gonzoo a écrit :Et si la solution ce ne serait pas d'y aller avec moins de monde mais tous les chariots pour assiéger la forteresse ?
Sans doute puisque l'armée complète ne peut y aller. C'est à essayer pour une nouvelle partie, même si le risque c'est du coup de se heuter à une colonne prussienne qui mettra la colonne russe en déroute.
Campagne d'automne 1758
Les Russes
L'état-major russe est extrêmement inquiet. La rotation des chariots depuis Koenigsberg ne fonctionne plus du tout. Les chariot reviennent vides de la capitale de la Prusse orientale, leur contenu évaporé en cours de route.

Les chariots vides, faute de supply se détruisent au fur et à mesure de leur retour à Koenigsberg.
Toute l'armée tente de retourner un peu en arrière, de se rapprocher de ces damnés chariots, mais rien n'y fait. L'espoir, le seul, c'est de prendre la forteresse de Kolberg qui dispose d'un dépôt ! Il faut faire vite car une colonne prussienne arrive en renfort ! Enfin la dernière brèche est percée fin septembre, l'assaut est donné !!!
Et....
Ca passe pas !!!

C'est une véritable catastrophe !!! Toute l'armée russe retourne à Koenigsberg, par des provinces déjà pillées, impossible de vivre sur le pays.
Les retardataires sont poursuivis par les Prussiens. Personne n'arrivera à bon port. L'armée russe disparaît corps et bien, détruite par la faim. 100.000 hommes perdus.
L'armée russe est une vaste blague, disait le poète...
Les Suédois
Puisqu'on parle de blague, parlons de l'épilogue suédois. L'armée suédoise ne sera parvenue qu'à nous faire perdre des dizaines de points de MN. Incapable d'affronter les Prussiens faute d'armée structurée, elle perd successivement ses villes sur la Baltique. Rostock...
...Wismar...
Chaque bataille fait perdre 5,6 ou 7 points de MN. Seule subsiste encore la forteresse de Stralsund, mais elle ne passera peut-être même pas l'hiver...
Les Français
Frédéric reparti en Saxe, Les Français vont tenter d'en finir avec l'armée du Hanovre, isolée en zone française, sur la rive droite du Rhin. Hélas, c'est à croire que cette armée est menée par le Roi de l'esquive. Sur une terrain favorisant la couverture il est vrai, nos colonnes lancées à sa poursuite vont être incapables d'accrocher l'ennemi. Même notre cavalerie lâchée à ses trousses ne parvient à le repérer. Bref, c'est le jeu du chat et de la souris entre le Comté de Nassau et la Westphalie.
Un peu plus au sud l'Armée d'Allemagne, après son succès du printemps, est en bonne position pour donner une bonne claque à une colonne britannique. mais hélas tout va de travers durant l'affrontement, qui se solde par une nette victoire anglaise.
Mais l'information de cette automne c'est le retour de l'armée de Frédéric en Hesse. L'armée de l'Elbe n'en finit de plus de faire des aller-retour entre la Saxe et la Hesse. Une nette défaite de l'armée de L'Elbe face aux Autrichiens en serait la raison.
En tous cas l'Armée Française, épaulée par l'Armée d'Allemagne, se rassemble autour de la forteresse de Lippstadt pour faire face.
Détail de l'armée de l'Elbe, accompagnée par 2 colonnes, dont une anglaise :
Le Serg
Le SERG se contente tout cet automne d'assiéger Kassel, dernière ville rangée derrière la Prusse en Hesse. Sans aucun succès d'ailleurs, faute d'artillerie. Tout au moins son rôle se borne-t-il à empêcher le supply de sortir et d'approvisionner les colonnes ennemies en forêt hessoise.
L'arrivée de l'armée de Frédéric II sur zone pousse l'armée du SERG à prendre la poudre d'escampette, direction Franckfort/Main. L'armée du SERG n'est pas de taille pour affronter l'armée de l'Elbe, Elle a déjà donné.
Les Autrichiens
Après la fessée encaissée au printemps, les Autrichiens, emmenés par Von Daun, offrent la réplique au Roi de Prusse.
La conséquence immédiate de cette victoire tactique, c'est que Frédéric abandonne la Saxe et retourne en Hesse. Kollowrat et sa colonne ont alors ordre de prendre les fortifications de Brandenbourg, sur la route de Berlin. La capitale prussienne ne serait plus alors qu'à 2 provinces !
Après un court siège, la ville est enlevée fin octobre, malgré l'intervention d'une colonne prussienne. La ville est prise ! Nous y bâtissons aussitôt le dépôt qui lui manque ! L'Autriche dispose maintenant d'une base fortifiée à 2 provinces de Berlin !
Brandenbourg sécurisée, Von Daun décide de porter l'estocade contre la colonne prussienne de secours. Hélas tout ira de travers une nouvelle fois. Von Daun disposait d'une écrasante supériorité numérique, mais seul Kollowrat et sa colonne se portent au combat. Kollowrat est écrasé.
Le détail d'un round, montrant que seul Kollowrat a combattu (9 unités autrichiennes sur les 77 présentes) :
Situation générale en Saxe, fin d'automne 1758 :
Berlin, Berlin, Berlin !!!! Berlin n'est plus très loin !!!
En Silésie Charles de Lorraine ne fait face à strictement aucune opposition. Après un très long siège (il dispose pourtant de mortiers de siège) il emporte la forteresse de Schweidnitz, Haute-Silésie, ville stratégique.
Il assiège aussitôt la forteresse voisine. Risqué, c'est l'hiver, les cols seront bientôt pris par les neiges. Le ravitaillement du dépôt de Schweidnitz lui parviendra-t-il correctement ?
Les objectifs, fin d'automne 1758. Le MN coalisé a fondu, essentiellement par la faute des Suédois :
