Tandis que l'hindouisme se propageait à Pise, von Aasen armait son pays. L'oeuvre de Bède le Vénérable lui avait livré des informations précises quand à la situation économique de son voisin romain, et ces informations l'inquiétaient. Rome était juste derrière l'Empire Germanique. Et les Romains disposaient d'une redoutable unité d'infanterie, les prétoriens, qui surpassaient en puissance tout ce von Aasen aurait pu leur opposer. La prudence était donc de mise, et force haches et arcs furent fabriqués dans les villes du pays. L'effervescence technologique que cela suscita abouti à une maitrise légendaire dans les arts de la forge. Xi Ling Shi en était attiré, et fonda à Berlin son Académie, une oeuvre bien utile s'il en est, car toute la science du pays en profita.
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En même temps, la codification des lois, rendues nécessaires par la complexification croissante de la société, amena une nouvelle croyance en nos terres : le confucianisme. Encore une fois, c'est Hambourg qui menait la marche, et la ville fut déclarée sainte par tous les confucianistes, qui ne tardèrent pas à s'implanter dans la ville de Berlin. Ces nouvelles idées motivèrent quelques colons à aller au loin fonder leur propre ville, exclusivement confucianiste comme ils en rêvaient. Leur rêve fut exaucé par von Aasen, qui ordonna la construction des premières galères de l'Empire. Ainsi, protégés par des guerriers équipés de haches de bronze, ils pourraient explorer l'île nommée Angleterre que l'on n'avait pu observer jusque là que par bon temps, le long de la côté française. La tribu des Angles était pacifique, et les fins métaux du pays en avaient fait des maîtres de la métallurgie. Attirés par les connaissances des Allemands, ils acceptèrent avec joie de s'enseigner mutuellement leur savoir-faire, et les très précieuses connaissances anglaises étaient désormais partie intégrante de la culture germanique. Cette contrée plaisit décidément vraiment très bien aux colons confucianistes, et ils fondèrent la ville de Cologne, bordée de riches terres, en ces lieux mêmes.
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L'expansion pacifique continuait, l'hindouisme faisait fureur à Gordium, mais il y avait aussi de tristes nouvelles : les Jardins suspendus avaient été construits dans une contrée lointaine, et le Chichen Itza avait également été terminé en un pays étranger au notre. Berlin, qui avait déjà à moitié terminé ce dernier, le transforma en énorme lieu de commerce, et de nombreux lingots d'or purent être fondus grâce aux bénéfices. Tout ce luxe attira Aristote, émigré de l'Empire Grec, chez nous. Il fonda son Lycée à Hambourg, à la grande joie de von Aasen qui n'avait de cesse de promouvoir arts et culture.
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Les Romains avaient l'air jaloux de tant de faveur des Dieux, et concentraient force unités à notre frontière. von Aasen développait un système de routes efficace au sein de l'Empire pour pouvoir mobiliser plus rapidement ses armées là où cela serait nécessaire. Il accordait plus d'importance aux affaires militaires qu'avant, mais cela ne l'empêchait pas d'utiliser la force de travail de ses villes dans la construction de merveilles, les unes plus belles que les autres !
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Les Dieux s'en réjouissent, et nous envoient leur prophète Zoroastre, qui par un miracle similaire à celui de Moïse, fait apparaitre le Kong Miao. L'écho n'est pas énorme, Delphes se convertit à l'hindouisme qu'elle considère comme la religion originelle même ! Mais les avantages, tant pécuniaires que culturels, sont bien réels pour la ville de Hambourg ! Nous sommes même propulsés dans une nouvelle ère, comme le sentent tous les habitants de l'Empire !
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Après la découverte de la musique en tant qu'art, l'écrivain Homère, qui ne tardera pas à être des plus célèbres de son temps, s'installe à Munich, et y fait prospérer sa culture. L'italien Machiavel n'a que des éloges pour nous, il nous qualifie de modèle mondial en matière de technologie ! Rome n'est même pas évoquée, tellement son niveau est affligeant. Tellement affligeant que César décide de réagir, et nous menace de guerre si nous ne lui enseignons pas les mathématiques ! Bien sur, von Aasen ne cède pas à ce chantage, et César a la folie de déclarer la guerre à l'Empire Germanique ! Cher lui coutera ce manquement ! Car les spadassins entrainés dans les sobres casernes de tout l'Empire résistent farouchement dans les Alpes, et la ville de Hambourg repousse toutes les attaques que lance le dictateur enragé. Certes, les Prétoriens sont difficiles à vaincre, mais les murailles et l'expérience allemande auront raison des vélléités romaines ! L'ennemi est aigri par tant de pertes, et pille les alentours des villes, plongeant les paysans allemands dans un profondément mécontentement : plus de bovins ! Plus de vin ! Plus de blé ! Plus de cuivre ! La guerre pèse lourd sur tous les corps et tous les esprits, la traitrise des Grecs qui renforcent la coalition anti-allemande ne fait qu'accroitre ce sentiment ! Mais les Grecs sont faibles, et les Allemands innovatifs. Ils ne tardent pas à développer une variante de l'arc qu'ils utilisaient jusque là, qu'ils appellent "Arc long", une technique ayant germée par la grâce des Dieux dans les âmes de Cologne, en Angleterre. Cette innovation, qui est immédiatement soutenue par von Aasen, qui verse plus de 700 pièces d'or dans la production de ces nouvelles armes, effraye les ennemis lors de leur attaque massive contre Munich ! 8 unités romaines et grecques périssent durant cette attaque concertée, sans que les Allemands n'encaissent de pertes notables. Ce désastre majeur fait plier César, qui est forcé de signer un traité de paix et de larges indemnités à von Aasen. Les paturages et mines sont vite reconstruits grâce à l'industrie des habitants et la bonne volonté des Dieux, qui ont en cette guerre clairement désignés leurs favoris.
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L'influence allemande en Lombardie se fait de plus en plus sentir, et les Lombards, émerveillés par la fabulosité de la ville de Berlin, tombent sous la sphère d'influence de von Aasen, et refusent de livrer leur blé à leurs anciens maîtres. La ville de Rome en est gravement touchée, car c'était bien là son principal approvisionnement !
Les récits des batailles épiques qui se sont déroulées dans toute l'Europe ont eu pour conséquence d'attirer l'attention d'un peuple jusque là inconnu, les Japonais. Une de leurs villes, Nagoya, se convertit à l'hindouisme. von Aasen décide de réformer l'état, et introduit le servage, ainsi que la religion organisée. Une nouvelle merveille, Notre-Dame-de-Hambourg, est construite ! Malgré les douloureux évènements de la guerre de 200 ans, l'Empire Germanique est toujours le plus prospère. von Aasen espère que désormais, on ne se frottera plus pour des motifs aussi futiles à son Empire.
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