Tour 8. La République Romaine vacille sur ses bases
Fabius est nommé Proconsul et reste en Gaule Cisalpine, recevant la quasi-totalité des renforts romains du tour. Paulus et Marcellus sont élus Consuls et placés à Rome, les 4.000 légionnaires survivants de l’armée d’Espagne se retrouvent de fait seuls et abandonnés de tous : Hasdrubal Barca, après sa grandiose victoire contre Marcellus, tient l’Espagne dans sa main de fer
Round 1
Refusant de laisser à son frère toute la gloire de la victoire carthaginoise qui semble s’annoncer, Dantonhibal, le Génie Punique Invaincu et Grand Ecrabouillateur de Romains

, se précipite sur Fabius et ses légions en passant par Taurini : les Romains se retrouvent de fait incapables de tenter la moindre esquive (cols montagneux, tribus gauloises hostiles) avant ou même pendant la bataille. Un combat des titans s’engage, les légionnaires doivent vaincre ou fuir en territoire hostile (une retraite après défaite reste possible, mais il y aura des pertes supplémentaires

)
Carthage : 10 (Armée) + 4 (Dantonhibal) + 4 (Alliés Italiens) = 18 cartes
Rome : 10 (Armée) +3 (Fabius) +2 (Alliés Italiens) = 15 cartes
Fabius ne pouvant esquiver, je lance mes hordes via la tactique « Double-Enveloppement », sans me soucier du fait que cela donne automatiquement, si contré, l’initiative au Romain, qui n’a de toute façon d’autre choix que de contre-attaquer (ce qu’il fait via « Assaut frontal ») sans pouvoir tenter un repli.
La bataille sera la plus longue jamais jouée, pas moins de 10 rounds

, mais au final mon ultime carte « Réserve » va me permettre de remporter une grandiose victoire via un « Double-enveloppement » !
Pertes de bataille : 4.000 soldats des deux côtés. Pertes de poursuite, tadam : « 5 » ! Avec le +2 car double enveloppement, cela donne 7 : destruction intégrale de l’armée ennemie

!!! Rome perd 20.000 légionnaires d’un seul coup et pas moins de 5 contrôles politiques, c’est le coup le plus violent jamais porté à la République depuis le début des hostilités.

Vive Dantonhibal !
Rome, paniquée, riposte via la carte « Traître à Tarente » : Scipion l’Africain se précipite plein sud et obtient la reddition automatique, par trahison, de la grande ville de Tarente, dernière grande ville Italienne qui était encore entre les justes mains du Dantonisme (destruction au passage des 4.000 soldats laissés là en garnison, pfff)
Round 2
Je place 3 marqueurs de contrôle politique et gagne le contrôle de la province d’Idubeda, la dernière province d’Espagne qui m’échappait encore, Rome s’empresse de son côté de placer 2 contrôles en Sardaigne, où la population, suite au désastre de Fabius, affiche des sentiments Pro-Dantonien de façon toujours plus ouverte
Round 3
Dantonhibal, le Génie Victorieux

, redescend sur le Samnium, ce qui provoque la fuite rapide de Scipion sur Capoue, à portée de Rome : le fourbe laisse néanmoins des troupes en Lucanie, pour reprendre à terme le contrôle de la province.
Round 4
J’avais envisagé un assaut contre la capitale, mais le troupeau reste trop important, surtout avec Scipion à portée de la capitale, je me contente donc de placer 3 contrôles en Italie, où il y a de grands vides suite à la déroute de Fabius. Sans surprise, Rome convertit deux hex en Lucanie et reprend le contrôle de la province.
Round 5
Je joue « Je suis venu en Italie non pas pour combattre les Italiens, mais pour combattre pour la liberté des Italiens opprimés par Rome », ce qui me permet de prendre le contrôle de l’Etrurie, Rome riposte en lançant Scipion l’Africain en Apulie.
Round 6
Je joue « Campagne mineure », Hasdrubal Barca remonte sur Tarraco et écrabouille les 4.000 légionnaires encore présents, l’Espagne est désormais complètement sous contrôle

. En Italie, loin de tenter une ruée sur Rome (trop tard dans le tour), Dantonhibal se précipite à Beneventum, droit sur Scipion l’Africain, pour un duel des titans

! Contre toute attente, le meilleur général romain refuse la bataille, terrifié par le Grand Génie Dantonhibal, et tente d’esquiver… Echec ! La bataille s’engage donc.
Carthage : 9 (Armée) + 4 (Dantonhibal) + 4 (Alliés Italiens) = 17 cartes
Rome : 9 (Armée) + 4 (Scipion) + 2 (Alliés Italiens- - 1 (Echec de l’esquive) = 14 cartes
Une situation quasi similaire à la titanesque bataille qui s’est achevé par l’anéantissement de Fabius, mais la bataille sera pourtant bien moins longue : elle ne va pas durer 10 rounds mais 2

!
Une première attaque via « Flanc droit » est en effet contrée par Scipion, qui tente et réussir un repli, mais Dantonhibal parvient à contrer ce succès et relance une attaque sur le flanc droit… Qui entraine la déroute des légions

! Avec ses 13 cartes, Rome n’avait en effet aucune carte « Réserve » et une unique « Flanc droit », comme quoi une bataille reste toujours très aléatoire : le nombre de cartes, c’est bien, mais cela ne suffit pas, tout peut arriver. Ce jour, la Fortuna avait choisi son camp : le Dantonisme

!
Aucune perte de bataille, mais 4.000 légionnaires sont massacrés durant la poursuite, Scipion l’Africain se replie sur Rome et tente de rassurer le sénat romain paniqué : la défaite fut mineure, ses conséquences politiques n’ont rien à voir avec la déroute de Fabius, qui a fort marqué les esprits

. Rome place néanmoins 3 contrôles politiques supplémentaires, pour tenter de conserver son emprise sur ce qu’il lui reste…
Round 6
Dantonhibal écrabouille les 4.000 légionnaires dispersés en Lucanie puis reprend position à Beneventum afin de garder Scipion l’Africain : « Quitte donc Rome, vermisseau, si tu l’oses, et je serai aussitôt à tes trousses

! ». Le temps joue désormais en effet en faveur du Dantonisme, qui a gagné de très solides positions en Espagne, en Afrique, en Italie : la victoire est proche, la République Romaine vacille et va s’effondrer

!
En attendant, elle conserve un réservoir inépuisable en hommes : 8.000 légionnaires sont recrutés au Latium, des esclaves tirés de leur vie misérable pour terminer leur existence sous les glaives Dantoniens venus leur apporter la liberté (oui ben on ne fait pas d’omelettes sans casser les œufs

)
Round 7
Le monde méditerranéen semble comprendre que la puissance Carthaginoise a pris le dessus : Syracuse, la puissance cité de Sicile, annonce son ralliement au Dantonisme

! (et hop, +1 province et un bonus supplémentaire pour le mouvement naval carthaginois)
Désespérée, Rome place 3 contrôles, qui seront indispensables pour éponger les pertes prochaines suite au contrôle politique de fin de tour.
Round 8
Je place à mon tour 3 contrôles, pour marquer toujours plus mon empreinte sur ce monde qui va devenir mien sous peu

. Perfide et sournois, l’Ennemi joue « Diplomatie » pour convertir Brundisium et reprendre in extremis le contrôle de la province d’Apulie.
Contrôle politique de fin de tour
Carthage 12, Rome 6 ! La République Romaine sombre et doit enlever pas moins de 6 contrôles politiques

!
Vive Dantonhibal !
Conclusion du tour
Un triomphe, tout simplement

. Le désastre de Fabius, en Gaule Cisalpine, puis le repli de Scipion l’Africain et le ralliement de Syracuse semblent annoncer une prochaine victoire Dantonienne, la balance penche désormais très fortement en ma faveur, même si Rome garde le contrôle, en Italie, de 4 provinces sur 7 : le Sénat Romain ne va pas s’effondrer, mais j’ai 6 provinces de plus pour le décompte final.
Le dernier danger, c’est un effondrement soudain, soit la chute de Carthage, mais Hanno veille avec ses hordes et l’Afrique est entièrement sous contrôle. Qu’ils viennent, s’ils l’osent
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