Du 1er au 7 janvier 1805
La Prusse, dirigée par Frédéric-Guillaume III, et sa fidèle alliée, la Saxe, emmenée elle par Frédéric-Auguste III.
Un énorme territoire aux multiples origines, mais une même loyauté envers Berlin, son Roi, son pouvoir, et son armée.
Enfin presque, parce que, dans les anciennes régions de Pologne, la loyauté s'en va toujours principalement à la Noblesse de Varsovie.
Même si dans les faits cela ne se voit guère, il se pourrait qu'avec le temps, ces régions deviennent une menace intérieure pour notre Patrie.
L'armée prussienne, parlons-en... Pâle héritière de celle de Frédéric II, elle est dispersée sur tout le territoire, en sous-effectif et en manque d'équipement.
Pour ce faire, le Roi ordonne aux officiers de se cantonner, de recompléter les effectifs et de faire le plein de ravitaillement et de munition.
Mais il va falloir du temps pour que cet amas de troupes sans véritable leader et sans âme, redevienne une armée qui fait peur à ses adversaires.
Il faut donc se baser sur une stratégie purement défensive en cette année 1805.
Pour cela, analysons la géographie de notre contrée...
Face à la Russie, nous trouvons les Landes de Koenigsberg et les Marais de Pologne. La progression ennemie serait lente, le ravitaillement difficile et notre défense en serait facilitée. Il faudra éviter un conflit avec le géant russe, aux effectifs sans fin !
Face à la Suède nous avons les landes de Stralsund ainsi que les marais côtiers le long de la Baltique. Le danger reste néanmoins réel. Heureusement, la Suède est neutre vis à vis de notre Royaume.
Face à la France et à la Confédération du Rhin, nous avons les premières défenses de la Saxe, un immense territoire fait de bois et de forêts. La progression est lente et le ravitaillement hasardeux, sauf sur les routes. Espérons que l'Ogre ne soit pas trop tourné vers nous, en tout cas pas trop vite.
Contre toutes les invasions de l'est, ou de l'ouest, nous avons en outre trois lignes de défense toutes faites. Elles sont constituées par l'Elbe, l'Oder et la Vistule. Il faudra en user et en abuser en cas de conflit, surtout que les bons ponts sont rares.
Notre faiblesse : la trouée de Silésie ! Quelques bois n'empêcherons pas l'Autriche de déverser ses troupes sur notre territoire si le désir l'en prend... C'est là que réside notre pire cauchemar.
Il faudra donc tenter absolument de dissuader l'Autrichien de tourner ses yeux avides vers notre Royaume. La diplomatie devra se charger de cette menace potentielle.
Maintenant, voici les décisions prises par notre Souverain en cette première semaine de l'An neuf !
