Mai /Juin 1940. L’échec du Plan Jaune
Le front de l’Ouest
Profitant du beau temps, Berlin lance le Plan Jaune avec Von Rundstedt, qui bénéfice d’immenses moyens patiemment accumulés (pion offensive joué

) : la grande offensive comporte trois phases. Tout d’abord, la Luftwaffe décolle massivement et bombarde les lignes adverses : la chasse Française intercepte aussitôt, mais les combats aériens se soldent par des pertes terrifiantes, les 2/3 des chasseurs Français sont ainsi abattus dès les premières heures de la grande offensive allemande sur le front de l’ouest

. Maigre consolation, la plupart des pilotes seront sauvés.
La deuxième phase consiste en un violent assaut blindé au sud est d’Anvers, en Wallonie, où la France a habilement positionné son corps mécanisé et expédie les reliquats de son aviation : enragés et bien décidés à venger leurs collègues, les pilotes Dantoniens font feux de tout bois et massacrent plus de 1000 bombardiers allemands

! Cerise sur le gâteau, les pilotes nazis tomberont au milieu des lignes françaises et seront aussitôt faits prisonniers.
Les panzers néanmoins, bien que privés de la moitié de leur soutien aérien, font reculer les chars français B1 dans ce qui s’avère être le premier combat entre blindés depuis le début de la guerre. Plus au sud, la Wehrmacht lance sa dernière opération et se heurte à l’artillerie anti-chars française : là aussi, les panzers, malgré la farouche résistance des fantassins français, parviennent à prendre le dessus et se déversent dans les plaines de Wallonie.
A Paris, ce double repli ne semble guère troubler l’état-major Dantonien : Berlin vient d’user le gros de ses moyens et pas un seul soldat ennemi n’a encore posé le pied en France

. Les positions au sud d’Anvers sont évacuées, la nouvelle ligne de front passe désormais de Calais à Metz, avec un saillant solidement défendu dans les Ardennes Belges. Echanger du terrain contre du temps et poursuivre la guerre d’attrition, voilà l’objectif de la France, qui n’ignore pas qu’elle manque dramatiquement de moyens offensifs.
Uploaded with
ImageShack.us
La Wehrmacht déjà affaiblie n’a plus guère les moyens de lancer une offensive sur l’ensemble du front : les réserves manquent, notamment au niveau aérien, suite à la farouche résistance Dantonienne en Wallonie. L’ensemble des moyens sera ainsi consacré pour une attaque du fort au fort, en France, enfin, au sud de Lille, là où sont stationnés les puissants blindés français, soutenus par les meilleurs canons anti-chars de l’armée française : la Luftwaffe bombarde avec succès et les panzers s’élancent, mais leur assaut est brisé net, au prix il est vrai de pertes équivalents des deux côtés.
Berlin garde cependant confiance : son
immense supériorité en quartiers-généraux lui permet en effet de réorganiser ses troupes pour un nouvel assaut décisif. Mais le Dantonisme Universel n’a pas dit son dernier mot : des bombardiers décollent d’Angleterre et matraquent les panzers, désorganisés et incapables de repartir à l’assaut

!
Cette habile intervention anglaise désespère le Führer Marseillais, qui ne peut qu’avouer son échec à relancer le plan jaune

: il change alors son fusil d’épaule et tente un assaut massif contre Strasbourg avec fantassins et parachutistes lancés directement contre la ville ! Les Fallschirmjägers manquent de très peu de réussir l’exploit, mais une violente contre-offensive de la garnison française finit par les anéantir jusqu’au dernier : Strasbourg reste français ! (un beau « 7 » marseillais, il fallait 8 minimum, le
gros râleur sera content j’espère

)
Les Franco-Anglais, satisfaits, se contentent de tenir leurs positions (difficile en effet de faire autrement : blindés et aviation sont hors service

) et le Reich marseillais reprend espoir : réunissant tous ses fonds de tiroir, il lance un attaque blindée dans les Ardennes Belges. Les Français reculent en bon ordre, sans pertes aucune, mais toute la Belgique est désormais occupée par l’envahisseur, qui se sent soudainement pousser des ailes : Berlin lance une offensive contre Sedan, malgré l’étroitesse du front, afin de profiter de la désorganisation complète des lignes françaises. Attaque audacieuse, mais incontestablement risquée, qui se solde par un désastre complet : plus de 500 panzers sont détruits, le territoire français reste inviolé

!
Uploaded with
ImageShack.us