque naturellement déplacé vers les plaines du Sthrathclyde, plus prospère que les collines du Galloway ou du Dalriada.

Profitant de l'aubaine, les Pictes ne perdirent pas de temps lors de la disparition des légions. Ils investirent les plaines du Dunedin, prenant par la force le contrôle des rares villages et s'imposant de nouveaux après des siècles d'absence sur les rives de la Forth.

En revanche, les Calédoniens n'avaient pas abandonnés l'idée de s'imposer à l'ensemble de la région. Leurs bandes s'infiltrèrent le long des vallons de la province de Skye. Espérant rééditer les exploits de leurs aïeux, ils ne purent pourtant en chasser les clans Pictes. (1er round: aucun résultat de part et d'autres ).
Plusieurs années d'escarmouches tournèrent à l'avantage des Pictes, contraignant les Calédoniens à se replier en Moray (2e round, 1 perte calédonienne, rien pour les Pictes)

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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. avr. 14, 2012 8:27 pm
par gladiatt
ENCORE DES PILLAGES

Coutumiers des cotes de l'Ouest, les Irlandais lancèrent une nouvelle série de raids le long de la Severn.
Peu habitués à en être les victimes, les Gallois subirent ces assauts de plein fouet.
Face à la determination des pillards, les Gallois délaissèrent rapidement les côtes de Hwycce et d'Avalon.


PREMIER ETABLISSEMENT SCOT

Prudement, suite à l'échec de leur 1er assaut, les Scots avaient patiemment regroupés leurs moyens. Ils se jettèrent en nombre sur les collines tenus par les Brigantes.
Mettant en coupe reglée les lieux, ils finirent par en chasser les Brigantes, qui fuirent plus au sud, en Sthrathclyde.
Les Scots établirent alors leur 1er royaume, le royaume de Dal Riada

CONQUETES JUTES

Saisissants l'opportunité que représentait la vacuité de pouvoirs de la région, les Jutes , déja implantés en Essex, firent main basse sur le Sussex.
Noviomagus se soumit pour échapper à la destruction. Le bourg de Winchester se metissa d'une part de population Jute, et devint une sorte de sanctuaire tout autant pour les autochtones conquis que pour les Jutes conquérants.

LA VAGUE ROUGE

Les Saxons défèrlent !!

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A suivre....

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. avr. 14, 2012 8:38 pm
par Danton
Quel talent, mais quel talent! :clap: :clap:


Si je ne me trompe pas, on arrive au meilleur moment :mrgreen:


La vague rouge Dantonienne va déferler, en vérité je vous le dis :o:

Bon, en même temps le succès fut limité :lolmdr:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : dim. avr. 15, 2012 9:12 am
par Vonck
gladiatt a écrit :Mince, ça à pas l'air d'emballer les foules :euh:
j’arrête ?

Moi je trouve ça super, très documenté et très poussé, pour un jeu qui n'offre finalement que peu à raconter. Mais je ne voudrais pas être le seul à tout le temps poster

Et la vague rouge a été endigué dans le sang et la sueur des Justes, héros pour l'éternité :o:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : dim. avr. 15, 2012 11:00 am
par loda
gladiatt a écrit :Mince, ça à pas l'air d'emballer les foules :euh:
j’arrête ?

Non, non, je suis aussi mais c'est vrai que je commente peu :oops:

Surtout, ne t'arrête pas! :ok:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : dim. avr. 15, 2012 1:21 pm
par gladiatt
loda a écrit :
gladiatt a écrit :Mince, ça à pas l'air d'emballer les foules :euh:
j’arrête ?

Non, non, je suis aussi mais c'est vrai que je commente peu :oops:

Surtout, ne t'arrête pas! :ok:

Merci, ca me touche :o:


LES FRERES SAXONS : HENGIST ET HORSA

Caed Paulinus n'avait pas rejoint les terres britonnes du Nord. Il avait réussi à s'installer à mi-chemin entre Chester et Londinium, et se fit reconnaitre Dux de Mercia.
30 ans plus tard, son fils Gladius Paulinus regnait sur ce territoire. Il était en butte permanente avec Severus Silanus, qui dominait les principautés britonnes du nord.
Silanus, ambitieux et retord, réclamait à Paulinus un tribu qui l'aurait trop affaibli, en échange d'une protection que Paulinus savait toute relative. Lorsque Silanus voulut se faire reconnaitre "Vortigern" (Grand Roi) en 449, une large fraction de l'aristocratie britonne persuada Paulinus de refuser cette reconnaissance.
Vortigern, vindicatif, chercha à se venger.
Il fit appel à un clan Saxon tout juste installé sur les cotes de Bretagne, et dont la chefferie était partagée entre deux frères, Hengist et Horsa (peut être dénommé ainsi en rapport avec un rôle dans la cavalerie).

Officiellement, aux yeux de ses compatriotes, Vortigern fit appel à Hengist et Horsa pour l'aider à se débarasser des Jutes et des Angles. Mais Vortigern avait promis la main de sa fille à Hengist si d'aventure une troupe isolée venait à faire passer le Dux Paulinus de vie à trépas. Il proposait ainsi au Saxon de se lier à l'aristocratie britonne. Vortigern pour sa part espérait bien s'emparer de la fille de Paulinus pour l'épouser, et pour se poser en protecteur de la Mercie, détournant au dernier moment les troupes de Hengist.
A malin, malin et demi. Hengist avait des espions à la cour du Dux Paulinus, des aristocrates qui commençaient à négocier leur ralliement au prix du maintien de leurs privilèges. Et il était au courant de l'essentiel des projets de Vortigern.

LA PREMIERE CAMPAGNE SAXONNE
Hengist commença, dans un premier temps, a respecter sa parole : il ne voulait pas effaroucher les aristocrates britons.
Il envoya donc son frère Horsa livrer bataille aux Jutes.
Dans le Kent, les guerriers Jutes, pourtant dépassés en nombre par les soldats de Horsa, livrèrent une féroce bataille à proximité des cotes où les Saxons venaient de débarquer. En une journée, à la bataille de Rutupiae (Richborough), les Jutes écrasèrent les Saxons de Horsa, qui fut contraint de ré-embarquer en catastrophe.
(3 saxons ne font aucune pertes; 2 jutes tuent 1 saxon; repli saxon en mer)

Plus au nord, Hengist menait sa propre armée contre les Angles qui occupaient le Sussex. Il commença par s'emparer un à un des nombreux bourgs Angles le long de la cote, afin de priver ceux-ci de tout renfort qui viendraient d'au dela des mers, et afin de faciliter l'arrivée des siens.
Comprenant qu'ils étaient isolés, les Angles bousculèrent les troupes de Hengist afin de rompre un enclavement fatidique. Une bataille, au site indéterminé, tourna à leur avantage. Les guerriers Angles, sans demander leur reste, purent se replier plus au nord, en Lindsay (décidément les Bleus de Guernica aiment à s'y réfugier).
( 3 saxons + chef Hengist contre 2 Angles: 1 perte saxonne et repli Angle).

Fort de sa victoire chèrement acquise, Hengist réclama son dû à Vortigern. Celui-ci lui fit remarquer que Paulinus, le Dux de Mercia, était encore en vie.
Hengist dépêcha alors les troupes de Horsa pour raser la Mercie de fond en comble. Paulinus voulut regrouper ses maigres troupes pour contrer l'envahisseur saxon. Mais il fut trahi par la faction de nobles qui avait négociée son ralliement à Hengist, et fut assassiné avant de livrer bataille.
Malgré les exhortations des comploteurs qui se ralliaient à lui, Horsa poursuivit pendant tout un été le pillage et le saccage de la région. Enfin, il se fit remettre la fille de Paulinus pour qu'elle épouse son frère.
Cependant, la prise de pouvoir saxonne en Mercie fut brève: les déprédations de Horsa entrainèrent misère et disette; la population déclina, et en quelques années, l'aristocratie locale disparut ou migra sous d'autres cieux.

Vortigern , qui avait fait venir les Saxons, avait échoué dans sa tentative pour imposer son autorité en Mercie. Il passait même désormais, aux yeux de ses contemporains, pour un traitre. Au même moment, Gildas le Sage, érudit briton, écrivait au général romain Aetius, qui s'évertuait à défendre l'empire romain en Gaule. Sa lettre est rapporté par Ozisme, écrivain paîen, en 500 ap JC : "Les barbares nous jetèrent à la mer; la mer nous rejeta sur les barbares; nous n'avions dès lors d'autre choix que de mourir noyés ou sous l'épée".

DEUXIEME CAMPAGNE SAXONNE

Hengist n'en avait pourtant pas fini avec la Bretagne. Conscient de la force de ses troupes, il poursuivi ses campagnes pour étendre ses conquètes.
Ainsi, il mena une nouvelle campagne dans le Kent afin de soumettre les Jutes qui avaient refoulés son frère Horsa.
Cette fois, l'armée saxonne, imposante, vint par le nord, par voie de terre, et non par la côte. Progressant en plusieurs colonnes, les armées saxonnes s'assuraient qu'aucune armée Jute ne puisse leur echapper.
Pourtant, la campagne faillit encore une fois échouer. Les Jutes refluaient devant Hengist, refusant le combat.
(1er round, aucune perte de part et d'autres)

Finalement, Horsa utilisa sa cavalerie pour tourner les Jutes. Il les forca à s'éloigner de lui, et les rabattit sur son frère Hengist.
A proximité de Durovernum (Canterburry), les Jutes encerclés livrèrent leur dernière bataille. Durant deux jours, ils combattirent les saxons de Hengist, qui les massacra sous les murs de la ville.
( 2e round, 2 pertes Jutes pour aucune perte saxonne)

Ce fut la disparition brutale et définitive des Jutes de l'Histoire


Horsa , qui avait participé aux victoires de son frère, s'estimait pour sa part lésé. Désireux de se tailler son propre royaume, il entraina à sa suite plusieurs troupes dans l'espoir de conquérir d'autres terres.
Il se jeta sur les Welsh du Wessex. Mais, redoutable combattant, Horsa n'avait pas la ruse politique de son frère. Il ne prit aucun disposition pour diviser et affaiblir ses ennemis.
Lorsqu'il rencontra en rase campagne l'armée Welsh, Horsa fut tué à la tête de sa cavalerie victorieuse, et la mort de leur chef provoqua le repli saxon.
Mais, après quelques semaines de flottement, un nouveau chef s'imposa aux Saxons, qui reprit la conquête de la région.
En quelques mois, les Saxons infligèrent une série de défaite aux Gallois, qui durent se soumettre.
Le Wessex devint saxon.

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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : dim. avr. 15, 2012 1:31 pm
par gladiatt
VORTIGERN CONTRE LES ANGLES ...... aigus :oops:

Vortigern , de son coté, avait perdu une bonne part de son influence politique. Lorsque de nouvelles bandes Angles envahirent les cotes de l'Est, Vortigern ne put réunir aucune armée suffisante pour les combattre.
Il laissa donc faire la colonisation de la North Mercia, qui dessine comme un rect-angle ( oui, bon :o: ).
Encouragés par l'absence totale d'adversaires, confortés par les campagnes de Hengist qui l'occupait plus au sud, de nouveaux clans investirent le Norfolk.

En revanche, une armée plus importante prit pied sur des terres dépendant de l'autorité britonne. En quelques mois, plusieurs établissement britons durent plier sous la loi du glaive angle.
Comme Eburacum était directement menacé , Vortigern se résolut à réunir ses derniers fidèles, et vint s'enfermer dans la ville.
Les Angles, plutôt que d'intimider la population, durent se résoudre à établir le siège de la grande métropole du nord.
Cependant, inquiets de leur sort, les habitants de la ville voulurent négocier avec les Angles. Vortigern se montra inflexible, espérant ainsi redorer son blason et restaurer son autorité déclinant sur la noblesse britonne. Il fit pendre aux murs de la ville les édiles coupables. Mais son intransigeance provoqua sa perte.
Les officiers de Vortigern finirent par l'assassiner, offrirent sa tête aux Angles, et livrèrent la ville en échange de leur ralliement.

Ainsi périt le traitre breton qui avait fait entrer le loup dans la bergerie.



Situation à la fin du tour 6.

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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : mar. mai 01, 2012 5:39 pm
par gladiatt
LA GESTE D'ARTHUR

Tour7.

En 500, cherchant à preserver un semblant d'unité aux principautés britonnes se réclamant de l'héritage de Rome, apparut un personnage singulier. Son nom nous échappe. Sa fonction: Myrddin. C'est à dire tout à la fois mage, philosophe, prophète, astronome.
La légende le renommera en latin: MERLIN .

Conscient de la faiblesse des principautés bretonnes, Myrddin parvient à impose à l'aristocratie son candidat: bien qu'ayant des ancetres issus de la vieille classe sénatoriale, AMBROSIUS AURELIANNUS détonne et heurte ses contemporains: frustre et direct, à la corpulence massive, c'est un guerrier réputé. On le surnomme " l'Ours", Artos.

Le père d'Ambrosius Aurélianus s'était tout d'abord marié avec une princesse angle d'York, cousine du prince Guerni-Hret en personne. Cette forme de normalisation des rapports avec ses voisins germains lui laissait espérer à terme, récupérer une partie de son autorité sur la région de York, perdue 25 ans plus tôt par Vortigern.
De son mariage, il eu une fille, Morganne.
Lorsque son épouse mourut, il se remaria avec une noble celte, dont il eu un fils, Ambrosius.
Morganne, quant a elle, fut mariée au Duc Angle Wilf-Hret (Wilfrid), qui tenait York. De cette union naquit un garçon, Mort-Hret ( Mordred)

Grâce aux efforts de Myrddin, Ambrosius Aurélianus s'imposa peu à peu à la noblesse britonne.
Il commença à réunir autour de lui une bande de Buccelarii, ces mercenaires nourris et entretenus par les aristocrates. Mais, sur l'impulsion de Myrddin, Ambrosius entretenait bien plus d'hommes que de coutume. Il s'inspira aussi des cavaliers Perses et Byzantins, adoptant l'armure complète des lourds Cataphractes : sa cavalerie serait redoutable.
Ambrosius se fit vite appeler Roi des Guerriers ....ou Roi Ours : Artorix. Latinisé en Artorius, Arthur !

Lorsque Mordred fut en age, il fut élevé et éduqué à la cour de son oncle Arthur, sur l'insistance croissante de Morganne. Mordred se vis confier quelques responsabilités, ce qui amena les jaloux à prétendre que Mordred était peut être le fruit d'une union incestueuse entre Arthur et sa demi-sœur Morganne, un soir d'oubli.

Bien que sa famille, à l'instar de l'aristocratie britonne, avait commencée à tisser des liens avec l'aristocratie Angle, elle même matinée d'aristocrates britons integrés, Arthur décida de porter le fer contre eux. Il désirait reprendre le contrôle de l'importante ville de York . Ce n'était pas tant pour son siege métropolitain, Arthur étant peu sensible au christianisme, qui cherchait à se répandre dans l'ile de Bretagne.
Ce qui intéressait Arthur était le centre commercial qui contrôlait depuis l'estuaire de la Humber l'ensemble des échanges au nord de l'ile. Il se décida donc à déclarer la guerre au duc Wilf-Hret, Wilfrid.

......to be continued

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : mar. mai 01, 2012 6:02 pm
par gladiatt
LA CAMPAGNE CONTRE LES ANGLES

Ambitieux, présomptueux, Mordred, le neveu d'Arthur, réclama une charge militaire. Bien que Myrddin l'en dissuada , Arthur finit par accepter , afin de se concilier sa demi-soeur Morganne, qui s'était réfugiée à sa cour depuis que Arthur combattait son mari.
Mal en prit Arthur.

Pour controler York, il fallait controler les deux rives de la Humber. Alors qu'Arthur faisait campagne méthodiquement au nord, Mordred parcouru la rive sud à la tête d'une partie de la cavalerie britonne, s'éloignant toujours plus du gros des troupes de son oncle.

Sortant de York, le comte Méléa-hret (Méléagant) franchit la Humber, et tendit une embuscade à Mordred et ses troupes à Knaresborough. La cavalerie britonne fut décimée. Mordred lui même ne dut la vie sauve qu'a l'intrépidité d'un lieutenant de Arthur, Lancelot. Mordred, plutôt que d'en conclure de la reconnaissance, en conçu de la jalousie et de la rancœur. Car son cœur était noir !

Malgré ce revers, Arthur remporta succès sur succès sur la rive nord de la Humber, et il parvint à isoler York.
Mais Wilfrid et Méléagant avaient fait passer leurs forces au sud de la rivière. Ils ravitaillaient par voie fluviale la ville, et restaient hors de portée de Arthur.
Arthur décida de briser la puissance de ces deux seigneurs Angles afin de faire plier York, qui lui restait fermé.
Il confia son armée de fantassin à son demi frère Kay, afin d'assieger la cité. Puis il parti avec sa cavalerie au nord, trouver un gué ou un pont sur la Humber.
Surpris par l'avancé de la cavalerie britonne, Méléagant tomba à son tour dans une embuscade. Ses troupes retranchées au sommet du Mont Badonnicus , ou Mont Badon, furent aisément encerclées par la cavalerie plus mobile d'Arthur. Harcelés toutes la nuit, les Angles cèdent à l'impatience au matin, chargeant les britons dans le désordre. Or Arthur avait reçu quelques renforts de Kay dans la nuit, ayant traversés la Humber en barque. Tandis que l'infanterie britonne encaissait le choc de la charge Angle, les cavaliers brisèrent toute résistance organisée, traquant les fuyards et les détachements éparpillés.
Perceval, un chevalier briton, tua même Méléagant en combat singulier.

La victoire du Mont Badon fut retentissante. Dans les jours qui suivirent, York se rendit à Arthur.

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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : mar. mai 01, 2012 6:20 pm
par griffon
nom d'un chien , vous avez lu cet AAR ???????? :ko:

c'est du lourd et je l'avais "zappé" ! :?

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : mar. mai 01, 2012 6:24 pm
par Bartimeus
Je le suis depuis le début et c'est toujours aussi passionnant !

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : mar. mai 01, 2012 6:31 pm
par Greyhunter
Quelle partie du jeu est scénarisée? Une partie de ce jeu représente différentes époques, ou c'est juste pour la beauté du récit?
La puissance puis la chute de Rome fait-elle partie du jeu ou est-ce que c'est dû au cours de la partie? Et finalement, qui joue qui?

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : mar. mai 01, 2012 6:36 pm
par gladiatt
PREMIERS REVERS ARTHURIENS

Pendant qu'Arthur menait campagne contre Wilfrid et Méléagant, Mordred intrigua de nouveau.
Poussé par sa mere, il rallia sous sa bannière quelques seigneurs qui se sentaient oubliés par les largesses d'Arthur. Ainsi, Gauwayn (Gauvain), s'estimant lésé par Arthur et insulté par Lancelot, se rallia à Mordred.

Mordred offrit alors aux Welsh la province de Clwydd. Profitant de l'occasion, les seigneurs gallois convergèrent en masse sur les terres de leurs ancètres qu'ils réclamaient depuis des années à Arthur. Bien décidé à briser son oncle, Mordred ne prit aucune disposition militaire, à dessein. Sa trahison entraina la défaite et le massacre de plusieurs garnisons isolées .
( dès moisis pour mes romanos britons :? ).

Myrddin, qui, suspicieux, avait surveillé le jeune homme, prévint Arthur. Celui-ci, la mort dans l'âme, ordonna à ses dernières garnisons disséminées dans les montagnes galloises d'évacuer ce qu'il considérait jusque là comme un réduit sûr.
Sur l'insistance de Myrddin, il renonça à combattre les Welsh. Myrddin avait l'espoir un peu fou de favoriser ainsi une unité celtique. Il n'en fut, de fait, rien.

LES ROYAUMES DU NORD

Au nord, le royaume Brigante se sentait menacé. Depuis des dizaines d'années, leurs voisins Scots, se montraient expansifs. Alors que le lustre de la royauté avait décliné depuis le Ve siecle, voila que la menace favorisait le renouveau d'un pouvoir fort.
Le nouveau roi, Danto-Clydd faisait force cas de la puissance brigante en Sthrathclyde, espérant dissuader toute intrusion sur ses territoires. Ce fut une politique bénéfique, puisque le royaume brigante n'eut à déplorer aucun conflit.
Pourtant, bien que sur la défensive sur sa frontière nord, l'Etat Brigante étendait son influence au sud du Galloway: la plaine de Cumbria, dépourvue d'autorité, tomba peu à peu dans l'escarcelle de Danto-Clydd.

LES DEFAITES CALÉDONIENNES

Reclus sur les terres venteuses des Highlands, les calédoniens n'avaient pas oubliés les exploits de leurs ancêtres à l'encontre de leurs voisins pictes. Rassemblant leurs force, les clans jettèrent leur dévolu sur la province de Skye.
( 2 armées Calédoniennes contre 1 armée Picte)

Mais la configuration du terrain, le cloisonnement en vallée isolées représentait un frein à une conquète aisée et définitive. Durant des années, des bandes isolées se livrèrent une multitude d'escarmouche sans conséquences. Les Pictes pouvaient toout aussi bien replier leurs villages en passant des cols connus d'eux seuls, ou en contournant une péninsule avec leurs barques, s'installant pour quelques mois, quelques années, sur de nouvelles terres.
( 2 rounds de suite sans pertes de part et d'autres)
Conscients de leur supériorité numérique, les Calédoniens poursuivirent leur projet de conquete, espérant l'emporter.
Pourtant, ce furent les Pictes qui remportèrent une première victoire, parvenant à concentrer leurs maigres forces à la bataille du Glen Carron. Ils y affrontèrent une armée calédonienne qui se fit pieger dans le défilé encaissé de la vallée, parvenant à l'anéantir.
Cela ne fit que freiner la tentative calédonienne. Confiants en leur nombre, les Calédoniens s’entêtèrent à prendre le controle de Skye. Ils investirent progressivement le Glen Moriston qui reliait le Moray à l'Océan Atlantique. Mal leur en prit.
Un automne plus pluvieux que les autres décima leur bétail, gâta leurs récoltes. Dispersés pour chercher à subvenir à leurs besoins au cœur de l'hiver qui s'annonçait, les guerriers calédoniens, malades et sous-alimentés, furent défaits clans après clans par les Pictes.
Ce fut une hécatombe ! Les pertes calédoniennes se montaient à l'équivalent de 3 générations de guerriers, au vu de la fertilité de leurs terres.

LES PILLARDS IRLANDAIS

A leur accoutumé, les Irish vinrent faire du butin sur les côtes bretonnes.
En s'attaquant au Devon, un raid du affronter des guerriers Weslh détermines à se défendre. Alors que les pillards cherchaient à atteindre le monastère de Polden Hills , ils furent stoppés par une armée Welsh, qui, bien qu'inférieure en nombre, profita de l'éxiguité du terrain pour compenser son nombre. Le combat débuta alors que le temps vira au brouillard, engendrant chaos et confusion. Une partie de l'armée Irish atteint le monastère et le mis à sac. Mais en se repliant, victorieux et chargés de butins, les Irlandais réalisèrent à quel point leurs rangs étaient clairsemés. La plupart des guerriers Welsh étaient tombés, mais avaient emportés avec eux de nombreux adversaires.
Après cette bataille, les Irish décident de s'installer, profitant de la déconfiture des défenseurs.

En Cornwall , la défense Welsh fut encore plus rude. Il n'y avait guère d'établissements à piller le long des cotes. Aussi les Irlandais durent-ils s'aventurer à l'intérieur des collines et des vallons au tracé hasardeux à la recherche de proie.
Devant le pont de Guisey'llk, le long d'un torrent encaissé, les Irish se heurtèrent aux Welsh qui les assaillirent de traits, à l'abri derriere le pont. Javelot, bille de fronde, et déja les premières fleches d'un arc qui deviendra à l'avenir celèbre sous l'appélation d' "Arc Gallois".... C'en fut trop pour les pillards, qui décrochèrent, poursuivis par les autochtones enragés.
( 1er round , rien de part et d'autres; 2e round, 1 welsh solitaire inflige une perte à 2 pillards irish qui ne font rien).
Au final, les assaillants avaient subis de lourdes pertes au cour de ces deux raids.
En revanche, plus au nord, les Irlandais purent librement installer quelques camps et ports rudimentaires le long de la cote d'Avalon.

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : mar. mai 01, 2012 6:41 pm
par gladiatt
Greyhunter a écrit :Quelle partie du jeu est scénarisée? Une partie de ce jeu représente différentes époques, ou c'est juste pour la beauté du récit?
La puissance puis la chute de Rome fait-elle partie du jeu ou est-ce que c'est dû au cours de la partie? Et finalement, qui joue qui?
Bonsoir. Le jeu dure 16 tours, qui couvre depuis la conquete de Rome (43 ap Jc) à l'arrivée de Guillaume le Conquérant (1066).
Il y a 4 joueurs, identifiés par la couleurs de leurs peuples:
votre humble conteur, gladiatt, en pourpre: romains; romanos-britons; scots; dubliners; norvégiens.
Guernica, en bleu: belges, Pictes; Angles; Normands
Vonck, en vert: Welsh-gallois; Calédoniens; Jutes; Danes (Danois)
Danton en rouge: Brigantes; Irish; Saxons; et j'ai oublié les derniers....

Chaque tour se joue dans un ordre determiné. C'est assez basique. Le défi de cet AAR c'est de romancer ce qui s'est réellement passé dans le jeu et non dans l'histoire.

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : mar. mai 01, 2012 6:42 pm
par stratcom
Le jeu est plus équilibré à 3 joueurs.

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : mar. mai 01, 2012 7:21 pm
par gladiatt
FERGUS - L'ENTETEMENT SCOT

Dans ces temps là, les tribus Scots vivants en Eire étaient soumis à un harcellement constant et de plus en plus fort de leurs voisins Irish. Incités par les quelques succès qui avaient vu l'installation de clans en Dal Riada, les Scots envisagèrent une grande migration vers l'ouest. Menés par un chef mystérieux, probablement forgeron, Fergus (Fergus: le favre: le forgeron), ils migrèrent en masse avec armes et bagages, femmes et enfants, traversant l'étroit bras de mer les menant en Dal Riada.

Les terres en leurs possessions étaient trop pauvres pour subvenir aux besoin de tous, il fallait s'en approprier d'autres.
Or au sud, les Etats Brigantes étaient bien trop puissants. La richesse (relative) des plaines du Sthrathclyde semblait inatteignable.

C'est donc au nord que Fergus mena ses colons armés. Il espérait que les Pictes, peu nombreux, affaiblis par une décennie de luttes contre les calédoniens, partageraient leurs terres ou se soumettraient. Il n'en fut rien.
Divisés, mal organisés, les Scots n'avaient rien de grands conquérants : ils étaient plus des réfugiés contraints de se trouver une nouvelle résidence.
Fergus ne brillait pas non plus pour ses qualités martiales. Aucun victoire brillante ne permit de l'emporter sur les hommes peints! (Pictii: peints, en latin). En revanche, la simple masse de population qui arriva en quelques semaines contraignit les Pictes à l'abandon de leurs terres.
( 1er round, aucun résultat Scot, même avec le leader; les Pictes ne font pas mieux et évacuent la zone).

Pourtant, Fergus ne se contenta pas de cette prise de Skye. Des terres fertiles manquaient à son peuple. Il résolut donc de pousser toujours plus à l'Ouest, toujours aux dépends des Pictes.
( Guernica eu alors l'impression fugitive que je le cherchais particulièrement, en remettant une couche; alors que seules les terres m’intéressaient....MAIS la souffrance des bleus n'était pas finie !! :goutte: ).

La province de Dunedin , baignée par le Firth of Forth, était alors peuplée par de nombreux clans Pictes. La campagne s'annonçait rude, et elle le fut.
Fergus n'avait, avec le temps, guère acquis de qualité de stratège. Les incursions Scots n'avaient rien de fulgurantes (1er round, 1 seul hit de mes 3 armées malgré mon leader; pas de réplique des 2 Pictes).
Au point que les armées Scots étaient la risée des Brigantes, et de Dantono-Clydd en particulier, toujours désireux de dissuader toute agression à son encontre.
( commentaire de Danton: "sont pas terribles ces Scots", avant de rajouter avec une belle sincérité "je prefère oublier mes Irish" :lol: ).
Mois après mois, années après années, les Scots pénétraient en Dunedin. Mais aucune bataille ne vint apporter un point décisif à cette lutte.
( Guernica prétend qu'on se lance des tomates. Meuhhhh non, c'est pas possible, on a pas encore trouvé l'Amérique)

Bien que persévérant, Fergus restait inquiet pour son peuple: il voulait soumettre ou chasser les Pictes. Il mena donc l'investissement de ces plaines jusqu'à la confrontation qu'il espérait et redoutait tout autant.

C'est à Eddin qu'eu lieu l'affrontement. Les Pictes établirent une fortification robuste au sommet d'un pogg volcanique, un roc noir censé effrayer leurs adversaires. Ils comptaient harceler les Scots depuis cette position élevée.
Fergus comprit alors qu'il avait une opportunité de l'emporter. Il fit cerner le roc par ses troupes. Les Pictes restaient confiants: ils espéraient un assaut des Scots sur le glacis naturel de leur roc fortifié. Au lieu de cela, les Scots creusèrent des sapes menant aux sources abreuvant les Pictes, faisant crouler leurs sapes et bouchant les sources. ( Les Scots apprirent très vite l'art des mines ).
En quelques jours, assoiffés, les Pictes firent une sortie, qui tourna au massacre (3 kills à 0 )

Fergus fit alors édifier un fort en pierre à la place du fort des Pictes: ce fut le bourg de Eddin. Edinburgh.

Au terme d'une longue et pénible conquète, Fergus avait établi un important royaume Scot.


LA DOMINATION SAXONNE

Rappel aux joueurs: il manque le marqueur de pop saxonne. Danton a donc pris le marqueur Jute. S'EN RAPPELER :chinois:

Hengist avait laissé un territoire riche et puissant à son fils Aerc.
Celui-ci poursuivi les traditions de son père, faisant appel à des tribus continentales, en faisant venir à chaque saison des familles entieres et des guerriers pour coloniser et peupler la Bretagne.
Aerc eut par ailleurs a regler la secession de son cousin Erg-helt, le fils de Horsa . Celui-ci refusait de reconnaitre l'autorité sans partage d'Aerc. Pour l'amadouer, Aerc lui proposa de mener une guerre conjointe et de se partager les terres detenues par les Angles, en Norfolk. Erghelt accepta.

L'armée commune de Aerc et Erghelt marcha donc contre les Angles. Mais, à la bataille de Snetisham, Aerc n'engagea pas ses troupes comme il l'aurait dû. Les pertes dans l'armée de Erghelt furent sevères. Mais Aerc avait échoué dans son projet: voir son cousin perdre la vie sur le champ de bataille. En revanche, affaibli, Erghelt ne put qu'accepter l'offre de Aerc de devenir son lieutenant.
Une fois la conquete du Norfolk achevée, Aerc s'en prit à la North Mercia., également tenue par les Angles.
C'était une terre riche, défendue par de nombreux guerriers Angles (2 armées). Encore une fois, Aerc fit preuve de duplicité. Tandis qu'il laissait Erghelt affronter le gros des troupes Angles, lui même réduisait un à un les villages et les bourgs privés de leurs défenseurs.
Au terme de 3 ans de campagne, les Angles furent écrasés, mais pas sans avoir durement combattus les Saxons ( 2 pertes angles pour 1 perte saxonne).
En revanche, Erghelt était encore en vie.
Peu inquiet d'hypothétiques représailles, Aerc finit par faire empoisonner celui-ci. Mais, ironie du sort, il mourut quelques semaines plus tard d'une mauvaise fièvre contractée durant ses campagnes.

Son petit neveu Cynric poursuivit les conquêtes saxonnes, étendant sa domination sur bien des terres autrefois romaines: Hwycce, South Mercia; Suffolk.


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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : mar. mai 01, 2012 7:44 pm
par gladiatt
LE GLAS DES AMBITIONS ANGLES

Arthur devait affronter la sédition de son neveu Mordred. Il commença par bannir sa demi-soeur Morganne. Celle-ci, furieuse, retourna auprès de son époux, l'Angle Wilfrid. Elle lui fit valoir l'interet qu'il aurait à s'allier à Mordred.

Tandis que Wilfrid recrutait à tour de bras en Germanie, Mordred parvenait à rallier des partisans à sa cause. Il s'appuyait sur la déféction de Lancelot, que Arthur avait éloigné de sa cour suite à la calomnieuse rumeur qui voulait que celui-ci et la reine Guenievre eurent fautés ensembles.

Wilfrid dut de son coté satisfaire aux ambitions des chefs de guerre qu'il rameutait en nombre. Il investit les terres au nord du royaume d'Arthur. Lothian et Bernicia accueillirent nombre de colons Angles armés jusqu'aux dents, et qui formèrent une base d'opération contre York et sa province.

En même temps que les Angles se renforçaient au nord de la Humber, d'autres bandes repartirent à l'assaut du Norfolk. Leurs efforts décousus ne purent vaincre les Saxons qu'au bout de longs mois (1er round, aucun résultat de chaque coté).

Enfin, Wilfrid se sentit prêt à répondre à l'appel toujours plus pressant de Mordred et Morganne
Une armée imposante marcha droit sur York, et fit jonction avec les rebelles de Mordred.
Sur son chemin, tout ceux qui refusaient de se soumettre furent passés au fil de l'épée.

Arthur, pressé par le temps, affaibli par les déféctions, se portait à la rencontre de son neveu, inquiet et mortifié.
Son conseiller, Myrddin, avait depuis bien longtemps disparu sans laisser de traces. D'aucun disait que Morganne lui avait jeté un sort. Cette dernière fit même savoir à Arthur que Mordred était bien son fils adultérin et incestueux...

Lorsque Mordred et Wilfrid rencontrèrent les forces d'Arthur, à Camlann , les armées se firent face durant des jours, évitant la conflagration, seules quelques escarmouches sans conséquences émaillant les journées.
( 1er round, aucun résultat ni des 4 armées Angles, ni de la cav et 2 piétons menés par Arthur !)
Il semblait que les chevaliers de la table ronde, divisés, dispersés, n'avaient plus la puissance d'antan.

C'est alors que revint auprès d'Arthur son meilleur chevalier, Lancelot, et son fils Galahad..
Immédiatement, les troupes d'Arthur reprirent confiance, et se lancèrent à l'assaut des troupes de Mordred.
Dans l'affrontement, Mordred parvint à frapper mortellement son père Arthur, l'empalant sur sa lance; mais à son tour il est percé par la légendaire épée d'Arthur. Les forces de Mordred se débandèrent aussitôt, laissant les Angles de Wilfrid seuls contre la furie des derniers cavaliers de Lancelot, Galahad et Perceval.
Le massacre des Angles fut tel que leur puissance fut brisée durablement....
( Guernica aurait pu bénéficier d'une seconde phase de jeu pour ses Angles, mais il avait subi de tels revers qu'il déclina...)


Le bilan fin du tour 7:

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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : mar. mai 01, 2012 8:37 pm
par Vonck
Très intéressant! Même si je trouve les Irish un peu trop nombreux :mrgreen: Vous avez pu faire le décompte des points?

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : mer. mai 02, 2012 9:14 am
par gladiatt
Vonck a écrit :Très intéressant! Même si je trouve les Irish un peu trop nombreux :mrgreen: Vous avez pu faire le décompte des points?
On a en effet fait le décompte des points. Mais te dire qui l'emporte ou quel peuple s'en sort le mieux, aucune idée :oops:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : mer. mai 02, 2012 8:20 pm
par Danton
Fin du tour 7:

Mauve (Gladiatt) 53,5

Rouge (Danton) 44

Vert (Vonck) 38,5

Bleu (Guernica) 29

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : jeu. mai 03, 2012 10:51 am
par Guernica
Raaah la defaite de York m'a bien plombé.

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : jeu. mai 03, 2012 1:35 pm
par gladiatt
Guernica a écrit :Raaah la defaite de York m'a bien plombé.

:oops:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. juin 23, 2012 8:59 pm
par gladiatt
[ Un grand merci à mes comparses, pour une séance haute en couleur, truculente et franchement drole. En voici le résultat. Encore une fois, le résultat en a été fortement romancé. Ces chapitres de mon AAR mêlent données historiques et restitution du jeu; ne prennez donc pas tout pour argent comptant, sans pour autant penser que tout est inventé :P . Enfin, plus important que tout, j'espère que vous apprecierez la suite de l'histoire :chinois: ]


LE NORD EN LUTTE - 560-635

A la suite de la bataille de Camlann, la puissance des Angles déclina brutalement et durablement. Leur territoire était divisé en 2 blocs isolés, l'un centré sur le Norfolk, et l'autre sur le royaume de Deira ( de Deire: "gens de l'eau"), au nord de l'estuaire de la Humber.
Alors même que la disparition d'Arthur augurait d'une période difficile pour ses héritiers politiques, une autre puissance celte émergeante fut en mesure de profiter du choc que venait de subir le royaume Angle.

Au nord des terres romanos-britonnes, le royaume celte de Cumbria émergeait, fusion anarchique mais relativement pacifique d'Etats comme le Srath Chluaiah (Strathclyde) ou le Galwyndel (Galloway). Sous la houlette de Danto Oc Cuailah, ces Cumbriens, héritiers des Brigantes, cherchèrent à chasser les Angles des cotes orientales, et à s'emparer des terres bordants la mer du Nord.
Profitant de l'espace publique laissé vacant à la mort d'Arthur, Danto Oc Cuailah chercha à justifier son action : "Que ne faut il faire pour assurer la survie de l'espece".
Néanmoins, les premieres expéditions des celto-brigantes ne parvint à guère d'autre résultat qu'attirer l'attention des Angles en direction du nord. Eparpillées en petites troupes plus avides de pillage que désireuses de se confronter aux guerriers germains, les Brigantes n'avaient aucunement pris le controle des lieux (1 armée brigante contre 1 armée angle; 1er round aucune perte )
Il fallut une poignée d'année pour que les Angles soient en mesure de totalement se concentrer sur leur frontiere nord. Le roi Aelle de Deira décida alors de contrer les Cumbriens de Danto avec force et résolution.
Cependant Aelle fut battu à Feathenlag (en 584) par les Brigantes. Il mourut dans l'affrontement, mais nombre de survivants évoquèrent le fait que son second, Aethelfrit de Bernicie, l'ai aidé à trépasser ( 2e round, perte 1 angle pour 0 brigante ).
Bradant la souveraineté Angle qu'il abandonna sans états d’âmes aux celtes, il se concentra sur son seul objectif: la prise du pouvoir.
Aethelfrit confisqua la couronne à Edwin, le fils de Aelle, qui n'avait que 3 ans. Reclus dans un monastère, lieu que les guerriers Angles méprisaient, surveillé par les hommes du roi; Edwin était promis à une vie d'otage, dépendant à chaque instant de la clémence du roi. Il parvint pourtant a se soustraire à ce sort, et faussa compagnie à ses gardiens grace aux soutiens que sa mere, emprisonnée avec lui, avait conservée. Edwin passa les 30 années suivantes en exil (authentique).

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Éprouvés par près d'un siècle de guerre et de ravages, les clans Pictes et Calédoniens se tenaient tranquilles au nord des provinces conquises par les Scots. Chez les Calédoniens, le traumatisme du "Grand Massacre", engendré depuis leur guerre malheureuse contre les Pictes pour le controle de Skye, était particulièrement vivace. L'aristocratie savait manquer de ressources tant matérielles que humaines.

Quant aux Scots , ils s'intégraient peu à peu au paysage politique local.
Domangart Mac Fergusa ("fils de Fergus") reçut par ailleurs des messages de paix de Danto Oc Cuailah, celui -ci ne cessant de repeter que "Fergus était mort, paix à ses cendres, en ayant su creer un royaume et établir la paix avec ses doux voisins" (je cite :mrgreen: )
Domangart et son successeur, Fiannamail Ua Dunchada , passèrent leur temps à fédérer et unifier, peu ou prou, les clans et tribus qui constituaient l'ensemble disparate des Etats Scots.

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. juin 23, 2012 9:30 pm
par gladiatt
560 - 710 : LA CORNOUAILLE SOUS L'ASSAUT IRLANDAIS


Isolés et enclavés au fond de la péninsule de Cornouailles, les Gallois locaux gagnèrent une forme d'autonomie politique vis à vis des royaumes de Powys, de Gwynnedd ou du reste du pays de Galles.
Mais ces liens politiques distandus ne disparurent pas pour autant.
Au fur et à mesure que la pression militaire des Saxons appesantissait sur la Britannia, les Welsh se proclamaient champions de la lutte contre les envahisseurs germains, et rivalisaient avec le royaume arthurien moribond.
Cette attitude permit aux Ducs de Cornwall d'obtenir l'aide de leurs cousins de Galles. Au nom de la fraternité Welsh, de la communeauté de culture, et grassement payés, il n'était pas rare que des nobles de Gwynedd, Powys ou Clwydd aillent servir avec leur suite armée dans les rangs des armées Cornouaillaises, pour quelques semaines, pour une saison, ou plus.

L'atout majeur des Ducs de Cornwall reposait sur les mines d'étain, que même les romains n'avaient su controler. Les premieres exploitations s'étaient faites sur des veines mises à nues par l'eau des rivières ou des cotes. Mais ces veines vinrent à expirer, et les Ducs favorisèrent alors l'extraction souterraine. Tandis que les sites de la vallée de l'Erme, à Dartmoor dans le Devon, tombaient sous la coupe des Irish, ceu-ci ne purent en profiter plainement, le savoir faire des mineurs et des fondeurs leur ayant échappés, contrairement aux Welsh, qui exploitaient un mince filon a Truro , et un autre dans les iles Scilly.
Grace à cette source de richesse, les Cornouaillais étaient en mesure de financer leurs armées, s'appuyant autant des apports d'effectifs exterieurs que autochtones.

Une carte de Cornwall

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Par ailleurs, les Ducs s'évertuèrent à priver tout assaillant de facilité de ravitaillement. Ils incitèrent à l'éparpillement de l'habitat, afin qu'une armée ennemie ne puisse fourrager sans se disperser et perdre du temps. Enfin, ils mirent en place un réseau de tour de guet sur les cotes afin de prévenir de l'arrivée par mer des pillards irlandais.

L'effort des Irlandais provenait tout autant de la mer que de la province du Devon qu'ils avaient conquis 60 ans plus tot. Alors que les Irlandais esperaient diviser la défense Welsh, ce fut au contraire leurs efforts qui furent scindés.
Les raids provenants de la mer étaient vite confrontés à l'ébsence de butin: prévenus à l'avance, les communeautés littorales refluaient à l'intérieur des terres, se mettant hors de portée. Les pillards n'osaient s'aventurer dans des contrées hostiles que rarement. Lorsqu'ils essayèrent, ils se retrouvaient confrontés aux armées Welsh qui les contraignirent à rembarquer.

En 601, le Duc Vonckahl ap Urdath parvint à battre une de ces expéditions, puis en se portant à la rencontre de l'armée ennemi provenant du Devon, l'incita a rebrousser chemin (tour 8, 3 armées Irish contre 2 welsh, 1 perte irish et repli immédiat)
Les Irlandais cessèrent momentanément leurs menées, mais se promirent bien de revenir.
Vonckahl proclama non sans bravache "Les Welsh sont fiers, forts et puissament membrés" (je cite toujours :mrgreen: ).

L'assaut repris dans les décennies qui suivirent. L'organisation Cornouaillaise se maintenait, restant en mesure de contrer les menaces Irish (bien que nombre de localités côtières furent brulées par les pillards; cela ne remettait pas en cause l’existence du Duché).
En 646, le Duc Gudfril ap Vonckail dut faire face à une nouvelle invasion. Résolument, il abandonna les rivages nord pour se concentrer contre l'armée dévonienne. Celle-ci penetra profondément en Cornouailles, persuadée de chasser devant elle la moindre forme de resistance. En fait, Gudril tourna les Irish en longeant la cote et en évitant les marécages de la Tamar. Il se rabattit dans le dos des Dévoniens, et livra une bataille à front renversé à Sheviock. La manoeuvre, imparfaitement réussie, ne permit pas à Gudfril d'encercler et de détruire la totalité de l'armée irlandaise: une partie de celle-ci put fuir à travers les marais.
(t9- 3 armées irish contre 2 welsh, 1 perte irish et repli immédiat)

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Néanmoins, la victoire de Sheviock garantissait la survie du duché de Cornwall sous autorité Welsh.


to be continued dans les jours qui viennent, ca demande un sacré boulot mine de rien cet AAR :ko:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : dim. juin 24, 2012 9:18 am
par gladiatt
LE DECLIN DU ROYAUME ARTHURIEN

A la bataille de Camlann, l'avenir des romanos-brittons disparut en même temps qu'Arthur, bien que cela n'apparut pas aussi flagrant pour les contemporains. Avec Arthur disparurent moults autres chevaliers prestigieux. Au nombre de ceux-ci se comptait Lancelot.
Blessé grievement en portant secours à son roi, Lancelot ne put se proclamer successeur d'Arthur, cloué à son lit de mort. Il mit 3 mois à mourir de ses blessures. Son fils Galahad, tout chef de guerre et chevalier émérite qu'il fut, n'avait pas la trempe d'Arthur. Il fut incapable de s'imposer aux aristocrates, et ne parvint pas à maintenir un force de cavalerie lourde décente.
Profitant un temps de la réputation et de la renommée du royaume, les élites aristocratiques s'entre-déchirèrent pour le pouvoir et pour le titre de successeur d'Arthur. Après quelques mois de confusion, un nouveau roi s'était détaché: Ceredig.
Le roi Ceredig, qui avait installé sa capitale à York, semblait en fait des plus faibles, s'illusionnant sur la crainte qu'il inspirait à ses voisins. Alors que le roi saxon Aethelbert, du Kent, faisait parvenir une ambassade vers 600 ou 610 à ce dernier, Ceredig eu le culot de réclamer un tribu au roi saxon. Aethelbert le prit très mal. Il résolut de porter le fer et le feu contre le royaume de Ceredig. Mais il lui fallait obtenir des assurances de la part des autres rois saxons.

L'HEGEMONIE SAXONNE

Avec l'extansion rapide de leurs possessions, qui peu à peu se transformèrent en petits royaumes aux contours toujours moins mouvants, les saxons prirent une conscience croissante de leur puissance. N'ayant pas eu à souffrir des foudres d'Arthur, les rois Saxons ne souffraient ni du complexe qui marquaient les Angles, ni de la baisse de puissance que Arthur avait occasionné à ces derniers. ( et qui va probablement durablement marquer le cours du jeu, amha)
Initialement destiné à pacifier et normaliser les relations entre les différentes entités, se mis en place une forme d'assemblée informelle. Elle ne fit pas disparaitre les luttes et les guerres que se livrèrent parfois les rois saxons, mais favorisa les reglements rapides des conflits.
En 580, Aethelbert devint roi du Kent. Il se heurta immédiatement à Ceawlynn de Wessex. A la bataille de Wibbandun, Ceawlynn l'aurait emporté et repoussé Aethelbert dans le Kent.
A la recherche d'alliances, Aethelbert parvint à se rapprocher des rois Francs. Il épousa Berthe, la fille du roi Caribert. Grace à l'alliance de son beau-père, il put retablir sa situation. Par ailleurs, la soeur d'Aethelbert, Ricula, fut mariée au roi de l'Essex, et donna naissance au futur roi Saeberth; la fille d'Aethelbert fut mariée à Edwin de Northumbrie (voir plus haut).
Influencé certainement par la piété de Berthe, mais surtout par l'exemple politique des Francs en Gaule, Aethelbert accepta de recevoir en son royaume la mission évangélisatrice d'Augustin.
Pourtant, les manières frustres de saxons, et l'impiétée autant que le paganisme de la cour d'Aethelbert révolta Augustin. Celui-ci retourna à Rome, demandant au pape Gregoire I de le relever de sa mission. Celui-ci refusa, renvoyant Augustin vers les brumes glaciales de la Britannia, secondés par une quirielle de moines.
L'évangélisation fut alors prodigieusement rapide. Aethelbert se convertit au christianisme, se faisant baptiser, à l'image de Clovis, au milieu de ses guerriers, dans l'abbaye de Cantorberry qu'il venait juste de fonder.
Sous l'influence du christiannisme, un premier code de loi fut rédigé. Le roi avait un interet financier dans l'application des lois germaniques traditionnelles, le juge percevant une bonne partie des indémnités, les "Scillingas" en saxon....qui donnèrent "Schillings" .
Le Kent recommenca à battre monnaie, premier royaume germanique en Britannia à garantir sa souveraineté sur la monnaie. Et le commerce avec les royaumes francs reprit modérément.
Le redressement des forces d'Aethelbert lui permit de prendre sa revanche sur Caewlynn: le roi de Wessex fut battu à la bataille de Stoke Lyne (authentique)
Aethelbert parvint par ailleurs, grace à ce redressement spectaculaire, à obtenir à peu de frais l'alliance du roi Raedwald de Suffolk.

Aussi , lorsque Ceredig l'insulta, Aethelbert était en mesure de déclencher la guerre contre les residus Arthuriens.

LA PREMIERE GUERRE D'YORK

En 616, Aethelbert du Kent , marcha sur York, mais il doutait malgré tout de sa force face aux armées héritées des preux d'Arthur (et ce d'autant plus que j'avais 3 armées sur la province :cry: ).
Et ce d'autant plus que Ceredig d'York, sous la pression de ses généraux, avait cherché à forger une alliance avec d'autres Celtes.
(nota: aucune alliance in game...en revanche, au vu du déroulement du jeu, je peut facilement broder et raccrocher à l'Histoire)
Ainsi fut scellé une alliance avec le puissant roi de Gwynedd, Cadwallan ap Cadfan.
Peu désireux d’être pris en étau entre deux armées, Aethelbert voulu rester à distance des Welsh. Mal lui en prit. Marchant à l'Est pour s'écarter de la menace que faisait peser Cadwallan, Aethelbert mena son armée dans une zone de marais qui limitait sa mobilité. L'armée de Ceredig parvint à le contourner et à le battre à la bataille de Rawcliffe, où Aethelbert en personne perdit la vie.
( 3 armées Saxons contre 3 romanos-brittons; 1er round, une perte de part et d'autres)

Bien que vainqueur à Rawcliffe, Ceredig ne sut et ne put profiter de sa victoire. Celui qui se croyait investi de la puissance d'Arthur fut traumatisé par la violence du combat, et faillit fuir si son entourage ne l'avait retenu.
Ceredig reporta alors toute campagne, toute bataille, craignant pour sa vie, et se couvrant de honte vis à vis de ses nobles, perdant peu à peu son autorité.
Au contraire, face à lui, les Saxons se ressaisirent très vite. Raedwald, le roi de Suffolk, allié d'Aethelbert, saisi l'occasion pour s'attribuer une partie de l'armée du défunt, promettant de soumettre Ceredig. Il lui fallut pourtant se prémunir contre Cadwallan.
L'armée de celui-ci s'était en effet avancé à l'Est, prêt à frapper Raedwald et à épauler Ceredig. Il semblait pourtant que l'attitude pusillanime du roi celte Ceredig avait particulièrement écœuré le Gallois, et que celui-ci faisait désormais peu de cas de l'alliance britonne.
Jouant de cette carte, Raedwald fit le pari que Cadwallan n'interviendrait pas. Il fondit sur York, cherchant à provoquer le combat. Ceredig fuit devant lui, et finit par s'enfermer dans York. Au bout de quelques semaines de siege, il fut contraint de se soumettre à Raedwald. Nombre de clients du roi l'avaient déja abandonnés, se retranchant dans les Pennines ou à Chester.
( 2e round, 1 perte britonne, aucune perte saxonne; repli briton)

Raedwald profita de sa victoire, prétendant offrir une vengeance au nom des peuples germains, pour les Angles que Arthur avait vaincus 40 ans plus tot. Il se présentait en fédérateur des germains contre les Celtes.


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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : dim. juin 24, 2012 9:51 am
par gladiatt
INTERLUDE BRIGANTE- 610-710

Au nom de l'unité de culture que Raedwald prétendait incarner, le roi Saxon fournit de l'aide à Edwin, le fils d'Aelle, et son héritier légitime, chassé du trône de Bernicie par l'usurpateur Aethelfrit. Raedwald espérait bien en retour obtenir l'aide de celui-ci à écarter la menace que faisait peser le bloc, pourtant désuni politiquement et culturellement, des royaumes Arthuriens et Welsh.

Avec l'aide de Raedwald, Edwin rassembla une armée d'éxilés, de bannis, d'aventuriers, d'Angles du Norfolk et de Saxons.
Il battu et tua Ethelfrit (les deux orthographes sont possibles) à la bataille de la rivière Idle, et récupéra le trone de son père (authentique).

Peu reconnaissant envers Raedwald, il s'empressa d'oublier ses promesses de soutien contre les descendants d'Arthur. La période qui suivit le vit porter ses efforts vers le nord: année après année, Edwin mena campagne contre les Brigantes, et finit par reconquérir la province du Lothian.
( 2 armées angles contre 1 brigante; 1er round, perte brigante pour aucune perte angle).

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Les Brigantes n'en restèrent pas là.
Dantolynf, roi du Srath Chluaiah, parvint à faire valoir son autorités sur les Brigantes de Cumbria et Galloway.
Les forces brigantes réunies marchèrent sur Berwick (upon-Tweed).
Le roi Edwin de Bernicia contra Dantlynf en le contraignant a lever le siege de la ville portuaire. Les deux armées se tinrent en respect toute une saison, sans résultat tangible.
( 1er round, aucune perte de part et d'autres )
Tenu en echec par les Brigantes, Edwin perdit peu à peu son crédit. L'aristocraite Angle de Bernicie le déposa alors au profit du Duc Oswin, qui fut proclamé roi. Mais la période de troubles qui suivit fut favorable à Dantolynf, qui put battre les armées Angles (2e round, 2 pertes Angles pour 0 Brigantes; quant on vous dit que Guernica a pas eu de chance ! )
Les Brigantes confirmaient leur puissance en réaffirmant leur autorité sur le Lothian.

(autre note: le joueur Angle, Guernica, a eu droit à un pion "roi" avec Oswin, à son tour de jeu. La faiblesse de ses positions l'incita à ne rien tenter de risquer, ce qui est rageant en tant que joueur quand on dispose d'un roi; je compatis)

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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : dim. juin 24, 2012 9:58 am
par gladiatt
LE BRETWALDA

Avec la prise de York, et la mort de Ceredig, il devint vite évident pour les élites du pays, tant religieuses qu'aristocratiques, que le pouvoir avait définitivement changé de main.
L'hégémonie saxonne devint non plus un fait, mais une situation politique de Jure.
Les rois saxons s'attribuèrent le titre de Bretwalda, proclamant leur autorité non seulement sur les Saxons, mais sur l'ensemble des terres qu'ils dominaient ou qu'ils prétendaient conquerir.
Raedwald de Suffolk fut Bretwalda apres sa conquete de York.


Le casque de Sutton Hoo, tombe royale saxonne, attribuée à Raedwald.

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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : dim. juin 24, 2012 10:34 am
par gladiatt
DEUXIEME GUERRE D'YORK - 636-

Cela faisait moins de 10 ans que Raedwald s'était emparé de York. Cette place représentait, tout à la fois le siege métropolitain du nord, un grand marché local, le symbole de la victoire d'Arthur.
Décidé à reconquerir leurs terres, les Ducs brittons du roi Glado ap Iatt s'accordèrent sur la nécessite d'obtenir de nouveau l'alliance de Cadwallan ap Cadfan de Gwynnedd, le tonitruant roi Gallois.
La délégation romano-brittonne dut cependant en passer par les exigences de Cadwallan. Celui-ci exigea rien moins que la main de la fille du roi Glado ap Iatt. Etant en position de force, Cadwallan fut satisfait, pourtant il ne tint pas ses engagements......

L'armée celte de Glado marcha donc contre l'armée saxonne de Raedwald. Elle progressa depuis Chester en direction du Nord-Est, longeant les contreforts des Pennines, attendant et espérant la jonction avec l'armée de Cadwallan. Les effectifs de Glado semblaient équivalents à ceux de Raedwald (2 armées chacun ). L'apport des troupes Welsh aurait aisément fait basculer le rapport de force à l'avantage des Celtes. Las, Cadwallan différait son rendez-vous avec Glado.
Glado, deséspérant de voir l'armée Welsh le rejoindre, finit par marcher vers York: il craignait que Raedwald ne finisse par obtenir l'aide de Edwin de Northumbrie ou d'autres rois saxons. Glado voyait aussi la saison avancer. Il finit par se precipiter droit sur York, mais conscient d'avoir perdu bien trop de temps: la mauvaise saison approchait...
Glado avait rendez vous avec le destin...

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Approchant de la riviere Wharfe à proximité de Darley Head, Glado voulut faire franchir l'obstacle à son armée lors même que la nuit approchait.

La riviere Wharfe

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Les éclaireurs de Glado n'avaient pas perçus l'arrivée de l'armée de Raedwald. Au contraire, l'avant garde saxonne repéra la situation des romanos brittons. Informé, Raedwald fit marcher aussitôt son armée et attaqua l'avant-garde ennemie, mais en engageant ses forces au fur et à mesure de leur arrivée sur le champ de bataille.

Rapidement conscient de la situation de son armée coupée en 2 par la Wharfe dont les flots étaient chargés par les premières pluies de l'automne, Glado chercha à faire traverser aussi vite que possible le reste de ses troupes, alors que la nuit avançait. Mais le mouvement était trop lent. Glado se porta à l'avant-garde de son armée, de l'autre coté de la rivière, pour galvaniser ses troupes. La position tenue permettait d'éviter d’être tourné, et de résister. L'arrivée dispersée des saxons empêchaient ceux-ci de profiter de leur supériorité numérique sur ce coté de la rive. Les pertes s'accumulaient de chaque coté. Mais à force, les brittons commençaient à céder. Glado, après avoir fait traverser son armée dans un sens, voulut la préserver et ordonna le repli dans l'autre sens. Le résultat fut désordonné, et permit à l'armée saxonne de reprendre l'ascendant. Cherchant à diriger le repli de ses troupes, Glado se positionna au milieu du guet en cru. Dans la confusion de la retraite et l'obscurité, le roi disparut. La confusion régna jusqu'au matin.
Sur la rive gauche, l'armée britonne avait finie par être écrasée. L'on retrouva le corps du roi, noyé, en aval du gué, dans la matinée. Son armée se débanda aussitôt, et reparti en direction de Chester.
( 1er round: 2 pertes romanos pour 1 perte saxonne )

La bataille du roi noyé:
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Raedwald crut pouvoir profiter de sa victoire. Mais il n'en eu guere le loisir.
Cadwallan ap Cadfan avait fait marcher son armée à distance de celle de Glado. Mais lorsque celle de Raedwald engagea la bataille avec celle de Glado, le Gallois réussit à tourner les deux belligérants.
Il s'abbatit dans le dos de Raedwald. Coincé à son tour entre la Wharfe en crue et l'armée Galloise, l'armée saxonne fut écrasée. Raedwald, cherchant à rompre l'étau Welsh, mourut en menant la charge.
( 4 armées Welsh contre 1 armée saxonne: 1 perte de chaque coté)

Cadwallan, truculent à l'extreme, affirma avoir ainsi vengé les romanos brittons en " venant manger un haggis dans la panse de Dantoswald " (je continue a citer :mrgreen: ).
La duplicité du roi de Gwynedd lui permit ainsi de s'approprier aisément York et sa province.
( belle action de Vonck qui marque ainsi 6 pv)

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : dim. juin 24, 2012 10:50 am
par Bartimeus
Ton AAR est magnifique Gladiatt ! Continu comme ça j'adore, c'est un de mes ARR préféré sur le QG !

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : dim. juin 24, 2012 12:13 pm
par Vonck
Tu me donnes les mauvais rôle, alors que j'ai simplement bouté les envahisseurs hors de Northumbrie après qu'ils aient chassé les décadents romanisés :o: J'ai fait cela pour la cause, je suis le digne successeur d'Arthur, bien plus que ces lâches se cachant à pennines! :chicos:

C'est toujours aussi bien, sinon.

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : dim. juin 24, 2012 12:35 pm
par gladiatt
Bartimeus a écrit :Ton AAR est magnifique Gladiatt ! Continu comme ça j'adore, c'est un de mes ARR préféré sur le QG !
:chinois: Merci beaucoup. J'y met autant de cœur que possible, en espérant "toucher" mes lecteurs grâce au mélange d'Histoire et d'invention.


REVERS SCOTS

Eochaid Buide ("le blond" ), gendre de Domangart Mac Fergusa et successeur de Fiannamail Ua Dunchada, fut roi de la principauté scot de Dunedin.
Cependant son autorité sur les seigneurs de Skye ou de Dalriada ne valait que tant que ces derniers l'accepte comme telle.
Domnall Brecc, roi du Riada, se considérant à l'étroit dans ses collines, parvint à rallier nombre de clans du Skye. Domnall Brecc lorgnait sur les riches plaines juste au sud de la Clyde, tenues fermement par le royaume brigante de Srath Chluaiah.
Des incursions furent lancées tout le long de la frontière, avant de finalement progresser au sud. Mais les forces Brigantes ne cédèrent pas à la panique.
Au sud de Alcluith (actuelle Dumbarton), les armées Brigantes coupèrent la voie de retraite aux Scots. Domnall Brecc voulut forcer le passage loin en amont de la Clyde, mais ce faisant s'éloigna de tout secours qu'aurait pu lui porter ses compatriotes Scots.
Les Brigantes rejoinrent les Scots pour leur livrer bataille. Domnall Brecc fut tué lors de cette bataille.
( 3 armées brigantes contre 3 scots , 1er round 1 perte scot, et repli immédiat).

Les Scots refluèrent chez eux, échaudés pour une longue période

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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : dim. juin 24, 2012 12:38 pm
par gladiatt
Vonck a écrit :Tu me donnes les mauvais rôle, alors que j'ai simplement bouté les envahisseurs hors de Northumbrie après qu'ils aient chassé les décadents romanisés :o: J'ai fait cela pour la cause, je suis le digne successeur d'Arthur, bien plus que ces lâches se cachant à pennines! :chicos:

.
justement, je ne vois pas où est le mauvais role. Tu trouves que Ceredig à un bon role toi ? :siffle: :mrgreen:
Par ailleurs la duplicité de Cadwallan est historique.
Enfin et dernier point: c'est moi qui raconte :lolmdr: . J'essaye de ne jamais privilégier un joueur au détriment d'un autre.

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : dim. juin 24, 2012 1:03 pm
par gladiatt
LA CONTRE OFFENSIVE SAXONNE

Alors même que Cadwallan, roi de Gwynedd, s'emparait de York, étendant l'autorité galloise sur la cote orientale de la Britannia, les Saxons ne restaient pas inactifs.

Le roi Danthried de North Mercia, tenu en respect par Aethelbert puis par Raedwald, vit dans les guerres pour York l'occasion de s'affranchir de toute contrainte.
Cependant, son ambition n'était aucunement de s'en prendre à ses frères saxons.
La présence de territoires celto-gallois à proximité de son domaine représentait tout autant une opportunité qu'une menace.
Profitant de l'éloignement de Cadwallan, Danthried débuta la conquête du March. Le bourg de Lichfield fut sa première cible.

Cadwallan ne pouvant laisser faire, se devait de réagir. Il partit avec une partie de son armée droit à l'ouest. Puis il parvint à faire sa jonction avec les forces restées pour défendre le March. Au passage il abusa de la femme du Duc de March...
La rencontre eu lieu a Heavenfield. L'armée Welsh, inférieure en nombre, fut mise en déroute par les Saxons.
( 2 armées saxonnes contre 1 Welsh; 1er round, 1 perte welsh et pas de pertes saxonnes )
A proximité du champ de bataille, Cadwallan fut égorgé par le Duc de March, assouvissant sa vengeance alors même que l'armée retraitait. Cela se passait au gué de Deni: Deni's Brook (authentique)

La province de March passait dans l'escarcelle saxonne. Et la conquete n'allait pas s'arreter là.

Chute de Chester

Les dissensions politiques entre les royaumes saxons assurèrent à peine quelques années de répit aux romanos-brittons.
Danthried ayant, momentanément, assuré sa prédominance chez les saxons, fut assez fort pour écraser en un tournemain les "Arthuriens", arrachant de force la domination sur Chester.....
( 3 saxons contre 2 romanos-brittons: 1 perte romano-brittone )
Désireux de préserver à tout prix l'héritage symbolique d'Arthur, une poignée de barons parvint à se réfugier dans la chaine des Pennines, suivis par quelques communautés paysannes qui furent déracinés sans remords.

Réduits à peu de chagrin, les territoires romanos-brittons et leur système politique vivaient leur chant du cygne.

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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : dim. juin 24, 2012 8:57 pm
par Danton
Quel talent, mais quel talent! :clap:


En vérité je vous le dis, avec Danthried, la Britannia est entrée dans une nouvelle ère: un Royaume, un Haut Seigneur, la paix et la prospérité pour tous, la Loi Saxonne :o:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : lun. juin 25, 2012 5:09 pm
par gladiatt
Je ne résiste pas à l'envie de vous montrer le château de Dumbarton sur son éperon rocheux
(j'suis amoureux de ce pays, ca se voit, ou pas ? )

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Danton a écrit :Quel talent, mais quel talent! :clap:
Merci encore , j'essaye de satisfaire mes lecteurs :)

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : ven. oct. 26, 2012 8:31 am
par Vonck
La suite, la suite! :wink:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : ven. oct. 26, 2012 8:33 am
par gladiatt
Vonck a écrit :La suite, la suite! :wink:
pas si vite :ko:

je te sens impatient que je raconte tes exploits. Ne t'inquiete pas, je pense que tu ne sera pas déçu. Mais il faut que je décrypte toutes mes notes, que je travaille mes screens, que je fasse des recherches historiques, et que je mette le tout en prose épique :o:
Et accessoirement, je crois que Guernica m'a envoyé son tour de Liberty Roads, avec encore une saleté pour ma pomme :oops:
Donc: patience, jeune padawan :D

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : ven. oct. 26, 2012 10:29 am
par Vonck
Je ne suis pas particulièrement pressé d'entendre narrer mes exploits (même si la victoire des verts aux corps huilés sur les hordes de l'armée Rouge en vaut la peine :o:), je trouvais juste très très bon ton récit, que je venais de relire, et t'encourageais à continuer.

Et accessoirement je faisais remonter le sujet des abysses du forum où il n'aurait jamais dû s'aventurer :mrgreen:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. oct. 27, 2012 8:56 pm
par gladiatt
T10 - 710 - 785

EVOLUTION DE LA SOCIETE
Sous l'influence de la société franque, les Etats saxons et Angles se transforment, adoptant les mœurs politiques en provenance du continent. Avec la sédentarisation des peuples, se fit sentir le besoin pressant pour les souverains et les princes de disposer de relais à leur pouvoir sur l'étendue de leur territoire.
Issus de l'aristocratie guerrière et foncière, les Earldorlmans prennent rapidement le rôle tenu par les comtes francs : d'abord délégués des souverains, la pérennisation et la transmission patrimoniale de leur propre pouvoir établit des dynasties qui prirent un rôle toujours plus prépondérant.

Dans le même temps, ces grandes familles étendirent leur main-mise sur les possessions ecclésiastiques. Les dotations et donations aux abbayes et églises enracinèrent le clergé dans le Siècle, mais renforçait l'emprise de l'aristocratie sur les richesses foncieres.
Au mépris des aristocrates germains pour ce qui touchait à la religion, se substitua alors un engouement essentiellement motivé par le gout du pouvoir et de la richesse ....

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. oct. 27, 2012 10:12 pm
par gladiatt
715 - 720 - GUERRE DE LA SEVERN

Vainqueurs à York grâce à la rouerie du roi Cadwallan ap Cadfan, les Welsh étaient parvenus à établir leur autorité sur la grande métropole du nord.
Pourtant, les aristocrates et guerriers Welsh ne se sentaient pas bienvenus. Les élites locales considéraient ces guerriers celtes tout autant barbares que les guerriers Angles.
Bien qu'ayant fait souche dans le Yorkshire, l'aristocratie Welsh lorgnait vers le Pays de Galles. Aussi, lorsque le petit fils de Cadwallan, Idwal Iwrch ap Cadwaladr, fit appel aux Welsh de York, la quasi totalité de l'aristocratie répondit, allant bien au dela des espoirs de Idwal, emmenant armes, bagages, femmes et enfants, et abandonnant ces terres trop lointaines du berceau de leur peuple.
Car Idwal cherchait à stopper l'expansion saxonne, et espérait pouvoir renforcer ses armées et ses possessions par l'afflux des migrants de York.

Pourtant, le trajet, simple et aisé pour les émissaires de Idwal, menant de Gwynedd à York, fut moins aisé et moins direct pour l'armée du roi Vonckladacc ap Gutried.

En 715, Vonckladacc mena donc son armée, composé de combattants mais aussi de leurs familles, en direction du sud.
Sur la route de Leicester , il s'empara de Nottingham (1 vert). Le voyage depuis York avait pris du temps, bien plus que prévu, et il fallu aux Welsh s'installer sur place afin d'hiverner. Vonckladacc put s’enorgueillir d'utiliser les bains chauds de la ville...

AETHELBALD REAGIT
Au printemps suivant, le nouveau roi saxon de Mercia, Aethelbald, voulut entamer son règne par une action d'éclat.
Il réunit précocement une armée alors que la mauvaise saison n'était pas encore achevée, et vint se positionner entre Vonckladacc et le Gwynedd, le long de la riviere Tame ( 2 rouge ).
Aethelbald se jurait alors de faire bouillir Vonckladacc qui semblait tant apprécier les bains de Nottingham.
( Danton déclarait: "faites bouillir l'eau, je pense que ça peut servir pour une torture" ) ;)

Vonckladacc était donc contraint soit de livrer bataille contre Aethelbald en tentant de franchir la Tame, à grand péril, soit de rebrousser chemin. Il opta pour la fuite vers le sud, en plein territoire Saxon, mais les Earldorlmans locaux n'avaient pas eu le temps de mobiliser leurs troupes. Vonckladacc repoussa quelques contingents et se précipitait ( de manière toute relative, eu égard aux populations qui le suivait) vers Leicester ( 2 vert )

IDWAL ENTRE EN SCENE
Afin d'apporter assistance aux émigrés de York, Idwal mena sa propre armée contre les Saxons. Il espérait ainsi soit aider les forces de Vonckladacc, soit profiter de l'affaiblissement des garnisons saxonnes le long de la Severn, pour s'emparer par la force de la province de Hwycce.
Alors même que Aethelbald poursuivait Vonckladacc ( 3 rouge ), Idwal refoula les milices saxonnes locales , et à la fin de l'été 716, s'empara de Hereford ( 1 vert clair ). Puis il se porta vers la Severn, avec l'intention de ravager sa rive orientale aux mains des Saxons.
En cherchant à franchir la rivière, à Tirley ( 2 vert clair ), Idwal se heurta aux troupes du roi Ethelric de Hwycce. Cet aristocrate, désigné dans les chartes comme subregulus (sous roi) était vassal des rois Saxons de Mercie.
La bataille eut une issue incertaine. Mais les pertes de Ethelric furent telles qu'il préféra battre en retraite, tout en fanfaronnant.
( Danton déclara: "c'est une victoire, je peux donc me replier" )
Quant à Idwal, il prit le contrôle de la basse vallée de la Severn, sans oser pourtant franchir la rivière.

Mis au courant de la défaite subit par Ethelric, Aethelbald hésita. Il ne pouvait se permettre ni d'abandonner la poursuite de Vonckladacc, ni d'abandonner Ethelric à son sort. Il marcha alors au sud, interposant son armée entre les 2 forces Welsh, prêt à assaillir le premier de ses adversaires qui se mettrait à portée de ses coups ( 3 et 4 rouge )

Quant à Vonckladacc, il progressa lentement vers le sud, assurant une veille attentive aux colonnes de civils qui suivaient de près son armée. Il atteint Northampton à la fin de l'été 716. La bourgade, mal défendue, fut prise de force, et Vonckladacc se résolut à hiverner une fois de plus sans avoir rejoint le pays de Galles.

ANNEE DECISIVE
En 717, Aethelbald se porta contre Idwald, cherchant à prendre de cours ses adversaires.
Mais ce faisant, il ne patienta pas suffisamment pour regrouper tout ses Earldorlmans. De plus, le printemps finissant aggravait ses difficultés d'approvisionnement.
Lorsque Aethelbald se porta contre Hereford, tenu par une garnison galloise, il ne parvint pas à s'emparer de la ville (4 rouge ).
Idwald, quittant à son tour ses quartiers d'hiver, marcha droit sur Hereford ( 3 vert clair )
Il y rencontra l'armée d'Aethelbald déja battu sous les murs de la ville. L'armée d'Aethelbald ne put soutenir le choc, et fut battu à plate couture.
La basse vallée de la Severn passa alors sous controle Welsh ( Hwycce conquis ; 1 saxon perdu par Danton pour 0 welsh de Vonck) .

Profitant de la défaite saxone de Hereford, Vonckladacc quitta Northampton avec armes, bagages, et civils, marchant au nord pour s'éloigner des troupes levées par les Saxons de Mercie (4 vert )
Aux abords de Lichfield, Vonckladacc apprit de ses eclaireurs que les Earldorlmans saxons avaient réunis leur force pour lui barrer la route.
La rencontre eu lieu à Rugeley, ou Vonckladacc parvint a repousser l'armée saxonne. Il put même, profitant de sa victoire, obtenir la rédition de Lichfield (conquête de March, 1 perte Welsh et 1 perte saxonne ).

Le roi Saxon Aethelbald venait de subir un grave revers. Mais il n'était pas prêt à passer l'éponge....

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La rivière Trent , à proximité de Rugeley

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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. oct. 27, 2012 10:15 pm
par gladiatt
Hwycce et March tombés au pouvoir des Welsh

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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : dim. oct. 28, 2012 3:30 pm
par gladiatt
T10 - ACCROCHAGES PICTO-CALEDONIEN

Les tribus pictes et calédoniennes s'étaient, au cours du VIIe siècle, structurées politiquement, ressemblant peu ou prou au système des grands seigneurs qui se généralise dans l'ensemble de la Britannia, mais tout en gardant certaines spécificités propres à la société celte.

En 728, une guerre civile éclate chez les Pictes, entre les clans du roi Nechtan Mac Derilei, et ceux d'Oengus Güddr.
Apres quelques escarmouches, Nechtan, en infériorité, part chercher refuge et secours chez les Calédoniens du Moray.
Oengus le poursuit et parvient à le capturer. Nechtan est dépouillé de sa dignité royale, retiré d'office au monastère de Forres et surveillé par le propre neveu d'Oengus, Cennan.
Outragé par l'intrusion d'Oengus au cœur de leur territoire, les Calédoniens de Selbaich décident de mener un raid sur le monastere de Forres, bien décidés à en libérer Nechtan pour l'opposer à Oengus.
Cependant, Cennan, mis au courant de l'arrivée des Calédoniens, assassine Nechtan (celui-ci sera canonisé bien plus tard par l'Eglise écossaise). Menacé par les Calédoniens en colère, Cennan fuit en barque par la mer. Rattrapé par 2 navires des hommes de Nechtan, il se noit alors que sa barque est éperonnée.

Oengus, décidé à punir Selbaich pour s'etre mêlé de ses affaires, mene son armée en Moray, pour y etre battu à Kilmorack, le contraignant au repli.
( 2 pictes de Guernica ne font aucun résultat, 2 calédoniens de Vonck font 1 perte)
Sa défaite le met en position de faiblesse, et il doit aussitôt faire face à la révolte de Drest, le successeur de Nechtan. Battu, Drest est exécuté par noyade, pour venger le neveu d'Oengus, Cennan.
Bien que restant maitre sur ses terres, Oengus n'était pas parvenu à s'imposer à ses voisins de Moray.

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HWYCCE 720-729 :UNE OPPORTUNITE RATEE

Toujours à l'affut de bonnes opportunité, les pillards Irish se tenaient au courant des événements secouants la Britannia.
Dument renseignés par leurs cousins installés à demeure en Avalon et en Devon, des bandes venant d'Irlande cherchèrent à profiter de la faiblesse du pouvoir welsh en Hwycce.
Maitres de la vallée de la Severn, les Welsh ne pouvaient se maintenir qu'en s'appuyant sur les élites locales. Or des décennies d'instabilités avaient engendrées, aux marches des royaumes saxons, des aristocraties métissées, à la fiabilité toute relative.
Pour cette raison, les Irish avaient perçus le Hwycce comme une cible potentiellement aisée.

Durant une décennie, plusieurs raids tournèrent court pour les pillards. Bien que profitant de l'initiative, ceux-ci durent faire face aux milices welsh qui restreignaient considérablement leur liberté de faire du butin, les incitant à réembarquer promptement.
( 1er round, 2 pillards irish de Danton ne font aucun résultat, 2 welsh de Vonck ne font aucun résutat)

Déçus de ne pouvoir tirer profit de leur proie, les Irish s’entêtèrent, mais le nombre d'axe de pénétration restreints facilitait la tache de la défense, et à maintes reprises les pillards repartirent bredouilles.
(2e round, 2 irish ne font aucun résultat, 2 welsh ne font aucun résultat)

Résolus à s'affranchir de cette menace, les princes de Powys et de Hwycce finirent par mobiliser une forte armée, menée entre autre par Gwylog ap Beli du Powys.
En 729, les pillards Irish purent s'emparer de Gloucester , tandis que les troupes du roi Eanberth de Hwycce refluaient en amont de la vallée. Mis en confiance, les pillards s'aventurèrent à l'intérieur des terres, pour y rencontrer leur fatale destinée.....
Gwylog tourna les Irish par le sud, les coupant de la mer, et vint les écraser à proximité de Cheltenham.
( 3e round, 2 irish font 0 resultat, 2 welsh font 2 pertes à l'ennemie). Les survivants eurent la main droite tranchée.
Gwylog Vonck ap Beli déclara suite à sa victoire :" Des siecles d'oppression se terminent ainsi "
Il ne se doutait pas qu'il avait tort....


Le début du raid Irish:

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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : dim. oct. 28, 2012 3:50 pm
par Vonck
:clap:


Tu t'es basé sur un personnage historique pour ton Eanberth de Hwycce? Parce que, contrairement à la situation historique, la présence celte dans ces régions s'est longtemps maintenue (avec des allers-retours), ça me parait bizarre d'y avoir un roi si manifestement saxon.

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : dim. oct. 28, 2012 4:08 pm
par GA_Thrawn
Je suis en train de relire l'aar ça donne envie de jouer avec vous! :clap:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : lun. oct. 29, 2012 9:38 am
par gladiatt
Vonck a écrit ::clap:


Tu t'es basé sur un personnage historique pour ton Eanberth de Hwycce? Parce que, contrairement à la situation historique, la présence celte dans ces régions s'est longtemps maintenue (avec des allers-retours), ça me parait bizarre d'y avoir un roi si manifestement saxon.
Eanberth est considéré historiquement comme un sub-régulus des rois de Mercie. Donc vassal des Saxons.
Pourtant il semble que le Hwycce était, au début du VIIIe siecle, une entité galloise.
Bref, ca n'est pas tres tres clair.
Pour coller à notre partie, je suis partie du principe que Eanberth a été confirmé à sa place, (ou laissé) par les rois gallois de Powys ou Gwyneddd, et que à ce moment de l'AAR, il est pro-gallois.

Mais entre les sources historiques parfois succintes, les évenements historiques, et le déroulement de notre partie qui dévie fortement de l'Histoire, c'est pas évident de "pondre" un récit à peu pres cohérent.
GA_Thrawn a écrit :Je suis en train de relire l'aar ça donne envie de jouer avec vous! :clap:
Merci.
En fait la partie et le jeu sont loins d'etres aussi précis et détaillés que mon AAR. Mais on passe de supers bons moment et de franches rigolades ;)

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : lun. oct. 29, 2012 10:39 pm
par gladiatt
L'HEGEMONIE SAXONNE : UNE UNITE DE FACADE MAIS UNE PUISSANCE INDISCUTABLE

Ina de Wessex et la société saxonne

Ina de Wessex était issu de la famille royale des Gewisse. Il succéda à Caedwalla en 688, porté sur le trône par les Earldorman de celui-ci, mais, leur devant son pouvoir, il ne put faire montre d'une grande autorité;
Il fut essentiellement connu pour son code de loi promulgué en 694
Ces lois favorisaient entre autre les témoignages des chrétiens par rapport aux paiens, jugés moins dignes de foi.
Avec ce recueil, Ina cherchait à se montrer un roi législateur, à l'instar des rois Francs.
Ces lois montraient aussi que les seigneurs concédaient des terres en tenures aux fermiers, preuve des accaparements de l'aristocratie sur des biens fonciers.
On y apprend aussi que négliger le "fryd" (service militaire obligatoire pour le service du roi) était passible d'une amende de 120 shillings pour un noble, moitié moins pour un céorl, un homme libre.
En matière de jugement, quiconque était accusé de meurtre devait avoir au moins une personne de haut rang parmi ses " aides de serment" qui se portaient garants pour l'accusé: l'on perçoit aisément le mépris des aristocrates envers les hommes de rang inférieur.

Par ailleurs, grâce à Ina, le commerce s’accrut, en témoigne le développement de la ville de Hamwic (futur Southampton) sur la rivière Itchen.

Les tensions entre le Wessex et l'Essex émaillèrent le regne de Ina.
Londres à l'époque était sous la domination politique du royaume de l'Essex, mais le diocèse de Londres s'étendait jusqu'au Wessex.
Profitant de ce découpage diocésain, un certain nombre d'opposants à Ina obtinrent la protection de Eorcenwald, l’évêque de Londres. Ina exigea l'expulsion des réfugiés. Un concile se tint à Brentford pour régler ces querelles, et Ina du accorder son pardon à la plupart.
Pourtant, l'un au moins de ces pardonnés ne le resta pas longtemps. Ealdberth était le neveu de Ina. Impatient de s'emparer du trône, il fut dans un premier temps contraint de s'exiler en Francia.
Finalement expulsé de la cour franque, Ealdberth chercha refuge en Hwycce lorsque Ina fut trépassé.....

L'HEGEMONIE DE LA MERCIE
Bien que mis en difficulté par ses défaites face aux Welsh, Aethelbald régnait sur le royaume saxon le plus puissant de Britannia.
Il en profita pour jouer les arbitres auprès des autres souverains saxons.
Il put ainsi aider à régler les différents de Ina de Wessex et du roi Sigebert d'Essex, dans leurs démêlés avec l’évêque Eorcenwald de Londres.
Il obtint assez aisément le titre de Bretwalda, qui traduisait la position de prééminence de son royaume.
Il entretint aussi une diplomatie active auprès du royaume angle de Northumbrie.

Se sentant assuré vis à vis de ses voisins saxons, Aethelbald reprit l'offensive contre les Gallois, bien décidé à reconquérir le buhr de Lichfield, siège d'un important évêché. Une série de campagne victorieuse lui laissait envisager un succès total a terme.
( en March, 1er round, 3 saxons font 1 perte, 2 welsh font 1 perte ), mais à condition de persévérer.

Aethelbald savait l'aristocratie Welsh divisée entre les tenants de la fuite, et ceux désireux de poursuivre la lutte.
Le roi Rhodri Molwynn ap Idwal, dit Rhodri le chauve, fils d'Idwal, dut céder et se replier.
Hélas pour Aethelbald ne put voir le succès couronner ses guerres galloises. Ayant répudié son épouse qui ne lui donnait d'héritier mâle, il fut assassiné par son ex beau-frère Beornred, en 757.

Beornred ne règne que 5 mois, avant d’être lui-même contraint à l'exil par Danthoffa.

(Oui, alors là, désolé, je suis obligé de bifurquer grave, avec un méga dérapage incontrôlé, sur la piste tortueuse de l'uchronie: le successeur de Beornred est historiquement Offa. Or c'est un roi Angle dans le jeu, qui n'apparait qu'à la condition que ce peuple contrôle la North Mercia au tour 10. La plaie étant à vif pour Guernica, on va éviter d'y remuer la hallebarde)


Danthoffa commença tout d'abord par s'assurer, lui aussi, de ses voisins saxons.
En mariant sa fille avec Eanmund, nouveau roi d'Essex, il obtint l'appui politique de ce dernier, forçant la main à Nothelm, roi de Wessex depuis peu, à faire de même.
Sa puissance, toute relative, fut telle qu'il établit une correspondance diplomatique avec le roi franc Charlemagne, qui eut la décence de le considérer comme un égal, alors que la disproportion de puissance et de prestige aurait permis au roi franc d'ignorer Danthoffa.

En 760, reprenant la politique d'expansion de ses prédécesseurs, Danthoffa reprit l'offensive contre les Welsh. Ceux-ci abandonnèrent leurs prétentions sur Lichfield et toute la province de March. (longue tergiversation sur les règles à ce moment la ) ; l'éveque de Gwynedd, Elfolddw, secret admirateur de saxons, incita nombre d'aristocrate à la solution de repli. Il fit par ailleurs adopter le systeme catholique pour calculer la date de Pacques à l'Eglise galloise. Sa duplicité lui valu d’être étranglé à l'instigation de Cynan Dindaethwy ap Rhodri, le petit fils d'Idwal.

Peu après Danthoffa profita de la faiblesse du roi de Wessex, Nothelm, successeur de Ina. Celui-ci devait faire face à la sédition de Thengn (sous-vassaux) et d'Earldormans toujours plus nombreux, soutenus par Ealdberth qui attisait le vent de la révolte depuis le Hwycce. Le neveu de Ina n'admettait pas, 30 ans après, d'avoir été dépossédé de son héritage, et chez nombre des vassaux de Nothelm, la grogne enflait: une telle dépossession revenait à rejeter toutes les règles patrimoniales qui sous-tendaient la société saxonne.
Danthoffa offrit son soutien à Nothelm, en échange de son protectorat sur le Wessex. Il mena alors une campagne efficace contre le Hwycce qui abritait Ealdberth. Apres des années de lutte incessante contre les saxons, les Welsh perdaient pied, leurs ressources épuisées et leur population exsangue.
La population de Hwycce, du plus simple paysan aux Earls, était tellement métissé de celtes et de germains, que l'unité pour faire face à cette nouvelle guerre était impossible. Une partie des forces Wesh abandonna la province, l'autre faisant sa soumission.
(3 saxons font 1 perte, 2 welsh font 0 pertes, le survivant se replie )


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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : lun. oct. 29, 2012 11:26 pm
par gladiatt
IMBROGLIO EPISCOPAL POUR LA SOUVERAINETE SUR YORK

En Northumbrie, Oswiu mourut en 685 ( de mort naturelle, me précise-t-on depuis l'agence Guernica-press :o: )
Son fils Aldfrith était marié avec Cuthburgh, la sœur d'Ina de Wessex. Les liens dynastiques se tissaient peu à peu entre tous les rois et princes de Britannia. Cuthburgh quitta son mari pour fonder l'abbaye de Winborne Minster.
Mais la succession d'Aldfrith était assuré par ses 2 fils Eadwulf et Eadhalt.

Cette succession ne resta pas sereine longtemps. Prétextant une ascendance plus digne et plus proche du grand Oswiu, un cousin des 2 frères, Osred, prétendit au trone. Il était appuyé par l’archevêque Wilfried de York, dont l'autorité, tant morale que politique, était indéniable.
Eadwulf et Eadhalt n'avaient guère de moyens de pression contre Wilfried. Car si celui-ci était d'une grand famille Angle, il exerçait son ministère depuis un territoire sous domination saxonne.

Recherchant des appuis, Eadhalt finit par s'attirer les bonnes grâces de l'archeveque de Cantorberry, Jaenberth
Celui-ci s'opposait à Danthoffa, qui avait exigé de lui le sacre de son fils Danthfrith. Aux yeux de Jaenberth, cette dignité aurait par trop avantagé la lignée des rois de Mercie. ( Désolé je bouscule quelques dates historiques )
Pour faire plier Jaenberth, Danthoffa annula les donations faites par Egbert de Kent à Cantorberry, dont le monastère de Cookham, que Jaenberth lorgnait pour ses richesses, et qui était sis en territoire mercien.

Le prieuré actuel de Cookham

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Au même moment, le pape Adrien I envoyait 2 légats en Britannia, Georges d'Osti et Théophylacte de Todi, pour aider entre autre à donner des canons à l'Eglise de Britannia.
Danthoffa parvint à arracher aux légats d'établir l’évêché de Lichfield en archevêché, privant Cantorberry de nombre de ses ministères. Hygeberth, déjà évêque de Lichfield, y fut élevé à la dignité d’archevêque, y recevant le Pallium (manteau se portant au dessus de la chasuble). En contrepartie, Hygeberth sacra Danthfrith, le fils de Danthoffa.
Cette cérémonie fut une première en Saxeterre d'un roi sacré du vivant de son prédécesseur, et permettait ainsi d'imiter la dignité de la monarchie franque.

Jaenberth, en représailles , appuya de tout son poid Eadwulf et Eadhalt de Northumbrie contre Osred.
Chaque camp rallia ses partisans, mais la situation était éminement confuse. Danthoffa n'était guère enthousiaste à l'idée d'un conflit avec le royaume voisin de Northumbrie. Il chercha la conciliation, et proposa même de déposer Wilfried, l’archevêque d'York.
Wilfried refusa d’obéir à l'injonction de Danthoffa. Grand seigneur terrien, il s'enferma dans York avec ses troupes, appelant Osred à son secours. Il clamait haut et fort qu'il tenait son pouvoir du nombre de ses épées plus que de Dieu, au grand dam de nombre de ses ouailles.
Eadwulf et Eadhalt marchèrent à leur tour vers York, et en réaction Danthoffa mobilisa son armée.

Bataille pour York
Osred fut le plus rapide, et vint s'enfermer dans York, aux cotés de son allié Wilfried, à la tête d'une armée composée tout autant de Saxons que d'Angles. Wilfried, effrayé par sa position inconfortable, pris en étau entre les freres northumbriens et le roi saxon, chercha un échappatoire. Il fit empoisonner Osred lors d'un banquet, et fit parvenir la nouvelle de sa mort à chacun des partis. Il espérait que les deux armées qui se faisaient face abandonneraient les lieux. Mais Eadwulf et Eadhalt, belliqueux, étaient prets à en découdre.
Wilfried, impatient de voir Danthoffa faire demi-tour, grimpa finalement à la plus haute flèche de la cathédrale de York, espérant y voir l'armée saxonne tourner les talons et s'éloigner de la ville. Choqué par les propos de l’archevêque, le prieur, monté avec lui, précipita à bas l’orgueilleux prélat. Danthoffa, sachant la ville tenu par une armée soudainement ralliée aux Angles, préféra se retirer et négocier.
( 2 angles font 0 pertes; 1 saxon fait 0 pertes et se repli)


Danthoffa déclarait alors : "nous laissons York à nos frères germains, aussi belliqueux soient-ils !"
Il se montrait conciliant, conscient des résistance du monde celte à la domination saxonne, et désireux de s'attirer, sinon les bonnes grâces, à tout le moins la neutralité angle.


La Britannia à la fin du règne de Danthoffa:

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nb: il manque Scots et Brigantes pour cloturer le tour 10, mais le récit concernant cette région fusionnera les 2 tours 10 et 11.

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : mar. oct. 30, 2012 1:18 pm
par Vonck
gladiatt a écrit : Ces lois favorisaient entre autre les témoignages des chrétiens par rapport aux paiens, jugés moins dignes de foi.
:chicos:

Sinon, on ne dirait pas fyrd plutôt que fryd?

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : mar. oct. 30, 2012 1:24 pm
par gladiatt
Vonck a écrit :
Sinon, on ne dirait pas fyrd plutôt que fryd?
erreur de typo :oops:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : mer. oct. 31, 2012 9:12 pm
par gladiatt
LA GUERRE BRIGANTE - SCOTS

En 768 , Aed Finn Gladia, roi Scot du Dunedin, voulut obtenir la prééminence sur les rois scots de Dalriada et de Skye.
Pour se faire il espérait accroitre sa richesse en amassant du butin aux dépens de ses voisins du sud, les Brigantes de la province du Lothian.
A l'automne 768, il convint d'une entrevue secrète, qui se tint à l'abbaye de Jedburgh. Il y rencontra l'Earldorman Hoenrendantho, grand seigneur du Strathclyde. Ce dernier aussi avait des ambitions, et cherchait à supplanter le roi Tewdwrr qui régnait à Dumbarton.
Ensembles, ces deux comploteurs convinrent d'un arrangement secret.
Aed Finn devait mener une série de raid en Lothian lui permettant d'amasser butin et gloire. Hoenrendantho devait réagir pour secourir les Earls Brigantes de Selkirk et de Branton, se posant en champion de la cause brigante. Mais il était convenu que Hoenrendantho devait retenir ses troupes, laissant à Aed l'opportunité de se replier avec son butin.
Mais le destin allait s'en mêler.

L'abbaye de Jedburgh

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Au printemps 769, Aed Finn mena ses troupes, bien décidé à piller le Lothian. Une première confrontation eu lieu à Galashiel, contre les forces réunies à la va vite par les Earldormans de Selkirk et Branton, qui resta indécise.
Hoenrendantho entra alors en jeu comme convenu. Prenant de vitesse le roi Tewdwrr, et lui volant la vedette, il marcha droit sur l'armée Scot à la tête de ses troupes.
Mais, avec témérité et fougue, il prit la tête d'un parti d’éclaireurs. Sa troupe réduite débusqua des pillards Scots, et Hoerendantho chargea sans hésiter. Sa monture se brisa une jambe dans des taillis, entrainant le prince dans sa chute. Bléssé, inconscient, Hoerendantho fut aisément achevé par un fuyard Scot.

Bien que durement choquée par la disparition de leur prince, l'assemblée des Earldormans brigantes résolue de masquer à leurs troupes la disparition d'Hoerendantho, afin de ne pas démoraliser l'armée. Celle ci marcha vivement sur les Scots de Aed Finn Gladia.
Celui-ci de son coté, ignorant de la mort de son complice, en vint à croire que ce dernier l'avait trompé, rejetant leur accord. Ralenti par son butin, Aed fut rattrapé à Rochester par l'armée brigante. Dans la bataille qui s'ensuivit, Aed Finn fut tué, et son armée sévèrement battue.
( 2 scots font 1 perte; 2 brigantes font 2 pertes)

Outragés par le raid Scot, et conscient de la puissance de leur royaume, les Grands du royaume de Strathclyde-Cumbria parvinrent à convaincre Tewdwrr de briser la puissance Scot en portant la guerre chez eux.
Le nouveau roi Scot, Fergus Mac Ecdach, réagit avec toute la puissance disponible de ses vassaux.

Une première bataille eu lieu en 788 à Halmyce Mains dans les Pentlands Hills, livrant accès à la plaine côtière de la Forth aux armées brigantes.
( tour 11; 4 brigantes font 1 perte; 3 scots font 1 perte)
La puissance brigante était telle que l'armée Scot fut battue en 790 à Cambuskenneth. Fergus eu beau s'appuyer sur la rivière Forth, cherchant à interdire la rive septentrionale à ses ennemis, il n'y parvint pas, et périt dans la confrontation.
( 2e round. 3 brigantes font 1 perte; 2 scots font 1 perte )

Son successeur, Danncoirce, n'eut pas plus de succès. En cherchant à reprendre pied au sud de la Forth, il fut écrasé à la bataille de Denny en 792. Ses partisans l'abandonnèrent, le livrant aux Brigantes, et faisant leur soumission à ceux-ci.
Danncoirce eut les yeux crevés et fut enfermé au monastère d'Abbercombe.
Les Brigantes étendaient désormais leur puissance grandissante sur les rives du Firth of Forth.

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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : mer. oct. 31, 2012 11:13 pm
par gladiatt
LES GUERRES GALLOISES - 785 - 860

Le Hwycce, terre de conflit

Déja maintes fois abreuvée de sang, la terre de la vallée de la Severn continuait à attiser les ambitions et à engendrer des conflits.
Chaque printemps voyait des troupes de quelques milliers de pietons aller et venir, guidés par quelques centaines de cavaliers, au gré des contingences militaires.
Telles des nuées de parasites, ces foules dévastaient les labours, dispérsaient les moissons, affamaient les paysans, rançonnaient les bourgs, incendiaient fermes et bâtis. A l'occasion, les hasards et les contraintes de la guerre aboutissaient à la rencontre de ces masses d'hommes rivales et haineuses. En l'espace d'une journée, c'était alors bruit et fureur, cris et pleurs, dans la peur, la souffrance, la rage, l'agonie.
De ces foules armées, nombre tombent mutilés, éviscérés, exsangues, meurtris, souillés, honteux. Au hasard des victoires se font et se défont les vainqueurs, mais toujours sont perdants les déracinés, les captifs, les blessés. Seuls les morts trouvaient la paix.
Au printemps suivant, le cortège de désolations et de déprédations revenait, les vétérans ayant ralliés à leur cause d'insouciants cadets pour recompleter leurs rangs et pour recommencer les cycles de la violence.
A ce jeu là, les Welsh furent vainqueurs.

Le roi de Gwynedd, Caradog Ap Meirion, fut vainqueur à maintes reprises contre les Saxons de Mercie.
Ses successeurs, Hywel " à la barbe graisseuse" (814-825) puis Merfynn "aux taches de rousseur" (825-844) , malgré quelques revers, parvinrent à arracher la victoire des Celtes pour la domination du Hwycce. Hereford redevint un évêché celte.

( 5 welsh font 1 perte; 3 saxons font 0 pertes et se replient )

l'offensive Welsh sur le Hwycce :

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LES RAIDS IRISH EN DYFED

Le pays des Gallois, en plus de l’effort nécessaire à la lutte contre les Saxons, eut aussi à faire face, une fois de plus aux raids incessants des Irish établis en Devon et en Avalon. En cela, le roi Gwylog Vonck ap Beli, roi de Powys qui avait professé que l'oppression de ces pillards prenait fin, s'était trompé.

Usant de navires afin de traverser le bras de mer séparant Devon et Dyfed, les Irish menèrent un premier raid de grande ampleur au sud de la Towy River. Ils espéraient que ce cours d'eau formerait un écran défensif contre les forces Welsh le temps que leur armée se regroupe à Kidwelly, leur lieu de débarquement et de rassemblement. La Towy permit surtout aux Welsh, bien inférieurs en nombre, de se regrouper plus aisément, avant de venir interdire les passages (ponts ou gués) qui auraient permis aux Irish de franchir la rivière. Enserrés entre la riviere et les monts des Blacks Moutains, les pillards ne trouvèrent pas d'autre débouché avant Llangadogr.
Profitant de l’exiguïté du terrain, les Welsh, forts de leur archerie, défirent l'armée Irish, qui préfera se replier
(1er round: 3 Irish font 0 pertes, 1 Welsh fait 1 perte).

Quelques années plus tard, un nouveau raid débuta à Pembroke. Les Irish espéraient ainsi s'affranchir du passage de la tumultueuse Towy River. Helas pour eux, une épidémie affaiblit leur armée, qui campa dans la péninsule de Pembroke. Les Welsh vinrent y enfermer les pillards, profitant des landes marécageuses et des biefs inondables à marée haute pour réduire les points de passage. Affaiblis par la maladie, l'armée Irish fit une tentative pour percer les lignes Welsh et déboucher dans la plaine de Dyfed, mais en vain. L'armée Irish préféra rembarquer
(2e round, 2 Irish font 0 pertes, 1 Welsh fait 1 perte)
(Guernica s'enquit alors de savoir si: "les lances des Irish sont en mousse ?" )

Bien qu'affaiblis et contrariés, les Irish espéraient encore saccager la province celte.
Un raid tardif chercha à contourner les obstacles précédants pour s'enfoncer directement au coeur du Dyfed. Les troupes Irish débarquèrent à Cardigan, remontèrent la Afon Teifi River, mais uniquement pour tomber dans une embuscade catastrophique au pont de Llandysul.

Les Welsh étaient capables de défendre leurs contrées !

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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : mer. oct. 31, 2012 11:22 pm
par Vonck
Tu appelles la plus grande armée jamais rassemblée en Bretagne depuis Arthur "quelques milliers de piétons, guidés par quelques centaines de cavaliers"? C'est proprement scandaleux! :chicos: C'est super sinon, même si mon génie tactique n'est pas assez mis en avant :lol:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : jeu. nov. 01, 2012 3:14 pm
par gladiatt
Vonck a écrit :Tu appelles la plus grande armée jamais rassemblée en Bretagne depuis Arthur "quelques milliers de piétons, guidés par quelques centaines de cavaliers"? C'est proprement scandaleux! :chicos: C'est super sinon, même si mon génie tactique n'est pas assez mis en avant :lol:
mais c'est pas vrai, il est jamais content celui la :mrgreen:


LES NORSES ET LE NORD

On a beaucoup glosé sur les raisons et les modalités du phénomène viking, ou sur ses origines.
Je ne peux que vous conseiller de lire les ouvrages de Regis Boyer, tel " Les Viking", editions Tempus.
Ou encore "Atlas des Vikings 789-1100 " ,collection Autrement, de John Haywood

Les Hebrides

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En Norvège, la pression démographique et agraire incite nombre d'aventuriers à s'exiler, cherchant de nouvelles terres ou s'installer.
Depuis quelques années, des navigateurs isolés étaient venus commercer sur les iles anglo-saxonnes, et en avaient profité pour reconnaitre les lieux.
A la fin du VIIIe siècle, un groupe de colons, armés et déterminés, tenta l'aventure. L'ile de North Uist, dans les Outer Hebrides, fut vite le siège de leur premier établissement à Lochmaddy. Il fallut peu de temps aux autochtones calédoniens pour réagir: ils privèrent les intrus de ravitaillement, en dévastant les abords de leur colonie.
Au sortir de l'hiver suivant, les Norses cherchèrent à se fournir en moyens de subsistance. Ils lancèrent une razzia sur le Loch Shipoirt , bien décidés à pénétrer à l'intérieur des terres.
Les Calédoniens, profitant de l'étroitesse du Loch à son entrée, positionnèrent des troupes sur chaque rive, équipés d'arme de jet, empêchant les navires Norses d'en ressortir sans dégâts. Au fond du Loch, les scandinaves, piégés, livrèrent une bataille à Airidh a'Bhruaich. Bien qu'en supériorité numérique, affaiblis par leurs privations, les Norses furent décimés.
Profitant de leurs victoires, les Calédoniens vinrent s'en prendre à la colonie Norse.
Les survivants embarquèrent en catastrophe, laissant quelques guerriers sur le terrain, et abandonnant leurs maigres possessions.
En s'éloignant ils purent voir leurs fermes s'effondrer en flammes...
( 4 norsemens font 0 pertes; 2 calédoniens font 2 pertes )

le loch shipoirt

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LES NORSES EN ORKNEYS

A peine quelques années plus tard, une nouvelle tentative Norse d'établir des colonies se porta contre l'archipel des Orkneys.
S'ensuivirent des années de luttes pour le contrôle de ces iles. Les Calédoniens y étaient en effet solidement établis.
L'apparition, quelques années plus tôt, de marchands ou d'aventuriers isolés sur leurs cotes leur avaient mis la puce à l'oreille, et le pouvoir local s'était préparé à la défense.
L'épisode des Hebrides renforça leur détermination.


S'appuyant sur leur passé traditionnel, les seigneurs Calédoniens parvinrent à obtenir l’adhésion de la société orcadienne.
L'antique Ring of Brodgar vit se dérouler des cérémonies qui n'avaient pourtant pas l'approbation du clergé chrétien implanté dans l'ile depuis 3 siecles.

Le Ring of Brodgar, photo perso:

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Les vieilles fortifications de l'age de pierre furent relevés, garnis de subsistance, équipés de garnisons. Ainsi fut fait pour le Broch of Gurness.

Le Broch of Gurness, photo perso (cherchez pas, ni moi ni madame ne sont sur la photo ;) )

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Les premières incursions Norses se concentrèrent sur l'ile de Mainland: hormis Rousay, les autres iles semblaient trop pauvres pour assurer aisément la subsistance d'un groupe de colons; et le bois manquait partout, indispensable à la réparation des navires Norses.

Birsay, petit ilot à proximité immédiate de Mainland (et quand je dis immédiate, c'est du genre 150 metres ) fut le premier point d'appui des Norses. Le nombre et la puissance des armées vikings leur permettait d'aller librement dans l'archipel. Mais les Calédoniens avaient vite pris l'habitude de replier bétail, récoltes, et gens, au sein de leurs forteresses, que les Norses n'osaient pas assaillir.
( 1er round, 4 Norsemens font 0 pertes, 2 calédoniens font 0 pertes)


Les Norses parvinrent bien à s'emparer de Kirkwall, mais ne purent jamais briser la puissance des princes de Skaill.
Les escarmouches se multiplièrent, sans résultats tangibles.
(2e round, 4 Norsemens font 0 pertes, 2 calédoniens font 0 pertes )

Les Calédoniens finirent par multiplier les coups de mains contre les isolés et les eclaireurs. Ils parvenaient même a dévaster les paturages des Norsemens sur des iles isolées comme Shapinsay et Sanday. Ils allèrent jusqu’à détruire quelques navires vikings au mouillage.
(3e round, 4 Norsemens font 0 pertes, 2 calédoniens font 1 perte)

Les Norsemens , incapables de s'établir durablement et paisiblement (du moins pour eux) dans les Orcades, préférèrent abandonner les lieux......

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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : jeu. nov. 01, 2012 8:18 pm
par Vonck
Pour ceux qui sont étrangers au jeu, 6 unités de vikings (à Danton) sont arrivés, en invasion majeure et auraient dû s'emparer du nord de l'Ecosse pour marquer des points. La moitié est morte et le reste est reparti à la mer, fuyant les fiers Calédoniens :o:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : jeu. nov. 01, 2012 8:45 pm
par stratcom
Ce qui n'empêchera pas Danton de remporter la partie haut la main. :o:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : jeu. nov. 01, 2012 9:11 pm
par gladiatt
AD FURORE NORMANNORUM LIBERA NOS DOMINE
De la fureur des hommes du nord, libère nous, Seigneur !


La légende veut que cela commenca à Lindisfarne.
Surgissant de la brume marine, un petit matin de juin, une dizaine de navires bas sur l'eau, effilés, aux grandes voiles carrées, déversèrent des braillards hirsutes, armés, et gigantesques. En une matinée, l'abbaye fut saccagée, pillée, brulée, les moines massacrés ou dispersés. La Britannia venait de basculer dans l'ère Viking.

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Les ruines de l'Abbaye :

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Les contemporains connaissaient les peuplades vivant au delà de la mer du Nord. Ils n'imaginaient ni que ceux-ci puissent lancer des raids d'ampleur, ni que Dieu puisse permettre que des lieux sacrés soient dévastés.

En quelques années, les Danes lancèrent des raids sur la cote Est de la Britannia. Monastères ou abbayes étaient des cibles de choix: sans défenses, remplis de trésors en métaux précieux accumulés par le clergé. Mais les Danes visèrent aussi les villages, les bourgs, et parfois loin à l'intérieur des terres.
La mobilité des Danes reposait sur leurs navires (non, ce ne sont pas des Drakkars, appellation un brin stupide issue du XIXe siècle; on parlera plutôt de Langskipp ou de Knarr). Ceux-ci, effilés, maniables, et a faible tirants d'eau, remontaient les voies d'eau même les plus modestes, surprenant les guerriers autochtones.

Du Nord au Sud, des dizaines de raids dévastèrent la Britannia, appauvrissant la paysannerie, les habitants des bourgs (difficile de les appeler "bourgeois" à cette époque), les commerçants, les grands propriétaires terriens, l'aristocratie, et affaiblissant les pouvoirs en place. D'années en années, ces raids se répétèrent, la Britannia se révélant dans ce début du IXe siècle, une proie plus aisée que la Francia de Charlemagne: L'empire Franc était une puissance impressionnante, capable de réagir violemment contre les envahisseurs.

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En Lothian, les Danes, alléchés par la richesse de Lindisfarne, espéraient faire main basse sur de nombreux autres trésors.
Mais l'aristocratie brigante, aguerrie par des années de lutte contre les Scots, n'était pas du genre à se laisser faire. Les guerriers celtes surent réagir fermement aux incursions danes, et après quelques combats les pillards abandonnèrent l'idée de ravager la région.
( 2 Danes font 0 pertes, 1 brigante fait 1 perte)

En Bernicia , en revanche, les Angles furent incapables de se dresser contre ces nouveaux venus. L'abbaye de Whitby, qui avait été fondée par Oswiu, fut livrée aux flammes. Les rivières Tee et Tyne servirent d'axe d'attaque. Le pays fut dévastée, l'autorité locale réduite à néant.
(2 danes font 1 perte, 1 angle fait 0 pertes)

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En Kent, , la surprise fut un élément important pour les raiders danois. A l'écart des grands conflits qui déchiraient les provinces éloignées telles Hwycce ou Dunedin, l'aristocratie locale n'était pas prête à faire face. Un certain nombre de seigneurs privilégiaient par ailleurs l’égoïsme, refusant de se risquer à défendre leurs voisins, ou même leur roi.
(2 danes font 1 perte, 1 saxon fait 0 perte)

L'Essex fut l'autre proie de ces expéditions. Outre la Tamise, la Medway, la Blackwater, la Stour furent sillonnées par les Langskip danes. Nombre de buhrs furent assaillis en force, rançonnés, mis à l'amende: pour les pillards, il était bien plus rentable de menacer que de combattre. Le roi Sigered d'Essex chercha a répliquer. Après avoir payé quelques tributs, il contra lorsqu'il le pouvait les incursions. De durs combats occasionnèrent des pertes dans chaque camp, mais Sigered perdit pied peu à peu: ses vassaux refusaient de répondre à ses appels, la prodigalité du roi diminuant une fois son trésor ponctionné par les tributs aux Danes.
L'autorité saxonne déclina alors très vite sur l'Essex.
( 2 Danes font 1 perte; 1 saxon fait 1 perte )

Le résultat de cette première série de raids laissa plusieurs provinces dénuées de réel autorité :

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(à suivre, nous n'avons pas fini le tour 11 à la derniere séance )

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : jeu. nov. 08, 2012 9:12 pm
par gladiatt
BASCULEMENT POLITIQUE SAXONS

Les raids danois du début du IXe siècle avaient mis à mal l'autorité des rois saxons de l'Ouest.
En réaction à cette menace, le roi de Suffolk Egberth renforça son autorité en multipliant les Chartes, qui, si elles fixaient les limites de son pouvoir, le définissait et le renforçait tout autant. L'Eglise, qui bénéficia de nombreuses donations, apportait son autorité morale et politique à cette action politique.
( je sais, je sais, Egberth est historiquement roi de Wessex, mais que voulez vous, notre brave Danton nous a fait "naitre" Egberth en Suffolk :confus: )

Dans le royaume de Wessex, les rois Beornwulf (823-826) et Ludeca (826-827) cherchèrent à établir leur autorité de force sur le Suffolk. Vaincus l'un apres l'autre, ils furent tués dans les combats.
Leur successeur, Wiglaf voulut à son tour exercer son autorité sur le Suffolk, mais il était lui même contesté dans son royaume par un bon nombre d'Earldorman.
Profitant de ces dissensions, Egberth imposa rapidement son autorité sur la Mercie, ralliant à lui les opposant à Wiglaf, et le contraignant à l'exil. Sa déposition se fit par contumace dans la cathédrale de Lichfield en 829.

Cependant, couronné roi de Mercie, Egberth délaissa l'exercice de son autorité sur les provinces de l'Ouest, où celle-ci se délita au profit de petits seigneurs locaux ainsi que sous les coups de boutoir des raids danois.
Le centre de gravité de l'autorité saxonne basculait à l'Ouest.
(Suffolk, Essex, Kent, Cheshire sont abandonnés par le Saxon)

Egberth dans une enluminure du XIIIe siecle:

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Expansion en Avalon

Cependant, la faction de l'aristocratie mercienne qui avait soutenue Egberth exigea de lui qu'il défendit leurs intérêts.
Egberth commença par imposer son autorité aux communautés d'Avalon. Les potentats Irish locaux avaient pâtis des raids désastreux menés contre le Dyfed au siècle précédent, et n'étaient plus capables de s'opposer à la force saxonne.
( tu parles, Danton n'allait pas s'auto-trucider hein :ange: )

LA CAMPAGNE EN HWYCCE

Des initiatives d'Earl locaux pour s'emparer de terres le long de la Severn tournèrent court. L'adversaire Welsh opposait un front uni depuis que le roi de Powys Hywel ap Caradog avait ceint les couronnes de Gwynedd et de Dyfed.
Egberth résolut donc de mener campagne contre les forces celtes en 832
Mais il dut faire face a de nombreuses contestations de son autorité, qu'il cherchait à circonvenir par des actes législatifs plus que par abus de la force armée. Aussi sa campagne prit du retard....

Egberth réunit sa cour à Oxford et tint un grand conseil royal, délibérant et rendant la justice. Dans le même temps il attendait que ses vassaux le rejoignent sur place. Las, les forces de l'Earl de Lichfield, Gehherth, ainsi que de nombre d'autres vassaux, tardaient a rejoindre le roi.
Egberth se décida enfin à mettre son armée en marche. Parvenu à Evensham, Egberth fit de nouveau halte, afin d 'attendre les forces de Gehherth. Il hésitait à franchir la Severn sans la totalité de ses forces. Mais la saison avançant, et la météo se dégradant , il finit par se remettre en marche. Par ailleurs, il apprit que l'armée Welsh convergeait vers lui, Egberth se résolu à franchir la Severn, afin de ne pas avoir à combattre pour ses passages.
Afin de menacer l'armée ennemi sur sesflancs, et pour faciliter la traversée des ponts, Egberth détacha des troupes avec son beau-frere Wustan, Earldormann du Wiltshire, vers Tewkesburry. Lui même se dirigea droit sur Worcester. La cité, défendue par une garnison celte, n'était pas en mesure de lui interdire l'acces au pont juste en aval de la cité.

Helas pour Egberth, les pluies diluviennes avaient gonflées le cour de la Severn. Alors même que Wustan franchit la Severn, le pont de Tewkesburry fut emporté, scindant l'armée de Wustan en deux, et emportant quelques hommes. L'armée Welsh, largement éclairée et renseignée par la population locale, se porta aussitôt sur les troupes de Wustan isolé. Le massacre qui s'ensuivit se produisit alors sous le regard impuissant des troupes restée de l'autre coté de la rivière.

Egberth, qui avait franchi la Severn avant la crue, apprenant ce désastre, marcha droit au sud aussi vite qu'il le pouvait.Il bouscula une partie des forces welsh qui tentait de le harceler, à Great Malvern. Mais il ne pouvait déjà plus rien pour ses troupes isolées.
( 1er round, 5 saxons et 1 chef font 1 perte; 5 welsh font 2 pertes )


Egberth voulut reconstituer ses forces, et remis la campagne à l'année suivante. Il hiverna à Stratford.
Durant l'hiver, les séditions et les défections se multiplièrent suite à l'echec qu'il avait subi.
S'entétant dans son objectif, Egberth avait pour but de s'imposer comme Bretwalda légitime. Malheureusement, ayant perdu l'avantage stratégique, et souffrant d'infériorité numérique suite au désastre de Tewkesburry et aux défections, la campagne de 833 tourna court : à la bataille de Newent, le résultat fut indécis.
(2e round, 3 saxons font 1 perte; 4 welsh font 1 perte )


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Néanmoins, les répercussions politiques furent lourdes de conséquences.
Wiglaf revint d'exil et rallia à lui nombre de partisans qui profitaient de l'affaiblissement de Egberth.

Il fallut plusieurs années à Egberth pour maintenir son autorité précaire sur ses domaines de Mercie et de Wessex.


LES ANGLES : RETABLISSEMENT EN BERNICIA

Suite aux déprédations des Danes, l'autorité des rois angles de York avait faiblie.
Ce n'est que grace à l'action résolue des Earls de Bambergh que celle-ci fut rétablie. La dynastie Bamberghienne était en effet tres liée aux rois de York, et furent leurs plus grand soutien.
Avec poigne et autorité, Guertrick, Earl de Bambergh, contraignit les petits seigneurs locaux à lui obéir, sous la menace plus souvent que par la séduction.
En quelques années, l'autorité nominale de York sur la Bernicie fut rétablie .........

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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : jeu. nov. 08, 2012 9:39 pm
par Vonck
Dernières étincelles angles avant le feu de joie danois :o:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : jeu. nov. 08, 2012 10:08 pm
par gladiatt
T12 - 860 -935

LES WELSH ET LA LUTTE SECULAIRE CONTRE LES SAXONS 860 - 935

Au fil des siècles et des générations, le pouvoir Welsh envisageait son rôle essentiellement dans une optique de reconquête des terres celtes perdues au profit des Saxons.

En Powys, le roi Hywel ap Caradog parvint à unifier les Galles sous son autorité. La couronne de Gwynedd lui revint par héritage direct. Quand au Dyfed, Hywel assura la régence au profit d'un neveu, avant de finalement confisquer la couronne en son nom.

En 865, Rhodri Mawrr, héritier de Hywel, mena une série de campagne depuis le Hwycce, afin de contester la toute nouvelle autorité saxonne sur l'Avalon . Il espérait que les populations locales, peu attachées à la toute nouvelle administration saxonne, priverait les rois de Wessex d'un appui populaire.
Les forces saxonnes de Aethelwulf, successeur de Egberth, eurent la désagréable surprise de constater que les autochtones ne leur apportèrent aucun soutien. L'avitaillement des troupes était au mieux réduit, au pire refusé. Les éclaireurs dissimulaient des informations. Quant aux édiles de Bath, ils ouvrirent grand leurs portes aux armées de Rhodri, afin d'éviter un bain de sang.
(un bain, à Bath.....ouais, bof :o: )
Contraints aux replis, les Saxons lachèrent prise en quelques mois.
( 2 Welsh font 1 perte; 1 saxon fait 0 perte)

En 877, Merfynn ap Rhodri, troisieme fils de Rhodri, hérita du royaume de Powys en appanage, le reste du pays de Galles étant co-dirigé par Llywarch et Hyfard, ses demi-freres.
Merfynnn, élevé par une mère mystique, eu comme lubie de liberer l'Archevéché de Lichfield de la tutelle saxonne.
Mais, confiant en une intervention divine, il se précipita droit dans un piege.
Refusant le combat, les Earls de March et de Lichfield attirèrent Merfynn toujours plus loin de ses bases, toujours plus pres du bourg fortifié de Lichfield, avant de contre-attaquer.
L'armée de Merfynn fut prise en tenaille entre la ville et les forces saxonnes, et écrasée.
Merfynn cru pouvoir se sauver en réclamant asile à l’archevêque saxon. On lui promit qu'il pourrait rejoindre sauf la cathédrale.
Il y fut emmuré vivant, respectant ainsi la parole donnée.

Les Welsh venait de subir une terrible défaite pour la première fois depuis bien longtemps.
( 2 welsh font 0 perte; 2 saxons font 2 pertes )

Ici vous pourrez voir l'expansion welsh en Avalon, la tentative ratée sur March (bataille de Lichfield), mais aussi la régression du pouvoir saxon à l'Est de la Britannia:

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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : ven. nov. 09, 2012 12:35 am
par stratcom
Bravo pour le travail de recherche. :clap:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : ven. nov. 09, 2012 9:24 am
par Vonck
stratcom a écrit :Ce qui n'empêchera pas Danton de remporter la partie haut la main. :o:

Malheureusement, oui :sad: J'ai beau attaquer sans répit l'Envahisseur, et remporter succès sur succès, la défaite des Angles à York a permis aux Saxons et aux Brigantes de s'étendre sans combat. Je dois me battre pour chaque pouce de terre, alors qu'il les a occupées vides :?

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : ven. nov. 09, 2012 9:43 am
par gladiatt
stratcom a écrit :Bravo pour le travail de recherche. :clap:
merci, j'avoue que c'est un boulot de dingue :ko:
(je le referais plus, ca me bouffe un temps !!!! )
Edité : et encore, le plus long est de tenter de mettre en "cohérence" les données historiques avec le déroulement de la partie.....
Vonck a écrit :
stratcom a écrit :Ce qui n'empêchera pas Danton de remporter la partie haut la main. :o:

Malheureusement, oui :sad: J'ai beau attaquer sans répit l'Envahisseur, et remporter succès sur succès, la défaite des Angles à York a permis aux Saxons et aux Brigantes de s'étendre sans combat. Je dois me battre pour chaque pouce de terre, alors qu'il les a occupées vides :?
Concernant les Brigantes, j'ai fait une énorme erreur stratégique avec mes romains: j'aurais du exploser ce peuple.
Cela aurait facilité l'installation de mes Scots, et aurait "nettoyé" la place pour les Dubliners (j'allais pas travailler pour les Norsemens ou les Angles quand même).
L'équilibre en PV a également été balayé par Arthur quand j'ai litteralement brisé les Angles de Guernica au tour 7, le pauvre ne s'en est jamais remis, et les Angles n'ont jamais été en mesure de descendre au sud en Mercie, contestant ainsi l'autorité saxonne.
Bref, une partie de la situation actuelle a ses racines dans mes erreurs stratégiques passées :oops:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : ven. nov. 09, 2012 6:10 pm
par Danton
L'équilibre en PV a surtout été rompu suite à ma malchance infernales: désastres Irish, Norseman (2 fois...) et Saxons (deux fois encore), le summum étant la dernière offensive Saxonne: 9 lancés de dés avec chaque fois 50% de chances d'infliger une perte et... UN UNIQUE succès :shock:

La victoire finale verte ne fait désormais plus aucun doute: Welsh, Calédoniens et Danois vont continuer à s'engraisser de PV alors que les peuples rouges déclinent de partout (échec des Norseman à s'installer, Empire Saxons au bord de l'extinction, coincé entre les deux gros peuples verts, Irish décimés :goutte: )

Pour info, il n'y a que 10 PV d'écarts pour le moment... Dès le compte du tour 13, ce sera l'équilibre, dès le tour 14 les verts auront pris l'avantage :goutte:

Mon seul succès au milieu de ce torrent furieux de malchance et de désastres plus catastrophiques les uns que les autres, c'est effectivement les Brigantes, mais tu n'as rien à te reprocher, Gladiatt: tes Romains ne pouvaient RIEN faire, je te rappelle que les Brigantes se sont soumis.

Sans cette règle, les Brigantes ne survivraient jamais. Et ce n'est certainement pas l'unique tour où les Romains ont autorisé la reproduction Brigante qui ont changé quoi que ce soit, cela ne représente qu''une unité :lolmdr:

Le succès Brigante tient tout entier à leur survie post Romains: tant les Angles que les Scots n'ont pas su les entamer.

Mais bon, un unique succès sur 4 peuples... Je suis loin des 3 succès sur 4 des verts affreux et immortels....

Avec 2 peuples qui ne sont pas encore entrés en scène, le mauve conserve ses chances d'une percée en fin de partie...

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : ven. nov. 09, 2012 6:33 pm
par gladiatt
L'IRLANDE VIKING

Suite aux déconvenues subies dans les Hebrides, et dans les Orkneys, les Vikings norvégiens optèrent pour de nouvelles cibles.
L'Irlande s'offrait à eux. Les etats irlandais étaient morcelés et divisés , et comme partout ailleurs les vikings jouèrent des divisions locales pour mener des expéditions sans trop d'opposition.
Le monachisme irlandais très poussé constituait un autre intérêt pour les envahisseurs, les monastères richissimes faisant des proies très prisées. La cité "sainte" de Armagh fut pillée pas moins de 3 fois dans la décennie 840-850.
Apres les premiers raids, les vikings Norses franchirent une étape de plus, en s'installant à demeure, optant pour des emplacements stratégiques à l'embouchure des fleuves, et sur des positions défensives.
Ainsi apparurent Wexford, sur la Slainey ( de Waes Fjord en norrois, approximativement "le bras de mer dans le terrain boueux" , ou
Cork sur la Lee (Corcaigh en irlandas signifiant "terrain marécageux").

Ces bases retranchées servirent de bases pour les expéditions en Irlande ou en Britannia


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LES VIKINGS EN MER D'IRLANDE

En Cumbria , les Vikings firent forte impression. En parvenant à l'embouchure de la Eden, ils s'emparèrent de Carlisle, et décidèrent de rançonner les moines et les pretres. Le roi de Strathclyde, dont dépendait la Cumbria, ne versa qu'une partie de la rançon, aussi les vikings décidèrent ils de torturer les moines devant les emmissaires celtobrigantes, et de revenir chaque année jusqu'a ce que le solde de la rançon leur soit versé.
Cela fit forte impression sur les élites celtes. Nombre d'aristocrates délaissèrent purement et simplement la région, abandonnant la population à son sort.
(encore une fois, Danton a en fait évacué la région avant l'arrivée de ses Norses, pas folle la guêpe )

En 878, un chef Norse, Ketill Flatnefr (nez plat) réunit une flotte dans le but de mettre à sac les cotes de la mer d'Irlande
L'expédition toucha d'abord les cotes du Cheshire. L'autorité des rois de Mercie y avait sérieusement déclinée, et la ville de Chester, sur la Dee, ne put compter sur aucun secours exterieur. Elle versa un tribut pour se défaire de la présence Norse.
Puis l'expédition repartie vers le Gwynedd. Cette fois les Norses durent affronter les autochtones. Si Anglesey fut aisément pillée, les Norses durent combattre devant Bodnant, le long de la Conwy.
( 2 Norses font 1 perte; 1 welsh fait 1 perte )
Les Norses préfèrent repartir plutôt que de devoir combattre pour un butin qui irait s'amenuisant.

Bataille en Dyfed - Deheubarth

A la fin de l'année 878, Ketill parvint, à la tête de son expédition, sur les cotes de Dyfed.
Profitant de la mobilité de leurs navires, les Norses réussirent là ou les Irish avaient échoués: surprendre la défenseurs Welsh.
Ils commencèrent par piller Aberyswtwith. Puis ils se lancèrent à l'assaut de Cardigan, contraignant la cité à verser un tribut, puis ils repartirent aussitot sans même remonter la Afon River : Ketill tenait à conserver sa mobilité.
( 1er round, 2 Norses font 0 perte; 1 welsh fait 0 perte)

Cependant, la richesse des lieux attisait la convoitise norse.
En 879 Ketill reparti à l'assaut du Dyfed. Cette fois-ci il voulut s'emparer de Pembroke. Mal lui en prit, les hauts-fonds argileux de la Clayday (clay: argile en anglais) se révélèrent traitres, et les Norses vinrent s'échouer dessus, incapables d'atteindre la cité. Le temps de se dégager avec la marée suivante, et un contingent de guerriers welsh avait convergé pour défendre leur terre.
Ketill chercha alors un autre point pour débarquer, mais hormis quelques maigres rapines, il se retrouva toujours à faire face à la meme troupe welsh qui collait à ses mouvements.
( 2e round, 2 Norses font 0 perte; 1 Welsh fait 0 perte )

Ketill reparti alors pour l'Irlande mener de nouvelles expéditions.

Cependant, en 903, Hroaldr, venu de Bretagne (oui, oui, sur le continent) mena une nouvelle expédition.
Apres avoir pillé le long de la Towy River, il n'hésita pas à affronter les troupes Welsh de Hyffard (voir la chapitre sur les Welsh)
Les Welsh profitèrent de l'encaissement de la vallée de la Towy pour réduire la mobilité viking, et assaillirent de traits leurs ennemis. Les farouches guerriers du nord jouèrent de leur hache. La bataille fut rude de part et d'autre. Hyffard, menant une contre-attaque, fut gravement blessé dans le combat. Hroaldr quant à lui, acculé et isolé par la contre-attaque, se noya dans la Towy.
Devant cette résistance, les Norses préférèrent se retirer.
( 3e round, 2 norses font 1 perte; 1 welsh fait 1 perte)

De l'aveux même des Norses, "Ces Verts sont indigestes, pire que des choux de Bruxelles " (dixit Danton)
Les moines angles écrivirent dans leurs annales " Le Sud réussit bien aux hommes du Nord" (dixit Guernica )


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L'impact de ces raids fut cependant important
Hyffard, qui régnait seul depuis la mort accidentelle (par noyade dans son bain, ça ne s'invente pas :shock: ) de son frère Llywarch, fut excessivement amoindri par sa blessure.
Ses partisans et ses courtisans se disputèrent les bribes de son pouvoir, sans contrer l’émergence de potentats locaux qui justifiaient leur autorité par la protection accordé aux populations locales, aux abbayes, ou aux cités.


edité: je sais que Bartiméus était fan, j'espère sincèrement que ca continue à lui plaire, ainsi qu'a mes autres lecteurs :oops:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : ven. nov. 09, 2012 6:55 pm
par DrussDharan
C'est vraiment génial et très impressionnant travail de recherche. :ok:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : ven. nov. 09, 2012 8:16 pm
par Danton
D'une certaine façon, les AARS de Gladiatt sont de TROP bonne qualité :mrgreen:

Ils donnent à Britannia une aura que le jeux ne mérite peut-être pas. Pour avoir joué à Hispania (malheureusement non disponible sur Vassal), qui s'inspire directement du premier, je peux vous révéler que Hispania est bien plus riche, plus dynamique, plus varié, en un mot bien meilleur :wink:

Enfin, j'apprécie aussi Britannia mais en vérité je vous le dis, la prose de Gladiatt rend magnifique ce qui n'est que beau :o:


Atteindre une telle qualité avec un jeux somme toute rustique, voilà le chef d'oeuvre Gladiatien :clap:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. nov. 10, 2012 5:32 pm
par gladiatt
DrussDharan a écrit :C'est vraiment génial et très impressionnant travail de recherche. :ok:
merci :chinois:
Danton a écrit :D'une certaine façon, les AARS de Gladiatt sont de TROP bonne qualité :mrgreen:
Atteindre une telle qualité avec un jeux somme toute rustique, voilà le chef d'oeuvre Gladiatien :clap:
alors là tu me met carrément mal à l'aise :oops:




LES DUBLINERS DANS LES TRACES DES NORSES

Les vikings, provenants de diverses contrées en Scandinavie, ne représentaient, jusque là, que rarement une entité politique ou militaire. Les expéditions de pillage étaient le fait de chef de guerre qui recrutaient à chaque occasion de nouvelles recrues, et tissaient des alliances éphémères avec d'autres chefs vikings, au gré des circonstances.
En 841, Dublin, déja attaqué à plusieurs reprises, est conquise par des Norvégiens menés par Turgesius qui en font une base permanente. Des 842, ces vikings font alliance avec des Irlandais du royaume de Leinster. En 844, Mael Seachnaill, roi irlandais de Ui Neill, parvient à capturer Turgesius, et le fait noyer dans le lac Owel, avant de ravager les alentours de Dublin. A partir de ce moment, les vikings deviennent partie intégrante du paysage politique irlandais, et les alliances entre clans vikings ou irlandais deviennent monnaie courante. A Dublin, en 852, des Jarls Danois s'imposent aux vikings locaux; mais ils sont chassés en 853 par Olaf "le Blanc" et Ivar qui imposent leur autorité.

En 853, Ivar mène une expédition en Cumbria. Déjà dévastée et amoindrie par des raids de Norse, la contrée n'est pas en mesure d'opposer de résistance. Quelques hordes de Norses se dressent contre leurs rivaux, mais son vite réduites à la soumission ou à la fuite.
( 2 dubliners font 1 perte; 1 norse fait 0 perte).
Danton déclare: " Terre ingrate, tu n'aura pas mes os"

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. nov. 10, 2012 7:24 pm
par gladiatt
LA GRANDE ARMEE EN BRITANNIA

La légende de Ragnar Lodbrok
La légende veut que Ragnar Lodbrok (aux guêtres de peau ) commença sa carrière en débarrassant son pays (le Danemark) d'un invasion de serpents venimeux, s'en protégeant des morsures par les guêtres qui lui valurent son surnom.
Il mène plusieurs expéditions de pillage contre les Francs. Sa tactique favorite était d'attaquer les jours de fetes religieuse, profitant que nombre de soldats seraient à l'eglise ce jour là pour réduire la défense de ses cibles. (alors là, c'est une vision assez "cucugnantesque" du XIXe siecle, si vous voulez mon avis).
En 845 Ragnar dirige le raid qui remonte la Seine, pille les abbayes de Saint Wandrille et Jumièges. Arrivé à Paris, Ragnar fait face à l'armée de Charles le Chauve cantonnée à Saint-Denis. Il fait massacrer les moines selon la torture de "l'Aigle de Sang" (assez gerbante, je ne raconterais pas ici de quoi il retourne), sous les yeux des soldats francs qui tournent les talons et fuient. Charles est contraint d'acheter son départ pour 7000 livres d'argent. Après ce coup d'éclat, Ragnar serait parti dévaster la Britannia.
Plus aucune source ne l'évoque, jusqu'a sa mort légendaire.

A une époque indeterminée, Ragnar part piller le nord de la Britannia. En approchant des cotes de la Northumbrie, une tempête drosse sa flotte contre les recifs et noie ses guerriers. Capturé par le roi Aelle de Northumbrie, Ragnar est mis à mort en étant précipité dans une fosse à serpent. Avant que le venin des reptiles ne fasse effet, Ragnar compose son ode funèbre, où il exhorte ses fils à le venger. Cette ode serait le prétexte légendaire à l'expédition des "Freres Danois".

La mort de Ragnar vu par Hugo Hamilton au XIXe siècle :

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il me semble par ailleurs que dans "Les Vikings" de Richard Fleisher, avec Kirk Douglas et Tony Curtiss, Ragnar est interpreté par Ernest Borgnine..............


L'AGONIE DE LA NORTHUMBRIE
En 865, une armée Dane menée par 2 freres, Halfdan et Ivar Ragnarson, se réunit à l'embouchure de la Humber. Elle compte un nombre de navires viking encore jamais vu en Britannia.

Une reproduction du "navire d'Oseberg"

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La toute première cible des Danois, c'est le royaume de Northumbrie. A cette époque, en effet, une guerre civile déchire le pays. Le roi Aelle, de la dynastie Bamburghienne, est contesté par Obsehrt. Aucun des deux compétiteur n'est en mesure, ni n'a la volonté, de stopper les envahisseurs. Chaque faction évite le combat avec les Vikings, et ceux-ci s'emparent de York.
Alors que Ivar mène une expédition vers le Cheshire, les Northumbriens contre-attaquent, Aelle et Obsehrt ayant réunis leurs forces pour marcher sur York. Les deux rois Angles livrent bataille à Halfdan devant York. Obsehrt est tué dans les combats, Aelle est fait prisonnier. Selon la légende, Halfdan attendra le retour d'expédition de Ivar pour mettre à mort Aelle, de la pire maniere possible (la torture de l'Aigle de Sang).
( a York, 1er round, 3 danes+chef font 1 perte; 2 angles font 1 perte;
2e round, 2 danes+chef éliminent dernier angle; 1 angle fait 0 perte )


Le roi de Northumbrie fut remplacé par Ecberth (homnyme du roi saxon), un pantin dénué de tout pouvoir.


En 867, une partie des forces Danes se porte au nord, contre la Bernicia, d’où les Earls de Bambergh continuent à résister. Isolés, leurs forces réduites ne peuvent espérer aucun secours, et sont assiegées à Darlington puis a Bamburgh. La rédition des 2 places fortes en 868, et l'execution des Earls mirent fin aux espoirs de revoir une Northumbrie indépendante.
(Bernicia, 2 danes font 0 pertes, 1 angle fait 0 perte, retraite impossible;
au 2e round, 2 danes font 1 perte, 1 angle fait 0 perte)


Le chateau "Normand" de Bamburgh:

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En 869, le 3e frere, Ubbe Ragnarson, arrive en Britannia avec des renforts, à York, et vient y hiverner. Pendant ce temps, Ivar le "désossé" repart en campagne.
Il marche droit au sud, bien décidé à ravager l'East-Anglia. A Hoxne, l'armée danoise rencontre l'armée du roi Edmond, qui a décidé de stopper la progression viking. Tres pieu, peut-etre trop, Edmond veut obtenir le bapteme des envahisseurs en échange d'un tribut. Ivar faint d'accepter, demande à passer la nuit en priere auprès de ses guerriers et en présence de Edmond. Dans la nuit, Edmond et ses gardes sont capturés. Au petit matin, l'armée Angle constate que son roi est captif. Elle se délite au premier choc, se disperse. L'East-Anglie est ravagée.
(3 danes font 0 pertes, 1 angle fait 0 perte)
2e round, 3 danes font 1 perte; 1 angle fait 0 perte)


Edmond, mis à mort, sera cannonisé plus tard par l'Eglise d'Angleterre.
Quelques mois plus tard, au sortir de l'hiver, Ubbe Ragnarson reprend la mer, et vient saccager le Sussex, remontant la Ouse.

En 870, Ivar poursuivait ses déprédations, et son armée ravageait le Suffolk. La resistance saxonne y était éparse, et ne représentait aucune menace pour l'armée danoise.
A la fin de l'été, Ivar remonta au nord, pour y affronter les derniers Earls Angles qui défendaient le Norfolk. Les places tombèrent une à une ( Thetford, Dereham, Eakenham, Norwich), et au bout du compte le pays entier fut aux mains des Danois.
( 4 rounds de combat avant que 2 danes ne fassent 1 perte; 1 angle ne fera aucune perte)

CE FUT LA DISPARITION DE TOUTE AUTORITE ANGLE DE LA BRITANNIA

Depuis la Bernicia au septentrion, jusqu'à la Thames au sud, s'étendait une zone ou regnait la loi danoise. Bientôt fleurirent dans les manuscrits l'expression Danelaw : la terre sous loi danoise !

L'extansion maximum du Danelaw sous la "Grande Armée":

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LES BRETWALDA A L'EPREUVE DE LA GRANDE ARMEE

Profitant de l'arrivée de renforts menés par le Jarl Bagsecg, en 872, Halfdan et Ubbe s'attaquent au royaume de Mercia.
Depuis la révolte de Wigstan et la souveraineté imposée par Egberth de Wessex, le pays restait morcelé politiquement, et affaibli.
En 872, le roi Burgred, qui s'était affranchi de la tutelle du Wessex, en fit les frais. La Grande armée danoise pénétra dans son royaume, s'empara de Torksey sur la Trent, puis marcha sur Repton, et s'en empara après un bref siège, en 873.
Burgred, incapable d'arreter les Danois, s'enfuit à Rome, espérant que son pèlerinage attirerait sur lui l'aide divine. Il mourrut en exil, en 874.
(en North Mercia, 2 danois+chef font 1 perte, 2 saxons font 0 pertes )

Au Wessex, le roi Alfred (arriere petit-fils d'Egberth) hérita d'une situation difficile, puisque l'armée danoise étendait son emprise sur des portions toujours plus vastes de la Britannia.
La confrontation se porta sur la Mercie. Plusieurs batailles se déroulèrent en quelques mois. Affaiblis par de trop nombreuses rencontres, les Vikings se retrouvèrent en infériorité numérique. Pourtant, les pertes Saxonnes à chaque rencontre étaient telles que Alfred ne put en profiter pleinement.
Bien que Ubbe Ragnarson fut tué à Cynwit par l'Earl Odda, ses freres Ivar et Halfdan firent front commun contre Alfred.
Mais les freres Danois furent finalement contraints à se replier sur York.
Alfred avait manqué l'occasion en or d'abattre la puissance des Danes.

( malgré 5 troupes saxonnes menées par un chef, les Saxons de Danton ne font qu'une perte en 2 rounds tandis que 2 danes et 1 chef font 1 perte également avant de se replier )


La grande armée (dans notre partie ) :

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L'héritage d'Alfred

Malgré les replis successifs de la Grande Armée, Alfred n'était pas parvenu à abattre les freres Danes.
D'autres batailles émaillèrent les règnes de ses successeurs.
En 899, Edouard succeda à son père Alfred.
Son cousin, Aethelwold, fils d'Aethelred (le frere ainé d'Alfred), mena une révolte pour revendiquer le trone. Mais il refusa systématiquement chaque bataille que recherchait Edouard, et finit par fuir chez les Danois de York. Il obtint l'appui des Vikings, mais fut battu à la bataille de Holme en 900.
Privé d'une partie de ses effectifs qui étaient repartis pour la France, le nouvau roi danois de York, Guthrum, était pret à composer avec Edouard. Il offrit donc la tete de Aethelwold à son cousin.
En 918, Edouard mit fin définitivement à l'autonomie de la Mercie: sa soeur Aethelfleda, mariée à Ceolwulf de Mercie (mort vers 902) , héritier de Burgred, mourut, laissant Edouard tuteur de sa niece Aelfwynn.
Edouard la déposa, l'envoyant au couvent, et devint seul roi saxon en Britannia............

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. nov. 10, 2012 7:53 pm
par Vonck
Magnifique!

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : jeu. déc. 13, 2012 1:40 pm
par Riri
Je viens d'en finir la lecture, cet AAR est exceptionnel, proprement exceptionnel ! Merci Gladiatt !

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : ven. janv. 18, 2013 10:31 pm
par gladiatt
LE ROYAUME VIKING DE JORVIK (YORK)

Le royaume de York, créé de toute pieces par les freres danois, fut d'abord gouverné par une succession de rois fantoches, jusqu'a ce qu'Halfdan résolut de monter lui-même sur le trone vers 918.
La colonisation d'origine scandinave y fut encouragée, et y imprima sa marque profondément. Les nouveaux venus n'étaient pas que des guerriers. Agriculteurs, éleveurs, artisans, marchands, toutes les strates de la société en furent imprégnées.

Comme souvent, la culture locale et la culture immigrée se mélèrent , et les mariages mixtes diffusèrent d'autant plus cette nouvelle culture. L'influence fut telle que la toponymie même des lieux fut changée à jamais. Les sculptures, l'habitat, les monuments laissent transparaitre les influences scandinaves. Les toponymes danois prédominent dans l'Est de la Britannia. Ces derniers sont identifiables par des suffixes comme by (Thurkeby, la ferme de Thorkyl) et Thorp (Kettlethorp, le hameau de Ketill).

Désireux de s'établir durablement, les conquérants prirent soin d'établir des lois, des chartes, qui ne furent pas exclusivement viking. L'adhésion des populations autochtones passait par le respect de leurs traditions, la préservation de l'aristocratie (du moins celle qui avait survécu à la conquète), et du clergé.
En fait, le royaume de York (Jorvik en danois) n'était pas uniquement un conglomérat de chef de bande, il devint peu a peu un véritable Etat.

L'EPISODE "PALATIN"

Le royaume de York attisait les convoitises. Le fait même que son existence reposait sur un afflux permanent d'aventuriers en provenance de Scandinavie laissait entendre qu'un coup de force pourrait suffire à s'en emparer.
Aussi les tentatives se multiplièrent-elles dans le but d'en conquérir le trône, ou d'en dépecer des lambeaux.

En 929, les Jarls Viking de Cumbria prirent langue avec les émissaires de la principauté palatine des Pennines. Bien conscient que les populations frontalières du royaume de York étaient à même de leur fournir des eclaireurs, les Jarls de Cumbria firent moults courbettes envers les représentants du prince Palatin. Celui-ci, à l'instar de son aristocratie réduite et misérable, restait persuadée de perpetuer la tradition arthurienne, confis dans sa suffisance.
C'est ainsi qu'il tomba allegrement dans le panneau tendue par ses alliés de circonstance.
Une offensive combinée devait triompher des Danes, en dégageant le cours de la rivière Eden. Mais lorsque les forces palatines, réduites, marchèrent contre les Danes, les Dubliners de Cumbria avaient simplement négligés de marcher à leur rencontre.
Aussi, a Stainmore, les troupes Danes, aguerries, taillèrent en pièce les romanos-britons.

ROGNVALDR A L'ASSAUT DE YORK

(L'aventure de Rognvaldr, historiquement, se situe en 918-920; pour coller avec les tours de jeu, je prends la liberté de rajouter 20 ans à l'Histoire)

En 938, Rognvaldr, un chef viking installé à Dublin, reprit à son compte le projet cumbrien de faire main basse sur York. Il réunit une flotte importante, et remonta le cours de la rivière Eden. Rognvaldr laissa sa flotte à Brough, lorsque le cours de la Eden se fait plus difficile à naviguer, et de là, marcha contre les troupes Danes du Cheshire. Malgré de lourdes pertes, il parvint à les battre à Burnley, se frayant un chemin vers l'Est. Il laissa pour se faire une garnison à Chester.

A la fin de l'été 938, Rognvaldr vint affronter Halfdann. Malgré sa supériorité numérique, il ne parvint pas à franchir la Humber que l'armée Dane lui interdisait.
(1er round, 3 dubliners font 0 pertes; 2 danes+leader font 0 pertes)
Rognvaldr retourna hiverner à Chester. Au printemps suivant, il prit du temps pour s'assurer qu'aucune expédition de secours provenant des Norses ou de Scandinavie ne viendrait le prendre à revers. Lorsqu'enfin il parvint, tardivement, à la Humber, il voulut la franchir. Mais un été pluvieux et pourri en avait outrageusement gonflé le cours, empêchant son franchissement. Déçu, Rognvaldr l'était tout autant que Halfdan qui voulait se débarasser de son rival. Rognvaldr retourna à nouveau hiverner à Chester.
( 2e round, aucun resultat )

En 940, Rognvaldr procéda au portage de sa flotte depuis Brough jusqu'au cours supérieur de la Humber. Il parvint enfin à franchir la riviere, et livra bataille aux troupes de Halfdann à Boroughbridge. Halfdan y périt, laissant Rognvaldr se proclamer roi de York....de manière bien ephemère.
(3e round, 3 dubliners font 2 pertes+le leader; 2 danes font 1 perte)

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OLAFR ROI

Parmi les rescapés danes de Boroughbridge se trouvait le jeune Olafr Gudfridsson. Comme tant d'autres viking, il avait été épargné car après tout Rognvaldr comptait bien les intégrer à son royaume.
Mais Olafr Gudfridsson voulut venger Halfdan. En cherchant à poignarder Rognvaldr lors d'une revue d'armes, il faut maitrisé par les gardes du corps de celui-ci, et Olafr ne parvint qu'a s'entailler sa propre main avec son coutelas....
(bon, en fait, Vonck s'est ouvert le doigt durant notre partie :goutte: . Ca va mieux dit ? )

Sur le point d'être jugé, Olafr, grace à des complicités haut-placées, parvint à fuir.
Il fallut quelques années à Olafr pour s'attacher les services d'un certain nombre de bandes de pillards (apparition de 2 raiders Danes en North Sea).
En 957, Olafr remporta à Brunamburh une victoire contre les Dubliners, s'octroyant ainsi le royaume de York.
( 4 danes font 1 perte; 2 dubliners font 1 perte et se replient)
Rognvaldr, lui, était mort depuis déja quelques années.

Le retour en force des Danes

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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : ven. janv. 18, 2013 10:59 pm
par gladiatt
LUTTE EN WALES - 935 - 985

En Gwynedd , les Norses profitaient des rivalités dynastiques welsh, espérant jouer des dissensions locales afin de piller et de rançonner librement, et d'établir une base durable.
Idwal Ab Anrawd parvint cependant à contrer les menées Norses. Il usa de diplomatie, d'intimidation, et parfois de force, pour rétablir son autorité sur la région. Assaillis par les pillards, nombre de communeauté avaient jusque là trouvé auprès de petits hobereaux locaux une forme de protection à laquelle il ne fut pas toujours aisé de substituer celle du roi.
( Le Welsh ré-investie la zone vide d'ennemis)

Mais les vikings n'avaient pas finis leur déprédations. A la fin du Xe siecle, les Norses profitèrent d'une véritable lutte fratricide aux Gwynedd.
En 950 , Iago ab Idwal et Leuaf ab Idwal, les deux fils de Idwal, règnent conjointement sur le Gwynedd. Mais en 969, Iago fit emprisonner son frère Leuaf, régnant enfin seul.
Hywel "le mauvais", le fils de Leuaf, chercha alliance auprès des envahisseurs Norses. En échange d'un tribut, il obtint un contingent qui l'aida à renverser son oncle Iago en 974. Pourtant, une fois la troupe Norse repartie (largement rétribuée), Hywel ne put tenir tête aux partisans de Iago. Et celui-ci se rétablit sur le trône en 979.

Pour s'assurer que Hywel ne puisse plus faire appel aux Norses, Iago voulut taxer son aristocratie, afin d'avoir toujours un tribut pret à verser aux Norses afin que ceux-ci ne servent pas de mercenaires à son neveu Hywel. Ce fut cette taxation qui fut le ferment de la révolte. Iago fut abandonné par ses partisans, se ralliant à la cause de Hywel. Dans un retournement de situation dont l'Histoire raffole, Iago fit appel aux Norses, les recrutant grace aux trésor qu'il s'était constitué afin de les repousser.
Mais en 983, l'armée de Hywal l'emporta sur celle de Iago, Hywal ayant payé les Norses pour qu'ils fassent défection; le prix en était plusieurs bases le long de ses cotes.

Durant tout le temps ou Hywal fut au pouvoir, il ne chercha jamais à faire liberer son père Leuaf, qui mourrut prisonnier en 988, héritant la de son surnom de "mauvais". Hywal lui même fut empoisonné en 985 par son frere Cadwallon Ablenaf, qui lui succeda.


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La lutte des Welsh en Dyfed ( Deheubarth) fut mené par le roi Owain ap Hywel.
Apres avoir contenu les Norses, il ne put faire face au retour en force de ceux-ci.
Son successeur Maredudd ab Owain, en revanche, parvint à faire prisonnier de nombreux Norses lors d'un raid viking en 988. Il se servit des prisonniers comme monnaie d'échange pour contraindre les bandes Norses qui restaient sur son territoire à l'évacuer sans emporter de butin !
Puis Maredudd embaucha des mercenaires irlandais pour monter la garde sur les cotes de son royaume.
Maredudd fut alors suffisament tranquille pour aider ses alliés du Powys à recouvrir sans coup ferir leur autorité sur le Hwycce.

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : ven. janv. 18, 2013 11:10 pm
par gladiatt
ASSAUT BRIGANTE

Le royaume brigante de Strathclyde, gouverné par Owan Ier, voulut profiter de l'affaiblissement du royaume viking de Jorvik pour étendre son emprise sur ses domaines du nord, en Bernicia.
Alors même que Olafr Gudfridsson luttait pour la domination de York, les Brigantes de Owan lancèrent une série de raids sur la Bernicia.
Mal leur en prit.
En 955 à Wolsingham, les troupes Danes fidèles à Olafr taillèrent en pièce l'armée brigante supérieure en nombre. Les troupes Danes, entrainées, aguerries, résolues, lourdement équipées, profita d'une position avantageuse le long de la Wear River pour y pieger l'armée brigante. Les débris de celle-ci se replièrent aussitôt.
( 3 brigantes font 1 perte; 2 danes font 2 pertes )

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La Wear valley

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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : ven. janv. 18, 2013 11:39 pm
par gladiatt
CALEDONIE , TERRE DE BRUMES, TERRES DE SANG

La défaite brigante fut lourde de conséquence pour l'autorité d'Owan et ses successeurs.

En Albe, les successeurs de Kenneth Mac Alpein, membres du Cinel Galbrain (la dynastie royale picte) avaient tissées des liens avec les aristocraties Scots, Brigantes et Calédoniennes. Le clan royal des Mac Duff cherchait à renforcer ses liens à l'extérieur du royaume, en s'alliant au clan Erskine, possessionné dans le Dunedin sous suzeraineté brigante. Il s'agissait de marier la sœur de Duff Mac Duff à l'héritier du clan Erskine.
Voyant d'un mauvais oeil cette ingérence dans son gouvernement, Owan II de Strathclyde ouvrit des négociations. Il offrit à l'héritier Erskine la main de sa propre fille, offre qui fut prestement acceptée.

Outragés, doublés, les Mac Duff rallièrent leurs alliés et vassaux, attirés autant par les opportunités de conquetes que par les liens claniques.
Tandis que Guern'Icca Mac Duff déboulait par le Glen Devon sur la province de Dunedin, les Mac Intosh remontaient le cours de la Tay. L'armée brigante, prise entre 2 colonnes ennemies, fut acculée, pres de Kinross, en 956, au Loch Leven. Nombre de soldats brigantes s'y noyèrent. Les élites du clan Erskine qui ne périrent pas dans la bataille, trouvèrent refuge chez leurs cousins des clans Mac Lean et Mac Donald, en Dalriada.

Le Loch Leven

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LA RIDICULE EXPEDITION SCOT

L'équilibre des forces changeait rapidement, déstabilisant toute la région.
Les Mac Donald de Dalriada, liés aux Erskine, jugèrent opportun de tenter de s'emparer à leur tour des riches terres du Dunedin bordant le Firth of Forth.
Les Mac Donald et leurs alliés Mac Lean étaient attirés par ces terres bien plus fertiles que leurs vallées étriquées.
Pourtant, les efforts brouillons, mal coordonnés, furent vite contrés par un terrain bocageux et couvert de haies
(en tout cas, c'est l'allusion que Vonck a fait :o: )
Au sortir des vallées de l'Earn River et de la Forth River, les Scots marchèrent sur Dollar (et oui, Dollar est une ville ecossaise) et y rencontrèrent les troupes pictes des Mac Duff. Elles se débandèrent au 1er choc et se dispersèrent aux 4 vents.
( 3 scots font....0 perte avec des jets misérables; 2 pictes font 1 perte)

RETOUR BRIGANTE
Alors même que les clans Scots digéreaient leur cuisant echec, les Brigantes se lancèrent dans une reconquete méthodique du Dunedin.
Guern'Icca Mac Duff des Pictes, menant continuellement ses armées au combat, n'avait guere le temps d'administrer son royaume, aussi ses moyens militaires fondaient à chaque bataille, à chaque rencontre. Il fut refoulé par les celtos-brigantes au dela de la Forth.
Puis il fut contraint de livrer bataille à proximité du lieu de sa victoire de Kinross. A Glenrothes en 989, les Brigantes furent supérieurs aux Pictes et rétablirent leur autorité sur le Dunedin.

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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : ven. janv. 18, 2013 11:51 pm
par Vonck
C'est toujours aussi bon :clap:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. janv. 19, 2013 9:53 am
par gladiatt
COMBATS SUR LES LOCHS

Pictes et Scots, durement éprouvés par leurs luttes incessantes, semblaient des proies faciles aux yeux des Calédoniens.
Les Fraser de Moray et les Mackenzie du Caithness s'entendirent pour s'approprier les terres du clan Mac Leod de l'ile de Skye.

Vonck Mackenzie avait pris soin d'affaiblir au préalable la position diplomatique des Mac Leod. Il s’arrangeât pour que ceux-ci offensent les clans du Dalriada à l'occasion d'une assemblée des clans Scots. Aussi, lorsqu'il déclenchât les hostilités, les Mac Leod, isolés, étaient privés d'alliés.
Pendant que Dubh Fraser dévastait la vallée du Glen Carron, Vonck Mackenzie rassemblât une flotte à Shieldaig pour assaillir l'ile de Skye. En quelques semaines, Ghor Mac Leod fut repoussé, puis assiégé dans sa fortification de Dunvegan. Il parvint à fuir par une nuit de tempête, trompant la vigilance des assiégeants. Mais l'ile de Skye était tombé aux mains des Mackenzie, et les Fraser étendaient aussi leurs possessions.

Le chateau de Dunvegan de nos jours

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Il fallu des années à Ghor Mac Leod pour réunir des alliés, des fidèles et des troupes. Les Campbell ne voulaient pas se meler des histoires d'autres clans. Plus concernés, les Mac Donald hebergèrent (bergère, rentre tes blancs moutons.....désolé, elle m'a échappé celle la ) l'éxilé, et lui fournirent aides et subsides. Mais Ghor Mac Leod ne put prendre sa revanche, et il mourrut en exil.
Son neveu, Quintail Mac Leod, son héritier le plus proche, fédéra ses partisans, et parvint à obtenir l'aide des Mac Donald pour lancer une contre offensive.

Mac Leod voulut couper l'ile de Skye du reste des terres calédonniennes, afin d'éviter l'arrivée de renforts sur l'ile.
Pour cela, il fut convenu de dévaster les cotes, et de détruire tout ce qui pouvait servir d'embarcations.
En arrivant sur le Loch Alsh, l'armée se divisa sur les conseils de Quintail Mac Leod, et malgré les conseils de prudence du chef des Mac Donald. Il s'agissait de piéger l'armée calédonienne toute proche, et de ravager les lochs voisins avant son arrivée.
Les Fraser, en position centrale, se jettèrent sur les Mac Leod, au fond du Loch Duich. Leur élan fit rompre la ligne Scot, et l'armée calédonienne fut vainqueur. Puis, les Fraser parvinrent en 2 jours à franchir la péninsule de Plockton, pour tomber sur les arrieres des Mac Donald, qui furent piégés au fond du Loch Carron, et taillés en pièces à Strathcarron.
( 2 Scots font 1 perte; 3 calédoniens font 1 perte; repli scot)

La reconquete de Skye par les Scots fut un fiasco.

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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. janv. 19, 2013 10:27 am
par Danton
:clap:


Quel panier de crabes en Ecosse :lolmdr:

Y a pas assez de terres pour tout le monde, voilà tout: Vonck, pousse toi donc un peu tu prends toute la place :o:


Calédoniens, Scotts, Brigantes et Picts sont unis désormais par les liens du sang :twisted:

Dommage que mes Norsemens n'aient jamais pu se joindre à cette bande de fous furieux :evil:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. janv. 19, 2013 11:05 am
par gladiatt
LES ROIS SAXONS

Le fils d'Edouard l'ancien (voir épisodes précédents ), Aethelstan, fut le premier à régner directement sur la totalité des terres saxonnes.
Les titres que lui attribuent la Chronique anglo-saxonne, et l'étendue de la zone d'utilisation des monnaies frappées à son effigie montre bien le renom qu'il eu parmi ses contemporains.

Edmund (roi 939-946), demi frere d'Aethelstan, engagea une refonte des codes de lois (entre autre, il est le premier à infliger la peine de mort aux voleurs, qui jusqu'ici écopaient d'une amende). Il favorisa le renouveau monastique dans l'ensemble de son royaume.
Edmund mourrut dans une sombre histoire de bagarre au cours d'un banquet, probablement ourdi par son frere Eadred.

Eadred (roi 946-955) , au lieu de prendre la régence pour le compte des deux fils de Edmund, s'arrogea la couronne.
Il mena quelques batailles sans conséquences contre les vikings de York.
Il meurt le 23 novembre 955 d'une étrange maladie l’empêchant de s'alimenter. Il fut enterré à Winchester.

La chasse censée contenir les reste d'Eadred, à la cathédrale de Winchester

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LE REGNE DISSIPE D'EDWIN

Edwin est le fils d'Edmund et de sa 1ere femme, Aelgifa de Sahftesburry.
Des le début de son regne, il se brouille avec Dunstan, conseiller de son oncle Eadred.
Selon la légende, le jour de son couronnement, Edwin, dès la cérémonie finie, chercha à batifoler avec une dame de haut lignage et sa fille. Choqué, Odon, l’archevêque de Cantorberry, envoi Dunstan et l’évêque Cynesige de Lichfield morigéner le jeune roi pour le ramener au banquet.

L'incident vu au XVIIIe siecle :

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Cette histoire est elle réelle, ou inventée ?
Toujours est-il que Dunstan dut s’exiler en Flandre, et que Cynesige est tombé en disgrace: le jeune roi (il a 15 ans) aurait-il pris ombrage de ces hommes ?

Pour s'attacher des partisans, parfois des parvenus, Eadwin rpocède à de nombreuses promotions et donations: 60 chartes royales pour 956, nombre incroyablement élevé. Parmi ces donations, il distribue des terres confisquées à Dunstan.

Une charte attribuée à " Eadwin Rex Deo fauente Anglorum"

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Parmi les parvenus promus, se trouve le Thegn Aelfhere, qui devient Earldorman de Mercie; ainsi que Byrthnoth, qui devient Earldorman d'Essex.

En 957, Edgar,le frère d'Eadwin, qui atteint sa majorité (il a alors 14 ans) obtient la co-régence sur la Mercie.
Il fit rappeler Dunstan d'exil, le fit évêque de Worcester en 957, puis de Londres en 958.
Quant à Odon, l’archevêque de Cantorberry, il fit annuler le mariage d'Eadwin, pour consanguinité. Cette mesure, en fait politique, s'expliquait: un enfant d'Eadwin aurait eu bien plus de droit à la couronne que Edgar lui même, ce qui n'aurait pas arrangé les affaires des hommes que le jeune Edgar avait rappelé au pouvoir, Dunstan, Odon en tête.

Eadwin réagit: apres la mort d'Odon, le 2 juin 958, il choisit de placer un homme à lui à l’archevêché, et choisit Aelfsige, évêque de Winchester. Mais Aelfsige mourut de froid dans les Alpes en allant à Rome chercher lui même son pallium des mains du pape.
Eadwin mourut dans des circonstances inconnues le 1er octobre 959, âgé de 17 ans, sans enfants....

EDGAR ETEND SON ROYAUME

Edgar, (roi 959-975), profita des conseils des hommes qu'il avait rappelé auprès de lui. Au premier chef, Dunstan, qui fut fait évêque de Londres en 959, puis archevêque de Cantorberry quelques années plus tard.
Edgar affirma tres vite son programme politique, par le biais de son héraut Dantogdwin :"je vais me faire un petit royaume bien à moi"

Profitant de l'affaiblissement progressif du royaume de York qui devait se garder des entreprises des Brigantes et des Dubliners, Edgar se concentra sur le sud-Est de la Britannia.
Il commenca par rétablir son autorité sur le Wessex, qui bien que saxon, avait basculé sous l'autorité d'Earldorman locaux. En quelques mois, par des chartes et avec l'aide de l'Eglise, il fit revenir le Wessex dans le giron saxon.

Edgar mena alors lui-meme une série de campagnes contres les Danes.
Le suffolk vit l'essentiel des combats de son regne. Bien que les Danes ne se laissaient pas faire, ils furent défaits et évacuèrent la contrée
( 2saxons + leader Edgar font 1 perte; 1 dane fait 1 perte )

L'Essex, pris en étau par les forces saxonnes, tomba également aux mains des troupes d'Edgar
(2 saxons font 1 perte; 1 dane fait 1 perte )

La couronne de Saxeterre ( je peut décement pas parler d'Angleterre, personne ne se rappèle qui étaient les Angles :goutte: ) semblait solidement juchée sur la tête des rois saxons.....


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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. janv. 19, 2013 11:11 am
par gladiatt
voila, je crois que je suis à jour de notre partie :ko:

et maintenant, chers zoditheurs, laissez moi le temps d’écrire mes AAR pour mes 2 autres parties en cours. :goutte:
(tiens, je vais commencer par aller faire un peu de sport, ca me dérouillera )

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. janv. 19, 2013 1:36 pm
par Vonck
Les pauvres danes se font attaquer de partout :goutte:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. janv. 19, 2013 3:06 pm
par Danton
Les Calédoniens aussi et pourtant ils ne cessent de grossir :mrgreen:


Mais soit, le Grand Roi Edgar propose un traité de paix et d'amitié au frère Danois Canute :o:


Ainsi parla le Danton, Roi de Saxeterre :chicos:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. janv. 19, 2013 4:10 pm
par Vonck
Tata, ça va enfin être à mon tour, je vais pouvoir m'amuser un peu. Et pourquoi parler d’Écosse? Si on parle de Saxeterre, il faut dire Alba, soyons honnêtes, la Calédonie domine nettement :o:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : ven. févr. 01, 2013 10:51 pm
par gladiatt
(bon, petite aparté avant de poursuivre notre récit: les évènements de la partie ont suffisamment divergé de l'Histoire avec un grand H pour que je vous prévienne que, encore plus que d'hab, mon récit s'écarte des faits historiques )

RIVALITES POUR LE ROYAUME DE JORVIK

Royaume prospère et correctement administré, Jorvik jouissait d'un préstige qui attisait les convoitises.

En 999, une nouvelle menace apparut pour York. Un roitelet viking de Dublin, Erik, attiré par les richesses du royaume, mena une expédition pour s'emparer du trône.
Il obtint l'aide des jarls de Cumbria, trop heureux de profiter de l'aubaine. Ceux-ci vinrent assoir leur autorité sur Chester, qui perdait ainsi l'autonomie que la cité avait réussi à arracher du royaume de Jorvik.
Assuré sur ses arrières, Erik réunit une importante flotte, qui remonta et ravagea les rives de la Humber à la fin de l'été, avant de se présenter devant York.
Le roi de York, Trygg Styrgsonn, aurait dû pouvoir compter sur ses jarls, subalterne gouvernant les subdivisions administratives. Mais certains firent preuve d'attentisme, préférant qu'un vainqueur se dégage avant de prendre parti. Trygg, vieillissant, prit lui même le commandement de son armée réduite, et rencontra celle de Erik à Cawood. La bataille tourna au carnage. Surpassé en nombre, Trygg ne put empêcher l'enveloppement par les ailes de son armée, qui se fit tailler en pièce sur les rives de la Ouse. Trygg lui même ne dut son salut qu'à la fuite, mais il venait de perdre York.
( 3 dubliners font 3 pertes-overkill, 1 dane fait 1 perte )

Mais le trone d'Erik vacilla bien vite . Ses fils et ses gendres réclamèrent de lui honneurs et richesses, et voulurent obtenir des fiefs en apanage.
Peu partageur même envers sa progéniture, Erik refusa jusqu’à ce qu'il eut à faire face à une rébellion armée de la plupart de ses proches.
Erik fit alors preuve d'une cruauté qui lui valut son surnom de " à la Hache Sanglante". Il parvint à capturer son fils ainé lors d'une embuscade, et l’exécuta aussitôt de sa propre main. Capturé avec lui, une de ses filles lui servit à contraindre ses gendres à se rendre à leur tour, contre la promesse de la vie sauve en échange de leur soumission. Les gendres de Erik vinrent prêter serment solennel au cœur même de la cathédrale de York.
En plein milieu de la cérémonie, Erik abattit sa hache sur eux, se parjurant.
Le dernier fils de Erik, qui ne s'était pas rendu à York, s'enfuit alors au delà des mers....

La cathédrale gothique de York.

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HARALD A LA DENT BLEUE

Harald Blatand. Né vers 910; mort vers 986.
Son nom est sujet est à controverse.( Bla veut dire sombre en norrois ). Vient-il de ses dents gâtées ? Ou, friand de baies sombres (telles myrtilles ou sureau) ce chef viking en aurait eu les dents et les gencives colorées ? Une autre explication tiendrait surtout à une peau sombre, détonnant chez les vikings à la peau pâle.

En 945, Harald fut contraint de fuir le Danemark, avec ses hommes, pour échapper à ses rivaux qui se disputaient le pouvoir.
Il trouva refuge en Normandie, auprès de Bernard, régent du duché, et lui apporta son aide militaire pour soutenir le jeune duc Richard contre le carolingien Louis Outremer.
En 958, profitant de la disparition (plus ou moins naturelle) d'une partie de ses opposants au Danemark, Harald retourna dans son pays, et parvint peu à peu à assoir son autorité, jusqu’à devenir roi. Son pouvoir sera tel qu'il parviendra à conquérir une partie de la Norvège, ainsi que les rives de la Baltique tenue par les Wendes païens. Son pouvoir politique fut encore renforcé par sa conversion, toute politique, au christianisme.

Sous son regne, le vik (comptoir marchand) de Aarhus, fondé sur le Kategatt un demi-siècle plus tôt, se développa fortement.
Quant à l'arabe Al-Tartusi, du califat de Cordoue, son récit de voyage dépeint Hedeby comme une cité prospère et active.
Enfin, Harald mit en place une organisation militaire efficace, rationnelle, afin de se constituer une armée régulière et entrainée. Ces troupes, les Housecarls, s'entrainaient dans des camps tels celui retrouvé à Trelleborg:

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C'est cet héritage qui va profiter à son fils Svein.

SVEIN TJUGUSKEGG : Svein "à la barbe fourchue"

En 984, de manière obscure pour les historiens, Svein détrôna son père, qui fuit en terre wende, et y mourut peu de temps après.
Svein, disposant d'un royaume unifié et d'un pouvoir solide, ainsi que d'une armée efficace, n'avait plus besoin que d'une opportunité.
Ce fut le fils survivant de Erik Bloodaxe qui lui fournit ce pretexte, en venant chercher aide et asile auprès de lui.

Svein considéra très vite le royaume de Jorvik comme une extension légitime à son tout nouveau royaume de Danemark. Il lui fallait donc en chasser Erik.
En 1002, Svein réunit une imposante flotte pour transborder son armée en Britannia. Comme trop souvent, l'axe privilégié de pénétration fut la Humber. Svein installa un camp fortifié à son embouchure, à Barton, d'où son armée opérât.
Le premier objectif de Svein fut de priver Erik de tout soutient pouvant provenir d'Irlande. Il résolut donc de s'emparer de Chester, dont la loyauté toute relative à York lui semblait un gage pour l'avenir de sa conquête, et d'où il pourrait amoindrir et contrôler les jarls de Cumbria.
A la bataille de Wakefield, l'armée danoise fit la démonstration de son efficacité et de sa puissance, parvenant à battre les troupes des Dubliners.
( en Cheshire, 2 dubliners font 1 perte; 2 danes font 2 pertes )

La royauté saxonne ne vit pas cette nouvelle arrivée brutale de Danes d'un très bon œil.
L'earldorman Byrthnot (placé à ce poste, on l'a vu, par Edwin) chercha à entraver les manœuvres de Svein autour de la Humber et de la Trent, harcelant les isolés, les éclaireurs, les coursiers.
Svein ne pouvait tolérer cette ingérence, et marcha contre les Saxons.
Byrthnot fut battu par Svein a Stapelford, et l'Earldorman perdit la vie dans la bataille. Svein exigea alors du jeune roi saxon Aethelred II (agé de 24 ans) un tribut. Veule, impréssionable, et malavisé (d'ou le surnom de "Unready", "mal avisé" et non " imprévoyant" ), Aethelred versa un immense tribut de 22000 livres d'argent.
(en North Mercia, 2 Danes font 0 pertes; 1 saxon fait 0 perte et se replie)

Svein se tourna alors à nouveau vers le nord, afin de parachever sa conquête du royaume de Jorvik.
En 1006, Svein marcha sur York en remontant le cours de la Ouse, et se faisait flanquer de sa flotte, qui, en controlant le fleuve, facilitait les opérations et le ravitaillement des troupes. Mais Erik parvint à lui porter un coup sévère. En juin 1006, une flotte dubliner réduite, accompagnée de brulots, profita du courant pour se jeter sur la flotte de Svein. L’étroitesse de la rivière gênait les manœuvres d'évitement, et une bonne partie de la flotte dane fut dispersée, malmenée, incendiée.
(1er round, 2 danes + leader Svein/Canute font 0 pertes; 2 dubliners font 1 perte )
Au crépuscule, Svein ne put que contempler le désastre de ses navires consumés par les flammes, ou désemparés, dressant un tableau chaotique sur la Ouse en feu.

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Contraint au repli, Svein se résolut à regrouper une nouvelle flotte , et à embaucher à prix d'or de nouveaux mercenaires pour compléter les effectifs de son armée.
Au printemps 1007, il repartit à l'assaut de York. Erik entretemps, était mort d'une pneumonie au cours de l'hiver. Fleifr lui succéda.
Ce dernier chercha à gagner du temps, fit mine d'engager des pourparlers. Alors que Svein perdait patience, une épidémie frappa son armée (chose ô combien courante à l'époque), et il dut encore une fois reporter son projet.
( 2e round, 1 dane+leader fait 0 perte; 2 dubliners font 0 pertes).

En 1013, Svein reparti à l'attaque. Son armée engagea le combat à Naburn, à proximité de York, contre celle de Fleifr.
Encore une fois amoindrie par la maladie, l'armée danoise se retrouva en position délicate. Svein voulut effectuer un mouvement tournant avec son aile droite , son aile gauche s'appuyant contre la Ouse. Mais ses lignes trop distendues engendrèrent le désastre: le centre et le flanc gauche dane se délitèrent trop vite dans les combats, et Sven se retrouva isolé avec une faible partie ses son armée. Il périt dans l'affrontement.
( 3e round, 1 dane+leader font 0 perte; 2 dubliners font 2 pertes )

La bataille de Naburn

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La Ouse à Naburn :

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A proximité de Naburn, une trace du passé viking des lieux :

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Le royaume de Jorvik restait en des mains autres que danes, mais d'autres provinces de Britannia étaient encore soous domination dane.

KNUT LE GRAND

La puissance dane n'avait pas disparue de la Britannia, et elle ne lassait pas d’inquiéter Aethelred.
Constant dans son incapacité à bien s'entourer, il se laissa mener par des conseillers qui résonnaient pour lui, au premier rang desquels se trouvait l'earldorman Eadric Stroma.
Soupçonnant un complot dane qui viserait à s'emparer de son royaume et de sa personne, il commandita le massacre de la Saint-Brice du 13 novembre 1014 ( 1002 IRL): il s'agissait de massacrer tout les sujets saxons d'origine nordique, pour couper court à la menace. Mais en Mercie, Eadric fit exterminer une noce, qui comptait au nombre des victimes la sœur du défunt Svein, la mère de Knut.

Le massacre de la Saint-Brice, gravure du XIXe siècle.

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Knut, héritier de Svein, avait fait ses premieres armes sous les ordres de son père. Il développa et favorisa l'emergence d'une garde rapprochée qui devint une armée privée au sein même de l'armée, les Housecarls.
Apprenant la mort de sa mère, Knut saisit ce prétexte pour lancer un raid dévastateur sur le Kent.
Sandwich et Folkestone furent incendiés, et Cantorbery livré au pillage. L'armée saxonne, menée par le fils ainé d'Aethelred, Edmond Cotes-de-Fer (Ironside, eu égard au faît qu'il portait l'armure en permanence tant il passa son temps à guerroyer), dut se replier.

Aethelred, effrayé, aurait aimé chercher refuge hors de son royaume. Son fils ainé et ses conseillers l'en dissuadèrent de justesse. En revanche, Aethelred prit une décision lourde de conséquence pour l'avenir. Il avait eu d'un premier mariage Edmond, et épousa en seconde noce Emma de Normandie, la soeur du duc Richard II, qui lui donna deux fils, Alfred et Edouard. Afin de soustraire ses enfants à la menace dane, il envoya Alfred et Edouard en tutorat chez leur oncle.

Les enfants d'Emma partent rejoindre leur oncle:

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Knut, pour sa part, apres avoir sacagé Cantorberry, voulut marcher sur Londres. Edmund Ironside voulut lui barrer le chemin à Aylesford. Bien que victorieux, Knut estima que la résistance saxonne se ferait plus dure encore à Londres, et que Edmund n'était pas homme à ignorer. Il menaça donc de ravager l'ensemble du pays. Contre l'avis de Edmund, Aethelred se résolut à verser un tribut démesuré de 41000 livres d'argent.
Etrangement, au moment ou l’écœurement était à son comble quant à la lâcheté d'Aethelred, celui-ci mourut, le 23 avril 1016.
Afin de conclure un accord de paix, Edmund, devenu roi, offrit à Knut la main de sa belle-mere, Emma de Normandie, la veuve d'Aethelred.

Knut, de son coté, était en proie à une sédition qui prenait de l'ampleur au Danemark. Le tribut versé par Aethelred vint à point nommé pour lui permettre de s'acheter des troupes et des fidèles, qu'il mena au Danemark pour briser les revoltes.
Le Danelaw se vida alors des nombreuses bandes armées, et perdit de sa substance.
( à la fin du tour dane, retrait obligatoire de plusieurs armées danes).
Knut obtint son surnom de "Grand" en unifiant le Danemark.

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Le Royaume Saxon

A la mort de son père, le 23 avril 1016, Edmond ne pouvait que constater à quel point le trésor royal avait été dilapidé.
Afin de redorer le blason de la monarchie, Edmond se décida à réduire les possessions danes, jettant son dévolu sur le Norfolk.
Il réunit une fois encore l'armée qu'il avait si souvent dirigé au service de son père.
Edmond réduisit une à une les places fortes vikings, mais son action ne put aboutir. Malade, il succomba le 30 novembre de la même année, et son armée se replia sans rien achever.

Le successeur d'Edmond fut son demi-frere Alfred, qui fut rappelé de Normandie par le Wingamot, l'assemblée des nobles saxons.
Alfred profita de l'affaiblissement danois pour se tourner vers d'autres ennemis héréditaires des Saxons. Il mena une série de campagnes en Hwycce, et en fit la conquête méthodique. Les armées Welsh livrèrent une bataille indécise à Tewkesburry, mais refusèrent par la suite le combat, tant et si bien que Alfred parvint en quelques années à contrôler la province.
( 2 saxons font 0 pertes; 1 welsh fait 0 perte, et se replie sur le March vide d'unité )


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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. févr. 02, 2013 10:26 am
par gladiatt
LETHAL LOTHIAN

Confiné durant des decennies au sein des Pennines, les princes Palatins avaient pris l'habitude depuis une poignée de generations de lancer quelques raids de harcèlements sur leurs voisins.
Tout d'abord méfiants vis à vis de leurs voisins de Cumbria, dont la réputation de pillards valait bien celle des Danes, ils finirent par obtenir, si ce n'est une alliance , tout du moins une neutralité bienveillante, les jarls Dubliners n'ayant que peu d'interets pour les plateaux montagneux désolés.

Rassurés sur ce point, les lointains héritiers de la Bretagne romaine s'enhardirent.
En 1036, l'armée du prince Gladric entama des opérations contre le Lothian brigante.
Ne subissant aucun revers majeurs, les envahisseurs s'installèrent dans la province sans heurts, partageant peu ou prou la même culture celtique que les maitres des lieux qui venaient d'en être chassés.
(1 romano-briton fait 0 pertes; 1 brigante fait 0 perte et se replie)

La réaction brigante pourtant ne tardat pas. Le pouvoir central du royaume de Strathclyde, où régnait Owain le Chauve, n'avait nullement l'intention de se laisser déposséder sans réagir.
Owain dirigea une expédition de pillage qui ne rencontra aucune opposition.
( 1er round, 2 brigantes font 0 pertes; 1 romano-briton fait 0 pertes).

Ce résultat incita Owain et ses successeurs à persévérer dans leurs efforts. Pourtant, durant des années, ceux-ci furent vains.
Durant de longues années, des razzias brigantes sillonnèrent le Lothian, sans parvenir à s'emparer des quelques places fortes tenues par les Britons. Les habitudes s'installèrent, les Brigantes qui dévastaient la contrée chaque été ne s'attendaient guère à une bataille rangée avec leur adversaire....ce qui les perdit.

La Tweed à Cardrona :

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En 1048, au gué de Cardrona, l'armée britonne surprit l'armée brigante qui cherchait à franchir la Tweed. Scindé en 2 par le cours d'eau, confiné en colonne de marche, l'armée brigante ne put faire face, et perdit la moitié de ses effectifs.
Elle se replia aussitôt, laissant les Britons maitres du terrain.
(Apres 4 rounds sans résultats, au 5e, 1 romano-briton fait 1 perte; 2 brigantes font 0 pertes et le survivant se replie)

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A L'ORIGINE DE LA LEGENDE SHAKESPEARIENNE

Profitant des difficultés de son encombrant voisin, le roi picte Donnchald I Mac Duff jugea qu'il pouvait saisir l'occasion de reconquérir la province de Dunedin, perdu 70 ans plus tôt.

Donnchald réclama de Macbeth, mormaer de Mar, de rassembler les troupes pour constituer son armée. ( un mormaer est un souverain régional, à la tête d'une marche militaire, donc l'équivalent d'un marquis).
Tandis que Macbeth quittait sa demeure pour rassembler les contingents, Donnchald s'installait chez son vassal. Lady Macbeth, qui avait été mariée tres jeune à son époux par la volonté de son propre père, voulut profiter de l'absence de son époux pour séduire le roi. Donnchald refusa ses avances.
Humiliée, Lady Macbeth en conçu un sombre projet. Lorsque Macbeth revint à la tête de l'armée, il rejoignit sa demeure et son roi. Là, Lady Macbeth s'entretint en privé avec son époux, lui assurant que le roi avait tenté de la séduire et d'abuser d'elle.
Refusant de croire son épouse, arguant de sa loyauté envers son souverain , Macbeth mena les armées Pictes au combat.
Il remporta sur eux un victoire à Bothnagowan en juillet 1040. Les Brigantes perdaient le contrôle du Dunedin.
( 2 pictes font 1 perte; 2 brigantes font 0 pertes et le survivant se replie)

Reconnaissant envers son mormaer, Donnchald lui attribua en récompense titres et terres. Soupçonneux depuis les faux aveux de sa femme, Macbeth en conclu, à tort, que cette générosité du roi cachait un sentiment de culpabilité.
Macbeth finit par assassiner Donnchald, et se fait couronner roi à sa place. Son épouse, Lady Macbeth, torturée par le remord, devient folle, insomniaque, et se lave sans cesse les mains qu'elle imagine souillées du sang du roi. Désespérée, elle met fin à ses jours.
(note: ceci n'est pas la retranscription exacte du Macbeth de Shakespeare )

Le Macbeth de Orson Welles :

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HEGEMONIE CALEDONIENNE

Les Mackenzie étaient parvenus à assoir leur autorité progressivement sur un vaste territoire courant des Orkneys au nord jusqu'au Loch Linnhe au sud, à la frontière avec le Dalriada.
Il ne leur fallut guère de temps pour concevoir le projet de s'imposer aux clans Scots du sud.
Flann Vonck Mackenzie mena les premiers assauts contre les Scots. Il contrôla aisément l'Ile de Mull ainsi que le port de Oban, contraignant les Scots au repli dans les montagnes pauvres de l'arrière pays, les privant des accès aux richesses maritimes
(1er round, 3 calédoniens font 1 perte; 2 scots font 0 perte )

Ildoin Mac Donald, héritier présomptif (et présomptueux) du roi Scot Aedius, obtint alors de son père d’entamer des négociations avec Flann Mackenzie. Mais Ildoin ne se vit proposer par ce dernier que l'exil et la dispersion des clans sur des territoires isolés et contrôlés par les Calédoniens. Dépité, Ildoin rentra auprès des siens, pour être publiquement humilié par son père Aedius, qui n'avait donc plus rien a espérer de ses ennemis.
Au cours du conseil de guerre qui s'ensuivit au chateau de Kilchurn, le long du Loch Awe, Ildoin est humilié verbalement à plusieurs reprises par les nobles assemblés ainsi que par son propre père, les esprits s’échauffant sous l'effet de l'alcool et de al situation désespérée.

Le chateau de Kilchurn:

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Ildoin, outragé une fois de trop, réagit sous le coup de la colère, cherche à poignarder son père, rate son coup, et se retrouve maitrisé et giflé par son propre père, qui le remet à sa place tel un enfant capricieux.
C'est l'humiliation de trop. Attendant que les nobles s’enivrent et s'assoupissent, il parvient à assassiner dans leur sommeil ethylique son père et quelques uns des chefs de clans présents. Puis, il incendie le château avant de fuir.
Blessé par un soldat d'un coup de lance, il parvient à rejoindre les Mackenzie, et leur révèle son forfait. Il enjoint Flann Mackenzie d'achever les siens, et de ne faire montre d'aucune pitié, afin que nul des siens ne puisse venir lui faire reproche de ses crimes.
Effrayés de porter assistance à un parricide et un fratricide, maudit par les dieux, les Mackenzie refusent de lui prodiguer des soins.
Abandonné, Ildoin survit quelques jours, le temps d'apprendre que les Mackenzie ont lancés une expédition qui a pu s'emparer des derniers chefs Scots, et succombe à ses blessures.
Dans les mois qui suivent, les derniers combattants Scots sont dispersés, et les populations réduites en servage, ou assimilées.
( 2e round, 3 brigantes font 1 perte; 1 scot fait 0 pertes )

C'EST LA DISPARITION DES SCOTS DE L'HISTOIRE DE BRITANNIA

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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. févr. 02, 2013 2:58 pm
par gladiatt
(encore du grand n'importe-nawak par rapport à l'Histoire véritable)


HARALD HARDRAADA

Harald Sigurdsonn, (1015-10??) est le demi-frère de Olafr le Saint, qui est chassé de Norvege par ses sujets en 1028, alors qu'il essaye d'imposer par la force la conversion au Christianisme dans son royaume. La résistance au roi Olafr fut soutenue par Knut du Danemark. Olafr revint en 1030 avec une troupe réduite. Harald, qui a alors 15 ans, combat aux cotés de son demi-frère Olafr;
A la bataille de Stiklestad, Olafr est tué. Harald, grièvement blessé, est contraint à l’exil.

Une vie d'aventure :
Harald s'engage dans l'armée du prince Iaroslav de Kiev en 1032, avant de s'enroler dans la Garde Varegue de l'impératrice Zoé de Constantinople

Mosaique représentant l'impératrice Zoé Porphyrogénète à Hagia Sophia :

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Harald combat pour l'empire Byzantin partout où l'on a besoin de lui: en Sicile (1038), en Italie, en Afrique du Nord, sur la Volga.
En 1044 il repart pour Kiev, épouse une fille du prince Iaroslav, et combat les tribus des steppes.
De ce passé de mercenaire, il gagne le surnom de "l'impitoyable": Hardraada en vieux norrois.

Et en 1046, Harald est de retour au pays. Il réclame à Magnus, le fils de Olafr, son neveu, le trône de Norvège.
Apres une alliance temporaire avec Svein II de Danemark contre Magnus, Harald rompt cette alliance en échange de la promesse de Magnus de le laisser regner sur la moitié du royaume. Acculé, Magnus ne peut qu'accepter. De fait, les deux parents règnent jusqu'en 1047, à la mort de Magnus.

L'héritage de Knut le Grand
Knut le Grand eut un premier fils de Aelgifu de Northampton, une aristocrate issue des rangs de la noblesse du royaume de Jorvik, Arolf. Mais il lui préféra Hartaknut, son second fils, qu'il eu avec Emma de Normandie, et qui hérita de la couronne du Danemark.
Arolf, exilé en Norvege, se maria avec la sœur de Magnus, et mourut sans descendance, très peu de temps avant le retour de Harald au pays.
Harald prit prétexte du lien qui l'unissait à Arolf pour réclamer l'attribution des terres Danes de Britannia, jusque là tenues par Hartaknut.

Alliances opportunes

En 1065, préparant son expédition en Britannia, Harald trouva de précieux alliés auprès des ennemis du royaume Dane d'Hartaknut.
Le royaume de Jorvik, désormais sous domination Dubliners depuis la victoire de Fleifr sur Svein, était en lutte permanent contre ses puissants voisins. Des échauffourées et des embuscades émaillaient régulièrement les frontières entre York et la Bernicia qui répondait encore à l'autorité de Hartaknut.
Les jarls dubliners de York acceptèrent de reconnaitre l'autorité de Harald sur le royaume de Jorvik.
( les Dubliners et les Norvégiens de Harald étant tout deux sous la coupe de votre conteur, j'ai procédé comme mes partenaires de jeu l'avaient déja fait auparavant :mrgreen: : je ne me suis pas auto-trucidé)

Assurés de l'arrivée prochaine de Harald, les jarls de York jetèrent toute leurs forces contre les Danes tenant la Bernicia.
Une première bataille eu lieu à Darlington, où les Danes opposèrent une résistance farouche et déterminée aux Dubliners.
( 1er round, 2 dubliners font 1 perte; 2 danes font 1 perte)

Mais la bataille avait causée de telles pertes aux Danes, qu'ils ne purent s'opposer plus longtemps aux troupes venant de York.
Enfermés dans quelques bourgs fortifiés, ils finirent par subir la conquète définitive de la province, privée de tout secours en provenance du sud, dont Hartaknut n'osait dégarnir le moindre défenseur.
( 2e round, 1 dubliner fait 1 perte; 1 dane fait 0 perte)

L'expédition de Hardraada l'impitoyable

En 1066, Harald réunit la dernière grande armée viking à se jeter sur la Britannia: plus de 350 navires, 9000 combattants.
Comme tant d'autres envahisseur, il se présenta à l'embouchure de la Humber, pour rejoindre son nouveau royaume de York.
Assuré de ses appuis à York, il laissât une puissante garnison sur place (2 unités ), et marcha droit au sud contre l'armée de son adversaire Hartaknut.

L'arrivée de Harald :

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Dans le même temps, Eystein Orre, lieutenant de Harald, mena une expédition contre les Welsh de March. Eystein ravagea la contrée, s'empara de quelques forteresses, et y assit l'autorité norvégienne.
( 3 norwegians font 1 perte; 1 welsh fait 0 perte)

Bataille de Stamford
(petite apparté: la bataille de Stamfordbridge eu lieu à proximité immédiate de York, entre les troupes saxonnes de Harold, et les troupes norvégiennes de Harald, le long de la rivière Derwent; la géographie réservant quelques surprise, il existe une bourgade du nom de Stamford, bien plus au sud, dans le comté du Rutland, le long de la riviere Welland)

Bataille de Stamford Bridge:

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Le 25 septembre 1066, l'armée d'Harald surpris l'armée dane de Hartaknut à Stamford.
Hartaknut voulait interdire à Harald le passage de la Welland. Mais un contingent norvégien se précipita pour franchir le pont.
Hartaknut réagit prestement, mobilisa son armée, et se porta contre cette avant garde, qu'il mit en piece. Néanmoins, le pont était toujours tenu par les Norvégiens. Un immense guerrier viking solitaire tint le pont, seul, contre les Danes. Il fallut l'astuce d'un guerrier danois pour en venir à bout: le danois passa sous le pont, à bord d'une barque, et frappa d'un coup de lance le norvégien, profitant des interstices entre les planches du tablier du pont pour l'occire.
C'était trop tard, l'armée de Harald déboula par le pont, forçant le passage, contraignant Hartaknut à reculer. Une fois l'armée de Hardraada sur l'autre rive, sa supériorité numérique lui permit de l'emporter. Hartaknut fut contraint de fuir. Il trouva refuge dans les marais du Lindsey.
( North Mercia, 5 norwegian+leader Harald font 1 perte; 2 danes font 2 pertes, le survivant se replie en Lindsay )

Harald avait remporté une victoire majeure. Mais il considérait ne pas être assuré de la solidité de son trône tant qu'un héritier de Knut resterait en vie. Il poursuivit donc Hartaknut jusqu'a son refuge.
Rejoint par Eystein Orre, Harald Hardrada parvint à s'emparer des quelques places fortes placées entre la Welland River et la Great Ouse; mais il ne parvint pas à s'emparer de Hartaknut, qui fuyait à temps.
( 3 Norwegian+leader font 1 perte; 2 danes font 0 perte, et repli du survivant )

Deuxième mouvement de Harald:

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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. févr. 02, 2013 5:41 pm
par gladiatt
( note: je ne peux que vous recommander chaudement d'aller voire, dès que voous en avez l'occasion, la superbe Tapisserie de Bayeux, qui retrace l'épopée de Guillaume le Conquérant. Non seulement elle fait vibrer, étant une magnifique trace du passé, mais elle est réellement superbe; on dirait presque la première bande déssinée de l'Histoire. Prenez le temps de l'admirer: ne vous laissez pas imposer le rythme de l'audio-guide, très bien fait au demeurant, et prenez le temps de revenir sur les détails, les scènes, vibrantes de réalisme ! )

EDOUARD LE CONFESSEUR

Edouard, (1004-1066) est le 3e fils de Aethelred le Malavisé. Sa grande dévotion et sa piété (il n'aurait jamais consommé son mariage avec Edith de Wessex) lui valurent son surnom, et le fait d'être canonisé en 1161.

La première scène de la Tapisserie de Bayeux représente Edouard:

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A la mort d'Alfred, Edouard, alors hébergé chez son oncle le Duc de Normandie, est rappelé en Saxeterre à l'instigation de l'Earl Godwin de Wessex.
Son regne est marqué par la paix et la prospérité (comme le fenouil :o: ), qu'il privilégiait à toute forme de conflit.
Mais c'est son pacifisme (ou sa couardise ?) qui amènera à la crise de 1066.

Edouard favorisa son entourage normand, ce qui mécontenta rapidement les nobles saxons, qui formèrent un parti autour de Godwin de Wessex. Godwin devint le beau-père d'Edouard en mariant sa fille Edith à ce dernier.
A la mort de Godwin en 1054 (je vous la fait courte ), Harold, son fils ainé, hérita du Wessex, et devint l'homme le plus puissant du royaume.
Pour contrebalancer le pouvoir de Harold Godwinsonn, qui s'appuyait sur le parti "saxon" de la cour, Edouard fit rappeler "Edouard l’exilé", fils de Edmund Ironside, pour en faire son héritier; mais Edouard mourut peu après son retour en fevrier 1057.

Lorsque Edouard le confesseur meurt, le 5 janvier 1066, s'ouvre une crise de succession.



HAROLD GODWINSONN ROI DE SAXETERRE PAR LA VOLONTE DU WINTENAGEMOT

Dès la mort de Edouard, Harold se fait reconnaitre roi par le Wintenagemot, l'assemblée des nobles saxons. Il appuyait par ailleurs son accession au trône en prétendant avoir recueilli le voeu fait par Edouard sur son lit de mort qu'il gouverne le royaume saxon à sa suite.
Cependant, il fut très vite contesté par Guillaume "le batard", Duc de Normandie. Lui aussi arguait d'une promesse faite par Edouard de lui accorder la succession au trône de Saxeterre. Edouard le confesseur promettait un peu trop souvent sa succession pour regler les tensions.

GUILLAUME, DUC DE NORMANDIE, PAR LA FORCE S'IL LE FAUT !

Guillaume (1027 - 10??) est le fils de Robert le Magnifique, Duc de Normandie, et le petit neveu de Emma de Normandie, veuve d'Aethelred et seconde épouse de Knut le Grand.
Confronté à une révolte de ses vassaux, il dut lutter durant plus de 15 ans pour rétablir son autorité, et finit par vaincre les Grands Féodaux de Normandie à la bataille du Val-Es-Dune en 1047, grace à l'appui du roi de France Henri Ier.
Mais Henri Ier retournera son alliance, soutenant Geoffroy d'Anjou contre son vassal normand devenu trop puissant à son gout, suite à son mariage avec Mathilde de Flandres. Pourtant, à la bataille de Varaville en 1057, Guillaume défait les troupes de Henri, manque le capturer, et contraint le roi à une fuite éperdue jusqu'à ses domaines. Il en obtint alors un serment de paix.

En 1064, Edouard aurait envoyé Harold Godwinsonn en Normandie, en ambassade auprès de Guillaume. Dans quel but ?
Edouard voulut t'il confirmer à Guillaume que ce dernier hériterait la couronne ? On peut douter que Harold, partie prenante dans l'affaire, se soit laissé faire. Harold a t'il négocié un abandon des prétentions de Guillaume ? Ou bien cette ambassade est-elle pure invention pour justifier l'action de Guillaume, aucune source saxonne n'attestant de l’existence d'une telle démarche ??
Quasiment prisonnier à la cour de Normandie, Harold aurait donc juré sur de saintes reliques renoncer à la couronne d'Edouard.

Harold prète serment :

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Aussi, lorsque Harold prend de vitesse Guillaume pour se faire reconnaitre roi, le Batard obtient du pape Alexandre II l'excommunication de Harold, et se prépare à envahir la Britannia.

Dans le même temps, Tostig, un des freres de Harold, Earl de Wessex, est confronté à une révolte de ses sujets. Son frere Harold ne le soutient pas. Contraint à la fuite, Tostig trouve refuge en Normandie auprès de Guillaume. Il lui offre ses services pour le mener en Wessex sans embuches.
(nb: IRL, Tostig n'obtint pas l'oreille de Guillaume, et alla donc chercher refuge auprès de Harald Hardraada )

Guillaume ordonna la création d'une importante flotte :

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Il rallia tous ses vassaux, attira à lui aventuriers et mercenaires, chevaliers en rupture de ban, moines défroqués, artisans sans patronage, brigands et parjure en quête d'exil, ambitieux lorgnant sur un fief ou illuminés. Et il attendit que les vents lui permettent d'effectuer la traversée de la Manche.

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Enfin, début septembre 1066, après des semaines de contrariété, Guillaume pose pied à terre sur les rivages du Wessex. Son armée se hâte de débarquer les nombreux chevaux (zieutez la tapisserie: Caballi ) qui accompagnent ses soldats : Guillaume s'est évertué à réunir une armée "à la normande", fondée sur une cavalerie lourde, reine du champ de bataille !

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L'arrivée des Normands :

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LA CAMPAGNE DE 1066

La prise du Wessex fut aisée pour Guillaume : Tostig, qui avait fuit la province suite à la sédition de plusieurs barons, avait fini par comprendre que son successeurs, Morcar de Mercie, un proche de Harold, n'a pas plus été accepté à l'Earldormannery. Tostig rallie alors quelques nobles du Wessex, qui tombe aisément sous la coupe de Guillaume.
( en Wessex, 2 normands font 1 perte; 1 saxon fait 0 perte)

Harold, le roi Saxon, mobilisa en urgence ses troupes. Tandis qu'il dépêchait ses freres Leofwin et Gurth lever les Thegns et les Fyrd locaux de Sussex ( des milices locales. Les Fyrd comptent le tout venant, hommes libres de basse extraction armés à la va vite; les Thegns sont des troupes locales, mieux armées mais peu nombreuses).

Guillaume, conscient que l'enjeu de la lutte n'est ni plus ni moins que la vie et la mort de l'un ou l'autre prétendant, veut en finir avec Harold.
Guillaume et son armée entament le mouvement qui doit les mener à Harold, qui regroupe son armée à proximité de Londres.
En parvenant dans le Sussex, les éclaireurs de Guillaume annoncent l'approche d'une troupe saxonne. Il s'agit de l'armée des Earl Leofwyn et Gurth. Guillaume refuse de perdre du temps à manoeuvrer cette menace. Il dépèche ses troupes de gens de pied au devant de l'armée saxonne, et bifurque droit au nord, pour marcher vers Londres.
( le Normand passe "en force" en laissant sur son chemin le double des troupes ennemies )

Mal en prend à Guillaume.
Son armée de piétons rencontre l'armée saxonne à Hastings.

Le site de la VRAIE bataille, avec l'abbaye construite pour célébrer la victoire, au sommet de la colline de Senlac :

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Guy de Ponthieu, qui mène la bataille contre Leofwynn, engage ses archers :

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En face, les Saxons, positionnés en hauteur sur une colline, répliquent avec des projectiles improvisés: javelots, pierres, haches de jet. Le résultat est redoutable, les pertes s'accumulent dans les rangs normands. Guy de Ponthieu doit mener la charge contre Leofwynn pour arracher la décision. Galvanisant ses troupes, Leofwynn meurt en première ligne. Son frère Gyrth assume le commandement. Il orchestre le repli de son armée en fin de journée. Guy de Ponthieu reste maitre du terrain, mais à quel prix....
( en Sussex, 4 normands font 1 perte; 2 saxons font 2 pertes, le survivant se replie en Downlands)

une reconstitution sur le site historique :

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Guillaume affronte Harold à Sevenoak.
Pressé d'en découdre, ignorant du destin de l'armée de Guy de Ponthieu, Guillaume progresse à marche forcée vers l'armée saxonne de Harold. Remontant droit au nord le long de la vieille route royale qui mène de Penvesey à Londres, il rencontre Harold à Sevenoak.

Harold à positionné son armée sur une colline abrupte, à l'identique des dispositions prises par ses frères à Hastings. Mais les adversaires qui se font face sont d'une autre trempe. Harold a sous ses ordres non plus une armée composée à la va-vite, mais ses fidèles Housecarls :

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De son coté, Guillaume aligne des milliers de cavaliers lourds :

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Il faut à Guillaume obtenir ni plus ni moins que la mort de Harold. Il lance ses troupes. La cavalerie normandes affronte un véritable mur de boucliers :

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Il faut à Guillaume relancer la charge à plusieurs reprises. Les Saxons de Harold harcèlent les Normands d'une pluie de projectiles.
Dans les fossés de Sevenoak, la cavalerie normande est étrillée, des dizaines de cavaliers tombent :

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Dans le chaos ambiant, une rumeur folle se répand, cours le long de la ligne normande, effraye même les âmes les plus endurcies :
"Le Duc est mort !" . Au sein de la cavalerie normande, il y a un long moment de flottement. Le risque, c'est que toute l'armée normande rompe le combat, et que la journée soit saxonne.
Alors, Guillaume se montre, il relève son casque, se fait reconnaitre, exhorte ses troupes au courage :

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La bataille s’éternise, elle dure la journée entière.

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Harold, en fin de journée, parvient à se dégager. Son armée se replie en bon ordre, évacuant la région, et cherchant à rejoindre les fuyards de Gyrth.
Guillaume, de son coté, fait son entrée à Londres. Il lui faut trouver un prelat qui accepterait de le sacrer. Mais il réalise bien vite que même en forcant un eveque quelconque à le couronner, il n'obtiendra pas la sujétion des Saxons: Harold est en vie, ainsi qu'au moins un de ses frères. Lui même a payé un tres lourd tribut à cette bataille. Pourra t'il assoir son pouvoir ?
( En Essex, 4 cav normandes+leader font 2 pertes; 4 saxons+leader font 2 pertes, les survivants se replient )

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Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : ven. févr. 08, 2013 9:48 pm
par gladiatt
(And now ladies and gentlements, ze final ! )

LUTTE POUR LE GWYNEDD

Le prince de Clwydd Gruffydd ap Llewelynn fut assassiné en 1063 à l'instigation de Bleddyn ap Cynfyn qui s'arrogea la couronne.
Celui-ci régna conjointement avec son frère Rhiwallon, selon un tradition welsh très vivace. Les 2 frères eurent très vite à faire face à la sédition des 2 fils de Gruffyd, Ithel et Maredudd. Ceux-ci n'hésitèrent pas, comme tant d'autres rebelles par le passé, à chercher de l'aide auprès des jarls Norses de Gwynedd, qui jouaient des dissensions locales pour étendre et assoir leur emprise sur la province.

Plutôt que de simplement se défendre, les deux frères Bleddyn et Rhiwallon y virent l'opportunité de reconquérir le Gwynedd qui avait été arraché à l'autorité welsh au siecle précédent.
Mais la campagne de 1070 n'eut qu'un résultat mitigé. A la bataille de Beddgelert , Rhiwallon fut tué, tandis que Bleddyn, parvenant à capturer Ithel, le fit exécuter aussitôt.
( 1er round, 2 welsh font 1 perte; 2 norses font 1 perte )

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Bleddyn repartit en campagne en 1072, mais celle-ci ne parvint à rien: l'armée welsh, frappée de dysenterie, dut rebrousser chemin
(2e round, aucune perte de part et d'autres )
En 1074, Bleddyn mena à nouveau ses armées, qui échouèrent à contraindre Maredudd au combat, celui-ci s'enfermant, avec ses alliés norses, dans les forteresses de la côte entre leurs mains.
(3e round, aucune perte de part et d'autres)
Décidé à en finir , Bleddyn parvint à soudoyer un proche de Maredudd. En 1075, une embuscade put s'emparer de la personne de ce dernier. Bleddyn le fit executer sans autre forme de procès, comme il n'avait pas hésité à le faire avec son frere quelques années plus tôt.
Mais ce succès ne lui profita pas longtemps. Quelques mois plus tard, à Llanberis, les armées Welsh et Norses (ceux-ci n'étant toujous pas vaincus) s'affrontèrent. Bleddyn, blessé dans la bataille, décéda quelques jours plus tard; quant aux norses, leurs pertes furent telles qu'ils n'eurent plus jamais les moyens de garantir leur autonomie politique en ces lieux.
(4e round, 1 welsh fait 1 perte; 1 norse fait une perte )

CE FUT LA FIN DE TOUTE PRESENCE NORSE EN BRITANNIA
Et Vonck devint officiellement un "génocideur" de peuple à Britannia


Llanberis :

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Le neveu de Maredudd, Rhys ap Owain, apparenté également à Bleddyn, hérita de la couronne de Clwydd.


L'HERITAGE DES SCOTS

(oui, j'arrive à placer mes pauvres Scots, alors même qu'ils ont disparus :tongue: )

Comme souvent dans les luttes féodales, l'influence pouvait se gagner tout autant par la diplomatie matrimoniale que sur le champ de bataille.
Le roi de Strathclyde, Owain le Chauve, eut comme successeur Dantowain, qui était marié à la petite fille du défunt roi Aedius.
Dantowain voulut réclamer l'héritage de son épouse, mais se heurta au refus catégorique de Vonckenzie, héritier de Flann, qui arguait de son droit de conquète. Au final, ce serait bel et bien les armes qui auraient le dernier mot.

Dantowain devait faire face à l'agitation d'une part de sa noblesse. Confronté à une crise agraire dans un royaume surpeuplé, cette noblesse voyait l'effondrement de ses revenus et le morcellement des héritages d'un mauvais oeil, et cherchait un moyen de s'enrichir.
Aussi Dantowain n'hésita pas à mobiliser l'aristocratie brigante pour mener la guerre aux Calédoniens.

Il réunit une flotte dans le but de s'emparer de l'Ile de Mull, où il espérait trouver des soutiens auprès des rares survivants scots qui étaient restés sur place.
En juin 1070, la flotte de Dantowain essuya une tempete au large du cap Ross of Mull, a proximité de la petite ile de Erraid. La flotte brigante fut dispersée aux quatres vents, et une partie des navires drossés à la cote. La flotte de Vonckenzie, jusque là à l'abri au mouillage, put alors se jeter sur les navires dispersés et brisés, massacrant leurs équipages.
( 1er round 3 brigantes font 0 pertes; 3 calédoniens font 1 perte )

Les abords de l'ile de Mull et de Erraid :

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Face à ce revers, Dantowain prit la décision de replier une partie de son armée et de sa flotte. Mais ce faisant, il laissait un fort contingent sur l'ile de Mull, espérant que celui-ci serait à même de contrôler l'ile et de rallier la population locale à sa cause. Ce contingent fut cependant soigneusement sélectionné parmi les aristocrates les plus turbulents et les moins surs de son royaume.
(Danton a sournoisement laissé en arrière la part de son armée qui aurait, sinon, été en surpopulation :o: )
Isolé, sans secours, ce contingent ne parvint à rallier aucun auxiliaire, la population locale craignant l'ire des sanguinaires Vonckenzie.
Aussi ce contingent fut-il éradiqué à la fin de l'année par l'armée calédonienne.
(1 brigante fait 0 perte; 3 calédoniens font 1 perte )

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LA REVANCHE CALÉDONIENNE

Assuré de la puissance de son royaume, Vonckenzie savait n'avoir rien à craindre des rois Pictes.
En effet, le roi Macbeth, apres 17 ans de regne, fut renversé et tué par Mael Coluim (Malcolm), le fils de Donnchald, en 1058. Malcolm III Canmore, une fois roi, n'eut des lors de cesse d'apaiser les tensions au sein de son royaume, et n'avait nulle intention de se risquer dans des entreprises extérieures hasardeuses.
Vonckenzie, fort de sa victoire à Mull, porta la guerre sur le territoire brigante du Strathclyde.
L'armée calédonienne déboula sur le Clyde, en 1072. Elle isola le château de Dumbarton, et, rayonnant loin au sud, interdisait tout secours à Dantowain assiégé dans le château.

Une armée brigante essaya bien de desserrer l'étau, en livrant bataille aux Calédoniens, mais elle fut severement battue à Muirkirk.
Isolé, Dantowain refusa de se rendre, mais fut capturé apres plusieurs semaines de siege, quand la garnison de Dumbarton, affamée et assoiffée, fut submergée par ses assaillants.
( 3 brigantes font 1 perte; 3 calédoniens font 3 pertes)

Vonckenzie fiat alors aveugler Dantowain, et l'exila dans un monastère, se proclamant roi de Strathclyde.
Quelques nobles brigantes refusèrent de reconnaitre son autorité, réfugiés dans les monts du Galloway, mais l'hégémonie calédonienne allait indiscutablement croissante.

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. févr. 09, 2013 12:08 am
par gladiatt
UN NORDLAW UNI : LE REVE FOU D'HARDRAADA

La conquète et la prise de pouvoir fulgurante de Harald Hardraada sur le nord de la Saxeterre attisèrent ses ambitions politiques.

Dans l'orbite politique de son tout nouveau royaume norvégien de York, gravitait déja un conglomérat de petits états tenus par des jarls dubliners ravis de profiter de la protection du puissant Hardraada, tout en profitant d'une autonomie assez large.
C'est grace à cette autonomie accordée par Harald que le comté de Cheshire se rallia à la confédération nordique.
L'aristocratie locale résultait d'un amalgame de celtes (Welsh), de germains (Saxons) et de scandinaves ( Danes, Dubliners) , et n'inclinait pas particulièrement envers une suzeraineté plutôt qu'une autre. Mais la puissance norvégienne montante attirait a elle les opportunismes.
(prise du Cheshire sans défense par les Dubliners )

La soumission des Danes

Poursuivi par les foudres de Harald Hardraada, Hartaknut avait subi la conquete méthodique de la quasi totalité de son royaume, et son avenir ne s'annonçait guere radieux.
Afin de sauver ce qu'il pouvait encore de son pouvoir, Hartaknut fit la seule chose qu'il pouvait encore: il se résolut à entamer des pourparlers avec l'impitoyable.
(Vonck a déclaré à plusieurs reprises qu'il se soumettait au grand Hardraada, et tout çà quoi :notice: )

L'avantage n'était assurément pas du coté du Dan. Pourtant Hartaknut parvint à un accord inespéré.
Certes, il fit allégeance solennellement à Harald, se reconnaissant sub-régulus du norvégien; certes il dut verser un tribu; et il dut confier ses 2 fils en otage , ainsi qu'accepter l'union entre sa niece et le fils ainé de Hardraada, Magnus.
Mais Hartaknut parvint a conserver son trône.
Plus encore !
Hartaknut éveilla un appétit de pouvoir irraisonné chez son géant de suzerain (Hardraada faisait probablement plus de 2 metres !) :
il lui évoqua une Saxeterre unie sous l'autorité des rois du Nord.

Apres tout, Harald n'était il pas souverain d'un royaume de York toujours plus vaste, maitre du prestigieux archeveché de York, suzerain des jarls dubliners de Cumbria, de Bernicia, de Cheshire, conquérant de la North Mercia, et tout nouveau suzerain des territoires Danes (alors réduits au Norfolk) ?
Assurément, il ne manquait pas grand chose pour obtenir de l'assemblée traditionnelle du Wintenagemot pour le faire élire roi de toute la Saxeterre. L'Eglise, une fois les archevéchés de Lichfield et Cantorberry accordés à des prélats arrangeants, n'hésiterait pas à sacrer son titre, lui accordant une dignité encore accrue.

Entre la couronne et Harald ne se dressait plus que Harold Godwinssonn et son armée.
Or celui-ci devait deja guerroyer contre Guillaume, Duc de Normandie, qui s'était déja emparé de pans entiers du territoire saxon, et avait investi Londres !
Le discours habile de Hartaknut eu d'autant plus de crédibilité auprès du roi Harald, que Hartaknut avait, à cet instant, tout interet à y souscrire lui-même et à l'épauler.

Le nouveau vassal de Hardraada se tourna contre les possessions saxonnes du Suffolk.
Harold Godwinssonn, aux prises avec Guillaume, et, désormais, Harald, n'avait aucun moyen de contrer un adversaire supplémentaire.
Aussi, l'Earl de Suffolk ne put compter sur aucun secours.
L'armée de Hartaknut fut vainqueur sur les saxons, et il put s'emparer de la province.
( 2 danes font 1 perte; 1 saxon fait 0 perte )

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HARALD HARDRAADA L'IMPITOYABLE COMPETITEUR


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Exalté par les desseins grandioses que lui avaient suggéré son vassal dane Hartaknut, Harald Hardraada se lànca avec la fougue de la jeunesse à la conquète de la couronne des rois Saxons. Il avait 50 ans, et paraissait aussi robuste que son adversaire Harold (qui avait quasiment 10 ans de moins !).

L'hiver 1066 fut consacré à rallier des partisans. Harald voulait se mettre en marche au printemps avec une armée aussi imposante que possible.
Il procéda comme Guillaume l'année précédente. Tout ce que l'Europe comptait d'aventuriers, de déracinés, de pillards, de chevaliers en quête de gloire, d'opportunistes, de mercenaires ou de réfugiés politiques étaient invités à se joindre à Harald d'ici le printemps. De l'Irlande toute proche aux vastes espaces des principautes Russes ou Hardraada avait encore des attaches, de la septentrionale Norvege à la brulante Sicile, convergèrent d'importants contingents.
(regle spéciale de renforts pour Hardraada: +1 armée par province controlée en début de tour)

Le transfuge
Enfin, Harald reçut un renfort inattendu: Tostig, frère félon de Harold, avait fini par abandonner la cause du Duc de Normandie. Celui-ci avait en effet placer un normand à la tête du comté de Wessex, que Tostig briguait. Tostig tenta alors sa chance aupres de Harald, qui l'accueillit à bras ouverts.

Le Hwycce

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Décidé à legitimer sa conquète, Hardraada confia à son fidele second, Eystein Orre, la mise au pas du Hwycce, afin de s'assurer du controle de l'archevéché de Lichfield.
Pressé par son roi, Eystein perdit toute prudence, et se précipita droit sur la cité. Celle ci maintint ses portes closes à l'arrivée des Norvégiens. L'Earl saxon de Hwycce, avec son contingent réduit, en profita pour tendre une embuscade à l'arriere garde viking, avant de se replier sans demander son reste. Malgré ce revers et ces pertes, Eystein s'emparait de Lichfield.
( 3 norvégiens font 0 perte; 1 saxon fait 1 perte et se replie)

La South Mercia
L'armée de Harald s'ébranla au milieu du printemps, avec pour seul objectif de rencontrer l'armée de Harold, de la défaire, et de dépêcher son roi dans la tombe !
Apres une marche d'approche en Mercia, Harald finit par perdre patience. Alors que son armée dépassait Northampton, il se retrouva aux prises avec l'armée de Morcar, Earl de Mercie fidèle à Harold, et qui tentait de s'interposer.
Exactement comme Guillaume avait confié à son subordonné Guy de Ponthieu un fort détachement afin de contenir la menace, Harald confia à son fils cadet Olaf la tête d'une troupe pour combattre Morcar. Lui même menait l'armée principale droit au sud, toujours désireux d'affronter son rival.

Olaf fit ses premières armes de commandant lorsque ses forces rencontrèrent celles de Morcar à Bedford.
Morcar, connaissant le terrain, choisit une etroite plaine coincée entre 2 marécages, où l'armée de Olaf perdrait l'avantage de sa supériorité numérique.
A la tête de contingents d'origine diverse, et sans réelle cohésin, Olaf eut toutes les peines du monde à diriger ses troupes. Attaquant en ordre dispersé, les forces norvégiennes (qui n'avaient de norvégienne que le nom) subirent d'importantes pertes.
A la fin de la journée, Morcar se retirait en bon ordre.
( 1er round, 3 norvégiens font 0 pertes; 1 saxon fait 1 perte )
Cependant, Morcar se retrouvait coupé du Surrey, ou Harold s'était abrité. Incapable de fuir, Morcar fut contraint à la bataille à Haverhill, ou il fut battu.

LE DUEL

Enfin, Harald parvenait sur la Tamise. Une fois cet obstacle franchit, il pourrait s'enfoncer dans le Surrey, et y contraindre Harold au combat. Descendant le cours du fleuve, surveillé de très près par les troupes saxonnes, Harald parvint à franchir l'obstacle à Reading, prenant de vitesse l'armée adverse. Mais le norvégien fut vite déconvenue: il restait la Blackwater entre lui et Harold.
Harald se précipita en avant, cherchant à franchir la riviere à Sandhurst. Harold, arrivée à temps, avait positionné son armée de l'autre coté de la rivière, interdisant son franchissement.
(1er round, 4 norvégiens+leader font 0 pertes; 4 saxons+leader font 0 pertes)

La vallee de la Blackwater, dans le Surrey :

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Le 1er juillet, un orage diluvien s'abattit sur la région, et lit gonfler les eaux de la Blackwater à l'excès. Dans la nuit, le pont fut balayé par les flots en furie. Sous des trombes d'eau, les deux armées se firent face, séparées par une riviere en crue. Cependant, tandis que l'armée de Harold avait pu s'abriter dans les hameaux et fermes proches, celle de Harald avait subie les intempéries dans des abris de fortune, et se retrouva avec une partie de son ravitaillement en blé gâté par l'humidité.
Son armée épuisée et menacée de disette, Harald voulut forcer le destin.

Quelques jours plus tard, Harald parvint à Guilford, village située au fond d'une combe encaissée.
Si le pont avait été endommagé par la crue, Harald espérait malgré tout pouvoir y traverser.

Pont sur la Blackwater.

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Harold avait suivi avec sa propre armée l'armée norvégienne.
Sous les frondaisons, sa ligne de Housecarls patiente.

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Alors qu'une partie de l'armée norvégienne était avancée au dela de la Blackwater, Harold fondit sur son ennemi.
Incapable de se déployer, serrés les uns contre les autres, bousculés, fatigués, les soldats de Harald qui avaient franchis la Blackwater tombaient par centaines.

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Menant l'avant garde norvégienne, Tostig, frere transfuge de Harold, fut capturé par les troupes saxonnes .
Mené devant son frère, Tostig plaida courageusement sa cause et celle de son allié face à son frère.
Demandant à Harold quelle concession territoriale il était pret à faire pour Hardraada, Tostig s'entendit répondre :
" Au vu de sa taille, je lui offre 7 pieds de bonne terre saxonne !" Le dialogue était consommé. Tostig fut emmené captif.

Quant à Hardraada, fidèle à sa réputation, il se portait au devant des combats, cherchant par tout les moyens à galvaniser ses troupes pour les forcer à avancer et à s'extirper du goulot de la riviere.
Harold, lui, avait envoyé son frère Gyrth chercher un passage en amont de la riviere. En fin de journée, Gyrth, qui avait franchit la Blackwater, surgit sur les arrieres des troupes norvégienne, condamnant toute retraite. Hardraada s'élança personnellement sur cette nouvelle menace. Dans la furie du combat, Gyrth tomba, percé de coups. Malgré cela, l'armée norvégienne était condamnée, incapable de fuir ce cul de sac.
Au soir tombant, des milliers de victimes jonchaient les berges de la Blackwater, où encombraient le courant de la riviere, qui les emportaient par grappes sanglantes en aval. Au nombre des morts, Harold retrouva Harald, percé de dizaines de blessures.

Alors, sur le champ de bataille, retentit une clameur féroce et immense, qui se répandit à la vitesse d'un cheval au galop. C'était celle des Saxons qui sortaient victorieux de l'affrontement, et portaient Harold en triomphe.

( 2e round, 4 norvégiens+leader font 0 pertes :oops: ; 4 saxons+leader font 4 pertes )


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HAROLD , FLEAU DES ENNEMIS DE SAXETERRE

Quel effet eu sa victoire sur Harold Godwinssonn ? Nul n'arrive à le déterminer avec certitude.
Harold avait perdu tous ses frères, même le félon Tostig. Il avait perdu plusieurs de ses conseillers et fidèles seconds.
Bien que victorieux de Harald, Harold avait perdu au profit des norvégiens la partie septentrionale de ses domaines.
Quant au Duc Guillaume, qui campait dans la région de Londres, ses armées, bien qu'amoindries, menaçaient toujours.

Harold oscilla alors d'humeur d'une extrême à l'autre. Tour à tour illuminé et exalté, il sombrait aussitôt dans les affres du désespoir et du doute.
Au sortir de la bataille qui avait mis fin au regne de Hardraada, le roi saxon envisagea d'abandonner l'Est de ses possessions pour fuir vers la lointaine Avallon. C'est à peine s'il projetait quelques raids sur le Wessex normand. Pourtant, ses conseillers et ses lieutenants lui firent valoir que Guillaume restait à portée de main, à Londres.
( Danton nous abreuva de fallacieuses excuses comme quoi Guillaume était hors de portée de son armée, alors que tout juste adjacent, hein, alors mon œil :o: )

Guillaume, Duc de Normandie, se débattait pour sa part avec des problèmes de politique interne.
Son fils, Robert Courteheuse, sommé de rassembler des renforts, faisait mine de s'arroger le titre de régent de Normandie durant l'absence de son père, et provoquait la division des grands vassaux du duché.
Guillaume dut user de tout son pouvoir pour amener son fils à la raison.
Mais ce délai avait retardé l'arrivée des renforts dont Guillaume dépendait.
( regle spéciale de renforts Normands: +1 armée par province controlée, ou une cav pour 2 provinces )

Empétré dans ses problemes, Guillaume tenait tant bien que mal la cité de Londres et ses environs.
Mais il n'eut jamais le temps de recevoir les renforts tant attendus...
Apres bien des hésitations et tergiversations, Harold dirigea son armée sur Guillaume. Dans le même temps, les Earldormans du Kent convergèrent vers Londres, isolant Guillaume.
( oui Danton, nous t'avons laissé boire la coupe de la honte jusqu'à la lie, et t'avons offert la rédemption avec un nouveau mouvement :P )

Plutot que de subir un siege en regle enfermé dans une cité qui ne lui était pas acquise coeur et âme, Guillaume marcha à la rencontre de Harold. Il se déploya en ordre de bataille à Epsom.
Galvanisé par leur victoire de Guilford, les soldats saxons, en supériorité numérique, durent livrer une rude bataille contre la cavalerie normande.

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Dans un brouillard glacial d'un début d'automne frémissant, Guillaume, incapable de coordonner son armée, ne peut rien maitriser.
Malgré des charges ravageuses, ses troupes sont écrasées sous le nombre, et il périt à leur tête.

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. févr. 09, 2013 12:14 am
par gladiatt
LA BRITANNIA EN 1075


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Et pour les numbercrunchistes, les points de victoire :


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Si le conte vous a plu, n'hésitez pas à flatter l'égo du barde :D

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. févr. 09, 2013 3:22 pm
par Danton
:clap: :clap:

Quel talent, mais quel talent!


Il y a par contre un certain parti pris je trouve :o:

L'auteur fait la part belle à Harald, alors que le Héros Valeureux Qui Gagne A La Fin est naturellement Harold Danton, dont la victoire sur Guillaume le Conquérant devant Londres est trop rapidement expédiée, sans même parler de l'absence de note sur son couronnement final.

:hurle: Harold Danton, Roi d'Angleteeeeeeeeeeere!

Je n'avais pas vu que Guillaume était adjacent à Harold, puisque je vous le répète :tongue:

Merci à Vonck d'ailleurs de me l'avoir signalé, c'est cette victoire devant Londres qui m'a finalement permis de l'emporter d'un cheveux :mrgreen: (les PV finaux ne sont pas corrects, Vonck s'était initiallement trompé dans ses calculs: il a terminé à 113 et non à 100 :wink: )

Un final grandiose, une belle partie, mais surtout un AAR d'une qualité très rare, un boulot monstrueux qui m'a permis de découvrir un peu un pays que je ne connais quasi pas et qui visiblement ne manque pas de charme :wink: . Une pensée émue pour Guernica, qui n'a pas eu du chance du début à la fin, une telle poisse persistante est assez unique sur un jeux de 16 tours.


:hurle: Vive les Housecarls!


Harold Danton, Roi d'Angleterre, n'en déplaise au Génocideur Brutal :tongue:


Encore merci au Barde Remarquable Gladiatt :wink:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. févr. 09, 2013 3:59 pm
par stratcom
Vonck s'était initialement trompé dans ses calculs: il a terminé à 113 et non à 100.
  • Et toi à 125,5 points et non à 115,5. :o:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. févr. 09, 2013 4:00 pm
par stratcom
Magnifique compte-rendu de partie, qui plus est sur un jeu que j'ai pratiqué assidûment et que j’apprécie énormément. :clap:

Par contre, cette partie m'apporte une nouvelle fois la confirmation que Brittania est bien plus équilibré à 3 joueurs.

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. févr. 09, 2013 4:01 pm
par stratcom
Vonck s'était initialement trompé dans ses calculs: il a terminé à 113 et non à 100.
  • Et toi à 125,5 points et non à 115,5. :o:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. févr. 09, 2013 4:19 pm
par Danton
Non, non, moi j'ai bien terminé à 115,5 :o:


Ce fut une surprise je crois, mais au final je n'ai gagné que de 2,5 points :lolmdr:

Sans la victoire d'Harold Danton sur Guillaume le Conquérant devant Londres et son couronnement, l'affreux vert l'emportait.

Ses Calédoniens ont enregistrés des scores de fou (suite notamment au désastre contre eux de mes Norsemans :oops: )

Les deux autres couleurs sont loin derrière il est vrai :o:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. févr. 09, 2013 6:16 pm
par DrussDharan
Un aar vraiment superbe, avec un plaisir de lecture rare de part la somme de connaissances et de recherches qui l'a dû représenté. Un grand bravo ! :clap:

Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. févr. 09, 2013 8:15 pm
par gladiatt
Danton a écrit ::clap: :clap:

Quel talent, mais quel talent!

=> Merci :signal:

Il y a par contre un certain parti pris je trouve :o:

L'auteur fait la part belle à Harald, alors que le Héros Valeureux Qui Gagne A La Fin est naturellement Harold Danton

=> Pour une fois je vais être de mauvaise foi et partial : c'est mon AAR :mrgreen: ; bon, il fallait surtout que je justifie le changement d'attitude de Hardraada. De mon point de vue, je n'ai pas maltraité Harold Godwinssonn ....tant que tu n'as pas vrillé :siffle:

, dont la victoire sur Guillaume le Conquérant devant Londres est trop rapidement expédiée, sans même parler de l'absence de note sur son couronnement final.

=> Je tiens surtout à m'excuser auprès de Guernica, j'aurais dû developper le chapitre sur Guillaume, mais en fait je commençais à secher au point de vue inspiration; et j'aurais du clore un peu mieux cet AAR, il est vrai :surrender:

:hurle: Harold Danton, Roi d'Angleteeeeeeeeeeere!

Je n'avais pas vu que Guillaume était adjacent à Harold, puisque je vous le répète :tongue:

Un final grandiose, une belle partie, mais surtout un AAR d'une qualité très rare, un boulot monstrueux qui m'a permis de découvrir un peu un pays que je ne connais quasi pas et qui visiblement ne manque pas de charme :wink: .

=> c'est déja ça. Je trouve l'Histoire du Haut-Moyen Age en Angleterre aussi passionnant que d'autres parties d'Europe plus connues. Et les paysages sont fantastiques ( à mon point de vue )

Une pensée émue pour Guernica, qui n'a pas eu du chance du début à la fin, une telle poisse persistante est assez unique sur un jeux de 16 tours.

=> Je confirme. Le pauvre est vraiment poissard !!


Re: Une histoiAAre de BritaniAAR

Posté : sam. févr. 09, 2013 8:17 pm
par gladiatt
DrussDharan a écrit :Un aar vraiment superbe, avec un plaisir de lecture rare de part la somme de connaissances et de recherches qui l'a dû représenté. Un grand bravo ! :clap:
stratcom a écrit :Magnifique compte-rendu de partie, qui plus est sur un jeu que j'ai pratiqué assidûment et que j’apprécie énormément. :clap:

Par contre, cette partie m'apporte une nouvelle fois la confirmation que Brittania est bien plus équilibré à 3 joueurs.
Merci à vous :signal: :chinois: