16 au 22 septembre 1943
Les alliés patinent
NOPAC Rien.
WEST COAST
Le 21 septembre, le West Virginia, touché par une torpille de sous marin lors de la conquète de Baker, parvient à Los Angeles pour y entamer des réparations puis un upgrade.
CENTPAC : Lente érosion des capacités navales ennemies.
Voici en gros la zone "CENTPAC" pour l'activité de mes subs :
- le 16 septembre, au sud de Wenchow, le Barb coule aisément le AK Kamoi de 2 torpilles
- le 17 septembre, à l'ouest de Tarawa, le Whale expédie une torpille dans la coque du PG Ikunta, sans toutefois parvenir à couler le frèle esquif.
Et ce même 17 septembre, le Guardfish tire sur le DD Ikazuchi qui se profile dans son périscope. Cependant, la cible, agile et rapide, parvient à esquiver le projectile sans encombre. Le Guardfish plonge profondément pour échapper aux répliques.
- 18 septembre, sud de Shangai. Le Kingfish ne parvient pas à éliminer un petit MSW louvoyant.
- 19 septembre. A l'ouest de Nagasaki, le Hoe repère un pétrolier. Il s'en rapproche, mais l'escorte présente le gène. Sa solution de tir n'est pas fiable, et il rate sa cible. Aussitôt il plonge pour échapper à l'importante escadre de 9 patrouilleurs.
En revanche, ce 19 septembre, le Halibut endommage sérieusement un cargo au sud de Mindanao.
Les radars embarqués traquent l'écho de la proie, et le Trigger se retrouve sur la route du cargo le lendemain, lui permettant de l'achever.
Revenons au 19 septembre, au sud de Shikoku, le Blackfish envoie par le fond une canonnière.
Et toujours le 19 septembre, l'ile de Baker, aux mains des Seabees des 20e, 26e et 37e bataillons, atteint simultanément le niveau 3 de port (permettant aux navires de se docker en urgence pour réparations) et le niveau 3 d'aérodrome.
20 septembre, au nord ouest de Truk. Les abords de l'atoll sont désormais bien sillonnés par mes sous marins. L'ennemi déploie des flottilles ASW qui jouent à cache cache avec mes submersibles. Ce jour là, le Capelin réalise un doublé !
En pleine nuit, il surprend le patrouilleur Ishigaki, et perfore sa fragile coque de 2 torpilles, ne laissant aucune chance au navire ennemi.
Le comparse du patrouilleur fouille les profondeurs de l'océan, bien décidé à régler son compte à mon sous marin. Mais le commandeur Marshall ne s'en laisse pas compter. Au petit jour, profitant d'un soleil rasant qui aveugle les vigies japonaises, il s'approche à moins de 400 mètres de sa cible, et la foudroie d'une torpille.
Et les escorteurs nippons n'ont pas finis de souffrir; comme si désormais mes capitaines cherchaient délibérément le combat avec les moyens anti-sous-marins japonais !
Le 20 septembre, au sud de Shangai, le Kingfish endommage gravement le Shimusu.
- Le 22 septembre, croisant au sud d'Iwo Jima, le Corvina fait une rencontre avantageuse: un ravitailleur nippon, à peine escorté. Branle bas de combat, le submersible rase les flots, et file vers sa proie. Il lui expédie 2 torpilles qui déchirent le navire ennemi dans un gigantesque embrasement de fuel
. L'escorte adverse se révèle incapable de le localiser.
Et le Blackfish (qui est revenu sur son secteur du 19 septembre) coule un petit escorteur japonais au sud de Shikoku.
Et les résultats de mes submersibles ne s’arrêtent pas là, vous pourrez le constater sur les autres théâtres d'opérations.
A Pearl Harbor, la force aéronavale US principale accoste dans la grande base des Hawaii. Dès le 22, face à la lenteur des réparations, il est décidé que tout les navires modérément endommagés ( en rose sur la liste) vont être envoyés à San Francisco pour ne pas engorger les cales sèches de faible taille de Pearl.
SOPAC
Les CVL Indépendance et Princeton approchent des Fiji. Ils sont en route pour rejoindre l'escadre de CV qui opère au sud du Timor.
Les CVE Altamaha, Copahee et Long Island viennent de refueler à Nouméa et font route eux aussi vers Darwin pour étoffer l'escadre aéronavale opérant en North Oz.
SOWEPAC
Kavieng est bombardé épisodiquement par le 89e BS sur A-20B Boston. Si il n'y a guère de résultats probants, cela semble bien faire passer le message à l'Etat Major japonais qu'il n'est pas conseillé de baser des avions sur cette base.
Les Admirality restent un objectif pour mes bombardiers de ce théâtre d'opération, à part les 5 Groups de B-24 basés à Finschaffen que je conserve en attendant de frapper Wewak.
C'est donc le 42e BG de Gasmata et les 2 squadrons de Liberator australiens basés à Finschaffen qui se relaient pour bombarder l'aérodrome, effectuant 165 sorties.
Le 19 septembre, au nord est des Emirau, le Snook agresse un transport de troupe japonais, et y colle une torpille dans le flanc, sans le couler.
Le 20 septembre, mes reconnaissances du R6-VIG-VI Groep m'annoncent pas moins de 60 Tony en patrouille au dessus de Wewak. Mais lorsque je frapperais, je n'y irais pas avec le dos de la cuillère....
Le 21 septembre, le Snook, toujours en patrouille à proximité des Emirau, coule en quelques instants un mouilleur de mines adverse. Et encore un de moins
.
NORTH OZ
Aru Island. Depuis sa capture le 14 septembre, deux escadres de transports y ont amenés un bataillon se Seabees et une base force, ainsi que du ravitaillement. Un escadron de Kittyhawks III australien (79e RAAF sq) couvre les cargos.
Mais le 16 septembre, 37 Sally attaquent la base, sans escorte. Les Kittyhawk obtiennent enfin des résultats, deux bombardiers japonais sont envoyés au tapis. Les dégats légers infligés à la base seront réparés dans la soirée.
Cependant, bercé dans mes illusions (quel crétin, mais quel crétin
), je me fait piéger dès le lendemain. 54 Zéros accompagnent les 32 Sally qui attaquent. Les 13 Kittyhawks de patrouille ne font pas le poids, 9 d'entre eux tombent en flammes
.
Cette déconvenue ne doit pas m'arreter. Plusieurs escadrons, de Tenimbar ou venus depuis Lautern, sont mobilisés pour assurer une meilleure couverture à Aru.
Et le 18 septembre, lorsque l'aviation ennemie renouvelle son raid, l'aviation alliée est prête à la recevoir. Si les Kittyhawks restent décevants en combat tournoyant, les P-38 du 21e FS, et les Corsairs de la VMF 212 font payer un prix élevé à l'adversaire. 10 avions alliés sont détruits, mais les pilotes sont pour la plupart sauvés, se parachutant au dessus d'un territoire controlé par mes forces. L'aviation ennemie perd 22 chasseurs de son coté.
Pourtant l'ennemi n'en reste pas là. Un deuxième raid se profile à l'horizon, 30 chasseurs et 12 Sally. Les zéros s'en donnent à coeur joie contre des Kittyhawks dépassés. En retour, mes P-38 et F4U taillent dans les rangs nippons. 9 à 13, et aucun coup au but sur mes cargos.
Mais dans l'après midi, les aviateurs japonais repartent à l'assaut. Les rangs de chacun des adversaires sont de moins en moins étoffés. Cette fois, mes pilotes remportent 4 fois plus de victoires que l'adversaire, qui ne réalise encore une fois aucun coup au but sur mes cargos.
Si l'ennemi ne revient pas le lendemain, un raid isolé et sans escorte de 9 Sally attaque mes navires le 20 septembre. Mauvaise idée, 7 des assaillants tombent sous les coups de mes chasseurs ( oubli de la part de mon adversaire de régler la distance d'attaque, de son propre aveu).
Au final, ce sont 53 appareils ennemis détruits en une journée au dessus de cette petite ile, pour 23 appareils alliés.
La lutte sur ce théâtre ne se cantonne pas autour de Aru Island.
Le Sailfish monte la garde à proximité de Kendari, port d'attache de l'escadre de surface ennemi qui m'a causé déjà bien des soucis.
Or, le 16 septembre, il encaisse une bombe lâchée depuis un Mary (ce qui explique les dégâts de mes précédents submersibles, il me semblait bien qu'un Dinah n'était pas armé). (le submersible se docke à Lautern 3 jours plus tard, mais à la date du 22 septembre, il n'est pas encore tiré d'affaire).
Le détroit de Makassar est, lui aussi, de plus en plus sillonné discrètement par mes submersibles.
Le 17 septembre, le Tuna surprend et coule d'une unique torpille le mouilleur de mine Ento.
Au Timor, la base ennemie de Koepang est ciblé par ma petite escadre de cuirassés qui opère avec les Yorktown et Essex. Déception, (et c'est pas fini
) le bombardement est d'une inefficacité crasse !
Et la base de Lautern continue à se développer, atteignant un niveau 5 d'aérodrome ce 17 septembre.
C'est l'aviation, 93 quadrimoteurs, qui se révèle efficace pour rendre inopérante la base adverse, frappant le 18 septembre.
Et revenant le 19 septembre, l'aérodrome n'affichant toujours pas 100% de destruction.
Le 20 septembre, 36 Mitchell du 345e BG attaquent à proximité de Amboine une petite escadre de 3 PG japonais. Chaque camp à du se faire une frayeur: mes bombardiers volent trop loin pour avoir une escorte (surtout que les P-38 du 21e FS couvrent Aru), et il en est de même pour la flottille adverse. Au final, aucun coup au but n'est enregistré.
Quant au S-23, qui patrouille au sud de Balikpapan, lui réussit des coups au but, et plusieurs. Un cargo lui passe sous le nez au petit matin. L'équipage du capitaine Crowley ouvre le feu au canon de 4 inch, et d'entrée de jeu endommage les machines de la cible, réduisant sa vitesse, et facilitant les tirs suivant. 3 torpilles déchirent la coque du cargo, engendrant de nombreuses victimes dans une unité non identifiée, mais qui coule avec le cargo...
21 septembre. Nouveau bombardement naval dérisoire sur Koepang. Je ne m'explique toujours pas la différence de puissance des pilonnages navals japonais et US
.
Le même jour, les B-17 des 5e et 39e BG reviennent faire le travail à la place de la Navy.
Plus au nord, l'ennemi entraine sans vergogne, et en masse ses pilotes contre une base des Celebes, en toute impunité.
Au sud d'Amboine, le 22 septembre, le 345e BG réussit cette fois à coller des bombes au but sur une escadre qui navigue au sud de l'ile, mais qui n'est pas protégée par l'aviation ennemie. Ce sont des mouilleurs de mines (sale engeance !). L'un d'eux est touché de 2 bombes.
CHINE
Kweiyang est bombardé de nuit par l'ennemi qui réalise 150 sorties. Les raids sont en général totalement inefficaces, pourtant le 19 septembre, l'adversaire réussit à me détruire 2 avions au sol !
Enfin, le 22 septembre, le 27e squadron de chasse de nuit est de retour en opération pour les nuits de chine calines. L'entrée en lice du squadron n'est pas vraiment brillante: ses 6 appareils sont endommagés par des mitrailleurs japonais virtuoses.
Du 16 au 19, quelques raids sont menés contre la 20e brigade ennemie au nord ouest de Kweiyang.
Comme le 16 du mois.
L'ennemi aussi harcèle mes troupes au sol. Régulièrement, un groupe de Vals vient s'entrainer sur le pauvre 25e corps en déliquescence. Mais aussi des Sonia opérant depuis Nanning: le passage de mes bombardiers n'a pas vraiment retardé la mise en service de l'aérodrome.
Mes bombardiers chinois n'ont pas renoncé à clore Nanning ou à y causer des pertes.
Le 19 septembre, un sweep de 2 squadron de chasse chinois vient préparer le terrain, bien qu'il n'y ait aucune opposition.
Le raid aurait du suivre le lendemain, mais la météo s'en mêle et aucun appareil ne vient bombarder l'ennemi.
Alors un nouveau sweep est mené le 21 septembre, qui lui doit ouvrir la voie le jour même aux bombardiers....qui ne décollent toujours pas.
L'ennemi m'a vu venir. Il tente de m'intercepter le 22 septembre au dessus de sa base. Mais les 10 Tony du 1st sentai sont écharpés par les P-40N chinois. Cela ne les empêche cependant pas de mettre à mal mes B-25 ! 5 bimoteurs tombent sous les coups des Tony; les mitrailleurs chinois répliquent, parviennent à descendre un assaillant. Au total je perd 5 avions pour 14 ennemis.
Durant ce laps de temps, hormis les duels d'artillerie , il n'y a pas d'attaque terrestre de part et d'autres.
BURMA
Les 2 escadrons de Blenheims basés à Akyab, et les 2 basés à Chandpur ont pour rôle principal de persuader l'armée impériale japonaise que l'aviation tactique qui a brisée son offensive sur Akyab peut briser toute autre offensive locale.
Alors que les divisions japonaises marchent vers le repos à Rangoon, mes avions les harcèlent, effectuant 211 sorties, comme ici le 16 septembre.
MALAISIE
16 septembre. Au dessus d'Alor Star, l’inattendu: un raid ennemi. 65 bombardiers, mais à peine 4 chasseurs d'escorte. Contre les 46 intercepteurs qui veillent sur ma base, ils n'ont aucune chance. Il y a bien 9 appareils endommagés dans mes rangs, mais aucuns de détruits, alors que l'ennemi perd 22 avions.
Le 17 septembre, l'aviation britannique tente de préparer la future offensive contre Songkhia. Mais sur les 82 Liberators, une trentaine frappent un bataillon anti aérien, plutôt qu'une unité de première ligne.
Alors que le Haut commandement britannique s’apprête à ordonner de nouveaux raids contre les positions japonaises à Songkhia, surprise. La carte affiche la présence d'appareils ennemis à Kuala Lumpur, Songkhia et Taiping. La priorité de cible est changée, ces aérodromes sont visés.
En pleine nuit du 18 septembre, le 176e squadron du SquadronLeader Lumsden patrouille l'obscurité, et se trouve confronté à 10 Irving. Un des pilotes britannique parvient à s'approcher suffisamment près pour cribler de plomb un des intrus. Et la DCA, profitant d'un ciel dégagé, descend 2 appareils de plus.
Ce ne sont là que les prémices d'une journée chargée.
Dès potron-minet, 102 Liberator britanniques viennent écraser l'aérodrome de Songkhia sans défense. Ils y détruisent 5 avions au sol, et bouleversent les installations.
A peine ce raid élancé, qu'apparaissent quelques bombardiers ennemis dans le ciel d'Alor Star. Mais l'ennemi à omis d'escorter ses appareils. Les 29 Helens doivent faire face à 100 chasseurs alliés, qui se ruent à la curée, et en abattent 22. 9 de mes chasseurs sont endommagés par des tirs d'autodéfense des Helens.
La coordination pèche chez l'ennemi. Car voici un second raid. Celui-ci compte plus de 80 chasseurs (dont des Nicks bimoteurs qui vont se révéler incapable de faire face à mes appareils) pour à peine 30 bombardiers. Encore une fois, mes 100 chasseurs vont tailler de larges brèches dans leurs rangs. En dépit de 8 Spitfire descendus, ce sont pas moins de 80 avions ennemis qui sont détruits lors de ce raid !
Alors même que l'ennemi m'assaille, mes propres bombardiers visent l'aérodrome de Kuala Lumpur (escortés par l'AVG/A). Il n'y a pas le moindre chasseurs ennemi pour arreter les 82 quadrimoteurs et 136 bimoteurs. Le raid se déroule sans encombre, la DCA est négligeable. 20 avions sont écrasés par mes bombes....dont des Kates, dont je n'aurais pas vu l'ombre d'un seul voler ce jour là. L'adversaire me préparait il une attaque navale de son cru ? Il me semble que je l'ai pris de court.
( NB: le jeu donne un avantage au joueur allié. Préparant ses ordres APRES le joueur japonais, il peut ainsi voir si un aérodrome est occupé ou non AVANT même la phase de résolution. J'ai vu des avions basés à Kuala Lumpur et Songkhia, j'ai frappé aussitôt).
Pendant ce temps, le 177e sq (Group Captain Baldwin) poursuit sa tache sans fin consistant à détruire les barges japonaises en transit dans le détroit de Malacca.
Dans l'apres midi, l'aviation japonaise regroupe ses dernières forces, et lance un raid de plus sur Alor Star. Il y a à peine 15 chasseurs pour escorter 60 bombardiers, et bien que ma chasse soit fatiguée et amoindrie, les forces japonaises sont incapables de percer ma défense. 11 chasseurs, 23 bombardiers, tombent sous les rafales des P-38, P-47 et autres Corsairs. Les appareils ennemis cherchent à mettre le cap sur la baie, pour frapper mes navires....une poignée de Helens va survoler mes cargos, sans parvenir à un seul coup au but.
Il me semble que l'adversaire cherchait à frapper un grand coup. Par manque de chance, de coordination dans ses escadrilles, peut être de moyens, il n'a obtenu qu'un fiasco cuisant.
Le 19 septembre, une trentaine de bombardiers britanniques viennent parachever le travail sur Kuala Lumpur. Ils trouvent un aérodrome absolument vide d'avions ennemis.
Pendant ce temps, en mer, mes submersibles sont à l’œuvre. Le Salmon, mené de main de maitre par le Lcdt McKinney, va réaliser une action que je n'avais encore jamais vue.
Rodant à proximité de la côte nord de Bornéo, non loin de Kuching, il avise une proie.
La cote du Parc naturel du Sarawak, à proximité de Kuching :
La proie avisée est un destroyer chasseur de sous marin. Pas de quoi impressionner McKinney. Il est en position, en surface, les tubes sont ouverts, les torpilles tirées, les sillages convergent vers le APD 34. Une détonation, une gerbe d'eau, des débris projetés en l'air: le navire est touché !
Un autre APD est présent. En dépit de l'obscurité, les guetteurs japonais ont vite repérés le Salmon. Leur navire met le cap sur le submersible. Imperturbable, Mc Kiney fait ouvrir le feu au canon sur le destroyer. Ses artilleurs, malgré la cible restreinte et rapide que forme le destroyer, parviennent à coller au but un obus de 4 inch. Et l'équipage a eu le temps de réarmer les tubes. Le destroyer désormais tout pret, le Salmon fait feu...et touche le APD 39 d'une torpille !!
Content de lui, McKinney donne l'ordre de plonger et de s'éloigner, tandis que dans ses hydrophones résonnent les craquements sinistres de sa première proie en train de s'enfoncer sous les flots...
Le même jour, au nord de Medan, le Sturgeon envoi une barge par le fond, avec une unité à bord...
Le 20 septembre, la continuité de l'épisode cyclonique permanent de cette région du monde perturbe mes forces aériennes.
Un raid est prévu contre l'aérodrome de Songkhia, qui abrite encore des avions ennemis. Il ne décollera pas.
En revanche, 42 Wellington viennent lâcher quelques bombes sur les lignes adverses.
La confusion règne dans mes opérations aériennes. Car le 21 septembre, un raid de 107 Liberators frappe avec 24 heures de retard l'aérodrome de Songkhia, désormais abandonné par l'ennemi. Il aurait mieux valu que je donne l'ordre de frapper les unités japonaises, en vue de faciliter mon attaque imminente....
En revanche, les sorties ordonnées depuis Sabang contre les lignes japonaises n'ont pas eu lieu, compromettant mon attaque....
Mes 5 divisions d'infanterie, épaulés par du génie d'assaut, et par une brigade blindée, passent à l'assaut, sur un terrain difficile, et contre un réseau de fortification dense et dissimulées dans la jungle !
Le jungle à proximité de Songkhia: en 1943 la majorité des lieux devaient ressembler à çà, en 2014 les zones boisées sont tres réduites.
L'assaut est un succès, plusieurs bastions sont détruits. Les troupes indiennes et britanniques, aguerries durant la bataille des Andamans, savent se battre dans la jungle, et la supériorité numérique joue en plein.
Le 22 septembre, l'ennemi envoie quelques bombardiers, de nuit, espérant ainsi éviter ma chasse. Le 176e squadron veille, ses pilotes sont désormais chevronés. Une simple ombre dans l'obscurité du ciel les guide jusqu'à une cible. Quelques mots par radio, pour être sûr qu'aucun appareil allié n'est à proximité. Une longue rafale, qui illumine la carlingue du beaufighter, et qui déchire l'avion ennemi...
Un Betty est descendu. Et aucun navire n'est inquiété.
11 Nick suivent les Bettys. Ils tournent en rond, incapables de se repérer dans le noir et de localiser une cible. Les Beaufighter n'arrivent pas à faire contact avec eux.
Et d'autres importuns viennent semer la pagaille...et la mort. Le I-155 coule d'une seule torpille le MSW Whyalla. Le binome du dragueur canadien, le Quatsino, cherche à répliquer, car la baie d'Alor Star est une nasse. En cherchant à en sortir, le I-155 est contraint de passer à proximité du patrouilleur allié, qui endommage le sous marin jaune (ohh, elle est mauvaise celle là) d'une charge.
(dans les hydrophones, on entend clairement " We all live in a yellow submarine, yellow submarine, yellow submarine"
....)
A Songkhia, une partie des soutiens tactiques demandés arrivent, 54 quadrimoteurs et 120 bimoteurs, partis de Sabang. En revanche, les 100 Liberators des 9 squadrons britanniques basés à Alor Star ne participent pas, en dépit des ordres
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Cette fois, mes troupes, en plus d'affronter la fatigue, la jungle, les fievres et la pluie, doivent également affronter un ennemi renforcé ! Ce que je craignais est en train de se produire: la 5e DI, qui opérait au printemps en Birmanie, est venu renforcer le verrou de la péninsule Malaise (et malaise sans majuscule aussi)...
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L'attaque de mes troupes s'enlise, en dépit de la destruction de quelques bastions de plus....
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