Janvier / Février 1942. La bataille du Caucase
Le front de l’Est
Les tempêtes ravagent l’Urss tout le mois de janvier et offrent un répis inespéré à l’Armée Rouge, mais, avec l’arrivée de la neige en février, la Wehrmacht retrouve sa liberté de mouvement et poursuit son avancée dans le Caucase. Le Groupe d’Armée Centre opère en outre un revirement stratégique complet : avec la prise de Moscou, son objectif majeur est en effet atteint et le troupeau bascule plein sud, encerclant complètement la ville de Voronesh
Le bouchon de Voronesh ralentit cependant l’arrivée des panzers et le Groupe d’Armée Sud, qui ne cesse de s’enfoncer dans le Caucase, est contraint d’une part de limiter les unités pour protéger ses flancs, d’autre part de faire passer l’ensemble de son ravitaillement par la ligne de chemin de fer qui passe par Rostov sur le Don.
Le 12 février 1942, le général Koniev passe à la contre-offensive généralisée : pas moins de 3.000 T-34 (6 unités blindées

) concentrés dans la région de Stalingrad se précipitent vers l’ouest et atteignent déjà les faubourgs de Stavropol ! A Berlin cependant, l’on ne panique pas, et l’armée poursuit sa marche en avant, comme indifférente à la menace qui pèse sur son ravitaillement : les premières unités allemandes atteignent ainsi la frontière avec la Turquie alors que d’autres coupent la route des puits de pétrole de Bakou vers Astraskhan. L’Urss est de fait privée désormais de l’ensemble des ressources du Caucase
Un rien pourrait faire basculer la situation dans un sens ou dans l’autre…
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La guerre en méditerranée
Dantonlini relance la bataille de l’Atlantique, quasi inexistante en raison du massif engagement de l’Axe à l’est : ses sous-marins coulent deux convois anglais et le quartier-général Badoglio prend position à l’est de Bordeaux afin d’assurer le ravitaillement des U-Boat qui arrivent au compte goutte.
En méditerranée, Anglais et Italiens jouent au chat et à la souris, les seçonds se révélant plus vifs que le prédateur… Pour le moment

. En effet, la flotte de surface de Dantonlini parvient à échapper aux tentatives de détection de la Royal Navy en méditerranée orientale puis récidive en retournant paisiblement à La Spezzia malgré la présence impressionnante de pas moins de 8 porte-avions anglais placés en embuscade sur le chemin du retour ! Sur terre, Graziani et Balbo, de leur côté, passent entre les bombes Britanniques, le statu quo est maintenu en Egypte.
Reste que les innocentes souris Dantoniennes ne réussiront pas toujours à esquiver ainsi le fauve assoiffé de sang…
