Les pertes britanniques en Libye ne restent pas sans conséquences, on s'organise contre la conscription qui vise à combler les rangs.
La Landwehr est prête à prendre la relève en Ukraine. En parallèle, notre artillerie ultra-lourde, transportable uniquement par voie ferrée, est déployée à l'Ouest.
Méditerranée : nouvelle débâcle italienne en Libye. Les Britanniques se stabilisent un rien, des renforts français sont signalés au milieu du désert. Les partisans Senoussi foncent vers Benghazi. Les Grecs raclent les fonds de tiroir et parviennent à mobiliser un nouveau corps d'infanterie.
France : la météo est nettement plus clémente que prévue, nos unités d'artillerie nous signalent qu'elles disposent d'un stock considérable de munitions, une conséquence de nos efforts en production d'obus. Les troupes sont fraiches, il y a des réserves, alors pourquoi ne pas tenter une offensive ? En terrain plat, sur la forteresse d'Epinal ? Malgré l'expérience de Verdun, von Falkenhayn veut absolument Epinal. Question de prestige. Les obus volent ...
100 000, 200 000 ... 900 000 ... stop ! Les sifflets des lieutenants hurlent, à l'assaut !
Le XXe corps français est complètement sonné. L'ennemi ne s'attendait pas à une offensive dans ce secteur. Les premiers succès sont fulgurants. Puis la défense se consolide, les réserves sont jetées dans la bataille, les assaillants s'épuisent. Il faudra bien une rotation entre six corps allemands pour détruire ce qui reste des positions ennemies. Malgré tout, le travail est fait, les pertes restent limitées, et un corps d'élite en pleine forme s'installe à Epinal. Les habitants restants lancent des regards qui en disent long sur leur sympathie envers les casques à pointe.
Qu'importe. En Italie, même traitement, cette fois assaisonné à la sauce autrichienne. Là encore : succès ! Mais les capacités de reconnaissance manquent. La chasse fait ce qu'elle peut, toutefois ... l'avancée est interceptée par un corps français en 3e ligne. Un gros coup dans les reins, fourbe et douloureux, et de mauvaise augure pour le tour prochain.
Consolation : une nouvelle unité d'artillerie lourde pourra se faire entendre au tour prochain aussi, les usines de Bohême ont travaillé ferme pour livrer ces tubes d'acier. Celles de la Ruhr n'ont pas chômé non plus, et l'on compte donc trois unités d'artillerie lourde en France, et deux en Italie. Sans compter l'artillerie sur voie ferrée, installée en face de Belfort.
Ah, on signale une opportunité sur le front français. L'artillerie tonne, l'infanterie fait le ménage, la Champagne saigne. Et pas que ça ! Les uhlans prussiens exploitent la brèche, et détruisent une partie du parc d'artillerie français.
Dernière fournée de ressources russes ... qu'en faire ? Les États-Unis commencent à se réveiller, mieux vaut les emmieller un peu avant qu'ils ne tournent à l'aigre. De plus, tous les sous-marins s'éloignent des convois britanniques, le temps que les choses se calment. La guerre sous-marine à outrance est mise en pause.
Bien bien ... dernière revue pour ne rien oublier, et ... par le monocle de l'Empereur, un transport de troupes français en Adriatique !
Les sous-marins allemands (transportés à grands frais en pièces détachées par chemin de fer il y a quelques mois) attaquent. Ils font des ravages, cela ne suffit pas ... l'amirauté austro-hongroise estime avoir une bonne vue sur la situation en Adriatique et risque une sortie du cuirassé Babenberg et de ses croiseurs d'accompagnement. En plein dans le mille !
C'est une tragédie sans pareil, dramatique et honteuse pour le haut-commandement français. Le corps est éradiqué, sous les yeux incrédules des autorités italiennes sur la côte, qui peuvent suivre les évènements à travers leurs longues-vues ...
À côté, les nouvelles de fin de semaine font pâle figure.