1477 -1494. Nouvelle guerre franco-anglaise : je t’aime, moi non plus.
Acte 1. Le Roi d’Angleterre dupé par le loup avide
Paisiblement, les brebis anglaises tentaient de brouter l’herbe verte sans se soucier de la guerre civile qui ravagait toujours notre paisible pays, mais la tempête viendra une fois encore du continent et l’agresseur est toujours le même : l’usurpateur de France

. Sournoisement, fourbement, il se jette contre notre allié Bourbonnais, sans même songer à nous prévenir (c’est le Gelre, et non l’Angleterre, qui a fait venir le Bourbonnais dans l’alliance) : noblement, le pacifique Roi d’Angleterre accepte les explications complètement tordues du perfide Roi de France, qui nous certifie qu’il ne s’en prendra qu’au Bourbonnais : sottement, nous l’avons cru, le pensant homme d’honneur, et nous avons retenu l’alliance Ibérique, qui s’apprêtait à voler à notre secour contre le loup enragé Valois

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Comme nous avons été naïf. Après avoir arrêté nos alliés d’Ibérie, nous avons laissé la Bête ravager les armées du Gelre, sans intervenir. Mais, le Bourbonnais annexé, le loup enragé continue sur sa meutrière lancée : il envahit le Gelre ! Trompé, trahi, furieux, le Roi d’Angleterre envoit aussitôt un ultimatum au roi de France, l’intimant de respecter enfin sa parole donnée : le monstre nous rira au nez, tout heureux de nous avoir si bien dupé :( . L’ignoble individu.
Acte 2. La campagne de France
Ordre est alors donné à nos armées d’intervenir, mais il est trop tard pour l’intervention de l’alliance Ibérique : les parjures et traîtres français n’ont cependant pas beaucoup le temps de se réjouir, ils sont écrasés et anéantis, le Gelre est libéré

. En bêlant courageusement, nos brebis foncent alors sur Paris, qui est assiégée. Le monstre reforme alors ses armées et lance 50.000 soudards contre nous… Ils sont tous écrasés et, pour la troisième fois en trois décennies, Paris tombe : vive l’Angleterre, God save the King ! Les pertes sont lourdes cependant et ordre est donné à nos héros de rester désormais sur la défensive.
Nous offrons généreusement la paix blanche, mais la Bête, enragée, la bave aux lèvres, ne veut rien entendre : elle aime trop le sang et les carnages

. Les campagnes de France sont vidées jusqu’au dernier homme et plus de 60.000 tueurs surgissent ! Cette fois, nos douces brebis sont littéralement noyées sous le nombre et finissent par succomber

: avons-nous donc été naïf de faire confiance au Roi de France, ce vil parjure menteur et faux.
A Londres, on vide les coffres, on emprunte et, finalement, une armée de 40.000 soldats est reconstituée, mais c’est là notre ultime effort : si ces braves succombent, le pays sera sans défense, c’est pourquoi la décision de les envoyer contre-attaquer sur le continent est finalement annulée. Pas question de laisser un nouveau Richemond débarquer sournoisement et mettre la mère patrie à feu et à sang : plus personne ne brûlera nos verts pâturages où nous broutons paisiblement !
Acte 3. Le blocage
Le monstre, après avoir récupéré Paris et pris Calais + les Flandres comprend que c’est bien trop insuffisant pour nous imposer la paix : il tente alors de réunir sa flotte dans la manche. Mais l’Angleterre, toute pacifique qu’elle soit, a pris des mesures énergiques pour empêcher tout nouveau débarquement : notre flotte a triplé depuis le raid honteux de Richemond le pervers. Après une dizaine de tentatives (lol, belle obstination

), le Roi de France jette l’éponge et doit avouer que l’Angleterre tient fermement et totallement les mers

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La situation est complètement bloquée et nous offrons une paix juste, mais la Bête, aveuglée par quelques crimes faciles, ne veut rien entendre et s’obstine dans sa folie. The King envoit alors au félon sans honneur un grand homme pour négocier la paix : Lord Danton lui-même

! A peine arrivé, un interminable torrent d’injures s’abat sur notre héros : c’est tout juste si le Roi de France ne nous accuse pas d’être responsable du pêché originel

! Notre malheureux conseiller n’arrive même pas à placer un mot, tout juste croit-il comprendre, entre deux insultes, que les exigences de Paris sont absollument démentes et nullement en adéquation avec la situation complètement bloquée qui prévaut actuellement : la France est totallement incapable de vaincre et elle le sait aussi bien que nous.
Finallement, notre héros échappe de peu à une bastonnade en règle ordonnée par le fol de Paris et est discrètement évacué hors de France par son grand ami Marseillais (noble, courageux, juste ,loyal, honnête…euh…rigolo, séduisant

), venu le sauver en toute hâte. A Londres, on prend dès lors patience : l’énergumène de France finira bien par se calmer un peu.
Acte 4. La paix
Quelques mois plus tard, une bonne nouvelle franchit la manche, toujours bloquée par notre marine de guerre : Louis XI de France, plus communément appelé, à Londres, le ‘Sans Honneur’ et, à Madrid, ‘La Bête’, est enfin rappelé en enfer par son paternel Lucifer. Un nouvreau pélérinage voit aussitôt le jour en Angleterre : aller danser et cracher sur la tombe de ce misérable qui n’a cessé de persécuter les innocentes brebis anglaises

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Espérons que son successeur, Charles VIII, sera moins sanguinaire ! En Angleterre, un nouveau berger prend aussi les rênes du pouvoir : Richard III le Juste. L’occasion d’établir de nouvelles relations entre France et Angleterre ? La paix est en tout cas rapidement signée : retour au statu quo, mais l’Angleterre s’engage à céder Calais en janvier 1494, ce qui naturellement sera fait : The King est un homme d’honneur qui jamais sa parole ne trahit !
Marseillais, vieux frère, je suis bien rentré à Londres, soit rassuré, mais tu me payeras cela ! Me faire discrètement évacuer de France pour échapper à la vindicte de ton Roi, soit, je n’en attendais pas moins de toi, mais tu aurais pu trouver autre chose qu’un tonneau de vinasse, non ? Surtout ne raconte pas cela à Jimbo sinon je n’ai pas fini de l’entendre !