Le Brandebourg: de l'électeur au kaiser...

Whatman
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Re: Le Brandebourg: de l'électeur au kaiser...

Message par Whatman »

quand je vois tes rois avec 8 en administration et 7 en diplomatie je pleure sur mes monarques Byzantin qui sont souvent entre 6-3 de compétences dans ces branches :chair:

L'AAR est plaisant à lire , cependant je ne sais pas ce que tu reproche aux RAMES à feu qui visiblement marche aussi bien que les armes à feu :o:
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Emp_Palpatine
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Re: Le Brandebourg: de l'électeur au kaiser...

Message par Emp_Palpatine »

C'est très aléatoires les monarques. Avec Byzance, mon Constantin XII à 9,9,8 et mon Theodoros I à 9,7,8, je ne les regrette pas. ;)
Surtout les quatre décennies de règne de Constantin.
Vous pensez tous que César est un con? Vous pensez que le consul et son conseiller sont des cons? Que la police et l'armée sont des cons? Et vous pensez qu'y vous prennent pour des cons? Et vous avez raison, mais eux aussi! Parce que depuis le temps qu'y vous prennent pour des cons, avouez que vous êtes vraiment des cons. Alors puisqu'on est tous des cons et moi le premier, on va pas se battre.
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griffon
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Re: Le Brandebourg: de l'électeur au kaiser...

Message par griffon »

Emp_Palpatine a écrit :C'est très aléatoires les monarques. Avec Byzance, mon Constantin XII à 9,9,8 et mon Theodoros I à 9,7,8, je ne les regrette pas. ;)
Surtout les quatre décennies de règne de Constantin.

Byzance dans Europa Universalis ? :lolmdr:

Toujours plaisant et je serais curieux

de connaitre les détails de cette partie ?
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Au printemps, je vais quelquefois m'asseoir à la lisière d'un champ fleuri.
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Re: Le Brandebourg: de l'électeur au kaiser...

Message par KMS Bismark »

Whatman a écrit :quand je vois tes rois avec 8 en administration et 7 en diplomatie je pleure sur mes monarques Byzantin qui sont souvent entre 6-3 de compétences dans ces branches :chair:

L'AAR est plaisant à lire , cependant je ne sais pas ce que tu reproche aux RAMES à feu qui visiblement marche aussi bien que les armes à feu :o:
RAMES??? Mais... Mais... :chair:
Qu'est ce qu'il m'a fait microsoft word là!!! :chair: :ko:
Bon je corrige ça.

Et puis j'ai aussi eu des grosses m**** comme un a 4-4-3 lorsque j'allai affronter un montre! Mais l'avantage c'est que en général l'espérance de vie de mes monarques dépasse pas 20-25 ans de règne en ratissant large. (40 ans c'était le miracle du début de jeu) :lol:
En fait j'en ai beaucoup qui ont pas dépassé 10 ans donc les nuls je les sens pas trop passer vu qu'ils s'en vont assez vite en général.
"Si c'est britannique, nous nous planquons,
si c'est américain, tout le monde se planque
et si c'est la Luftwaffe, personne ne se planque."
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Emp_Palpatine
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Re: Le Brandebourg: de l'électeur au kaiser...

Message par Emp_Palpatine »

griffon a écrit :
Emp_Palpatine a écrit :C'est très aléatoires les monarques. Avec Byzance, mon Constantin XII à 9,9,8 et mon Theodoros I à 9,7,8, je ne les regrette pas. ;)
Surtout les quatre décennies de règne de Constantin.

Byzance dans Europa Universalis ? :lolmdr:

Toujours plaisant et je serais curieux

de connaitre les détails de cette partie ?
Habituel sur EUII/III: on tient contre les Turcs, puis on repousse la marée et on prend leur place en Asie Mineure. Tu veux un screen? :o:
Vous pensez tous que César est un con? Vous pensez que le consul et son conseiller sont des cons? Que la police et l'armée sont des cons? Et vous pensez qu'y vous prennent pour des cons? Et vous avez raison, mais eux aussi! Parce que depuis le temps qu'y vous prennent pour des cons, avouez que vous êtes vraiment des cons. Alors puisqu'on est tous des cons et moi le premier, on va pas se battre.
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griffon
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Re: Le Brandebourg: de l'électeur au kaiser...

Message par griffon »

oui meme si je connais la musique :lolmdr:

apres c'est l'Egypte et les Balkans

(les Balkans c'est plus dur à cause de la Hongrie

l'Autriche et Venise )

et puis ca se termine en apotheose avec l'Italie et Rome ! ;)
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Re: Le Brandebourg: de l'électeur au kaiser...

Message par KMS Bismark »

Chapitre 4 : Georg Wilhelm Ier der Zerstörer (le destructeur). 1496-1515

I. La 3e guerre de Silésie : hécatombe chez les grandes puissances.

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Lorsque Georg Wilhelm Ier devient électeur le 10 mars 1496, il est à la tête de l’armée qui marche contre les rebelles du Mecklembourg. Ainsi, il perpétue la tradition de la Krone Armee instituée sous Albrecht III Achilles. Le 26 mars, il s’offre la victoire au Mecklembourg, rétablissant sur le trône le souverain légitime chassé il y a peu par des prétendants. Mais tout n’est pas rose pour le jeune souverain qui voit l’empereur lui réclamer Oberlausitz ! Mais ce ne sont, heureusement, que des belles paroles lâchées en l’air !
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Mais bien plus grave, le 26 juin, une grave crise monétaire frappe l’électorat. Le souverain se voit obligé de faire appel Georg Briesen pour tenter d’éradiquer l’inflation naissante. Heureusement, celle-ci n’aura que peu de conséquences sur le reste du règne. Le roi passe ensuite une année tranquille à apprendre son nouveau rôle.
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Malheureusement, la dure réalité de la vie le rappel le 16 novembre 1497. Son fils, jeune enfant de 5 ans, est très gravement malade. Il agonisera dans son lit pendant toute la journée mais la maladie d’origine inconnue, l’emportera le soir vers 22h. Georg Wilhelm Ier est très touché par ce drame personnel et il pleurera longuement le soir et lors des messes. Il fera d’ailleurs construire à Breslau l’église Friedrich, dédié à la mémoire de son fils et des enfants morts en bas âge.
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Mais pour bien assoir son autorité, l’électeur doit partir en guerre. De nouveau, le roi de Bohême est excommunié. C’est une occasion unique et le 8 janvier 1498, l’invasion est programmée. Le roi rassurera quelque peu ses voisins sur ses intentions, prétextant que l’armée doit simplement écraser une rébellion en Poméranie. Cependant, et bien qu’une rébellion soit effectivement écrasée le 8 août, Georg Wilhelm est déjà prêt. La 3e guerre de Silésie (guerre qui n’a de Silésie que le nom) débute le 11 septembre 1498.
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La guerre s’annonce relativement compliquée, étant donné que la Lituanie (en guerre contre la Moscovie) ne suit pas et que la Pologne, rapidement rejoint par la Bavière, vole au secours des Bohémiens. Mais en face, il y a l’armée de Pilsen, la plus puissante armée du monde pour son époque et l’utilisation de la redoutable « gegen Last » (contre de charge), va faciliter les éblouissantes victoires du Brandebourg.
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En effet, dès le 5 octobre, l’armée bohémienne est anéantie devant Prague alors que les soldats du Brandebourg ne comptent que 1500 morts et blessés. D’ailleurs, fortement impressionnée, la Lituanie s’empresse de retrouver l’alliance avec le Brandebourg. « Der enger Freund » est très heureux de pouvoir de nouveau compter sur l’alliance avec le plus puissant état nord-allemand.
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Par ailleurs, la guerre se termine piteuse pour la Bavière, éjectée le 11 décembre après une lourde défaite à Pilsen et la perte de la basse Bavière. Pendant ce temps, les Polonais tentent de profiter de l’absence d’armées brandebourgeoises pour envahir la Silésie. Mal leur en pris : après la chute de Prague en mars, les troupes polonaises sont anéanties devant Breslau le 29 mars 1499. Dans cette bataille dont les conséquences seront irréversibles et désastreuses sur le long terme, la Pologne s’effondre en un seul jour. Toute la fine fleur de la noblesse est anéantie, toute la puissance polonaise vole en éclat. S’en est à jamais fini de la Grande Pologne, désormais condamné à errer dans les méandres des guerres civiles et interventions étrangères, ne retrouvant plus de stabilité pendant un long moment.
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De fait, dès le 14 juin, l’armée de secours polonaise est aussi détruite. Le Mecklembourg, la Thuringe et la Saxe n’auront alors plus qu’à simplement assiégé les forts polonais. Pendant ce temps, la France anéantie par les guerres contre la Bourgogne et effroyablement morcelé, se tourne vers la réforme pour tenter de trouver des solutions aux malheurs qui l’accable.
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Pendant ce temps, Georg Wilhelm Ier, qui vient de perdre sa femme, se tourne vers une jeune courtisane qui lui a tapé dans l’œil. Un bâtard naitra 9 mois plus tard et l’électeur en fera son légitime successeur. C’est ainsi qu’Albrecht Friedrich naquit et se présenta comme le nouvel héritier, alors qu’il n’était qu’à 50% de « noble sang ».
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Le 21 janvier 1500, Clèves, qui avait pris les armes contre le Brandebourg, est vassalisé. C’est le début d’une vaste politique : der römischen Politik (la politique romaine), visant à faire élire un Hohenzollern sur le trône impérial. Cette politique caractérisera les ambitions du Brandebourg pour les prochaines décennies afin de pouvoir réformer le ST. Empire et atteindra le but ultime : une Grande Allemagne unie ! Pour le moment, le Brandebourg n’est soutenu que par Clèves et son propre vote. Il faudra donc se trouver rapidement de nouveaux alliés auprès des électeurs.
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Mais on en est encore loin et pour le moment, il s’agit de clôturer cette guerre. Par le traité de Breslau du 12 mars, la Bohême cède au brandebourg. A Poznan le 15 mars, c’est au tour de la Pologne d’accepter sa défaite. Ainsi, la guerre n’aura duré qu’un peu plus d’un an mais les conséquences seront multiples et il faut prendre le temps de les analyser.
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Re: Le Brandebourg: de l'électeur au kaiser...

Message par KMS Bismark »

Annexe 1 : Conséquences de la 3e guerre de Silésie.

Lorsque l’on regarde les évènements qui suivent immédiatement la 3e guerre de Silésie, on est tout de suite frappée par le nouveau genre de cette guerre. Guerre à sens unique avant tout (3.000 morts pour le Brandebourg, 30.000 pour la Pologne et 15.000 pour la Bohême), la 3e guerre de Silésie porte 4 conséquences en elle :
-La 1ere, qui est sur le court terme, affirme aux yeux du monde l’hégémonie du brandebourg en Allemagne du Nord et de l’Est et son entrée fracassante dans le bal réservée des grandes puissances (Angleterre, Bourgogne, Castille, Autriche, Hongrie, Lituanie et Empire Ottoman). Mais à l’heure où l’armée de Pilsen commence à se faire vielle et que la jeune génération, trop plein d’orgueil ; n’arrivera pas à s’adapter, d’autres puissances vont tenter de ravir l’hégémonie au Brandebourg au premier lieu desquels la très puissante ligue hanséatique, qui allie une armée nombreuse, moderne et une économie commerciale fleurissante. Ainsi, en quelques année, l’armée du Brandebourg va perdre son hégémonie et se retrouver complétement dépassée, devant recommençant les inventions et nouvelles tactiques révolutionnaires.
-La 2e, sur le court terme, est l’effondrement définitif de la bohême. En effet, si avant la guerre, la Bohême pourra aligner 15 à 17.000 hommes, après-guerre ses effectifs tomberont en deçà de 11.000 ! Définitivement anéantie, la Bohême sera une proie facile pour la Hongrie et l’Autriche qui s’empresseront de dépecer sa carcasse fumante. Après le traité de Breslau, la Bohême ne sera plus qu’une proie encerclée de chasseurs (Hongrie, Autriche et Brandebourg).
-La 3e, sur le moyen terme, est l’effondrement décisif de la Pologne. Avec la double défaite subit en 1499 et l’invasion du pays qui s’en suivit, la Pologne se trouvera extrêmement choqué par sa vulnérabilité. La guerre civile se déclenchera immédiatement après le départ des armées d’occupation ainsi qu’une intervention austro-hongroise. Après cela, le pays morcelé verra de nombreux troubles mener rapidement à la destruction intégrale de la Pologne sous les coups répétés de ses voisins.
-La 4e, sur le très long terme, est la conséquence directe des deux précédentes. Voyant la puissance bohémienne anéantie et celle de la Pologne très gravement touchée, le roi d’Autriche et d’Hongrie n’aura aucun mal à envahir ses voisins. Empiétant sur ces deux anciennes grandes puissances, la Hongrie et l’Autriche vont se tailler des parts importantes et commencer un dangereux expansionnisme impérialiste en Europe centrale. Ainsi, le fragile équilibre est rompu par la destruction du rang de grande puissance de la Pologne, et l’abaissement de celui de la bohême à puissance mineure. Sur le long terme, cela va mettre en péril l’intégrité territoriale du Brandebourg qui sera contraint à de très nombreuses guerres avec la Hongrie ou l’Autriche qui deviendront les nouveaux ennemis héréditaires en remplaçant la Bohême. Enfin, sur le très très long terme, cela mènera à l’hégémonie autrichienne sur toute l’Europe centrale et au choc des titans de la fin du XVIIIe siècle. Mais ça, à l’époque, personne ne peux l’envisager.

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Légende :
Rayé de gris : régions polonaises en proie à la guerre civile.
Cerclé rouge : Régions polonaises prenant peu à peu leur autonomie vis-à-vis de Cracovie, aboutissant plus tard à leur indépendance.
Flèche marron : Ingérence et expansionnisme hongrois dans la région.
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Re: Le Brandebourg: de l'électeur au kaiser...

Message par KMS Bismark »

2. Les débuts de la guerre hanséatique: désastre dans l'armée.

La fin de la guerre voit la population de Neumark se convertir au protestantisme. La région sera ensuite l’avant-poste des protestants durant une grande partie du siècle ce qui entrainera de nombreux troubles avec les catholiques. Mais ce ne sera pas la seule religion à concurrencer le catholicisme puisque la réforme apparaîtra un an plus tard en 1501 à Niederlausitz.
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Entre temps, furieux de la hausse des impôts due à la guerre, les paysans se révoltent. Ils seront impitoyablement chassés et tués. Le Brandebourg peut alors retrouver une certaine stabilité bien méritée !
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Cependant, le rituel de la requête impériale se reproduit encore une fois. Il est à craindre qu’un jour, l’empereur ne mette ses menaces à exécutions et n’envahissent l’électorat qui serait alors bien incapable de se défendre. Mais en attendant, l’année 1501 voit le développer d’une bureaucratie plus efficace. L’argent qui est le nerf de la guerre, est le plus gros point faible du Brandebourg et il faut y remédier !
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Mais tout n’est pas rose car les cités qui développent la bureaucratie, réclament des droits de regards financiers. Pure folie que Georg Wilhelm Ier refusera en juin 1502. Le brandebourg n’est déjà plus si stable que ça d’autant plus que le vassal poméranien donne des signes de faiblesses. Pour tenter de calmer le jeu, le Brandebourg profitera de la renaissance italienne pour harmoniser les échelles de poids et de mesures : un bon pas vers le progrès !
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Georg Wilhelm Ier en profite aussi pour se renseigner sur les différents états européens. Le Brandebourg, avec 274 de revenus, parait bien pauvre à côté des autres grandes puissances…
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Après cela, il y a LE grand évènement du siècle : le concile de Ghent du 9 mars 1503 ! A l’issu de celui-ci auquel sont conviés sa sainteté et l’empereur, la contre-réforme décide d’être adopté pour faire barrage au protestantisme et aux religions hérétiques ! Et il est temps car celles-ci commencent à « ravager l’Europe ». Parmi les pays « gangrénés » par l’hérésie on peut citer :
-la Pologne, la Thuringe, l’Angleterre, Foix, Toulouse et Aragon pour le protestantisme.
-la France, Ulm, la Bohême et la Poméranie pour la réforme.
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Mais alors même que Georg Wilhelm s’apprêtait à appliquer les principes établis au concile, une terrible nouvelle lui parvient le 17 mai : la Hanse orgueilleuse, a décidé de s’attaquer au pauvre Mecklembourg, alliée de toujours du brandebourg, considéré comme une nation sœur ! Il est hors de question pour le Brandebourg de tolérer cela ! L’ost est immédiatement levé et Georg Wilhelm dira devant ses soldats : « Que l’orage du chaos s’abatte sur la Hanse ! Qu’elle paie l’infamie de son agression injuste contre notre cher Mecklembourg ! Soldats ! Soyez le bras armé de ma colère et détruisait à jamais cette nation de marchands belliqueux et fous ! »
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Sur le terrain, « le bras armé » n'accomplira pas sa mission. Certes, les mercenaires bourguignons de la Hanse sont chassés du Mecklembourg le 15 juillet sans avoir pu prendre la ville, qu’ils ne prendront d’ailleurs jamais. Mais la bataille est étrange et les pertes lourdes. De fait, le retour de bâton a lieu le 16 novembre lorsque le puissant souverain de Magdebourg écrase l’armée du Brandebourg devant le Mecklembourg.
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La ville est alors assiégée mais résiste toujours. En janvier 1504, Altmark tombe et Magdebourg se rend. Les troupes de la Hanse se retirent et se réorganisent alors. La contre-attaque hanséatique a lieu le 25 mai devant Mecklembourg une fois de plus. Les soldats de la Hanse attaquent par une froide journée pluvieuse et surprennent totalement l’armée brandebourgeoise. De plus, la pluie empêche le bon fonctionnement des canons et des arquebuses. Et là, la bataille se solde par une cuisante défaite du Brandebourg littéralement écrasé par les puissants mercenaires de Bourgogne et les soldats aguerris de la Hanse.
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NB : A cette époque les mercenaires bourguignons ont des uniformes français car la France a quasiment disparue et que la Bourgogne se voie comme le légitime successeur de la France.

La défaite se transforme en humiliation lorsque Berlin est prise et mise à sac le lundi 11 juillet 1504. Ce jour restera à jamais comme un traumatisme pour le Brandebourg qui a connu la défaite. Georg Wilhelm Ier pleurera à l’annonce de la nouvelle, les soldats seront dépités, le monde choqué : Berlin est tombée…
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